L’UPMB réagit à l’affaire du harcèlement sexuel dans les médias

L’Union des professionnels des médias du Bénin a donné son avis sur le cas du harcèlement des femmes au sein des médias. Par un communiqué daté du 04 mai 2020, l’UPMB condamne le harcèlement dans les médias et annonce la mise en place d’une cellule d’assistance juridique aux victimes.

COMMUNIQUE DE PRESSE UPMB
A l’instar de l’opinion publique, l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a été informée, par le canal des réseaux sociaux, des dénonciations de cas de harcèlements sexuels dans certaines entreprises de presse du Bénin.
De ces dénonciations faites par des femmes journalistes suivies de nombreux autres témoignages ayant trait aux mêmes pratiques, il ressort que nombre de cas de harcèlement et de viols ont été déjà recensés dans le rang des médias béninois et malheureusement passés sous silence par les victimes.
Ces faits, d’une extrême gravité pour l’expression du potentiel des femmes des médias et pour leur plein épanouissement dans la corporation, ne saurait laisser l’UPMB indifférente d’autant plus que, saisissant l’occasion de la célébration de l’édition 2020 de la Journée internationale de la femme, elle avait organisé avec le soutien technique de l’Ambassade des Pays-Bas au Bénin, un atelier de réflexion sur le leadership dans les médias au Bénin le 12 Avril 2020 ; ladite séance avait d’ailleurs permis de faire des recommandations portant, entre autres, sur la prévention et la lutte contre les violences à caractère sexuel à l’encontre des femmes dans la presse béninoise.
Aussi, scandalisée par ces révélations fracassantes de cas qu’elle condamne avec fermeté et pour lesquels elle exhorte la justice à mener les investigations idoines aux fins de sanctions appropriées, l’Union des Professionnels des Médias du Bénin dont la mission est, entre autres, de soutenir et protéger les professionnels des médias dans l’exercice de leur fonction dans un cadre sécurisé, d’assurer la défense des intérêts matériels et moraux des professionnels des médias et d’œuvrer au respect de l’intégrité physique et morale de ses membres, exprime-t-elle sa compassion et sa solidarité à tous les acteurs des médias victimes de ces actes ignobles et indignes de la profession de journaliste au Bénin.
Elle invite les responsables des entreprises de presse indexées par les dénonciations à faire appliquer des sanctions exemplaires aux auteurs des actes de harcèlement et autres sévices sexuels perpétrés mais aussi de mettre en place des mécanismes de prévention de telles déviances dans le milieu des médias au Bénin.
Pour sa part, l’UPMB informe tous les professionnels des médias ainsi que l’opinion publique nationale de la mise en place et du lancement prochain d’une Cellule d’aide et d’assistance juridique aux professionnels des médias victimes de tout type d’abus (sexuel, judiciaire…) ou attrait devant la justice dans l’exercice de leur profession.
Fait à Cotonou le 04 Mai 2020
La Présidente,
Zakiatou O. LATOUNDJI

 

Licenciement des agents de la radio Soleil Fm : l’association des journalistes s’indigne

Licenciement des agents de la radio Soleil Fm : l’association des journalistes s’indigne

 

A la suite de la radio Soleil Fm, les autorités de l’organe ont décidé de procéder au licenciement collectif du personnel pour motif économique. Ainsi, le mardi 21 janvier 2020, 41 agents de cette radio ont reçu leur lettre de licenciement. L’Union des professionnels des médias du Bénin n’est pas restée indifférente à la situation. Dans un communiqué, l’association des journalistes a déploré ce licenciement tout comme la fermeture de la radio. L’UPMB marque sa profonde déception face au statu quo observé depuis lors par la HAAC dans la gestion du dossier de Soleil Fm dont la conséquence, déplorable mais prévisible, est la mise au chômage de nombreux professionnels des médias.

 

(Lire ci-dessous le communiqué de l’Upmb)

L’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a été informée, ce mardi 21 janvier 2020, du licenciement des quarante et un (41) agents de la radio privée SOLEIL FM pour raisons  économiques. Cette décision fait suite à l’arrêt des émissions de SOLEIL FM depuis le 18 décembre 2019 pour non-renouvellement de sa licence suite à une décision de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), l’institution de régulation des médias et d’attribution des fréquences sonores au Bénin.

Prenant la mesure de la situation et surtout des enjeux liés à la sauvegarde des intérêts en général et des emplois du personnel de la radio en particulier, l’UPMB a exhorté, à travers un communiqué en date du 18 décembre 2019, les différentes parties à œuvrer pour une solution satisfaisante et durable à ce problème à caractère purement administratif.

Elle a rencontré dans cette même dynamique, le mercredi 26 décembre 2019 au siège de la radio à Djèffa (Sèmè-Podji), l’ensemble du personnel et les responsables de SOLEIL FM pour leur exprimer son soutien et son engagement à poursuivre les négociations auprès des autorités compétentes en vue d’un dénouement heureux de la situation aux fins de la préservation des emplois et de la poursuite des activités de la radio.

Fort de ces démarches, l’UPMB marque sa profonde déception face au statu quo observé depuis lors par la HAAC dans la gestion de ce dossier dont la conséquence, déplorable mais prévisible, est la mise au chômage de nombreux professionnels des médias.

À la lumière de la présente situation, l’UPMB alerte à nouveau sur l’environnement de grande précarité dans lequel évoluent les professionnels des médias au Bénin.

En témoignant sa solidarité au personnel de SOLEIL FM, l’UPMB réaffirme son engagement à poursuivre ses démarches en direction aussi bien de la HAAC que du promoteur de la radio en vue de la reprise des activités de l’organe d’information.

Fait à Cotonou le 22 janvier 2020,

La Présidente de l’UPMB,

Zakiath O. LATOUNDJI

Média : L’UPMB salue la libération d’un journaliste précédemment arrêté

Le journaliste du journal en ligne ‘’L’autre Figaro’’ arrêté il y a plusieurs jours a été libéré. Il s’agissait d’un deuxième journaliste arrêté au Benin en l’espace de quelques semaines. Cette récurrence d’arrestation de journalistes n’a pas laissé indifférente l’organisation des professionnels des médias du Bénin qui a œuvré pour la mise en liberté d’un de leurs confrères.

Dans un communiqué, l’U non des professionnels des médias du Bénin salue cette libération et appelle à une mobilisation pour la relaxe d’un autre journaliste toujours en prison.

 

 

COMMUNIQUE UPMB 003/2020

L’UPMB salue la mise en liberté du journaliste Aristide HOUNKPEVI et appelle à la mobilisation pour la relaxe de Ignace SOSSOU

Les professionnels des médias du Bénin ont appris, le jeudi 09 janvier 2020 avec soulagement la mise en liberté de Aristide HOUNKPEVI journaliste du média en ligne L’AUTRE FIGARO. Il est mis sous convocation après une garde-à-vue de sept (07) jours suite à une interpellation le vendredi 03 janvier 2020 à son domicile à Lokossa par l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC).

Cette décision fait suite à sa présentation au Procureur de la République dans la matinée du jeudi 09 janvier et constitue un motif de grande satisfaction pour l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) qui a exigé en son temps la libération immédiate du journaliste. A cette étape de la procédure, elle réclame la fin de toutes les poursuites à son encontre.

Par ailleurs, dans sa mission de défense de la liberté de presse et des professionnels des médias, l’UPMB réitère ses vives inquiétudes face aux nombreux cas d’interpellations de journalistes au Bénin. Elle dénonce à nouveau et sans réserve, la condamnation du journaliste Ignace SOSSOU dont elle réclame une libération sans délai.

En tout état de cause, l’Union s’associe résolument à toutes les démarches en cours pour le réexamen de ce dossier à polémique y compris le recours devant la Cour d’Appel. Par la même occasion, elle réaffirme sa détermination à s’opposer farouchement à la traque aux journalistes qui s’observe depuis l’avènement du Code du numérique dans notre pays.

Dans cet engagement à mettre les journalistes à l’abri de la persécution et de l’intimidation sous toutes leurs formes dans l’accomplissement de leur mission de haute portée sociale dans notre pays, l’UPMB invite les professionnels des médias à la mobilisation.

Toutes les bonnes volontés y compris les avocats sont invités à se joindre à elle pour porter la cause du journaliste Ignace SOSSOU devant les juridictions en vue de favoriser sa libération effective.

Fait à Cotonou le 09 janvier 2020

La Présidente de l’UPMB,

Zakiath O. LATOUNDJI

Bénin : Interpellation d’un autre journaliste

Au Bénin, une affaire d’interpellation d’un autre journaliste défraie la chronique tant dans les médias que sur la toile. En effet, un récent cas d’arrestation de journaliste qui a été condamné par la justice a ébranlé le monde des médias béninois. Aussitôt cette affaire classée mais encore vivace dans les mémoires, l’opinion apprend l’interpellation et la mise en garde à vue d’un autre journaliste.

Ce qui donne à s’inquiéter sur la récurrence d’interpellation des journalistes ces temps-ci au Bénin.  Dans un communiqué en date du 05 janvier 2020, l’Union des professionnels des médias (Upmb) a déploré cette situation et a exigé  la remise en liberté immédiate du journaliste arrêté.

Selon le communiqué de l’Upmb, l’interpellation du journaliste fait suite à la « publication supposée d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ». Une accusation qu’ « aucune preuve matérielle ne permet d’étayer à jusqu’à ce jour. Le journaliste travaille à la rédaction du journal en ligne L’autre Figaro. Il est également correspondant du journal La Nouvelle Tribune dans les départements du Mono et du Couffo.

Lire le communiqué de l’UPMB