Burkina : Hommage aux victimes de l’insurrection populaire, 08 ans après

Le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambela a déposé une gerbe de fleurs en la mémoire des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’Etat de septembre 2015, aux pieds du monument aux héros nationaux à Ouagadougou.

Les événements d’octobre 2014 avaient abouti à la chute de l’ancien président Blaise Compaoré, après 27 ans de règne. Quant à ceux de septembre 2015, ils ont fait échec au putsch du Général Gilbert Diendéré, fidèle du président Compaoré. 37 personnes avaient été tuées et plus de 625 autres blessées au cours des deux événements politiques du pays.

Représentant le président Ibrahim Traoré, le Premier ministre a fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes, avant de procéder au dépôt de gerbes de fleurs au pied du monument, suite à l’épellation, par ordre alphabétique, des noms des victimes, devant le monument des héros nationaux.

En dehors des membres du gouvernement, des autorités coutumières et religieuses, des blessés et des parents de victimes ont pris au cérémonial. Huit ans après les faits, les doléances sont les mêmes et ils ont exhorté les militaires au pouvoir depuis le coup d’Etat du 30 septembre dernier contre le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, à avoir un regard sur leur « situation qui traîne » selon eux.

« Nous avons attendu depuis maintenant huit ans. Il y a eu des promesses, des décrets qui ont été signés pour aider les blessés à recouvrer la santé, mais rien n’a été fait », se désole Dramane Ouédraogo, Président d’honneur des blessés de l’insurrection populaire. Il précise que depuis 2015, des blessés ont été evacués pour des soins de santé plus appropriés à l’étranger et n’ont plus bénéficié de suivis après leur retour. « Ceux qui ont été soignés au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou sont dans l’impossibilité de poursuivre les soins, parce qu’il y a un désintéressement total de l’État concernant ces choses. Nous sommes déçus », déplore M. Ouédraogo.

Blessé lors des évènements d’octobre 2014, Constant Bassolé appelle l’équipe du Capitaine Ibrahim Traoré à agir pour lui permettre de recouvrer totalement la santé. « L’Etat doit nous prendre en charge comme il se doit. S’il ne le font pas, ils ont failli. Et ceux qui viennent d’arriver si eux aussi, ils ne le font pas, ils ont eux aussi failli à leur mission. Nous, nous voulons être soignés », estime M. Bassolé.

Dans une déclaration, l’Unité d’action syndicale (UAS), le principal regroupement syndical a exigé « la lumière sur les auteurs et commanditaires des tirs contre les manifestants des 30 et 31 octobre 2014, la vérité et la justice sur les crimes économiques et de sang, la sécurisation des populations, la prise de mesures sérieuses contre la vie chère, l’arrêt des atteintes aux droits et acquis des travailleurs et le respect des décisions de justice ».

Une dizaine de personnes, dont le général Gilbert Diendéré et le général Djibril Bassolet, ancien chef de la diplomatie burkinabè, ont été condamnés à des peines de 10 à 20 ans de prison dans le cadre du coup d’État manqué de septembre 2015.

Quant au procès de l’insurrection populaire, il n’a pas encore eu lieu.

La Namibie pour la révision de l’accord sur le génocide allemand

Windhoek souhaite renégocier avec Berlin l’accord conclu en 2021 sur le massacre des Hereros et Namas dans les années 1900.La page sombre de l’histoire de la Namibie n’est pas définitivement tournée. L’année dernière, le gouvernement allemand a reconnu avoir commis un génocide à l’époque coloniale, avant de promettre plus d’un milliard d’euros de dédommagement aux descendants des victimes.

Mais la Namibie ne trouve pas son compte dans ce règlement. Hier jeudi, Nangolo Mbumba, le vice-président de ce pays de l’Afrique australe, a révélé que la demande de révision de l’accord a été faite en juillet après des discussions au parlement namibien.

« Les comités techniques de la Namibie et de l’Allemagne ont discuté de la question et proposé que des modifications soient apportées à la déclaration commune sous la forme d’un addendum qui a été soumis au gouvernement allemand », a déclaré M. Mbumba lors d’une réunion des chefs traditionnels locaux.

Jusque-là, Windhoek attend une réponse de Berlin par rapport à sa demande. Pour la première fois, l’Allemagne a reconnu en 2021 les exactions des forces du Deuxième Reich contre les indigènes herero (65.000 morts) et nama (10.000 décès) entre 1904 et 1908. 

Pour réparer ses erreurs du passé, elle a proposé des compensations sur 30 ans pour notamment faciliter l’acquisition de terres, la construction de routes ou l’approvisionnement en eau au profit des descendants des victimes.

Mais quelques jours après l’annonce de l’accord trouvé avec le gouvernement namibien, l’opposition et un groupe de chefs traditionnels représentant les tribus herero et nama ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme un « accord au rabais » comparé aux « 75 milliards d’euros de pensions et de prestations sociales versées aux Juifs » par le régime nazi depuis 1949. Désormais, les dirigeants namibiens veulent au moins 580 millions de dollars annuels sur 40 ans en guise d’indemnisations.

Fête de l’indépendance : retour du défilé en Côte d’Ivoire

L’an 62 de l’accession à la souveraineté internationale a été célébré ce dimanche dans la capitale politique et administrative Yamoussoukro.Située à 242 kilomètres au Nord d’Abidjan, la terre natale de Félix Houphouët-Boigny, le premier président de la République de Côte d’Ivoire, a accueilli les festivités de la fête de l’indépendance.

Pour les deux précédentes éditions, les autorités avaient choisi une commémoration sobre et restreinte au Palais de la République, à Abidjan, en raison de la Covid-19. Aujourd’hui, le défilé militaire et civil, tenu sur la Place Jean-Paul II, a vu la participation de 5731 personnes dont 4625 membres des Forces de défense et de sécurité.

Un détachement de l’armée libérienne a également paradé afin de magnifier et consolider la parfaite coopération entre les États-majors des deux pays. Les présidents George Weah du Liberia et Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau, arrivés samedi soir à Yamoussoukro, ont pris part à cette célébration aux côtés de leur homologue Alassane Ouattara. Contrairement aux anciens chefs de l’État Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié pourtant invités par leur successeur.

Absent pour des « raisons personnelles », Bédié a quand même envoyé une délégation composée du Général Gaston Ouassenan Koné, de Georges Ezaley, de Coffi Léopoldine Tiezan, de Marie-Ange N’Dia et de Netro René.

Lors du traditionnel discours de veille d’indépendance, Alassane Ouattara a annoncé avoir signé un décret pour gracier Gbagbo, lever le gel de ses comptes bancaires et procéder au paiement de ses arriérés de rente viagère. Histoire « de renforcer davantage la cohésion sociale », a-t-il expliqué.

Acquitté par la Cour Pénale Internationale (CPI), l’opposant était toujours sous le coup d’une condamnation de 20 ans de prison pour le braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (Bceao) pendant la crise postélectorale de 2010 – 2011.

Dans ce sens, le chef de l’État ivoirien a aussi pris un décret pour la libération conditionnelle du vice-amiral Vagba Faussignaux et du commandant Jean-Noël Abehi. En outre, environ 3000 Ivoiriens, emprisonnés pour des infractions mineures, ont été élargis selon le même procédé.

Décès de Desmond Tutu : le monde pleure l’icône de la lutte anti-apartheid

De Macky Sall à Barack Obama en passant par Emmanuel Macron, les dirigeants du monde entier saluent la mémoire de l’ancien archevêque anglican. Desmond Tutu, le dernier visage de la lutte anti-apartheid, est mort dimanche dernier au Cap à l’âge de 90 ans.

Avec Nelson Mandela, le religieux a joué un rôle prépondérant dans l’abolition de la ségrégation raciale en Afrique du Sud. Pour « The Arch », surnom du défunt, « rester neutre face à l’injustice, c’est choisir le camp de l’oppresseur ». Desmond Tutu considérait l’apartheid comme « le système le plus vicieux inventé par l’homme depuis le nazisme ».

Son opposition à ce régime lui a valu le Prix Nobel de la paix en 1984. Président de la Commission vérité et réconciliation, Desmond Tutu, à qui l’on doit l’expression « nation arc-en-ciel » qui désigne son pays, a prôné l’amnistie pour une Afrique du Sud réconciliée avec elle-même.

Toutes choses qui font dire à Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), que l’archevêque était « un véritable apôtre de la paix convaincu du pouvoir de la réconciliation par la justice réparatrice ».

De son côté, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a magnifié « son combat historique contre l’apartheid et sa contribution à la réconciliation nationale ». Desmond Tutu (1931-2021) « nous a enseigné que la haine, le tribalisme et la division n’avaient pas leur place dans nos pays d’Afrique », soutient Ali Bongo Ondimba, le président du Gabon.

À en croire Emmanuel Macron, le président de la République française, le combat du natif de Klerksdorp « pour la fin de l’apartheid et la réconciliation sud-africaine restera dans nos mémoires ».

Son homologue béninois, Patrice Talon, abonde dans le même sens : Desmond Tutu, « un nom à jamais gravé dans l’histoire » car « son action inspirera des générations et résistera à l’usure du temps ».

Enfin, Barack Obama, ancien président des Etats-Unis, affirme que l’archevêque était pour lui et pour tant d’autres « un mentor, un ami et une boussole morale ». La mort de Desmond Tutu survient plus d’un mois après celle de Frederik Willem de Klerk, le dernier président blanc de l’Afrique du Sud.

Quand Macky Sall est lu dans le monde arabe

Le célèbre chroniqueur égyptien Souleymane Juda est impressionné par la version arabe du livre du président Macky Sall, « Le Sénégal dans le cœur ».

En février 2017, le sommet gouvernemental, dont l’organisation à Dubaï est supervisée par le ministre Mohamed El Kerkawi, a annoncé que la ministre sénégalaise de la Santé avait remporté le prix du meilleur ministre du monde.

Sa victoire a porté un « message » au reste des ministres de la Santé de la région et de l’étranger, chacun d’entre eux bénéficiant de son expérience pour qu’il soit au rendez-vous avec le prix lors d’une prochaine session !

Il y a quelques jours, j’ai lu le livre du président sénégalais Macky Sall « Le Sénégal au cœur », et j’ai compris pourquoi son ministre de la Santé était la meilleure détentrice de ce portefeuille. Depuis sa prise de fonction en 2012, le président sénégalais s’est fixé des priorités sur le niveau des dépenses publiques au premier rang desquelles figurent la santé et l’éducation. Il alloue 7 % du PIB à l’éducation, et se concentre sur deux choses. : l’enseignant et le manuel scolaire. Quant à l’enseignant, le président Macky Sal adhère à la célébration de la Journée des enseignants chaque année, et insiste à y assister quelles que soient ses préoccupations. Il remet personnellement des prix annuels aux enseignants qui se distinguent par leurs compétences !

En Egypte, la constitution actuelle consacre 6 % du produit national brut aux dépenses d’éducation. Le Président Abdelfattah Al-Sisi avait annoncé trois priorités : la santé, l’éducation et la culture !

Le livre « Mémoires de Sall » a été publié à Casablanca par le Centre culturel du livre, traduit par le professeur Imam Hassan Seck et révisé par le professeur Abdallah Mohamedi! Et Le jour de l’élection de Macky Sall, il était le quatrième président du pays depuis son indépendance. Il a été précédé par les présidents : Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, et Abdoulaye Wade !

Dans son livre, il raconte comment sa mère a vendu ses bracelets de cheville pour payer ses études au collège, et lorsqu’il est passé au stade secondaire, elle a vendu ce qu’elle portait dans ses mains et sur son cou en or et en argent pour que son fils poursuive ses études ! Cela est le cas en Egypte pour beaucoup de mères qui se démerdent pour enseigner leurs enfants. Il s’agit, certes, d’un comportement humain instinctuel plus qu’un comportement sénégalais ou égyptien !

Le président Macky Sall, diplômé d’ingénieur géologue, se décrit comme un libéral avec une orientation sociale, ce qui signifie qu’il s’occupe des gens simples et défend leur cause ! En témoigne, le fait qu’il réside dans sa propre maison, et refuse d’élire domicile au palais présidentiel !.. Et parce qu’il est africain dans l’âme, il estime que la délivrance du continent africain passe par le passage aux États-Unis d’Afrique! … Ce rêve le caresse chaque fois qu’il réalise que les 54 pays de notre continent sont riches et ne leur manquent que d’incarner le rêve du président Sall !

Le héros du film « Hôtel Rwanda » condamné à 25 ans de prison

Paul Rusesabagina, accusé de terrorisme par la justice rwandaise, a finalement été condamné à la réclusion criminelle.Rusesabagina, 67 ans, est devenu célèbre avec le film Hôtel Rwanda sorti en 2004. Cette production montre comment le directeur de l’hôtel des Mille Collines a sauvé plus de 1200 Tutsi dans son établissement pendant le génocide qui a fait entre 800.000 et un million de morts d’avril à juillet 1994.

Jugé lundi 20 septembre pour appartenance à un groupe ayant revendiqué plusieurs attaques en 2018, ce farouche opposant au président Paul Kagamé a été reconnu coupable même s’il n’a cessé de dénoncer un procès « politique ».

Ils étaient vingt et un prévenus, membres du Front de Libération Nationale (FLN) poursuivis pour terrorisme, à écouter le verdict rendu par la Chambre de la Haute Cour pour les crimes internationaux.

Avant le procès, M. Rusesabagina avait publiquement admis avoir fondé le groupe comme bras armé de son parti politique, le Mouvement rwandais pour le Changement démocratique (MRCD).

Il avait, à plusieurs reprises, exprimé son soutien aux activités du groupe, notamment après les attentats de 2018 qui ont fait neuf morts dans le Sud-Ouest du Rwanda. En revanche, il a rejeté toute implication dans ces crimes.

Par ailleurs, Callixte Nsabimana, commandant et porte-parole du FLN arrêté en 2019, a écopé de la même peine que Paul Rusesabagina. Il a plaidé coupable pour la plupart des accusations portées à son encontre. Avant son arrestation, il avait revendiqué les attaques de 2018 et annoncé des plans pour de nouveaux assauts.

Ce mardi, le ministre rwandaise des Affaires étrangères a annulé une réunion prévue avec son homologue belge, Sophie Wilmès, en représailles à ses commentaires sur le verdict infligé à Paul Rusesabagina.

La cheffe de la diplomatie belge a déclaré que le condamné n’avait pas bénéficié d’un « procès équitable et approprié ». Des propos dénoncés par le Rwanda qui les qualifie de méprisants à l’égard de son système judiciaire.

« Les victimes des actes terroristes du FLN, certes moins célèbres, ont tout autant droit à la justice que M. Rusesabagina et ses coaccusés. Pour cette raison, la rencontre bilatérale prévue au niveau ministériel, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York (Etats-Unis), n’aura plus lieu », a indiqué le ministère rwandais des Affaires étrangères.

Tanger : Découverte de bouteilles en verre datant du 14ème siècle

Une quinzaine de bouteilles en verre qui dataient du 14è siècle ont été découvertes, dimanche, soigneusement enterrées sur le toit d’un bâtiment situé sur le côté est de l’ancienne médina de Tanger, au nord du Maroc.Selon l’Agence pour la promotion et le développement (APDN), ces bouteilles ont été découvertes dans le cadre des travaux du programme de réhabilitation et de mise en valeur de la médina de Tanger, réalisé par l’Agence.

Les 15 grandes bouteilles en verre étaient enterrées sur le toit de l’un des magasins situés sur le mur entourant Dar Debagh sur le côté Est de la ville. Elles étaient utilisées dans la préservation et le transport de certaines substances liquides, telles que l’huile, jus et fermenteurs.

Après avoir été inspectées par le conservateur régional du patrimoine, il s’est avéré qu’elles appartiennent au type de bouteilles appelées « Dames Jeanne », dont l’histoire est associée à un conte ancien datant du 14ème siècle, fait savoir l’APDN, notant que ces bouteilles ont été conservées comme preuve historique pour une utilisation dans certains des lieux d’exposition muséale de la ville.

Maroc : Fès célèbre plus de 12 siècle de son existence

La capitale spirituelle du Maroc, la ville de Fès célèbre, ce lundi, sa journée annuelle proclamée en janvier 2011, et qui coïncide avec la pose en l’an 808 de ses premières fondations, soit plus de 12 siècles d’existence et de son rayonnement mondial.Cité impériale, Fès est réputée mondialement comme une ville gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie. Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco depuis 1981, la cité spirituelle u Royaume subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées et sa son Université Al Quaraouiyine, la première au monde outre ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles.

La cité, un espace d’art, de culture et de spiritualité par excellence, constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais de retrouver son rayonnement d’antan et de relever les défis pour assurer son développement local et favoriser son décollage économique.

La journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011 à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective de la ville, d’accompagner son expansion urbanistique et la remettre sur les rails du développement durable.

Maroc : création de la Fédération africaine des véhicules anciens

La Fédération africaine des véhicules anciens (FAVA) a été créée le 23 novembre dernier au Maroc, lors d’une assemblée générale constitutive sanctionnée par l’élection du bureau et l’adoption des statuts et du règlement intérieur.Cette Assemblée Générale constitutive a également été marquée par la délibération sur les pouvoirs en vue des formalités de déclaration et de publication, indique un communiqué de la FAVA.

Ainsi, il a été procédé, poursuit le communiqué, à la désignation du conseil d’administration de cette nouvelle fédération qui se compose de sept administrateurs élus par l’Assemblée générale ordinaire, et qui sont : Abdellah Abdellaoui (Maroc), Président, Hassen Mokadem (Tunisie), Vice-Président Maghreb, Amadou Fall (Sénégal), Vice-Président Afrique de l’Ouest, Mahmoud Ezzeldin (Egypte), Vice-Président Afrique de l’Est, Rafik Kamal Lahlou (Maroc), Administrateur (Technique-Communication-RP), Massafoma Severin (Côte d’Ivoire), administrateur en programmation et Youcef El Kihel (Algérie), administrateur en finances.

Le président peut exercer au maximum deux mandats de quatre ans, ajoute-t-on, relevant que tous les autres membres élus peuvent exercer un maximum de trois mandats, chacun d’une durée de quatre ans et qu’un président sortant peut être éligible à un autre poste électif après son deuxième mandat à la présidence.

Selon le président de la FAVA, « l’idée de création de cette Fédération africaine remonte à 2018 lors du Classicars Expo organisé au Golf d’Anfa », se félicitant de la mise en place de cette structure.

Représentante de la communauté africaine des véhicules anciens, la FAVA se compose de membres nationaux, de membres de groupe régionaux, de membres d’honneur et de membres probatoires, note le communiqué, soulignant que tous les membres ont des droits et des devoirs vis-à-vis de la FAVA, tels que fixés dans les statuts et le règlement intérieur.