Maroc/Fête du Trône: report de toutes les activités, festivités, et cérémonies

Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé samedi, qu’en prenant en considération la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire, il a été décidé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion du 22ème anniversaire de l’accession du Roi Mohammed VI au trône.Ainsi, il a été décidé le report de la cérémonie de réception que préside le Souverain en cette occasion, la cérémonie de prestation de serment des officiers lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils et la cérémonie d’allégeance au Roi et de tous les défilés et manifestations auxquels assistent un grand nombre de citoyens, précise le ministère dans un communiqué.

En cette occasion, le Roi adressera un discours au peuple, ajoute la même source.

Maroc : La Marine royale porte secours à 368 candidats à la migration clandestine en Méditerranée

Les garde-côtes de la Marine royale marocaine, opérant en Méditerranée, ont porté secours durant la période du 20 au 23 juillet, à 368 candidats à la migration clandestine à majorité des subsahariens, selon une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine.Les migrants secourus, dont sept femmes et trois enfants, se trouvaient en difficulté à bord de 22 embarcations pneumatiques, 30 kayaks et 5 chambres à air, précise-t-on de même source.

En état de santé dégradé, ils ont reçu les premiers soins nécessaires à bord des unités de la Marine royale avant d’être remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Maroc : Baisse de plus de 78% du trafic des passagers au premier semestre 2021

Les aéroports marocains ont enregistré un volume de trafic commercial passager de 2.473.988 passagers durant le premier semestre 2021, contre 11.669.548 passagers au cours de la même période de l’année 2019, soit une baisse de l’ordre de 78,8%, selon un communiqué de l’Office national des Aéroports (ONDA).L’aéroport Mohammed V de Casablanca, qui représente la moitié du trafic passagers global, a ainsi accusé de janvier à juin 2021, une baisse de 73,48% par rapport à la même période de 2019, soit 1.238.912 passagers contre 4.670.924 passagers accueillis durant le S1-2019, précise l’ONDA.

Durant la période allant du mardi 15 juin 2021 jusqu’au mercredi 30 juin 2021, les aéroports marocains ont accueilli 476.542 passagers à travers 4.704 vols, fait savoir la même source, ajoutant que ce trafic représente 45% du trafic international passagers accueilli durant la même période de 2019.

Par ailleurs, l’ONDA indique que le trafic aérien domestique, avec 652.147 passagers accueillis durant le 1er semestre 2021, a enregistré une régression de l’ordre de 53,68% par rapport à la même période de l’année 2019.

En baisse de 82,25% par rapport au premier trimestre de 2019, le trafic aérien international qui représente presque 74% du trafic global, a enregistré 1.821.841 passagers.

Ce résultat en baisse concerne tous les marchés, notamment celui de l’Europe qui représente plus de 72% du trafic aérien global, avec une régression de 83,88% par rapport à la même période de 2019.

Durant le 1er semestre 2021, il y a eu 30.091 mouvements aéroportuaires, en baisse de -69,54% par rapport à la même période de l’année 2019. La part de l’aéroport Mohammed V est de 49,94% de ce trafic, Tanger Ibn Battouta (9,64%) et Marrakech Menara (9,09%).

Le fret aérien a accusé durant le 1er semestre 2021 une réduction de -27,64% par rapport au à la même période de 2019. Il s’est établi à 35.236,72 tonnes contre 48.696,31 tonnes le 1er semestre 2019.

Accusation d’espionnage : Le Maroc ouvre une enquête judiciaire

En réaction à la vague médiatique sur l’affaire Pegasus, la Présidence du ministère public a donné ses instructions au Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les « allégations » contenues dans certains articles, préjudiciables pour le Maroc, publiés des journaux internationaux.Le ministère public marocain a donné, mercredi, ses instructions au Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur de fausses allégations contenues dans des articles publiés par des journaux étrangers, portant des accusations contre les autorités publiques marocaines et impliquant les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires qui portent atteinte aux intérêts supérieurs du Maroc. 

Dans un communiqué, la Présidence du ministère public précise « qu’après avoir pris connaissance de certains rapports médiatiques et articles publiés par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden Stories », qui portent de graves accusations et allégations contre les autorités publiques marocaines et impliquent les institutions constitutionnelles nationales dans des affaires portant atteinte aux intérêts supérieurs du Royaume du Maroc; et suite au communiqué rendu public par le gouvernement marocain dans lequel il dénonce ces allégations et accusations; et compte tenu de leur récurrence systématique visant des institutions nationales chargées de l’application de la loi d’une manière qui inclut des éléments constitutifs matériels et moraux de crimes présumés, incriminés et sanctionnés par le Code pénal marocain, elle a donné des instructions écrites au Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces fausses allégations et accusations et l’identification des parties à l’origine de leur publication ».

Sur cette base, précise la même source, « le Procureur Général du Roi près la Cour d’appel de Rabat a donné des instructions à la Brigade Nationale de la Police Judiciaire pour mener une enquête approfondie sur la question, afin de déterminer les circonstances et d’élucider les tenants et aboutissants entourant la publication de ces accusations et allégations et d’établir les responsabilités ainsi que les conséquences juridiques qui en découlent à la lumière des résultats de l’enquête ».

Aid/Maroc : Le Roi gracie 761 personnes condamnées par les tribunaux

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce, à l’occasion de la fête du sacrifice (Aïd Al Adha), à 761 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume, indique mardi un communiqué du ministère de la justice.Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 658 détenus, alors que ceux en liberté sont au nombre de 103 personnes, précise la même source.

La grâce sur la peine d’amende a été accordée à 57 personnes tandis que 2 personnes ont bénéficié de la grâce sur la peine d’emprisonnement et d’amende.

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Maroc : Hausse significative du nombre de cas positifs à la Covid-19 ces deux dernières semaines

Le nombre de cas positifs à la Covid-19 a significativement augmenté ces deux dernières semaines, a affirmé mardi, le ministère de la Santé dans son bilan bimensuel de la situation épidémiologique, précisant que cette augmentation a concerné toutes les régions du Royaume sans exception.Le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, qui présentait ce bilan à Rabat, a fait état d’une « augmentation notable » de 91% des cas positifs durant la période du 06 au 19 juillet, confirmant que le Royaume entame une nouvelle étape de propagation du virus.

Ainsi, le taux de positivité est passé de 4,56% à 10,7%. Cette tendance à la hausse a, principalement, concerné la région de Casablanca-Settat (21,3%), contre 2,6% à Fès-Meknès, soit le taux le plus bas.

Depuis le début de la pandémie, le Maroc a comptabilisé 558.785 cas positifs, avec un taux d’incidence de près de 1.535 cas pour 100.000 habitants. Ces indicateurs placent le Royaume au 42-ème rang mondial et deuxième en Afrique.

En outre, le taux de reproduction de la Covid-19 (Ro) s’est aggravé à 1,45 au niveau national durant les deux dernières semaines, met en garde le responsable sanitaire, notant qu’il « se situe loin de l’objectif qui est de 0,7 fixé dans le cadre du plan national de veille et de lutte contre la Covid-19 ».

Les cas actifs se sont élevés à plus de 16.000, contre 5.535 deux semaines auparavant (+175%), a-t-il poursuivi, mettant en relief l’augmentation inquiétante des cas critiques ces deux dernières semaines. En effet, les nouvelles contaminations graves sont passées de 236 à 413 lundi, soit une augmentation de 75%.

Le bilan total des décès a, quant à lui, atteint 9.466 cas au 19 juillet 2021, soit un taux de létalité de 1,7%, en dessous de la moyenne mondiale établie à 2,2%. Quant au taux de guérison, il tourne autour de 97,3%.

Par ailleurs, le dépistage du virus a enregistré une progression sensible, passant de 105.000 tests par semaine à 140.000 tests effectués la semaine passée, soit près de 20.000 tests par jour, a-t-il précisé.

Le Maroc a réalisé, jusqu’à lundi, plus de 6,645 millions de tests, occupant ainsi la deuxième place au niveau continental.

Economie et santé s’imposent à la Une des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la célébration de l’Aïd Al Adha et les mesures préventives contre la Covid-19, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’économie marocaine confirme « une certaine résilience » et signe « un rebond important » pour l’année en cours, qui permettra d’atténuer les effets d’une année 2020 particulièrement difficile.

Et si le pays s’attend à une croissance meilleure en 2021, c’est surtout grâce à une campagne agricole très satisfaisante, estime le quotidien. Au cours des deux dernières décennies, l’agriculture a joué un rôle important dans le progrès économique et les performances de croissance, des performances qui font d’ailleurs du secteur un véritable réservoir de croissance, constate-t-il.

Au sujet de l’Aïd Al Adha, +L’Opinion+ indique que contrairement à l’année dernière, les Marocains ont acquis les bons réflexes et le corps médical est visiblement mieux armé, permettant ainsi d’endiguer les effets ravageurs du virus et réduire par ricochet le taux de létalité.

Mais, ces progrès réalisés demeurent fragiles, surtout face à un variant Delta qui gagne de plus en plus de terrain au Maroc et ne manquera pas de devenir majoritaire d’ici les semaines qui viennent, met en garde le journal, soulignant la nécessité de faire preuve de « vigilance » durant cette occasion festive, connue pour être une journée de grande activité et de forte mobilité.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement vient de confirmer le retour à un certain nombre de restrictions à partir du vendredi 23 juillet 2021 à 23h00, et ce, pour lutter contre la propagation de la pandémie du Covid-19.

Ces mesures concernent l’interdiction des déplacements nocturnes au niveau national de 23h00 à 04h30 du matin.

Il s’agit aussi du contrôle des déplacements inter-villes autorisés désormais sur présentation du passeport vaccinal ou d’une autorisation administrative de déplacement délivrée par les autorités territoriales compétentes. Ces mesures portent également que l’interdiction des fêtes et cérémonies de mariage et des obsèques. Ainsi, les cérémonies d’enterrement seront limitées à 10 personnes maximum.

Aussi, la capacité maximale des transports en commun et des piscines publiques ne doit pas dépasser 50%. Même mesure pour l’accès aux cafés et restaurants qui sont obligés de se limiter à 50% de leur capacité d’accueil ;

Le gouvernement indique que cette décision vient à la suite d’une réunion organisée aujourd’hui avec le comité scientifique en charge du suivi de la pandémie, indique le journal, citant un communiqué du gouvernement.

Washington livre aux autorités marocaines un détenu de Guantanamo

Les Etats Unis d’Amérique ont livré ce lundi Abdellatif Nassir, présumé terroriste marocain détenu jusqu’ici à Guantanamo.Dans un communiqué, le parquet de Rabat indique que le dénommé Abdellatif Nassir, présumé terroriste détenu à Guantanamo, a été remis au Maroc, ajoutant que que des instructions ont été données à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) pour ouvrir une enquête au sujet de ce qui est reproché à cet individu.

Selon le Pentagone, le processus du Conseil d’examen périodique (PRB -pour Periodic Review Board) a démontré en 2016 que la détention en vertu du droit de guerre de Abdellatif Nassir n’était plus nécessaire pour se protéger contre une menace importante et persistante pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

Par conséquent, le PRB a recommandé que Nassir soit autorisé à être rapatrié dans son pays natal, le Maroc, sous réserve des garanties de sécurité et de traitement humain.

Washington a félicité le Maroc pour sa collaboration dans le rapatriement d’Abdellatif Nassir, citoyen marocain qui avait été détenu au centre de Guantanamo Bay.

« Abdul Nasir est le premier détenu à être rapatrié dans son pays d’origine sous l’administration Biden-Harris », a indiqué, dans un communiqué, le porte-parole du département d’Etat, Ned Price. Ce dernier a expliqué que l’administration américaine s’est engagée à suivre un processus « délibéré et approfondi » visant à réduire de manière responsable la population des détenus du centre de Guantanamo, tout en préservant la sécurité des Etats-Unis et de leurs alliés.

« Le leadership du Maroc pour faciliter le rapatriement de Nasir, ainsi que sa volonté passée de renvoyer ses combattants terroristes étrangers du nord-est de la Syrie, devraient encourager d’autres nations à rapatrier leurs citoyens qui ont voyagé pour combattre pour des organisations terroristes à l’étranger », a souligné la diplomatie américaine.

« Sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc et les Etats-Unis ont bénéficié d’une coopération robuste et de longue date en matière de lutte contre le terrorisme et travaillent en étroite collaboration pour préserver les intérêts de sécurité nationale des deux pays », a rappelé Ned Price.

Le département d’Etat a ainsi dit apprécier « les efforts du Maroc en tant que partenaire stable et pourvoyeur de sécurité, y compris son leadership continu au sein Forum mondial de lutte contre le terrorisme et son rôle durable dans la Coalition mondiale anti-Daesh ».

Espionnage : Le Maroc rejette les allégations mensongères publiées par des journaux étrangers (gouvernement)

Le gouvernement marocain a exprimé lundi son grand étonnement de la publication, de manière récurrente et coordonnée, par des journaux étrangers réunis sous la bannière d’une coalition appelée « Forbidden stories », d’informations erronées dans lesquelles leurs auteurs prétendent de façon mensongère que le Maroc a infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers un logiciel informatique.Dans un communiqué, le gouvernement affirme qu’il rejette et condamne catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement, à l’instar de précédentes allégations semblables d’Amnesty international à ce sujet.

Le Maroc est un Etat de droit, qui garantit le caractère secret des communications personnelles par la force de la Constitution et en vertu des engagements conventionnels du Royaume et des lois et mécanismes judiciaires et non judiciaires garantissant la protection des données à caractère personnel et la cybersécurité à l’ensemble des citoyens et des résidents étrangers au Maroc, rappelle le gouvernement.

 Et d’ajouter qu’il n’est nullement autorisé, par la force de la Constitution, d’accéder ou de publier, totalement ou partiellement, le contenu des communications personnelles ou de les utiliser contre quiconque sauf sur ordre émis par le pouvoir judiciaire indépendant et conformément aux conditions et modalités prévues par la loi. Les appareils chargés de l’application de la loi sont tenus de respecter ses dispositions et ne peuvent agir en dehors de son cadre.

Le communiqué précise aussi que le gouvernement n’a jamais acquis de logiciels informatiques pour infiltrer des appareils de communication, de même que les autorités marocaines n’ont jamais eu recours à ce genre d’actes, ajoutant que le collectif médiatique, dans l’ensemble des articles de presse qu’il a diffusés, est incapable jusqu’à présent de fournir des preuves pour appuyer ses allégations.

Conscient des arrière-pensées et des visées derrière la diffusion de ces allégations mensongères et de leur contexte, le gouvernement marocain défie le collectif précité, tout comme il l’avait fait avec Amnesty international, de fournir des preuves réalistes et scientifiques qui peuvent faire l’objet d’une expertise et d’une contre-expertise professionnelles, impartiales et indépendantes sur la véracité de ces allégations.

L’exécutif se réserve le droit de prendre les mesures qu’il juge appropriées face aux allégations mensongères véhiculées par le collectif précité et qui visent à porter atteinte à l’image du pays, à ses acquis dans le domaine des libertés et droits fondamentaux, à son statut et à ses intérêts suprêmes, conclut le communiqué.

Maroc/Covid-19 : Le gouvernement durcit les restrictions

Face à la hausse des contaminations, le gouvernement a annoncé ce lundi l’adoption une batterie de mesures restrictives qui entreront en vigueur à partir du vendredi 23 juillet.Parmi les mesures adoptées, figure le prolongement du couvre-feu de 23h à 4h30 du matin, avec une exemption pour les personnes travaillant dans des secteurs vitaux ou des cas urgents, indique un communiqué de l’exécutif.

A cela s’ajoute l’interdiction de déplacements entre villes, à l’exception des personnes vaccinées ou disposant d’une autorisation délivrée par les autorités locales.

De même, les funérailles et cérémonies de mariage sont de nouveau interdites. Toutefois, l’exécutif autorise un nombre limité de personnes pouvant participer à une cérémonie funéraire. Parallèlement, la capacité d’accueil est limitée à 50% dans les restaurants et cafés.

En outre, seulement 50 personnes peuvent prendre part à un rassemblement sur la voie publique. Une autorisation des autorités est exigée si le nombre de participants dépasse 50.

Santé, économie et politique au menu des quotidiens marocains

Les ventes d’auto-tests Covid, la résilience du Maroc et les relations Maroc-Algérie, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.« Non à la peur contre les ventes d’autotests Covid », lance +L’Économiste+, ajoutant que la polémique entre laboratoires d’analyses biologiques et les pharmaciens passe mal auprès de l’opinion.

Le journal rappelle que plusieurs pays sont allés beaucoup plus loin, autorisant ces tests dans les grandes surfaces, soulignant que les laboratoires donnent l’impression de s’opposer à un canal offrant plus de proximité et pouvant toucher un plus grand public.

Cette affaire n’est pas sans rappeler les résistances ayant marqué l’arrivée des premiers tests Covid au début de la pandémie, indique-t-il, relevant qu’il s’agit là d’un scénario qui semble se répéter pour les autotests car l’humeur des politiques de santé continue de s’exposer à la pression des lobbys.

Abordant la résilience du Maroc, +Aujourd’hui Le Maroc+, qui se réfère au dernier classement réalisé par Global Finance sur la base d’indicateurs du World Economic Forum, écrit qu’avec sa très honorable 24ème place en termes de sûreté et de sécurité, le Maroc se confirme et conforte dans son statut de pays fiable et résilient.

Pour cette édition 2021, l’index global de sécurité sur lequel se base ce scoring prend particulièrement en considération la situation épidémiologique et la performance générale du pays dans sa lutte contre le virus, fait savoir le quotidien, notant que durant cette pandémie, qui dure depuis mars 2020, le Maroc a fait preuve non seulement d’une capacité de résilience à des chocs exogènes violents mais, en plus, d’une aptitude à transformer des situations critiques en opportunités.

Ce capital sécurité et fiabilité dont jouit le Maroc devrait être exploité surtout en interne et être transformé en capital confiance pour affronter et relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon, estime-t-il.

+L’Opinion+ rapporte que l’Algérie a rappelé, dimanche, son ambassadeur à Rabat, pour consultation. Une réaction provoquée par le plaidoyer de Omar Hilale, lors de la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés, où il a défendu le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

« Dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, rendue publique le 16 juillet 2021, il a été indiqué que l’Algérie attendait du Royaume du Maroc qu’il clarifie sa position définitive sur la situation d’une extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son ambassadeur à New York», indique le ministère algériens des Affaires Étrangères, faisant référence au plaidoyer de l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, qui avait répondu aux provocations du nouveau ministre algérien des Affaires étrangères, au cours d’une réunion virtuelle des non-alignés, tenue les 13 et 14 juillet, en évoquant le droit à l’autodétermination du peuple kabyle.

 

« Depuis lors, et en l’absence de tout écho positif et approprié de la partie marocaine, il a été décidé aujourd’hui, le rappel, avec effet immédiat, pour consultations, de l’Ambassadeur d’Algérie à Rabat, sans préjudice d’autres mesures éventuelles en fonction de l’évolution de cette affaire », conclut le communiqué algérien, cité par la publication.

Rappelons que lors de la réunion précitée, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a revendiqué le droit à l’autodétermination en faveur de la chimérique RASD, et ce, bien que le dossier du Sahara marocain ne fût, ni inscrit à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème.

Exerçant son droit de réponse, Omar Hilale a déclaré que l’Algérie qui «se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère». Il a ajouté que «l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Ligue des champions d’Afrique : Al-Ahly d’Egypte remporte le sacre

Le club égyptien d’Al-Ahly a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football pour la deuxième fois consécutive en battant en finale les sud-africains de Kaizer Chiefs sur le score de 3 à 0, samedi à Casablanca.Les réalisations des Egyptiens ont été l’œuvre de Mohamed Sherif (53è), Magdy Afsha (64è) et Amr Soulayia (74è).

Il s’agit de la 10ème consécration du club du siècle dans cette compétition pour être l’équipe la plus titrée d’Afrique.

Maroc : 8 millions de tête destinées à l’abattage

Le Maroc dispose de 8 millions de têtes destinés à l’abattage de l’Aïd Al Adha (fête du sacrifice), dont 6,5 millions d’ovins et 1,5 million de caprins, a précisé le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.Le ministère procède à une évaluation de la situation prévisionnelle d’approvisionnement du marché en animaux destinés à l’abattage pour le sacrifice de l’Aïd, ainsi que l’état sanitaire du cheptel en concertation avec les professionnels de la filière des viandes rouges.

En ce qui concerne l’état sanitaire du cheptel national, il est, selon le même département, « globalement satisfaisant » et ce grâce aux efforts continus déployés par l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) en matière de surveillance permanente de l’état sanitaire du cheptel national et sa protection sanitaire contre les maladies animales contagieuses.

Aussi, le programme d’identification d’ovins et de caprins, destinés à l’abattage de l’Aïd lancé le 15 avril 2021, est achevé.

Par ailleurs, les services vétérinaires de l’ONSSA ont enregistré plus de 240.000 unités d’engraissement d’ovins et caprins, et ont prélevé, 1100 échantillons de viandes et 600 échantillons d’aliments pour animaux, en vue de leur analyse.

De plus, 30 souks temporaires sont installés, en collaboration avec les autorités locales, dans les différentes régions du Royaume pour la commercialisation des animaux destinés à l’abattage de l’Aîd.

Pour rappel, les transactions commerciales des animaux d’abattage à l’occasion de l’Aïd Al Adha permettront de réaliser un chiffre d’affaires dépassant 1,34 milliard de dollars (12 milliards DH), dont la grande partie sera transférée au milieu rural, permettant ainsi aux agriculteurs de faire face aux dépenses des autres activités agricoles.

Le Maroc soutient l’autodétermination en Kabylie, l’Algérie condamne

Le Maroc reconnait la nécessité de faire jouir pleinement les Kabyles du droit à l’autodétermination. L’Algérie « condamne énergiquement».Le Maroc et l’Algérie sont une nouvelle fois à couteaux tirés. Cette fois-ci, la tension est montée d’un cran. Et pour cause, la situation de la Kabylie, une vaste région en Algérie. Le Maroc reconnait la nécessité de faire jouir pleinement ce peuple de son droit à l’autodétermination. L’Algérie « condamne énergiquement cette dérive particulièrement dangereuse, y compris pour le Royaume du Maroc lui-même dans ses frontières internationalement reconnues ».

Tout a débuté le 13 juillet, lorsque le ministre algérien des Affaires étrangères, fraichement nommé, Ramtane Lamamra a évoqué la question du Sahara, lors de son intervention à l’occasion de la réunion du Mouvement des Pays non Alignés. Cette question n’était ni inscrite à l’ordre du jour de la réunion, ni en liaison avec son thème. Mais l’Algérie, fervent défenseur de cette question ne rate pas une seule occasion pour l’évoquer et plaider pour « l’autodétermination du peuple sahraoui », chose que le Maroc considère comme ingérence dans ses affaires internes et une animosité à l’égard du peuple marocain pour qui le Sahara fait partie intégrante du territoire du pays.

En réaction aux propos de Lamamra, le Représentant permanent du Royaume à l’ONU, Omar Hilale n’y est pas allé de main morte en indiquant que « cette république fantomatique (RASD), n’est qu’une entité fictive, créée, financée, armée et entretenue par l’Algérie, afin de mettre en œuvre son agenda géopolitique régional ».

Exerçant le droit de réponse, le diplomate a précisé dans une note adressée à la présidence azérie du Mouvement, et circulée à l’ensemble des membres, que « cette république fantomatique » ne dispose d’aucune reconnaissance « ni de facto ni de jure », « ni par le Conseil de sécurité de l’ONU, ni l’Assemblée Générale, ni le MNA, ni le G77+ Chine, ni l’Organisation de la Coopération Islamique, ni la Ligue Arabe, ni l’Organisation Internationale de la Francophonie, ni l’Union du Maghreb Arabe ».

Par ailleurs, il a remis sur la table la question du peuple Kabyle, en faisant observer que le ministre algérien, qui « se dresse en fervent défenseur du droit à l’autodétermination, refuse ce même droit au peuple Kabyle, l’un des peuples les plus anciens d’Afrique, qui subit la plus longue occupation étrangère ». Et d’ajouter que « l’autodétermination n’est pas un principe à la carte. C’est pourquoi le vaillant peuple Kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

Le ministère algérien des Affaires étrangères est sorti de ses gonds. Réagissant à ces propos, la diplomatie algérienne a, dans un communiqué, considéré qu’il s’agit d’une « reconnaissance de culpabilité en ce qui concerne le soutien marocain multiforme actuellement accordé à un groupe terroriste connu, comme cela a été le cas du soutien aux groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie durant la +décennie noire+».

Le texte fait référence au classement par le pouvoir algérien, en avril dernier, du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), en tant qu’organisation terroriste au même titre que le mouvement islamiste Rachad, proche de la Turquie et du Qatar.

Le ministère estime que la « communication diplomatique marocaine est aventuriste, irresponsable et manipulatrice (…) destinée à cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation dûment reconnue comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la nation algérienne ».

Alger a souligné que la réponse du Maroc à l’intervention de Ramtane Lamamra, « heurte frontalement les principes et les accords qui structurent et inspirent les relations algéro-marocaines. Elle constitue une violation flagrante du droit international et de l’Acte Constitutif de l’Union africaine ».

Et de conclure : « Dans la situation ainsi créée par un acte diplomatique douteux commis par un ambassadeur, l’Algérie, République souveraine et indivisible, est en droit d’attendre une clarification de la position définitive du Royaume du Maroc sur cet incident d’une gravité extrême ».

Rabat et Abidjan déterminés à promouvoir la coopération dans le domaine militaire

Le ministre d’État, ministre de la Défense de la République de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a été reçu, vendredi à Rabat, respectivement par le ministre délégué marocain chargé de l’Administration de la Défense Nationale et le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des Forces Armées Royales (FAR).Au cours de cet entretien, les deux parties ont passé en revue diverses questions dans le domaine militaire visant à promouvoir les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire et à consolider les liens d’amitié et de coopération militaire entre les deux pays, indique un communiqué de l’État-Major général des FAR

Les deux ministres ont exprimé leur satisfaction quant au niveau atteint par les relations de coopération bilatérale dans le domaine militaire, particulièrement par les diverses actions de formation et d’échanges d’expériences et d’expertises, précise la même source.

Le ministre d’État ivoirien a salué la pertinence de la stratégie multidimensionnelle sous l’impulsion du Roi Mohammed VI pour faire face aux défis sécuritaires de la région privilégiant la coopération sud-sud et le lancement de projets d’intégration régionale et de construction progressive de la sécurité sanitaire de notre continent, souligne le communiqué.

Dans la même journée, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR, a reçu M. Ouattara, accompagné d’une délégation, au niveau de l’État-Major Général des FAR.

Les entretiens ont porté sur le bilan de la coopération militaire bilatérale. Une coopération qui englobe l’échange de visites d’information et la participation aux différents entraînements et stages de formation, conclut le communiqué.

Politique, culture et migration au menu des quotidiens marocains

La solidarité du Maroc avec les pays en difficulté, la reprise du secteur culturel et la migration clandestine, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Ainsi, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la solidarité avec les peuples frères et amis est devenue un “leitmotiv” dans l’action du Royaume sous la conduite de du Roi Mohammed VI, notant que dans le monde arabe ou bien à l’échelle continentale, les multiples initiatives royales font du Maroc « un symbole de la solidarité et de l’action humanitaire ».

Aujourd’hui, l’envoi sur décision royale d’une aide médicale d’urgence à la République tunisienne, après la détérioration de la situation épidémiologique dans ce pays maghrébin frère, reflète les valeurs de solidarité, ancrées à jamais dans l’ADN d’un peuple et de son Roi, souligne-t-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ indique qu’après les librairies ouvertes au public depuis quelques mois déjà, les cinémas reviennent peu à peu à la vie et les salles de théâtre commencent à résonner des trois coups du brigadier qui annoncent le début du spectacle.

Certes, les rencontres ne font pas encore le plein, mais l’espoir est au rendez-vous d’une vie culturelle « normale », sans restriction de fréquentation ni mesures particulières de protection et de prévention des risques de propagation du virus, nuance le journal, constatant que les débats littéraires reprennent timidement autour des nouvelles parutions.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que des garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Selon une source militaire, les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Afrique : hausse de 43% des décès liés au Covid-19 (OMS)

Sur le continent africain, les décès dus au nouveau coronavirus ont augmenté de 43% en une semaine, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Elle explique qu’à la date du 11 juillet 2021, un total 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente.

« L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 % », rapporte le bureau Afrique de l’OMS.

Elle souligne que les cas de Covid-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

Ce qui fait dire à Dr Matshidiso Moeti que le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie.

« Le dernier rempart dans la lutte contre le Covid-19, a-t-elle dit, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder ».

L’OMS note que le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Maroc: La situation épidémique est « inquiétante » (Chef du gouvernement)

La situation épidémique liée au nouveau coronavirus au Maroc se veut « inquiétante », vu la hausse du nombre des cas de contamination au pays, a souligné jeudi le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.S’exprimant lors de la réunion du Conseil de gouvernement tenue par visioconférence, M. El Otmani a appelé à s’armer de prudence et de vigilance et à déployer plus d’efforts aux niveaux de la communication et de la sensibilisation afin de faire face à cette situation.

Le nombre de cas de contamination à la COVID-19 a connu une hausse considérable, pour atteindre 549.844 depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

Par ailleurs, M. El Otmani a évoqué le bilan d’étape de l’action gouvernementale, présenté la semaine dernière devant les deux chambres du parlement, relevant que l’examen de ce bilan, effectué au début de cette semaine, se veut une « épreuve démocratique ».

Dans ce sens, il a relevé des « impressions positives » concernant la richesse de ce bilan au niveau des différents départements, dirigés ou non par les partis politiques, notant que ces départements ont opéré d’une manière intégrée et harmonieuse, contribuant ainsi à l’élaboration et la mise en œuvre de toutes les réformes entamées lors du mandat du gouvernement.

Maroc : Pas de prières de l’Aid Al Adha (ministère)

Les Marocains ne vont pas accomplir la prière de l’Aid Al Adha (fête du sacrifice) en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques vient d’annoncer, ce jeudi, que la prière de l’Aïd Al Adha n’aura pas lieu ni dans les mosquées ni moussalas (grands espaces), en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.

Economie, Agriculture et développement au menu des quotidiens marocains

La loi sur la liberté des prix et de la concurrence, la résilience du secteur bancaire, l’accord Maroc-AFD pour l’appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc et les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+ L’Économiste+ écrit que malgré la mise en place, il y a deux décennies, d’une loi sur la concurrence, un texte qui devait apporter un changement radical des usages commerciaux, « les mauvaises pratiques ont continué, et dans leur sillage le cercle vicieux de lois contournées, d’impunité, de discrédit des institutions ou encore de dérapage ».

Face à cette situation, une redynamisation du cadre juridique concernant la concurrence est devenue une urgence pour accompagner les transformations de l’économie, estime le journal, soulignant que cette redynamisation est aussi vitale pour faire face à une crise qui contraint aujourd’hui à travailler autrement et à redonner confiance aux investisseurs. Pour aboutir à une « coopération forte » permettant de diffuser tous les « messages nécessaires » et pour que les règles soient connues et appliquées par tous, la CGEM et le Conseil de la Concurrence viennent de tenir une réunion sur les enjeux du cadre juridique relatif à la concurrence, rapporte-t-il.

Évoquant le secteur bancaire, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que le dernier rapport de la Banque mondiale consacré à la situation économique au Royaume a attiré l’attention sur la résilience du secteur bancaire, qui est un facteur d’équilibre central pour l’économie marocaine. Les banques marocaines disposent d’un matelas de réserves et de capitaux suffisamment confortable pour éviter toute crise, assure la publication, notant que les dispositifs qui permettent à la banque centrale de suivre de près l’évolution des fondamentaux du secteur financier ont démontré jusque-là leur efficacité et leur utilité.

Pour le quotidien, une crise du secteur bancaire marocain est un scénario qui n’est assurément même pas envisageable au vu de la solidité dont il a toujours fait preuve et qu’il vient de démontrer encore face à la crise sanitaire et économique majeure qu’a connue le monde.

+Libération+ rapporte que le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».

Signé en présence de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD, cité par le journal.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les débats autour du rapport de la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement ont mobilisé les associations de défense des droits des femmes qui sont montées au créneau pour faire entendre leurs voix.

Lors d’une conférence organisée, mardi à Casablanca, les intervenantes ont soulevé la question de l’égalité entre les deux sexes. Elles ont également appelé à une mobilisation pour faire de l’égalité une priorité sociétale.

Dans ce sillage, l’association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a fait savoir que les potentialités féminines et de défense des droits humains ont été déçues par l’absence du concept d’égalité dans le rapport de la commission spéciale sur le nouveau modèle de développement.

« Aucune vision effective n’a été présentée pour concrétiser l’égalité qui est «une question de développement», selon les termes de Khadija Rebbah, militante associative, citée par le quotidien.

Soulignant que la croissance et le développement passent par la résorption des inégalités et en particulier celles de genre, l’ADFM a également soulevé certaines problématiques dont souffrent les femmes au Maroc. Il s’agit entre autres « des inégalités en matière d’accès aux postes de responsabilité, de la discrimination en matière successorale, de la pauvreté, des privations, des violences faites aux femmes et autres restrictions sur la liberté et la mobilité ».

Football/Maroc: Le Wydad de Casablanca sacre champion

Le Wydad de Casablanca (WAC) a été sacré champion du Maroc, pour la 21e fois de son histoire, après sa victoire sur la pelouse du Mouloudia Oujda (MCO) par 2 buts à 0, mercredi soir pour le compte de la 27è journée du championnat du Maroc de football.Les buts du Wydad ont été l’oeuvre de Ayoub El Kaabi (64è) et Yahya Attiyat Allah (90+1è).

Les Rouge et blanc remportent ainsi le titre à trois journées de la fin du championnat. Ils sont leaders avec 63 points, comptant 11 points d’avance sur leur dauphin, le Raja de Casablanca, large vainqueur plus tôt du Moghreb de Tétouan (4-1).

Maroc: La Marine royale porte assistance à 344 candidats à la migration clandestine

Des Garde-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance durant la période allant du 10 au 14 juillet 2021, à un total de 344 candidats à la migration irrégulière à majorité subsahariens, dont des femmes et des enfants et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune, selon une source militaire.Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on de même source.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Maroc : Une baleine de près de 20 tonnes échoue au large de Tan Tan

Un énorme poisson pesant près de 20 tonnes a échoué mardi sur une plage de El Ouatia près de la ville Tan-Tan au sud du Maroc. Il s’agit d’un rorqual commun, deuxième plus grand animal vivant sur la planète.Selon le site électronique « Goud », la baleine mesure environ 16 mètres de long et pèse entre 15 et 20 tonnes. Les véritables raisons de son échouage ne sont pas encore connues.

Ce n’est pas le premier incident du genre sur les plages des provinces du sud, où des cas similaires de mort d’un certain nombre d’énormes baleines, à partir de la plage d’Ifni au nord jusqu’à Dakhla au sud, ont été enregistrés en raison de causes naturelles, de la pêche non organisées, ou en raison de collisions avec les navires géants.

 Aussitôt alertés, la gendarmerie royale et des représentants des autorités locales se sont déplacés sur les lieux et ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances et les causes de l’échouage de la baleine.

Economie, administration et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent notamment de la réglementation du Partenariat public-privé, la réforme des Établissements et Entreprises Publics et la saisie d’une grande quantité de résine de Cannabis au niveau de l’axe Casablanca-Bouznika.Évoquant la réglementation du Partenariat public-privé (PPP), +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Royaume est en train de parfaire son arsenal juridique destiné à encadrer le partenariat public-privé, rappelant que le brassage entre des opérateurs ou des capitaux publics et privés est une pratique très ancienne.

Le journal souligne que de nombreux projets d’intérêt général, notamment le développement de grandes infrastructures, les zones d’activités industrielles de nouvelle génération, les complexes portuaires et les méga-stations d’énergie solaire et éolienne, ont été développés grâce à une bonne intelligence entre le public et le privé.

Et de noter que les technostructures de l’administration marocaine ont pu évidemment développer un certain savoir-faire et une expertise dans les montages financiers, juridiques et techniques que nécessitent des projets spécifiques de grande envergure.

Le législateur dispose donc d’un recul suffisamment long, plus de 50 ans, et intéressant en termes de contenu et d’expériences, pour que la prochaine réglementation soit encore plus performante et surtout plus productive en valeur et en développement pour le pays, constate-t-il.

Abordant la réforme des Établissements et Entreprises Publics (EEP), +L’Économiste+ indique que la future agence nationale de gestion stratégique des participations de l’Etat est une « belle réforme » dont il faudra suivre l’aboutissement. Si les EEP sont invités à négocier de nouveaux paradigmes, à pérenniser leurs modèles économiques, à scruter les opportunités stratégiques, « c’est que la survie de plusieurs écosystèmes privés en dépend », estime la publication.

Tout en gardant à l’esprit les spécificités de l’Etat comme propriétaire du portefeuille, la réforme est attendue sur sa capacité à déployer une architecture où la cohérence et les synergies entre participations sont perceptibles, ajoute-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que les services sécuritaires de Casablanca ont mis en échec, lundi soir, une tentative de trafic international de drogue et procédé à la saisie de cinq tonnes et 820 kg de résine de cannabis.

Cette opération, menée au niveau du tronçon routier reliant Casablanca à Bouznika, a également permis l’interpellation de six individus pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogue par voies maritimes, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le quotidien.

+L’Opinion+ fait savoir que le Jardin zoologique de Rabat accueillera, pour la première fois, un couple de tigres et ce, durant trois mois à partir du 9 juillet.

« Dans l’objectif d’enrichir son offre et de diversifier la collection animale présentée, le Jardin zoologique de Rabat accueille, pour la première fois, une espèce tant sollicitée et appréciée par le public, le tigre », a affirmé cet établissement dans un communiqué, cité par la publication.

« Nayo et Matchy, un couple de tigres, en provenance d’une institution zoologique nationale, s’installent à partir du 9 juillet 2021 et pour une durée de 3 mois au niveau de la biozone +savane+ », précise le communiqué, ajoutant que les deux félins, âgés respectivement de 4 ans et 3 ans, sont nés au Maroc de parents originaires de France.

L’Agence marocain de sûreté et de sécurité nucléaires désignée centre collaborateur africain de l’AIEA

L’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont signé, mardi à Vienne, l’accord de désignation d’AMSSNuR en tant que centre collaborateur africain de l’AIEA pour le renforcement des capacités en matière de sécurité nucléaire, indique un communiqué de l’AMSSNuR.Aux termes de cet accord, l’AMSSNuR devient le premier centre collaborateur de l’Agence internationale sur le plan continental, pour la période 2021-2024, selon un plan d’action spécifique visant à assister les États membres dans l’élaboration du cadre réglementaire relatif à la sécurité nucléaire de leurs pays respectifs, développer les capacités nationales et régionales, notamment africaines et renforcer la coopération régionale et internationale dans le domaine, souligne la même source.

Cette désignation « constitue une reconnaissance internationale des efforts entrepris par le Royaume du Maroc dans le domaine de la sécurité nucléaire et témoigne de l’excellence des relations de coopération entre notre pays et l’AIEA et de la réputation de la sécurité nucléaire au Royaume du Maroc au niveau mondial », ajoute-t-on.

Cette reconnaissance vient couronner les efforts fournis par AMSSNuR depuis sa création dans le domaine de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques et sa veille permanente sur toutes les opportunités pour les mettre en faveur des pays africains membre de l’AIEA, note le communiqué.

Lors de la cérémonie de signature, qui fut marquée par la remise de la plaque de « Centre Collaborateur », les deux parties ont passé en revue les différentes opportunités de coopération visant le renforcement des capacités, nationales et régionales, en matière de sécurité nucléaire.

A cet effet, le directeur général de l’AMSSNuR, Khammar Mrabit a réitéré l’engagement de l’Agence à renforcer les capacités à travers plusieurs canaux et à faciliter la coopération entre l’AIEA et les autres pays africains en matière de formation, de partage de connaissances et d’expériences dans le domaine.

Covid-19 : le Roi Mohammed VI ordonne l’envoi d’une aide médicale d’urgence à la Tunisie

Le Roi Mohammed VI a ordonné mardi l’envoi d’une aide médicale d’urgence à la Tunisie suite à l’aggravation de la situation épidémiologique dans ce pays, en raison d’une forte augmentation des contaminations et des décès liés à la Covid-19.Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’aide médicale sera composée de deux unités de réanimation complètes et autonomes, dotées d’une capacité totale de 100 lits. Elle comprendra, en outre, 100 respirateurs et deux générateurs d’oxygène d’une capacité de 33 m3/heure chacun. L’aide sera acheminée par les avions des Forces Royales Air, précise le ministère.

Cette décision royale s’inscrit dans le cadre des liens de solidarité active entre le Maroc et la Tunisie, ainsi que de la fraternité authentique qui unit les deux peuples.

Maroc : Des records de consommation d’électricité avec la vague de chaleur

Le Maroc a connu depuis le semaine du 5 juillet une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité, a indiqué l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), relevant que des records de consommation d’électricité ont été enregistrés lundi 12 juillet.Dans un communiqué, l’ONEE a expliqué que la demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaire et résidentiel et des pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Ainsi, le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00, en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie du nouveau coronavirus, la production de bornes de recharge pour véhicules électriques 100% marocaine et la participation du Maroc aux JO de Tokyo, sont entre autres les sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que dans un contexte assez compliqué, marqué par la crainte d’un regain de l’épidémie et l’inclusion dans la liste B de certains pays européens où résident un nombre conséquent de Marocains, le gouvernement « se retrouve devant un choix cornélien entre protéger la population ou l’économie et sa relance ».

L’économie de l’Aïd Al Adha, qui représente notamment un apport estimé à 10 milliards de DH pour le monde rural, et le début de la saison estival, dont dépend la survie d’une bonne partie du secteur touristique, compliquent encore la décision que doivent prendre les autorités, constate le journal.

Bien que depuis le début de la pandémie, le Royaume ait opté, à raison, pour la protection de sa population, la question qui se pose est de savoir si le Maroc a toujours les moyens de prioriser son modèle de prévention, se demande-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui commente la nouvelle mise à jour des listes «A» et «B» où sont classés les pays selon la gravité de leur situation sanitaire, indique que les pouvoirs publics feraient vraiment œuvre utile en expliquant davantage les conditions que doivent respecter les voyageurs en provenance ou à destination de ces pays.

Le quotidien estime que des voyageurs, marocains ou autres, se sont vu réclamer « à tort » des documents, comme les autorisations exceptionnelles, alors que d’autres, même vaccinés et munis de leurs ordres de missions ou de leurs titres de congé, n’ont pas pu prendre leurs vols « sans raisons ni explications convaincantes ».

De ce fait, il souligne l’urgence de « clarifier » une bonne fois pour toutes les directives, non seulement pour l’opinion publique, mais aussi et surtout pour ceux qui sont censés les appliquer.

+L’Economiste+ rapporte qu’une ligne de production de bornes de recharge pour véhicules électriques, 100% réalisées par des compétences marocaines, a été lancée à Benguérir. L’inauguration de ce site a eu lieu ce lundi en présence notamment, d’acteurs économiques et d’industriels nationaux ainsi que des diplomates étrangers.

Baptisée « iSmart », cette borne de recharge à usage professionnel et domestique, est le fruit d’un projet de recherche développé par la plateforme Green Energy Park relevant de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), conjointement avec l’entreprise marocaine EDEEP. Le site dispose d’une capacité de production mensuelle de 300 bornes et permettra d’assurer la production des pré-commandes. L’objectif est d’atteindre une production annuelle de 5.000 bornes à partir de fin 2022. A noter que les bornes seront proposées à un prix de vente à partir de 9.500 DH (1 euro = 10,7 DH).

Au registre sportif, +Assabah+ estime que la délégation marocaine qui représentera le Royaume aux JO de Tokyo 2021 est majoritairement masculine. Le Maroc ne sera cependant pas présent dans 33 disciplines, même si ses chances d’être médaillé sont intactes.

La publication s’est montrée déçu par la représentation marocaine aux JO de Tokyo et ce malgré le budget important consacré par le ministère de la Jeunesse et des sports, et l’accompagnement du Comité national olympique marocain.

Le journal regrette que plusieurs fédérations, donc plusieurs disciplines, n’ont pu avoir un représentant aux prochains JO et estime qu’une délégation composée de seulement 48 athlètes, couvrant juste 18 disciplines, est un chiffre très faible en comparaison avec d’autres pays, africains ou arabes, qui ont moins de moyens que nous.

Le fait d’être absent de 33 disciplines pousse à se poser plusieurs questions, ajoute le quotidien. Ces fédérations ont toutes obtenu des subventions de la part du ministère de tutelle.

Rabat abrite une conférence sur « les femmes en politique : comment progresser vers l’égalité ? »

Le Parlement du Maroc et L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe ‘APCE’ organisent, mardi, une conférence sur le thème « les femmes en politique : comment progresser vers l’égalité ? ».Initiée dans le cadre du projet « Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc 2020-2023 », cette conférence connaitra la participation des parlementaires marocains, de leurs homologues de la sous-commission sur l’égalité de genre et de la commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées de l’APCE, des présidentes des instances féminines au sein des partis politiques représentés au parlement marocain, et des experts internationaux, indique lundi un communiqué de la chambre des représentants.

Les participants échangeront à cette occasion sur la nécessité et l’importance d’une participation accrue des femmes dans la vie politique et le renforcement de la représentativité féminine au sein des instances élues et dans les postes de décision.

Il est à noter, que depuis 2002, le Maroc a adopté des mesures législatives et incitatives qui ont permis une augmentation progressive des nombres des femmes au sein du Parlement et dans les instances élues au niveau local et régional, mais cela n’a pas encore permis la consécration du principe de la parité et de l’égalité des deux sexes au niveau des instances représentatives et dans les postes de décision, tel que stipulé par la Constitution du Royaume de 2011.

L’organisation de cette conférence marquera le lancement officiel du projet « Appui au développement du rôle du Parlement dans la consolidation de la démocratie au Maroc », financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le Conseil de l’Europe, et qui vise à appuyer les deux chambres du Parlement marocain dans leurs efforts de renforcer leurs rôles, d’améliorer leurs performances et de s’ouvrir davantage aux citoyens.

Il s’articule autour de trois axes principaux qui consistent à supporter l’effort du Parlement marocain de conduire efficacement le suivi et l’évaluation, des politiques publiques du gouvernement, accompagner l’ouverture du Parlement vers les citoyens, la société civile et d’autres partenaires et de promouvoir efficacement la démocratie parlementaire au Maroc, et soutenir la diplomatie parlementaire du Maroc ainsi que de renforcer le dialogue interparlementaire entre le  Parlement marocain et ses homologues des pays voisins et les Etats membres du Conseil de l’Europe.

Ce projet est mis en œuvre dans le respect des priorités de coopération et les besoins spécifiques du Maroc, définis conjointement par le Conseil de l’Europe et les autorités marocaines dans le cadre du Partenariat de voisinage avec le Maroc 2018-2021.

L’AFD octroie 150 millions d’euros pour soutenir la nouvelle stratégie agricole du Maroc

Le Maroc et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi à Rabat, deux conventions de financement pour un montant total de 150,6 millions d’euros en appui à la nouvelle stratégie agricole du Maroc « Génération Green 2020-2030 ».Ce programme met l’accent sur la revitalisation des territoires ruraux marocains par le renforcement des infrastructures de commercialisation agricole, le développement de l’entreprenariat agricole et para-agricoles et la conversion des petites exploitations vers des modes de production plus respectueux des ressources naturelles (eau, sols, biodiversité), indique un communiqué de l’AFD. 

« L’Agriculture irrigue historiquement notre coopération bilatérale. Je me félicite de ce nouveau financement de l’AFD qui contribuera à régénérer notre partenariat, en mettant au centre de ses finalités la stimulation de l’entreprenariat rural, la mobilisation des acteurs locaux et la préservation des équilibres écologiques », a souligné l’ambassadrice de France au Maroc, Mme Hélène Le Gal, citée par le communiqué. 

Contribuant de 12% à 14% du produit intérieur brut sur les dix dernières années, l’agriculture constitue un secteur stratégique pour le développement socio-économique du Maroc et reste le principal pourvoyeur d’emplois du pays, avec une contribution de 38% à l’emploi au niveau national, qui s’élève à plus de 70% en zone rurale. Pour autant, ces territoires ruraux concentrent la grande majorité des habitants vivant sous le seuil de pauvreté.

De son côté, le Directeur de l’AFD à Rabat a relevé que « le secteur agricole, à l’interface d’enjeux économiques, sociaux et environnementaux, sera au Maroc un secteur clé de la relance de la croissance économique et de la résilience sociale des territoires ruraux, compte tenu de ses effets redistributifs de revenus élevés et du potentiel entrepreneurial notamment à l’aval des chaînes de valeur ».

Le programme vise à rendre les territoires ruraux plus attractif pour les jeunes générations et plus rémunérateurs pour les petits agriculteurs en finançant d’une part, la modernisation des infrastructures de transformation et de commercialisation à l’aval des filières de de production (marchés de gros, abattoirs, souk ruraux) et d’autre part, le renforcement du capital humain. 

Il cible la capacitation des jeunes et des femmes en zone rurale pour qu’ils développent leurs propres entreprises ou coopératives de services dans le secteur agricole et para-agricole. Marketing des produits du terroir, maintenance des exploitations et des équipements agricoles, services numériques, conseil en gestion: les gisements d’emploi sont là. 

« Il s’agira ainsi de développer les dispositifs de formation, d’apprentissage et de conseil au bénéfice des jeunes hommes et femmes qui désirent créer et consolider leurs exploitations ou leurs entreprises dans le secteur. In fine, jusqu’à 100.000 jeunes seront accompagnés à monter et développer leurs projets entrepreneuriaux », a précisé Maëlis Borghese, Responsable des programmes agriculture, développement rural et biodiversité de l’AFD à Rabat.

A travers le financement de projets de conversion des exploitations familiale vers l’agroécologie et/ou l’agriculture biologique, le programme participera à améliorer la gestion des milieux et des ressources naturelles que sont les sols et l’eau. Un total de 12.000 producteurs et productrices bénéficiera d’appuis pour développer des pratiques agricoles climato-intelligentes et plus de 8.000 hectares seront convertis en agriculture biologique ou agro-écologique.

L’approche proposée met l’accent sur l’appropriation de la nouvelle stratégie agricole nationale par les acteurs locaux, au niveau régional et provincial, pour que sa déclinaison soit adaptée aux besoins spécifiques des territoires. Le programme se déploie ainsi à la fois à l’échelle nationale et dans trois grandes régions agricoles (l’Oriental, Fès-Meknès, et le Souss-Massa). Ce sont les services déconcentrés du ministère de l’Agriculture, en concertation avec l’ensemble des acteurs de ces territoires qui piloteront le programme des actions éligibles au financement de l’AFD et de l’Union européenne (UE) dans ces 3 régions.

Ce projet illustre aussi la forte cohésion des bailleurs internationaux au Maroc autour des priorités sociales et environnementales de la stratégie « Génération Green ». Il s’est construit en articulation étroite entre l’AFD, l’UE et la Banque mondiale. La Banque cofinance la composante nationale du programme à hauteur de 250 millions de dollars et l’UE soutiendra les actions les plus innovantes et l’assistance technique dans les 3 régions cibles à travers une subvention déléguée à l’AFD de 20 millions d’euros.