Bénin: un ancien régisseur condamné à 7 ans de prison pour meurtre

7 ans de prison, c’est la sentence qu’écope l’ancien régisseur de la prison civile de Natitingou pour meurtre. Un gendarme et un militaire ont été aussi poursuivis.

Poursuivis pour meurtre et complicité de meurtre dans une affaire d’évasion, l’ancien régisseur de la prison civile de Natitingou et ses deux co-accusés ont été fixés sur leur sort. L’ancien régisseur a écopé de 7 ans de prison, le militaire a été finalement condamné à 2 ans de prison pour homicide involontaire et le gendarme acquitté au bénéfice du doute.

Les faits remontent à 2018 où les mis en cause en voulant empêcher l’évasion d’un détenu, l’ont tué. Il y a eu également une victime collatérale. En effet, le détenu à pris la clé des champs après une audience. Lors de la course poursuite qui s’est engagée, il y a eu des tirs.

Le prisonnier a été mortellement atteint. Un civil qui passait dans les parages a été aussi tué par balle perdue. L’affaire a été vidée mardi 15 février à la session criminelle au tribunal de Parakou. Les mis en cause ont été déposés en prison depuis 2018, rapporte Frissons radio.

Alassane Djimba s’engage à moderniser Natitingou une fois élu président

Alassane Soumanou Djimba, candidat des FCBE pour l’élection présidentielle du 11 avril prochain, accueilli dans une liesse populaire, dans la soirée du lundi à Natitingou, a, lors de son meeting à la maison des jeunes de la localité, pris entre autres, l’engagement de moderniser la ville de Natitingou, une fois élu président.

« Population de Natitingou, je suis votre futur président. Le pays va mal parce les enseignants se plaignent, les étudiants se plaignent, les travailleurs sont fâchés, il y a trop d’impôts, le pays est gouverné par la rage, la ruse et la radiation. Quand on est dans une situation du genre où les populations ont peur, où le syndicalisme est braqué, où l’électricité coûte de plus en plus chère, où règnent la misère et la pauvreté, où la démocratie ne nourrit pas son peuple, l’unique solution c’est de préparer le peuple à l’alternance démocratique », a peint, entre autres, en noir, le candidat Alassane Soumanou Djimba.

Il a ensuite levé l’équivoque sur une soit disant complicité entre les FCBE et Patrice Talon. « Ceux qui disent que FCBE c’est Patrice Talon, se trompent, nous sommes opposants et nous faisons une opposition modérée et constructive, nous, FCBE, nous sommes contre Patrice Talon, nous sommes contre la rupture, contre la ruse et la rage et nous voulons prendre le pouvoir le 11 avril prochain », a clarifié le candidat des cauris.

Face à cette population en liesse, Alassane Soumanou Djimba, a aussi exposé son projet de société. « Moi président, dès le 11 avril tous les réfugiés vont revenir au pays, moi président, je vais revaloriser la fonction enseignante, moi président, les filles ne payeront plus la scolarité,  moi président je ferai en sorte que le partenariat secteur privée, secteur public, puisse créer de l’emploi, moi président je mettrai fin à une économie extravertie, il nous faut des industries modernes pour booster, le coton, le cajou, le soja, quand je serai président, je ferai deux fois plus que ce qui est fait à Natitingou, il y aura des microcrédits pour les femmes », a, entre autres énuméré le candidat.

Pour finir, Alassane Djimba, a invité les populations de Natitingou à sortir le 11 avril prochain pour voter massivement le duo Djimba-Hounkpè.

Présidentielle 2021 : le duo Kohoué-Agossa en quête de l’électorat de Natitingou

Le duo Corentin Kohoué et Iréné Agossa, en lice pour l’élection présidentielle du 11 avril prochain, a, au détour d’un meeting organisé ce dimanche à la maison des jeunes de Natitingou, appelé les populations à voter massivement pour eux,  pour une restauration de la confiance au Bénin.

Accueillie en trompe à l’entrée de la ville, par les taxis moto et un géant car podium, la forte délégation du duo Kohoué-Agossa, a d’abord sillonné les grandes artères de la cité des Nantos, avant d’atterrir à la maison des jeunes de la localité, où attendait déjà une impressionnante foule.

« Nous sommes candidats pour libérer le pays à travers ce que nous appelons ‘’Restaurer la Confiance’’, nous sommes candidats contre le régime et la gouvernance de Talon, parce que si le chômage et le sous-emploi ont atteint ce niveau cela veut dire que les réformes n’ont pas été bien pensées », a caricaturé le vice président Iréné Agossa, à l’entame de son propos. Face à cette population majoritairement jeune, il a ensuite redressé les défis à relever, une fois son duo au pouvoir.

« Nous avons un programme qui va permettre de créer l’emploi, réformer le secteur de l’hydrocarbure, réduire les taxes, mettre en place un fond de garantie à hauteur de 15 milliards avec zéro intérêt, l’éducation, l’économie, l’agriculture et autres seront impactés, les prisonniers politiques seront libérés, notre mandat sera un mandat de transition », a, entre autres énuméré, le vice président. Iréné Agossa, a indiqué, qu’il ne s’agit pas d’un jeu d’enfant, mais d’une responsabilité. « Le 11 avril sortez massivement pour porter le Duo en triomphe », a exhorté Iréné Agossa.

En abondant dans la même veine que son vice président, Corentin Kohoué, s’est d’indigner de constater que depuis 20 ans plusieurs problèmes liés à l’énergie, à l’eau et aux routes demeurent encore, notamment dans le nord Bénin. Il a aussi martelé l’urgence de restaurer la confiance entre les Béninois et ensuite avec leurs institutions. Le président Kohoué s’est aussi fait le devoir de montrer à la population la position du duo sur le spécimen.

Par ailleurs, les représentants des jeunes, des femmes et des taxis motos, se sont aussi succédés au pupitre pour certifier au duo de l’étonnement, leur soutien pour une victoire certaine le 11 avril prochain.

Il faut préciser qu’avant l’étape de Natitingou, le duo est allé solliciter le vote des populations de Kérou, Pehunco et Kouandé.

Le Commissaire de Natitingou et son adjoint mutés à la Donga

Le Capitaine de police Germain Oréko, Commissaire de Natitingou et son adjoint le Lieutenant de police Méré Chabi, ont été mutés respectivement à la direction de la police judiciaire et à la direction de la police républicaine de la Donga, a appris vendredi l’ABP de source policière.

Sans préciser les raisons de leur mutation, la source, indique que le capitaine Germain Oréko est envoyé à la direction de la police judicaire en tant qu’adjoint au chef de la cellule aéroportuaire anti-trafic et son adjoint Méré Chabi à la direction départementale de la police républicaine de la Donga comme adjoint du directeur départemental de la police républicaine dudit département.

Le nouveau commissaire de la ville de Natitingou, apprend-t-on, est le Capitaine de police Aboudou Razizou Abalonorou et son adjoint est le Lieutenant de police Emmanuel Ahan.

Notons que depuis quelques semaines, la ville de Natitingou fait face à une recrudescence d’actes de banditisme, de cambriolage et de braquage à main armées.

Timide prérentrée à Natitingou

La prérentrée scolaire a timidement démarré lundi matin dans les établissements publics et privés de la ville de Natitingou avec entre autres les formalités d’inscription des nouveaux élèves, a constaté l’ABP.

Le constat était des plus ordinaires lundi matin au Collège d’enseignement général 1 de Natitingou, où les salles de classe étaient fermées, la cours du collège pratiquement déserte sans aucune activité de salubrité pour l’instant. Au niveau de l’administration, seul le bureau du surveillant général et celui du secrétariat sont ouverts.

« Je suis venue récupérer mon certificat de scolarité », a confié une élève débout sous un manguier devant le bloc administratif. A l’entrée du bureau du surveillant général, à peine une dizaine d’élèves se bousculent également. Qui pour le retrait de son relevé de note, qui pour finaliser les formalités d’inscription et autres. On constate aussi la présence d’un groupuscule d’élèves devant le tableau d’affiche du collège.

« Je suis là pour vérifier mon nom sur la liste de classement des nouveaux élèves de la 6ème », a fait savoir l’un d’entre eux. Une réunion des directeurs d’établissement d’enseignement secondaire dans la salle polyvalente du collège retient également l’attention.

Même constat au CEG 3 de Natitingou. Mais au collègue privée Saint Augustin, bien que la prérentrée soit timide, la cour de l’établissement a été déjà sarclée.

A l’école urbaine centre, pas d’apprenants et les quelques salles de classe ouvertes sont occupées par les enseignants en journée de réflexion.

Le deuxième collectif budgétaire de Natitingou évalué à 1 milliard 639 millions 312 mille 669 FCFA

Le conseil communal de Natitingou, à la faveur des travaux de sa 8e session extraordinaire de l’année en cours tenue vendredi à l’Ex-CPR, a adopté son deuxième collectif budgétaire, gestion 2020, par seize (16) voix pour, zéro (00) contre et deux (02) abstentions.

Le deuxième collectif budgétaire est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de Un milliard six cent trente-neuf millions trois cent douze mille six cent soixante-neuf (1 639 312 669) FCFA. Comparé à la prévision du premier collectif qui est d’un milliard huit cent seize millions deux cent quarante-deux mille trois cent (1 816 242 300) francs CFA), l’on note une baisse de 9,74%.

Avant l’adoption de ce collectif dédié aux actions de lutte contre la propagation de la Covid-19 dans la commune de Natitingou, les conseillers présents aux débats de cette session ont souhaité une extrême rigueur dans la gestion des fonds.

Lancement du projet de protection de l’enfance et de promotion des droits de l’enfant

Le Réseau des Structures de Protection des Enfants en Situation Difficile (ReSPESD) et SOS Village d’Enfants du Bénin ont lancé jeudi à Natitingou, le projet de Protection de l’enfance et de promotion des droits de l’enfant (PEPDE) dans les départements de l’Atacora et de la Donga.

Ce projet fiancé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) vise à promouvoir les droits des enfants au Bénin et à renforcer leur protection dans les départements de l’Atacora et de la Donga. Au-delà du lancement du projet, la rencontre de Natitingou permettra également de former et de recycler les parties prenantes dudit projet, d’harmoniser les documents des activités d’accueil et de référencement des cas puis d’élaborer la charte de fonctionnement des points focaux Protection de l’Enfant.

Pour le Manager du programme de développement de SOS Village d’enfant du Bénin, les questions de violation des droits des enfants est planétaire. C’est ce qui explique, a indiqué Bignon Danon, la duplication du projet de protection de l’enfance et la promotion des droits de l’enfant dans les départements de l’Atacora et de la Donga.

« Je voudrais vous remercier d’offrir une chance à tous les enfants vivant dans les conditions difficile, j’espère que votre engagement sera à long terme », a souhaité la fille maire de la commune de Natitingou, Shafeekath Ashanti.

Les enfants des départements de l’Atacora et de la Donga, à travers leur porte-parole  Azimath Fousséni, ont saisi l’occasion pour plaider en faveur de leur protection et du respect de leurs droits.

Le chargé de mission du préfet de l’Atacora Maguidi Kora Gbéré s’est réjoui de cette heureuse initiative et a rassuré de l’engagement de l’autorité départementale pour une mise en œuvre efficace du projet. Il a par ailleurs exhorté les acteurs de la protection des droits de l’enfant à redoubler d’effort et surtout à veiller en milieu communautaire dans les zones reculées à l’égalité et à l’équité au profit des enfants surtout les filles.

Reprise des cours à Natitingou

Les écoles primaires publiques et privées de la ville de Natitingou, ont ouvert ce lundi matin leurs portes, conformément à la décision du gouvernement, avec le défi, du respect des mesures barrières contre la Covid-19, a constaté L’ABP.

Lundi matin à l’école Urbaine centre de Natitingou, c’est le branle-bas général. Enseignants et élèves s’attèlent pour le nettoyage de la cours et des salles de classe. Mais visiblement, les mesures barrières contre la Covid-19 sont loin d’être respectées. Pas de dispositifs de lavage des mains et plusieurs apprenants sont sans cache-nez.

« La rentrée a été effective et tout à l’heure je vais rencontrer mes collaborateurs pour leur faire part de la note instructive relative au respect des mesures contre la Covid-19 », a confié la directrice du groupe B de l’école Urbaine centre de Natitingou, Mme Bécoussari Thérèse.

Du côté de l’EPP de Kirimina, notamment au groupe C, le constat est un peu plus rassurant. Tous les enfants sont en classe et plusieurs dispositifs de lave-mains installés. Dans les salles, la distanciation physique entre apprenants est respectée et la plupart des écoliers ont porté leurs masques. « On a désinfecté les classes et je vais faire le tour tout à l’heure pour distribuer des cache-nez aux élèves qui n’en ont pas parce qu’on a reçu un important lot de l’un de nos partenaires », a rassuré la directrice du groupe, Mme Salimath Coulibaly Boukari.

Au complexe privé « La Fraternité », le défi du respect des mesures barrières est aussi relevé. Tous les élèves sont en masque et dans les classes la distanciation sociale est de rigueur.

Aussi bien au niveau des écoles publiques que dans les privés, l’on déplore un fort taux d’absentéisme des apprenants.

Par ailleurs, le président départemental des associations des parents d’élèves et étudiants de l’Atacora, rencontré fortuitement à l’école Urbaine centre, a déploré le « manque d’engouement de certains enseignants » ce premier jour de la reprise. « J’ai constaté avec désolation que plusieurs salles de classe étaient encore fermées après 08 heures », s’est plaint Mouyoré N’Tcha Pierre. Il a aussi appelé les parents d’élèves à mettre à la disposition de leurs enfants des cache-nez.

Covid-19: Les gestes barrières partiellement respectés dans les écoles à Natitingou

Les gestes barrières ainsi que le autres mesures dictées par le gouvernement pour endiguer la propagation du coronavirus sont partiellement respectés dans la quasi-totalité des établissements d’enseignements primaire et secondaire autorisés à rouvrir dans la commune de Natitingou, a constaté ce lundi l’Agence Bénin Presse.

Sur quatre dispositifs de lavage des mains installés au Collège d’enseignement général 1 de Natitingou, seulement deux sont opérationnels. Dans les salles de classe, notamment dans une 5ème  les apprenants sont assis à deux, voir trois par table. Aussi bien dans les classes que dans la cour de l’établissement, à peine quelques élèves portent de masques. « On nous a informé que les cache-nez seront distribués à l’école raison pour laquelle moi je n’ai pas gardé le mien »,  a confié Boubakar Aminath, élève au CEG 1.

En dehors des apprenants, plusieurs enseignants du collège sont aussi sans masque. « Si nous enseignons nous devons nous protéger parce qu’on a peur de la maladie, voyez nos apprenants, la distanciation physique n’est pas respectée, pas de cache-nez, donc je préfère être aussi comme eux, sans masque », s’est justifié Orou Moussa Rachidath, professeur de SVT au CEG 1 de Natitingou.

Du côté du collège privé Saint Antoine, le port de masque et le lavage des mains sont obligatoires avant d’entrée dans l’enceinte de l’établissement. En plus de l’affiche collée sur la porte de l’entrée principale du collège qui le notifie clairement, le surveillant général joue pour la circonstance le rôle de vigile pour veiller au respect de ces mesures.  Dans les salles de classes, a-t-on constaté, les apprenants sont tous en masque et surtout assis une personne par table.

« Nous nous apprêtons pour faire le tour des établissements du département et faire en sorte que ces mesures soient respectées. Nous sommes en train de prévoir une rencontre avec les directeurs pour leur rappeler les dispositions à prendre », a expliqué le directeur départemental de l’enseignement secondaire,  Denga Sahgui. Il a aussi rassuré de la réception ce lundi des masques promis par le gouvernement.

Au niveau du primaire, en l’occurrence à l’école urbaine centre de Natitingou, dans les classes de CM2, les mesures de distanciation physique sont certes respectées, mais le port de masque reste partiel. « Nous ne disposons que des lave-mains de fortune  mais  à partir de demain je vais renvoyer tous les écoliers qui viendront sans cache-nez », a prévenu le directeur du groupe C du complexe scolaire Sarè Kpèssopa.

Cette situation est pratiquement la même dans tous les établissements, sur toute l’étendue de la commune de Natitingou.

Santé : Surpopulation à la prison civile de Natitingou : Un quotidien au rythme des infections

La prison civile de Natitingou, prévue pour contenir 250 prévenus est depuis quelques années en surpeuplement avec un effectif de près de 691 détenus selon le tableau de bord récapitulatif de cette maison carcérale, laissant ainsi les détenus à la merci de toutes sortes de pathologies.

Le décompte à la date du 20 décembre 2019 indique que 329 prisonniers viennent de Djougou et 344 de Natitingou.  A ces nombres s’ajoutent 07 mineurs et 11 femmes.

Selon les responsables de la maison d’arrêt, cette surpopulation, occasionne des infections récurrentes de tout genre, notamment celles cutanées.  L’on déplore également la survenance de bien d’autres maladies dont entre autres les troubles psychiatriques, dues au surpeuplement, la promiscuité et le manque d’hygiène dans les cellules.

En attendant que Djougou ne dispose de sa propre prison, Ils ont plaidé pour la construction de nouvelles cellules à la prison civile de Natitingou et la prise de bien d’autres dispositions pour améliorer les conditions de détention des prisonniers.

Littérature : Le livre sera à l’honneur du 12 au 14 décembre prochain à Natitingou

Le responsable de la maison TV5 de Natitingou Lionel Agbodandé, dans une interview accordée à l’Agence Bénin Presse (ABP), a annoncé l’organisation de la première édition du projet « Les 72 heures du livre à Natitingou » du 12 au 14 décembre prochain.

Le projet, a confié le responsable de la maison TV5 de Natitingou, vise principalement la valorisation du patrimoine littéraire béninois.

« Il y a un vide quant aux événements majeurs marquant la littérature béninoise dans les villes du nord. C’est pour apporter une certaine solution à ce problème que la maison TV5 a initié le projet », a justifié Lionnel Agbodandé.

Au programme, une mini-foire du livre, des conférences débats sur plusieurs thématiques dans les collèges et lycées de la ville de Natitingou, la finale du concours « Le prix maison TV5 du jeune lecteur » et un atelier de dessin au profit des écoliers.

« L’acteur principal de cette édition c’est l’écrivain Maman Raouf dont l’ouvrage « Pourquoi le bouc sent mauvais » est inscrit à l’enseignement du français en 6e », a-t-il précisé.

Lionel Agbodandé a exhorté les responsables d’établissements à accompagner l’événement à travers une forte mobilisation des élèves et écoliers de Natitingou.