Le dialogue politique au Bénin rencontre des difficultés

Le dialogue politique national pour la résolution de la crise née des législatives du 28 avril 2019 a bien du mal à démarrer.

Alors qu’ils s’attendaient à recevoir leur récépissé d’existence, les partis politiques de l’opposition se sont vu notifier d’autres préalables à remplir. Notamment un nouveau congrès pour actualiser les statuts et règlement intérieur empêchant l’élection dans leurs instances dirigeantes des personnes qui ont maille avec la justice. Ce qui revient à dire que du côté FCBE, l’ancien président Boni Yayi, Valentin Djènontin et Komi Koutché sont concernés. De même que Sébastien Ajavon ne devrait plus être le président d’honneur du parti Union sociale libérale (Usl).

Mais Fcbe et Usl ne comptent pas se séparer de ces personnalités. Pour eux, cette exigence est illégale car aucune loi de la République n’empêche quelqu’un qui ne fait l’objet d’aucune condamnation par la justice d’être dans l’organe dirigeant d’un parti. Dans une déclaration, les Fcbe décident de garder intacte la composition du bureau exécutif.

Concernant Sébastien Ajavon, l’Usl estime que sa condamnation par la Criet n’est pas définitive d’autant plus qu’il y a un pouvoir à cassation. Le responsable à la communication de l’Usl a déclaré sur Sikka TV que le parti, après concertation a décidé de ne répondre à aucune injonction ‘’illégale’’ du ministre de l’Intérieur.