Bénin : détournement de 24 millions, un employé en prison

Un employé d’une entreprise installée à Cotonou au Bénin est  en prison pour avoir détourné une somme de 24 millions de francs Cfa. Le présumé auteur du détournement attend son procès prévu pour le 21 décembre 2021.

L’individu est en détention à la prison civile de Cotonou, capitale politique du Bénin. Employé d’une société de transit et de consignation installée dans la ville, son employeur l’accuse de détournement de 24 millions de francs Cfa. En vue de réaliser un bénéfice de 4 millions dans une affaire de 20 millions de francs avec son ami, il a simulé un braquage pour s’emparer de l’argent de la société.

En effet, selon les informations recueillies de Frisson radio et La Nouvelle Tribune, son patron lui a remis l’enveloppe. Sa mission était de faire un dépôt à la banque. L’argent  allait payer le bordereau unique de l’entreprise. Pour exécuter son plan, il a appelé le comptable pour  l’informer que les malfaiteurs l’ont braqué et dépouillé. Il est allé déposer une plainte pour brouiller les pistes.

Mais, lors de l’audition, les fonctionnaires de la police ont découvert une somme de 300 000 dans le sac qu’il détenait. Un indice  qui a amené les policiers à pousser l’interrogatoire. Au final, l’homme passe aux aveux et retrace le plan. Son ami qui l’avait informé la veille de l’affaire de 20 millions a récupéré la somme. Il a pris la clé des champs, tandis que l’employé médite son sort derrières les barreaux. Les recherches se poursuivent pour mettre la main sur le complice en cavale.

Santé : Surpopulation à la prison civile de Natitingou : Un quotidien au rythme des infections

La prison civile de Natitingou, prévue pour contenir 250 prévenus est depuis quelques années en surpeuplement avec un effectif de près de 691 détenus selon le tableau de bord récapitulatif de cette maison carcérale, laissant ainsi les détenus à la merci de toutes sortes de pathologies.

Le décompte à la date du 20 décembre 2019 indique que 329 prisonniers viennent de Djougou et 344 de Natitingou.  A ces nombres s’ajoutent 07 mineurs et 11 femmes.

Selon les responsables de la maison d’arrêt, cette surpopulation, occasionne des infections récurrentes de tout genre, notamment celles cutanées.  L’on déplore également la survenance de bien d’autres maladies dont entre autres les troubles psychiatriques, dues au surpeuplement, la promiscuité et le manque d’hygiène dans les cellules.

En attendant que Djougou ne dispose de sa propre prison, Ils ont plaidé pour la construction de nouvelles cellules à la prison civile de Natitingou et la prise de bien d’autres dispositions pour améliorer les conditions de détention des prisonniers.