BAD: Buhari à la rescousse de Akinwunmi Adesina

Le président nigérian Muhammadu Buhari a apporté son soutien à son compatriote Dr Akinwunmi Adesina, président de la BAD dont la gestion est critiquée.Le président nigérian Muhammadu Buhari a rencontré mardi Dr Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA.

La réunion, selon la rencontre de la chaîne de télévision nigériane Channels Television, a également été suivie par le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale du Nigeria, Zainab Ahmed ; le ministre des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama et le chef de cabinet du président Ibrahim Gambari.

Lors de cette rencontre, le gouvernement nigérian a réitéré son soutien au Dr Adesina. Le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Zainab Ahmed, dans une lettre, a demandé au conseil d’administration de la BAD d’ignorer les appels à une enquête indépendante sur le Dr Adesina.

M. Adesina, 60 ans, est sous le feu des critiques suite à une plainte d’un groupe de dénonciateurs l’accusant d’avoir enfreint le code de conduite de la BAD, dont l’entrave à l’efficacité, le traitement préférentiel et l’implication dans des activités politiques.

Dans une lettre du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin parvenue à l’AFP lundi, les Etats-Unis avaient demandé à la Banque africaine de développement (BAD) de lancer une enquête indépendante sur les accusations de « prévarication » contre son président Akinwumi Adesina

Des accusations réfutées par Dr Adesina qui clame son innocence. « Je maintiens mon innocence en ce qui concerne les allégations falsifiées qui cherchent injustement à porter atteinte à mon honneur et à mon intégrité, ainsi qu’à la réputation de la Banque africaine de développement », a déclaré Adesina dans un communiqué publié la semaine dernière 

 A côté du gouvernement nigérian, Adesina peut aussi compter sur le soutien de l’ancien président, Olusegun Obasanjo, qui, dans une déclaration, a également demandé au conseil d’administration de la BAD d’ignorer les appels à une enquête indépendante sur le Dr Adesina lancés par le secrétaire au Trésor américain.

Ces remous interviennent dans un contexte de renouvellement au sein de la BAD où l’élection du prochain chef de l’institution est prévue pour le mois d’août. M. Adesina est pour l’heure l’unique candidat.

Fondée en 1964, la BAD compte 80 pays membres, dont 26 en dehors d’Afrique comme les États-Unis. Selon les statuts de l’institution, le chef de la BAD doit être d’origine africaine.

Nigéria: «Il faut aider les enfants brisés par la guerre» (Amnesty)

Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, il faut aider les enfants « brisés » par la guerre au Nigéria « pour ne pas en faire une génération sacrifiée ».« Il est urgent que le Nigeria protège une génération entière d’enfants et lui fournisse une éducation dans le nord-est du pays, une région dévastée depuis des années par les atrocités de Boko Haram et les violations manifestes imputables à l’armée », a déclaré l’ONG des droits humains mercredi 27 mai, dans un nouveau rapport intitulé « Nous avons séché nos larmes : Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria ».

Dans le communiqué parvenu à APA, il dit montrer que la pratique généralisée de la détention illégale et de la torture au sein de l’armée n’a fait qu’ajouter aux souffrances des enfants des États de Borno et d’Adamawa, déjà victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par Boko Haram.

Selon Amnesty, Boko Haram a attaqué des écoles à plusieurs reprises et enlevé un grand nombre d’enfants « pour en faire des soldats ou des épouses ».

Le document révèle également que des donateurs internationaux, comme l’Union européenne, « financent un programme défaillant » qui prétend réinsérer d’anciens combattants présumés mais qui, en réalité, consiste principalement à « détenir illégalement des enfants et des adultes ».

« Cette dernière décennie de conflit acharné entre l’armée nigériane et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria est une atteinte à l’enfance elle-même. Les autorités nigérianes risquent de créer une génération sacrifiée, à moins qu’elles ne viennent en aide aux milliers d’enfants pris pour cible et traumatisés par la guerre », a déclaré Joanne Mariner, directrice par intérim du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Par ailleurs, le traitement réservé par l’armée à celles et ceux qui fuient ces brutalités est effroyable : de la détention illégale et massive dans des conditions inhumaines jusqu’aux coups et aux actes de torture, en passant par l’autorisation des violences sexuelles commises par des détenus adultes – cela défie l’entendement que des enfants, où qu’ils se trouvent, se voient infliger les pires sévices par les autorités qui sont censées les protéger. »

Entre novembre 2019 et avril 2020, Amnesty International déclare avoir interrogé plus de 230 personnes touchées par le conflit, dont 119 étaient mineures au moment où Boko Haram, l’armée ou les deux ont commis de graves crimes à leur encontre.

Il y avait notamment 48 enfants ayant été détenus par l’armée pendant des mois voire des années, ainsi que 22 adultes qui avaient été détenus avec des mineurs, a souligné l’ONG.

L’armée nigériane neutralise 20 terroristes à Borno

Les troupes de l’armée nigériane ont tué 20 terroristes du groupe Boko Haram et de l’État islamique dans le nord de l’État de Borno.Le coordonnateur des opérations médiatiques de l’armée, le Major-général John Enenche, a déclaré lundi que les troupes du 130e Bataillon, avec le soutien du Super Camp de l’Armée de terre de Baga, ont réalisé le succès d’une opération offensive d’interception décisive dimanche.

Il a révélé que les terroristes, qui étaient armés de mortiers, de lance-roquettes et d’armes légères, se dirigeaient vers les villages entourant Baga lorsque les troupes ont attaqué leur convoi avec une puissance de feu écrasante.

Selon le général Enenche, les troupes ont saisi six fusils AK 47, 520 cartouches de munitions spéciales de 7,62 mm et cinq grenades à main.

Il a révélé que neuf soldats, qui ont été blessés pendant l’opération, ont été évacués vers l’hôpital du secteur 3 pour y être soignés et qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée du côté des troupes nigérianes.

Le chef d’état-major de l’armée nigériane, le lieutenant-général Tukur Buratai, a félicité les courageux soldats pour leur professionnalisme et leur a demandé de rester déterminés à chasser les criminels du nord-est du Nigeria.

Covid-19: des parlementaires pour l’annulation de la dette des pays pauvres

Plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé mercredi au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale d’annuler la dette des pays pauvres face au contexte de la pandémie de Covid-19.L’annulation de la dette des pays pauvres est « la moindre des choses que la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions financières internationales devraient faire pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes », selon le sénateur américain Bernie Sanders, cité par l’agence Reuters.

L’ancien candidat aux Primaires démocrates pour l’élection américaine de 2020 est à l’origine de cette initiative avec sa camarade Ilhan Omar, représentante démocrate de l’Etat de Minnesota au Congrès des États-Unis. Parmi les signataires, originaires de tous les continents, figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem.

Ainsi pour Sanders, les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser l’ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leur population plutôt que de rembourser des « dettes insoutenables » dues aux grandes institutions financières internationales.

Les signataires jugent par ailleurs que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril.

La Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter sa capacité à fournir des financements à moindre coût à ses membres.

Au plan africain, plusieurs leaders d’opinion comme le président sénégalais Macky Sall ont plaidé pour l’annulation de la dette des pays du continent, qui sont parmi les plus pauvres du monde.

Il est soutenu dans cette initiative par son homologue français, Emmanuel Macron.

La Banque Mondiale a indiqué dans un rapport, en avril, que l’Afrique allait vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Toutefois, la « coopération » entre les pays pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Sur plus de quatre millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de 300.000 décès, selon un décompte fait mercredi après-midi depuis le début de la pandémie, le continent dénombre quelque 69.000 malades et plus de 2400 morts.

Covid-19: la Cour de la CEDEAO reprend ses activités

La Cour de justice de la Communauté de la CEDEAO reprendra ses activités le mercredi 13 mai 2020 après une longue interruption due à la pandémie de coronavirus.La Cour avait interrompu ses activités le 23 mars 2020, suite à l’apparition du Covid-19 et conformément au confinement ordonné par le gouvernement fédéral du Nigeria dans les États de Lagos et d’Ogun ainsi que dans le territoire de la capitale fédérale d’Abuja.

 Selon un communiqué publié mardi à Abuja, le président de la Cour, le juge Edward Amoako Asante, a déclaré que la reprise imminente faisait suite à l’assouplissement du confinement par l’État membre hôte depuis le 4 mai 2020.

 Il a déclaré que la Cour avait pris les mesures appropriées conformément aux directives du gouvernement hôte pour fumiger et désinfecter ses bureaux avant la reprise.

 Selon lui, d’autres mesures ont été introduites pour la sécurité du personnel, notamment le port obligatoire de masques, la distanciation sociale, le lavage constant des mains et l’utilisation de désinfectants pour les mains, entre autres.

 Le Président de la Cour a également déclaré que les visiteurs ne seraient pas autorisés à entrer dans le tribunal, tandis que les visites professionnelles ne peuvent être effectuées qu’avec l’approbation de la direction de la Cour.

 Il a ajouté que les réunions ne peuvent être menées qu’à l’aide d’outils de collaboration électronique, tandis que le public, en particulier les avocats, serait informé de la date de reprise du dépôt physique des requêtes.

Covid-19: l’Afrique du du Nord compte 60% des décès en Afrique

Environ 60% des décès dus au Covid-19 en Afrique ont été enregistrés dans le Nord, selon les chiffres compilés jeudi par Sanusi Research & Consulting.Au 7 mai, l’Afrique du Nord avait enregistré 19.093 cas au total, dont 1.175 décès et 6.546 guérisons de cette maladie qui se propage à travers le monde comme une traînée de poudre.

Des décès ont été enregistrés notamment en Algérie (476), en Egypte (469), en Libye (3), en Mauritanie (1), au Maroc (183) et en Tunisie (43).

La région nord de l’Afrique a également le pourcentage le plus élevé de cas totaux (37%) et de guérisons (37%) enregistrés sur le continent.

Sur l’ensemble du continent, l’Afrique de l’ouest arrive en deuxième position pour le taux le plus élevé du nombre total de cas (27%), le nombre total de décès (17%) et le total de guérisons (17%).

L’Afrique australe, orientale et centrale représente respectivement 16%, 12% et 8% du total des cas enregistrés sur le continent.

L’Afrique centrale, avec 7% du total des décès et 7% du total des guérisons, a le taux de mortalité le plus faible parmi les cinq blocs régionaux de l’Afrique.

L’Afrique australe et l’Afrique de l’est représentent respectivement 17% et 15% du total des guérisons, et ces deux régions représentent chacune 8% du total des décès.

L’Afrique a enregistré à ce jour, 51.572 cas, dont 1.950 décès et 17.458 qui sont guéris du virus.

Par ailleurs, le monde a enregistré 3.778.012 cas, sont 261.243 décès et 1.275.296 personnes guéries du Covid-19 depuis le début de la pandémie à la fin de l’année dernière.

Covid-19 en Afrique : des pays font le choix « réaliste » du déconfinement

Plusieurs pays africains ont commencé à suivre la vague mondiale du déconfinement, réclamé par une bonne frange de leurs populations qui a « plus peur de mourir de faim que de coronavirus ».Au Gabon, le déconfinement partiel de Libreville et trois communes limitrophes, a commencé à être effectif comme l’avait annoncé le 27 avril, le Premier ministre Julien Nkoghe Békalé.

Après deux semaines de confinement total, les habitants de la capitale gabonaise ne veulent plus retourner dans cette situation qui, pourtant, est considérée par les experts comme le seul moyen pouvant casser la chaîne de transmission de la pandémie.

Au Nigéria, qui compte plus de 2000 cas et quelque 90 décès, un déconfinement progressif a été aussi autorisé hier lundi par le président Muhammadu Buhari. De Lagos à Ogun en passant par la capitale fédérale Abuja, ce sont plus de 25 millions d’habitants qui reprennent une liberté encadrée de mouvement, après cinq semaines de sévères restrictions.

Cet assouplissement est également une réalité au Ghana ou en Afrique du Sud, des pays préoccupés par l’impact de cette mesure sur les populations les plus pauvres. Toutefois, d’autres mesures sont prises pour poursuivre la lutte contre le virus.

Mais au Congo, le président Denis Sassou Nguesso a jugé bon de prolonger jusqu’au 15 mai le confinement en vue d’évaluer « l’efficacité de sa mise en œuvre ». Son pays recense déjà plus de 230 cas et 10 décès dus au nouveau coronavirus.

Pour les huit pays de l’Uemoa, le Burkina, le Mali, le Niger et le Sénégal entre autres, aucun n’a opté pour le confinement. Ils ont décidé de fermer leurs frontières et d’imposer un couvre-feu.

Réajustement et « réalisme »

Au Cameroun, le président Paul Biya a assoupli certaines mesures en décidant de l’ouverture au-delà de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières. Cet allègement s’explique, selon le gouvernement, par le fait que les différentes mesures prises pour stopper la propagation du virus « ont entrainé des distorsions économiques et sociales, dont les effets se font ressentir dans plusieurs secteurs d’activités ».

Le président Ali Bongo du Gabon a décidé de revoir certaines mesures liées au confinement. « Nous ne pouvons pas continuer plus longtemps à confiner les populations du grand Libreville sans risque d’explosion sociale. Nous avons choisi le réalisme, parce que nos réalités socioéconomiques sont telles que la plupart de nos populations vivent dans une économie informelle et vivent au jour le jour », a déclaré son Premier ministre sur RFI, semblant porter les complaintes antérieures du Nigérian Ganiyu Ayinla, chauffeur à Lagos.

« Nous venons de traverser un mois de faim et de peine. Maintenant je peux à nouveau gagner de l’argent et nourrir ma famille », se réjouit celui-ci à l’AFP, en faisant monter les passagers dans son « Danfo », ainsi que sont surnommés les minibus jaunes dans la capitale administrative nigériane.

Par ailleurs, l’astuce des autorités pour protéger leurs populations est d’insister sur le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale, même s’il n’est pas toujours évident. Mais presque partout sur le continent, le port du masque est rendu obligatoire.

Si certains sont convaincus que l’immunité collective pourrait sauver l’humanité contre la pandémie à défaut de trouver un vaccin, l’idée n’agrée pas outre mesure plusieurs comités scientifiques. C’est le cas du Sénégal où la position du docteur Moussa Thior, ex-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNDL), sur la prise en charge de la maladie et la communication autour, a largement était discutée la semaine dernière.

Immunité collective

« Il faut laisser le virus circuler et arrêter d’ameuter les populations » avec les cas communautaires, s’est emporté l’expert sénégalais de l’OMS, invité sur Iradio. Dr Thior considère que le ministère de la Santé ajoute dans la panique des populations en rapportant quotidiennement dans ses communiqués lus en direct des « cas communautaires », ces malades du Covid-19 qui ne peuvent retracer leur chaîne de contamination.

Pourtant « dans le cadre d’une maladie comme le coronavirus, les cas communautaires, c’est une très bonne chose, je pèse mes mots. Il faut laisser le virus circuler, ça va contribuer à développer l’effet de protection de masse. Il faut arrêter de faire peur aux gens », a-t-il dit.

Cependant, le professeur Moussa Seydi, chargé de la prise en charge des malades du Covid-19 au Sénégal, se démarque de cette thèse. « On dit qu’il faut protéger les personnes âgées mais quelqu’un peut être infecté sans le savoir. De retour chez lui, il ne peut pas prendre de précautions ».

« Nous avons ici un jeune qui était malade, qui a infecté son père qui est décédé (…) Il n’y a pas d’immunité collective. Je suis absolument opposé à cela. Il y a des pays qui l’ont fait et qui l’ont regretté », a averti le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann de Dakar, dans un entretien avec la chaîne de télévision publique RTS.

L’Afrique recense près de 50.000 cas de Covid-19 depuis l’apparition du premier patient en Egypte, le 14 février, et déplore quelque 1800 décès pour plus de 16.000 guéris.

Covid-19 : pas de licenciement dans les banques au Nigeria (officiel)

La Banque centrale du Nigeria (CBN) et le Comité des banquiers du pays ont décidé de ne pas supprimer des emplois dans leurs effectifs en dépit des répercussions du nouveau coronavirus, a appris APA lundi.  Selon le directeur de la Communication de la CBN, Isaac Okorafor, cette mesure va minimiser et atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les familles et les moyens de subsistance des employés de banque.

« Afin de contribuer à minimiser et à atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur les familles et les moyens de subsistance, aucune banque au Nigeria ne devra réduire ou licencier le personnel d’un cadre quelconque (y compris à temps plein et à temps partiel) », a-t-il rapporté.

S’exprimant depuis Abuja, Isaac Okorafor a souligné que cette délibération du Comité faite lors d’une réunion tenue samedi 2 mai, tient compte malgré tout de la question des coûts d’exploitation des banques dont les perturbations sont inhérentes aux difficultés économiques mondiales.

« Pour donner effet à la mesure ci-dessus, l’approbation express de la Banque centrale du Nigeria sera requise au cas où il deviendrait absolument nécessaire de licencier un tel personnel », précise la presse locale qui cite Okorafor, avant d’ajouter que la Banque centrale du Nigeria sollicite le soutien de tous dans « notre effort collectif » pour surmonter les défis économiques occasionnés par la pandémie.

Covid-19: Nestle débloque 3,4 millions de dollars dans la lutte en Afrique

Le géant mondial de l’alimentation et de la boisson, Nestlé, a débloqué une aide de 3,4 millions de dollars pour amortir les effets délétères du Covid-19 en Afrique.Cet appui touche 850 000 personnes vulnérables dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, indique un communiqué publié lundi.

En prévision de la famine post-Covid-19 dans ces deux régions, Nestlé déclare qu’elle allait fournir des aliments et des boissons nutritifs à 170.000 familles réparties en Angola, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Mali, au Niger et au Nigeria.

A cela s’ajoutent des masques et d’autres équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs de la santé de première ligne dans la région et d’autres matériels médicaux aux hôpitaux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal.

Dans cet élan de solidarité, le Burkina Faso recevra également trois ventilateurs à utiliser dans ses unités de soins intensifs.

« Nous offrons tout notre soutien aux familles d’Afrique centrale et occidentale en ces temps difficiles, ainsi qu’à ceux qui se battent pour leur sécurité », a déclaré Rémy Ejel, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd.

La pandémie de coronavirus laissera des millions de personnes dans la famine en Afrique au cours des trois prochains mois, préviennent les autorités sanitaires mondiales.

Nouvelle rencontre à Abuja au sujet de la fermeture des frontières du Nigéria

Depuis ce lundi 25 novembre 2019 a lieu à Abuja une nouvelle rencontre tripartite entre les pays concernés par la fermeture des frontières du Nigéria. Il s’agit du Bénin,  du Niger et du Nigéria qui ont engagé officiellement des pourparlers pour la description de la situation.

La rencontre de ce lundi qui va se poursuivre jusqu’au mardi 26 novembre s’inscrit dans la droite ligne de la volonté des Etats à se concerter afin de dissiper les divergences et satisfaire aux exigences du géant de l’Est, le Nigéria.

Selon certaines informations, cette nouvelle rencontre est conduite par la CEDEAO à son siège à Abuja. Elle doit tenter de permettre aux trois pays d’accorder leurs violons en trouvant les voies et moyens pour une porte de sortie dans le but de la réouverture des frontières terrestres du Nigéria fermées depuis le 20 août 2019.

Rappelons qu’à la première rencontre du 14 novembre, il a été évoqué la possibilité de mise en place d’une patrouille mixte composée des forces de sécurités des différents pays. Conformément à cette vision, cette deuxième réunion de crise pourrait déboucher sur la mise en place effective de cette force de patrouille mixte.

Mais le Nigéria serait intransigeant et ferme. Certaines sources informent que l’ampleur des saisies de riz de contrebande effectués par le Nigéria au niveau de ses frontières, ces derniers jours, lui  fait dire que les autres pays ne font aucun effort pour freiner le fléau.

Pourtant le Bénin a entrepris plusieurs actions pour le  respect des accords commerciaux entre les deux pays notamment l’accord de Badagri. La Direction générale des douanes a également instruit toutes ses unités à en tenir compte rigoureusement. Le communiqué final qui va sanctionner la rencontre tripartite situera sur ce qu’il adviendra de cette situation qui perdure.

 

 

6 ème édition d’Open Zainab Saleh : 15 médailles pour le Bénin

Du 21 au 24novembre 2019 a eu lieu la 6ème édition de d’Open Zainab Saleh. Il s’agit d’un Championnat international de karaté féminin. Il s’est déroulé dans la salle Sir Molade Okoya Thomas du stade Teslim Balogun, à Surulere, à Lagos.

Depuis cinq années, ce tournoi organisé par Hajiya Zainab Saleh, vice-présidente de l’association de karaté de l’Etat de Lagos, est devenu le principal évènement de Karaté de l’Afrique de l’Ouest. Les participantes viennent du Bénin, du Togo et du Ghana pour rejoindre celles du Nigéria pays hôte.

Plus de 180 pratiquantes de karaté ont participé à l’édition de cette année 2019. De quoi réjouir l’organisatrice qui note que le nombre de femmes inscrites a augmenté de près de 25% par rapport à 2018.

Le Bénin n’a pas fait piètre figure à ce championnat. Ses athlètes ont remporté15 médailles dont 5 en or, 7 en argent et 3 en bronze.  Dans chaque catégorie, poussin, minime, benjamin, cadette, junior, espoir et sénior le Bénin s’en est sorti avec des trophées.

Ainsi, le palmarès du Bénin à l’issue de la compétition se résume comme suit :

 

5 Médailles d’or

1- Ganye Gwladys Kata Senior vertes bleues et 4e Kyu
2- Kpadonou Joressine Kata – de 12 ans
3- Aditi Giovanna Kata – de 14 ans
4- Aditi Emmanuella Kata -de 15 ans
5 – Abe Codjo Houmaidath Kumité junior – 59 kg

 

7 Médailles d’argent

1- Kpadonou Joressine Kumité Junior – 48 kg
2- Aditi Giovanna Kumite – 14 ans – 40 kg
3- Kodo Cherstine Kumité senior – 50 kg
4- Boukari Massiyathou Kata – 14 ans
Kata équipe senior Bénin
5- Odoulami Marie- Stella
6- Kodo Cherstine
7- Abe Codjo Houmaidath

 

3 Médailles de bronze

– Aditi Emmanuella Kumité individuel Cadet – 54 kg
– Boukari Massiyathou Kumité – 40 kg
– Kodo Cherstine Kata individuel senior

Réunion tripartite Bénin-Niger-Nigeria : le communiqué final

Ce jeudi 14 novembre 2019, les parties concernées se sont retrouvée à Abuja au siège de la CEDEAO pour passer aux choses sérieuses afin de régler les questions qui fâchent. Au regard de l’ampleur de la situation, chaque pays a fourni une délégation importante pour assurer les pourparlers. Quatre ministres ont représenté le Bénin. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de l’Economie et des finances, de l’Intérieur et du Commerce. Abuja s’est fait représenter par les ministres des Affaires étrangères, de l’Information et de l’Intérieur pour le Nigeria. Le Niger quant à lui est représenté par ses ministres de l’Intérieur, du Commerce et de la promotion du secteur privé.

Un communiqué final a sanctionné la réunion.

 

COMMUNIQUE FINAL BENIN NIGERIA NIGER

Des sacs de riz et d’autres objets emportés dans une incursion de supposés douaniers nigérians à Adja-Ouèrè

Des supposés douaniers et forces de l’ordre nigérians auraient fait une incursion jeudi matin sur le territoire béninois à Ita-Egbèbi, une localité de la commune d’Adja-Ouèrè située dans la zone frontalière entre le Bénin et le Nigéria, et seraient repartis plusieurs sacs de riz, des téléphones portables et autres objets emportés, a appris l’ABP.

Selon les informations recueillies, des individus armés, en tenu militaire et douanière du Nigéria auraient fait irruption sur le territoire béninois et se seraient attaqués à des magasins de stockage de riz et autres produits importés appartenant à des commerçants du département du Plateau de cette localité du Bénin.

Ces nigérians, renseigne-t-on, auraient défoncé les portes des magasins et tenu en respect les riverains pour se servir en des vivres et autres articles ainsi qu’en numéraire.

A bord de quelques véhicules, les mis en cause auraient réussi à embarquer les objets volés et à prendre la tangente avant l’arrivée sur les lieux d’une équipe mixte de la police républicaine et de la douane béninoise alertée.

Toutes nos tentatives, faut-il le rappeler, pour avoir une version officielle des autorités au niveau départemental sont restées vaines.

Fermeture des frontières nigérianes : Rencontre entre le Bénin, le Niger et le Nigéria à Abuja

Au dernier sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest, le 8 novembre 2019 au Niger, il a été acté une rencontre entre les Etats du Bénin, du Niger et du Nigéria pour discuter de la fermeture des frontières. Ce jour, la rencontre a eu lieu à Abuja. Il s’agite d’une réunion de haut niveau entre les représentants des deux nations.

Depuis le 20 août 2019, Abuja a décidé de fermer ses frontières avec les pays limitrophes. La raison officiellement avancée est la lutte contre la contrebande et le trafic. La situation perdure et la résolution de cette crise se fait désirer. L’impact économique sur le commerce et la recette douanière de cette fermeture des frontières se font sentir de part et d’autre.

En s’intéressant à cette situation fâcheuse entre les Etats, la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a, à sa dernière session extraordinaire, encouragé les pays concernés à dialogué pour trouver un accord. « La Conférence a été informée d’une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger pour trouver une solution, le 14 novembre 2019 à Abuja. Les Chefs d’Etat ont encouragé les parties à poursuivre les concertations en vue d’aboutir à un résultat acceptable pour toutes… » disait le communiqué final de la dernière session extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.

Effectivement ce jeudi 14 novembre 2019, les parties concernées se sont retrouvée à Abuja au siège de la CEDEAO pour passer aux choses sérieuses afin de régler les questions qui fâchent. L’ordre du jour de la rencontre de ce jour est de mettre en place un comité tripartite Bénin-Niger-Nigeria qui va être un creuset permanent de discussion le temps que durera la fermeture.

Au regard de l’ampleur de la situation, chaque pays a fourni une délégation importante pour assurer les pourparlers. Quatre ministres ont représenté le Bénin. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de l’Economie et des finances, de l’Intérieur et du Commerce. Abuja s’est fait représenter par les ministres des Affaires étrangères, de l’Information et de l’Intérieur pour le Nigeria. Le Niger quant à lui est représenté par ses ministres de l’Intérieur, du Commerce et de la promotion du secteur privé. Au thème de la rencontre il a été décidé la mise en place d’une équipe de patrouille commune composée des forces de sécurité police-armée, marine, douane des trois pays frontaliers

Augmentation du prix de l’essence de contrebande au Bénin : Conséquences de la fermeture des frontières du Nigéria

Au Bénin le trafic de l’essence de contrebande communément appelée ‘’kpayo’’ fait vivre de nombreuses familles. Même déclarée illicite, elle a défié le temps et les dirigeants successifs en s’imposant dans les habitudes. Le trafic de l’essence frelatée est comme une filière. En provenance du Nigéria voisin, grand producteur de pétrole où le carburant est fortement subventionné, ‘’Kpayo’’ signifie littéralement « non original » en  langue locale.

Habituellement, elle coûte moins chère à bord des voies que dans les stations-service. Malgré que cela relève de l’informel, tout le monde est féru de ce marché noir et s’y approvisionne en essence. Le prix en litre de l’essence ‘’kpayo’’  varie entre 325f et 375f CFA contrairement à environ 500 dans les stations.

A la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin, le prix de l’essence de contrebande a grimpé et est passé à 500 le litre.

Le 06 novembre 2019, les autorités nigérianes auraient donné l’ordre de ne plus réapprovisionner les stations-services à moins de 20 kms de la frontière. Depuis la prise de cette décision, une flambée du prix du ‘’Kpayo’’ est remarquée au Bénin.

Désormais le prix du litre du ‘’kpayo’’  varie entre 600, 650, 700 et même 1000 francs CFA par endroit. Le corollaire est l’augmentation du coût de transport.

A la pompe, dans les stations-services, le litre est cédé à 550 francs CFA. Mais pour s’en approvisionner, c’est la croix et la bannière à cause du long  rang. Malgré l’augmentation du prix du ‘’kpayo’’, les populations restent des abonnés incontestables de ce produit. Une question d’habitude certainement !

 

 

 

Sommet extraordinaire de la CEDEAO : La fermeture des frontières nigérianes préoccupe

Il a eu lieu ce vendredi 08 novembre 2019, un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La crise politique qui secoue la Guinée Bissau est principalement objet de la crise.

En dehors, de ce sujet, les Chefs d’Etat se sont intéressés à la situation de fermeture des frontières nigérianes avec ses pays frontaliers dont le Bénin et le Niger. S’agissant du cas du Bénin,  le sommet a encouragé les partis concernés par cette fermeture à poursuivre les concertations « en vue d’aboutir à une solution acceptable pour toutes les parties ».

Il se susurre que pour régler cette situation qui prévaut au niveau des frontières il est envisagé  une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger aura lieu le 14 Novembre prochain.

Fermeture des frontières du Nigéria : le blocus maintenu

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Fermeture des frontière du Nigéria avec le Bénin : le blocus maintenu jusqu’au janvier 2020

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Fermeture des frontière du Nigéria avec le Bénin : le blocus maintenu jusqu’en janvier 2020

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.