Nigeria: 10 soldats tués dans une embuscade de Boko Haram

Dix soldats nigérians sont tués dans une embuscade tendue samedi par des insurgés de Boko Haram le long de la route Maiduguri-Damboa-Biu, dans l’Etat de Borno (nord du pays).Dans sa parution de ce lundi, le journal nigérian Vanguard a indiqué que 20 combattants de la secte Boko Haram ont également été tués dans les accrochages.

Le journal a ajouté qu’un des soldats avait perdu la vie le long de la route Pulka-Ngoshe, lors d’une autre opération.

Le journal qui cite plusieurs sources, a affirmé que dix soldats ont été blessés lors de l’attaque, tandis que d’autres sont toujours portés disparus. Il indique qu’un passager, Ali Isa, qui a réussi à échapper à l’attaque, a déclaré que plusieurs membres de la secte Boko Haram avaient tendu une embuscade le long de la route de Damboa vers 14 heures et ouvert le feu sur les véhicules d’escorte militaire, entraînant un violent échange de coups de feu et forçant de nombreuses personnes à fuir dans la brousse pour sauver leur peau.

Les autorités militaires nigérianes n’ont publié aucune déclaration sur cette attaque.

Décès à Abidjan de l’acteur et comédien ivoirien «Lance Touré» (famille)

L’acteur et comédien ivoirien Lanciné Touré dit « Lance Touré » a tiré dimanche à Abidjan sa révérence, entre 22h et 23h (GMT), des suites d’une longue maladie, a appris lundi APA auprès de sa famille.Le décès est survenu, entre 22h et 23h (GMT) à son « domicile » à Abidjan, des suites d’une longue maladie, a rapporté à APA un des fils biologiques du comédien ivoirien, qui n’était pas aperçu depuis un bon moment dans de nouveaux tournages télés.

Il a incarné des rôles dans des séries à succès telles « Sida dans la cité » qui a révélé son génie et son talent au grand public. Dans « les coups de la vie », une autre série diffusée sur des chaînes africaines, il a fait montre d’une maturité sur la planche. 

Lance Touré était conseiller pédagogique et alliait cette fonction avec le métier d’acteur qui l’éloignait parfois de sa famille. Né en 1955 à Bouaké, la métropole du cente ivoirien, ce comédien chevronné laisse derrière lui six enfants. 

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, se font principalement l’écho de la déclaration crue de Serigne Babacar Sy Mansour sur la gestion de l’épidémie par le gouvernement.« L’heure est grave » déclare, dans EnQuête, le khalife général des Tidianes (l’une des confréries musulmanes du Sénégal). Ce dernier, qui « n’est pas content » de la gestion de la Covid-19 dans son pays, « a enjoint le ministre de la Santé et de l’Action sociale (Abdoulaye Diouf Sarr) à organiser une large concertation pour la prise en charge de la maladie ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que le khalife « sermonne » l’Etat. Pour le guide religieux, qui s’est exprimé le 27 juin dernier à Tivaoune (ouest) devant des milliers de fidèles à l’occasion du 3e jour du décès de Serigne Pape Malick Sy, « l’Etat a démissionné ».

Dans Vox Populi, Serigne Babacar Sy Mansour soutient qu’ « un responsable ne démissionne pas face à un drame qui menace son peuple ». Partant de là, il a exhorté les pouvoirs publics à « dire aux Sénégalais qu’il n’y a pas de remède contre cette maladie. Il faut se (protéger) ou mourir ».

Poursuivant, le khalife général des Tidianes estime que « l’Etat est allé au-delà de ses prérogatives en voulant instaurer la distanciation physique dans les mosquées. Ce qui est absurde » puisque « l’Islam exige des rangs serrés dans une mosquée ».

De son côté, L’AS fait savoir que « Serigne Babacar Sy Mansour s’interroge sur la pertinence d’assouplir les mesures de protection au moment où la Covid-19 se propage à un rythme exponentiel dans le pays ».

Pendant ce temps, L’Observateur indique que le président « Macky Sall (fait) face à un dilemme » à 48 heures de l’expiration de la loi d’habilitation assortie de l’état d’urgence. Cité par ce journal, Docteur Abdoul Aziz Mbodj, enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Alioune Diop de Bambey (centre) explique que « la loi d’habilitation ne peut pas être prorogée, à moins que l’Assemblée nationale vote une nouvelle loi d’habilitation, après avoir été saisie par le président de la République ».

Toutefois, précise le juriste, « si les conditions qui ont (justifié) l’état d’urgence sont toujours là, rien n’empêche au (chef de l’Etat) de le proroger ». En tout cas, à l’hémicycle, des députés ont un avis tranché sur la question. C’est le cas de Mamadou Diop Decroix (non inscrit) qui déclare : « Aujourd’hui, tout le monde constate que la population a levé elle-même l’état d’urgence. Il n’y a pas de raison de solliciter une nouvelle loi d’habilitation ».

Le Quotidien informe que « l’Etat test(e) une autre stratégie » pour le dépistage des cas contacts suivis. Désormais, renseigne ce journal, « seuls (ceux) qui présentent des symptômes et les asymptomatiques jugés vulnérables dont l’âge est supérieur à 50 ans et (ayant) des comorbidités seront testés ».

« Un virage à 360 dégrés » pour Le Quotidien au moment où « à Dakar, la situation liée (à la) Covid-19 nécessite un réajustement de la stratégie pour essayer de couper la chaîne de contamination. (Du 23 au 28 juin, le Sénégal a enregistré) 616 cas positifs et 19 décès ».

Pour sa part, Le Soleil rapporte qu’ « Aly Ngouille Ndiaye sort de sa quatorzaine ». Le quotidien national rappelle que le ministre de l’Intérieur était en « auto-confinement après l’infection au coronavirus d’un membre de son cabinet ».

Dans un message posté sur sa page Facebook et relayé par Le Soleil, Aly Ngouille Ndiaye rassure : « Chers amis, parents et sympathisants, je suis heureux de vous annoncer (que) j’ai effectué (samedi dernier) un test à la Covid-19 qui est revenu négatif ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien affirme qu’avec le décès d’Abdoulaye Sèye Moreau, « le basket perd son pivot ». Premier Africain président de la Fédération internationale de basketball, il est « décédé à 90 ans samedi (dernier) ».

Selon Le Soleil, c’était « un dirigeant hors-pair ». Dans les colonnes du quotidien national, le président Macky Sall a rendu hommage au défunt : « Le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils, Abdoulaye Sèye Moreau. Il était un homme pétri d’humilité et d’intégrité ».

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Le Sénégal prêt à accueillir le sommet des chefs d’Etat du CAMES en 2021 (ministre)

La République du Sénégal est disposée à abriter en 2021 le sommet des Chefs d’Etat du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), selon son ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne.« Le président de la République du Sénégal prendra contact comme il se doit avec ses collègues pour que le sommet des Chefs d’Etats du Cames se tienne en 2021. Et notre pays est prêt à accueillir ce sommet », a affirmé, vendredi soir, le ministre Anne.

Il s’exprimait lors de la remise virtuelle de la première édition du Prix Macky Sall pour la Recherche (PMSR) du CAMES. Doté de 60 millions f cfa, ce prix est décerné au « Programme Thématique de Recherche-Santé » (PTR-Santé) d’un réseau de jeunes chercheurs sous la conduite du Professeur Fatou Bintou Sarr, pour son étude sur la pandémie de Covid-19

« Le Sénégal prendra en charge, chaque année, la récompense qui accompagne ce prix Macky Sall pour la recherche », a promis le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de la République, Cheikh Oumar Anne.

Car, à son avis, « le Prix Macky Sall pour la Recherche contribuera de façon pérenne à donner corps à la vision panafricaniste de son illustre parrain et à soutenir ses efforts pour unifier l’Afrique et la bâtir grâce aussi à la production et à la diffusion de connaissances ».

« Ce Prix, a-t-il poursuivi, permettra aux enseignant-chercheurs et aux chercheurs de l’espace CAMES de travailler en réseaux multi-pays et à fédérer les différents projets des programmes thématiques de recherche du CAMES (PTRC) pour la prise en charge de la pandémie du Covid-19 ».

La presse sénégalaise passe au crible la gestion du coronavirus

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par les critiques émises dans la gestion de la pandémie de Covid-19 dans le pays.« Capitulation et opacité » sur la gestion du coronavirus, titre EnQuête, soulignant que le Sénégal risque de sortir de cette pandémie avec un système de santé « plus malade que jamais ».

« Les systèmes de santé n’ont pas vu l’argent » et puis « il y a beaucoup de gaspillage dans la qualité de l’investissement », dénoncent certains acteurs. Un autre soutient par ailleurs que « nous continuons la sensibilisation en réadaptant la stratégie ».

En revanche, L’Observateur souligne que « l’argent infecte la gestion des malades du coronavirus », rapportant qu’une réunion de crise s’est tenue au ministère de la Santé qui « a atteint ses limites objectives en termes de finances ». Le journal fait part également des révélations du collectif des médecins de garde sur « leur mauvais traitement ».

Avançant dans ce sujet, L’AS note que « les médecins désertent les malades de Covid » : un mouvement d’humeur constaté à Dalal Jamm et Diamniadio, deux structures de traitement de la région de Dakar.

Par ailleurs, le journal souligne que des patients sont désormais pris en charge chez eux face à « l’explosion des cas de Covid-19 ».

Faisant le décompte macabre, Vox Populi note que « le Sénégal frôle les 100 morts » du coronavirus. Les quatre nouveaux décès enregistrés hier portent le bilan à 98 victimes.

Même si un nombre supérieur de guérisons a été enregistré depuis l’apparition en mars du premier patient, « la barre des 2000 cas actifs (a été) franchie » hier dont 27 cas graves suivis en réanimation. Le journal s’inquiète ainsi de la propagation « dangereuse » de la pandémie au Sénégal « avec son lot de morts ».

Face à cette situation toutefois, Le Quotidien note que le président se trouve devant « deux cas » à résoudre : la loi d’habilitation et l’état d’urgence, qui suscitent des « questions autour d’une prorogation ».

Sur l’approvisionnement en eau à Dakar, le quotidien national Le Soleil salue les « gros efforts de l’Etat en dépit des pénuries ».

Le journal souligne en même temps, que dans le programme des 100.000 logements, « l’Etat sera majoritaire dans la société d’aménagement foncier » et 20% des habitations seront réservés aux Sénégalais de la diaspora.

Après le rappel à Dieu du porte-parole du khalife des Tidianes jeudi, le khalife de Thiénaba, Cheikh Ahmed Tidiane Seck, a à son tour hier vendredi, « rendu l’âme dans le véhicule de son fils », selon L’AS. Pour Le Soleil, « le Sénégal perd un grand érudit ». Serigne Abdou Rahim Seck est intronisé nouveau khalife.

En lutte sénégalaise, ce journal s’intéresse dans un dossier aux lutteurs en fin de carrière. « Après la renommée, la galère pour certaines anciennes gloires », constate-t-il.

Le quotidien spécialisé Record annonce que Sa Thiès, cadet de Balla Gaye 2, est « courtisé par quatre promoteurs » pour affronter Reug Reug, Garga ou Yékini Jr.

En football, le journal revient sur le sacre de Sadio Mané et Liverpool que « les Sénégalais savourent ». Cerise sur le gâteau : « Sadio (est) plébiscité par ses pairs » pour le titre de meilleur joueur de la saison en Premier League.

Par ailleurs, Record pense que le défenseur international Kalidou Koulibaly va se diriger vers Manchester City pour signer un contrat de cinq ans qui va rapporter 51 milliards FCFA à son actuel club italien, Naples.

Plus catégorique, Stades note que le club anglais est « en passe de rafler la mise » devant Liverpool et le rival local Manchester United. City va débourser un montant de « 54 milliards FCFA » plutôt, sur un bail de cinq ans pour le meilleur défenseur de la Série A italienne en titre, estime le journal sportif.

Le gouvernement ivoirien apporte une aide au relogement des familles sinistrées d’Anyama

Quelque 52 familles sinistrées de l’éboulement survenu le 18 juin dernier à Anyama, dans la banlieue nord d’Abidjan ont reçu, vendredi, une aide du gouvernement ivoirien pour leur permettre de se reloger.Une délégation du ministère en charge de la Solidarité a remis à chacune des familles, la somme de 300 000 FCFA au cours d’une cérémonie dans l’enceinte de la paroisse Notre Dame d’Anyama qui abrite le plus grand nombre de sinistrés.

Cet appui du gouvernement a été élargi aux structures religieuses qui accueillent les sinistrés depuis la survenue de ce drame, notamment la paroisse Notre Dame et la Grande mosquée de la commune d’Anyama.

A cet effet, cinq millions FCFA ont été remis au curé de la paroisse et 2 millions FCFA à l’imam de la Grande mosquée afin de les soutenir. L’hôpital général d’Anyama a également bénéficié d’un appui pour la prise en charge des blessés à hauteur de 1 462 030 FCFA.

Cette action a été saluée par les sinistrés et les structures d’accueil, qui ont exprimé leur reconnaissance au président de la République, Alassane Ouattara et au gouvernement.

Représentant la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Mariatou Koné, le directeur général de la Solidarité et de la cohésion Sociale, Kam Oleh a renouvelé la compassion du gouvernement aux familles sinistrées et traduit la reconnaissance de l’Etat aux structures d’accueil et personnes de bonne volonté intervenues dans le cadre de l’assistance aux victimes.

D’autres actions de solidarité sont prévues dans les prochains jours notamment envers les familles endeuillées ainsi que des rubriques afférentes à l’assistance humanitaire, a promis le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Le bilan de l’éboulement d’Anyama à la date du 26 juin 2020 fait état de 17 décès, 6 blessés encore internés sur 19 dont 2 au bloc opératoire, 52 familles sinistrées et 733 personnes affectées.

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations, faisant de nombreux dégâts humains et matériels.

Air Côte d’Ivoire reprend ses vols domestiques dans le respect des mesures barrières liées à la Covid-19

Air Côte d’Ivoire a effectivement repris, vendredi, ses vols domestiques, au premier jour de l’ouverture du ciel ivoirien pour les vols locaux, avec une desserte sur la ligne Abidjan-Korhogo, selon le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19.« Nous avons fait le premier vol Abidjan-Korhogo, aujourd’hui, avec des passagers qui avaient leur laissez-passer et leur masque », a indiqué à APA le chef du Département marketing de la compagnie aérienne nationale, Yacouba Fofana. 

Les autres destinations, dira-t-il, devraient être desservies par des vols selon le programme. La compagnie avait annoncé la reprise de ses vols intérieurs « d’Abidjan vers Korhogo, San Pedro, Man, Bouaké et Odienné à compter du 26 juin 2020 ». 

Pour freiner la chaîne de contamination, Air Côte d’Ivoire a pris des mesures selon le protocole édicté par l’Etat ivoirien et mis en place un dispositif sanitaire. Il s’agit du contrôle de la température corporelle et le lavage ou la désinfection des mains. 

Les passagers seront également soumis au port du masque (rendu obligatoire à Abidjan,  épicentre de la maladie) durant tout le voyage, avec une distanciation dans l’aérodrome mais non-requis à bord des avions, qui seront systématiquement désinfectés après chaque vol.    

La compagnie aérienne nationale requiert que les passagers renseignent une fiche de déclaration santé, disponible sur son site internet. Ce qui devrait permettre de prendre toutes les dispositions utiles pour protéger les clients face à la pandémie de la Covid-19. 

A l’occasion de cette reprise, Air Côte d’Ivoire a réaménagé ses horaires de dessertes. Les fréquences hebdomadaires des dessertes en juin sont de trois vols pour Korhogo et San-Pedro puis quatre vols en juillet. Par contre, celles de toutes les autres destinations seront de deux vols. 

Le gouvernement ivoirien a ouvert, jeudi, le ciel ivoirien pour les dessertes locales à compter du 26 juin et les vols internationaux à partir du 1er juillet 2020. Et ce, selon des mesures sanitaires recommandées par le Conseil national de sécurité.

   

Côte d’Ivoire: NSIA Vie Assurances offre une école en ligne aux enfants de ses assurés

La compagnie d’assurance NSIA Vie Assurances a mis en place une plateforme éducative dénommée «Nsia Educas» qui donne un accès gratuit à des cours de renforcement en ligne au bénéfice des enfants de ses clients, rapporte un communiqué transmis samedi à APA.« NSIA Educas offre aux élèves du primaire à la Terminale, la possibilité d’avoir accès à des cours dans toutes les matières depuis la maison, d’effectuer des exercices, de participer à des classes en ligne et de bénéficier de l’accompagnement d’un maître ou d’un professeur», explique le communiqué soulignant que chaque client recevra par mail ou par SMS ses accès et pourra inscrire ses enfants.

Cette plateforme couvre à la fois le programme ivoirien et le programme français notamment dans les disciplines dites transversales et d’orientation (Mathématique, Français, Anglais, Sciences Physiques, etc.).

Ce programme d’éducation en ligne mis en place de concert avec la startup « Educas», conclut la compagnie,  a pour but d’occuper sainement les journées des enfants tout en permettant aux parents de les assister et de les suivre.

Depuis le déclenchement de la pandémie à Coronavirus (Covid-19) qui ébranle le monde, le télétravail et le télé-enseignement ont  été préconisés en vue de briser la chaîne de contamination de cette maladie.

Démission de Méité Sindou de GPS, le mouvement politique de Guillaume Soro

Méité Sindou, un proche de Guillaume Soro, le lâche, annonçant de façon inattendue sa démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS), organisation politique, créée par l’ex-président de l’Assemblée nationale, qui en est le président.« Par le présent courrier, je vous adresse ma démission du Mouvement générations et peuples solidaires (GPS). Cette démission vaudra ainsi simultanément pour mes qualités d’adhèrent, de membre du Conseil d’orientation et de coordination », écrit M. Méité dans une note. 

Cette démission, insinue-t-il, le décharge également de sa qualité de membre de la coordination GPS de l’Indénié-Djuablin, région située dans l’Est de la Côte d’Ivoire, et de même en tant que membre fondateur du mouvement politique.  

Il a remercié M. Soro « pour la richesse des expériences partagées », le priant de recevoir, l’expression de sa gratitude et de sa considération distinguée. Une décision qui intervient à quatre mois de l’élection présidentielle du 31 octobre APAP, alors que son mentor s’est déclaré candidat.

La justice ivoirienne a condamné fin avril Guillaume Soro à 20 ans de prison ferme, sept ans de privation de droits civiques, 4,5 milliards Fcfa d’amende et 2 milliards Fcfa de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire pour recel de deniers publics et blanchiment de capitaux.  Il se trouve actuellement hors du pays.  

Inondation: la CIE boucle le rétablissement des postes électriques endommagés à Abidjan

Les équipes techniques de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dont l’effectif a été doublé pour rétablir les postes électriques affectés à Abidjan, à la suite de pluies diluviennes, ont bouclé vendredi les travaux sur les derniers postes endommagés.En visite de terrain, pour constater de visu les causes de coupure d’électricité, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a exprimé l’attention du gouvernement sur cette situation.

« Le gouvernement et le président de la République sont soucieux du bien-être des populations  (…) nous travaillons à trouver des réponses concrètes », a dit M. Abdourahmane Cissé, invitant ces populations à composer le «179» en cas de problème.

Le problème actuel, soulignera-t-il, a été « globalement traité » car les équipes techniques en charge de l’énergie électrique ont été mobilisées. Pour sa part, le gouvernement s’attèlera à trouver davantage des solutions durables. 

Venu également constater les dégâts causés par les intempéries, le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko, a assuré que les effectifs techniques ont été doublés, depuis la veille, pour «ramener le courant le plus vite possible ».

« On a eu plusieurs dizaines de postes qui ont été impactés », a dit M. Ahmadou Bakayoko, estimant les habitants privés d’électricité à quelques milliers. Mais, déjà la veille (jeudi), à 20 heures, 80% des postes touchés ont été remis en service.

« Ce matin (vendredi), nous terminons les derniers postes endommagés », a assuré M. Ahmadou Bakayoko. Suite à ce propos, le directeur général de l’Énergie, Sabati Cissé, a renchéri que « les derniers postes vont être bouclés, aujourd’hui ».

Samedi, l’ensemble des populations dont les supports de transmission électriques, dans les quartiers,  avaient pris un coup à la suite des inondations, pourraient reprendre pleinement leur régime de fonctionnement.

M. Sabati Cissé a toutefois fait observer qu’à certains moments, les coupures de courant étaient «volontaires », lorsqu’il y a une montée d’eau, pouvant créer des risques électriques. Et ce, pour protéger les populations, mais après l’électricité est  remis à flot.

Le fort écoulement des eaux a touché les postes électriques et le fait que des fluides aient stagné au niveau des postes. « On va tirer des leçons de ce qui a été constaté sur le terrain », a poursuivi le directeur général de l’Énergie.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Abidjan, la capitale économique ivoirienne, jeudi  et vendredi ont fait plusieurs au moins sept morts. La météo annonce dans les prochains jours des précipitations modérées ou fortes.

Côte d’Ivoire/Covid-19: Essis Esmel s’enquiert des difficultés des entreprises à la zone industrielle PK24

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a effectué vendredi une visite de terrain à la zone industrielle d’Anyama «PK24 », au nord-Ouest d’Abidjan, pour s’enquérir des difficultés des entreprises dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19.M. Essis Esmel avait à son agenda deux entreprises à visiter à la zone industrielle d’Anyama «PK24 », une nouvelle plateforme industrielle, notamment la brasserie de Brassivoire et MIPA, une filiale de CFAO, une structure qui mutualise la logistique et le commercial. 

Ces entreprises industrielles ont bénéficié des accompagnements de l’Etat, notamment des « avantages liés au Code des investissements et au plaidoyer que nous avons eu à faire pour les difficultés qu’elles rencontraient », a indiqué M. Esmel Essis .  

« La Covid-19 ayant des conséquences néfastes sur ces entreprises, il était de notre devoir sur instruction du Premier ministre de venir les visiter, nous enquérir de leur santé, de leurs difficultés et surtout leur donner l’espoir » et l’appui du gouvernement, a-t-il fait savoir. 

Satisfait de voir l’usine de Brassisoire, grandir, le ministre de la Promotion de l’Investissement privé, s’est félicité que face à la Covid-19, elle n’a pas fait de licenciement malgré la chute de ses activités de près de 40%. 

Cette nouvelle brasserie, inaugurée en avril 2017, titille sur le marché Solibra, qui depuis plusieurs années avaient le monopole du marché. Elle a aujourd’hui quasiment doublé ses capacités de production, passant de 700 000 à 800 000 hectolitres/an, puis à 1,6 million hectolitres. 

Le directeur général de Brassivoire, Laurent Théodore, dont l’entreprise industrielle fait face à un environnement sanitaire difficile, a assuré que ce qui compte pour la société est, avant tout, la protection des employés, avec le respect très stricte des mesures barrières.

Sur le plan économique, il a fait observer que la brasserie continue d’opérer avec ses marques plébiscitées par les consommateurs, grâce à une distribution dans les points de vente, en dépit d’ « un petit ralentissement » dû à l’impact de la crise sanitaire de Covid-19.   

M. Théodore a, après des échanges avec M. Essis Esmel, présenté un aperçu des actions réalisées par l’unité industrielle pour soutenir les efforts de lutte contre la Covid-19, notamment la collaboration avec les associations des maquis pour amener les consommateurs à respecter les mesures barrières. 

Après l’étape de Brassivoire, le ministre Esmel Essis, a visité la société MIPA. Il s’est félicité de son concept novateur de pouvoir mutualiser et la logistique et le commercial sur une plate-forme industrielle avec plusieurs marques de produits de grande consommation. 

M. Esmel Essis s’est dit « réconforté » par la résilience de l’unité industrielle qui, aujourd’hui, commence à avoir des prémices de reprises d’activités, tout en faisant montre d’une entreprise citoyenne qui respecte les mesures barrières et qui n’a pas fait de licenciement de son personnel.  

Fabrice Parodat, directeur général de la société MIPA,  a fait remarquer que, frappée par la Covid-19 comme de nombreuses sociétés, l’entreprise a eu une chute de ses activités à partir du mois de mars, et « ressenti un net ralentissement, ensuite en avril-mai» 2020.

« On a eu deux mois très compliqués et notre activité a chuté d’à peu près 20% », a-t-il poursuivi, mentionnant toutefois que sur le mois de juin, l’entreprise a ressenti un retournement de tendance, avec l’impression que le business revient progressivement.

« On est plutôt confiant (…) on devrait avoir un mois de juin légèrement meilleur que l’année dernière. Aujourd’hui, Mipa a préservé les emplois, on a pas fait appel au chômage technique », a fait observer M. Parodat, avant d’ajouter « je sais qu’on a des mois difficiles, mais je suis assez confiant ».  

 « Nous avons pris connaissance des difficultés qu’ils ont, nous avons pris bonne note et nous verrons avec nos collègues (du gouvernement) ce qui peut être fait pour leurs apporter des solutions », a rassuré le ministre de la Promotion de l’Investissement privé, M. Esmel  Essis, au terme de la visite.   

« La Côte d’Ivoire a une économie résiliente et nous avons des industriels qui font beaucoup pour la Côte d’Ivoire, il n’y a pas de raison que l’Etat ne les accompagne pas », a déclaré le ministre de la Promotion de l’investissement privé. 

Il a réitéré les encouragements du gouvernement à ces industriels pour avoir maintenu les emplois en cette période de crise sanitaire et traduit la disponibilité du Premier ministre à continuer son appui aux développements des activités des industriels malgré les contraintes imposées par la Covid-19.

Selon les données sur les investissements privés du Cepici, le Guichet unique de l’investissement,  qui agrée les projets d’investissements, a fin mai 2020, il a été enregistré un montant de plus de 26% par rapport à l’année dernière. 

Pour M. Essis, cela dénote que les investisseurs continuent de faire confiance à l’économie ivoirienne, qui est résiliente et pleine de potentialités. D’ailleurs, « la Banque mondiale, aujourd’hui, fait des projections en 2021 avec un taux de croissance de 7% pour la Côte d’Ivoire et c’est des notes d’espoir ». 

Pluies diluviennes : des risques de perturbation de la fourniture d’eau et d’électricité à Abidjan

Les pluies diluviennes et les conditions météorologiques actuelles pourraient entraîner des perturbations de la fourniture d’électricité dans plusieurs quartiers d’Abidjan, annonce vendredi la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) dans un communiqué transmis à APA.«Les intempéries et  conditions météorologiques actuelles pourraient entraîner dans plusieurs zones de la ville d’Abidjan, des perturbations de la fourniture d’électricité», prévient la Compagnie, assurant que ses services restent mobilisées 24/24.

« La CIE présente ses excuses pour les désagréments indépendants de sa volonté et vous prie de respecter les  consignes de sécurité pour éviter les risques électriques en cette saison des pluies», indique également le communiqué.

La CIE souligne par ailleurs que suite aux fortes pluies enregistrées ces dernières 24h dans la capitale économique ivoirienne, ces opérations de dépannage sont fortement ralenties.

Dans un autre communiqué, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) annonce elle-aussi des perturbations dans la desserte d’eau potable dans plusieurs quartiers d’Abidjan en raison des pluies diluviennes. Il s’agit des quartiers des II-Plateaux Vallons, Sococé, Commandant Sanon, Adjamé Paillet, Abobo Zoo, Dokui et Agban.

« Nos équipes techniques sont mobilisées pour un rétablissement de la desserte d’eau dans les meilleurs délais », assure la SODECI. Depuis quelques jours, des pluies diluviennes qui arrosent la capitale économique ivoirienne ont  fait une vingtaine de morts avec 17 à Anyama et au moins 5 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: une quarantaine de box consumée dans un incendie au grand marché d’Abobo

Un incendie qui s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi au grand marché d’Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan, a fait de nombreux dégâts matériels dont une quarantaine de box consumée par le feu, a appris APA vendredi auprès de la mairie de cette commune.Cet incendie qui est survenu aux environs de 03h du matin ( heure locale et GMT) a été été promptement circonscrit par les sapeurs pompiers militaires et la police municipale. Aucune  perte en vie humaine n’a été enregistrée. 

En septembre 2017, rappelle-t-on, un grave incendie  avait dévasté les deux tiers des installations du grand marché d’Abobo plongeant dans la détresse des milliers de commerçants.

Le Nigéria condamne l’attaque de son ambassade en Indonésie

Le ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a condamné l’attaque de l’ambassade du Nigeria à Jakarta, en Indonésie, par des ressortissants Nigérians qui se plaignent de la discrimination et de la violation de leurs droits par les fonctionnaires indonésiens de l’immigration.Le ministre Onyeama a déclaré dans un tweet qu’il n’y avait aucune justification à cette attaque.

Selon la chaîne de télévision nigériane Channels Television qui cite le ministre, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet incident « honteux » et les punir en conséquence.

« Attaquer l’ambassade du Nigeria est un comportement absolument déplorable et honteux », a déclaré le ministre.

MTN Côte d’Ivoire s’offrira un nouveau siège de 20 milliards FCFA à Abidjan

La compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire a signé jeudi à Abidjan avec le groupe Teyliom, un contrat pour la construction de son nouveau siège à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan pour un coût total de 20 milliards FCFA, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les travaux de ce nouveau siège qui sera bâti sur 1,5 hectare, débuteront en décembre prochain pour une durée d’environ 20 mois, indique un communiqué transmis à APA.  Ce contrat a été paraphé par MM. Djibril Ouattara et Yigo Thiam, respectivement directeur général de la compagnie de téléphonie et directeur général du Groupe Teyliom.

« Aujourd’hui nous écrivons un nouveau chapitre marquant l’histoire de notre entreprise. Nous sommes fiers de construire ce nouveau siège qui répond aux normes les plus rigoureuses au monde en matière de construction durable et de bien-être de ses occupants», a déclaré à cette occasion, M. Ouattara.

Pour sa part, son partenaire, M. Thiam, a dit sa fierté de voir son entreprise choisie pour la construction de ce nouveau siège. « C’est un projet qui nous tient à cœur car intégré dans notre projet de développement d’un quartier d’affaires et résidentiel selon les normes internationales dans un environnement paysagé garantissant une urbanisation équilibrée et durable », a affirmé M. Thiam.

Ce nouveau siège de cette compagnie de téléphonie qui totalise une quinzaine d’années de présence en Côte d’Ivoire,  est situé dans la nouvelle zone « Akwaba Business Park» non loin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Le décès d’un guide religieux à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement du rappel à Dieu du porte-parole du khalife général des Tidianes, Serigne Pape Malick Sy.« Tivaouane touché au cœur », titre EnQuête, soulignant que le porte-parole des Tidianes s’est éteint à l’âge de 80 ans. Pour le journal, le défunt était « l’élégance, l’éloquence et la pédagogie » personnifiées.

C’est « la sublime voix de Tivaouane (qui) s’est éteinte » selon Vox Populi là où Le Quotidien note que « la voix Sy s’est tue ». Une « foule énorme » étant venue assister à ses obsèques, Serigne Pape Malick Sy repose désormais auprès de son frère Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum.

« L’influence d’Al Maktoum lui avait transmis le virus de la politique », souligne EnQuête.

L’Observateur et L’AS racontent « les derniers instants de Pape Malick Sy ». Alité depuis 72h, il a visité il y a une semaine le mausolée avant de discuter de la mort.

Après « l’émouvant témoignage » du khalife général Serigne Mbaye Sy Mansour, le président Macky Sall l’a qualifié dans Le Soleil d’un « homme d’une exquise courtoisie ». Le défunt religieux fut « le Tidiane intégral », selon le quotidien national, qui rapporte également l’hommage de la communauté musulmane.

Sur l’actualité locale de la pandémie du coronavirus, Libération informe que 1976 malades sont sous traitement dont 24 patients en réanimation et un 94e décès enregistré hier. Par ailleurs, le journal alerte sur le « risque de saturation dans les structures de santé ».

Pendant ce temps, souligne L’Observateur, « les médecins de garde abandonnent les malades du Covid-19 ». Ce sont des étudiants de 7e et 8e année de médecine intervenant dans les centres de traitement, qui ont décidé de se retirer des salles de soins aujourd’hui pour protester contre le non-paiement de leurs primes, explique le journal.

Le Quotidien note que « le virus entre en prison », un premier cas positif enregistré dans la région de Thiès (70 km de Dakar).

En football, Stades et Record s’accordent tous à reconnaître le statut de « roi d’Angleterre » à Sadio Mané, sacré hier avec son club champion de la Premier League après 30 ans d’attente. C’est après la défaite (2-1) hier soir du dauphin et champion en titre, Manchester City, face à Chelsea, que les choses sont devenues claires pour les Reds.

Ainsi, le Lion devient le « premier Sénégalais champion d’Angleterre » et entre « un peu plus dans la légende ». Revenant sur le parcours, la star sénégalaise souligne que « le chemin était long et parsemé d’embuches ».

Par ailleurs, estime le président de la Fédération de football, Augustin Senghor, le sacre de Sadio Mané représente « une nouvelle page de l’histoire du football sénégalais ».

Décès à Abidjan de Williams Atteby, ex- député et cadre du FPI, le parti de Gbagbo

William Attéby, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, est décédé jeudi à Abidjan des suites d’une courte maladie au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Treichville, selon des sources proches de sa famille politique.Ancien député de la commune de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, sous l’ère Laurent Gbagbo, lors de la mandature de 2001 à 2011, Williams Atteby s’affiche comme une figure de proue au sein du Front populaire ivoirien.

Après la grave crise postélectorale, de 2010 à 2011, il part en exil, avant de regagner son pays en 2014. Aux côtés de Pascal Affi Nguessan, président statutaire du FPI, il choisit son camp dans la guéguerre qui divise la formation en deux factions.

Nommé secrétaire national chargé des affaires juridiques du Front populaire ivoirien (FPI), Williams Atteby, menait le combat pour que le parti retrouve son unité,  surtout que dans le bord d’en face, il y a laissé Mme Gbagbo dont il était proche. 

Ce décès intervient dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19, et à quatre mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Il rejoint ainsi d’autres lieutenants du FPI, partis subitement, entre autres Abou Drahamane Sangaré,  Raymond Abouo N’Dori (ex-ministre de la Santé) et Marcel Gossio, ancien directeur général du Port d’Abidjan.

La police ivoirienne équipée en matériel pour la répression contre l’exploitation des enfants

La Première dame ivoirienne Dominique Ouattara a remis jeudi à Abidjan huit véhicules de type 4×4, vingt mots, du mobilier de bureau et du matériel informatique à six antennes de la police nationale ivoirienne pour réprimer la traite et l’exploitation des enfants dans le pays.« (…) Pour permettre à ces six antennes d’être immédiatement  opérationnelles, le Comité national de surveillance  des actions de lutte contre le travail des enfants leur offre ce jour huit véhicules de type 4×4, vingt motos, du mobilier de bureau  et du matériel informatique adéquat », a annoncé Mme Ouattara dans un discours lors d’une cérémonie de remise de ce don.

 Selon Mme Ouattara qui est la présidente du Comité  national de surveillance des actions de lutte contre le travail des enfants, ce don permettra à la police de réprimer  les trafiquants d’enfants.

«L’évaluation de la stratégie nationale de lutte contre le travail des enfants a mis en lumière les faiblesses du volet répression », a fait remarquer l’épouse du président Alassane Ouattara.

Auparavant, elle a rappelé les trois plans d’actions de lutte contre le travail des enfants dans le pays. Il s’agit notamment de la prévention du  phénomène, la protection des enfants victimes et la poursuite et la répression des trafiquants d’enfants.

« C’est un devoir pour nous de faire chuter le trafic et l’exploitation des enfants après avoir reçu un tel don », a dit pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile exprimant sa gratitude à Mme Ouattara.

 La police nationale ivoirienne a créé six antennes régionales dans les villes de Korhogo, Bouaké, Bondoukou, San-Pédro, Soubré et Man pour lutter contre la traite et l’exploitation des enfants.

 En Côte d’Ivoire de 2012 à 2019 rappelle-t-on, 320 trafiquants d’enfants ont été arrêtés, jugés et condamnés à des peines d’emprisonnent conformément à la loi en vigueur.

Au moins cinq morts et une personne disparue à Abidjan après une pluie torrentielle

Au moins cinq morts, une personne disparue et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés à Abidjan après la pluie torrentielle qui a arrosé jeudi la capitale économique ivoirienne, a appris APA auprès de l’Office national de la protection civile ( ONPC).« Les violentes intempéries qui ont frappé le district d’Abidjan ce jeudi ont causé la mort de cinq personnes, une personne disparue et d’importants dégâts matériels», a annoncé l’ONPC dressant un bilan provisoire de ces pluies diluviennes. 

Plusieurs quartiers  d’Abidjan dont Cocody, une commune huppée dans l’Est de la capitale économique ivoirienne,  ont été inondés. «Les sapeurs-pompiers sont intervenus à plusieurs reprises dans la commune de Cocody où des populations se sont réfugiées sur les toits de leurs maisons», a expliqué l’ONPC dans une note d’information. 

Jeudi dernier,  l’effondrement de plusieurs habitations après des pluies diluviennes ont fait un bilan définitif de 17 morts à Anyama, dans la banlieue Nord d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: lancement d’un programme de 1,2 milliard FCFA pour financer la société civile

Dans le cadre du programme Leadership et Initiatives des acteurs non étatiques ( LIANE 2), l’Union européenne ( UE) a procédé jeudi à Abidjan au lancement d’un appel à proposition de subventions financé à 1,2 milliard FCFA pour renforcer les capacités de la société civile ivoirienne.Ce projet destiné aux Organisations de la société civile ivoirienne (OSC) vise entre autres à améliorer le cadre juridique et institutionnel qui régit le fonctionnement des ONG en Côte d’Ivoire et de  renforcer leurs capacités.

 « Au cours de ce comité de pilotage, nous avons fait un point technique sur les différents aspects du projet Liane 2, notamment le travail avec le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation. Nous avons profité pour lancer formellement l’appel à proposition de subventions», a expliqué  Christophe Courtin, le chef du projet Liane 2 au terme d’une réunion.

Poursuivant, il a indiqué que Liane 2 va venir financer une soixantaine de subventions au bénéfice de la société civile sur des projets permettant de renforcer son rôle dans l’espace public. « Ces subventions permettront aux acteurs de la société civile de mener des actions de plaidoyers», a dit M. Courtin assurant que le choix des OSC qui seront subventionnées se fera après « un processus de sélection très rigoureux ».

« Il y a des lignes directrices qui sont lancées et c’est à chaque ONG qui a des projets qui rentrent dans le cadre de s’inscrire», a fait savoir pour sa part Semon  Bamba, le coordonnateur national suppléant du Fonds Européen de développement.

Selon lui,  le projet Liane 2 permettra d’accompagner à la restructuration et à l’organisation de la société civile ivoirienne. En marge de cette cérémonie de lancement, l’UE a procédé également à la remise d’un véhicule de liaison de type 4×4 à la sous-direction de la vie associative du ministère ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation.

Le programme Liane 2 permettra de financer une soixantaine de projets des OSC qui seront sélectionnées. Ces projets seront exécutés sur une période de 14 mois. Le budget alloué permettra ainsi de financer l’interaction des OSC avec les pouvoirs publics pour l’élaboration, le suivi et l’évaluation des politiques publiques.

Ghana: Accra frappée par un séisme

Mercredi soir, la capitale ghanéenne Accra a été secouée par un tremblement de terre de magnitude 4, qui a poussé les habitants terrifiés à fuir à la recherche d’un lieu plus sûr.Les médias locaux ont rapporté que les maisons avaient été secouées par le tremblement qui a duré près de dix minutes et à une profondeur estimée à 10 km à 22 h 57.

Des habitants des quartiers résidentiels de la capitale ont été vus en train de courir sans aide alors que les tremblements secouaient le sol dans plusieurs parties d’Accra.

L’Autorité géologique du Ghana a averti que la secousse indiquait un tremblement de terre imminent dans la ville.

Selon cette Autorité, le tremblement de mercredi soir était d’une amplitude de 3,7, avant le tremblement principal dont l’amplitude était de 4,2 sur l’échelle de Richter qui en compte 9.

Il y a eu une réplique mesurée à 3,5 sur la même échelle de Richter.

Attaque terroriste de Kafolo: 13 soldats ivoiriens tués, Sidibé Ali, cerveau de l’opération arrêté

Treize soldats ivoiriens ont été tués dans l’attaque terroriste de Kafolo (nord-est), perpétrée par des djihadistes dont le cerveau, Sidibé Ali dit Sofiane, un Burkinabè, a été arrêté, a dit jeudi à Abidjan le chef d’état-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia.Selon le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, chef d’état-major général des armées de Côte d’Ivoire, l’attaque terroriste de Kafolo, localité située dans l’extrême nord-est du pays, survenue le 11 juin 2020, a fait 13 tués dont 12 militaires et un gendarme. 

Face à la presse, à l’issue d’un Conseil national de sécurité, le général de corps d’armée Lassina Doumbia, a livré la situation à la frontière nord de la Côte d’Ivoire, dans le cadre des actions contre la menace terroriste. 

A la suite de l’attaque du poste frontière avancé de Kafolo, le 11 juin 2020, une opération de recherche de l’ennemi et d’investigation a été engagée. Au treizième jour des opérations, le bilan ressort une trentaine de personnes arrêtées, notamment des combattants et agents de renseignement. 

« Parmi les combattants arrêtés, figure le coordonnateur de l’attaque de Kafolo : il s’agit du nommé Sidibé Ali, de nationalité burkinabé, interpellé après une traque minutieuse », a souligné le général Lassina Doumbia, ajoutant que des armes, des motos et des téléphones ont été saisis.

Pour contrer les actes terroristes, les forces armées de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont conduit une opération commune dénommée « Comoé 2020 » du 11 au 24 mai 2020. Une opération ayant permis la neutralisation de huit terroristes.

Cette opération des forces ivoiriennes et burkinabé, a en outre permis la destruction de la base de cantonnement à proximité de la frontière commune des deux pays, ainsi que l’arrestation de plusieurs dizaines de suspects et la saisie de divers matériels.

Les opérations et les enquêtes se poursuivent en vue d’identifier tous ceux qui ont participé à cette attaque terroriste ou ont aidé à l’organiser de quelques manières que ce soit, a poursuivi le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

En vue d’arriver à bout des terroristes, il a appelé les populations à une collaboration étroite avec les forces de défense et de sécurité. Il a annoncé que des honneurs militaires aux soldats tués auront lieu le 2 juillet 2020, dans la matinée, à la Place d’armes de l’état-major des armées, en présence du chef de l’Etat.  

La Banque africaine de développement classée au 4e rang mondial de l’Indice de transparence de l’aide

L’ONG Publish What You Fund (Publiez ce que vous financez) a classé, mercredi, la Banque africaine de développement (BAD) au quatrième rang des 47 institutions de développement actives dans le monde dans son Indice de transparence de l’aide (ATI), rapporte un communiqué publié jeudi.Des principales instances de développement, cette organisation non gouvernementale est la seule à émettre un indice mesurant de manière indépendante la transparence de l’aide.

L’indice place la Banque dans la catégorie la plus élevée en matière de transparence, au même niveau que d’autres institutions telles que la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

« Nous félicitons la Banque africaine de développement à travers son portefeuille souverain pour sa 4ème place dans l’Indice de transparence de l’aide en 2020. Alors que de gros montants d’aide sont réaffectés pour faire face à la riposte d’urgence au Covid-19, la transparence de l’aide internationale est plus importante que jamais », a déclaré le directeur général de Publish What You Fund, Gary Forster qui publie cet indice annuel depuis 2011.

L’ONG Publish What You Fund a placé la Banque africaine de développement dans la catégorie « très bonne », soit la plus élevée des cinq catégories utilisées pour évaluer la transparence des organisations. Le classement est basé sur plusieurs critères, notamment les finances et les budgets, les données en informations de base, la planification organisationnelle et la performance.

Dans le nouvel indice, qui couvre l’année 2019, la Banque africaine de développement a obtenu 95,5 sur 100 en matière de transparence, ce qui représente une amélioration significative par rapport à son score de 2018.

« Il est encourageant de constater que les données en matière d’aide, désormais partagées par une vaste partie des principales agences d’aide au monde, sont en train de gagner en quantité, en qualité et en rapidité de diffusion. À mesure que notre collaboration nous permet de combler les lacunes dans le paysage des données en matière d’aide, nous explorons avec un intérêt grandissant la façon de répondre au mieux à la demande de données et à la participation à leur obtention », a déclaré Gary Forster.

L’engagement de la Banque en faveur d’une transparence totale est illustré par MapAfrica, une plateforme en ligne qui cartographie tous les investissements de l’institution sur le continent africain.

« Je suis ravie de cette performance ! », a déclaré Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement et responsable financière de l’institution.

 « Elle vient couronner l’engagement de notre institution en faveur de la transparence à un moment où elle n’a jamais été aussi importante. Avec un volume de financement aussi vaste que celui qui est actuellement affecté à la lutte contre la pandémie de Covid-19, il est crucial que nos citoyens sachent combien, où et quand la Banque africaine de développement investit dans le développement de l’Afrique », a conclu Swazi Tshabalala.

Côte d’Ivoire/Covid-19: reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, réuni jeudi sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé de la reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020, suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19. Le Conseil national de sécurité a décidé de l’ouverture des vols internationaux à compter du 1er juillet 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires, a déclaré le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé,  à l’issue de la session. 

Il a également annoncé l’ouverture des vols domestiques à compter du vendredi 26 juin 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires. Le ministre de la Santé et de l’hygiène avait à ses côtés le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui a invité les populations à respecter les mesures barrières.

« Tous les passagers à l’arrivée des vols internationaux feront l’objet d’un contrôle sanitaire et d’un suivi systématique pendant leur séjour en Côte d’Ivoire, du confinement obligatoire de toutes les personnes vulnérables y compris les femmes enceintes », a indiqué Dr Aka Aouélé.  

Le Conseil national de sécurité a en outre décidé, jusqu’au mercredi 15 juillet 2020, du « maintient de l’état d’urgence, du maintient de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, du maintien de l’isolement du Grand Abidjan, en renforçant le contrôle des entrées et sorties ». 

Il a également maintenu la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et des lieux de spectacles dans le Grand Abidjan, ainsi que l’interdiction des rassemblements de populations au-delà de 50 personnes, notamment pour le Grand Abidjan. 

Pour casser la chaîne de contamination de la pandémie, le Conseil a décidé du renforcement du dispositif de prélèvement et de tests afin de fournir des résultats dans un délai maximum de 48h, avec  l’isolement obligatoire de toute personne testée atteinte. 

Abidjan reste le principal foyer de l’épiderme de la Covid-19 en Côte d’Ivoire avec 96% des cas positifs dont 31% des cas à Cocody-Bingerville (Est) et 30% à Marcory-Treichville (Sud ). De ce fait, le port du masque a été rendu obligatoire pour briser la chaîne de contamination.  

Le taux de décès sur le nombre de cas positifs dans le pays s’établit à 0,7% et reste l’un des plus faibles en Afrique. Il traduit, selon les autorités, la qualité de la prise en charge rapide des malades par le système sanitaire ».  

Gambie: démission du ministre de la Justice

Le Procureur général et ministre de la Justice de la Gambie a remis sa démission au président Adama Barrow, a appris APA jeudi à Banjul la capitale.Le président Barrow aurait refusé sa démission, exhortant cet homme de 47 ans à continuer d’exercer ses fonctions de Conseiller juridique en chef du gouvernement gambien

Le gouvernement s’est refusé à tout commentaire, mais selon des sources fiables, Abubakar Ba Tambedou a décidé de démissionner, apparemment pour prendre un poste international.

Cela n’a pas été vérifié de manière indépendante, mais la nouvelle de sa démission intervient près d’un an après la décision antérieure de l’avocat de démissionner.

Il était dans l’œil du cyclone en rapport avec un scandale de passeports diplomatiques dans lequel sa propre mère était mentionnée comme bénéficiaire.

M. Tambadou a travaillé au Tribunal pénal international pour le Rwanda en tant qu’Assistant spécial du Procureur entre 2012 et 2016.

Il a rejoint le gouvernement d’Adama Barrow en février 2017, peu de temps après une alternance politique mouvementée qui a suivi les élections contestées quelques mois plus tôt.

Tambadou a été largement salué dans et hors de son pays comme étant le fer de lance, presque à lui seul, de la campagne juridique internationale de la Gambie contre les crimes présumés du Myanmar contre sa population minoritaire musulmane des Rohingyas.

Sénégal: décès de Serigne Pape Malick Sy, porte-parole de Tivaouane

Le porte-parole du khalife général des tidianes, Serigne Pape Malick Sy, est décédé ce jeudi à Dakar.Il a été désigné à ce poste en 2017 après le décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Serigne Pape Malick Sy  était le fils cadet de Serigne Babacar Sy (1884-1957).

Kigali classée 2e ville la moins chère d’Afrique de l’est

La capitale du Rwanda, Kigali, est classée deuxième ville la moins chère d’Afrique de l’est après Kampala (Ouganda), selon l’enquête de Mercer 2020 portant sur le coût de la vie.Les résultats de l’enquête transmis à APA révèlent que des facteurs spécifiques comme les fluctuations des devises, l’inflation des coûts des biens et services et l’instabilité des prix de l’hébergement sont essentiels pour déterminer le coût des forfaits expatriés pour les employés en mission internationale.

L’enquête de Mercer montre que les coûts des biens et services évoluent avec l’inflation et la volatilité des devises, ce qui fait que les coûts sont tantôt plus faibles, tantôt plus élevés.

Ndjamena, Tchad (15e) est la ville la mieux classée en Afrique tandis que Tunis (209) est la ville la plus chère de la région et du monde.

Hong Kong (1) a conservé sa place de ville la plus chère pour les expatriés en Asie et dans le monde, en raison des fluctuations des devises par rapport au dollar américain et de la hausse du coût de la vie sur place, selon l’enquête.

Sur la base des données recueillies en mars dernier, l’étude révèle que la majorité des villes africaines ont grimpé la liste, entraînant des vies plus chères pour les expatriés. La capitale ougandaise, par exemple, a augmenté de six positions par rapport au classement de 2019.

Dans la région de l’Afrique de l’est, Nairobi arrive en tête et se classe 95ème dans le monde. Elle est suivie par la plaque tournante commerciale de la Tanzanie, Dar es Salaam.

Victoria, la capitale des Seychelles, occupe la première place en Afrique et la 14ème place mondiale, devançant Ndjamena, la capitale du Tchad, qui était en tête l’année dernière, pointant à la 11ème place.

La quarantaine du chef de l’Etat alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de l’isolement du président Macky Sall après avoir été en contact avec un malade de la Covid-19.« Covid-19 au cœur de l’Etat », titre Libération, soulignant que le Français Emmanuel Macron « annule sa visite au Sénégal prévue mardi » après avoir été au courant de la mise en quarantaine de son homologue sénégalais.

Le journal note par ailleurs que la députée Yéya Diallo est testée positive après avoir participé aux travaux de la commission des lois « qui accueillait la ministre (de la Justice) Malick Sall ».

Plusieurs députés sont sur la liste des « contacts » du ministère de la Santé là où l’ancien ministre Bamba Ndiaye est également « touché ».

Titrant sur la contamination de la députée Yéya Diallo et la quarantaine du président Sall, L’AS qui parle d’une « propagation inquiétante », souligne que trois ministres et près de 40 députés contacts de la députée sont « en observation ». Toutefois, précise le président du groupe parlementaire de la majorité, Aymérou Gningue : « Il n’y a pas de risque de propagation à l’Assemblée. On a respecté le protocole depuis le début ».

Ainsi « Corona fait des ravages au sommet de l’Etat », estime Vox Populi qui indique que le secrétaire particulier du ministre Aly Ngouille Ndiaye est « emporté par le virus ».

L’Observateur fait des « révélations sur la quarantaine de Macky Sall » en relatant l’histoire du test, le Conseil des ministres et la « peur » au Palais.

Le coronavirus n’épargne pas aussi l’école avec « une rentrée déjà infectée », d’après le journal. Les cours reprennent ce jeudi pour les élèves en classes d’examen, mais un enseignant est testé positif hier à Bignona, dans le sud du pays.

« Une rentrée sous haute surveillance », titre EnQuête, constatant que la réouverture des classes se fait au moment où la Covid « sévit de plus belle ».

Dans Le Quotidien, les syndicalistes du Sames injectent une « piqûre » pour critiquer la gestion du coronavirus au Sénégal. « La cacophonie du gouvernement a conduit à la banalisation de la maladie », a déploré le syndicat de santé. Dans sa « colère froide », écrit EnQuête, le Sames « va demander l’arrêt des missions de prélèvement sur le terrain », ajoute Vox Populi.

Le quotidien national Le Soleil revient sur le Conseil des ministres d’hier et note que « Macky Sall demande la cartographie intégrale des assiettes foncières » de Diamniadio, Lac Rose et Daga Kholpa. Il a par ailleurs décidé de confier les 30 hectares de l’aéroport de Yoff à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Selon L’AS, ces terres vont servir à « financer » le programme des 100.000 logements.

En fait divers, Libération donne « tous les éléments du dossier » du journaliste Cheikh Yérim Seck, cité dans une affaire d’avortement mais finalement libéré après son interpellation.

Cependant, il est placé « de nouveau sous contrôle judiciaire » après avoir récemment accusé la gendarmerie de détournement de fonds, selon EnQuête. Mais pour Le Quotidien, c’est « prison avortée pour Yérim ».

En football, Stades et Record attendent le sacre de Liverpool de Sadio Mané, ce jeudi. En effet un nul dans le match Chelsea-City de ce soir « suffira » aux Reds pour remporter le titre qu’ils cherchent depuis 30 ans.