La presse sénégalaise à fond sur les élections locales

Les élections municipales et départementales de ce dimanche 23 janvier 2022 font la Une des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Fin de campagne : Une fine pluie nettoie Dakar », soupire Vox Populi, informant que le Forum du justiciable invite à ne pas publier prématurément les résultats des élections.

« Élections locales du 23 janvier : Les batailles décisives », titre EnQuête, notant : « Benno Bokk Yaakar (majorité présidentielle), vaincre les démons de la division et poursuivre la razzia; Yewwi Askak Wi (opposition), tisser sa toile et prendre date pour 2024; Wallu Sénégal (Parti démocratique sénégalais, opposition), sauver ce qui peut encore l’être ».

Selon ce journal, Thierno Alassane Sall et Bougane Guèye jouent les trouble-fête.

« Fin de campagne électorale : Heurts de choix. La justice pour panser les plaies. La violence noie les programmes », lit-on à la Une de Walf Quotidien, là où Sud Quotidien parle de « jour de vérité pour un scrutin sous haute tension politique ».

« Le verdict livré par 6.373.451 électeurs. Dakar, Guédiawaye, Pikine, Thiès au centre des attentions. Ziguinchor, Saint-Louis et Diourbel, grandes attractions », poursuivent nos confrères de Sud Quotidien.

Pour ces élections territoriales du 23 janvier, Le Soleil renseigne que « 3149 listes (sont) sur la ligne de départ » dans 557 communes et 43 départements.

« Les candidats à la conquête des départements, villes et communes ce dimanche : 3149 listes en compétition. Les électeurs vont faire leur choix dans 15.066 bureaux de vote », renchérit Libération.

S’appuyant sur des sondages, DirectNews prédit que « plus de 70% des maires sortant vont perdre leur fauteuil ».

De son côté, L’Observateur note : « L’impossible scrutin. Sonko, Idy, Diouf Sarr, Barth, Mansour Faye, héros ou zéro ».

Sénégal : pour le maintien de la loi sur le domaine national

Plusieurs organisations de la société civile sénégalaise ont demandé au président de la République de maintenir l’esprit de la loi sur le domaine national en cas de réforme foncière.Au Sénégal, le débat sur le foncier est relancé depuis le 18 janvier 2022. Présidant ce jour la rentrée des Cours et Tribunaux, le chef de l’Etat, Macky Sall, a affirmé que s’il avait appliqué les recommandations de la Commission nationale sur la réforme foncière (CNRF), « en moins de 12 mois, il n’existerait plus un seul mètre carré public sur les terres du domaine national » car, « les collectivités allaient délibérer et octroyer toutes les terres. Je ne peux pas assumer cette responsabilité ».

Partant de là, le Cadre de réflexion et d’action pour le foncier au Sénégal (CRAFS) qui réunit le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), l’ONG Enda, l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev), entre autres, a dit être favorable à « une gouvernance foncière apaisée et profitable à tous et à toutes » et « à une réforme de la loi sur le domaine national tout en maintenant son esprit ».

Rappelant, ce vendredi à Dakar au cours d’une conférence de presse, avoir « participé activement au processus de réforme foncière portée la CNRF », le CRAFS a rejeté l’immatriculation généralisée ainsi que la privatisation des terres du domaine national favorisant la marchandisation des terres.

La structure a également exigé la reconnaissance et le respect des droits fonciers légitimes des communautés locales qui vivent de la terre, le renforcement du contrôle et de la participation citoyenne dans la gouvernance foncière avec des instances paritaires, et la mise en place de voies de recours plus efficaces et peu formalistes pour les populations qui se sentiraient lésées par une opération foncière.

« La position du CRAFS a été de dire que le domaine national, en particulier les terres à usage agricole, doivent rester un patrimoine national non cessible pour l’intérêt des communautés présentes et futures. Ces terres ne doivent faire l’objet ni d’une immatriculation, ni d’une privatisation et ni d’aucune forme de marchandisation », a réitéré Babacar Diop, président du CNCR, porte-parole du jour.

Le dernier jour avant les Locales préoccupe la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le dernier virage de la campagne avant les élections locales prévues dimanche prochain.EnQuête titre sur « les enjeux d’un scrutin » pour les coalitions du pouvoir et de l’opposition. Si gagner Dakar est « la mère des batailles » pour Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) veut de son côté « devenir la première force de l’opposition ».

Le Témoin s’intéresse à la conquête de la « mairie de Dakar, la bataille capitale », qui compte cinq protagonistes. Dans Vox Populi, le candidat du pouvoir Abdoulaye Diouf Sarr répond à Barthélémy Dias et ses trois autres adversaires : « Ils savent qu’ils ont perdu ».

Le journal se fait l’écho également de la « violence gratuite et aveugle dans la campagne électorale », rapportant le cas d’« un homme et son petit-fils brûlés vifs à Keur Massar », dans la banlieue dakaroise.

Des «  heures et heurts de vérité », indique aussi Tribune à propos du dernier virage vers les Locales : « Un jour pour convaincre, un jour pour gagner ». Pour ce faire, Sud Quotidien rapporte que « Yewwi presse le pouvoir » pour la transparence et la sincérité du scrutin du 23 janvier.

Malgré tout, la société civile expose ses « craintes » dans Walf Quotidien où l’ex-Premier ministre Aminata Touré prévient les fauteurs de trouble : « Il y aura de la sécurité absolue le jour des élections ».

Dans Le Soleil, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, rassure sur « les dispositions pour la sécurité du scrutin ». Le quotidien national renseigne qu’à Thiès et à Diourbel, le matériel électoral est « déjà en place ».

Le Quotidien titre sur la Covid-19 après avoir noté une hausse des consultations dans les centres de santé. « Le Sénégal au micron », titre le journal qui constate que la troisième dose ne trouve pas preneur. Comme solution, le Dr Mamadou Ndiaye du ministère de la Santé « exige +un pass sanitaire pour accéder dans les lieux public+ ».

Sur la CAN 2021, Stades analyse « la défense des Lions (qui) tient bon malgré tout ». Elle n’a encaissé aucun but au premier tour, « une première depuis 2012 », rappelle le quotidien sportif.

Locales 2022 et Lions du foot au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la fin de campagne très agitée des élections locales de dimanche prochain et sur le jeu de l’équipe nationale à la CAN 2021.A trois jours des élections locales, Sud Quotidien décrypte une « campagne en fast-track ». C’est « le dernier virage », selon L’AS.

Walf Quotidien titre aussi sur « les derniers coups de poker » de cette campagne alors que L’Observateur s’intéresse à une « fin de campagne sang violence ». Le journal note que neuf blessés sont enregistrés dans la banlieue dakaroise, à Pikine-Est et à Malika, ajoutant que « des pitbulls (ont été) lâchés dans la bagarre ».

Pendant ce temps, le journal souligne qu’Ousmane Sonko est « déclaré persona non grata à Guédiawaye ». Toutefois, Vox Populi rapporte que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « tape fort pour son dernier meeting national ».

Le candidat de cette coalition à Dakar, Barthélémy Dias, déclare : « Soit je serai dans mon bureau à 22 heures, soit je serai en prison ». Pour Ousmane Sonko, « le changement que nous voulons en 2024, ça commence au soir du 23 janvier 2022 ».

Le Quotidien se fait l’écho des « coups de Benno » Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir), la coalition présidentielle qui réplique à Sonko et Barth’. Pour Abdou Karim Fofana, « le programme de Barth’, ce sont des invectives ». De leur côté, les partisans de Lat Diop « remettent Sonko à sa place ».

Sur un autre sujet, Le Soleil analyse la prestation des Lions en phase de groupe de la CAN 2021 et note « un jeu indigent et un système flou ». Le quotidien national rappelle toutefois « le poids de l’absence de Krépin Diatta et de l’indisponibilité d’Ismaila Sarr ».

Stades aussi semble inquiet de l’unique but marqué par le Sénégal en trois matchs dans la poule B, se demandant « pourquoi l’attaque des Lions est si amorphe ». Le quotidien sportif note « trop d’incohérences » et une « erreur de casting ».

Analysant le jeu des Lions, l’ancien international camerounais Joseph Antoine Bell estime que « le Sénégal ne peut pas continuer comme ça ». Il devra alors faire mieux contre le Cap-Vert qu’il « hérite » en huitième de finale, qui sera joué mardi prochain.

Sénégal : PAPS lève 4,5 millions $ sur le marché international

Grâce à ces fonds, la jeune pousse sénégalaise spécialisée dans le transport et la logistique compte accélérer sa croissance et poursuivre son expansion en Afrique et dans le monde, informe le communiqué parvenu mercredi à APA.Un début d’année faste pour les start-ups africaines. Après la levée de fonds de 35 millions de dollars en financement de série D de l’entreprise de technologie de la santé ghanéenne, mPharma, c’est au tour de PAPS de récolter 4,5 millions de dollars, soit 2,6 milliards de FCFA auprès de grands groupes d’investisseurs.

Cette opération a été codirigée par 4DX Ventures et Orange-Sonatel avec la participation d’autres investisseurs, souligne le document. Il précise que ces fonds permettront à des milliers d’entreprises africaines d’utiliser la technologie de PAPS pour avoir accès à une logistique globale et intégrée de niveau mondiale.

« Je suis fier du travail abattu par l’ensemble des équipes qui nous a permis de concrétiser cette levée de fonds aujourd’hui. Notre ambition est claire : devenir la première structure panafricaine de logistique aux standards internationaux. Nous nous sommes donnés pour mission d’aider nos clients à être plus productifs et performants. Je me réjouis également de la confiance des investisseurs de renoms qui nous rejoignent pour construire la logistique de demain », a réagi le cofondateur et CEO de PAPS, Bamba Lô, cité par le communiqué.

Selon la note, cette opération offre de réelles opportunités aux investisseurs qui ont accepté d’accompagner PAPS dans sa phase d’expansion.

Se disant « impressionné » par le dévouement et le courage de l’équipe PAPS et les progrès qu’elle a réalisés, le Co-Fondateur et General Partner à 4DX Ventures, Walter Baddoo, a indiqué que « le manque d’infrastructure logistique de bout en bout à grande échelle sur le continent, présente une opportunité unique pour PAPS et nous sommes ravis de faire partie de leur parcours pour trouver la solution à ce problème. »

Pour le Directeur Général du groupe Sonatel, Sékou Dramé, « cette prise de participation confirme la volonté de Sonatel d’être le partenaire privilégié de l’écosystème en soutenant le développement de jeunes entreprises africaines. »

« Nous avons donc mis en place un tiers lieu solidaire, Orange Digital Center, qui regroupe l’ensemble de nos initiatives en faveur de l’inclusion numérique des Sénégalais (formation, employabilité des jeunes et des femmes, financement, etc.). Ainsi, depuis plus de dix ans, ces programmes d’accompagnement tels que Orange Fab, notre accélérateur de startups à fort potentiel, permettent à Sonatel de renforcer sa contribution au dynamisme de l’employabilité. Nous espérons que c’est le début d’une grande aventure PAPS », a-t-il ajouté.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

La presse sénégalaise s’attaque à des Lions « inefficaces »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur le dernier match de poule pas convaincant des Lions à la CAN 2021 face au Malawi (0-0) et l’affaire foncière débattue lors de la rentrée des cours et tribunaux.« Simplement lamentable », titre Walf Quotidien là où Le Soleil voit des Lions « insipides » face au Malawi. Vox Populi décrit « des Lions affligeants » alors que Stades note que « les Lions (se qualifient) en 8èmes sans convaincre ».

Pour le sélectionneur Aliou Cissé, « on doit travailler l’aspect mental » des joueurs. Walf Quotidien, qui évoque « les limites d’un coaching », indique que Sadio Mané et Kalidou Koulibaly étaient « complètement hors circuit ».

L’Observateur est du même avis que ce journal, pointant « un Sadio un peu démissionnaire ». La star de Liverpool fait profil bas dans Stades en indiquant que « la situation de l’équipe ne (leur) plait pas ».

Par ailleurs, Henri Camara et Pape Malickou Diakhaté, anciens internationaux, appellent respectivement à « une gestion intelligente du cas Keita Baldé » et à « sacrifier cette attitude défensive par crainte de prendre un but ».

Malgré tout, Aliou Cissé dit ne pas être « inquiet » dans Stades même s’il reconnaît que son équipe manque « d’efficacité ». « Ce n’est pas uniquement le Sénégal qui est en difficulté, il y a d’autres grandes équipes qui peinent à s’imposer », a-t-il poursuivi dans Vox Populi.

Sur la rentrée des cours et tribunaux hier, L’AS rapporte que « les acteurs de la justice font le procès du domaine national ». Le procureur général indique à propos que « la gestion de la terre est devenue pour certains élus et agents de l’Etat un moyen d’enrichissement ».

Pour Sud Quotidien, « Dame justice (était) en mode diagnostic » sur la problématique des conflits fonciers au Sénégal. Pour Elizabeth Ndew Diouf Niang, juge au tribunal du travail hors classe de Dakar, « 2725 conflits fonciers (ont été) portés auprès des Maisons de justice depuis 2015 ».

Ayant présidé cette rencontre, « Macky Sall (est) l’artificier du foncier », selon le Témoin, notant qu’il a expliqué devant les magistrats comment il entend désamorcer la bombe foncière.

Le Quotidien souligne que « Macky garde les pieds sur terre » à propos de la loi sur le domaine national. « Si j’avais appliqué les conclusions de la CNRF (commission nationale de réforme foncière), il n’y aurait plus eu de terre en 12 mois », dit-il.

Le match Sénégal-Malawi en vedette dans la presse locale

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la troisième sortie de l’équipe nationale dans la poule B, un match à enjeux face au Malawi qui veut également se qualifier en 1/8ème de la CAN 2021.L’AS évoque « le double défi des Lions », à savoir la qualification en huitième de finale de la CAN 2021 et la première place du groupe B. Pour Sud Quotidien, le défi pour le Sénégal reste « la gagne » face au Malawi cet après-midi (16h GMT).

Le Quotidien ironise avec le surnom de cette sélection d’Afrique australe et prévient les Lions : « Gare au retour de Flames ». Le Soleil recommande tout justement d’« éteindre les +Flames+ ». Optimiste pour ce match, le sélectionneur Aliou Cissé dit sentir ses « garçons prêts ». Pour le coach malawite, « nous faisons le nécessaire pour nous qualifier ».

L’Observateur note que les Lions sont « en opération lance-Flames ». Edouard Mendy retrouvera « ses cages avec le trophée The Best » de la FIFA qu’il a remporté hier, souligne le journal qui disserte sur « les potentiels adversaires en huitièmes » pour l’équipe nationale.

Face au Malawi, Stades s’attend à « un succès aux enjeux multiples » pour le Sénégal. « Nous allons faire face à une équipe motivée », fait savoir Aliou Cissé alors que son protégé Abdou Diallo dit être « totalement en confiance en défense ».

Walf Quotidien indique qu’il s’agira de « gagner et rassurer dans le jeu ».

Sur un autre sujet, le Témoin rapporte que « la Douane saisit des munitions de guerre » au cours d’une patrouille en haute mer. Les douaniers ont arraisonné un navire battant pavillon guyanais transportant des munitions de guerre d’une valeur de près de 3 milliards de FCFA, explique le journal.

Libération précise qu’il s’agit de « quatre marins ukrainiens (qui ont été) placés en garde à vue » dans cette saisie de munitions de guerre au port de Dakar. L’opération a été effectuée sur l’« Eolika », un navire battant pavillon guyanais, qui était en transit au port de Dakar, ajoute le journal.

Locales 2022, Mali et CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la campagne des élections locales du 23 janvier, du décès de l’ex-chef de l’Etat malien IBK et de la CAN 2021 des Lions du football.Sud Quotidien et L’AS notent que les candidats sont dans la « dernière ligne droite » de la campagne. A Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, Barthélémy Dias et Soham El Wardini se lancent des piques à une semaine du scrutin. A Guédiawaye, commune de la banlieue, Ousmane Sonko « disqualifie Aliou Sall et Lat Diop », candidats de la coalition présidentielle.

EnQuête indique qu’« on se rend coup pour coup » au cours de ce week-end de la campagne électorale. A Saint-Louis, le professeur Mary Teuw Niane « accuse Mansour Faye et ses affidés de saboter sa campagne ».

Le Quotidien se fait l’écho des « vérités de Soham » El Wardini, le maire de Dakar sortant qui souligne que « Barthélémy a plagié mon programme » et que « Diouf Sarr n’est venu qu’à 3 réunions du Conseil municipal en 7 ans ».

Autre candidat au poste de maire de Dakar, l’ancien ministre « Mame Mbaye Niang tire dans le tas », indiquant dans Walf Quotidien que « 95% des candidats de Benno (coalition au pouvoir) travaillent exclusivement pour conforter leur position ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien note que l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keita « est parti ». EnQuête souligne que « IBK laisse son pays dans leur tourmente ». Le Soleil indique qu’IBK, décédé hier dans son domicile à Bamako, a eu « une présidence tourmentée ».

Sur la CAN 2021, L’Observateur plonge « dans l’intimité des Lions » et montre « comment le Covid a changé les habitudes dans la Tanière ». Seuls les fédéraux sont « autorisés à loger avec les Lions » alors que les regroupements par petits groupes dans les chambres sont « interdits », confie le journal.

L’AS se réjouit du fait qu’aucun cas de Covid-19 n’est enregistré dans la Tanière à 24 heures de la rencontre face au Malawi. « Seul Ismaila Sarr manque à l’appel », selon le journal.

Stades s’interroge dans sa parution du jour : « Qu’arrive-t-il aux avant-centres des Lions ? » Le quotidien sportif souligne que les attaquants sont restés dans 10 matchs d’affilée sans marquer avec la sélection.

La Can 2021 éclipse la politique dans la presse sénégalaise

Le match nul (0-0) du Sénégal face à la République de Guinée, hier vendredi, lors de la 2e journée du groupe B de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2021), inquiète les quotidiens sénégalais de ce samedi. »Can Cameroun 2021-Sénégal-Guinée  (0-0) : Un match sans éclat », titre Le Soleil, qui donne la parole au coach des Lions, Aliou Cissé qui reconnait : « Nous avons manqué d’impact en première période ».

De son côté, Kaba Diawara, coach du Sily national affirme que « mes garçons ont bien répondu ».

« Sénégal-Guinée : Encore un tendre rugissement des Lions », commente Walf Quotidien, là où L’Observateur note que « sans nul doute qu’il y a problème », poussant Aliou Cissé à dire que « nous vivons des moments difficiles ».

« Can Cameroun 2021 Sénégal-Guinée-Le Sily tient en échec les Lions », rapporte Sud Quotidien à côté de L’As qui voit « des Lions sans âme face au Sily ».

Pour Les Échos, « tenus en échec par la Guinée, les Lions l’ont échappé belle ». Nos confrères parlent d’une première mi-temps nulle et d’un réveil tardif en deuxième mi-temps.

« Des Lions sans griffes face au Sily », renchérit Vox Populi, dans lequel journal, Aliou Cissé confie qu’à la dernière minute, la composition de l’équipe a été changée.

Pendant ce temps, Source A s’exclame : « Honte aux Lions-pacotille ! »

« Le Sénégal se met en danger », constate L’Info, faisant dire à EnQuête que « le doute persiste ».

Le Quotidien consacre sa Une aux réticences vaccinales face à la Covid-19 et indique que « Macky en a sa dose ». Selon le journal, le Sénégal possède un stock de 5 millions de doses en souffrance et ne veut plus acheter de nouvelles doses.

Traitant des discours des candidats aux élections locales du 23 janvier 2022, L’Observateur diagnostique le mal de la violence verbale.

« Mairie de Dakar : Un goût d’inachevé-Pape Diop tend la main aux Dakarois », titre Le Mandat.

Sahel : une décennie marquée par une hausse des réfugiés

Le nombre des personnes déracinées a été multiplié par dix depuis 2013, passant de 217.000 à un niveau alarmant de 2,1 millions fin 2021, affirme l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.Ces dernières années, la situation sécuritaire s’est lamentablement détériorée au Sahel. Elle a contraint de nombreuses personnes à fuir leurs foyers. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés  (HCR), le nombre de réfugiés dans les pays du Sahel central, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, s’élève désormais à 410.000. La majorité des réfugiés de la région ont fui les violences au Mali, théâtre d’un conflit qui a débuté en janvier 2012.

En 2021, soutient l’organisme onusien, une recrudescence d’attaques violentes dans toute la région a entraîné le déplacement de près de 500.000 personnes. Cela sans compter les chiffres du mois de décembre 2021 qui ne sont pas encore connus.

D’après le HCR, citant des estimations de ses partenaires, les groupes armés auraient mené plus de 800 attaques meurtrières l’année dernière. Ces violences ont entraîné le déracinement de quelque 450.000 personnes dans leur pays et forcé 36.000 autres à fuir dans un pays voisin.

Rien qu’au Burkina Faso, informe-t-il, le nombre total de déplacés internes est passé à plus de 1,5 million à la fin de 2021. Six personnes déplacées sur dix dans le Sahel sont désormais des Burkinabés.

Au Niger, le nombre de personnes déplacées dans les régions de Tillabéri (sud-ouest) et Tahoua (sud-ouest) a augmenté de 53% au cours des 12 derniers mois. Au Mali voisin, plus de 400.000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, soit une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente, poursuit le HCR.

Dans le même temps, la situation humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger se détériore rapidement dans un contexte de crises sur plusieurs fronts, déplore le HCR. A en croire ce dernier, l’insécurité en est le principal moteur, aggravée par l’extrême pauvreté, la pandémie de Covid-19 et l’aggravation des effets de la crise climatique. Les températures dans la région augmentent 1,5 fois plus vite que la moyenne mondiale.

Par ailleurs, le HCR signale d’autres risques comme la violence sexuelle et sexiste, le difficile accès aux personnes dans le besoin, les attaques contre les humanitaires…

Face à cette situation, le HCR appelle la communauté internationale à prendre des mesures fortes et à ne ménager aucun effort pour soutenir les pays du Sahel central en vue de rétablir la paix, la stabilité et le développement dont la région a besoin de toute urgence.

A en croire l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plus d’un tiers de ses besoins financiers pour le Sahel central n’ont pas été satisfaits en 2021. Pour organiser une réponse efficace en 2022 au Burkina Faso, au Niger et au Mali, elle dit avoir besoin de 307 millions de dollars.

Le Sénégal continue de garder la confiance des créanciers

Dakar a levé, ce vendredi, 40 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).La capacité du Sénégal à payer ses créances à date ne fait aucun doute auprès des investisseurs. En effet, lors de son émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur un montant de 37,5 milliards de FCFA, Dakar a reçu des soumissions de 180 milliards de FCFA, soit un taux de couverture de 479%.

A l’issue de l’opération, un montant de 40 milliards de FCFA, d’une durée de maturité de 05 ans, a été retenu avec un taux d’intérêt de 4,29%, soit le taux le plus bas de l’Union, informe le ministère des Finances et du Budget.

« Ces résultats confortent la qualité de la signature du Sénégal et l’appréciation positive des politiques publiques, par les investisseurs », s’est félicité le ministère.

Cette intervention a été réalisée avec la collaboration de l’Agence UMOA-Titres et de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Sénégal: Locales et derby Sénégal-Guinée à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la campagne des élections locales du 23 janvier prochain et du derby sénégalo-guinéen de cet après-midi, match comptant pour la deuxième journée du groupe B de la CAN 2021.L’Observateur s’entretient avec Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat qui cherche à se faire réélire maire de Guédiawaye, une grande commune de la banlieue dakaroise. Il parle dans cette interview des « choix du président et de la défaite de l’opposition ».

Le Quotidien débat de son côté avec « Fadel (Barro) et son Kaolack nouveau ». L’ancien coordonnateur du mouvement citoyen « Y’en a marre » est passé à la politique, devenant candidat à la mairie de cette ville du centre du pays. « Il m’a fallu du courage pour enfin m’occuper de mon terroir », soutient l’ancien journaliste, qui compte « au cœur de son programme » l’assainissement, l’aménagement urbain et l’emploi des jeunes.

S’agissant de la conquête de la ville de Dakar, Vox Populi indique que le candidat Mame Mbaye Niang, qui dirige une liste parallèle du parti au pouvoir, « charge ses concurrents ». Pour lui, « ce sont 10 % de la population qui s’activent politiquement, les 90 % sont une majorité, c’est là où il faut aller chercher les électeurs qui vous feront gagner ».

Walf Quotidien s’intéresse au « mode de scrutin compliqué » de ces élections, se demandant si les citoyens vont faire « deux ou trois votes ».

EnQuête aborde ces Locales sous l’angle des pratiques occultes et relève que « le mystique (est) dans tous ses éclats ». Candidat à la commune de Grand Yoff, Lass Badiane déclare dans le journal que son « oncle est paralysé depuis son investiture par Yewwi Askan Wi », la grande coalition de l’opposition qui veut « libérer le peuple ».

Sur la CAN 2021, L’AS titre sur la deuxième sortie du Sénégal et se met « dans l’attente de Lions conquérants » cet après-midi (13h GMT) face au Syli national de Guinée.

Le sélectionneur Aliou Cissé prévient : « Nous n’allons pas au stade pour perdre ce derby ». Toutefois, « nous sommes déséquilibrés par les absences », ajoute le technicien sénégalais dans le quotidien national Le Soleil. De son côté, son homologue guinéen Kaba Diawara « espère que le match se jouera dans le fair-play ».

« Un derby, mille passions », note Sud Quotidien, soulignant que la première place du groupe B est « en jeu » pour cette rencontre. Le quotidien sportif Stades indique que l’objectif des Lions est de « griffer le Syli pour le ticket des 8èmes ».

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Sénégal : Locales 2022, Covid-19 et CAN 2021 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des nombreux cas de violences notés dans la campagne des élections locales puis de la Covid-19 et son variant Omicron qui s’est invité dans l’équipe nationale qui prépare sa deuxième rencontre de la CAN 2021 demain face à la Guinée.Tribune fait un « constat amer » sur la campagne des Locales, avec les « multiples agressions » relevées en direction de ces élections prévues le 23 janvier prochain. Pour Vox Populi, ces violences électorales expriment « la campagne des sauvages ».

A Mbacké et Kaolack (centre), des militants de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et de l’Union des centristes du Sénégal (UCS), des formations de l’opposition, se sont affrontés avec plusieurs blessés enregistrés dans les deux camps.

Face à cette série de violences, le président Macky Sall, en conseil des ministres, « appelle à la sérénité », ajoute le journal.

EnQuête fait focus sur les maires et candidats « analphabètes », dressant leurs « limites et obstacles ». Selon le journal, ils sont nombreux les maires sortants et les candidats analphabètes ou peu instruits. Parmi eux, il y a d’anciens émigrés, des entrepreneurs ou commerçants prospères, des artistes…

Candidat de la coalition présidentielle à Dakar, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr s’affiche « sans masque » dans Walf Quotidien. Même s’il est concurrencé par son camarade de parti Mame Mbaye Niang, il souligne qu’il est « le seul candidat de la majorité » et qu’il a « de loin le meilleur programme ». « Je ne vais pas me laisser distraire par les spéculations », indique-t-il.

Sur la Covid-19, L’AS note que le variant « Omicron (est) dangereux pour les non vaccinés » malgré ses symptômes moins sévères. S’entretenant avec L’Observateur, le professeur Moussa Seydi fait une « grosse alerte » sur le coronavirus et la prise abusive d’antibiotiques.

La pandémie qui s’est présentée dans la Tanière met le sélectionneur Aliou « Cissé dans la tourmente », selon L’Observateur. Le Soleil note que le milieu Gana Guèye et le latéral Fodé Ballo Touré sont « infectés ». Toutefois, le technicien sénégalais a récupéré Nampalys Mendy, Mamadou Loum Ndiaye, Saliou Ciss et Pape Matar Sarr « déclarés guéris ».

Ces derniers pourront affronter vendredi la Guinée, « un derby ouest-africain déjà bouillant », selon le quotidien sportif Stades.

Le Mali et la CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des réactions de la communauté internationale sur l’embargo contre le Mali et la CAN 2021 des Lions du Sénégal.Vox Populi indique que « Macron savoure la punition infligée à Goita et Cie ». Le président français se félicite « des sanctions inédites (…) qui marquent la condamnation profonde des dérives de la junte militaire » au Mali.

En revanche, l’économiste sénégalais Demba Moussa Dembélé note que la Cedeao a pris une « décision honteuse, scélérate et répugnante ». « Quoi que disent Macky Sall et ses homologues, ils seront perçus comme des laquais agissant pour le compte de la France et des pays occidentaux », ajoute-t-il.  

Emmanuel Macron annonce une réunion  de l’Union européenne (UE) pour « accompagner cette décision de sanctions ». Cependant, Dakartimes souligne que « Moscou prend le contrepied de Paris et de la Cedeao » sur l’embargo contre le Mali. Suffisant pour que EnQuête barre à sa Une : « La guerre froide ».

En effet, la France, l’Union Européenne et les Etats-Unis « soutiennent l’embargo ». Mais la Russie et la Chine « sont contre et ont bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Walf Quotidien indique que « les prix flambent déjà au Sénégal » suite à l’embargo de la Cedeao sur le Mali. Le journal constate que « de 300 mille FCFA, une vache malienne revient à 350 mille ».

Sur la CAN 2021 de football, Le Soleil scrute les buts des Lions en fin de match en s’arrêtant sur « les nouveaux rois du finish ». Le quotidien national se projette ensuite sur le match de vendredi, à savoir le derby contre la Guinée comptant pour la deuxième journée. « On va essayer de faire un gros match contre le Sénégal », a soutenu Kaba Diawara, coach du Syli national.

Stades fait le débriefing du match Sénégal-Zimbabwe (1-0) et porte son focus sur « ces Lions qui ont marqué des points et ceux qui en ont perdu ». Des experts ont expliqué au quotidien sportif que « les Lions ont montré du caractère ; la mayonnaise a pris » mais que « c’est sur la finition qu’ils ont péché ».

Parmi ses joueurs sénégalais qui ont donné satisfaction contre les Brave Warriors figure le gardien de but Seni Dieng, dont « l’histoire secrète » est racontée par L’Observateur.

S’entretenant avec son père, le journal retrace sa trajectoire et révèle les secrets de « son rapport à Touba (centre), sa maladie et son premier Magal », un événement religieux célébré chaque année à Touba, fief de la confrérie mouride.

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Afrique de l’ouest : l’insécurité crée une crise multiforme (Onu)

L’instabilité qui mine plusieurs parties de la région ouest africaine met en péril les acquis enregistrés par les pays selon le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), Mahamat Saleh Annadif.La partie occidentale du continent noir reste en proie à l’insécurité. Malgré les efforts nationaux, régionaux et internationaux, la situation sécuritaire dans la région demeure complexe et difficile. Les groupes extrémistes violents continuent d’étendre leur champ d’opérations au Sahel, notamment dans la zone des trois frontières du Liptako-Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ciblant à la fois les civils et les forces de sécurité.

« Au Nigeria, le regain de criminalité et de conflits entre agriculteurs et éleveurs a détourné l’attention de la violence extrémiste dans le nord-est, qui reste néanmoins omniprésente. D’autres incidents, bien que de faible ampleur, dans le nord de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo démontrent que la menace tant évoquée des actes de terrorisme se déplaçant du Sahel en direction des pays côtiers du Golfe de Guinée est une réalité », a souligné le Représentant spécial.

Mahamat Saleh Annadif présentait, lundi dernier, par visioconférence, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, le dernier rapport du Secrétaire général sur les activités d’Unowas. Le rapport couvre la période du 18 juin au 21 décembre 2021.

M. Annadif a, par ailleurs, énuméré les conséquences des développements sécuritaires dont l’effet majeur est la crise humanitaire multiforme que vit la région. Cette crise est « caractérisée par la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de la pauvreté du fait de la Covid-19 et la perte des récoltes du fait de la sécheresse. »

Sur la question du changement climatique, M. Annadif a mentionné la nécessité d’une approche à long terme et a informé du soutien d’Unowas pour le développement de stratégies d’adaptation à la dégradation climatique dans la région Afrique de l’Ouest et Sahel. « Ceci dans le but de protéger les plus vulnérables qui sont victimes des urgences humanitaires et de la détérioration sécuritaire qui en résultent », a-t-il ajouté.

En outre, le Représentant spécial a appelé à un plus grand engagement dans la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité, et de l’Agenda des jeunes pour la paix et la sécurité.

« Bien que plus de 50% d’électeurs de la sous-région sont des femmes, leur présence de façon significative au niveau des organes de décision tarde à se concrétiser », a dit M. Annadif, non sans ajouter qu’« une plus grande volonté politique, se traduisant entre autres par le financement sur les budgets nationaux de ces plans d’action est nécessaire. »

Ce tableau sombre dressé par M. Annadif n’éclipse pas les avancées démocratiques, notamment les élections réussies au Cabo Verde et en Gambie.

« Malgré toutes les inquiétudes justifiées suscitées par les turbulences actuelles en matière de gouvernance démocratique, ces exemples confirment l’attrait de la démocratie, comme le plus sûr vecteur pour façonner l’avenir des communautés », s’est félicité Mahamat Saleh Annadif.

Le Représentant spécial a également salué les progrès accomplis par la Commission mixte Cameroun-Nigeria en charge de la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour Internationale de Justice sur le conflit frontalier entre les deux pays, depuis sa création en 2002.

« Ces réalisations sont autant d’exemples positifs de résolution des conflits, démontrant concrètement la manière dont le règlement pacifique des différends frontaliers peut renforcer la confiance et la coopération bilatérale entre des pays voisins », s’est-il réjoui.

Guinée – Mali : les limites d’une alliance frontalière

Le Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) qui dirige la Guinée depuis le coup d’Etat du 5 septembre 2021, a signifié dans une déclaration qu’il gardait ses frontières ouvertes avec le Mali prenant ainsi le contrepied de la Cedeao.La Guinée dans le viseur de la Cedeao, ignore les sanctions prises par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest envers le Mali. Le CNRD dirigé par Mamady Doumbia motive sa décision par le fait que son pays était déjà suspendu des instances de l’institution sous-régionale lors du sommet de la Cedeao du 8 septembre 2021.

Partant de là, la Guinée ne se sent pas concernée par ces mesures contre le Mali car selon le communiqué signé du Colonel Sadiba Koulibaly, chef d’Etat-major général des Armées guinéennes, la République de Guinée n’a pas été associée aux décisions. En conséquence, « le CNRD souligne que les frontières aériennes, terrestres et maritimes de la République de la Guinée restent ouvertes à tous les pays frères conformément à sa vision panafricaniste », martèle le communiqué.

La Guinée réitère sa volonté de « respecter et d’appliquer les conventions, accords et traités bilatéraux et multilatéraux auxquels elle est partie ». Pays côtiers, Conakry pourrait se positionner durant cette crise comme le nouvel et principal allié du Mali. La frontière entre les deux pays s’étend d’ouest en est sur 858 kilomètres. Mais cette large zone minière riche en or, fait souvent l’objet d’affrontements meurtriers entre Guinéens et Maliens. 

Conflits communautaires à la frontière

Il s’agit de la résurgence d’un vieux conflit frontalier datant des années 70 qui oppose les villages de Siradiouba (Mali) et Dalakan (Guinée Conakry). En 2017, un différend au sujet de la paternité de la zone minière de Niaouleni située entre un village guinéen et malien avait viré en affrontements faisant 22 morts dont l’adjoint au commandant de la compagnie de Kati. Le projet de la matérialisation de la frontière entre les deux pays, longtemps annoncée, pourrait être réactivé au grand bonheur de la partie malienne qui en aura besoin pour ses activités de transit en vue d’éviter l’étouffement. Mais cette supposée alliance frontalière peut-elle prospérer si les pays de la Cedeao durcissent leurs sanctions contre Conakry à l’avenir ?

Pour le Mali qui importe 70% de ses besoins alimentaires, le corridor routier Dakar – Bamako reste un axe stratégique. Si conséquences économiques risquent aussi de toucher Dakar, il est important de noter que 80% du fret malien passe par le Sénégal et le Port de Dakar ravitaille en grande partie Bamako. Dans ce cas de figure, la Mauritanie pourrait être une porte de sortie pour le Mali qui n’a pas accès à la mer. Toutefois, la République arabe comme le Sénégal devront trouver un compromis avec la Cedeao pour adopter une position qui ne la fragilisera pas dans cette crise malienne.

Les « sanctions économiques et financières » prononcées par l’organisation intergouvernementale ouest-africaine mise sur pied en 1975, bien que reposant sur un éventail de mesures très large, ne concernent toutefois pas les denrées alimentaires, les produits de premières nécessités comme les médicaments ou encore les produits pétroliers.

Sénégal: les débuts des Lions à la Can commentés par la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la victoire étriquée (1-0) des Lions du Sénégal, en match d’ouverture de la coupe d’Afrique des Nations (Can 2021) face au Zimbabwe.

Le Soleil et Stades se font l’écho d’« une victoire au forceps » des Lions qui ont battu (1-0) hier le Zimbabwe pour leur premier match de la CAN 2021. Pour le sélectionneur Aliou Cissé, « notre abnégation a payé ».

« Je m’attendais à une opposition pareille », poursuit-il dans Walf Quotidien, qui note que « les Lions arrachent une petite victoire » sur un pénalty transformé par Sadio Mané à la dernière minute du temps additionnel. Stades note qu’il s’agit ici du sixième but en Coupe d’Afrique de la star sénégalaise de Liverpool.

Les Lions acquièrent une victoire à « l’arrachée », insiste Sud Quotidien là où L’Observateur relève qu’elle l’a été « jusqu’au bout de l’ennui ». Pour L’AS, « les Lions gagnent dans la douleur ». Vox Populi soutient que c’est « une victoire si juste grâce à Mané » et souligne qu’on s’achemine « vers un chaud derby Guinée-Sénégal, ce vendredi ».

Si l’équipe nationale a enregistré l’absence d’une dizaine de joueurs dont des cadres pour cause de Covid-19, l’ancien international Aliou Cissé souligne qu’« on ne peut pas passer notre temps à pleurnicher sur les absences ».

Sur un autre sujet, Vox Populi évoque les sanctions prononcées par l’Uemoa et la Cedeao sur le Mali, notant que la junte au pouvoir dans ce pays « condamne des mesures +inhumaines, illégales et illégitimes ». S’attaquant aux chefs d’Etat de la Cedeao, le chanteur ivoirien Alpha Blondy note que « ces sanctions contre le Mali sont un aveu de votre impuissance ».

Evaluant les impacts socioéconomiques pour le Sénégal, l’économiste sénégalais Moubarack Lô note que ce « pays est le plus exposé au Mali » même si « le peuple (malien) va souffrir parce que les échanges dépassent le volet économique ».

Riposte musclée du Mali contre la Cedeao

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. 

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

 En conséquence, détaille le communiqué, « le Mali a promis de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de riposter à ces sanctions malencontreuses dans les prochaines heures ». Dans sa réponse, le Mali dit apprendre avec « stupéfaction
les sanctions économiques et financières
prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dimanche à Accra (Ghana) ».

 Le Mali regrette que des « organisations sous régionales ouest-africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués » indique le communiqué. En outre, le gouvernement malien « dénonce et rejette les décisions suivantes qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire ». Selon toujours les autorités maliennes, « l’embargo décidé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, applicable à un Etat souverain constitue une violation manifeste du Traité de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) et des statuts de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ».

 Partant de ce constat, « le gel des avoirs d’un État, des entreprises publiques et parapubliques ne saurait être appliqué par la Banque centrale qui reste un organe indépendant auquel chaque Etat membre a concédé son droit souverain d’émission » fulminent les autorités de la transition.

Le Mali souligne « le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire, notamment celle de la Covid-19 ». Selon la junte au pouvoir, « des dispositions ont été prises pour assurer l’approvisionnement normal du pays par tous les moyens appropriés ».

Constatant ces « violations répétées des textes, principes et objectifs de ces organisations », le Mali « tirera toutes les conséquences et se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités » mentionne le communiqué.

Locales 2022, Mali et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’ouverture violente de la campagne des élections locales, les sanctions de la Cedeao contre le Mali et le match d’ouverture du Sénégal à la CAN 2021 contre le Zimbabwe cet après-midi.Tribune se fait l’écho du démarrage de la campagne en grande pompe à Dakar et ailleurs au Sénégal : « Entre piques, bombes, fiasco et justifications ». Le journal note des « affrontements à la Médina et Guédiawaye », deux populeuses communes de la capitale.

« Les coups de poings pleuvent déjà », indique Walf Quotidien qui souligne que Médina et Guédiawaye « ouvrent les hostilités ». Sud Quotidien revient aussi sur le « branle-bas des coalitions » après deux jours de la campagne des Locales du 23 janvier 2022. « Déjà 48 heurts de campagne », note de son côté L’Observateur, qui fait une « grosse alerte sur les lutteurs, gros bras des politiques ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien indique que « la Cedeao punit le Mali » après la proposition de la junte de se maintenir cinq ans au pouvoir. Sud Quotidien évoque « de très lourdes sanctions » contre les militaires putschistes là où Le Soleil parle de sanctions  « très dures ».

L’Observateur analyse l’impact de la décision de la Cedeao en se penchant sur « les graves conséquences de l’embargo du Mali sur le commerce avec le Sénégal ».

Sur la CAN 2021 de football, l’entrée en lice de l’équipe nationale du Sénégal contre le Zimbabwe, cet après-midi (13h GMT), est l’autre sujet le plus traité par les journaux. Dans ce sens, Les Echos notent que le sélectionneur « Aliou Cissé (se présente) au front avec une équipe diminuée ». En effet, Ismaila Sarr est « définitivement out » là où Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy ont été testés positifs à la Covid-19.

« Les Lions s’élancent », indique le quotidien national Le Soleil. L’AS s’attend à « une victoire pour mieux démarrer le tournoi » ouvert depuis hier au Cameroun. Les Lions Indomptables ont battu d’entrée le Burkina Faso (2-1).

Ainsi pour les Lions du Sénégal, qui ambitionnent de remporter la CAN 2021, il s’agira de « lancer un signal fort d’entrée », indique le quotidien sportif Stades.

Transition au Mali : les lourdes sanctions de la Cedeao

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a prononcé ce dimanche à Accra au Ghana, de lourdes sanctions économiques et financières contre le Mali.On le craignait, le couperet est finalement tombé. L’Organisation intergouvernementale ouest-africaine a entériné les décisions prononcées par l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) en début de matinée.

Au sortir de la rencontre des chefs d’Etat de ce dimanche 9 janvier 2022, les sanctions suivantes sont prononcées contre le Mali : gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et suspension des aides financières, fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. 

Cette main lourde de la Cedeao,  vient ainsi répondre aux conclusion des Assises nationales de la refondation. Ces consultations populaires ont donné en effet carte blanche aux autorités maliennes de prolonger la transition de six mois à cinq ans. Un chronogramme jugé « totalement inacceptable » par la Cedeao qui a « constaté avec regret l’échec des autorités de transition au Mali à organiser les élections présidentielles d’ici au 27 février 2022 contrairement à l’accord conclu avec l’Autorité de la Cedeao le 15 septembre 2021 et à l’engagement de la Charte de la transition » dans un communiqué. 

L’Organisation ouest-africaine d’ajouter que « le chronogramme remis le 31 décembre 2021 par les autorités de transition à la présidence de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, prévoit la tenue d’élections présidentielles d’ici fin décembre 2026. Cela impliquera une période de transition de six mois et demi (6,5 ) ans. »

Les chefs d’Etat de l’Organisation régionale ont par ailleurs dénoncé le déploiement de la société militaire privée russe Wagner au Mali. « Malgré le démenti du gouvernement de transition malien, l’Autorité reste profondément préoccupée par le rapport cohérent sur le déploiement d’agents de sécurité privée au Mali avec son impact potentiellement déstabilisateur sur la région de l’Afrique de l’Ouest. L’Autorité note que cette situation est étroitement liée à la transition politique au point mort dans le pays. » a soutenu le communiqué.

Partant de ce constat et compte tenu de l’impact potentiellement « déstabilisateur sur le Mali et sur la région, créé par cette transition au Mali, l’Autorité décide d’activer immédiatement la Force en attente de la Cedeao, qui devra être prête à toute éventualité » poursuit le document.

Selon le président du Burkina Faso, Rock Marc Christian Kaboré, « les réformes économiques et sociales visant la refondation du Mali ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues »

La presse sénégalaise à fond sur la campagne électorale pour les Locales

Le démarrage, ce samedi à minuit, de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 alimente les quotidiens sénégalais de ce samedi. »Locales 2022/Démarrage de la campagne électorale: 3200 listes dans 558 communes », titre Lii Quotidien.

Pour sa part, Walf Quotidien parle de « début de la foire aux promesses », là où EnQuête fait état d’un « jeu de proximité » avec les coalitions qui privilégient le porte-à-porte pour aller à la rencontre des électeurs.

« Démarrage de la campagne électorale, aujourd’hui: Les interdits du Code électoral », avertit Le Soleil, informant que la Commission électorale nationale autonome (Cena) plaide pour la saine compétition.

À la Une de L’As, le ministre de la Santé et de l’Action sociale et candidat de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakar à la mairie de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr affirme: « Je ne vois pas un adversaire redoutable devant moi… »

Il poursuit dans Vox Populi: « Cette élection va marquer une nouvelle ère pour Dakar….Je suis le seul candidat à avoir proposé un programme dénommé Dakar bu bes. La politique peut bien s’accomoder de valeurs ».

La presse commente également la sortie du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, contre l’homosexualité.

« Rejet de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité: Touba plus que jamais dans ses convictions », titre Les Échos, notant que Serigne Mountakha tape du poing sur la table.

« Lutte contre l’homosexualité: La fatwa de Serigne Mountakha. Le marabout dénonce la promotion de ce crime contre l’l’humanité », renchérit Le Quotidien.

Pour L’Info, « Touba hausse le ton » après le rejet mercredi dernier du projet de loi sur la criminalisation de l’homosexualité par le bureau de l’Assemblée nationale.

À la Une de Libération, le khalife de Touba soutient que l’homosexualité, « c’est un crime envers le Créateur et contre l’humanité ». Selon nos confrères, Serigne Mountakha encourage toutes les démarches légales pour lutter contre ce « crime odieux ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien consacre sa Une à la Can 2021 et s’exclame: « C’est parti pour la grande messe! »

« Can-Cameroun 2021: La faim de l’histoire pour le Sénégal. Entre espoirs déçus et rendez-vous manqués. 3 milliards f cfa et une fierté nationale au bout », écrit L’Observateur.

Cérémonie d’ouverture Can 2021 : Macky Sall invité spécial de Paul Biya

Macky Sall est l’invité d’honneur de Paul Biya lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations 2021 qui s’ouvre ce dimanche 9 janvier jusqu’au 6 février 2022 au Cameroun.Le président sénégalais, futur président en exercice de l’Union africaine (UA), sera la guest star du président camerounais Paul Biya ce dimanche à Yaoundé. Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, président en exercice de UA, qui lui passera le flambeau en février prochain, est aussi invité à cette cérémonie d’ouverture où plusieurs personnalités sportives et diplomatiques sont annoncées.

Le chef de l’Etat sénégalais assistera aux festivités dans le nouveau stade Paul Biya d’Olembe. Il suivra dans la foulée le match d’ouverture à 16h00 entre les Lions indomptables du Cameroun et les Etalons du Burkina Faso qui va lancer cette compétition.

Le président camerounais qui s’est impliqué personnellement dans l’organisation de cette Can, sera bien au rendez-vous. Si sa présence avait suscité quelques interrogations, les derniers doutes sont levés. A 88 ans et 40 ans de présidence, Paul Biya se fait de plus en plus discret. Sa dernière apparition publique remonte au 21 décembre 2021 lors d’une audience accordée au président de Confédération africaine de football (Caf) le sud-africain Patrice Motsepe.

Fally Ipupa de la partie

Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations offre au doyen des présidents d’Afrique en termes d’âge et deuxième président en terme de longévité (derrière Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, 43 ans de présidence), d’effectuer une sortie remarquée. D’après le média d’investigation Africa Intelligence, son hôte n’assistera qu’au match d’ouverture. Macky Sall qui a réclamé la coupe aux Lions de la Teranga, n’aura pas l’occasion de suivre le match du Sénégal qui croisera le fer le lundi 10 janvier à 13h00 contre les Warriors du Zimbabwe à Bafoussam dans l’Ouest du Cameroun.

Cette cérémonie qui s’annonce grandiose dans cet écrin d’Olembé de 60.000 places, réserve plusieurs surprises selon le comité d’organisation. L’artiste international congolais, Fally Ipupa, très suivi au Cameroun, est ainsi attendu. Il est l’invité de Samuel Eto’o, nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

A côté du match d’ouverture entre le Cameroun et le Burkina Faso, on suivra le duel entre les Requins Bleus du Cap Vert et les Walya (Antilopes) d’Ethiopie à 19h00. L’Algérie, tenante du titre, tentera de conserver son bien et de maintenir sa série d’invincibilité (37 matchs) mardi devant la Sierra Leona à Douala. Les Fennecs ne sont plus qu’à trois victoires du record absolu d’invincibilité de l’Italie (40 matchs). L’Égypte, le Sénégal, le Maroc, le Mali et la Côte d’Ivoire sont les autres favoris à suivre dans cette Can.

Programme : dimanche 9 janvier à Yaoundé : 16h00 : Cameroun vs Burkina Faso, 19h00 : Éthiopie vs Cap Vert

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, avec le démarrage ce samedi à minuit de la campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022 et la visite de Macky Sall dans sa ville natale, Fatick, alimente les quotidiens sénégalais de ce vendredi.« Inauguration de la grande mosquée de Fatick : Macky Sall accueilli (hier jeudi) par une marée humaine dans son fief », constate Vox Populi, notant que Fatick déroule le tapis rouge à son fils.

L’As se focalise sur l’audience du chef de l’Etat avec les responsables de son parti, l’Alliance pour la République (APR) de Fatick et informe que « Macky annonce des sanctions contre les têtes de listes parallèles ».

« Macky et les inaugurations : Le temps de l’action…politique », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, Serigne Thiam, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) affirme que « les réalisations ne pourront pas faire oublier les scandales ».

Traitant de la reprise, ce vendredi matin, du face-à-face gouvernement-presse, Sud Quotidien s’exclame : « Macky, en mode double ! »

Ce journal parle de retour des conférences de presse bi-hebdomadaires du gouvernement en temps d’Omicron et de pré-campagne électorale.

« Deux semaines de campagne électorale : Vers 14 jours de paralysie de l’administration et des embouteillages monstres », titre La Tribune, expliquant que beaucoup de fonctionnaires sont impliqués dans les élections locales à Dakar et ailleurs.

« Locales 2022 : Benno, plus de 3,5 milliards FCFA de budget de guerre. Six millions FCfa pour les 552 communes et les 43 départements et 10 millions FCfa pour les cinq villes », détaille L’Observateur à sa Une.

Nos confrères donnent les chiffres du scrutin du 23 janvier prochain et révèlent : « 3112 listes hors contentieux, 15.066 bureaux de vote pour plus de 6,8 millions d’électeurs ».

Le Soleil consacre sa Une à « l’or blanc du Sine (qui est) en quête de valorisation ». Ce journal souligne qu’en dépit d’un énorme potentiel, la filière sel ne nourrit pas son homme à Fatick, mais plusieurs initiatives sont en cours pour donner plus de valeur à ce produit surnommé « l’or blanc ».

En sport, L’Observateur renseigne : « 4 gardiens à la Can. Aliou Cissé et le choix polémique ».

« Foot : 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations-Le morale est au beau fix, mais…Cissé s’attend à une compétition très difficile », lit-on à la Une de Vox Populi.

Dans ce journal, le coach des Lions du Sénégal soutient : « Cette Can, on la connaît. On a emmagasiné ensemble avec les joueurs beaucoup d’expériences. C’est l’ambition de toutes les grandes sélections qualifiées de remporter la compétition ».

En attendant, Sud Quotidien informe que 20 Lions ont pris part, hier, au premier galop d’entraînement à Bafoussam (Cameroun).

« Première séance à Bafoussam : Les Lions essayent de rattraper le temps perdu », renchérit L’As.

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

Can Cameroun 2021-Coching : les entraîneurs locaux ont la cote

Pour la première fois depuis 1965, 2/3 des entraîneurs africains sont à la tête des équipes engagées à une Coupe d‘Afrique des nations de football.

Révolution. 16 des 24 sélectionneurs à la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football sont Africains. Une grande première depuis 50 ans. Il s’agit d’un revirement significatif en faveur des locaux, qui ont longtemps été éclipsés par les entraîneurs étrangers d’Europe et d’Amérique du Sud lors des phases finales de Can. Les fameux « sorciers blancs » sont en chute libre.

Le fait que le Sénégal et l’Algérie, les deux premières équipes africaines au classement Fifa,  soient entraînés par des nationaux a certainement influencé le choix des sélectionneurs sur le continent ces derniers temps.  Mieux, Aliou Cissé, au Sénégal et Djamel Belmadi en Algérie, ont réussi à hisser leur équipe respective à la dernière édition de la Can en Egypte. Une édition remportée par les Fennecs.

Lors de cette phase finale en Égypte en 2019, 15 des 24 entraîneurs étaient étrangers. En 2015 en Guinée équatoriale, seuls trois des 16 finalistes avaient des locaux à leur tête. La phase finale de 2002 au Mali a été la dernière fois où il y a eu plus d’entraîneurs africains que d’étrangers, mais à l’époque, sur un terrain de 16 équipes, il y avait une répartition presque égale avec neuf Africains et sept expatriés.

Depuis 1965 en Tunisie, où les six équipes sur huit étaient dirigées par des locaux, il n’y a jamais eu un tel pourcentage d’entraîneurs africains, dans ce qui sera considéré comme un vote de confiance dans le talent local.

Des pays comme le Burkina Faso, la Guinée équatoriale, Mali, et tout récemment la Guinée et le Nigéria, dont les dernières participations à la phase finale avaient été confiées à un entraîneur étranger, ont changé d’approche et opté pour des locaux.

Le débat sur le manque d’opportunités pour les entraîneurs africains dans leur propre pays a longtemps, fait couler encres et salives. Certains observateurs pensent que les fédérations africaines ont tendance à privilégier les étrangers puisqu’ils sont jugés, à priori, plus expérimentés et compétents.

D’autres pensent que le statut des entraîneurs africains est encore faible et qu’ils ne bénéficient pas du même respect de la part des joueurs qu’un entraîneur étranger.

Sur les 32 éditions passées de la Can, seuls six ont vu des entraîneurs africains dominer. Il y a eu huit tournois où la répartition était égale, mais 18 où les entraîneurs non africains étaient en majorité sur le banc. Ce chiffre inclut les sept dernières éditions, qui remontent à 2008. Cette fois-ci, du 9 janvier au 6 février, au Cameroun,  seulement 8 expatriés, sur 24, iront à la conquête du trophée.

Liste des 24 sélectionneurs de la Can Cameroun 2021

Algérie : Djamel Belmadi (Algérie)

Burkina Faso : Kamou Malo (Burkina Faso)

Cameroun : Antonio Conceição (Portugal)

Cap-Vert : Pedro Leitão (Cap-Vert)

Comores : Amir Abdou (Comores)

Côte d’Ivoire : Patrice Beaumelle (France)

Egypte : Carlos Queiroz (Portugal)

Ethiopie : Wubetu Abate (Ethiopie)

Gabon : Patrice Neveu (France)

Gambie : Tom Saintfiet (Belge)

Ghana : Milovan Rajevac (Serbie)

Guinée : Kaba Diawara (Guinée)

Guinée-Bissau : Baciro Candé (Guinée-Bissau)

Guinée Equatoriale : Rodolfo Bodipo (Guinée Equatoriale)

Malawi : Meke Mwase (Malawi)

Mali : Mohamed Magassouba (Mali)

Maroc : Vahid Halilhodzic (Bosnie Herzégovine)

Mauritanie : Didier Gomes (France)

Nigéria : Augustine Eguavoen (Nigéria)

Sénégal : Aliou Cissé (Sénégal)

Sierra Leone : John Keister (Sierra Leone)

Soudan : Burhan Tiya (Soudan)

Tunisie : Mondher Kebaier (Tunisie)

Zimbabwe : Norman Mapeza (Zimbabwe)

Le Sénégal suspend la taxe à l’exportation sur l’arachide

La décision a été prise par le chef de l’Etat, Macky Sall, lors du dernier Conseil des ministres.Les prévisions officielles font état d’une production nationale de 1,6 million de tonnes d’arachide à l’issue de la campagne agricole 2021-2022. Mais à cause de la faible qualité des récoltes, les collecteurs-exportateurs ne se ruent pas sur cette principale culture de rente du Sénégal. Pour booster les exportations de cet oléagineux, le gouvernement a décidé de suspendre la taxe de 40 F CFA par kilogramme à l’exportation, selon le communiqué du Conseil des ministres d’hier mercredi.

« Dans le souci d’augmenter, de façon notable, les revenus des producteurs dans le monde rural, le Chef de l’Etat a décidé de suspendre la taxe à l’exportation sur l’arachide », rapporte le document.

La taxe à l’exportation de l’arachide faisait entrer neuf milliards F CFA dans les caisses de l’Etat.

La campagne de commercialisation de l’arachide a démarré le 25 novembre 2021. Le prix plancher du kilogramme d’arachide a été fixé à 250 F CFA.

Sénégal: politique, économie et sport à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce jeudi à APA, proposent un menu varié dominé par les élections locales du 23 janvier 2022, l’économie et le sport avec la participation des Lions à la Coupe d’Afrique des nations (Cameroun 2021).« Scrutin municipal et départemental du 23 janvier 2022 : Une élection, mille localités à enjeux ! », titre Sud Quotidien.

Le journal renseigne que le samedi 8 janvier prochain, à partir de minuit, les déférentes listes de coalitions engagées dans les élections municipales et départementales vont se lancer dans une campagne électorale qui va durer deux semaines sur l’étendue du territoire national.

« L’enjeu de ce premier scrutin depuis la réélection au premier tour en février 2019 de l’actuel chef de l’Etat va se jouer autour d’un certain nombre de localités » dont les villes de Dakar et Guédiawaye et les communes de Yoff, Grand-Yoff, note Sud Quotidien.

« Locales 2022 : Les principales coalitions en compétition », écrit EnQuête dans sa manchette.

Nos confrères reviennent sur le rejet, hier, par le Bureau de l’Assemblée nationale de la proposition de loi criminalisant l’homosexualité et indiquent que « la loi (est) tuée dans l’œuf ».

« Rejet de la loi sur la criminalisation de l’homosexualité (déposé par le collectif And Samm Jikko Yi) : Les initiateurs déterminés à continuer le combat », souligne Le Quotidien.

« Bienfaits d’une idée controversée : Yewwi bat monnaie pour Sonko », titre Walf Quotidien, dans lequel journal, la coalition Yewwi Askan Wi soutient qu’une monnaie locale permettrait de doter les communautés de l’intérieur du Sénégal, qui vivent dans l’extrême pauvreté, de moyens conséquents pour impulser leur développement local par l’inclusion financière.

Parlant d’économie, Le Quotidien consacre sa Une à la taxe sur l’exportation de l’arachide, la qualifiant de « coquille vide ».

Selon cette publication, les exportateurs boudent la mauvaise récolte de cette année, poussant l’Etat à renoncer à 9 milliards f cfa pour les encourager.

« Voyage gratuit : Ter, le rush à grande vitesse », titre Le Soleil, informant que 100.000 voyageurs ont été convoyés en 8 jours par le Train express régional (TER).

En sport, L’Observateur titre : « La coupe ou le couperet : Aliou Cissé, une cane sous la gorge ».

« Can 2022 : Arrivée de l’équipe nationale à Bafoussam (Cameroun). 19 Lions débarquent, 9 absents », titre Stades, là où Le Soleil précise que « les Lions (ne sont) pas au complet ».