Communales 2020: Maxime Allossogbé de l’UP élu maire d’Aplahoué

Le quatrième maire de l’ère de la décentralisation à Aplahoué, Maxime Allossogbé, vient d’être élu par quinze (15) voix pour, onze (11) contre et trois (03) abstentions, à l’issue de la séance d’installation du conseil communal présidée par le préfet Christophe Houinsou Mègbédji.

Conformément aux dispositions de l’article 192 du code électoral de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019, c’est l’Union progressiste (UP), le parti ayant obtenu la majorité des voix à la proclamation des résultats définitifs par la CENA le 20 mai dernier, qui a proposé le nouvel locataire de l’hôtel-de-ville d’Aplahoué, comme candidat unique du parti au poste de maire.

L’élu Jacob Douvi, toujours de l’UP est élu premier adjoint au maire par 16 voix pour, 10 contre et trois abstentions, et l’élu Bernard Gbesso du même bord politique, deuxième adjoint au maire avec 15 voix pour, onze contre et trois abstentions.

Election communale 2020: Huit partis en lice

Les partis politiques désireux d’aller aux élections locales, communales et municipales ont déposé leur dossier de candidature à la Commission électorale nationale permanente (CENA). Neuf au départ, huit ont pu tirer leur épingle du jeu provisoirement en se mettant ainsi en lice pour la compétition. Il s’agit du Bloc républicain (BR), de l’Union progressiste (UP), des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), des Forces cauris pour le développement du Bénin (FCDB), du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (MOELE-Bénin), du Parti du renouveau démocratique (PRD), de l’Union pour le développement d’un Bénin nouveau (UDBN) et du Parti pour l’éveil et la relève (PER).

C’est après un minutieux examen initial des dossiers de candidatures que la Commission électorale nationale permanente (CENA) a qualifié les partis jugés à jour. L’organe en charge des élections leur a délivré un récépissé provisoire qui symbole le sésame nécessaire pour participer aux élections.

Le seul parti recalé, à savoir le Mouvement Populaire de Libération (MLP), au niveau de la Commission électorale nationale permanente (CENA) a saisi la Cour suprême pour se faire réintégrer dans le processus électoral. Quant aux huit autres partis, ils seront situés définitivement après la phase d’étude approfondie de leurs dossiers.