Lutte contre la sécheresse, social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la sécheresse qui sévit au Maroc, le dialogue social et la situation épidémiologique dans le Royaume.+L’Opinion+ écrit que face à la sécheresse, et alors que les instructions royales ont été données pour débloquer 10 milliards de dirhams afin d’alimenter un programme exceptionnel pour soutenir les agriculteurs, se maintiennent encore des espoirs pour que le Royaume enregistre des pluies tardives salvatrices.

Selon la Direction de la Météorologie Nationale, les chances de précipitations tardives ne sont pas à exclure, surtout que 25% des précipitations annuelles sont habituellement enregistrées durant les mois de mars, avril et mai. Si elles peuvent sauver les cultures basées sur des semis tardifs et optimiser le fourrage, ces précipitations peuvent également être synonymes de risque d’inondations auquel il convient de bien se préparer.

+Al Massae+ fait savoir que le ministère de l’Intérieur recommande la rationalisation de la consommation d’eau pour faire face à la situation critique au niveau de la plupart des bassins hydrographiques du Royaume.

Ainsi, le ministre de l’Intérieur a souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour réduire les gaspillages d’eau dans les canaux de distribution et de production et pouvoir gérer la pression de l’eau. Il a demandé aux walis des régions et aux gouverneurs des différentes préfectures et provinces du Royaume de lancer des campagnes de sensibilisation pour protéger les ressources en eau et rationaliser la consommation d’eau.

Dans une note adressée aux responsables territoriaux, le ministre, ajoute la publication, leur a demandé d’appliquer des restrictions sur les débits d’eau distribués aux usagers, d’interdire l’arrosage des espaces verts à partir des eaux conventionnelles et le lavage des voies et places publiques à partir des eaux provenant de sources naturelles, tout en veillant à empêcher les prélèvements illicites d’eau au niveau des forages, des puits, des sources et cours d’eau et des canaux d’irrigation.

+L’Economiste+, s’intéresse au dialogue social qui va démarrer ce jeudi. Selon le journal, des invitations ont été lancées aux partenaires sociaux, la CGEM et les syndicats les plus représentatifs. Le chef de gouvernement a invité les participants à ce que cette séance soit une occasion pour réfléchir de manière sérieuse et responsable afin de se mettre d’accord sur une charte nationale en la matière.

Celle-ci fixe les droits et les devoirs des différents acteurs et met en place les règles et les structures de base du dialogue.

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet qui a fait observer que la décrue rapide de la vague Omicron continue avec la poursuite du ralentissement de la circulation virale sur l’ensemble du territoire national.

Selon ce responsable, le Maroc passe rapidement du niveau orange (modéré) au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 dans sa version Omicron. Le nombre de nouvelles contaminations a diminué de 52% entre la semaine 14-20 février 2022 et celle précédente. Le taux de positivité hebdomadaire des tests a diminué aussi de 7 à 3,5%.

Le taux de reproduction effectif du virus (Rt) est de 0.79. L’amélioration concerne toutes les régions du Maroc, mais certaines provinces sont toujours au niveau modéré (orange).

Le Dr Mouad Mrabet fait remarquer que la vague Omicron n’est pas encore terminée, une autre semaine du niveau vert est nécessaire pour rester conforme aux règles d’évaluation du niveau de transmission; aussi les peu de provinces niveau orange vont passer très probablement au niveau vert. Quant à la question de savoir s’il y aura par la suite une période post ou inter vague, le Dr Mrabet signale qu’il est encore impossible à prédire actuellement. «Restons vigilants, la probabilité d’émergence d’un nouveau variant préoccupant n’est pas nulle», a-t-il indiqué.

Ressources hydriques, économie et santé au menu des quotidiens marocains

La problématique de la pénurie d’eau, le renchérissement des prix des denrées alimentaires et la formation des médecins sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la problématique de la pénurie d’eau, écrit que longtemps perçu comme une menace lointaine, le stress hydrique et tout ce que cela implique comme impact sur la vie des Marocains, qu’ils soient ruraux ou citadins, est aujourd’hui une réalité.

Avec un déficit pluviométrique de 64% enregistré depuis le début de l’année, conjugué à la baisse des niveaux des barrages dont le taux de remplissage s’établit à 33%, le Royaume doit faire face à un niveau inégalé de sécheresse, explique le quotidien.

Une situation qui, en plus de menacer l’industrie agricole qui représente 12% du PIB et reste l’un des plus importants pourvoyeurs d’emplois du pays, risque de perturber la vie quotidienne des Marocains qui doivent déjà composer avec une inflation galopante, estime-t-il, estimant capital de sensibiliser le grand public sur la nécessité d’adopter une consommation rationnelle et raisonnée en eau potable et de revoir la politique agricole, le secteur accaparant près de 87% de la consommation nationale en eau.

+L’Economiste+, qui revient sur le renchérissement des prix des denrées alimentaires, écrit que cette flambée ne peut être expliquée uniquement par la variation de l’offre et de la demande, car un facteur exogène fausse le jeu: les intermédiaires qui « font écran » entre les chaînes de production et le consommateur, récupérant l’essentiel des bénéfices.

Ce sont donc les producteurs et consommateurs qui y laissent des plumes et au bout du compte, c’est l’économie nationale et sa compétitivité qui pâtissent de ce “jeu truqué”, explique la publication.

La lutte contre ces mauvaises pratiques nécessite un effort de longue haleine, pour espérer des résultats probants et durables, estime-t-il, soulignant la nécessité d’une “véritable mise à niveau” des différentes composantes de la chaîne de valeur.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la formation des médecins, écrit qu’aujourd’hui, le Maroc qui a enclenché la réforme de son système de santé et la généralisation de la protection sociale se trouve face à un obstacle de taille : les effectifs de médecins déjà en exercice et ceux à venir, en fonction du cursus de formation actuel, resteront toujours très en deçà des besoins.

Le journal estime que la piste “la plus viable” pour remédier à cette problématique est de “trouver le moyen d’en former plus et plus rapidement”.

Et pour la mettre en application, il n’y a pas deux solutions possibles: il faut plus de places dans les facultés de médecine et moins de temps de formation, explique-t-il.

Lutte contre la sécheresse, investissement et PIB au menu des hebdomadaires marocains

Le programme exceptionnel conçu pour atténuer les effets de la sécheresse, le projet de la Nouvelle Charte de l’investissement, et le doublement du PIB par habitant à l’horizon 2035, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ indique qu’en réunissant le chef de gouvernement et le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, le Roi Mohammed VI « a donné un signal fort à nos responsables politiques », aussi bien ceux disposant d’une majorité politique que « ceux jouant difficilement le rôle d’opposition ».

Un plan d’urgence a été adopté avec un financement global de 10 milliards de dirhams et décliné le lendemain autour de trois principaux axes dont la protection du capital animal et végétal, la gestion de la rareté des eaux, l’assurance agricole et l’allégement des charges financières des agriculteurs, explique l’hebdomadaire.

Le projet de la nouvelle charte de l’investissement, dont les grandes lignes ont été présentées mercredi devant le Souverain, revêt quant à lui une importance stratégique, ajoute-t-il.

Il est surtout question de passer à l’action, d’accélérer la mise en œuvre des grandes réformes stratégiques, car il est impossible d’espérer réaliser une croissance inclusive sans des investissements privés de qualité, c’est-à-dire producteurs de richesses et d’emploi, explique-t-il.

Le gouvernement actuel a l’avantage de disposer d’un nouveau modèle de développement, en tant que « boussole », pour élaborer les politiques publiques et se doter d’un mode de pilotage efficace, estime-t-il.

+La Vie Eco+ écrit que le « grand virage » que prendra le Maroc pour les 15 prochaines années dans le cadre du Nouveau modèle de développement nécessitera des révisions en profondeur dont quelques-unes sont d’ailleurs déjà enclenchées.

Sur le plan institutionnel, les 15 prochaines années devraient en toute logique voir émerger un acteur central qui est la Région appelée à devenir le principal moteur du développement territorial dans une optique de rééquilibrage spatial de la croissance économique et de ses effets induits.

Sur le plan économique, aussi bien macro que micro, la transformation industrielle avec la nouvelle logique de souveraineté, la stratégie agricole de nouvelle génération ou encore la refonte fiscale, en plus d’autres plans sectoriels à venir, constitueront la colonne vertébrale pour réinventer le tissu économique et productif.

+Finances News Hebdo+, qui aborde le doublement du PIB par habitant à l’horizon 2035, un objectif mentionné dans le Nouveau modèle de développement, se demande si le Maroc est vraiment capable d’y parvenir.

Il ne s’agit pas d’être pessimiste, mais la structure actuelle de l’économie nationale autorise à émettre de « sérieux doutes », car cet objectif exige du Royaume d’atteindre un nouveau palier de croissance, qui doit se situer à un rythme moyen annuel supérieur à 6%, explique l’éditorialiste.

Déjà, pour l’exercice 2022, tout est compromis. D’abord, le « petit » 3,2% sur lequel tablait le gouvernement est loin de l’ambition véhiculée par le nouveau modèle de développement. Ensuite, même ce niveau de croissance, qui ne permet guère de résorber le chômage endémique, ne sera probablement pas réalisé, car l’économie marocaine est confrontée au fléau structurel qu’est la sécheresse, qui devient de plus en plus récurrente et sévère, notamment avec le changement climatique, ajoute-t-il.

« Alors, un taux de croissance moyen annuel supérieur à 6% à l’horizon 2035, est-ce une ambition réaliste ou simplement une vue de l’esprit ? », s’interroge-t-il. « Tant que l’économie nationale restera autant tributaire de l’agriculture, et donc des précipitations, cette ambition restera, à coup sûr, une simple clause de style », estime la publication.

Economie, santé et sommet UA-UE au menu des quotidiens marocains

L’annulation de la hausse des tarifs du transport de marchandises, la vaccination obligatoire et les enjeux du sommet Union africaine-Union européenne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui revient sur l’annulation de la hausse des tarifs du transport de marchandises, annoncée auparavant par l’Association marocaine du transport et logistique (AMTL), écrit que moins de 24 heures après la déclaration de cette hausse, le Conseil de la Concurrence a signifié le caractère illégal de cette décision, dont la mise en oeuvre aurait été désastreuse pour l’ensemble du tissu économique.

Sur le fond, le rétropédalage de l’AMTL peut s’expliquer par deux raisons: soit son objectif était justement de « tenter un bluff » pour déclencher des négociations avec le gouvernement, soit que cette association avait sous-estimé “l’engrenage” qu’allait enclencher son communiqué, en plus de porter atteinte aux lois de la concurrence, explique le journal.

Quoi qu’il en soit, cette attitude renseigne sur un problème majeur qui mine notre économie : la méconnaissance du droit de la concurrence par une partie du secteur privé, constate-t-il, estimant que les juristes spécialisés dans ce type de législation font cruellement défaut, ce qui renforce l’ignorance des donneurs d’ordres en la matière.

+L’Economiste+, qui aborde la vaccination obligatoire, relève que tant d’énergie est « gaspillée” pour accélérer la 3ème dose du vaccin, qui avance à un rythme lent.

La publication souligne l’importance de la sensibilisation, particulièrement dans un contexte marqué par un net recul du nombre des nouvelles contaminations.

Aujourd’hui, la mobilisation doit se concentrer en toute urgence sur un plan anti-sécheresse vital aux agriculteurs et éleveurs qui n’ont toujours pas de visibilité, sur les prix des carburants qui flambent ainsi que sur le pouvoir d’achat mis KO par la hausse des prix, entre autres, préconise par ailleurs la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le sommet Union européenne-Union africaine, prévu les 17 et 18 février à Bruxelles, estime que cette grande rencontre est présentée, du moins sur papier, comme étant une occasion pour les deux partenaires de repartir sur de nouvelles bases en construisant ensemble une “vision commune pour 2030”.

La croissance, la santé, l’éducation, l’intégration économique mais aussi la paix, la sécurité, la gouvernance ou encore les défis climatique, énergétique sont les grandes thématiques qui devraient faire l’objet des pourparlers, relève le quotidien.

Prétendre ou espérer qu’en l’espace de moins de 10 ans, le continent africain avec tous ses déficits abyssaux pourra sérieusement entamer une courbe ascendante serait faire preuve d’irréalisme, car “non pas que l’Afrique n’en ait pas les moyens ou les capacités mais plus parce que de l’autre côté de la Méditerranée, les actes sur le terrain ne traduisent pas toujours les bonnes intentions”, estime-t-il.

Et la pandémie qui dure depuis deux ans l’a démontré, d’autant plus que les pays du continent africain peinent à acquérir les volumes de doses nécessaires alors que des stocks importants de vaccin “dorment dans des entrepôts de la rive nord”, ajoute le quotidien, plaidant pour un esprit d’entraide et de solidarité.

Covid-19, sécheresse et développement au menu des quotidiens marocains

Les répercussions de l’épidémie de Covid-19, la sécheresse et les inégalités territoriales sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde les répercussions de l’épidémie de Covid-19, écrit qu’alors que tout semble indiquer que le monde s’apprête à tourner la page de la pandémie pour retourner à une vie plus ou moins normale, l’année que nous vivons semble « concentrer tous les ingrédients d’une annus horribilis » sur les plans économique et social.

S’il est vrai que la gestion de la pandémie par les autorités marocaines a été jusqu’ici exemplaire, abstraction faite de quelques couacs organisationnels et communicationnels, c’est surtout au niveau de la gestion des impacts socioéconomiques de cette pandémie que l’actuel gouvernement est appelé à faire ses preuves, relève le journal.

En plus des répercussions cumulées de deux exercices budgétaires largement chamboulés par les effets de la pandémie, le gouvernement devra faire face aux dégâts sociaux exponentiels d’une sécheresse inédite depuis trois décennies, ajoute-t-il.

Bien que le pire ait été évité de justesse, tous les ingrédients d’une crise économique semblent être réunis, notamment lorsque l’on prend en compte la sécheresse sévère qui frappe nos campagnes avec tous les effets qu’elle a sur l’ensemble de l’écosystème rural et un secteur du tourisme ravagé par deux ans de pandémie, estime le quotidien.

+Assabah+ titre que le spectre de l’interruption programmée et régulière de l’eau potable pourrait bien, en effet, devenir une réalité dans les prochaines semaines.

Selon le journal, les réunions s’enchaînent entre les autorités locales et les services du ministère de l’Intérieur afin d’analyser de près l’impact du retard des pluies sur différentes régions du Royaume. L’objectif est surtout de pouvoir anticiper et mettre en place un plan d’urgence permettant de réduire sensiblement le gaspillage de l’eau, voire de rationaliser sa consommation.

 

C’est ainsi que les sources du journal n’excluent pas le recours des autorités à la limitation du temps durant lequel les foyers seront alimentés en eau potable. La fourniture de l’eau potable dans les grandes villes pourrait ainsi être limitée durant la journée, avec une suspension durant la nuit pendant une période non encore déterminée. Ce scénario, ajoutent les mêmes sources, devient de plus en plus probable au regard des dernières perspectives concernant la pluviométrie. Le ciel ne devrait, en effet, déverser que 3 mm de pluie durant les 14 prochains jours, et ce dans une majeure partie du pays.

Le quotidien ajoute que ce scénario est même prisé par les spécialistes des questions climatiques. Plusieurs d’entre eux ont déjà lancé des appels pour l’application de mesures urgentes permettant de rationaliser la consommation de cette ressource vitale. Ils expliquent également que l’usage que l’on fait aujourd’hui de l’eau dépasse de loin ce que l’on connaissait dans les années 60 par exemple, en raison principalement de la généralisation de l’accès au réseau de distribution.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les inégalités territoriales, écrit qu’aujourd’hui, le déficit en matière de couverture sanitaire et éducationnelle fait l’objet certes de grandes réformes menées en premier lieu par l’Etat, mais ce dernier ne pourra pas à lui seul assurer la couverture totale des besoins qui, de toutes les manières, seront toujours en constante croissance ne serait-ce que pour des raisons démographiques.

La promotion d’une classe moyenne rurale, un des objectifs majeurs de la prochaine décennie, suppose, en plus de l’habitat, de l’école et de l’hôpital, des implantations de commerces et de services, de petites industries ou encore de services de proximité aux personnes et aux entreprises, estime la publication.

Gestion de l’eau et Covid-19 au menu des quotidiens marocains

La gestion des ressources en eau et la vaccination contre la covid 19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la gestion de l’eau, écrit qu’en l’espace de deux décennies, le Maroc a basculé officiellement dans une situation de stress hydrique avéré, soulignant que la gestion des ressources en eau se retrouve plus que jamais au centre même de la notion de développement qui ne peut se réaliser sans l’une des denrées les plus vitales, l’eau.

Du coup, cette nouvelle donne naturelle devient un paramètre principal et transversal à prendre en compte dans toutes futures politiques publiques et pas seulement celles directement impactées par l’utilisation de la ressource comme l’agriculture ou l’industrie, avance le journal.

Urbanisme, habitat, équipements, infrastructures, transport, tourisme, éducation, santé…, dans presque tous les domaines d’activité, la gestion rationnelle des ressources en eau devrait devenir un paramètre central et décisif dans les choix, la conception et la programmation aussi bien du côté des pouvoirs publics que des opérateurs privés, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’intéresse aux répercussions de la vaccination obligatoire, écrit que l’ultimatum fixé par les autorités gouvernementales aux salariés du public et du privé réfractaires au protocole de vaccination anti-Covid, pour les inciter à se laisser vacciner sous peine d’être interdits de salaires et d’accès à leurs lieux de travail, soulève plusieurs questions d’ordre éthique et juridique.

Sur le plan juridique d’abord, employés comme employeurs s’interrogent sur les modalités d’application et surtout de gestion des effets administratifs d’une mesure aussi restrictive, en l’absence d’un fondement légal propre, approuvé via le circuit législatif classique, constate le quotidien, mettant en garde contre les « répercussions judiciaires » auxquelles les employeurs, publics comme privés, s’exposent dans le cas d’une application “aveugle” de cette mesure.

Sur le plan éthique, l’État, en sa qualité de prescripteur d’un protocole de vaccination, encore au stade expérimental, “engage clairement sa responsabilité quant à ses éventuelles répercussions sanitaires immédiates ou futures”, relève-t-il, soulignant que cette responsabilité pourrait être “légitimement” invoquée par les éventuelles victimes de tel ou tel autre effet secondaire si de telles répercussions surgissaient réellement dans l’avenir.

L’enjeu pour l’actuel gouvernement, qui veut vite et bien faire pour atteindre cet objectif primordial de relance de la vie publique et économique au cours d’une année sinistrée par les effets conjugués du Covid et ceux d’une sécheresse désormais déclarée, c’est d’instaurer la confiance mutuelle, préconise-t-il.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La formation des compétences, la sécheresse au Maroc et les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à la formation des compétences, écrit qu’alors que l’investissement privé doit doubler de volume pour représenter le double de celui réalisé par le secteur public, le secteur privé sera inévitablement confronté à la problématique de la rareté des compétences et profils, y compris pour des secteurs sociaux relevant parfois du service public, comme la santé ou l’éducation.

Orienter l’effort national vers des secteurs prioritaires imposera à un moment ou un autre des mécanismes d’incitation et d’encouragement pour la formation de compétences pour ces secteurs, préconise-t-il.

Et à l’instar de la future charte d’investissement, en phase de finalisation, des mécanismes similaires de subventions pour les formations dans les secteurs prioritaires pourraient être d’une grande utilité, juge l’éditorialiste.

Par ailleurs, L’Économiste déplore l' »inaction » du gouvernement concernant les effets de la sécheresse, qui commence à « faire des ravages » dans le monde rural.

La publication fait état d’un retard pris dans l’annonce d’un plan d’urgence destiné à réduire l’impact du déficit de la pluviométrie, malgré les signaux perceptibles d’une sécheresse inévitable, notant que ce plan nécessitera la mobilisation de quelques milliards de DH à puiser dans les charges communes.

Ce dossier, qui est d’abord et avant tout d’ordre économique et social, avec ses répercussions notamment sur l’exode rural, commence à prendre “une tournure politique”, à cause du “silence radio” de l’exécutif, estime-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, écrit que la note du ministère des Affaires étrangères appelant les ressortissants marocains à quitter le territoire ukrainien vient “chambouler le quotidien” de près de 10.000 Marocains qui ont choisi l’Ukraine pour poursuivre leurs études et qui se voient aujourd’hui obligés d’interrompre leur cursus.

Les tensions actuelles, qu’elles soient avérées ou non, représentent également une opportunité de taille pour le Royaume, notamment pour le projet du gazoduc Maroc-Nigeria, dont la réalisation représentera une alternative de taille pour une majeure partie des pays européens qui restent dépendants des expéditions de gaz russe, relève le quotidien.

Politique, diplomatie et social au menu des hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale, les succès de la diplomatie marocaine et le décès de Rayan sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que la posture du Royaume est claire et immuable dans le dossier du Sahara : résoudre ce conflit artificiel dans le cadre de l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, vient de le réaffirmer encore une fois à la presse, en marge de sa participation à Addis-Abeba au 35ème Sommet ordinaire de l’Union africaine, précisant que pour le Maroc, il y a une volonté pour trouver une solution dans le cadre de l’initiative d’autonomie marocaine et rien que l’initiative d’autonomie marocaine et que le cadre est celui des tables-rondes avec la participation de la « véritable partie » à ce différend régional, rapporte le journal.

Dans le même ordre d’idées, +La Vie Eco+, qui s’attarde sur les succès de la diplomatie marocaine, écrit que les consécrations successives pour le Maroc au sein des instances africaines viennent confirmer, s’il en est besoin, que les batailles diplomatiques se gagnent sur le long terme, ce qui suppose « une vision claire du cap » et « de la persévérance dans les actes ».

Cinq ans après le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, la quête du Maroc ne peut que se poursuivre avec plus de conviction et de détermination, car elle continue encore de produire ses effets, relève l’éditorialiste.

La preuve, en marge du dernier sommet d’Addis Abeba clôturé il y a quelques jours, l’alignement des membres a été total sur la posture du Maroc concernant sa cause nationale, puisque la question du Sahara a été purement et logiquement élaguée du rapport final : c’est une affaire qui relève de l’ONU, explique-t-il.

+Challenge+, qui revient sur le décès de Rayan suite à sa chute dans un puits à Chefchaouen, écrit que Rayan, « victime d’une négligence », est entré dans l’Histoire comme un ange pur, laissant les plus beaux messages à son pays et au monde entier.

Le premier message concerne l’enfance, où qu’elle soit. « Le monde a l’obligation la plus absolue de protéger l’enfance contre toutes les formes d’ignorance et de violence. Que ce soit en Afrique, au Moyen Orient ou partout ailleurs, et, en particulier, dans les zones où la violence armée s’est durablement installée, et où les enfants sont souvent les premières victimes », estime l’hebdomadaire.

« Le second message, plus profond, est ce rapport entre l’être humain et la nature dont il fait partie (…) La crise sanitaire mondiale qui dure depuis plus de deux ans, devrait accélérer la prise de conscience des menaces inhérentes à ce rapport actuellement globalement destructeur », ajoute-t-il.

Economie et santé dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment, la situation des entreprises marocaines dans le contexte de la pandémie de covid-19 et l’importance de la 3ème dose du vaccin.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’impact a été, certes, « important » pour certains secteurs, mais les mesures prises par l’État ont permis d' »amortir le choc », notant que les perspectives paraissent encore « meilleures » pour l’économie nationale et les entreprises.

Les entreprises marocaines, en particulier les grandes, vont reprendre le recrutement dans les jours à venir, prévoit le journal, qui estime qu’après « des mois de flou » en raison de la pandémie et son caractère imprévisible, un retour à la normale est prévu dans les prochains mois, ce qui traduit la “résilience du Maroc” et de son économie.

Il souligne l’importance majeure de capitaliser les acquis et de « se positionner sur le monde post-Covid », tout en saisissant les opportunités qui se profilent dans plusieurs secteurs économiques.

Même son de cloche chez +L’Économiste+ qui souligne que le secteur du textile est face à une « chance inespérée », à cause de la crise Covid-19, qui a chamboulé les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial, précisant que plusieurs facteurs, tels que la hausse des coûts, la complexité de la logistique et l’imprévisibilité des délais ont poussé les principaux donneurs d’ordre européens à opter pour le “sourcing de prochain port”.

Cette reconfiguration se fait au détriment des fournisseurs lointains comme la Chine, ce qui offre aux industriels marocains la possibilité de grignoter de nouvelles parts de marché, estime le quotidien.

Le Maroc dispose d’atouts pour devenir l’un des principaux producteurs de textile propre et durable et cibler des destinations telles que le Royaume Uni ou encore les pays scandinaves, très sensibles à la question environnementale, juge-t-il.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration du médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, qui a affirmmé que face au variant Omicron du coronavirus, la troisième dose constitue un vrai rempart contre les formes graves et les décès.

« Des estimations comparent l’effet de la dose booster, vu sa réduction du risque d’infection et de réinfection, sur la transmission du virus à un confinement. La dose booster réduit également le risque du Covid long et réduit considérablement le risque d’infection pour les enfants dont les parents ont été boostés, a-t-il souligné.

Si elle rehausse l’effet protecteur des deux premières doses, elle en garde en revanche le même profil de sécurité », écrit l’expert dans un article intitulé « Bientôt le retour à la vie (presque) normale : où, qui, quand et comment ? ».

Les pays bien vaccinés connaitront dès la fin des vagues Omicron, et au moins jusqu’à l’hiver prochain ou la fin de la pandémie, une baisse de transmissibilité du virus due à la large vaccination et le taux élevé des populations qui seraient déjà touchées, sauf mauvaise surprise d’émergence d’un nouveau variant plus dangereux qu’Omicron, estime l’expert.

Economie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la réouverture des frontières, la situation de l’entreprise marocaine et les relations de coopération entre le Maroc et le Qatar sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux de la réouverture des frontières, écrit que la réouverture des frontières tant attendue, particulièrement par les opérateurs de certains secteurs comme le tourisme, va évidemment produire des effets en termes d’activité, mais elle aura nécessairement aussi des effets sur le plan sanitaire que les acteurs devront gérer avec rigueur et responsabilité.

Car, pour le tourisme national et en ces moments difficiles où la compétition entre destinations a pris des allures de lutte pour la survie, tout incident sanitaire lié à la Covid porterait préjudice à la destination au mauvais moment et de manière plus générale à l’image du Maroc et sa crédibilité, estime l’éditorialiste.

Il appelle les opérateurs touristiques marocains à prendre leurs responsabilités pour leur intérêt et celui de la collectivité.

Et l’enjeu n’est pas seulement au niveau des hôtels mais de l’ensemble de la chaîne et de l’écosystème, notamment au niveau de certaines professions et activités qui ne sont pas forcément au même niveau de rigueur que les grands opérateurs structurés, souligne-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la situation de l’entreprise marocaine, écrit que la crise a entraîné une réaction en chaîne chez les entreprises où derrière chaque retard de paiement, il y a des trésoreries asséchées, des fermetures, des destructions d’emplois et des drames sociaux et familiaux.

Les derniers chiffres rendus publics interpellent: un nouveau record historique de plus de 10.000 défaillances en 2021 avec sur le triste podium le commerce, l’immobilier, le BTP et le tourisme, explique le journal.

Dès l’irruption de la pandémie, les aides et les mesures de soutien ont pu éviter le tsunami et le pire, mais au bout de deux ans, l’État s’est essoufflé et le Covid a continué à faire des siennes, relève le quotidien, soulignant que les mois qui viennent seront cruciaux avec les remboursements des crédits consentis, la sécheresse, la conjoncture mondiale sans oublier les imprévus.

+Bayane Al Yaoum+, qui aborde les relations de coopération entre le Maroc et le Qatar, dont la Haute Commission mixte vient de tenir sa réunion à Doha, écrit que les relations entre les deux pays présentent aujourd’hui une opportunité pour construire un modèle réussi de partenariat bilatéral distingué dans la région arabe, d’autant plus que les deux pays manifestent une volonté politique mutuelle affirmée.

La relation avec le Qatar peut aujourd’hui servir d’exemple pour le reste des pays du Golfe et sa stabilisation au niveau bilatéral pousse sans doute à la renforcer davantage à travers notamment l’établissement de partenariats économiques stratégiques majeurs, estime la publication.

La fin tragique du petit Rayan domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi reviennent sur la disparition tragique du petit Rayan qui a non seulement attiré la compassion du monde entier, mais il a montré que son propre pays est capable de faire l’impossible pour l’un des siens.+Al Akhbar+ écrit que malheureusement le petit Rayan, âgé d’à peine cinq ans, n’a pas survécu au bout de cinq jours au fond d’un puits, dans une profondeur de 32 mètres. Mais, ce drame a démontré que les Marocains sont capables de déplacer toute une montagne pour tenter de sauver un des leurs.

Les opérations de sauvetage se sont poursuivies, de jour comme de nuit, mobilisant plusieurs équipes de volontaires comme de différents corps organisés pendant plusieurs jours, explique le quotidien dans un long compte rendu des ces cinq jours qui ont tenu en haleine non seulement les Marocains, mais des milliers de personnes dans le monde entier.

Après avoir exprimé ses vives condoléances aux parents du petit Rayan, le Souverain a également salué le travail effectué par les équipes du sauvetage. Le Roi a exprimé sa considération pour les efforts inlassables consentis par les différentes autorités, forces publiques, et acteurs associatifs, ainsi que pour l’élan de solidarité et la large sympathie exprimés à l’égard de la famille du défunt par les différentes catégories et familles marocaines, dans cette douloureuse circonstance.

 

Une vague d’émotions au Maroc et dans le monde entier a accompagné la mort tragique du petit Rayan, coincé pendant cinq jours au fond du puits. Revenant sur les détails de ces jours pénibles, le quotidien a affirmé, que des foules se sont déplacées sur les lieux, de manière anarchique qui a compliqué, voire entravé, au début les opérations de sauvetage. Mais les choses ont commencé à rentrer rapidement dans l’ordre dès l’arrivée en renfort des forces de l’ordre. Des ordres ont été donnés pour le renforcement de la présence des forces de sécurité à mesure que les foules arrivaient de partout sur les lieux. Malgré ce désordre, les membres de l’équipe de sauvetage, les conducteurs d’engins excavateurs et les éléments de la protection civile ainsi que les techniciens et les topographes et les autres volontaires ont continué, imperturbables leur travail.

Les condoléances et les expressions de sympathie sont parvenues à la famille et au peuple marocain du monde entier au cours des heures qui ont suivi l’annonce du décès de l’enfant, souligne le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que depuis les pays du monde entier et durant cinq jours nous sont parvenus des prières dans toutes les langues et différentes religions des personnes qui, comme nous, n’avaient jamais entendu le nom de Rayan ni connu l’enfant avant. Pourtant, scotchés devant nos télés ou agrippés à nos smartphones à l’affût de la moindre nouvelle, nous avons prié inlassablement et avec ferveur et des jours durant pour sa survie.

L’humanité entière a laissé de côté ses soucis quotidiens pour accompagner de tout cœur le petit Rayan dans sa solitude dans les entrailles de la terre. Rayan, parti trop tôt dans ces circonstances va nous accompagner pour longtemps, poursuit la publication. Il va nous rappeler comment ce pays et ses habitants, à leur tête le Souverain, ont fait l’impossible pour éviter cette fin tragique à leur petit enfant. Il va surtout nous rappeler, souligne le journal, comment les Marocains ont été capables de déplacer une montagne pour essayer de lui sauver la vie.

+Assabah+, écrit de son côté que depuis le tout début le souverain a suivi tous les différents moments de cette opération. Il a donné ses instructions pour mobiliser toutes les capacités de notre pays, forces de sécurité, autorités locales, forces militaires et paramilitaires pour mener, suivre et encadrer cette opération.

Le Roi, ajoute la publication, a suivi de très près les développements de ce douloureux incident. Il avait donné ses instructions aux autorités concernées pour prendre les mesures nécessaires et déployer tous les efforts possibles afin de sauver le défunt. Mais, conclut le quotidien, la volonté de Dieu étant imparable, l’enfant a répondu à l’appel du Tout-Puissant.

+L’Opinion+ rapporte que le Conseil National de la Presse (CNP) a appelé au respect de la déontologie journalistique lors de la médiatisation des opérations de sauvetage de l’enfant Rayan. Le Conseil a déclaré dans un communiqué qu’il suit « avec profond regret certaines pratiques ignobles qui ont émaillé la couverture médiatique des opérations de sauvetage de l’enfant », dénonçant les « nombreuses violations à la Charte de déontologie du journalisme, commises par des journaux électroniques qui ont fait litière des principes humanitaires contenus dans ladite Charte ».

Certains journaux en ligne ont interviewé des membres de la famille de Rayan afin d’augmenter le nombre de vues, relève le CNP, notant que l’exploitation de la situation psychologique de la famille, en posant des questions antipodales à la déontologie journalistique, est une activité purement commerciale qui profite de la confusion et du désarroi qui tourmentent les proches.

Economie, santé et social au menu des quotidiens marocains

Les rencontres tenues par le chef du gouvernement avec les partis politiques, établissements publics et patronat au sujet des mesures anti-Covid-19 et les opérations d’excavation pour le sauvetage du petit Rayan, tombé dans un puits, sont le sujet principal traité par les éditorialistes des quotidiens parus vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, écrit qu’en deux jours, le chef du gouvernement a multiplié les rencontres avec les partis politiques puis avec les hauts responsables de la fonction publique et le patronat, ajoutant que Akhannouch a sensibilisé à l’importance de la troisième dose, notamment après la décision de rouvrir les frontières du pays.

Le Maroc a atteint un taux de couverture par la première et la deuxième dose relativement important et probablement l’un des meilleurs en Afrique et dans le monde, souligne l’éditorialiste précisant que « l’adhésion à la troisième dose n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière ».

« Les autorités veulent aujourd’hui accélérer la cadence pour atteindre le même chiffre obtenu pour la première dose », explique-t-il, notant que les responsables affirment ainsi que des mesures seront prises dans les prochains jours justement pour l’accélération et la généralisation de la vaccination.

Pour sa part, +L’Economiste+ souligne que la fermeté dont le chef de gouvernement a fait preuve devant les partis politiques, établissements publics et patronat, quant à la 3e dose, est sans équivoque, citant une déclaration du chef du gouvernement dans lequel, il a affirmé que les non-vaccinés pénalisent la relance.

« Le message est on ne peut plus clair et il sera accompagné de mesures coercitives pour les récalcitrants », explique le journal, relevant que le chef du gouvernement a montré sa ferme détermination à lutter contre la pandémie, seule alternative pour redynamiser l’économie.

« Alors aujourd’hui, avec une bourse vide, des entreprises qui comptent leurs dettes, l’État mise son va-tout sur la vaccination, pour pouvoir rouvrir les frontières en toute sécurité sanitaire », estime-t-il. Cela fera-t-il revenir les investisseurs ou les touristes plus rapidement ? s’interroge le quotidien.

Au sujet de l’affaire du petit Rayan, tombé mardi dans un puit, +Le Matin+

Rapporte que les secouristes continuent à livrer un combat contre la montre pour tenter de sauver le petit Rayan bloqué dans un puits profond près de Chefchaouen depuis mardi après-midi. Un drame qui tient le Maroc, et même le monde, en haleine.

Les opérations de secours sur le terrain se sont intensifiées dans la soirée autour du puits, avec des bulldozers, et se poursuivent jusqu’au matin.

Une équipe médicale a été dépêchée sur les lieux de l’accident afin de « réaliser les examens initiaux et les interventions de réanimation à l’enfant une fois secouru.

Les secouristes sont épaulés par des topographes également mobilisés sur place. Les secours ont pu acheminer « de l’eau et de l’oxygène par des tubes à Rayan.

Des milliers de volontaires sont mobilisés sur place pour aider les secouristes en cas de besoin, fait savoir le journal.

Economie, gouvernance et culture au menu des quotidiens marocains

La résilience de l’économie marocaine, le système de déclaration obligatoire du patrimoine et la politique culturelle nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la résilience de l’économie marocaine, souligne que les secteurs de l’automobile, de l’agriculture et agro-industrie, des phosphates et dérivés ainsi que les industries électriques et électroniques confirment leur bonne santé, ajoutant qu’ils affichent à la fin de 2021 des performances à l’export supérieures, même largement pour certains, à la situation en 2019.

« Ces indicateurs ne laissent donc place à aucun doute que, d’un côté, la reprise a bel et bien eu lieu en 2021 et que, de l’autre, l’industrie marocaine a été résiliente malgré toutes les perturbations et les problèmes intrinsèques à l’économie nationale”, ce qui a permis aux entreprises marocaines de grappiller des positions sur des marchés, estime le journal.

En cette année 2022, l’enjeu sera de préserver le terrain gagné en 2021, de consolider les nouvelles positions et, surtout, d’aller à la conquête d’autres marchés et donneurs d’ordre en s’appuyant sur les bons enseignements tirés de la crise sanitaire en termes d’adaptation, insiste-t-il.

Pour sa part, +l’Économiste+ écrit que la refonte du système de déclaration obligatoire du patrimoine doit faire partie des priorités du gouvernement, rappelant que la Cour des comptes avait alerté, à maintes reprises, sur les dysfonctionnements qui vident cette procédure de sa substance.

Précisant qu’il est l’un des principaux mécanismes donnant corps au principe constitutionnel de reddition des comptes, la publication note que les maux de ce système actuel sont connus et que des pistes d’amélioration ont été aussi proposées, pourtant, cette réforme continue de traîner.

La nouvelle coalition gouvernementale dispose de tous les moyens pour relancer ce dossier, affirme-t-il, soulignant que la mise en place d’un système efficace de lutte contre l’enrichissement illicite est une urgence.

Evoquant la politique culturelle du Maroc, +l’Opinion+ écrit qu’au-delà du caractère général et politique apporté à cette question centrale, l’observateur ne peut que souligner l’aspect opérationnel de plusieurs mesures annoncées par le chef du gouvernement, « car frappées au coin du réalisme et s’appuyant sur l’implication générale des institutions gouvernementales devant contribuer à la vision culturelle, dans son double aspect infrastructurel et créatif ».

Citant la création d’un label « Excellence » pour les différentes composantes du patrimoine culturel national, en plus d’un label « Musée du Maroc » octroyé par la Fondation Nationale des Musées (FNM), le quotidien estime que cette mesure devrait permettre aux musées privés de bénéficier du soutien public dans le cadre de la politique culturelle, sur les plans financier, scientifique et de promotion auprès des visiteurs.

Parmi les annonces, il convient de noter celle en rapport avec l’organisation d’une manifestation théâtrale annuelle sous le thème « le théâtre en mouvement » qui doit permettre de filmer 60 pièces théâtrales, ajoute-t-il, notant que le renforcement de l’infrastructure culturelle est également à l’ordre du jour, à travers, le soutien des industries culturelles, appuyé par un soutien aux associations culturelles et des festivals.

Politique, économie et sport meublent la Une des quotidiens marocains

La décision du gouvernement de rouvrir les frontières aériennes, les nouvelles exigences des marchés consommateurs et la CAN-2021 au Cameroun sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Economiste+ qui s’attarde sur la décision du gouvernement de rouvrir les frontières, écrit que la réouverture des frontières aériennes, prévue le 7 février prochain, permettra de sortir d’une ambiance anxiogène, de libérer les flux des voyageurs, redynamiser l’économie, l’investissement et de réanimer le secteur du tourisme.

Ainsi, en fermant ses frontières fin novembre dernier, le Maroc a pris toutes les mesures pour préserver les acquis, et surtout éviter le scénario catastrophe induit par la prolifération d’“Omicron”, explique le journal, ajoutant que dans le même temps plusieurs pays européens ont opté pour d’autres solutions plus soft malgré des contaminations par milliers. “C’est le cas notamment de l’Espagne qui s’attaque à la première souche du Covid comme une simple grippe saisonnière”.

“Aujourd’hui, la question n’est pas de fermer ou d’ouvrir ses frontières. Car, à l’avenir, des conditions similaires peuvent se reproduire. Le vrai sujet est d’éviter les erreurs et tirer tous les enseignements”, estime-t-il, soulignant que les enjeux sont aussi dans l’image que le Maroc renvoie à la communauté internationale, aux touristes, aux TO, aux compagnies aériennes et aux investisseurs.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que face aux nouvelles exigences des marchés consommateurs, la prochaine bataille pour les positions concurrentielles à l’international se gagnera de plus en plus sur des paramètres tels que la fiabilité, la qualité et le degré de valeur ajoutée incorporée dans le produit, notant que “la seule manière de quantifier tout cela n’est autre que la Norme”.

Dans ce sens, certaines industries marocaines sont déjà entrées de plain-pied dans cette logique au vu de la nature de leurs produits et leurs marchés comme l’aéronautique, l’automobile, l’agroalimentaire, le médicament et de manière générale dans tous les domaines où la notion de sécurité d’utilisation est primordiale, précise-t-il.

Pour les industriels marocains qui exportent, et au-delà des aspects réglementaires et légaux incontournables, les normes peuvent aussi et surtout constituer à l’avenir un véritable label et un avantage compétitif, insiste-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur l’élimination de la sélection nationale en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football (Cameroun 2021), après sa défaite face à l’Egypte, écrit que les Lions de l’Atlas semblent avoir raté leur préparation mentale et psychique.

« La rage de vaincre nous a fait défaut face à une équipe égyptienne qui, par soif de victoire, a puisé dans ses ressources pour sortir une prestation mitigée », estime la publication, soulignant qu’il faut admettre que l’élimination des Lions de l’Atlas est un échec collectif qui ne doit surtout pas servir de prétexte pour réduire à néant les considérables efforts consentis et les progrès réalisés.

Economie, politique et sport ay menu des quotidiens marocains

Les nouvelles tendances de l’économie mondiale, la réélection du premier secrétaire de l’USFP pour un 3ème mandat et les conditions dans lesquelles se déroulent la CAN 2021, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus marocains ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ qui s’intéresse aux nouvelles tendances qui feront la future économie mondiale, écrit que le Maroc a choisi à juste titre de s’imposer un virage pour préparer son économie aux batailles des prochaines décennies.

Ainsi, les contours du modèle de développement sont connus depuis quelques mois déjà et devraient progressivement passer à la phase d’application dès cette année, ajoute le quotidien, soulignant qu’une nouvelle charte des investissements sera incessamment mise en place pour encadrer et catalyser toute cette dynamique.

Des dispositifs de financements novateurs comme le Fonds Mohammed VI sont d’ores et déjà prêts, note-il, ajoutant également que le secteur privé, dans toutes ses composantes et secteurs, industries, services, formation, accompagnement, banques, financement et autres, s’engage lui aussi dès aujourd’hui dans cette reconfiguration vitale du tissu économique en faisant preuve de plus d’audace et de créativité.

+L’Economiste+, qui revient sur le 11è congrès de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), indique que comme prévu, c’est Driss Lachgar qui sera aux manettes du parti pour un 3e mandat, relevant que le premier secrétaire a été réélu avec une écrasante majorité.

Dans ce sens, une écrasante majorité des membres du bureau politique a poussé le patron, qui préside aux destinées de l’USFP depuis 2012, à se représenter. Pourtant, des questions demeurent en suspens, explique-t-il.

« La situation de l’USFP reflète une image très ancrée dans la vie politique marocaine », estime-t-il, soulignant que les partis ne parviennent pas à faire émerger de nouvelles élites capables de prendre le relais.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les conditions dans lesquelles se déroulent la Coupe d’Afrique des Nations Cameroun 2021, écrit que un malaise qui plane depuis le début de ce tournoi et qui est devenu une évidence aujourd’hui mérite d’être souligné.

Il s’agit de la domination désormais flagrante du foot business sur cette compétition continentale longtemps considérée comme l’une des plus populaires et des plus égalitaires dans le monde, poursuit la publication, mettant en exergue des révélations sur les conditions scandaleuses de séjour d’équipes nationales.

« De telles conditions sont susceptibles d’entacher même les plus méritées des victoires et ne manqueront pas de polluer le palmarès de l’équipe gagnante de la coupe », déplore-t-il.

Environnement et économie au menu des hebdomadaires marocains

Les enjeux environnementaux du Maroc, les défis conjoncturels de l’exécutif et les conséquences socio-économiques de la fermeture des frontières, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.Ainsi, +La Vie Éco+, qui s’attarde sur la montée des préoccupations d’ordre environnemental et écologique, écrit que toutes les tendances qui annoncent le visage futur de l’économie mondiale à savoir, les énergies renouvelables, l’hydrogène, l’économie verte et circulaire, les modes de production propres…sont bien présentes au Maroc.

Le Royaume a pendant longtemps bâti son attractivité sur des éléments tels que la compétitivité de ses coûts de production en plus aussi, depuis quelques années, des paramètres infrastructures, connectivité et de la qualité des compétences, explique la publication, soulignant que ces facteurs sont toujours aussi nécessaires mais désormais insuffisants.

Ainsi, l’économie, les entreprises, ainsi que les responsables des politiques publiques vont devoir opérer une énième révolution pour s’aligner sur ce que seront, dans très peu de temps, les nouveaux standards de la compétition mondiale, estime-il, notant que cette compétition se fera aussi par l’accès aux fonds disponibles et prêts à s’investir massivement dans la nouvelle économie.

De son côté, +Challenge+, écrit que l’exécutif s’était engagé sur des réformes structurelles, de investissement public, l’Etat-social, mais aussi la croissance, les projets structurants, mais face notamment à la pandémie de Covid qui continue de faire des siennes, et la réponse sanitaire indiscutablement coûteuse sur les plans socio-économiques, le climat défavorable et l’année de sécheresse, le pays a de réelles urgences dont la gestion ne peut s’inscrire dans la durée. Cela coûte de l’argent, énormément d’argent.

“L’exécutif a des visions stratégiques que l’on peut ne pas partager, mais, son projet est lourdement percuté par une conjoncture qu’il subit, sans véritable responsabilité que celle de gérer les aléas”, estime-il, précisant que si les taux d’endettement augmentent, ce qui est probable dans les prochains mois, le service de la dette sera ultra-préoccupant.

L’exécutif a besoin de réviser sa copie. ‘’On va gérer la conjoncture et on va tenir nos engagements », n’est pas rationnellement tenable, souligne-t-il, relevant que face aux orages à venir, il faut sélectionner les investissements publics, en privilégiant les plus structurants et éviter un endettement impossible à supporter est désormais un objectif.

+Finances News hebdo+, qui revient sur les conséquences économiques et sociales de la fermeture des frontières, écrit que le secteur touristique en particulier est très sinistré.

Les opérateurs de cet écosystème sont asphyxiés financièrement et économiquement après deux ans de pandémie et la multiplication des restrictions, et ce malgré 2 milliards DH posés sur la table par le ministère de tutelle tout récemment, explique le journal, ajoutant que leur seule exigence du moment : rouvrir les frontières afin de leur permettre de retrouver un certain niveau d’activité.

A côté des opérateurs touristiques dans le désarroi, et dont la grogne s’amplifie, se joue un autre drame social, avec notamment tous ces Marocains bloqués à l’étranger, loin de leurs familles, note-t-il.

Santé, aviation et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent de nombre de sujets notamment la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, la réouverture des frontières et la hausse du nombre d’affaires en instance dans les différents tribunaux du Royaume.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi, a décidé de prolonger la durée de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 28 février 2022, dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue des travaux du Conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a adopté le projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face à la propagation de Covid-19.

+Le Matin+ fait savoir que le gouvernement vient de décider la réouverture de l’espace aérien fermé depuis le 29 novembre 2021 suite à la propagation rapide du variant Omicron. La reprise des vols au départ et à destination du Maroc est programmée dès le 7 février prochain.

« Pour accompagner le déploiement de cette décision, une commission technique s’attèle actuellement à l’étude des mesures et procédures à mettre en place au niveau des centres frontaliers ainsi que le protocole sanitaire pour les voyageurs. Les détails seront annoncés ultérieurement », note le communiqué du Chef du gouvernement.

Le gouvernement appelle également les citoyens à continuer à respecter les mesures sanitaires et à adhérer à la campagne de vaccination en respectant le schéma vaccinal complet. « Il s’agit d’un acte de citoyenneté qui permet de faire face à la pandémie de Covid-19 », indique la même source, citée par la publication.

+Al Bayane+ cite une déclaration du premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mohamed Abdennabaoui qui a souligné que le nombre d’affaires en instance dans les différents tribunaux du Royaume a augmenté de 34% en 2021 par rapport à 2020.

Intervenant à l’ouverture de la nouvelle année judiciaire, Abdennabaoui a souligné que les tribunaux ont enregistré quelque 4.611.236 affaires au titre de l’année 2021, appelant à soutenir davantage le système judiciaire marocain par le recrutement de nouveaux magistrats pour les prochaines années.

Ainsi, le nombre de jugements a augmenté de 44,4% par rapport à l’année judiciaire 2020, a relevé le responsable judiciaire, mettant en avant l’augmentation considérable des affaires enregistrées au titre de l’année 2021 (+38%).

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

La situation des PME, la transformation numérique et la qualification de la sélection marocaine de football pour les quarts de finale de la CAN 2021 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la situation des PME, écrit que les pouvoirs publics ont, de tout temps, multiplié les tentatives, les programmes et les dispositifs pour les aider à démarrer, à se développer, pour les préserver et parfois aussi pour les sauver, mais que toutes ces actions d’accompagnement « s’arrêtent de produire des effets une fois passés la conjoncture ou le contexte pour lesquelles elles ont été destinées ».

Le chef d’entreprise, lui, demeure confronté en permanence aux nombreux autres défis du quotidien avec pour seule préoccupation d’assurer la survie et la pérennité de son activité et des emplois, estime la publication.

Si aujourd’hui, il y a nécessité de muscler la PME marocaine, l’enjeu ne peut pas être réduit aux seuls aspects financiers, d’autant plus que les PME ont aussi et surtout besoin d’un accompagnement rapproché au quotidien, de bénéficier d’expertises, de formation, d’aide au développement de ses capacités et de ses ressources humaines, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur la transformation numérique, écrit que certes, de nombreuses entreprises ont déjà “pris le train”, des services publics aussi, mais qu' »il y a encore de gros trous dans les chaînes ».

Le retard de digitalisation fait perdre au Maroc des points non seulement dans les classements internationaux, mais aussi en termes d’augmentation de la productivité et de la compétitivité de l’économie, relève le quotidien, qui se fait l’écho du rapport du CESE.

Dans l’administration, moins du quart des services sont complètement dématérialisés, ce qui fait perdre à chaque citoyen en moyenne annuelle 50 heures et à chaque entreprise 200 heures! estime-t-il, soulignant que “la fracture numérique est grande et coûte très cher”.

+L’Opinion+, qui revient sur la qualification des Lions de l’Atlas pour les quarts de finale de la CAN 2021, après leur victoire contre le Malawi en 8e de finale, écrit que la sélection nationale était « sur le point de battre un autre sinistre record, celui de ne pas atteindre le tour des quarts depuis 18 ans ».

En effet, depuis l’épopée de Badou Zaki et son équipe « incognito » qui a atteint la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Tunisie, le Onze national a toujours raté le rendez-vous des quarts, souligne le journal.

Même lorsque les Lions de l’Atlas partirent favoris lors de la CAN 2019, ils furent éjectés en 8èmes de finale contre toute attente, par la modeste formation du Bénin, qui participait pour la première fois à la compétition, relève-t-il, évoquant “un épisode tragique” pour le public marocain, qui misait gros sur son équipe nationale.

Même son de cloche du côté d’Al Bayane qui titre “Le cauchemar béninois n’a pas eu lieu !”.

A la veille de ce match des huitièmes de finale de la CAN, “on craignait fort” que le “spectre du cauchemar” contre le Bénin, à la même phase de la compétition en 2019, ne se reproduise encore une fois, note-t-il.

Il importe maintenant de reconnaître qu’en dépit de cette victoire “euphorique” contre la sélection du Malawi, le jeu de l’équipe nationale “ne convainc toujours pas !”, estime-t-il, évoquant “beaucoup de déchets” aussi bien dans la ligne médiane que dans celle de l’offensive.

Diplomatie, gouvernance et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la carte consulaire du Maroc, la gestion des déchets et la qualification du Maroc aux quarts de finale de la CAN-2021 au Cameroun.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné la nécessité de revoir la carte consulaire du Royaume en vue de rapprocher les prestations de la communauté marocaine établie à l’étranger.

Le Royaume dispose à ce jour de 56 consulats, avec l’ouverture durant les trois dernières années de trois consulats à Napoli, à Murcia et à Toronto, a fait savoir Bourita dans une réponse à une question orale à la Chambre des représentants, ajoutant que l’objectif n’est pas d’ouvrir davantage de consulats, mais plutôt de revoir la carte consulaire pour accompagner les Marocains du monde.

Le ministre a, dans ce sens, évoqué l’éventualité de revoir les représentations consulaires dans la banlieue de Paris, à Galice (Espagne), au nord de l’Italie et dans les pays du Golfe et en Afrique en vue de rapprocher les consulats des Marocains résidant à l’étranger, précisant que l’amélioration de la qualité des prestations consulaires porte sur 4 axes, à savoir l’amélioration des conditions d’accueil, la digitalisation et l’amélioration du rendement consulaire, les services et les actions sociales de proximité.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, a indiqué, lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, que le volume des investissements du Maroc dans la gestion des déchets ménagers s’élevait, à fin 2021, à environ 21 milliards de dirhams, auquel le ministère a contribué à hauteur de 3 milliards de DH.

Afin de remédier aux problèmes environnementaux liés à la gestion des déchets et accompagner les collectivités locales à cet égard, un programme national de gestion des déchets ménagers a été lancé, en partenariat entre le ministère de l’Intérieur et le département du développement durable, dans le but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et à la réduction des effets négatifs sur l’environnement, souligne la publication.

Côté sport, +Le Matin+ écrit qu’au lendemain de la victoire sur le Malawi (2-1) et la qualification des Lions de l’Atlas en quarts de finale de la CAN, l’optimisme est de mise au Maroc. Les supporters saluent l’esprit conquérant des joueurs qui se sont battus comme des guerriers. Cet état d’esprit qu’on n’avait pas l’habitude de voir est comme une onde positive annonciatrices de bonnes soirées. Même le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est déterminé à aller jusqu’au bout du tournoi.

Il y a des signes qui ne trompent pas. Les Lions de l’Atlas ont affiché une solidarité, de la détermination, de la concentration et de l’abnégation tout au long du match face au Malawi. Menés au score dès la 7e minute, les hommes de Vahid n’ont jamais douté. Les images de Nayef Aguered encourageant ses partenaires traduit la bonne ambiance qui existe dans ce groupe, se réjouit le quotidien.

Au fil des minutes, l’équipe nationale a réussi à monter en puissance et a asphyxié son adversaire du jour. Elle a réussi à renverser le score. A une époque, cela serait impossible. Le doute et la nervosité se seraient installés chez les joueurs. Mais, c’est le contraire qui s’est produit mardi face au Malawi.

Santé et législatif au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie de covid-19 et le retrait de certains projets de loi du parlement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’au Maroc, au début de la pandémie en 2020, la prise de décisions par les politiques était naturellement assujettie à l’avis des scientifiques qui étaient les seules habilités à diagnostiquer précisément la gravité d’une situation sur le plan sanitaire et à donner les recommandations y compris aux politiques.

Aujourd’hui, la vague d’Omicron étant bien installée et même sur le point de décliner après l’atteinte du pic, les décisions de fermeture, entre autres, prises par le Maroc sur avis médical « ont probablement permis d’éviter une vague qui aurait été plus violente », estime le quotidien.

Et bien que dans ses dernières recommandations, l’OMS a incité les pays à assouplir leurs dispositifs en raison du peu de danger que représente ce variant, la décision en pareilles circonstances est d’abord scientifique, avant d’être politique, pense-t-il, soulignant que “la balle est dans le camp des membres du Comité scientifique marocain”.

De son côté, +Al Bayane+ estime que le gouvernement « semble tergiverser encore » sur l’ouverture des frontières et renvoie la balle dans le camp de la commission scientifique, dont un membre vient de décliner toute responsabilité sur ce sujet en affirmant clairement que la mission du comité est strictement consultative.

La publication reproche au gouvernement un manque de « courage » et d’intensité pour rouvrir les frontières, à l’instar de nombreux pays qui ont libéré les flux aériens quoique le nombre de cas de contamination et le taux de létalité soient encore plus préoccupants.

Ces pays n’ont jamais été aventureux envers leurs populations, mais prennent toutes les dispositions nécessaires pour les protéger sur le plan purement sanitaire, tout étant également soucieux de la situation globale de leur pays respectifs en matière d’impact économique, explique-t-il.

La fermeture des frontières ne fait, en fait, que perdre les opportunités qui se présentent à nous surtout sur le plan des échanges commerciaux ou encore du secteur du tourisme et ses activités parallèles qui en pâtissent énormément, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde le débat sur le retrait par le gouvernement de certains projets de loi du parlement, indique que certes le gouvernement n’enfreint pas les règles sur le plan juridique, puisqu’il a la latitude de retirer tout projet de loi qu’il souhaite tant qu’il n’a pas encore été voté, mais sur le plan politique, « les choses vont autrement ».

En effet, et là où le bât blesse, c’est que les retraits des projets de loi ne sont accompagnés d’aucune explication, ni à l’égard de l’opposition qui est montée au créneau, ni en direction de l’opinion publique qui s’interroge sur ce qui arrive, déplore le journal

Cette absence de communication du gouvernement autour de ses actions peut lui jouer de mauvais tours et ainsi donner libre cours aux rumeurs et approximations de toutes sortes, avertit-il.

Economie, hydrique et sport au menu des quotidiens marocains

La problématique du retard de paiement, la réforme des retraites, la gestion des ressources en eau et le match barrage pour le Mondial Qatar-2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui revient sur la problématique du retard de paiement, écrit que le virus des retards de paiement touche toutes les entreprises et, dans la conjoncture actuelle, contribue largement à en achever des milliers.

Il y a un projet de loi, pour que le fisc punisse par des pénalités le mauvais payeur qui se sera lui-même dénoncé dans une déclaration annuelle, mais rien pour celui qui aura subi le préjudice, relève le quotidien.

Il espère que cette loi sera “plus applicable que la précédente”, qui laissait l’obligation au fournisseur de “se faire justice lui-même” par des intérêts de retard.

Abordant la réforme des retraites, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que bien que le dossier de la retraite ait par excellence le type de réformes évitées par les politiques pour leur « impopularité », le gouvernement Akhannouch « semble visiblement déterminé » à la mettre en œuvre avec “tout le courage politique” qu’elle suppose.

Malgré la « dégradation alarmante » du rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités, “peu d’actions” ont été prises pour résoudre radicalement le problème, à l’exception des réformes paramétriques, qui ne font que repousser l’échéance fatale du déficit, prévue en 2028, déplore le journal.

Cette dégradation s’est pourtant déroulée sur une longue période et au vu et au su de tous les intervenants et acteurs concernés qu’ils soient des responsables publics ou des gestionnaires de régimes, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la gestion des ressources en eau, écrit que face aux aléas du changement climatique, à la baisse des précipitations ou encore à l’augmentation attendue des besoins nationaux en eau, une « nouvelle gestion intégrée » de l’eau a été adoptée tant au niveau des producteurs que des consommateurs.

Le Royaume devra ainsi mener bataille sur deux fronts pour s’assurer une gestion efficiente et résiliente de ses ressources hydriques, d’un côté pour éviter une pénurie dans les régions les plus exposées au stress hydrique, et, de l’autre, pour démarrer une nouvelle stratégie capable d’assurer un accès équitable à l’eau à moyen et long termes, explique la publication.

Une vision qui ne devra pas se limiter seulement aux besoins agricoles et domestiques, mais qui devra également intégrer la montée en régime programmée de l’industrie nationale dont plusieurs segments nécessitent des quantités importantes d’eau dans leurs process de production, ajoute-t-il.

Au registre sportif, +Assabah+ écrit que le Maroc connaît son adversaire pour les barrages qualificatifs en Coupe du monde 2022, qui aura lieu au Qatar. Il s’agit de la République démocratique du Congo. Une équipe qui était jusqu’ici qualifiée de petit poucet des dix nations africaines encore en lice pour la qualification au Mondial. La RDC n’est même pas qualifiée pour la Coupe d’Afrique des nations qui a lieu actuellement au Cameroun.

Et pourtant, l’heure est tout sauf à la satisfaction, tant cette équipe a souvent mis à mal les Lions de l’Atlas par le passé, rapporte le journal.

Au niveau des confrontations entre les deux nations, la différence est minime. Sur treize rencontres ayant opposé le Maroc à la RDC, le Maroc l’a emporté à quatre reprises tandis que la RDC a gagné trois matchs. Six matchs se sont en revanche terminés sur un score nul, détaillent nos confrères arabophones.

Tout le monde se souvient aussi du fameux match de 1974, qualificatif pour la Coupe du monde de la même année qui se déroulait en Allemagne. Le Zaïre avait alors battu le Maroc au match aller sur un score de trois buts à zéro lors d’une rencontre qui avait été entachée par un scandale arbitral ainsi que par des scènes antisportives, rappelle le quotidien.

Le bilan gouvernemental au menu des quotidiens marocains

Le bilan du gouvernement, cent jours après son investiture est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement Akhannouch est un gouvernement qui agit vite, qui place l’action au centre de ses préoccupations quotidienne et qui n’hésite pas à communiquer quand il le faut mais préfère fournir plus d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Pour étayer ce constat, le quotidien cite deux exemples: le plan de relance pour le secteur du tourisme et le programme Awrach pour la création de 250.000 emplois

Concernant le tourisme, le gouvernement a mobilisé pas moins de deux milliards de dirhams en faveur des entreprises et des professionnels du secteur fortement impacté par les effets de la pandémie du coronavirus, une réponse venue en réaction aux appels lancés par les opérateurs touristiques, explique-t-il.

Le démarrage du programme Awrach, quant à lui, est « un exemple concret de la réactivité de l’exécutif », relève-t-il, précisant que pas moins de 250.000 personnes doivent bénéficier de ce programme avec un budget annuel de 2,25 milliards de dirhams.

En cent jours, le gouvernement est arrivé, certes, à mener des actions comme le plan d’urgence du tourisme ou encore Awrach, mais « qui va assurer le service après-vente? » se demande +l’Economiste+, qui estime que la communication est le « ventre mou » de l’action de l’exécutif .

Car, si le terrain de l’action publique est laissé “vacant”, ce sont les réseaux sociaux qui s’incrustent, avec leurs cortèges de funestes intox et de fake-news, note l’éditorialiste.

En fait, la communication ne se limite pas à un communiqué : lorsqu’un événement se produit, il est essentiel d’éclairer et de convaincre, préconise-t-il, soulignant que les Commissions parlementaires sont des opportunités données aux ministres pour faire valoir leurs raisonnements.

Pour +L’Opinion+, le bilan des 100 premiers jours du gouvernement “est marqué par une cohésion entre les différentes composantes de la coalition gouvernementale, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, afin d’assurer la relève et avancer vers « l’Etat social » auquel aspirent les Marocains.

Il évoque également l’esprit d’altruisme et la solidarité entre les composantes de la majorité, comme en témoigne le soutien de plusieurs ministres à la difficile mais nécessaire réforme de l’Éducation.

La publication cite également « la volonté d’agir de l’exécutif qui a dégelé moult chantiers » ainsi que sa dimension sociale illustrée notamment par le déblocage des enveloppes budgétaires, promises lors de la campagne électorale, pour la stimulation de l’emploi, le soutien des secteurs sinistrés par la pandémie, l’accompagnement des industriels et la lutte contre le stress hydrique, entre autres.

L’impact de la pandémie sur le tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur les répercussions de la crise sanitaire sur le secteur touristique.+Al Bayane+, qui s’attarde sur l’impact de la fermeture des frontières sur la vie quotidienne des Marocains, écrit que le Maroc a, certes, privilégié une « approche hautement citoyenne » par la fermeture des frontières, mais la pandémie est déjà dans nos murs, d’autant plus qu’Omicron est produit dans le pays et non importé d’ailleurs.

« Pourquoi alors, continuer à cadenasser toutes les issues en assénant des coups durs à l’économie de la nation ? » se demande la publication, soulignant que beaucoup de domaines de la vie au quotidien s’activent avec les flux étrangers, tels le tourisme, le transport, la restauration à vocation touristique, l’artisanat, entre autres.

Des centaines de milliers de familles « endurent le calvaire » par ces fermetures, déplore-t-il, estimant judicieux d’ouvrir les frontières aériennes pour permettre le redressement de l’économie, tout en demeurant attaché aux mesures préventives.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui écrit que les autorités ont brandi la carte de la préservation des acquis après l’apparition d’Omicron en Afrique du Sud, mais la nouvelle souche a été générée dans le pays et circule activement, ce qui conduit à se demander si l’interdiction de l’accès des touristes et des Marocains, MRE ou pas, bloqués à l’étranger a encore un sens.

Il apparaît vital que le Maroc revienne rapidement sur sa décision de fermeture des frontières, car, plus le temps passe, plus les secteurs impactés ne pourront plus se relever, relève-t-il, craignant que l’entêtement sur certaines décisions risque de porter un coup fatal à l’image du Maroc, à sa crédibilité auprès des compagnies aériennes et des tour-opérateurs internationaux.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le plan d’urgence que vient de lancer le gouvernement pour le tourisme s’imposait au vu de l’état de détresse du secteur qui, avec le transport aérien, fait partie des activités qui ont été les plus violemment impactées par la pandémie.

Les experts et opérateurs du secteur à travers le monde prévoyant que l’activité touristique de l’après-crise aura changé de visage, les opérateurs touristiques marocains seront donc confrontés à « une nouvelle réalité, un marché avec de nouvelles spécificités et règles du jeu », souligne le quotidien.

Certes, la ministre de tutelle avait signifié, il y a quelques jours, qu’une stratégie de refonte et de repositionnement de la destination Maroc était en cours de préparation, mais il faut espérer surtout que les opérateurs ont pu mettre à profit les presque deux années de quasi- inactivité pour faire un travail d’introspection en profondeur sur leur métier, leurs pratiques, leur vision, note-t-il.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du lancement de l’initiative « Morocco Tech », les cotisations des médecins libéraux à l’AMO et le nouveau modèle de développement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement de l’initiative de Morocco Tech, souligne qu’il s’agit d’une nouvelle marque nationale chargée de la promotion de la production digitale nationale et qui a pour ambition d’enclencher une dynamique transversale qui bénéficiera à l’ensemble des écosystèmes.

Cette marque se veut comme le « terreau » qui devrait « favoriser l’éclosion d’un écosystème digital en bonne et due forme », capable de séduire les compétences marocaines, très sollicitées sur le marché international, et dont quelque 600 profils n’hésitent pas à migrer vers d’autres cieux pour atteindre leur plein potentiel, juge l’éditorialiste.

Une mission qui s’annonce d’ores et déjà « ardue », vu la « faiblesse » des infrastructures digitales au Maroc, malgré le petit boost insufflé par la pandémie, fait-il remarquer, estimant que le label est ainsi condamné à mettre en place une réflexion pour juguler ce mouvement de migration de niche, aux impacts notables sur le développement du secteur, constate-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur les cotisations des médecins libéraux à l’AMO, écrit que le revenu forfaitaire pour servir de base au calcul des cotisations a été arrêté à l’équivalent de 4 fois le smig pour un médecin généraliste, soit environ 8.000 DH par mois, et 5,5 fois le smig pour un spécialiste, soit environ 15.000 DH par mois.

Les médecins libéraux soutiennent que les niveaux de cotisations et de revenus estimés vont les pénaliser, car inéquitables en comparaison avec d’autres professions libérales, constate le journal.

Or, pour ce qui est de l’iniquité, il s’agit là d’une donnée naturelle incontournable inhérente au principe de la solidarité qui est l’essence même de tout régime de couverture maladie et de retraites, relève-t-il, soulignant que les filets sociaux sont par définition basés sur la solidarité entre générations et entre classes de revenus.

Il se trouve en plus que les médecins, étant donné la noblesse de leur profession, sont les mieux placés pour être aux premières lignes d’une cause éminemment humaine et sociale telle que la solidarité, ajoute-t-il.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit qu’à l’heure où le pays met en branle une dynamique inédite qui nécessite l’implication, l’engagement et la vivacité de tous, « certaines situations nous renvoient hélas à nos véritables limites », dénonçant « l’irresponsabilité et du travail mal fait ou jamais achevé ».

Certes, le nouveau modèle de développement insiste sur une réorganisation innovante mettant le citoyen au centre des politiques publiques et permettant une desserte des services publics, et fait également mention d’approches de planification urbaine centrées sur la qualité du cadre de vie et sur la mixité sociale et fonctionnelle, mais pour parvenir à cette harmonie, il faudra éduquer, inculquer la beauté des choses, la fierté du travail bien fait ou encore le sens du devoir, à chacun des individus, préconise-t-il.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La lutte contre la contrebande, la gestion de l’épidémie de coronavirus et le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre la contrebande, écrit que la fermeture des frontières a induit un environnement plus propice à une concurrence loyale, de telle sorte que des ex contrebandiers payent même les droits et taxes, mais la guerre n’est pas pour autant gagnée face à un phénomène qui se compte à coup de milliards de dirhams.

La lutte contre la contrebande doit être « globale » et « collective », étant donné que ce phénomène n’est pas seulement une affaire de contrôles douaniers, mais « pose aussi la question cruciale de la qualité et des normes des produits fabriqués localement », fait remarquer le journal.

Convaincre d’acheter « made in Morocco », c’est offrir des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés, à prix abordables, relève-t-il, notant que la grande bataille à remporter c’est de faire preuve d’« un savoir-faire compétitif, offensif, capable d’aller conquérir des parts de marché, à l’export notamment ».

+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que le pic de la vague Omicron devrait être atteint cette semaine à en croire les premières projections du Comité scientifique et du ministère de la santé, précisant que la courbe épidémiologique devrait s’inverser dans quelques jours pour entamer sa phase descendante.

Depuis le début de cette pandémie, le Maroc, comme d’autres pays, a testé ses défenses, s’est ingénié à trouver des réponses et, in fine, a pu construire un dispositif de riposte globalement résilient, constate la publication.

Le retour à la vie normale et l’accalmie seront une étape de reconstruction de l’économie, certes, mais devront aussi être mis à profit pour améliorer le système et être encore et parfaitement prêt à affronter une autre crise sanitaire majeure, note-t-il.

+Assabah+, qui cite plusieurs spécialistes, relève que l’entrée des touristes et des MRE au Maroc dans les conditions sanitaires d’usage ne risque pas de rendre la situation épidémiologique beaucoup plus grave qu’elle ne l’est déjà.

Manifestement, l’interdiction aux étrangers d’entrer au Maroc n’a plus de sens. Et a fortiori quand il s’agit de Marocains encore bloqués à l’étranger ou des MRE qui s’impatientent de rentrer chez eux. En tout cas, c’est l’avis du professeur Azeddine Ibrahimi, cité par le quotidien.

Selon ce spécialiste, maintenant que l’évolution de l’épidémie et de sa troisième vague qui frappe le Maroc est au stade que l’on sait, il serait opportun de rouvrir les frontières, tout en maintenant, bien sûr, les dispositions de sécurité déjà en vigueur avant leur fermeture.

Pour le directeur du Laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine de Rabat et du centre MedBiotech, il serait temps de rouvrir les frontières tout en maintenant les mesures de préventions dans les aéroports et autres points frontières, dans le cadre de la politique préventive et anticipative suivie par le Maroc depuis le début de cette épidémie. Laquelle politique, explique le journal, priorise certes la préservation de la santé publique, mais avec le moins de dégâts possible sur le plan économique, social, éducatif et psychologique. Or, la fermeture totale et prolongée présente justement un coût très élevé, observe ce spécialiste.

+L’Opinion+, qui revient sur le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir, écrit qu’en cette période sinistrée où les opérateurs touristiques nationaux appellent de tous leurs voeux à une réouverture urgente de l’espace aérien, un tel événement « ne peut être que de mauvais augure ».

Le quotidien souligne que l’enquête policière est en cours et que les premières constatations penchent plus vers la thèse d’un acte irréfléchi commis par un forcené.

Economie, politique et diplomatie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le lancement de la marque « MoroccoTech », la question de l’intégrité territoriale, l’action du gouvernement, la problématique de l’inflation et les relations Maroc-Maurice, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la ministre chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, a annoncé le lancement de l’initiative « MoroccoTech », la marque nationale de promotion du secteur digital marocain.

« MoroccoTech » a pour ambition, d’une part de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l’international, d’autre part, de créer une dynamique globale qui profitera à l’ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique. Cette initiative issue d’une démarche partenariale « public-privé », est la déclinaison d’un mouvement mobilisateur et fédérateur des différents acteurs de l’écosystème digital marocain.

+Challenge+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale, écrit que le Maroc, grâce à sa patience, a engrangé des points décisifs dans le processus onusien, qui écarte définitivement l’option séparatiste et le répète depuis plusieurs années.

A contrario, il soutient la proposition marocaine d’autonomie, qu’il juge crédible et apte à servir de base de négociations, relève l’éditorialiste.

La reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine, irréversible, est décisive, estime-t-il, faisant remarquer que quelles que soient les alternances à Washington, « on imagine mal les USA laisser passer un texte défavorable au Maroc, au Conseil de Sécurité ».

+La Vie Eco+, qui aborde l’action du gouvernement, souligne que l’exécutif n’a pas tardé à passer à l’acte pour le très attendu programme « Awrach », destiné à créer des emplois en urgence pour les catégories prioritaires, surtout celles qui ont été les plus impactées par la crise sanitaire.

Quand bien même il s’agirait d’emplois temporaires, ce dispositif permettra d’apporter une précieuse bouffée d’oxygène à quelque 250.000 familles qui n’ont plus de sources de revenus, relève l’hebdomadaire.

Mais ce n’est pas tout, car le gouvernement veut apparemment faire d’Awrach un dispositif tremplin en le mettant à profit pour de l’apprentissage, puisque six mois d’accompagnement seront assurés aux bénéficiaires pour leur donner des outils dans des métiers et des domaines comme les services aux familles et aux individus, ajoute-t-il.

Bien au-delà de sa fonction de dispositif d’urgence, s’il doit aider des milliers de jeunes chômeurs à s’insérer durablement dans la vie active en les faisant passer du statut de personnes en marge de la société à celui d’acteurs très utiles à la communauté, estime-t-il.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la problématique de l’inflation, écrit que le pouvoir d’achat des Marocains « s’érode sensiblement » dans un contexte marqué notamment par une hausse quasi généralisée des prix.

Quoique le gouvernement ait alloué 16 milliards de DH pour soutenir le pouvoir d’achat, le ressenti des ménages est autre, d’autant que ce montant est uniquement destiné à garantir la stabilité des produits subventionnés alors que le panier de la ménagère le plus élémentaire compte au moins une quarantaine de produits de large consommation, fait savoir la publication.

Néanmoins, cette hausse des prix s’explique par la flambée des prix des produits alimentaires et produits énergétiques dans le monde, dans un contexte marqué par une poussée de la reprise économique qui a entraîné de fortes distorsions entre l’offre et la demande, explique-t-il, notant que ce phénomène est mondial.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Maroc et la République de Maurice ont convenu d’initier une nouvelle dynamique de coopération sectorielle en invitant les ministres des deux pays à interagir en vue d’évaluer la mise en œuvre des accords précédemment signés et d’identifier conjointement les actions et projets à entreprendre dans les secteurs clé, tels que la santé, les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

Cette volonté a été exprimée lors d’un entretien, vendredi par visioconférence, entre le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita, et son homologue mauricien, Alan Ganoo. Les deux ministres se sont réjouis des relations d’amitié existant entre les deux pays, soulignant leur volonté partagée de procéder à une dynamisation de la coopération bilatérale.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la santé au Maroc et les enjeux de la reprise d’activité de la raffinerie de la Samir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur le secteur de la santé au Maroc, notamment la problématique du manque de personnel médical, écrit que pour combler le déficit actuel en médecins et infirmiers dans les hôpitaux, il faudrait une trentaine d’années à raison de 1.200 médecins formés dans les Facultés de médecine du Royaume.

Plusieurs raisons sont à l’origine de cette situation, dont la migration des médecins vers l’étranger, estime le journal, soulignant la nécessité d' »inverser la courbe de la fuite des cerveaux » en ouvrant le secteur de la santé à l’investissement et aux praticiens étrangers.

Mais, ce schéma de l’ouverture sur l’investissement étranger et les compétences extérieures est un « schéma d’appoint », car il ne peut se substituer à l’hôpital public, aux centres de santé de proximité, des villes, villages et autres hameaux éloignés, fait-il remarquer.

C’est pourquoi l’amélioration des salaires et des conditions de travail dans le secteur de la Santé s’avère en réalité la seule solution « viable » et « pérenne » afin de lutter contre la fuite économique des cerveaux, sans oublier la formation, l’environnement matériel à mettre en place par la construction d’hôpitaux et les équipements nécessaires à la pratique médicale, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux de la reprise d’activité de la Samir, écrit que l’arrêt d’activité, depuis 2015, de cette entreprise marocaine spécialisée dans le raffinage des produits pétroliers a provoqué de multiples dommages à plusieurs niveaux, notamment sur les plans de sécurité énergétique du Royaume et de la rentabilité de cette entité névralgique de l’économie nationale.

Le gel de l’activité de cette raffinerie a causé la flambée du coût des hydrocarbures sur le marché intérieur, participé à la dégradation de la cadence économique et commerciale et affecté aussi bien les conditions des salariés que les petites entreprises de sous-traitance, constate le quotidien.

Face à cette situation déplorable, il serait inadmissible que le nouveau gouvernement « se calque sur la posture de son prédécesseur », souligne-t-il, estimant capital de se pencher pour de bon sur ce dossier qui revêt une « priorité sans précédent », puisqu’il est question de recouvrer le rôle capital de la compagnie en termes de rééquilibrage et de recadrage de la politique énergétique nationale.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à nombre de sujets notamment programme Awrach dont l’objectif est de créer 250.000 emplois directs, l’économie nationale, les enjeux de l’investissement au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a lancé mercredi le programme Awrach dont l’objectif est de créer 250.000 emplois directs dans des chantiers temporaires, au cours des années 2022 et 2023.

Ce programme se décline en deux volets. Le premier regroupe les chantiers globaux temporaires activés progressivement au cours de l’année 2022, avec la fin d’année comme perspective pour atteindre les objectifs fixés. A ce titre, il est question de répondre aux besoins des citoyens en matière d’infrastructures et de mettre en oeuvre des travaux et activités à caractère temporaire qui s’inscrivent dans le cadre de l’utilité publique et le développement durable. Ce volet s’adresse à environ 80% du nombre total des bénéficiaires du programme.

Le second volet s’articule autour des ateliers d’appui à l’intégration durable au niveau national et est destiné aux 20% bénéficiaires restant. L’objectif est de renforcer les services qui connaissent un certain déficit au niveau de certaines régions, notamment l’alphabétisation, l’enseignement primaire ou encore la prise en charge des personnes âgées.

Pour le lancement du programme Awrach en 2022, le gouvernement a mobilisé une enveloppe de 2,25 milliards DH (1 euro = 10,54 DH).

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’économie nationale, écrit que le Maroc est déjà engagé dans un processus de réformes et un sprint où il devra diversifier ses sources de croissance, créer de la richesse et mieux la répartir.

Certes il compte des avantages comparatifs importants notamment en matière d’infrastructures, de stabilité macroéconomique et d’un solide système financier, mais le revers de la médaille, ce sont encore les lacunes sur le capital humain, l’accès aux technologies ou le fonctionnement du marché du travail, déplore le quotidien.

Cette année s’annonce cruciale et mérite une mobilisation générale tant elle engage des efforts supplémentaires sur tous les fronts, estime-t-il, soulignant qu »ouvrir et soigner l’économie et tous ses satellites, c’est augmenter l’égalité des chances et donc forcément c’est de la compétitivité et de l’innovation ». +L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’investissement au Maroc, souligne qu’en l’espace de deux décennies, le Royaume a franchi des pas de géant dans l’amélioration de l’environnement des affaires et particulièrement en termes d’investissements consentis, notant que le taux d’investissement au Maroc équivaut à 30% du PIB, alors que la moyenne mondiale s’établit à 20%.

Toutefois, la stratégie adoptée par le Royaume devrait faire passer la part du privé à deux tiers de l’investissement total en 2035 et adopter une répartition territoriale juste de ces investissements de manière à assurer une équité territoriale, relève l’éditorialiste.

Autre objectif de taille : arrimer les futurs bassins industriels aux nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée, à l’image du renouvelable et des technologies de l’information, ajoute-t-il.

Pour concrétiser les objectifs, il souligne la nécessité de faire une rupture avec le mode de fonctionnement en silo, en mettant en place de réelles synergies entre les opérateurs économiques, les universités et les centres de formation professionnelle.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la cryptomonnaie, les transferts des Marocains du monde et la situation épidémiologique.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la cryptomonnaie s’est invitée au débat lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’économie et des finances, a été interpellée quant à l’usage formel de la monnaie virtuelle au niveau national et la vision du gouvernement dans ce sens. La réponse de la ministre à ce sujet a été brève et concise. Se référant à Nadia Fettah Alaoui, son département examine conjointement avec la Banque centrale et les autres partenaires institutionnels internationaux la faisabilité réglementaire de cet usage.

Elle a rappelé les recommandations du ministère de l’économie et des finances, de la Banque centrale et de l’Autorité marocaine du marché des capitaux qui, dans un communiqué conjoint émis en 2017, avaient mis en garde contre les dangers afférents à l’usage des monnaies comme mode de paiement, notamment son usage à des fins illicites en termes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les transferts des Marocains du monde ont atteint 100 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH) l’année dernière, a indiqué lundi le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.

Le ministre, qui répondait à une question au parlement, a fait savoir que les transferts d’argent de la diaspora marocaine sont passés de 70 milliards DH en 2020 à 100 milliards DH en 2021, malgré les répercussions de la pandémie du Covid-19.

+Al Ahdath Al Maghribia+ prévoit une flambée, dans les prochains jours, des cas positifs au variant Omicron pouvant atteindre les 300.000. Ce pic est attendu dans la semaine allant du 17 au 23 janvier courant.

Ce chiffre, qui peut sembler exagéré, trouve son explication, selon des spécialistes, cités par le journal, dans l’évolution actuelle de la pandémie au Maroc. Ainsi, chaque 30 personnes contaminées peuvent contaminer plus de 10 autres personnes, ce qui signifie une multiplication exponentielle des cas positifs. Cette même évolution s’applique également aux cas les plus graves et au nombre de décès.

La publication, rappelle que le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, avait mis en garde contre la situation pandémique au Maroc, qu’il a jugée préoccupante suite à l’explosion du nombre des contaminations au variant Omicron.

Le ministre a également mis en garde contre une erreur courante chez l’opinion publique, et qui voudrait qu’Omicron serait moins mortel que le Covid-19, alors qu’il risque d’être fatal pour des personnes à la santé déjà fragile. Surtout que 90% des contaminations au Maroc sont actuellement dues à Omicron, un pourcentage qui peut passer à 100% dans de brefs délais.

Economie et environnement au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du partenariat entre le Maroc et la Chine, l’utilisation des cryptomonnaies, le passage au vert du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain et les investissements directs étrangers au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les enjeux du partenariat entre le Maroc et la Chine, écrit qu’en confirmant, une fois de plus, son option pour un partenariat plus solide et approfondi avec le Maroc, la Chine assoit davantage la vocation du Royaume comme un hub économique régional et continental, estimant que les Chinois, pour être déjà bien implantés dans beaucoup de régions en Afrique, ont probablement pu constater sur le terrain que le Maroc constitue un allié de taille dans le continent.

Mais cette vocation de hub ne peut être pleinement exploitée par le Maroc que s’il dispose réellement lui-même d’un tissu productif plus dense et plus performant à même de permettre une création de valeur ajoutée pour les deux partenaires, constate la publication.

Le partenariat avec une puissance industrielle comme la Chine est une précieuse opportunité pour le Maroc en termes de business, certes, mais il doit aussi servir de levier pour opérer les transferts de technologies et de savoir-faire nécessaires à la transformation à terme de son industrie, soutient-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’utilisation des « cryptomonnaies « , souligne que si les cryptoactifs connaissent une explosion sans précédent dans le monde, surtout depuis le confinement de 2020, au Maroc, ils se retrouvent face à un “rempart juridique” qui les empêchent de connaître l’essor dont ils bénéficient dans d’autres marchés.

Mais malgré les interdictions, d’aucuns prennent la voie de l’investissement en crypto-monnaie, classant le Royaume à la 24ème place mondiale en matière de transactions, relève le quotidien.

Et si la Banque Centrale “marche sur la pointe des pieds” avant de légaliser la cybermonnaie, c’est que “le terrain est très miné”. Car, au final, il s’agit d’une monnaie virtuelle de citoyens, qui ne répond pas, ou du moins pas tout le temps, aux règles du marché financier, relève-t-il.

Des unités de compte privées, qui échappent au contrôle de l’État et de ses bras armés, rendent la garantie de la stabilité des prix, du niveau d’inflation ou encore celle des taux d’intérêt une mission ardue et mettent à risque la stabilité de l’économie réelle, explique-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Musée Mohammed VI d’Art moderne et Contemporain (MMVI) à Rabat sera le premier musée africain à intégrer une solution solaire avec un système intelligent de stockage et de gestion de l’énergie.

Cette initiative fera de ce Musée « le modèle parfait de l’alliance harmonieuse de l’art à la responsabilité environnementale », indique un communiqué conjoint de la Fondation Nationale des Musées (FNM) et de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles (IRESEN).

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho du rapport publié par le Fonds monétaire arabe qui a souligné que malgré la crise provoquée par l’épidémie de Covid-19 et ses répercussions sur le commerce international, les flux d’investissements étrangers vers le Maroc ont connu, au cours de l’année précédente, une légère augmentation, par rapport à 2019.

Selon ce rapport, le volume des investissements directs étrangers au Maroc s’élevait à 1,763 milliard de dollars en 2020, contre 1,720 en 2019. Le rapport, basé sur les données de la CNUCED, a estimé que ce montant est cependant le plus faible des chiffres enregistrés entre 2014 et 2018, le Maroc ayant réussi à attirer près de 3,56 de dollars en 2018, 2,68 milliards de dollars en 2017, un total de 2,15 milliards de dollars en 2016, et 3,56 milliards de dollars en 2014.