Présidentielle congolaise : la victoire de Denis Sassou Nguesso confirmée

La Cour constitutionnelle a rejeté les recours de l’opposition et validé la réélection du président sortant.« L’empereur » va allonger son règne sur le Congo. En effet, Denis Sassou Nguesso « qui, à l’occasion du scrutin présidentiel, a recueilli 88,40 % des suffrages valablement exprimés, est déclaré élu », annonce ce mardi 6 avril Auguste Iloki, le président de la Cour constitutionnelle.

En outre, cette juridiction fait savoir qu’elle a néanmoins « procédé aux rectifications et ajustements nécessaires » sur les résultats de l’élection présidentielle tenue le 21 mars dernier.

Le candidat du Parti congolais du Travail (PCT), au pouvoir depuis 36 ans, arrache un quatrième mandat. Il pourrait même présider aux destinées de ce pays de l’Afrique centrale jusqu’en 2031 grâce à une modification de la Constitution effectuée en 2015.

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé mardi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 41 membres dont 37 ministres et quatre secrétaires d’Etat, rapporte le ministre-secrétaire général de la présidence, Abdourahmane Cissé.

Cette nouvelle équipe gouvernementale a été composée sur proposition du Premier ministre, Patrick Achi. Elle compte 13 ministres entrants, tandis 18 ministres dans l’ancienne équipe sont sortis du Cabinet ministériel.

Voici la liste du nouveau gouvernement 

1-Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration Africaine et de la diaspora: Kandia Camara

2-Ministre d’État, ministre de la Défense : Téné Birahima Ouattara

3-Ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural: Kobenan Adjoumani

4-Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme : Sansan Kambilé

5-Ministre de l’Intérieur et de la sécurité : Général Vagondo Diomandé 

6-Ministre des Eaux et Forêts : Alain Richard Donwahi

7-Ministre du Plan et du développement : Nialé Kaba

8-Ministre des Transports : Amadou Koné

9-Ministre de l’Économie et des finances: Adama Coulibaly

10-Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration: Anne Désirée Ouloto

11-Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme: Bruno Koné

12-Ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat: Moussa Sanogo

13-Ministre de l’Hydraulique : Laurent Tchagba

14-Ministre de l’Équipement et de l’entretien routier : Amedé Koffi Kouakou

15-Ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation: Mariatou Koné

16-Ministre de la Réconciliation et de la cohésion sociale : Bertin Kouadio Konan

17-Ministre du Commerce et de l’industrie : Souleymane Diarrassouba

18-Ministre des Sports et du développement de l’économie sportive: Paulin Danho

19-Ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du Gouvernement : Amadou Coulibaly

20-Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique,  porte-parole adjoint du gouvernement : Mamadou Touré

21-Ministre de la Promotion de l’Investissement et du développement du secteur privé : Emmanuel Esmel Essis

22-Ministre de la Promotion des PME, de l’Artisanat et de la transformation du sefteur informel: Félix Anoblé

23-Ministre des Ressources animales : Sidi Tiémoko Touré

24-Ministre du Tourisme et des loisirs: Siandou Fofana

25-Ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption: Epiphane Zoro Bi Ballo

26-Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation: Roger Félix Adom

27-Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Adama Diawara

28-Ministre de la Santé,  de l’hygiène  publique et de la couverture maladie universelle : Pierre Dimba

29-Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie: Thomas Camara

30-Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Bouaké Fofana

31-Ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté : Myss Belmonde Dogo

32-Ministre de l’Emploi et de la protection sociale: Adama Kamara

33-Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Nassénéba Touré

34-Ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage: Koffi N’Guessan

35-Ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle : Arlette Badou N’Guessan Kouamé

36-Ministre de l’Environnement et du développement durable: Jean Luc Assi

37-Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration Africaine : Alcide Djédjé 

 Secrétaires d’Etat 

1-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social: N’Guessan Lataille Koffi

2-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la modernisation de l’administration 

3-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Transports, chargé des Affaires maritimes : Célestin Serey Doh

4-Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Emploi et de la protection sociale, chargé de la Protection sociale: Clarisse Kayo Mahi

Au titre de la présidence de la République 

– Abdourahmane Cissé : ministre, Secrétaire général de la présidence 

– Gilbert Koné Kafana : ministre auprès du président de la République, chargé des relations avec les institutions de la République 

– Fidèle Sarassoro:  Ministre, directeur de Cabinet du président de la République 

Maroc-Sahara: Le Sénégal ouvre un consulat à Dakhla

Par Hicham Alaoui — Avocat majeur de la marocanité du Sahara, le Sénégal ouvre un consulat général à Dakhla. Récit.C’était attendu. Le Sénégal, un des meilleurs alliés du Maroc en Afrique, a inauguré, lundi, son consulat général à Dakhla, la perle des provinces du sud marocain.

La cérémonie d’inauguration de cette représentation diplomatique a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall en présence du corps diplomatique sénégalais accrédités dans le Royaume et des membres de la communauté sénégalaise établie dans la ville.

Il s’agit de la 10ème représentation diplomatique inaugurée à Dakhla après celles de Djibouti, de la Gambie, la Guinée, le Liberia, la Guinée Equatoriale, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, Haïti et la République Démocratique du Congo. A cela s’ajoutent onze consulats généraux ouverts à Laayoune, chef-lieu des provinces du sud marocain : L’Union des Comores, le Gabon, la République centrafricaine, le Burundi, la Zambie, Sao Tomé et Principe, la Côté d’Ivoire, Eswatini, la Jordanie, Bahreïn et les Emirats Arabes Unis.

Selon le représentant du Consul général du Sénégal à Laayoune, Cheikhou Sidy Lamine Diakhaté, son « confirme la marocanité du Sahara », ajoutant que le consulat du Sénégal à Dakhla « est tout proche des frontières et il va faciliter l’octroi des documents administratifs ».

« Cette structure diplomatique réconforte les relations séculaires entre les deux pays. On est très fier que le Sénégal confirme la marocanité du Sahara », a-t-il affirmé dans une déclaration à APA.

Pour Mame Gora, un ressortissant sénégalais basé à Dakhla, « ce consulat représente beaucoup de choses pour nous dans la mesure où elle va faciliter la régularisation des documents administratifs ».

Se disant très « content » pour l’inauguration de cette représentation diplomatique, il a souligné que les membres de la communauté sénégalaise vivent dans un climat de convivialité avec les Marocains qui sont très « accueillants ».

Même son de cloche chez Adama Diack, présidente des femmes sénégalaises installées à Dakhla. Elle a remercié le Roi Mohammed VI et le président sénégalais Macky Sall pour l’ouverture de ce consulat général qui va fluidifier les procédures administratives.

« Dakhla est la porte vers l’Afrique et pour les Sénégalais devant se rendre au Maroc par voie terrestre, c’est une ville marocaine qui va leur permettre de régler leurs affaires administratives et faciliter les conditions de leur séjour ».

Gbagbo assure rentrer en Côte d’Ivoire « incessamment »

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo assure qu’il sera parmi les siens en Côte d’Ivoire « incessamment », a rapporté Assoa Adou, secrétaire général d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) après un échange avec l’ex-chef d’Etat à Bruxelles les 3 et 4 avril 2021, dans un communiqué.

« M. Laurent Gbagbo assure ses compatriotes qu’il sera parmi eux incessamment », a indiqué M. Assoa Adou, qui a eu les samedi 03 et dimanche 04 avril 2021 « des séances de travail » avec l’ancien-président à Bruxelles (Belgique). 

Au menu des échanges, les deux personnalités ont évoqué outre les sujets liés à l’actualité nationale et à la vie du parti, « la question du retour, en Côte d’Ivoire, de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », après la confirmation de leur acquittement par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), le mercredi 31 mars 2021.

A l’issue des discussions, M. Gbagbo et son secrétaire général ont « convenu de s’en remettre aux dispositions que le greffe de la CPI est entrain de prendre en vue du retour sécurisé » de l’ex-président et son co-accusé en Côte d’Ivoire, tel qu’il en a été instruit par les juges de la Chambre d’appel. 

« Dans cette attente, M. Laurent Gbagbo tient à renouveler ses vifs remerciements et son infinie gratitude aux militantes et militants, sympathisantes et sympathisants du FPI, au peuple de Côte d’Ivoire, aux membres de la diaspora ivoirienne et africaine », poursuit le texte. 

Il témoigne en outre sa reconnaissance « aux dirigeants africains, aux démocrates ivoiriens et africains, aux intellectuels ivoiriens, africains, français et du monde entier, aux organisations politiques et de défense de droit de l’Homme (…) qui se sont constamment mobilisés pour le triomphe de la vérité et du droit ». 

M. Gbagbo a été condamné par la justice ivoirienne dans l’affaire de « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest  (Bceao), à 20 ans de prison ferme. Il devra négocier en vue d’une grâce du pouvoir d’Abidjan pour un retour serein en Côte d’Ivoire. 

La question du Sahara trouvera son chemin vers un règlement par le dialogue entre les deux véritables parties (ministre AE)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné que la question du Sahara trouvera son chemin vers un règlement par le dialogue entre les deux véritables parties à savoir le Maroc et l’Algérie.« Je suis tout à fait d’accord avec le ministre algérien des Affaires étrangères qui a considéré que la solution à la question du Sahara trouvera son chemin vers un règlement par le dialogue entre les deux véritables parties à savoir le Maroc et l’Algérie, lequel règlement que nous avons toujours réclamé, en s’asseyant autour de la même table de dialogue », a-t-il dit lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sénégalaise, Mme Aissata Sall Tall, à l’issue de l’inauguration du Consulat général du Sénégal à Dakhla dans les provinces du sud marocain.

Selon lui, l’Algérie « doit assumer sa responsabilité dans la question du Sahara en s’asseyant à la table du dialogue pour défendre son point de vue, car elle est une partie essentielle dans le conflit en raison de son rôle historique dans la création et la perduration de ce différend ».

Et de relever que l’Algérie reconnaît publiquement qu’elle est un acteur majeur dans la question du Sahara eu égard de la grande mobilisation que la diplomatie algérienne attache à cette question.

« Le Maroc affirme qu’une solution internationale à la question du Sahara est nécessaire et elle est impossible sans la présence de l’Algérie à la table du dialogue », a-t-il encore insisté.

Le ministre a affirmé que la diplomatie marocaine se caractérise par sa « clarté, chose qui est confirmé par notre approbation de la nomination de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara, ajoutant que « nos actions ne contredisent pas nos déclarations et la partie qui cherche à faire obstacle à cette nomination est clairement visible ».

« La seule solution au conflit repose sur l’initiative de l’autonomie », a rappelé le chef de la diplomatie marocaine.

« S’il y a une volonté sérieuse de la part de la vraie partie au conflit (ndlr : le régime algérien), le Maroc est disposé à l’ouverture des négociations, mais, si ces manœuvres persistaient, a-t-il dit, le Royaume continuerait dans la même approche ». « La marocanité du Sahara est non négociable », a réaffirmé le chef de la diplomatie du Royaume. Et d’ajouter que le Maroc encourage et s’en tient au seul processus onusien.

Maroc : Le Roi Mohammed VI exprime sa solidarité entière avec la Jordanie

Le Roi Mohammed VI a eu dimanche tôt le matin un entretien téléphonique avec le Roi Abdallah II Ibn Al Hussein, Souverain du Royaume Hachémite de Jordanie, annonce dimanche un communiqué du Cabinet royal.Cet entretien téléphonique a été l’occasion de rassurer sa majesté le Roi de la situation sur la base des données que le Souverain jordanien a partagées avec lui, souligne la même source.

A cette occasion, le Souverain a réitéré « sa solidarité entière et naturelle avec la Jordanie » et son soutien total à toutes les décisions prises par le Roi Abdallah II pour « consolider la sécurité et la stabilité », ajoute-t-on.

Les autorités jordaniennes ont procédé à une vague d’arrestations pour « raisons de sécurité », notamment de proches de la famille royale, accusés de porter atteinte à la sécurité du pays.

L’ancien prince héritier et demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie a annoncé samedi avoir été « assigné à résidence » dans son palais d’Amman, après avoir été accusé par l’armée d’activités contre « la sécurité du royaume ».

Dans un communiqué, le chef d’état-major jordanien, le général Youssef Huneiti, avait précisé que le prince Hamza avait été « appelé à arrêter des activités qui pourraient être utilisées pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité du royaume », mais avait démenti son arrestation.

L’agence de presse jordanienne « Petra » a indiqué que les autorités avaient arrêté un ancien conseiller du roi, Bassem Awadallah, et un nombre indéterminé d’autres personnes pour « des raisons de sécurité ».

Niger: « Issoufou est auréolé d’un grand prestige » (Bazoum)

Le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum, a rendu un hommage mérité à son prédécesseur, Mahamadou Issoufou.« Comme homme tout court et comme homme politique, Mahamadou Issoufou est digne de tous les hommages. Comme dirigeant, il est désormais auréolé d’un grand prestige. Et le jury Mo Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique ne s’y est pas trompé à en faisant son lauréat pour l’année 2020 », a notamment dit le chef de l’Etat nigérien.

S’exprimant lors de sa prestation de serment, hier vendredi à Niamey, M. Bazoum a rappelé que l’ex président « vient au terme de son dernier mandat de respecter la Constitution en acceptant de quitter le pouvoir de bonne grâce tout en organisant des élections les plus transparentes basées pour la première fois sur un fichier électoral biométrique ».

« Pendant les 30 années que j’ai passées à ses côtés à travers une relation de grande proximité dans les épreuves comme dans les moments de calme, à l’opposition comme au pouvoir, Mahamadou Issoufou est toujours resté le même. Pendant ces trente années de collaboration, quasi quotidienne, je n’ai jamais perçu même à travers un regard si furtif soit-il quelque chose d’un tant soit peu douteux à mon égard. Nous avons lui et moi en permanence baigné dans une relation de confiance absolue », a-t-il témoigné.

Selon lui, sa victoire à l’élection présidentielle a été possible car « notre parti (Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) a bénéficié d’un leadership hors du commun » et que le président Issoufou a, en effet, été un dirigeant exceptionnel car il réunissait en lui de grandes qualités : droiture, loyauté, générosité, rigueur et patriotisme.

« Ces qualités, a-t-il dit, ont servi de ciment pour maintenir la cohésion au sein de notre parti et lui assurer ainsi sa croissance progressive tout au long des 20 années au cours desquelles il l’a dirigé. Les mêmes qualités vont l’aider à mettre en œuvre un leadership remarquable à la tête de l’Etat en tant que président de la République depuis le 2 avril 2011. Ce qui a permis à notre pays non seulement de faire honorablement face aux nombreux défis notamment sécuritaires par rapport à notre sous-région depuis les évènements survenus en Lybie en 2011 mais aussi d’avancer dans le sens du progrès économique et social ».

Revenant sur les défis qui l’attendent, il a promis que le combat pour la justice sociale quant à lui sera beaucoup plus rude au regard des enjeux qui le sous-tendent « mais que je mènerai avec détermination car c’est là que se noue mon engagement moral et politique avec le peuple qui m’a fait l’honneur et le privilège de me confier sa destinée pour les cinq années à venir ».

Sénégal: des élections locales au plus tard fin janvier 2022

L’Assemblée nationale a adopté, vendredi soir, le projet de loi autorisant le report des élections locales.Au terme d’une séance plénière qui a duré presque la journée, les députés ont acté le projet de loi qui propose la tenue des élections locales au plus tard le 31 janvier 2022.

Le texte défendu par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, autorise également la prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux.

La date est rejetée par l’opposition qui voulait des élections locales en décembre 2021 au plus tard. Réunie au sein du Front de résistance nationale (FRN), l’opposition a déjà quitté le dialogue national pour protester contre un 3e report de ces élections qui devaient se tenir en mars 2019.

Niger : Mohamed Bazoum prête serment

Le nouveau président du Niger a officiellement été installé, ce vendredi 2 avril à Niamey, dans ses fonctions.Vêtu d’un boubou blanc et d’un bonnet rouge, Mohamed Bazoum a pris le relais de Mahamadou Issoufou. Pour ce jour historique, le Centre de conférences Mahatma Gandhi de Niamey était plein comme un œuf.

Selon le nouvel homme fort de Niamey, c’est « un moment inédit à l’occasion duquel une passation du pouvoir à la tête de l’Etat a lieu entre deux civils élus au suffrage démocratique ». Dans son discours d’investiture, le vainqueur du second tour de la présidentielle organisé le 21 février dernier n’a que trop conscience de ce qui l’attend : « Gérer un Etat est un défi. Le faire après une personnalité de cette envergure, c’est un grand défi ».

L’analyse du chef de l’Etat est d’autant plus froide que le Niger a des faiblesses. En effet, a expliqué M. Bazoum, « son enclavement est un vrai handicap. Le port le plus proche de Niamey, celui de Cotonou (Bénin), est distant de 1000 kilomètres. Notre pays, plus saharien que sahélien, est de surcroit très vaste. Son climat aride a souffert ces dernières décennies des changements climatiques entraînant des sécheresses sévères et paradoxalement des inondations catastrophiques ».

En outre, a noté l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Niger se trouve de façon conjoncturelle en plein cœur de la zone affectée par l’insécurité sévissant dans l’espace sahélo-saharien.

A lire aussi: Niger : qui en veut à Bazoum ?

« Riverain du Lac Tchad, il fait face au défi de Boko Haram. Voisin de la Lybie, il est affecté par le crime transnational organisé dont le Sud de ce pays constitue une solide plateforme depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi. Partageant plus de 800 kilomètres de frontière avec la partie septentrionale du Mali, il confronté aux agissements des organisations criminelles et terroristes qui écument cette zone », a détaillé Mohamed Bazoum.

Mais aux yeux de celui qui incarne désormais le pouvoir exécutif, « le plus grand défi du Niger réside, depuis son indépendance, dans les faiblesses de son système éducatif ». Partant de là, il a établi un lien entre « le faible taux de scolarité, les échecs scolaires » et « les mariages précoces ».

Au Niger, a révélé son président, « 77 % des jeunes filles sont mariées avant 18 ans et 28 % avant 15 ans ». A cela s’ajoute « un taux de fécondité synthétique de sept enfants par femme ». Un record planétaire se traduisant par « un taux de croissance démographique de 3,9 % ». Ce qui fait du Niger « le pays où la population croît le plus vite au monde ».

En définitive, ce pays de l’Afrique de l’Ouest est « dans un cercle vicieux » d’après le successeur de Mahamadou Issoufou qui a tiré la sonnette d’alarme : « Plus nous faisons d’enfants, moins nous sommes capables de les éduquer. Moins nous les éduquons, plus ils feront des enfants à leur tour. C’est un facteur, dans notre contexte socioéconomique, de retard de développement et de croissance ».

Vent d’espoir

Le Niger, « bien que vaste, désertique et enclavé » selon les mots de Mohamed Bazoum, possède des atouts. « L’étendue de son territoire signifie une certaine diversité géologique et un réel potentiel de richesses minérales et énergétiques. Même aride, notre pays regorge en son sous-sol d’un grand potentiel hydrique. Le charbon, l’uranium, le pétrole, le gaz, le soleil sont de précieuses sources d’énergie », a souligné le chef de l’Etat.

Dans le même ordre d’idées, il a fait savoir que « la croissance échevelée de notre démographie constitue actuellement un grand défi pour nos ressources budgétaires (mais) elle comporte des avantages sur le plan économique avec une population très jeune et en bonne santé disponible ».

Tout compte fait, « la conviction intime » de l’ancien professeur de Philosophie est que son pays « a devant lui un bel avenir » pourvu qu’il apporte les bonnes réponses à ses défis. Dans ce dessein, le nouveau président se fixe prioritairement deux objectifs : « promouvoir la bonne gouvernance et repenser radicalement le système éducatif dans l’optique de faire des actifs démographiques des dividendes économiques ».

Puisque le programme électoral sur la base duquel il a été élu « s’inscrit dans la continuité du travail accompli par Issoufou », Bazoum s’est engagé à « en consolider les acquis et en apportant les améliorations nécessaires ».

Ce sexagénaire est persuadé que « l’un des plus grands acquis » du Niger est « le raffermissement progressif de son expérience démocratique » dont la prestation de serment de ce 2 avril « représente le meilleur symbole de cette évolution ».

Pour autant, a averti le natif de la région de Diffa, « l’organisation de bonnes élections est une condition nécessaire mais nullement suffisante pour la paix et la stabilité d’un pays ». Dans la pratique, a affirmé le cofondateur du Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), « elle a toujours besoin d’être confortée par une gouvernance susceptible de mettre en valeur toutes les promesses de l’idéal démocratique ».

Or, a regretté Mohamed Bazoum, les Nigériens ont « tendance, pour diverses raisons, à s’accommoder des comportements qui s’écartent des normes définies par les lois et règlements ».

Reddition des comptes

D’un ton ferme, le président de la République du Niger a déclaré que « quiconque a une responsabilité dans l’administration publique, répondra dorénavant tout seul et entièrement de ses actes. Son parti politique, sa base électorale, sa famille et sa communauté ne lui seront d’aucun secours au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre ».

De plus, l’ex-chef de la diplomatie nigérienne a exigé que « les cadres à tous les échelons de l’administration soient promus sur la base de leur compétence technique et de leur moralité ». Pour une gouvernance plus vertueuse, Bazoum a promis une croisade contre les « pratiques de concussion et de corruption » dans l’administration.

« Cette dernière prend diverses formes : pots de vin vulgaires, surfacturations, dépenses inopportunes, commandes fictives, commandes partiellement livrées, etc. De telles pratiques ont cours malgré tous les dispositifs administratifs et juridiques mis en place pour les prévenir et les punir », a relevé l’ancien étudiant de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

A lier aussi: Niger : Mahamadou Issoufou honoré

A en croire le président nigérien, « la meilleure façon de lutter contre la corruption est de sévir contre ceux qui s’en rendent coupables ». Ainsi Bazoum compte principalement miser « sur la pédagogie de l’exemple en ne tolérant d’aucune façon l’impunité ». Et ce dernier de jurer : « Je serai implacable contre les délinquants parce que j’ai conscience du tort que la corruption porte au développement du pays ».

En fin de compte, pour le chef de l’Etat, « la viabilité et la pérennité du régime démocratique sont tributaires de notre capacité à instaurer une gouvernance éthique conforme au pacte de confiance qui nous lie au peuple ».

Winnie Mandela, une icône de la lutte contre l’apartheid (Ramahosa)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rendu hommage ce vendredi à la regrettée Winnie Madikizela-Mandela qu’il considère comme une icône de la lutte contre l’apartheid.Le chef de l’Etat sud-africain s’exprimait lors d’une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire de la défunte icône, pour marquer le troisième anniversaire de sa mort à Johannesburg, des suites d’une maladie.

Ramaphosa qui l’a décrite comme la « Mère de la Nation », a déclaré que les actes de Madikizela-Mandela « ont stimulé l’engagement et la détermination de beaucoup de nos peuples à lutter contre le système pervers de l’apartheid ».

« Elle l’a fait à un moment critique de notre lutte, lorsque nos dirigeants étaient incarcérés ou lorsqu’ils étaient en exil », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « Elle a déclenché le mouvement à l’intérieur du pays et a donné force et courage à beaucoup d’entre nous parce qu’elle était intrépide, déterminée et une militante par excellence ».

Madikizela-Mandela est décédée le 2 avril 2018 dans un hôpital de Johannesburg après une longue maladie. Elle a été inhumée deux semaines plus tard au Fourways Memorial Park à Randburg de Johannesburg.

Niger : Mahamadou Issoufou honoré

L’ancien chef de l’Etat du Niger (2011-2021) a reçu un dernier hommage du personnel du palais présidentiel.A tout seigneur, tout honneur. Mahamadou Issoufou quitte ses fonctions avec le sentiment du devoir accompli. Une cérémonie d’adieu, tenue le mercredi 31 mars 2021, a permis à l’ensemble du personnel de la Présidence de la République de témoigner au prédécesseur de Mohamed Bazoum leur « infinie gratitude » et leur « immense reconnaissance ».

A en croire Foumakoye Gado, ministre d’Etat, « au-delà du peuple nigérien, c’est le monde entier qui vous honore aujourd’hui à travers les multiples récompenses qui vous ont été décernées notamment le Prix Mo Ibrahim ».

En outre, M. Gado, par ailleurs Directeur de cabinet par intérim du président de la République, a loué « les qualités intrinsèques d’Homme d’Etat » notamment « son attachement aux valeurs du travail, du mérite et son sens élevé de l’intérêt général ».

Concluant son propos, il a déclaré que c’est la fin « de dix années passionnantes ensemble au service du peuple nigérien ». Pour sa part, Mahamadou Issoufou a souligné que tout le personnel de la Présidence de la République peut « être fier du travail accompli (et) des résultats obtenus ».

Enfin, l’ex-président de la République s’est réjoui de sa collaboration avec  les « directeurs de cabinet adjoints, le Secrétaire Générale et le Secrétaire Général adjoint de la Présidence, les conseillers  avec rang de ministre, les responsables des services rattachés, les conseillers spéciaux et techniques, les directeurs, les chefs de service et les agents ».

Côte d’Ivoire: ouverture de la 1ere session ordinaire de l’Assemblée nationale

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, a procédé jeudi à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire de l’institution pour la législature 2021, plaçant son mandat sous le double signe du « travail et de la cohésion ».

« Je m’engage à placer mon mandat sous le double signe du travail et de la cohésion dans le respect des différences », a déclaré M. Amadou Soumahoro, devant 246 députés présents sur 249 siégeants. Six sièges devraient être bientôt pourvus afin d’atteindre les 255 députés que compte l’Assemblée nationale.  

Il a dit « grand merci pour la confiance renouvelée » par les députés et le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) qui lui a accordé son onction, ce qui a permis sa reconduction au perchoir de l’institution.

 « Par delà nos différences, nos différentes sensibilités, nous devons aller à la cohésion et regarder ensemble dans la même direction, à savoir l’intérêt supérieur de la nation », a dit M. Amadou Soumahoro, s’engageant à être sans exclusive le président de tous les députés. 

M. Amadou Soumahoro a laissé entendre qu’il voulait « une Assemblée nationale qui incarne la démocratie et le développement,  en d’autres termes, le respect de la différence (en vue de) la prise en compte des aspirations profondes » des populations.

Et ce, en promouvant les débats parlementaires dans les respect des règles démocratiques. Il s’est en outre félicité du retour de l’opposition dans le jeu démocratique, « des signes encourageants qui méritent d’être salués et d’être applaudis ».

Selon lui, « le contexte actuel ne devrait accorder aucune place à la division, à la haine et à l’intolérance ». Car, « il n’est dans l’intérêt de personne de voir notre beau pays sombrer à nouveau dans la fracture sociale ». 

« Nous devons surmonter nos incompréhensions et nos divergences qui ne sont que peu de choses devant l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il lancé, soutenant que c’est par la recherche du consensus et la cohésion que les députés sauront préserver la paix et la stabilité politique.

M. Amadou Soumahoro a par ailleurs rendu un vibrant hommage aux Premiers ministres, Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, respectivement décédés le 8 juillet 2020 et le 10 mars 2021, alors qu’ils étaient en fonction.  

Le nouveau Premier ministre, Patrick Achi, a assisté à la cérémonie solennelle marquant l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2021. Cette session marque également l’ouverture solennelle de la 12e législature de l’institution. 

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, qui avait été élu à la suite de la démission, en février 2019, de Guillaume Soro, a été reconduit par ses pairs mardi, lors d’une séance inaugurale de l’institution. 

Dialogue arabo-japonais: Pour promouvoir une coopération véritable, mutuellement bénéfique

Le Maroc, qui entretient des relations distinguées avec le Japon, est disposé à mettre à profit tous les moyens disponibles pour contribuer à promouvoir le dialogue politique arabo-japonais et le hisser à un niveau de véritable coopération, a affirmé, jeudi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le ministre, qui intervenait par visioconférence dans le cadre de la deuxième session de la Réunion ministérielle du dialogue politique arabo-japonais, a relevé que cette coopération doit se baser sur une vision claire et des plans d’action réalistes pour renforcer les intérêts mutuels et réaliser des bénéfices communs.

Cette réunion permet à juste titre de propulser le processus de ce dialogue vers des niveaux plus élevés et de passer de la consultation au lancement d’initiatives et programmes concrets « en harmonie avec notre quête commune pour réaliser le développement durable au profit de nos peuples et de notre région, dans une logique gagnant-gagnant », a-t-il dit.

La coopération arabo-japonaise, sur les plans économique et politique, constitue l’un des forums de dialogue les plus importants qui existent entre les pays arabes et d’autres pays amis, visant à consolider les fondements de la consultation et de la coopération pour atteindre l’intérêt commun et le bénéfice mutuel, a précisé M. Bourita.

Il a, en outre, souligné que cette coopération est devenue une nécessité impérieuse afin de pouvoir faire face aux défis, tels que ceux imposés par la pandémie de Covid-19, qui ont mis à l’épreuve la cohésion de la communauté internationale et montré qu’il n’y a pas de sortie de crises mondiales qu’à travers des efforts intensifiés et d’échange de nouvelles expertises et informations sans favoritisme ni monopolisation des solutions.

À cet égard, le ministre a salué l’esprit de solidarité que le Japon a exprimé envers les pays arabes dans la lutte contre le nouveau coronavirus, ainsi que les aides octroyées par le gouvernement nippon pour surmonter cette épreuve et à atténuer ses répercussions, précisant que le Maroc, à titre d’exemple, a bénéficié d’un soutien sous forme de prêt de 200 millions de dollars à des conditions préférentielles, en plus de diverses subventions pour faire face aux impacts social et économique de la pandémie ».

D’autre part, il a indiqué que le point « Sécurité maritime, droit international et sécurité énergétique », qui fait partie de l’ordre du jour de cette réunion reflète, sans aucun doute, l’importance dont jouit cette question pour les deux parties arabe et japonaise, et ce pour deux raisons, premièrement la région arabe représente un facteur d’équilibre et de stabilité pour les approvisionnements énergétiques dans le monde et deuxièmement le partenaire japonais importe environ 90 pc de ses besoins énergétiques des pays de la région.

« Partant de la logique de l’intérêt mutuel, nous sommes appelés aujourd’hui à adopter une approche commune englobant un effort international qui dépasse les frontières institutionnelles traditionnelles, pour garantir le respect de la sécurité et la stabilité des passages maritimes dans la région arabe, d’une manière qui contribue à la fluidité du trafic », a-t-il insisté.

A cet égard, il a souligné que le Maroc, situé au carrefour le plus important du monde (le Détroit de Gibraltar connaît chaque jour le passage de plus de 300 navires de commerce et 500.000 tonnes de carburant), et qui conduit 95% de ses échanges commerciaux internationaux via la navigation maritime, est conscient de l’importance vitale de cette activité en tant que levier fondamental de développement et appelle à assurer la sûreté, la sécurité et la durabilité du trafic maritime.

« Le Royaume souligne également la nécessité de respecter le droit international et les règles de navigation maritime, qui ne devraient être soumises à aucune contrainte ou ingérence », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est des relations maroco-japonaises, M. Bourita a indiqué qu’elles représentent un modèle d’interaction fructueuse et durable, dont le succès n’a pas été entravé par la distance géographique ou la différence culturelle.

L’une des illustrations de cette interaction, a-t-il ajouté, est le choix de 75 entreprises japonaises d’investir au Maroc, outre les projets économiques et sociaux réalisés par l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) dans diverses régions du Royaume.

Il s’agit aussi de la tenue de « la 5è Commission mixte Maroc-Japon » en janvier 2020 qui a contribué à enrichir le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion de deux nouveaux accords concernant l’encouragement et la protection des investissements et la suppression de la double imposition, a-t-il noté.

Le ministre a, de même, souligné que le Maroc, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est déterminé à promouvoir ses relations avec le Japon afin de couvrir des domaines plus larges, à œuvrer de concert pour consolider les règles de la coopération internationale fondées sur le respect de la souveraineté des États, leur intégrité territoriale et leurs constantes nationales, et à contribuer au soutien des excellentes relations liant les pays arabes et le Japon.

Il est question aussi de renforcer les relations de partenariat et de coopération entre le Japon et les pays africains, notamment dans le cadre de la « Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique », sur laquelle le Royaume mise en tant que plateforme pour mettre en œuvre des projets de développement économique et social qui servent les intérêts du continent, et non pour les entraver de soumissions politiques stériles, a-t-il poursuivi.

Dans le même contexte, M. Bourita a mis l’accent sur la position distinguée du Japon sur la scène internationale et son rôle actif à l’échelle mondiale, que ce soit au niveau politique, économique, culturel ou technologique, ce qui en fait un partenaire fiable et un interlocuteur distingué en matière de défense des questions arabes justes, notamment la cause palestinienne.

« Bien que la cause palestinienne soit au premier plan de nos préoccupations, nous n’oublions pas les autres crises arabes, notamment en Syrie et au Yémen, dans lesquelles nous cherchons à parvenir à des solutions et des accords politiques urgents, conformément aux décisions onusiennes et internationales pertinentes, à même de la faire sortir de son impasse », a conclu le ministre.

Niger : qui en veut à Bazoum ?

Moussa Aksar, analyste politique à Niamey, explique pour Apa news pourquoi à deux jours de l’investiture de Mohamed Bazoum comme nouveau président du Niger, des militaires ont voulu prendre le pouvoir.Ce n’est pas le genre de climat par lequel un président nouvellement élu souhaite débuter son mandat. Deux jours avant son investiture à la tête du Niger, prévue vendredi 2 avril, Mohamed Bazoum a vu une poignée de militaires tenter de prendre le pouvoir par la force. La tentative finalement échouée serait l’œuvre d’une unité de l’armée de l’air basée dans la zone de l’aéroport de Niamey, la capitale. A bord de trois véhicules lourdement armés, ces militaires qui ont traversé la ville d’est en ouest sans attirer l’attention, sont parvenus jusqu’aux abords du palais présidentiel dans le quartier du plateau, au centre de la capitale.

Le cerveau présumé de cette tentative de putsch serait un capitaine chargé de la sécurité de la compagnie aérienne de d’escadrille de Niamey : Sani Saley Gourouza. Selon plusieurs sources, l’officier qui serait en fuite serait vivement recherché, tandis qu’une quinzaine de ses complices présumés seraient déjà arrêtés.

Au Niger, cette énième tentative de coup d’état dans ce pays qui a connu pas moins de quatre putschs réussis en soixante ans d’indépendance, suscite de vives interrogations. Comment un officier subalterne anonyme a-t-il eu l’idée d’un coup de force dans un pays qui s’apprête, pour la première fois de son histoire, à voir le pouvoir passer d’un président élu à un autre ? Comment dans un pays où la présidence est censée être protégée par une puissante garde présidentielle, un capitaine aux moyens militaires en principe limités a-t-il nourri un tel projet ?

« Le climat politique a sans doute favorisé l’idée d’un coup d’état chez ces militaires, explique Moussa Aksar, journaliste et analyste politique nigérien. Ce n’est pas le président nouvellement élu, Mohamed Bazoum, qui serait visé mais, c’est son prédécesseur et allié, Mahamadou Issoufou. Les dix années que ce dernier a passées au pouvoir ont produit beaucoup de mécontents, en raison de ses méthodes de gestion de l’Etat et du pouvoir. Cette tentative de putsch ratée ne serait d’ailleurs que l’expression armée de la colère de beaucoup de nigériens contre le président sortant Issoufou », poursuit cet éditorialiste respecté de Niamey.

Le capitaine Gourouza a-t-il agi seul, sans l’accord d’officier plus gradés ou d’alliés au sein des autres unités de l’armée, sinon le simple bras armé d’une partie des adversaires politiques du duo Issoufou-Bazoum dont certains n’ont toujours pas à ce jour accepté le passage du pouvoir entre les deux hommes ?

« L’hypothèse d’un acte solitaire paraît, à mon avis, un peu fragile. Celle d’un plan avec la participation d’autres unités me paraît vraisemblable, sinon c’était complètement suicidaire de vouloir prendre le pouvoir avec seulement trois véhicules alors que le palais présidentiel qui était la cible était gardé par une puissante force d’élite », analyse Moussa Aksar.

Le journaliste craint-il que cet épisode « malheureux qui inaugure en quelque sorte les premiers pas de Bazoum à la tête du Niger » pousse à une chasse aux sorcières ?

« A la différence d’Issoufou qui est réputé pour ses réactions dictées par les émotions ou les sentiments, Bazoum est un cérébral très réfléchi. On le voit mal tomber dans le piège des suspicions et des règlements de comptes », conclut l’analyste.

Abdourahmane Cissé prend fonction à la tête du Secrétariat général de la présidence

Le nouveau ministre-Secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire Abdourahmane Cissé a officiellement pris fonction, mercredi, à la tête de ce Secrétariat général lors d’une passation de charges avec son prédécesseur, Jérôme Patrick Achi.

Cette cérémonie présidée par le ministre-directeur de cabinet du président de la République, Fidèle Sarassoro, a été l’occasion pour M. Cissé d’exprimer sa «reconnaissance» et sa profonde «gratitude » au président Alassane Ouattara, pour la «confiance placée» en lui, ainsi qu’en tous les jeunes».M. Abdourahmane Cissé remplace à ce poste M. Jérôme Patrick Achi, nommé Premier ministre. 

« Je mesure toute l’ampleur de cette marque de confiance de Son Excellence Monsieur le président de la République ainsi que des défis à relever, à ses côtés, pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations », a poursuivi Abdourahmane Cissé, disant avoir pris « bonne note des dossiers présentés, de leur importance, et de leur caractère stratégique ».

«Je voudrais vous assurer de ma loyauté, et de mon abnégation au travail afin de continuer à mériter la confiance du Président de la République», a conclu le nouveau ministre-Secrétaire général de la présidence, âgé de 39 ans.

Guillaume Soro se « réjouit » de l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

L’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, se « réjouit » de la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé, par la Cour pénale internationale (CPI), dans un communiqué.

« Je me réjouis de la décision de la Chambre d’appel de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), confirmant, ce jour, l’acquittement de nos compatriotes Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », a écrit M. Guillaume Soro, ex-président de l’assemblée nationale et actuellement hors de son pays.

Pour lui, « cette décision vient mettre un terme définitif à près d’une décennie de procédure ». En outre, « plus aucune raison objective ne peut être opposée au retour dans leur pays de ces deux fils de la Côte d’Ivoire ».

« Je souhaite de tous les voeux leur retour rapide et sécurisé dans leurs familles », conclut le communiqué signé par M. Guillaume Soro, également président de Générations et peuples solidaires  (GPS), un mouvement citoyen.  

L’acquittement de Gbagbo et Blé Boudé, « un triomphe du droit » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, estime que l’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé par la Cour pénale internationale (CPI) est un « triomphe du droit ».

« La Cour Pénale Internationale vient de confirmer la décision d’acquittement du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé », a déclaré M. Affi Nguessan.  

Selon lui, « c’est le triomphe du droit sur toute autre considération ». Il a dit s’en réjoui, saluant « toutes celles et tous ceux qui ont contribué à faire éclater la vérité ».

« La reconnaissance pleine de leur innocence constitue pour moi un motif de soulagement et de joie », a-t-il ajouté, faisant observer que « cela ne doit pas faire oublier ces dix années de leur vie injustement sacrifiées ».  

Pendant ces dix années de détention pour besoin d’interrogation sur les charges de l’accusation, M. Affi déplore « tant de souffrances inutiles pour eux-mêmes, pour leurs familles et pour leurs partisans ».   

« M. Gbagbo et Charles Blé Goudé sont désormais totalement libres de leurs mouvements. Nous formons le vœu que les autorités ivoiriennes fassent de leur retour un temps fort de cette réconciliation nationale dont la Côte d’Ivoire a tellement besoin », a-t-il conclu.

L’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé «consacre l’impunité en Côte d’Ivoire» (Victimes)

Le président du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI), Issiaka Diaby a estimé mercredi à Abidjan que la décision d’acquittement total de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé par la Cour pénale internationale ( CPI) « consacre l’impunité en Côte d’Ivoire ».

« Après cette décision, certaines victimes estiment qu’elle ont été les dindons d’une farce judiciaire. Qu’elles ont été la cinquième roue d’une carrosse judiciaire. Que le bureau du procureur et la CPI coalisés y ont organisé des manœuvres savamment orchestrées pour violer leurs droits fondamentaux. Cette décision consacre l’impunité en Côte d’Ivoire  », a expliqué M. Diaby.

Poursuivant, il a indiqué que la CPI vient avec cette décision, de démontrer son inefficacité à lutter contre l’impunité en Côte d’Ivoire.  « Pourquoi sommes-nous arrivés là ? 3000 morts et il n’y a pas de coupable. C’est quand même grave pour cette institution de justice internationale qui a travaillé pendant huit ans », s’est  offusqué M. Diaby affirmant cependant que « nous allons nous conformer à cette décision». 

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé ce mercredi la décision d’acquittement de l’ex-président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé qui étaient accusés de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Après son acquittement, Gbagbo attendu «très bientôt» à Abidjan

L’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé par la Cour pénale internationale (CPI) est « une victoire pour la démocratie et la justice», a dit mercredi Georges Armand Ouégnin, président d’EDS, une organisation politique dont l’ex-président est le référent, laissant entendre qu’il sera à Abidjan « très bientôt ».

« Je me réjouis de la décision de la Chambre d’appel de la CPI qui acquitte définitivement le président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », a déclaré M. Georges Armand Ouégnin, le président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), dans un entretien téléphonique à APA.  

Selon lui, « le droit a été dit » et ce verdict vient confirmer le fait que « Laurent Gbagbo n’a jamais été un criminel de guerre », mais « était victime d’une injustice », car l’ex-président ivoirien, accusé de crimes contre l’humanité dans les violences postélectorales de 2010-2011 « est un homme de paix ».

« Il reviendra avec un esprit de paix et de réconciliation, parce qu’il n’a aucune haine dans le cœur, et je puis vous l’affirmer », a lancé M. Armand Ouégnin pour qui cette réhabilitation sonne comme «une grande victoire pour la démocratie et pour la justice ».

M. Gbagbo « n’a jamais été un homme de violence et je crois qu’aujourd’hui, il est réhabilité et c’est une grande fierté pour tous les démocrates, tous ses partisans, je dis même l’immense majorité des Ivoiriens », a-t-il poursuivi.

Concernant son retour, « tout dépendra de lui maintenant, il est acquitté, je pense que pour très bientôt », il sera à Abidjan, parce qu’ »il n’y a aucun obstacle à son retour et c’est à lui de décider quand est-ce qu’il va rentrer », a-t-il martelé.   

Le président d’EDS, Armand Ouégnin, l’un des nouveaux députés élus de Yopougon, fief de Gbagbo dans l’Ouest d’Abidjan, assure qu’ il reviendra pour contribuer à la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire ».

Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I a acquitté MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011.

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a été condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison dans une affaire de « braquage de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)», peu avant son départ. Il devra négocier avec le pouvoir d’Abidjan.  

L’acquittement de Gbagbo et Charles Blé Goudé est une «déception» (Amnesty)

La confirmation par la Cour pénale internationale (CPI) de l’acquittement de l’ex-chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo et de son co-accusé Charles Blé Goudé est une « nouvelle déception pour les victimes des violences postélectorales», a réagi Michèle Eken, chercheuse sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.

« Les victimes des violences postélectorales de 2010-2011 en Côte d’Ivoire seront une nouvelle fois déçues aujourd’hui, la CPI ayant confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé,», explique Mme Eken, soulignant que cette décision de la CPI « signifie que le tribunal n’a tenu personne responsable pour les crimes atroces commis pendant cette période ».

En outre, le 6 août 2018, a-t-elle rappelé, le président Alassane Ouattara avait adopté une ordonnance accordant l’amnistie à 800 personnes accusées ou déclarées coupables de crimes liés à la crise de 2010-2011 ou d’autres atteintes à l’autorité de l’État.

« Cela empêche les tribunaux nationaux d’engager des poursuites pour les crimes de droit international ou d’autres graves atteintes aux droits humains perpétrés en 2010-2011 et bafoue les obligations de la Côte d’Ivoire au regard du droit international » déplore Michèle Eken.

Selon elle, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale, les victimes des violences de 2010-2011 n’ont toujours pas obtenu justice, pas plus que des réparations pour les préjudices subis.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé   étaient poursuivis devant la CPI pour quatre chefs de crimes contre  l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de  2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Les deux célèbres  détenus avaient plaidé tous les deux, non-coupables à l’ouverture de  leur procès conjoint le 28 janvier 2016.

Gbagbo et Blé Goudé définitivement acquittés par la CPI

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé mercredi la décision d’acquittement de l’ex-président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. 

« La Chambre d’appel, à la majorité, n’a fait aucune remarque qui aurait pu sérieusement entacher la décision (…) rejette par conséquent l’appel du procureur et confirme la décision de la Chambre de première instance », a déclaré le juge président Chile Eboe-Osuji, lors d’une audience. 

En outre, dira-t-il, la Chambre d’appel rappelle que dans cette décision relative à la demande de M. Gbagbo tendant à obtenir un réexamen des conditions de sa mise en liberté, elle a passé en revue et modifié les conditions associées, révoquant toutes les conditions restant à leur mise en liberté.

Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I a acquitté MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011.

Le 16 septembre 2019, le procureur a répliqué, déposant un appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé. En attente du verdict, la Chambre d’appel a imposé des conditions à la mise en liberté suite à leur acquittement.

La présidence de la CPI a accordé en février une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

Niger : tentative de putsch avant l’intronisation de Bazoum

Une tentative de coup d’Etat avorté au Niger, dans la nuit du 30 au 31 mars, a débouché sur plusieurs arrestations.Alors que le nouveau président Mohamed Bazoum doit prêter serment le 2 avril, le Niger a vécu une tentative de coup d’Etat dans la nuit de mardi à mercredi. Des tirs nourris ont été entendus aux alentours de la présidence de la République vers 3 heures du matin. La garde présidentielle est intervenue à l’arme lourde pour rapidement maîtriser la situation.

Ces échanges de tirs ont duré une vingtaine de minutes selon une source sécuritaire. Ces heurts ont conduit, ajoute la même source, à l’arrestation de quelques éléments de « ce groupe militaire » à l’origine de cette tentative de coup d’Etat.

Les représentations diplomatiques ont déjà mis en garde leurs citoyens. L’ambassade des Etats-Unis à Niamey a décidé de suspendre ses « services consulaires jusqu’à nouvel ordre » alors que celle de la France a invité ses compatriotes « à rester chez eux ».

Élu le 23 février dernier, Mohamed Bazoum doit faire face à la contestation de l’opposition dirigée par Mahamane Ousmane, son adversaire du second tour qui ne reconnaît pas sa victoire.

Ce pays sahélien est marqué dans son histoire par trois coups d’Etat entre 1974 et 2010. En décembre 2015, le président sortant Mahamadou Issoufou affirmait avoir déjoué une tentative de coup d’État avant de procéder à une vague d’arrestations au sein de l’armée.

Son successeur s’est fixé comme priorité de stopper la recrudescence des conflits intercommunautaires dans le pays. Mais depuis quelques années, le pays doit faire face à de gros défis sécuritaires, avec l’implantation de groupes djihadistes comme Al Qaïda et l’Etat islamique, qui opèrent sur les territoires frontaliers avec le Mali, le Burkina Faso et le Nigeria.

Amadou Soumahoro élu président de l’Assemblée nationale ivoirienne

Le président sortant de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, a été élu mardi à la tête de l’institution à la majorité des députés pour la législature 2021-2025, lors d’une séance inaugurale tenue à l’hémicycle.

M. Amadou Soumahoro, candidat du Rhdp (pouvoir) a été réélu avec 158 voix (63,97%) sur 243 suffrages exprimés devant Eliane Nzi Nda, candidate de l’opposition, créditée de 85 voix soit 34,41%. Le nombre de votants était de 247 selon les résultats. Quatre bulletins blancs ont été cependant enregistrés.   

Le bureau de séance était présidé par le doyen d’âge des députés, Diawara Mamadou, selon les dispositions légales. Sur 249 députés siégeants, 240 étaient présents, le quorum étant de 125. L’Assemblée nationale, au total, compte 255 députés, mais six sièges restent à pourvoir. 

Deux candidats à la présidence de l’institution, issus du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), notamment Vassiriki Konaté et Mme Mariam Traoré, se sont retirés avant le vote au profit de M. Amadou Soumahoro.   

« J’ai cru, en raison de mon parcours scolaire et universitaire, qu’il était bon de faire acte de candidature (…) mais dans un parti politique, nous avons des règles de discipline, et en raison de ces règles, j’ai décidé de retirer ma candidature », a déclaré le député Vassiriki Konaté.

La députée Mariam Traoré, elle, a dans un discours, expliqué s’être présentée au regard de ses trois mandats législatifs successifs, associés à son expérience du Parlement ivoirien et panafricain. 

« Loin de défier une personne, ma candidature (visait) à indiquer que désormais, il faut compter avec les femmes » qui n’ont jamais dirigé cette institution, a-t-elle dit, avant de lancer « au nom de la paix chère à mon pays et de la cohésion au sein du Groupe parlementaire Rhdp, je retire ma candidature au profit de M. Amadou Soumahoro ».    

Mme Eliane Nzi Nda Affoué, issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), était la seule candidate de l’opposition pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne. cependant, aucun candidat indépendant n’était en lice pour le scrutin.  

Le nouveau président réélu, Amadou Soumahoro, a remercié tous ceux qui l’ont voté, de même ceux qui n’ont pas porté leur choix sur sa personne. Il a dit réserver son discours d’orientation à la première session ordinaire prévue jeudi. 

À la suite de cette séance inaugurale consacrant l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025, aura lieu l’ouverture solennelle de la première session ordinaire le 1er avril 2021.  

Le président sortant, Amadou Soumahoro, a remplacé en mars 2019 Guillaume Soro, à la suite de sa démission le 8 février 2019. M. Soro avait rendu le tablier, en cours de mandat, après avoir refusé d’intégrer le Rhdp, la coalition au pouvoir, lors de sa constitution.    L’élection des députés pour la législature 2021-2025 a eu lieu le 6 mars 2021.  

Assemblée nationale ivoirienne: 4 candidats briguent la présidence

Quatre candidats sont en lice pour la présidence de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, dont le président sortant de l’institution, Amadou Soumahoro (Rhdp, pouvoir), selon une note de l’institution transmise lundi à APA.

M. Amadou Soumahoro, cadre du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a déposé son dossier de candidature, ainsi que deux autres membres du parti au pouvoir, Konaté Vassiriki et Mme Mariam Traoré.

L’opposition a, elle, présenté un seul candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, Mme Eliane Nzi Nda Affoué, issue du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). L’on note cependant aucun candidat indépendant en lice. 

L’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale ivoirienne pour la législature 2021-2025 est fixée à mardi suivie de l’ouverture solennelle de la première session ordinaire le 1er avril 2021. 

Sur 255 députés que compte l’Assemblée nationale ivoirienne, 249 participeront à la séance inaugurale le 30 mars 2021 et à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire, du fait que six sièges ne sont pas encore pourvus.

Le président sortant, Amadou Soumahoro, a remplacé en mars 2019 Guillaume Soro, à la suite de sa démission le 8 février. M. Soro avait rendu le tablier après avoir refusé d’intégrer le Rhdp, coalition au pouvoir, lors de sa constitution.  

Côte d’Ivoire: élection du nouveau président de l’Assemblée nationale mardi

L’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire pour la législature 2021-2025 est fixée mardi suivie de l’ouverture solennelle de la première session ordinaire le 1er avril 2021, a annoncé lundi à la presse le secrétaire général de l’institution, Alain Acakpo-Addra.Sur 255 députés que compte l’Assemblée nationale ivoirienne, 249 participeront à la séance inaugurale le 30 mars 2021 et à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire, du fait que six sièges ne sont pas encore pourvus, a fait savoir M. Alain Acakpo-Addra.  

Au cours de la séance inaugurale, aura lieu l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale. Le président de l’Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature au scrutin uninominal secret à la majorité absolue des députés présents, au premier tour.

Si cette majorité absolue n’est pas obtenue au premier tour, seuls les deux candidats ayant obtenu le plus de voix se présentent à un deuxième tour qui a lieu au plus tard dans les 15 jours suivant le premier tour.

Une fois terminée, cette élection marque la constitution de la nouvelle Assemblée nationale. Ensuite, le nouveau président convoque la cérémonie solennelle d’ouverture de la session ordinaire qui se déroulera du 1er avril au 31 décembre 2021.

A l’occasion de l’ouverture solennelle de la session ordinaire, le nouveau président élu délivrera un important discours de sa politique d’orientation à la tête de l’Assemblée nationale. L’élection des députés de la législature 2021-2025 a eu lieu le 6 mars 2021. 

RD Congo : Félix Tshisekedi en visite au Qatar

Le chef de l’Etat congolais a été reçu, ce lundi 29 mars, au palais princier de Doha par l’Emir du Qatar Tamin Bin Hamad.Historique. Félix Tshisekedi est le tout premier président de la République démocratique du Congo à « être reçu par l’Emir du Qatar ». En effet, le successeur de Joseph Kabila a eu « un tête-à-tête » avec Tamin Bin Hamad suivi d’ « une séance de travail élargie aux experts des deux pays ».

Au terme de cette rencontre, annonce la Présidence de la RDC, « de nombreux accords et protocoles d’entente ont été signés (entre autres) dans le domaine de la coopération économique, commerciale et technique ainsi que dans celui de la coopération aéronautique et maritime ».

Les accords entre ce pays de l’Afrique centrale et le Qatar « portent notamment sur la protection des investissements massifs, la modernisation et le développement des infrastructures aéroportuaires, portuaires ainsi que le renforcement des capacités des experts sectoriels congolais ».

Côte d’Ivoire: Abdourahmane Cissé nommé secrétaire général de la présidence (officiel)

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a été nommé lundi secrétaire général de la présidence de la République, selon un décret lu par le directeur de Cabinet du chef de l’Etat, Fidèle Sarassoro.

Le président de la République a procédé ce lundi 29 mars 2021 à la signature d’un décret portant nomination de M. Abdourahmane Cissé en qualité de ministre, secrétaire général de la présidence de la République », a déclaré M. Fidèle Sarassoro, devant la presse.

Il remplace M. Patrick Achi, précédemment ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, nommé Premier ministre vendredi, à la suite du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko, le 10 mars 2021.

Ingénieur de formation, Abdourahmane Cissé est diplômé de l’École polytechnique de France et de l’Institut français du Pétrole. Ce trader, dans la banque d’Affaires Goldman Sachs International, a été nommé en novembre 2013 ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget. Il devient à 32 ans le plus jeune ministre du gouvernement ivoirien. 

Côte d’Ivoire: Hamed Bakayoko inhumé dans l’intimité familiale à Séguéla

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko dit Hambak qui est décédé le 10 mars dernier en Allemagne, a été inhumé vendredi après-midi dans la stricte intimité familiale à Séguéla dans le Nord-ouest ivoirien, sur la terre de ses ancêtres.

Auparavant, une prière mortuaire a été faite à la grande mosquée de Séguéla pour le repos de l’âme de l’ancien chef du gouvernement ivoirien en présence du couple présidentiel ivoirien, de plusieurs membres du gouvernement, des cadres de cette région, des parents, amis et connaissances de l’illustre disparu.

Plus tôt dans la matinée de ce vendredi, les différentes régions et district de la Côte d’Ivoire ont rendu un vibrant hommage à feu Hamed Bakayoko lors d’une cérémonie au stade Losseni Soumahoro de Séguéla. Ces différentes délégations ont salué unanimement un homme généreux, loyal, humble et affable.

 « Dans sa vie de tous les jours, il a conquis beaucoup de cœurs dans nos régions. Il était un homme affable, intelligent et disponible », a témoigné le ministre-gouverneur du district d’Abidjan, Robert Beugré Mambé.

Dans un cercueil paré des couleurs nationales, la dépouille de feu Hamed Bakayoko transportée dans un command-car de l’armée ivoirienne, a fait une procession dans des rues de Séguéla, à son arrivée dans la ville, jeudi en fin de soirée.   

 Mercredi dernier, la Côte d’Ivoire a rendu à feu Hamed Bakayoko, un hommage national au cours duquel il a été élevé à titre posthume à la Dignité de Grand-Croix de l’Ordre national. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un hommage artistique lui a été également rendu par des stars de la musique ivoirienne et africaine  lors d’un concert au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Anyama, au nord d’Abidjan.

Hamed Bakayoko appelé affectueusement par ses admirateurs Hambak, le Golden Boy, le grand Chegué, l’Etoile d’Etat ou encore demi-Dieu, avait été évacué en France le 18 février dernier avant d’être transféré en Allemagne dans un centre oncologique pour recevoir des soins.

 Il a finalement succombé le 10 mars dernier des suites d’un cancer fulgurant à l’âge de 56 ans. Considéré comme  « l’ami des pauvres et des orphelins » à cause de sa grande générosité, l’annonce du décès du Golden Boy a créé une onde de choc en Côte d’Ivoire.