Maroc : La FAO, l’OIE et l’OMS lancent un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le ministère marocain de l’Agriculture ont lancé, mardi, un projet visant à combattre la résistance aux antimicrobiens à travers une approche « One Health au Maroc ».Conçu en 2019, ce projet doté d’un budget de 1 million de dollar, devrait opérer sur une période de 18 mois, et a pour objectifs d’améliorer les capacités du pays pour la conception et la mise en œuvre de cadres politiques, de plans et de programmes d’investissement liés à la résistance aux antimicrobiens, de développer les systèmes de génération, d’analyse et d’interprétation des données sur la résistance et la consommation des antimicrobiens et de renforcer les systèmes de biosécurité et de prévention et contrôle des infections (IPC), indique un communiqué du ministère marocain de l’Agriculture, parvenu à APA.

Ayant pour origine le Fond fiduciaire multipartenaires, dont le Maroc a été parmi les premiers pays à bénéficier, ce projet vient en appui au Plan stratégique national pour la prévention et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens au Maroc qui vise à mettre en place un dispositif de gouvernance au niveau national, à renforcer les connaissances à travers la surveillance et la recherche, à réduire l’incidence des infections grâce à la prévention et au contrôle, et enfin à optimiser l’usage des antibiotiques en médecine humaine et animale.

Intervenants virtuellement lors de cette rencontre, le Secrétaire général du Département de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, et le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, se sont félicités de l’organisation de cet évènement qui affirme l’importance qu’accorde le Maroc à la surveillance, l’évaluation et l’analyse de la résistance aux antimicrobiens au niveau national et réaffirment l’engagement des ministères qu’ils représentent à mener ensemble une réflexion sur la formulation d’actions pour accompagner la mise en œuvre du plan d’action national.

Ce lancement s’est prolongé par un atelier national sur « l’Approche progressive de gestion de la résistance aux antimicrobiens (PMP-AMR) » organisé du 22 au 24 juin 2021 à Rabat, dont un des objectifs visés est l’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action national (PAN) de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

Cet atelier animé par des experts internationaux (FAO, OIE et OMS) a été l’occasion pour les participants de s’initier à l’outil « Progressive Management Pathway (PMP) on Antimicrobial Resistance ».

Cette méthode d’évaluation, développée par la FAO, est destinée à les pays à entreprendre des actions concrètes basées sur le renforcement de la communication, la surveillance, la gouvernance et des bonnes pratiques en vue d’élaborer et de mettre en œuvre un plan d’action national selon l’approche « One Health », visant une meilleure gestion des risques de résistance aux antimicrobiens et une utilisation plus prudente des antimicrobiens.

Maroc : Démantèlement d’une cellule terroriste près de Marrakech

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) au Maroc, a réussi, mardi, à démanteler une cellule terroriste affiliée à l’organisation dite “Etat Islamique” (EI) composée de quatre extrémistes, qui s’activaient dans la commune rurale de Sidi Zouine relevant de la région de Marrakech-Safi.Les opérations de recherche sur le terrain et le suivi technique ont permis de recueillir des renseignements précis sur le projet terroriste du chef de cette cellule qui envisageait de mettre œuvre les agendas des organisations terroristes internationales pour attaquer des cibles et des sites à l’intérieur du Royaume, indique un communiqué du BCIJ.

Cet individu planifiait de rejoindre les camps de l’organisation de l’Etat Islamique dans la région du Sahel après avoir tissé des liens avec un dirigeant au sein de cette organisation portant la nationalité d’un Etat étranger et résidant à l’étranger, précise-t-on de même source.

Les investigations menées ont révélé que “l’émir” de cette cellule terroriste a mis à profit ses compétences dans le domaine de la soudure pour fabriquer des armes blanches et des engins explosifs. Il a effectué des tests pour la confection et l’utilisation de ces matières explosives, avant d’acquérir des produits chimiques qui entrent dans la fabrication de ces engins dans un local commercial à Marrakech et ce dans le cadre de la préparation de son projet terroriste à l’intérieur du Royaume.

Après le parachèvement des opérations d’embrigadement et de mobilisation et l’adhésion complète à ce projet terroriste, les membres de la cellule ont décidé de passer à l’étape d’exécution des plans destructeurs ayant fixé comme cibles instantanées des établissements vitaux et des sites sécuritaires, outre l’identification de personnes à tuer à l’aide de l’arme blanche, selon le modus opérandi propre au groupe terroriste Daech, ajoute le communiqué.

Les recherches et investigations ont révélé que les membres de cette cellule terroriste comptaient sur l’embrigadement d’enfants dans le but de diffuser et de généraliser la pensée extrémiste.

Les perquisitions et le ratissage technique effectués dans les domiciles des individus interpellés et dans un local annexe au domicile suspect principal ont permis la saisie d’armes blanches de différentes tailles, de matériels informatiques, d’une machine de soudure et de substances chimiques suspectées d’être utilisées dans la fabrication d’engins explosifs.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les ramifications régionales et internationales des membres de cette cellule terroriste.

Maroc : Oxfam lance un projet de lutte contre les violences

Oxfam au Maroc lance durant ce mois de juin le projet « Baraka : Chabab contre les violences » (ça suffit : jeunesse contre les violences) mis en œuvre en partenariat avec l’Association Gorara pour les cultures et l’art et la Fédération de la Ligue des Droits des Femmes relevant de la région Marrakech-Safi.Cofinancé par l’Union européenne, sur une durée de 27 mois, ce projet intervient dans un contexte où la violence et l’agressivité envers les femmes et les filles restent encore, pour une grande partie de la société marocaine, des traits liés à la masculinité. Ainsi, plus de 2 femmes sur 3 ont subi un acte de violence durant les 12 derniers mois, dont 70,7% des jeunes âgées de 15 à 19 ans sont exposées à la violence.

A cet effet, le projet Baraka appuiera les organisations de la société civile (OSCs) et les différents acteurs publics au niveau de la région Marrakech-Safi pour un changement des politiques publiques en faveurs des femmes et des filles.

Dans une approche fondée sur les droits, le projet accompagnera chacun des jeunes et des OSC pour une participation plus active et efficace pour la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles pour mieux défendre les droits des femmes survivantes de violences et mieux les représenter.

A travers l’art et la culture, le projet sensibilisera la population en mobilisant des jeunes, femmes et hommes, des communautés de la région Marrakech-Safi sur des thématiques liées à l’égalité des genres et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Le démarrage du projet sera marqué par un bootcamp, le 25, 26 et 27 juin 2021 à Marrakech, réunissant une vingtaine d’étudiants, dans un espace d’innovation et de collaboration. L’objectif sera de créer et de développer un contenu audiovisuel promouvant des normes sociales alternatives qui rejettent les violences, qui sera diffusé lors d’une campagne ciblant les jeunes.

Politique, économie et éducation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des prochaines élections, la préservation de l’eau et les résultats du baccalauréat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la démarche du ministère de l’intérieur en collaboration avec le parquet général pour préserver et protéger l’intégrité des prochaines élections est une bonne piqûre de rappel et devrait être plus une formalité qu’autre chose.

Le challenge aujourd’hui est de faire en sorte que les millions de Marocains non inscrits sur les listes aillent le faire et que les millions qui ne se déplacent pas le jour du vote changent d’avis cette fois-ci, souligne le quotidien, notant que la prochaine et vraie bataille consistera à concrétiser cette confiance retrouvée en plus de participation.

« Et pour consolider ce regain de confiance, les cinq années à venir seront décisives car elles ressembleront à un test de la dernière chance pour la classe politique… », estime-t-il.

Dans le même sillage, +Al Ittihad Al Ichtriraki+ rapporte que le ministère public appelle à lutter avec « fermeté » contre les infractions commises lors de l’inscription sur les listes électorales. Le président du ministère public a appelé à faire face, avec la fermeté et la détermination requises, à toutes les infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales.

Une circulaire de la présidence du ministère public adressée aux procureurs généraux du Roi près les Cours d’appel et les procureurs du Roi près les tribunaux de première instance, a mis l’accent sur les « infractions commises à l’occasion de l’inscription sur les listes électorales générales ».

Sur un autre registre, +L’Opinion+ se demande s’il faudrait valoriser pour préserver ou surfacturer pour mieux sensibiliser à l’importance vitale de l’eau.

A cet effet, le journal appelle à déployer des traditionnelles campagnes de sensibilisation au ton culpabilisant et revoir à la hausse la tarification de l’eau, regrettant la dilapidation de cette ressource en toute insouciance et en toute impunité.

Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) fut le premier à ouvrir la voie depuis plusieurs années, avant que la Commission Spéciale sur le nouveau Modèle de Développement (CSMD) ne lui emboîte le pas en recommandant cette action dans son rapport récemment rendu public, fait-savoir la publication.

« Maintenant que le cap est tracé par ces deux instances de réflexion et de proposition, reste à savoir si la volonté politique suivra », poursuit-il.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir qu’un total de 221.031 candidats scolarisés de l’enseignement public et privé ont passé avec succès la session normale de juin de l’examen national normalisé du baccalauréat, soit un taux de réussite de 68,43%.

Les filles représentent 55,54% du total des candidats ayant passé avec succès cette session, indique le ministère de tutelle dans un communiqué, précisant que 116.518 candidats scolarisés ont obtenu leur bac avec mention, soit 52,72 % de l’ensemble des bacheliers.

Maroc/Covid-19: le ministère de la Santé alerte sur le relâchement des mesures de prévention

Le ministère marocain de la Santé a mis en garde, lundi, contre les dangers liés au non-respect des mesures préventives relatives à la Covid-19, notamment après un relâchement considérable observé durant les derniers jours.Dans un communiqué publié lundi, le ministère appelle les citoyens « au respect strict des mesures préventives contre la COVID-19 recommandées par le Comité national scientifique et les autorités sanitaires du pays, à travers le port correct du masque, l’hygiène, le respect de la distanciation sociale et l’évitement des rassemblements non-nécessaires.

Le relâchement observé dernièrement pourrait entraîner la détérioration de la situation épidémiologique, notamment avec les vacances d’été, le retour des vols internationaux de et vers le Maroc, l’allègement du couvre-feu nocturne et l’approche de la fête du sacrifice (Aid Al Adha), ajoute la même source.

Le respect des mesures préventives et des gestes barrières est un acte citoyen visant à accompagner les efforts consentis et à préserver les acquis réalisés, conclut le ministère.

Covid-19 : des entrepreneurs africains en concours d’innovations

Le département d’État américain et l’organisation internationale à but non lucratif, Pact, ont réuni, durant trois jours, 120 jeunes entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest afin de développer leurs solutions innovantes pour répondre aux défis liés à la Covid-19.Le Département d’Etat américain et l’ONG Pact misent sur la créativité de la jeunesse africaine pour venir à bout de la pandémie sur le continent. Durant 72 heures, ils ont convié des jeunes entrepreneurs africains à une réunion d’échange et de partage d’idées. Objectif : mettre leurs inventions au service de la lutte contre le coronavirus.

L’événement fait partie d’AfrIdea, un programme en cours, qui déverrouille le potentiel des entrepreneurs, des militants sociaux, et des développeurs ouest-africains, financé par le département d’État et mis en œuvre par Pact, informe un communiqué parvenu lundi à APA.

Par le biais de ce concours, d’une formation, d’un marathon d’idées et d’un financement de suivi, souligne la note, AfrIdea compte activer un réseau de jeunes entrepreneurs et innovateurs de la Guinée-Conakry, du Mali, du Sénégal, et du Togo pour relever les défis locaux.

Pour le Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, « la meilleure façon de préparer les communautés pour les défis majeurs comme la pandémie est de construire la résilience, d’élargir les opportunités, de renforcer les voix locales des leaders émergents d’avant crise, et en garantissant que les innovations technologiques et les autres outils essentiels répondent aux besoins de ces mêmes communautés, pas seulement les personnes aisées et bien-connectées. »

À la fin de l’évènement, 12 groupes (trois de chaque pays) ont présenté leurs solutions innovantes à un panel de juges et 4 équipes de chaque pays ont été déclarées gagnantes. Les gagnants bénéficieront d’un coaching de six mois dans les incubateurs de leurs pays respectifs.

Après cette étape, 40 participants seront invités à demander un financement de démarrage pouvant atteindre 10.000 dollars pour chaque pays, et ils bénéficieront de six mois de conseils pour soutenir la phase pilote de leur entreprise.

« Ces derniers mois j’ai vu beaucoup d’idées merveilleuses et j’ai été encouragé par la passion et la motivation des centaines d’innovateurs », a dit l’agent principal de l’innovation et directrice de ce projet pour Pact, Taylor Cruz Mwila.

Afrique : un prix pour l’engagement communautaire de la jeunesse

Le prix pour l’Action civique sera décerné pour la première fois lors du 3ème sommet AfricTivistes qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en octobre 2021.A travers cette distinction, AfricTivistes veut récompenser les jeunes modèles et acteurs de changement pour favoriser une émulation chez l’ensemble de la jeunesse africaine.

« Nous comptons, à travers le Prix AfricTivistes pour l’Action Civique, honorer les champions citoyens du continent. Nous voulons démontrer le potentiel de la jeunesse africaine en tant que moteur de développement et acteur de changement. D’autant que depuis plus d’une décennie, les jeunes du continent rivalisent d’ingéniosité dans la construction de la citoyenneté et l’acquisition de nouvelles compétences », rapporte un communiqué d’AfricTivistes.

La structure qui regroupe des blogueurs et web activistes pour la démocratie en Afrique ajoute que les jeunes africains se sont montrés engagés pour répondre à des exigences de démocratie, de gouvernance et de transparence à travers des projets citoyens portés individuellement ou collectivement.

Le communiqué précise que jusque-là, AfricTivistes honorait les meilleurs journalistes et blogueurs qui s’activent dans l’engagement citoyen à travers le Prix Anna Guèye.

« Aujourd’hui, poursuit notre source, AfricTivistes va plus loin. Elle élève les jeunes africains qui se sont fait le plus remarquer dans le continent pour avoir initié des projets innovants ou actions civiques et citoyennes porteurs de changement dans leurs communautés respectives ».

Economie, environnement et tourisme au menu des quotidiens marocains

L’amélioration des prestations offertes aux MRE, les enjeux du nouveau modèle de développement, la gestion proactive des sources de pollution des eaux de baignade et la promotion du tourisme national sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le dispositif exceptionnel pour faciliter le retour des MRE et leur offrir des conditions et formules d’hébergement a rapidement fait des émules, notant que les pouvoirs publics, l’administration et les organismes d’accompagnement du secteur, notamment l’Office national marocain du tourisme et le ministère du tourisme, ont jusque-là pleinement rempli leur mission.

Maintenant, il appartient aux opérateurs eux-mêmes, et à eux seuls, de réussir ou non, et ce en faisant preuve de volontarisme, voire d’agressivité pour refidéliser leur clientèle qu’elle soit marocaine ou étrangère, souligne le quotidien, appelant à faire plus au niveau de la qualité de service et de la diversité des prestations.

Un touriste ne cherche plus seulement une prestation hôtelière sèche mais d’abord et surtout une expérience de voyage, fait-il savoir, ajoutant que c’est aux opérateurs de faire preuve de créativité car cela ne relève ni de l’administration ni des pouvoirs publics.

Abordant le nouveau modèle de développement (NMD), +L’Économiste+ souligne que l’économique est en première ligne dans le projet de transformation du pays, notant que la pandémie a sans doute décuplé l’urgence en resoulignant dans la foulée de nombreux dysfonctionnements et appelant à un sursaut.

Au-delà des déterminants micro ou macro, de leur caractère structurel ou conjoncturel, la crise du modèle de développement est aussi une crise de transversalité des enjeux, explique le journal, soutenant que « ceux-ci interrogent avant tout le rôle des institutions dans un indispensable effort de coordination ».

« Sans cela, impossible de réduire ces coûts de transactions qui font grincer la machine tout entière et sur lesquels le rapport sur le NMD prend bien soin de s’arrêter », observe-t-il.

+Al Bayane+ se fait l’écho du rapport sur la qualité des eaux de baignade des plages marocaines pour 2021 qui recommande que la mise en place de mesures de gestion proactive des sources de pollution des eaux de baignade s’avère nécessaire pour maintenir et améliorer leur qualité.

Le rapport souligne la nécessité de mettre en œuvre une série de mesures de gestion pour faire face aux profils de vulnérabilité des eaux de baignade. Il s’agit notamment de l’élimination des sources d’écoulement des eaux en temps sec, au niveau des exutoires des eaux pluviales débouchant à proximité des plages, et de la prévention des risques de pollution en cas de crues, indique le document.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se réjouit de la bonne nouvelle qui est finalement tombée ce week-end. Les résidents marocains devraient également bénéficier des remises exceptionnelles proposées par les transporteurs et les hôteliers aux MRE à l’occasion de la saison estivale qui démarre la semaine prochaine.

La publication revient sur la décision annoncée par la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH) de généraliser la remise exceptionnelle annoncée précédemment au profit des MRE qui souhaitent passer leurs vacances au Maroc.

Selon le quotidien, ce sont désormais l’ensemble des Marocains qui pourront en bénéficier, à condition que le séjour soit réservé pour une période ne dépassant pas le 30 septembre prochain. Plusieurs grands opérateurs hôteliers ont déjà adhéré à cette initiative qui devrait être généralisée à l’ensemble des établissements du Maroc.

La même source explique que les opérateurs touristiques s’activant dans divers domaines, comme le transport touristique, les agences de voyages et les agences de location de voitures, devraient également adhérer à cette campagne de séduction lancée par les professionnels de l’hébergement.

L’Oriental Fashion Show défie la Covid-19 et promeut l’industrie touristique au Maroc

Par Hicham Alaoui — Nul ne conteste que la 37ème édition de l’Oriental Fashion Show (OFS) qui se tient à Marrakech (18-19 juin) est exceptionnelle de par le contexte de son organisation marqué par les mesures sanitaires liées à la pandémie de la Covid-19 mais aussi par la nécessité d’une relance touristique que le Maroc aspire de ses vœux pour faire face aux conséquences engendrées par la crise sanitaire.Une ambition que la fondatrice de l’événement, Mme Hind Joudar anime avec pour objectif de contribuer à la promotion de la culture et du patrimoine marocain ainsi que de l’activité touristique.

Certes, la pandémie planétaire de la Covid-19 est bien plus qu’une crise sanitaire, elle est aussi une crise socioéconomique sans précédent, mettant à rude épreuve chacun des pays qu’elle affecte avec des impacts sociaux, économiques et politiques dévastateurs qui laisseront de profondes cicatrices. Dans ce contexte, les secteurs touristique et de l’artisanat au Maroc sont frappés de plein fouet par cette crise, mais le gouvernement tente de redresser la barre et de relancer ces secteurs très porteurs pour l’économie nationale.

« Nous sommes parfaitement solidaires avec la culture, le tourisme et l’artisanat au Maroc », a-t-elle affirmé dans une interview avec APA, en marge de la conférence de presse, samedi à Marrakech, destinée à présenter le programme et les invités de marque de l’Oriental Fashion Show (OFS).

« Depuis plus de 15 ans, on travaille pour promouvoir la culture marocaine à l’étranger et les métiers de l’art marocain, qui ont rayonné dans le monde entier. On est très fier que le Maroc dispose du secret des artisans », a souligné cette réelle ambassadrice de la mode orientale, se disant très « contente » d’avoir participé à son niveau à la dynamique économique enclenchée ces derniers mois au Maroc.

Selon elle, la 37ème édition de l’OFS a la particularité de se tenir dans un contexte post-Covid-19 notamment avec une gestion « excellente » des autorités marocaines de cette crise et l’initiative royale visant à faciliter le retour au pays des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) dans les meilleures conditions.

« Je tiens à remercier SM le Roi d’avoir pris des mesures exceptionnelles pour des situations exceptionnelles. Je pense que la sagesse et clairvoyance royales nous a permis de venir dans des conditions meilleures », s’est réjouie Mme Joudar qui déploie un énorme travail pour que sa culture d’origine brille de mille feux dans le monde.

Revenant sur l’édition de cette année de l’OFS, Mme Joudar a souligné qu’elle est placée sous le signe de la valorisation du patrimoine touristique marocain, ajoutant que l’Oriental Fashion Show entend bien perpétuer son événement et honorer ses fidèles stylistes qui, en dépit de cette période difficile, n’ont cessé de créer et innover.

L’OFS n’ayant pas été épargné par la Covid-19 qui a emporté un membre important de son organisation, cette édition sera donc marquée par un hommage posthume à la mémoire de Mohamed Al Sagheer.

Parmi la délégation égyptienne, on compte le grand designer Hany El Behairy ainsi que les célèbres actrices Laila Eloui Elham Shahin et Samira Said qui témoignent de la grandeur de cet homme extraordinaire.

D’autres invités de marque tels que les acteurs et des célébrités marocaines Dounia Boutazoute, Mansour Badri, Camélia Rak, Rababe Gouyd, ainsi que Driss Roukhe viennent renforcer la notoriété de l’événement et découvrir par la même occasion la beauté de la ville ocre sous le signe de l’élégance et du raffinement.

Interrogée sur les perspectives futures de s’ouvrir sur l’Afrique, Mme Joudar a affirmé que l’Afrique est un élément incontournable et très important pour l’OFS. « Il y a des tissus qui n’existent qu’en Afrique et le savoir-faire africain est connu dans le monde. Le tissu africain traditionnel notamment le Wax est reconnaissable entre tous par ses motifs spécifiques mais surtout ses couleurs très vives. Son empire n’a pas de frontières, son emprise pas de limites, bien conquis le continent qu’il en a même colonisé les esprits, devenant un symbole revendiqué de l’Afrique, et une part imposée de son identité », a-t-elle dit.

Et de confier que les organisateurs de l’OFS envisagent de tenir une édition de cet événement soit au Sénégal ou en Côte d’Ivoire. « On souhaite le faire et dans les meilleures conditions qui soient ».

Basé à Paris, cet événement sillonne le monde et les hauts lieux de la mode à fort potentiel médiatique : Paris, Londres, Doha, Koweït, Marrakech, Moscou, Istanbul, Almaty (Kazakhstan), Samarcande (Ouzbékistan), Istanbul… Plus qu’un défilé de mode, l’OFS est devenu au fil des ans une véritable tribune artistique, un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident.

Depuis 15 ans, l’OFS organise des défilés de grande envergure dans les plus belles capitales du monde. Considéré comme un leader dans la mode orientale et incubateur de talents au-delà des frontières, cette manifestation a pu promouvoir, à travers ses nombreuses productions, plus de 100 stylistes de 50 nationalités différentes, parmi eux de nombreux Marocains qui ont pu se faire un nom sur la scène de la mode mondiale.

Le Maroc appelle à asseoir des mécanismes de financement agiles, prévisibles et adaptés aux besoins spécifiques des PMA

Le ministre marocain des Affaires étrangères a appelé, vendredi, à asseoir des mécanismes de financement agiles, prévisibles et adaptés aux besoins spécifiques des pays les moins avancés (PMA), précisant que la relance économique en dépend, d’autant plus que la pandémie a aggravé le spectre du surendettement dans de nombreux PMA.Intervenant lors du débat de Haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies de l’ECOSOC sur les PMA, le ministre a estimé qu’il est primordial d’assurer aux pays sortant de la liste des PMA une transition sûre et sans heurts, soutenant que le reclassement ne donne malheureusement pas d’assurance contre les vulnérabilités – notamment exogènes – qui peuvent heurter les économies des PMA.

Il est, donc, essentiel de prévoir des solutions innovantes et solidaires pour permettre à ces pays d’inscrire leur transition dans la durée, a-t-il insisté.

Le ministre a, en outre, appelle la communauté internationale à concevoir un paquet de mesures, ciblées et spécifiques, autour de 4 priorités dont l’urgence de garantir aux PMA un accès abordable et équitable aux vaccins, afin que la relance économique post-Covid ne soit pas plus laborieuse qu’elle ne l’est déjà.

Parmi ces priorités, le ministre a cité aussi les Objectifs de Développement Durable (ODD) qui devraient être au centre de la coopération internationale, soulignant la nécessité d’aider les PMA à renforcer leurs systèmes de santé et à promouvoir un développement durable et inclusif.

Par ailleurs, il a noté que la coopération solidaire du Maroc avec les PMA est structurée par des conventions bilatérales ou triangulaires dans divers domaines, telles que l’agriculture, la pêche, la santé, l’eau potable et l’énergie, expliquant qu’elle se traduit par une coopération pratique et un partage de l’expertise marocaine à travers l’assistance technique.

Cette coopération est, en outre, portée par plusieurs initiatives concrètes, dont notamment l’annulation de la dette de pays africains les moins avancés, l’accès au marché marocain des produits de certains PMA d’Afrique sans droits de douane, l’octroi de bourses d’étude, la réalisation de projets d’infrastructures notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’eau et la mise en place d’une politique migratoire ayant permis de régulariser la situation d’environ 50.000 ressortissants de pays africains frères, depuis 2014, a poursuivi M. Bourita.

Cette coopération solidaire se déploie, aussi, à travers les initiatives régionales et internationales du Maroc en matière de changement climatique, a dit le ministre, citant à titre d’exemple l’opérationnalisation des trois Commissions sur le climat, lancées à l’occasion du Sommet africain de l’action, organisé par le Maroc en 2016, en marge de la COP-22 et l’Initiative « Triple A » pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine.

Il a aussi cité l’Initiative « Triple S » pour promouvoir la Soutenabilité, la Stabilité et la Sécurité en Afrique et l’Initiative d’accès universel à l’énergie durable et du Hub climatique pour la Jeunesse Africaine, lancés à l’occasion du Sommet de l’action climat de 2019.

C’est avec cette vision plurielle, solidaire et dynamique que le Maroc œuvre, inlassablement, pour mettre à contribution son expérience et son savoir-faire pour la promotion de la coopération avec les PMA, a-t-il souligné, assurant que le Royaume poursuivra son action à travers un engagement à rester dans la lignée de la stratégie de coopération et de partenariat avec les PMA, notamment dans le cadre du nouveau processus de Doha, qui promet une action solidaire et concrète pour la réalisation d’un développement durable pour tous les pays les moins avancés.

Le Maroc est élu pour la première fois meilleur émetteur africain sur le marché financier international pour l’année 2021

Après avoir occupé la seconde place en 2020 dans le classement de Global capital, le Maroc est élu pour la première fois meilleur émetteur africain sur le marché financier international pour l’année 2021, indique vendredi un communiqué du ministère de l’Economie et des finances.Le Maroc a décroché trois distinctions dans le classement « Global Capital Bonds Awards 2021 » : meilleur émetteur des obligations à l’international en Afrique, 2ème meilleur émetteur dans la catégorie « Marchés émergents » et meilleur responsable du marché financier international dans la région Afrique.

Global Capital, société basée à Londres, jouit d’une réputation internationale, notamment pour l’analyse des transactions financières sur les marchés financiers internationaux. Elle procède à des classements annuels, sur la base de sondages de marché, des différents acteurs selon leurs secteurs d’activités leur permettant ainsi de suivre leurs performances par rapport à leurs pairs.

Ces distinctions consacrent la réussite remarquable de l’emprunt obligataire émis par le Maroc le 8 décembre 2020 et qui a marqué le retour de notre pays sur le compartiment du dollar après une absence de 7 ans, rappelle le ministère.

Cette émission, qui avait porté sur un volume de 3 milliards de dollars, avait connu un franc succès auprès des investisseurs internationaux avec un livre d’ordre qui a dépassé les 13,5 milliards de dollars enregistrant ainsi un taux de sursouscription de plus de 4 fois, ce qui a permis de sortir avec des conditions de financement très favorables.

Ce couronnement témoigne aussi de la confiance de la communauté des investisseurs internationaux en notre pays et des atouts dont il dispose. Ces atouts avaient été mis en exergue dans le cadre du NetRoadshow mené auprès de cette communauté d’investisseurs par le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration avec la participation de responsables de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures, se réjouit le communiqué.

Via ce NetRoadshow, ont ainsi été mises en lumière la stabilité politique dont jouit le Royaume, la résilience de son cadre macroéconomique ainsi que la portée des réformes. Ce NetRoadshow a constitué également l’occasion pour les investisseurs de s’enquérir des mesures économiques et sociales prises par notre pays pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire de la Covid-19 et impulser la relance de l’économie marocaine, fait savoir la même source.

Le Maroc et la Guinée Equatoriale veulent imprimer un nouvel élan à leurs relations de coopération

La Guinée équatoriale veut imprimer un nouvel élan à ses relations de coopération avec le Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre équatoguinéen des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Simeón Oyono Esono Angue. »Les deux pays souhaitent diversifier leurs relations pour toucher les secteurs clés liés au développement », a précisé le responsable équatoguinéen dans une déclaration à la presse, à l’issue de ses entretiens avec marocain le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Il a aussi souligné que cette entrevue s’inscrit dans le cadre des consultations menées au sujet des questions d’intérêt commun, rappelant que le Maroc et la Guinée équatoriale entretiennent des relations de coopération depuis plusieurs décennies.

M. Esono Angue a, par ailleurs, annoncé la tenue d’une commission mixte à la fin de cette année, faisant savoir que les deux parties ont évoqué l’établissement d’une feuille de route pour la mise en oeuvre des accords bilatéraux déjà signés.

Évoquant le dossier du Sahara marocain, le chef de la diplomatie équato-guinéenne a réitéré le soutien de son pays à l’intégrité territoriale du Royaume.

« La Guinée équatoriale a soutenu, soutient et soutiendra l’intégrité territoriale du Maroc », a-t-il dit.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La promotion du «made in Morocco» et les enjeux des mesures décidées en faveur des Marocains du monde, l’exercice de la profession de médecin par des étrangers et la certification sanitaire attribuée à 15 aéroports marocains sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+Aujourd’hui le Marc+ écrit que le gouvernement compte atteindre un objectif de substitution de 34 milliards de dirhams d’importations par le «made in Morocco», notant que l’encouragement de la production nationale est un choix stratégique fait par le Royaume afin de renforcer sa compétitivité.

La production locale permet de dynamiser l’industrie nationale en lui consacrant une partie de la demande avec un impact indéniable sur la création de l’emploi et de la valeur ajoutée, explique le journal, soulignant que la substitution des importations par un produit national permettra également de rééquilibrer la balance commerciale.

L’effet positif peut également se sentir sur les avoirs étrangers et les sorties de devises, observe-t-il, relevant qu’il est question de faire profiter d’abord la production nationale des commandes car les enjeux sont importants.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que grâce à l’intervention Royale les opérateurs touristiques et de transports nationaux ont proposé des formules adéquates aux attentes des MRE, ajoutant que cette dynamique positive que connaît le Maroc est également porteuse de plusieurs bonnes leçons.

Cette dynamique met en exergue l’impératif de perpétuer ces mesures dans le temps, qui contribuent significativement à la dynamisation des flux monétaires, économiques et financiers des MRE, poursuit la publication, soutenant qu’elle montre, également, l’importance d’adapter l’offre touristique aux attentes des MRE mais également et surtout, ceux vivant sur place.

Il estime par ailleurs que les Marocains, particulièrement ceux issus de la classe moyenne, ont besoin de villégiature, dans un contexte où leur pouvoir d’achat a été grevé par la crise.

+Al Massae+ fait savoir que le ministre de la Santé dissipe les craintes des médecins sur la suppression du critère de l’équivalence du diplôme pour les médecins étrangers. Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a apporté des éclaircissements visant à dissiper les craintes des médecins sur l’annulation de l’équivalence du diplôme comme condition pour les médecins étrangers afin d’exercer la profession de médecin au Maroc.

Pour le ministre, dispenser les médecins étrangers inscrits au tableau de l’Ordre des médecins de l’équivalence du diplôme ne constitue pas une menace pour le système de santé, étant donné qu’ils ont les qualifications et compétences nécessaires sur la base desquelles ils ont été inscrits au tableau des Ordres étrangers, souligne le quotidien.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le Conseil international des Aéroports (ACI) a attribué la certification sanitaire « Airport Health Accreditation » (AHA) à 15 aéroports marocains, après avoir évalué les mesures mises en place pour faire face à la pandémie.

Il s’agit de Casablanca-Mohammed V, Marrakech-Ménara, Agadir-Al Massira, Rabat-Salé, Oujda-Angads, Fès-Saïs, Tanger- Ibn Batouta, Ouarzazate, Nador-El Aroui, Essaouira-Mogador, Al Hoceima-Chérif El Idrissi, Errachidia-Moulay Ali Chérif, Tétouan-Saniat R’mel, Dakhla et Laâyoune-Hassan 1er, indique l’Office National des Aéroports (ONDA) dans un communiqué, cité par le quotidien.

Ouverture de la ligne Royal Air Maroc Dakhla-Paris

Le vol AT623 de Royal Air Maroc a quitté Paris Orly ce vendredi matin à 9h25 (heure locale) et devrait atterrir à 14h25 sur l’aéroport VIL de Dakhla au sud du Maroc, indique un communiqué de la compagnie marocaine parvenu à APA.Ce vol constitue une première historique du fait qu’il s’agit de la première ligne aérienne internationale reliant Dakhla à une métropole du continent européen (à l’exception de la ligne Dakhla-Las Palmas de Grande Canarie).

Quelque 80 passagers ont pris place à bord du Boeing 737-800 de la compagnie nationale pour ce vol inaugural d’une durée de moins de 04H30, précise la même source.

Une à deux fréquences par semaine seront lancées dans un premier temps, les mardis et vendredis, pour une montée progressive de la programmation selon la demande.

Cette nouvelle route touristique, initiée en étroite collaboration avec l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), permettra de renforcer le positionnement économique stratégique de la région de Dakhla Oued Eddahab, tout en contribuant à accélérer la relance du secteur touristique sur une destination qui connait un essor remarquable.

« Royal Air Maroc a toujours accompagné le tourisme marocain, souligne Hamid Addou, Président Directeur Général de Royal Air Maroc. En ces temps de crise, il est nécessaire de travailler ensemble pour la relance de ce secteur stratégique pour notre pays. Cette nouvelle ligne directe permettra de faire profiter les visiteurs internationaux de la ville de Dakhla et de l’expérience Maroc dès l’embarquement à Paris. »

Forte de nombreux atouts touristiques, Dakhla s’impose comme une destination à fort potentiel. Appréciée pour la douceur de son climat toute l’année, la ville attire pour ses atouts naturels et offre une expérience unique aux amateurs de sports nautiques et d’évasion.

Bénéficiant d’une excellente situation sanitaire, la destination a été également plébiscitée par les voyageurs nationaux au moment des vacances de la fin d’année 2020. La liaison Casablanca-Dakhla a ainsi enregistré des records avec trois fréquences par jour du 18 décembre 2020 au 5 janvier 2021.

Mauritanie : la BAD accorde un don de plus de 4 millions de dollars pour l’employabilité et l’entreprenariat des jeunes

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un don de près de 4,3 millions de dollars au gouvernement mauritanien pour financer le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion socio-économique des jeunes vulnérables.Cette opération vise à doter en compétences les jeunes sans emploi, non scolarisés et sans formation de la région du Brakna (sud-ouest) et à impulser une dynamique locale d’entreprenariat, indique jeudi un communiqué de la banque panafricaine, parvenu à APA.

« La jeunesse est notre plus grande priorité et cette nouvelle opération a vocation à libérer le potentiel des jeunes du Brakna en leur offrant des formations, en les aidant à structurer leur projet d’entreprenariat et en facilitant leur insertion professionnelle », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, cité par le communiqué.

« Ce projet soutient les efforts du gouvernement en faveur d’une relance inclusive. Des milliers de jeunes seront formés, accompagnés et orientés vers l’entreprenariat, a affirmé, pour sa part, Malinne Blomberg, directrice générale adjointe de la Banque pour l’Afrique du Nord et responsable-pays pour la Mauritanie. Il renforce également l’excellente coopération que la Banque africaine de développement entretient avec la Mauritanie depuis plus d’un demi-siècle »

 Le projet a pour premier objectif d’offrir des services d’orientation et d’accompagnement à 5 000 jeunes par l’intermédiaire de l’agence mauritanienne de promotion de l’emploi « Techghil ». Le projet soutiendra la montée en puissance des systèmes d’information et d’intermédiation de Techghil et l’extension de sa présence territoriale grâce à l’ouverture de nouvelles antennes dans la région du Brakna. Cela permettra d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes localement et de favoriser la création d’emplois directs et indirects.

Le projet vise également à développer les compétences et à promouvoir de jeunes entrepreneurs dans les secteurs porteurs. Il permettra de renforcer les capacités de l’Institut national de promotion de la formation technique et professionnelle par l’élaboration de nouveaux modules de formation et la fourniture d’équipements.

Le don de la Banque permettra de rénover deux écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle, et d’offrir ainsi à 850 jeunes des formations qualifiantes et de placer 450 autres en apprentissage. La proportion de femmes admises dans ces parcours se situera entre 30 et 50% du total des bénéficiaires.

Le don permettra également d’améliorer les services de conseil et d’appui aux microentreprises. En outre, 700 jeunes entrepreneurs bénéficieront des opportunités offertes par les chaînes de valeur dans le secteur agricole, où un incubateur dédié sera lancé pour soutenir une centaine d’entreprises. Le projet facilitera enfin l’accès au financement pour les entrepreneurs par le biais de la microfinance.

Ce projet est complémentaire des précédentes interventions de la Banque africaine de développement dans la région, notamment le Projet d’appui à la transformation agricole qui contribue au développement inclusif et durable des filières agricoles. Il s’inscrit également dans une synergie avec les actions de promotion de l’emploi et de l’entreprenariat financées par la Banque mondiale dans le but d’améliorer l’efficacité des interventions conjointes en faveur des populations.

La Banque africaine de développement intervient en Mauritanie depuis plus de cinquante ans dans divers secteurs stratégiques de développement, dont l’agriculture, la gouvernance, l’eau et l’assainissement, le secteur minier, le secteur privé, les transports et le social.

Decryptage: Quand Teboune joue le populiste envers le Maroc 

Par Hicham Alaoui — Les propos du président algérien dans un entretien avec le magazine d’actualité hebdomadaire français le +Point+ relève du « populisme » selon le chercheur Hicham Rahil.L’expert marocain et membre du Centre des études stratégiques et sécuritaires, Hicham Rahil, n’a pas fait dans la dentelle pour commenter la sortie médiatique du président algérien, Abelmajid Tebboune, dans le magazine français +le Point+. Il qualifie le discours de Tebboune de « haineux », considérant que « cette déclaration populiste est destinée aux femmes et hommes du Hirak pour détourner leur attention et leur volonté d’un changement radical du régime ».

Dans une déclaration à APA, Hicham Rahil ne mâche pas ses mots pour rappeler à Tebboune l’instabilité de son régime.  « Je laisse le président Tebboune, comparer entre son régime et un Maroc stable depuis 14 siècles à travers sa monarchie qui unit les Marocains du Nord au Sud, par un pacte religieux, traditionnel (allégeance) et un système moderne (l’Etat, constitution moderne, institutions indépendantes) », dit-il.

Par ailleurs, Rahil remet les pendules à l’heure au sujet de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, annoncée par l’ex-président américain Donald Trump en décembre dernier et contestée par Tebboune. « Le président Tebboune considère que l’ex-président Trump a fait un cadeau au Roi du Maroc en lui donnant un territoire et un peuple. Est-ce que les relations internationales sont basées sur des cadeaux ? Si c’est le cas, un régime comme celui d’Alger, riche en gaz naturel et en pétrole aurait pu s’offrir des cadeaux sous forme de territoires et de populations », déplore-il. Et d’affirmer que « la réalité est que l’administration américaine est convaincue que le Maroc est un partenaire moderne, et que les sahraouis sont des marocains à travers l’histoire et que le Sahara est marocain ».

L’expert marocain revient sur la proposition du Maroc de créer un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation pour dépasser les différents avec l’Algérie. Un appel lancé par le Roi Mohammed VI en novembre 2018 mais resté lettre morte. De l’avis de Rahil, « le régime algérien refuse pour une simple raison banale, empêcher nos frères algériens de voir le développement du Maroc par peur du Hirak ».

Oriental Fashion Show : quand le patrimoine marocain rencontre le charme orienta

La 37ème édition de l’Oriental Fashion Show (OFS) mettra le cap sur la ville ocre de Marrakech, une édition très attendue pour faire revivre les émotions d’un véritable défilé de mode.Cette manifestation, placée sous le signe de la valorisation du patrimoine touristique marocain, se tiendra les 18 et 19 juin, apprend-on auprès des organisateurs.

C’est toute la magie de l’Orient qui prendra place dans le majestueux hôtel de luxe le Mandarin Oriental. À l’heure où le monde tourne au ralenti; à l’heure où les Fashion show se font de plus en plus rares, l’Oriental Fashion Show entend bien perpétuer son événement et honorer ses fidèles stylistes qui, en dépit de cette période difficile, n’ont cessé de créer et innover.

L’OFS n’ayant pas été épargné par la Covid-19 qui a emporté un membre important de son organisation, cette édition sera donc marquée par un hommage posthume à la mémoire de Mohamed Al Sagheer.

Parmi la délégation égyptienne, on comptera le grand designer Hany El Behairy ainsi que les célèbres actrices Laila Eloui Elham Shahin et Samira Said qui témoigneront de la grandeur de cet homme extraordinaire.

D’autres invités de marque tels que les acteurs et des célébrités marocaines Dounia Boutazoute, Mansour Badri, Camélia Rak, Rababe Gouyd, ainsi que Driss Roukhe viendront renforcer la notoriété de l’événement et découvrir par la même occasion la beauté de la ville ocre sous le signe de l’élégance et du raffinement.

Basé à Paris, cet événement sillonne le monde et les hauts lieux de la mode à fort potentiel médiatique : Paris, Londres, Doha, Koweït, Marrakech, Moscou, Istanbul, Almaty (Kazakhstan), Samarcande (Ouzbékistan), Istanbul… Plus qu’un défilé de mode, l’OFS est devenu au fil des ans une véritable tribune artistique, un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident selon sa fondatrice la Franco-marocaine Hind Joudar.

Depuis 15 ans, l’OFS organise des défilés de grande envergure dans les plus belles capitales du monde. Considéré comme un leader dans la mode orientale et incubateur de talents au-delà des frontières, cet événement a pu promouvoir, à travers ses nombreuses productions, plus de 100 stylistes de 50 nationalités différentes, parmi eux de nombreux Marocains qui ont pu se faire un nom sur la scène de la mode mondiale.

Economie, santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le développement du secteur de l’hydrogène au Maroc, le contrôle des compétences scientifiques des médecins étrangers, l’adoption du projet de loi sur l’usage licite du cannabis et la candidature du président de la FRMF à l’Union des associations arabes de football.+Les Inspirations Eco+ rapporte que le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement vient de trouver une nouvelle voie pour relancer la machine dans l’hydrogène très prisée où le Maroc a fermement décidé de se positionner. C’est dans cette perspective que le ministre de tutelle a signé la semaine dernière un accord de partenariat stratégique avec Francesco La Camera, directeur général de l’Agence internationale des énergies renouvelables.

Dans le détail, ce partenariat vise à accélérer la transition énergétique verte au Maroc, notamment en appuyant la progression de l’économie de l’hydrogène vert. Il s’agira aussi pour les deux parties de collaborer et explorer conjointement des instruments politiques pour impliquer le secteur privé, au niveau national, dans l’économie verte de l’hydrogène.

La publication estime que cette démarche va aider le royaume, précurseur régional dans la transition énergétique, à concrétiser son ambition de porter à 52% la production d’électricité à partir de sources renouvelables dans sa puissance installée à l’horizon 2030.

+Al Massae+ indique que l’Ordre national des médecins du Maroc a rappelé aux autorités la nécessité de bien contrôler les compétences scientifiques des médecins étrangers à recruter. La corporation a en effet mis en garde contre certains diplômes de médecine délivrés par certains pays, et qui n’auraient aucune valeur scientifique, selon elle.

Il serait donc important de faire jouer l’exigence de l’équivalence des diplômes ou l’appartenance attestée de ces médecins à l’Ordre des médecins de leur pays d’origine. L’Ordre des médecins critique vivement le projet du ministère de la Santé, surtout qu’il donne à ce dernier l’exclusivité de recruter et d’autoriser les médecins de son choix pour exercer, provisoirement, au Maroc. Seuls les médecins étrangers qui voudraient exercer de façon permanente sont soumis à une équivalence de diplômes pour faire partie de l’ordre des médecins local, sans passer par une autorisation du ministère de la Santé.

Mais si le recrutement des praticiens étrangers est justifié par le déficit en médecins que connait actuellement le Maroc, il ne résout pas les problèmes structurels qui se poseront au pays à long terme. Le salut est donc dans la formation des cadres marocains, mais aussi dans la sortie de la loi sur les soins, et qui est bloquée depuis maintenant dix ans, estime le quotidien.

+Le Matin+ fait savoir que le projet de loi relatif à l’usage licite du cannabis a été adopté à la majorité à la Chambre des représentants, mardi en deuxième lecture.

Élaboré en harmonie avec les engagements internationaux du Royaume, ce projet de loi vise à soumettre toutes les activités liées à la culture, la production, la transformation, le transport, la commercialisation, l’exportation et à l’importation du cannabis et de ses produits à un système de licence.

Des études scientifiques exhaustives ont été élaborées par le ministère de l’Intérieur portant essentiellement sur la faisabilité du projet, son potentiel socio-économique et environnemental, ainsi que sur les atouts et les défis que le Maroc se doit de relever pour réussir ce chantier de grande envergure.

+Assabah+ rapporte que le président de fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa a décidé de se présenter pour un poste au sein du Comité exécutif de l’Union des associations arabes de football (UAFA). Les élections sont prévues ce jeudi lors de l’Assemblée générale qui se tiendra à Jeddah en Arabie Saoudite.

Le président de la FRMF a déposé sa candidature suite à l’insistance de plusieurs dirigeants de l’organisation arabe comme le précise le journal.

Pour le journal, l’UAFA espère aussi une reprise de la confiance avec le côté marocain surtout après le soutien de la fédération saoudienne du football du dossier américain pour l’organisation de la Coupe du monde 2026.

D’ailleurs, lors de l’Assemblée générale qui se tiendra à Jeddah ce jeudi, le Maroc sera représenté par Hamza El Hajoui, vice-président de la FRMF, accompagné de Hassan El Filali, membre du Comité exécutif de la FRMF.

Maroc : Le CDH doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme

Le Conseil des droits de l’homme (CDH) doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme, a souligné, mardi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

 S’exprimant lors d’un débat de haut-niveau, par visioconférence, sur le rôle du CDH dans la promotion d’une approche basée sur les droits de l’Homme vis-à-vis des technologies nouvelles et émergentes, le ministre marocain a affirmé que le rythme actuel de l’innovation numérique dépasse la capacité des États à gérer leurs impacts sociétaux potentiels.

« En effet, des lacunes importantes doivent être comblées, notamment en ce qui concerne la relation entre les nouvelles technologies et les droits de l’homme », a-t-il dit. Dans ce contexte, Bourita a identifié quatre défis majeurs nécessitant une attention particulière dans le contexte des technologies nouvelles et émergentes.

Le ministre a ainsi souligné que les nouvelles technologies ont un impact non négligeable sur l’environnement. En effet, en termes d’émissions de CO2, Internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien, a-t-il dit Bourita.

« Par conséquent, le CDH doit accorder une attention particulière à l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme pour un environnement sûr, propre, sain et durable », a-t-il affirmé, relevant que le Maroc encourage vivement le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement à consacrer l’un de ses prochains rapports à cette question.

 En raison du développement de nouvelles technologies, il y a des cas où de nombreux emplois sont perdus, en particulier dans les pays en développement, a précisé le ministre. D’ici 2030, dans environ 60% des professions, au moins un tiers des activités pourraient être automatisées et jusqu’à 14 % de la main-d’œuvre mondiale devrait changer de catégorie professionnelle, a-t-il ajouté, citant l’Organisation internationale du travail.

Concernant l’Intelligence artificielle, le ministre a affirmé qu’afin de s’assurer que cette technologie soit pleinement conforme aux droits humains, chaque étape du développement des algorithmes, y compris leur conception et leur déploiement, doit intégrer une approche fondée sur les droits de l’homme. À cet égard, il est impératif de rapprocher le monde de l’informatique et le monde des droits de l’homme, de former des ingénieurs aux droits de l’homme et d’impliquer des experts des droits de l’homme dans les développements d’algorithmes, a-t-il souligné.

Les mesures prises pour faciliter le retour des MRE au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur les mesures prises pour faciliter le retour des MRE.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la compagnie Royal Air Maroc (RAM) a mis en marche une grille tarifaire « pour le moins historique, avec des prix jamais proposés en pareille période estivale, connue pour être une haute saison ».

L’intérêt général a pris le dessus sur les considérations d’ordre commercial, estime le quotidien, faisant savoir que la RAM agit avec sa casquette d’entreprise étatique, investie d’une mission de service public, et non pas d’entreprise purement commerciale.

+L’Opinion+ constate que la RAM a débloqué, en moins de 48 heures, pas moins de 3 millions de sièges, dont 600.000 en affrètements qui seront disponibles du 15 juin au 30 septembre.

Un effort qui s’est également fait ressentir sur les tarifs avec des baisses substantielles, allant jusqu’à 94 euros pour les réservations familiales, relève la publication, soulignant que pas moins de 120.000 réservations ont été effectuées entre les 13 et 14 juin.

Cet « engouement » représente « une nouvelle preuve » de solidarité et de fidélité des Marocains du monde, qui « se sont mobilisés tout au long de la pandémie pour leur pays », fait-il remarquer.

De son côté, +L’Economiste+ écrit que pour ce contexte « exceptionnel », il fallait vraiment des « mesures exceptionnelles ».

« Nous sommes toujours en situation d’urgence et c’est donc à l’État de tenter d’organiser l’offre », estime le journal, soulignant que dans un contexte où le pouvoir d’achat est sérieusement mis à mal, le Maroc se devait d’être imaginatif pour faciliter le retour au pays de sa diaspora.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit, quant à lui, qu’en ordonnant à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport de faciliter leur retour au Maroc à des prix raisonnables, le Roi Mohammed VI rend justice aux Marocains du monde. Les détails.

Le chiffre est révélateur: 120.000 billets en une journée. Depuis que le roi Mohammed VI a ordonné des prix abordables pour le retour des Marocains résidant à l’étranger, une affluence inégalée a été enregistrée pour la réservation de billets d’avion à bord de la Royal Air Maroc, le 13 juin dernier.

Le journal explique qu’il est désormais quasi-impossible de réserver un billet d’avion sur la RAM entre la France et le Maroc du 15 au 31 août prochain, peu avant les festivités d’Aid El-Adha. Face à cette pression, la Royal Air Maroc cherche à louer huit avions pour atteindre sa capacité maximale estimée à 3 millions de sièges. En effet, la Royal Air Maroc avait promis plus de 3,5 millions de sièges entre le 15 juin et le 21 septembre prochain, aussi bien pour les Marocains résidant à l’étranger, les étrangers résidant au Maroc, que les touristes. Un chiffre qui représente 72% de ce qui était proposé à la même période en 2019.

Maroc : L’Université Mohammed V de Rabat au classement CWTS Leiden

L’Université Mohammed V de Rabat figure dans l’édition de l’année 2021 du classement CWTS Leiden, sorti au mois de juin.Première université marocaine à figurer dans ce classement parmi 1.225 universités provenant de 69 pays, dont 27 universités africaines et 26 universités arabes, le classement CWTS Leiden Ranking « Centre for Science and Technology Studies » dépendant de l’université de Leiden aux Pays-Bas, édite annuellement et depuis 2007 un classement des meilleures universités dans le monde, en se basant uniquement sur des indicateurs liés à la recherche, explique un communiqué de l’Université Mohammed V.

Selon le communiqué, quatre pays ont pour la première fois pu intégrer ce classement, à savoir le Maroc, le Nigéria, l’Ethiopie et le Vietnam.

Ce classement international se base sur quatre types d’indicateurs liés à la recherche, à savoir des indicateurs sur l’impact scientifique des publications, sur la collaboration internationale, sur les publications en libre accès et sur l’approche genre dans les auteurs des publications, précise la même source.

Les données utilisées pour le classement proviennent de la base de données scientifique internationale « Web of Science » sur les 4 dernières années, fait-on savoir.

Les pays ayant classé le plus grand nombre d’universités sont la Chine, avec 221 universités, suivie par les Etats-Unis d’Amérique (200), par le Royaume-Uni (61), le Japon (55), l’Allemagne (54) et la Corée du Sud (46).

La Hongrie soutient officiellement le plan d’autonomie au Sahara marocain

Le ministère hongrois des Affaires étrangères et du commerce a publié sur son site officiel, la déclaration conjointe maroco-hongroise qui a été adoptée à l’issue de la visite, le 9 juin au Maroc, du chef de la diplomatie Peter Szijjarto.Dans cette déclaration, la Hongrie soutient la proposition marocaine de plan d’autonomie au Sahara marocain. Elle appuie également les efforts de développement entrepris par le Maroc dans les provinces du sud.

La Hongrie se félicite, à cet effet, des efforts sérieux et crédibles du Maroc, en tant que pôle régional de stabilité et partenaire privilégié pour le développement en Afrique.

Par cette publication, la Hongrie a confirmé l’importance du partenariat stratégique qui la lie au Maroc.

La Hongrie salue par ailleurs le Maroc pour son rôle déterminant et exemplaire en matière de lutte contre l’immigration irrégulière, en tant que partenaire stratégique de l’Union européenne.

Maroc : L’ONDA met en place un plan de relance pour assurer aux voyageurs un parcours sain et fluide

L’Office national des aéroports (ONDA) a mis en place un plan de relance qui a comme principal objectif de protéger l’ensemble des usagers et personnels des aéroports et d’assurer aux voyageurs un parcours sain et fluide, a assuré lundi, la directrice générale de l’Office, Mme Habiba Laklalech.Ce dispositif consiste en une coordination extrêmement étroite avec tous les partenaires au niveau des aéroports pour assurer un effectif suffisant au niveau de l’ensemble des points de contrôle (frontaliers, sanitaires, inspection/filtrage..) permettant d’appliquer la distanciation sociale et d’éviter les encombrements dans les différentes zones de contrôle, a-t-elle expliqué lors d’une nouvelle édition des “Tourism Marketing Days” (TMD), “Sky-Restart“, organisée en mode hybride par l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT).

Elle a de même mis l’accent sur le lancement par l’Office du “Airport Health Accreditation”, un programme, initié par le Conseil international des aéroports (ACI), qui mesure la conformité des mesures sanitaires mises en place au niveau des aéroports par rapport aux recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Mme Laklalech s’est réjouie, par ailleurs, de la décision des autorités marocaines d’autoriser les vols de et vers le Maroc, notant que la maîtrise de la pandémie et l’accélération de la compagne de vaccination au Royaume ont rendu cela possible.

De son côté, le président directeur général de la Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, a invité l’ensemble des opérateurs du secteur à déployer les ressources nécessaires et mettre en place toutes les mesures de nature à donner un vrai confort aux voyageurs.

Il a également a mis l’accent sur l’importance de l’expérience client, qui démarre aussi bien dans le digital (lorsqu’il réserve son billet d’avion) jusqu’à l’aéroport, soulignant l’impératif de développer des outils digitaux innovants de plus en plus efficaces permettant d’attirer encore plus de clients.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La résolution adoptée par le Parlement européen à l’égard du Maroc, les enjeux de la data, le secteur de la logistique et les répercussions de la ZLECAF sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi. +Assahraa Al Maghribia+ écrit que la résolution adoptée par le Parlement européen vis-à-vis du Maroc est une décision « non législative » et « controversée », ajoutant que nombreux sont les parlementaires européens qui ont avoué que cette décision ne reflète en aucun cas la position de l’Union européenne ou encore moins sa conviction sur le caractère stratégique du partenariat Maroc-UE.

Le Royaume restera toujours ferme dans ses positions, assure le quotidien, rappelant que les tentatives d’européanisation de cette crise, selon le ministère des Affaires étrangères, sont vaines et n’altèrent aucunement sa nature purement bilatérale, ses causes profondes et la responsabilité avérée de l’Espagne dans son déclenchement. Evoquant les enjeux de la data,

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’il y a quelques mois, le Maroc avait révélé au monde son nouveau supercalculateur de Benguerir, le plus grand d’Afrique, notant que le Groupe marocain OCP a commencé à opérer une partie de ses activités et transaction sur la blockchain, la marketplace du futur.

Au moment où le nouveau modèle de développement a focalisé, certes, sur le numérique comme levier de transformation dans les années à venir, le Maroc « sera probablement condamné à aller au-delà », estime la publication, expliquant que la data « n’est plus seulement un outil, mais véritablement une ressource stratégique à l’échelle planétaire ».

Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit que « la logistique, c’est un peu le paradis perdu de l’économie marocaine », estimant que le rapport du nouveau modèle de développement fait de ce secteur l’un des principaux goulets de la compétitivité.

Le journal rappelle l’existence depuis 2010 d’une feuille de la logistique, notant que les acteurs ont formulé, pour leurs parts, depuis des années des mesures qui en principe devaient être soumises à décision politique. C’est donc un dossier qui n’a besoin ni d' »assises » ni de « conférence nationale », mais « juste des actes! », estime-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc a tout à gagner de l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) avec une offre exportable relativement diversifiée et d’écosystèmes industriels compétitifs, tout en s’appuyant sur les performances du hub portuaire Tanger Med pour renforcer leur positionnement sur le continent.

C’est du moins ce qui ressort d’une conférence en ligne organisée, sous le thème « Zlecaf : Nouvelles ambitions logistiques pour les exportations marocaines ». Opérationnel le 1er janvier 2021, cet accord permet de créer « un marché de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3.400 milliards de dollars qui devrait atteindre près de 8.000 milliards de dollars en 2035. Et du côté marocain, d’importants préparatifs sont menés en concertation avec toutes les parties concernées pour l’entrée en vigueur de la Zlecaf.

Des enfants marocains en Côte d’Ivoire formés à la langue arabe

Quelques enfants marocains et maroco-ivoiriens, formés à la langue arabe, ont reçu dimanche à Abidjan des attestations décernées par l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI).

Au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, espace ayant accueilli la remise des attestations, ces enfants ont fait montre de leurs talents à travers des cantiques islamiques et des chants rythmés et enrôlés dans des chorégraphies.  

Cette promotion, « la première » du genre, porte le nom de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani. Elle comprend notamment des jeunes enfants dont l’âge varie entre 5 et 18 ans.  

Selon le président de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire, Ouazzani Chahdi, l’objectif est de permettre à ces enfants d’apprendre la langue arabe en vue de « lire le coran et de faire la prière pour suivre la Sunna du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui) ».

Les cours, dira-t-il, ont été assurés par une maîtresse Marocaine, nantie de cette expérience depuis le Royaume chérifien, et sollicitée par l’ACMRCI aux fins d’administrer ces cours « bénévolement à ces jeunes pour qu’ils apprennent la langue » arabe. 

« Ca réussi et nous avons profité de cette occasion pour lancer un appel à notre souverain », le Roi Mohamed VI pour voir s’il peut donner des « instructions » afin d’avoir une salle de classe en attendant la construction d’une école selon le système ivoirien intégrant la langue arabe, a-t- il ajouté.    

 Le diplomate marocain, Abdelmalek Kettani, s’est réjoui de cette « belle cérémonie qui encore une fois souligne l’attachement de la communauté marocaine à ses valeurs, à sa religion et bien évidemment à sa culture ».

Il s’est en outre félicité de ce que « cette manifestation a permis aux jeunes enfants de la communauté marocaine et enfants mixtes maroco-ivoiriens de découvrir la langue arabe, la culture marocaine et les racines de leur pays ».

Citant le Roi Mohamed VI, il a mentionné que la vision du Souverain, est que tout Marocain qui vit dans un pays d’accueil, « reste imprégné » de sa culture, de sa langue et de sa religion afin de rester et de devenir un citoyen modèle avec « le drapeau marocain bien clair dans son esprit ».   

Outre les distinctions attribuées aux apprenants, l’organisation a remis une enveloppe à chacun des deux jeunes Ivoiriens, Diallo Bachir et Aminata Doumbia, qui ont représenté la Côte d’Ivoire à un concours international de citation du coran organisé par la Fondation Mohamed VI.

Bachir, lui, était 12e sur 33 pays ayant pris part à ce concours international, alors que Aminata Doumbia était classée 4e. Leur candidature étaient portée par la Fondation Mohamed VI section Côte d’Ivoire. 

 La formation des enfants marocains a duré deux ans pour certains et trois ans pour d’autres. Le président de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), a salué le résultat, qu’il a jugé « extraordinaire ». 

Maroc : Le Roi Mohammed VI ordonne la mise en place d’un dispositif d’accompagnement des MRE

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, afin qu’un dispositif spécial d’accompagnement soit mis à la disposition des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, à bord des navires opérant la traversée, en vue de leur assurer les meilleures conditions de traversée et de débarquement, indique dimanche un communiqué du Cabinet royal.Ce dispositif a pour objectif de faciliter, pendant la traversée, l’ensemble des formalités administratives, douanières et sanitaires, afin que le voyage, l’arrivée et le séjour au Maroc se passent de manière sûre, fluide et satisfaisante, précise la même source.

Les autres modalités traditionnelles d’accueil et d’assistance déployées par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, au Maroc et à l’étranger, resteront en vigueur, fait-on savoir.

Par ailleurs, le Souverain chérifien a donné ses instructions afin que les Ambassades et les Consulats Généraux du Royaume du Maroc à l’étranger se mobilisent dans cette opération.

« Ainsi, les représentations diplomatiques et consulaires sont appelées à faciliter toutes les démarches consulaires et administratives requises par les concitoyens marocains et les étrangers souhaitant visiter le Maroc, et à répondre de manière efficace à leurs demandes et attentes », conclut le communiqué.

L’OCI appelle le PE à jouer un rôle positif et éviter d’exacerber la crise entre le Maroc et l’Espagne

Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé, dimanche, le Parlement européen (PE) à jouer un rôle positif et éviter d’exacerber la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne.Dans un communiqué, l’OCI a également exhorté le Parlement européen à privilégier le dialogue rationnel de manière à garantir les intérêts des deux parties à la crise, à travers des négociations bilatérales et le respect des principes de bon voisinage.

Suite à une résolution du Parlement européen sur la crise entre le Royaume du Maroc et l’Espagne, l’OCI a affirmé son soutien total au Maroc, notant que Rabat est demeuré engagé dans sa politique constructive de lutte contre l’immigration clandestine et la traite des êtres humains.

Le secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique avait salué, dans un précédent communiqué, la décision du Roi Mohammed VI du retour de tous les mineurs marocains non accompagnés en situation irrégulière dans certains pays de l’Union européenne.

Plusieurs pays et organisations internationales ont exprimé leur soutien au Maroc suite à la résolution de parlement européen, voté jeudi dernier, dans laquelle il « exprime son rejet de l’utilisation par le Maroc des contrôles aux frontières et des migrations, et en particulier, des mineurs non accompagnés, comme moyen d’exercer une pression politique contre un Etat membre de l’Union ».

La résolution du PE « déplore en particulier que des enfants, des mineurs non accompagnés et des familles aient franchi massivement la frontière entre le Maroc et la ville espagnole de Ceuta, mettant ainsi leur vie et leur sécurité clairement en péril ». Elle regrette « l’aggravation de la crise politique et diplomatique, et espère qu’elle ne portera atteinte ni aux relations stratégiques, multidimensionnelles et privilégiées de voisinage entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne et ses États membres, ni à la coopération de longue date fondée sur la confiance dans les domaines de la lutte contre le terrorisme, la traite des êtres humains et le trafic de drogue, de la migration et des politiques commerciales ».

La résolution appelle à un « apaisement des tensions et au retour à un partenariat constructif et fiable entre l’Union et le Maroc », plaidant pour la poursuite du développement de cette relation fondée sur « la confiance et le respect mutuels ».

La BM accorde 300 millions de dollars pour aider le Maroc à faire face aux répercussions des catastrophes naturelles

La Banque mondiale vient d’approuver un financement de 300 millions de dollars pour aider le Maroc à mieux faire face aux répercussions des catastrophes naturelles, indique un communiqué de la Banque.Le financement servira à renforcer un programme existant de 200 millions de dollars et axé sur la résilience et la gestion intégrée des risques de catastrophe, en améliorant les capacités des institutions marocaines en matière de gestion des risques de catastrophe et en investissant dans la réduction des risques, précise le communiqué.

« En protégeant sa population et son économie contre les aléas naturels, le Maroc pourrait économiser plus de 800 millions de dollars par an, indique Jesko Hentschel, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, cité par le communiqué.

Compte tenu de sa vulnérabilité aux menaces climatiques, il est essentiel que le Maroc investisse dans l’amélioration de sa résilience face aux risques de catastrophe naturelle. Ce financement permettra de poursuivre le programme de gestion des risques de catastrophe, qui est axé sur les résultats, avec l’objectif de protéger les populations les plus vulnérables du pays. »

Au cours de la dernière décennie, le Maroc a amélioré son cadre institutionnel, politique et d’investissement pour mieux gérer les risques de catastrophe. Afin d’améliorer également sa résilience financière, le pays a créé un fonds de solidarité visant à atténuer l’impact financier des catastrophes naturelles sur les ménages et les entreprises et à concevoir une palette d’instruments pour réduire sa vulnérabilité financière aux risques.

« L’objectif de cette nouvelle opération est de renforcer l’impact des investissements dans la réduction des risques, ainsi que le suivi et l’évaluation de ces investissements, explique Philipp Petermann, spécialiste de la gestion des risques de catastrophe et chef d’équipe du projet.

Selon lui, le programme accélérera les résultats sur le terrain en s’appuyant sur les réformes déjà mises en œuvre par le Royaume avec l’appui de la Banque mondiale. Il s’attachera également à promouvoir une gestion des risques de catastrophe qui tient compte des enjeux en matière de genre et d’égalité hommes-femmes.

Le programme initial a déjà contribué à renforcer la résilience du pays aux catastrophes naturelles. Il a notamment permis de transformer un fonds d’intervention d’urgence en cas de catastrophe en un fonds national de résilience qui cofinance actuellement plus de 150 investissements stratégiques visant à réduire les risques climatiques, allant des infrastructures de protection contre les inondations aux systèmes d’alerte précoce, en passant par la cartographie des risques et le renforcement des capacités.

Le programme initial a également soutenu une stratégie nationale de gestion des risques de catastrophe, autre pas en avant dans le renforcement du cadre institutionnel marocain régissant la gestion des risques de catastrophe.

Au cours des dernières années, la Banque mondiale a renforcé son appui au Maroc en matière de gestion des risques de catastrophe, notamment sous la forme d’une aide financière et de conseils techniques spécialisés. Une ligne de crédit conditionnelle en cas de catastrophe, approuvée en 2019, a été intégralement décaissée en avril 2020 pour aider le gouvernement marocain à faire face à la crise de la Covid-19.

Maroc : L’OCP lève avec succès 1,5 milliard de dollars sur les marchés internationaux

Le Groupe marocain Office Chérifien des Phosphates (OCP) a procédé avec succès à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard de dollars, annonce un communiqué du Groupe. »Conformément à l’autorisation de son Conseil d’Administration ainsi que de l’Assemblée Générale datée du 4 Juin 2021, OCP S.A. a annoncé avoir procédé avec succès à une émission obligataire sur les marchés internationaux pour un montant total de 1,5 milliard USD », indique le communiqué.

Selon l’OCP, cette nouvelle émission est composée de deux tranches de maturités de 10 et 30 ans, assorties de coupons respectifs de 3,750% et 5,125%.

Ces fonds seront utilisés pour le financement de la seconde phase de son programme d’investissement ainsi que pour le rachat partiel de ses obligation internationales existantes arrivant à maturité en 2024 et 2025, afin d’allonger le profil de maturité de sa dette.

« Le succès de cette émission obligataire internationale témoigne de la qualité de la signature du Groupe OCP auprès des investisseurs internationaux. Par ailleurs, l’objectif de cette démarche proactive d’OCP est d’optimiser notre structure financière en tirant profit de l’évolution des conditions de marché », poursuit la même source, citant le Président-directeur général d’OCP, Mostafa Terrab.

Les résultats définitifs de l’opération font état d’une sursouscription à plus de 4,7 fois le montant recherché, soit un total d’environ 7 milliards de dollars pour les deux tranches, permettant un resserement significatif des taux pour les deux maturités.

Le succès de l’opération est illustré également par une prime de nouvelle émission négative de -10 points de base pour les deux tranches avec les plus bas niveaux de taux réalisés par le groupe sur ces maturités. En plus du plus grand carnet d’ordre réalisé en Afrique, tous secteurs confondus, cette année.

La plus grande tranche de 30 ans jamais réalisée par une société du secteur dans la région MENA.

Et de noter que les obligations sont cotées à l’Euronext Dublin et sont notées (BB+/ stable) par Fitch Ratings et (BB+/stable) par Standard & Poors. Les banques co-chefs de files mandatées pour l’émission et la mise en œuvre de l’opération de gestion de passifs sont Barclay’s, BNP Paribas et J.P.Morgan.

Dans cette opération, le groupe OCP a été conseillé par Rothschild & Co, fait savoir le communiqué.

Ces obligations ont été placées auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés, gestionnaires de fonds, banques et banques privées dans divers pays incluant le Maroc, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, ainsi que plus largement en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, souligne-t-on.

Maroc : Le Roi Mohammed VI exhorte les opérateurs du transport aérien et maritime à faciliter le retour des MRE

Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions aux autorités compétentes et à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport, afin d’œuvrer à la facilitation du retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans leur pays à des prix « abordables », indique dimanche un communiqué du Cabinet royalDans ce cadre, « le Souverain a ordonné à l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport aérien, en particulier la compagnie Royal Air Maroc, ainsi qu’aux différents acteurs du transport maritime, de veiller à pratiquer des prix raisonnables qui soient à la portée de tous, ainsi que d’assurer un nombre suffisant de rotations, afin de permettre aux familles marocaines à l’étranger de rentrer au pays et renouer avec leurs familles et proches, particulièrement dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 », ajoute la même source.

De même, le Roi a exhorté tous les opérateurs du tourisme, aussi bien dans le domaine du transport que de l’hôtellerie, à « prendre les dispositions nécessaires afin d’accueillir les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger dans les meilleures conditions et aux meilleurs prix ».