Maroc : Aucun cas vacciné de la 3ème dose n’a été hospitalisé dans les services de réanimation (ministre)

Le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a rassuré, jeudi à Rabat, que jusqu’à présent, aucun cas qui s’est fait administrer une troisième dose n’a été hospitalisé dans les services de réanimation, ajoutant que la troisième dose du vaccin contre la COVID-19 renforce considérablement l’immunité acquise contre le virus.Le ministre a précisé, que le nombre de cas critiques admis en réanimation dans les rangs des non-vaccinés dépasse de très loin celui des personnes vaccinées, notant que la majorité des individus vaccinés et hospitalisés sont âgés de plus de 60 ans ou s’étant fait inoculer la deuxième dose depuis plus de six mois.

Selon lui, l’efficacité des vaccins « diminue six mois après l’injection de la deuxième dose », d’où la nécessité d’en prendre une troisième afin de renforcer l’immunité acquise, soulignant que le vaccin n’empêcherait pas de contracter le virus mais il contribue notablement à atténuer ses risques et à diminuer le nombre des cas critiques et des décès.

L’adoption par le Maroc de nombre de vaccins (AstraZeneca, Sinopharm, Pfizer, Johnson) dans le cadre de la campagne de vaccination contre la COVID-19 avait pour objectif d’atteindre une immunité collective et, par conséquent, contribuer à faire baisser significativement le nombre des cas critiques et des décès, en vue de revenir progressivement à la vie normale, a poursuivi le ministre.

Le système de santé souffre d’un déficit en ressources humaines estimé à quelque 97.000 cadres (médecins et infirmiers), a fait observer M. Aït Taleb, ajoutant que son département œuvre à pallier cette problématique selon une nouvelle vision fondée sur la régionalisation, de sorte à permettre à chaque région de bénéficier de ses propres ressources et de renforcer la formation de son personnel de santé.

Le ministère envisage également, dans le cadre du programme médical régional, de recourir à un certain nombre d’outils pour combler ce déficit, dont la mobilité des cadres, afin de répondre aux besoins des habitants dans les différentes régions du Royaume.

Le Maroc prolonge la suspension des vols aériens depuis et vers le pays

La suspension des vols aériens depuis et vers le Maroc, en vigueur depuis le 29 novembre et jusqu’au 13 décembre, a été prorogée jusqu’à la fin de l’année, soit au 31 décembre (à 23h59), a annoncé mercredi, sur son compte officiel Twitter, la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM).Les autorités marocaines avaient décidé de suspendre les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59, en raison de la propagation du nouveau variant Omicron, notamment en Europe et en Afrique.

Aujourd’hui, le gouvernement a annoncé qu’il était en train de finaliser un protocole sanitaire pour permettre le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger.

Depuis la suspension des liaisons aériennes, des dizaines de vols spéciaux de rapatriement sont opérés depuis le Maroc vers plusieurs pays.

Politique, industrie et sport au menu des quotidiens marocains

La première réunion ministérielle « V4+Maroc » du Groupe de Visegrád, les enjeux de la souveraineté industrielle du Royaume et la Coupe arabe des nations, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à la 1ère réunion ministérielle « V4+Maroc » du Groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Hongrie et Slovaquie), écrit que l’initiative diplomatique du Maroc d’aller à la rencontre des pays de l’Europe de l’Est est le genre de démarches à multiplier et renforcer, estimant qu’il s’inscrit naturellement dans la droite ligne du repositionnement à l’international entrepris depuis plusieurs années.

La publication explique que si le Maroc est suffisamment bien connecté sur le continent africain, surtout l’ouest francophone, et dans l’environnement géographique régional, notamment l’Europe occidentale, certaines régions du globe présentent encore un potentiel important à exploiter.

Ainsi, l’ouverture sur les pays de l’Est est de nature à rééquilibrer les forces et, pourquoi pas, corriger des positions prises plus par méconnaissance, précise-t-il, soulignant que des pays comme ceux de la « V4 » peuvent être pour le Maroc des partenaires aussi fiables et précieux que les traditionnels «alliés».

A un moment où le Maroc cherche justement à enclencher sa transformation économique, et en plus de constituer des débouchés nouveaux pour le «made in Morocco», ces pays d’Europe de l’Est ont eu eux-mêmes des trajectoires économiques intéressantes qui peuvent inspirer, conclut-il.

Pour sa part, +L’Economiste+, qui s’attarde sur les enjeux de la souveraineté industrielle du Royaume, écrit que dans une conjoncture marquée par la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales, le Maroc devra rester très vigilant face à l’appétit de concurrents qui « reprennent du poil de la bête ». Et Surtout comprendre que le monde a vraiment changé.

Donnant à titre d’exemple, le cas de la pénurie des semi- conducteurs qui fait perdre au pays entre 10 à 15 milliards de DH à l’export, le quotidien indique que les succès du Maroc dans l’aéronautique et l’automobile et sa réussite à attirer de grands groupes internationaux ne sont pas suffisants, appelant à améliorer l’existant, en se positionnant sur des produits stratégiques et vulnérables qui peuvent être fabriqués localement à des coûts compétitifs et en investissant dans la valeur ajoutée et les technologies innovantes.

Insistant sur un environnement administratif et juridique attractif pour accompagner l’investissement, il relève que que les obstacles sont encore nombreux.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la Coupe arabe des nations qui se déroule actuellement au Qatar, écrit que cette compétition qui revêt un aspect ethno-racial doit être une célébration d’une langue commune, d’une religion majoritairement identique et d’une Histoire partagée.

Evoquant le match qui opposera, samedi prochain, le Maroc à l’Algérie en quart de finale de cette compétition, le journal estime que le fameux slogan « khawa khawa » sera mis à l’épreuve, rappelant que le sacre africain des « Verts » a été célébré partout au Royaume, de Tanger à Lagouira, en passant par Laâyoune et El Guergarate.

« Les Lions de l’Atlas s’affronteront aux Fennecs dans la « jungle » qatarie, la FIFA sera juge et les cœurs battront la chamade pour 90 minutes, voire plus. Le vert sera certainement en demi-finale, reste à savoir s’il se conjuguera au blanc d’Alger ou au rouge de Marrakech », s’interroge le quotidien.

Coupe arabe des nations: Le Maroc, affiche la meilleure défense et la meilleure attaque

La sélection marocaine de football dispose de la meilleure attaque en Coupe arabe des nations avec neuf buts, suivie de l’Egypte et de l’Algérie, avec 7 buts chacune. La défense marocaine est la meilleure du tournoi avec aucun but encaissé.Le Maroc a terminé en tête du groupe C avec 9 points, grâce à sa victoire face aux équipes nationales de la Palestine (4-0), de la Jordanie (4-0) et de l’Arabie saoudite (1-0). Les Lions de l’Atlas ont ainsi réalisé le carton plein lors de la phase de groupes.

En quart de finale, prévu samedi prochain, les Marocains affronteront l’Algérie, deuxième du groupe D, alors que l’Egypte retrouvera la Jordanie.
 

Le Caire, capitale culturelle du monde islamique en 2022

La mégalopole égyptienne a été choisie par l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco, sigle en anglais) pour sa « valeur symbolique ».Aux yeux du Docteur Salim AlMalik, Directeur Général de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), Le Caire présente des « atouts culturels et civilisationnels » avec un riche patrimoine matériel et immatériel.

Dans un discours prononcé, hier mardi à l’Opéra du Caire, le Saoudien a affirmé que cette ville répond aux critères de capitale culturelle du monde islamique. Ce qui enchante la ministre égyptienne de la Culture.

Pour Docteure Ines Abdel-Dayem, « Le Caire est, depuis longtemps, un carrefour de cultures et une plaque tournante de la créativité, de la pensée et des arts. Les points de repère et les monuments de la ville reflètent différents aspects de la civilisation humaine en général et de l’héritage islamique en particulier ».

En outre, elle a renseigné que « le programme de célébration du Caire comme capitale culturelle du monde islamique sera lancé mi-février 2022 et durera toute l’année ». La capitale égyptienne devait bénéficier de ce statut en 2020, mais l’Icesco a différé sa décision en raison des circonstances exceptionnelles imposées par la pandémie de Covid-19.

Avant Le Caire, Rabat a été désignée capitale culturelle du monde islamique en 2022. C’est pourquoi, Docteure Ines Abdel-Dayem a tendu la main à la partie marocaine pour travailler en « synergie » sur les activités à mener.

Car l’ambition de la ministre égyptienne de la Culture est de donner « une image fidèle de la civilisation islamique et de promouvoir la coexistence, la tolérance et la communication entre les populations ».

Economie et politique s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le lancement par la CGEM d’une opération de recensement pour inventorier les blocages auxquels sont confrontés les investisseurs, la charte de la majorité, l’état des lieux de la lutte contre la corruption et les secteurs potentiels d’exportation, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la CGEM vient de lancer une opération de recensement originale visant à inventorier auprès de toute la communauté des affaires les blocages auxquels sont confrontés les investisseurs, soulignant que le but de cette démarche est de travailler « avec l’administration sur les dossiers, au cas par cas s’il le faut, pour débloquer les projets aujourd’hui en difficultés ».

« La commission ad hoc », qui avait été créée bien avant 2011 pour faire ce même travail, a réussi, dans plusieurs cas, à trouver des solutions, rappelle le journal.

Ainsi, une telle démarche a toute son utilité au moment où il est demandé au secteur privé de s’investir davantage dans la création de valeur et d’emplois, estime-t-il, notant que la communauté des affaires dispose aujourd’hui d’une fenêtre de tir puisque le nouveau gouvernement, de son côté, n’a pas attendu longtemps pour montrer sa pleine prédisposition et sa volonté à traiter en priorité l’investissement en y mettant toute l’énergie qu’il faut.

Abordant la charte de la majorité signée par le trio gouvernemental, +l’Opinion+ écrit qu’il s’agit d’une initiative qui va au-delà de la simple action politique, puisque les millions d’électeurs qui se sont rendus massivement aux urnes le 8 septembre, « voient en elle la concrétisation des engagements pris par les partis concernés durant la campagne électorale ».

La publication, qui explique que cet engagement de l’Exécutif vient aussi et surtout mettre fin aux interférences partisanes, souligne que les groupes parlementaires se sont engagés à travailler en étroite coordination pour le vote des lois, le dépôt d’amendements, sans oublier la constitution des différentes missions exploratoires.

« Les dés sont désormais jetés et les engagements sont pris, il est maintenant temps d’écouter la société et de répondre aux aspirations populaires », conclut-t-il.

Pour sa part, +l’Économiste+, qui évoque l’état des lieux de la lutte contre la corruption, souligne que le nouveau gouvernement, comme son prédécesseur et encore avant lui, a placé parmi ses priorités la « moralisation de la vie publique », faisant savoir que l’arsenal juridique national pour lutter contre la corruption n’est pas pauvre, mais il est encore trop éparpillé.

Insistant sur le fait que ce combat contre la corruption est non seulement une nécessité politique mais aussi un outil de transformation de l’environnement de l’entreprise et de la société entière, le quotidien souligne que cette lutte a besoin d’engagement fort.

+Al Alam+ titre « l’automobile, les phosphates et l’aéronautique en tête des exportations marocaines ».

Selon l’Office des Changes, cité par le quotidien, le Maroc continue de changer sa structure économique traditionnelle basée sur le secteur agricole, qui dominait les exportations marocaines, ainsi que les phosphates.

De l’avis des experts et des spécialistes, cette dépendance vis-à-vis du secteur agricole a posé plusieurs défis ayant rendu l’économie marocaine tributaire des conditions météorologiques et des précipitations, ce qui a contraint les autorités marocaines à opter pour une grande diversification dans les secteurs prioritaires pour l’exportation et ce afin d’augmenter le taux des exportations leurs rapport avec la balance commerciale marocaine.

Les statistiques de l’office ont révélé que le Maroc est passé à une étape très importante pour réussir ce pari, notant que l’agriculture n’occupe plus la première place au niveau des exportations, cédant sa place aux secteurs de l’industrie automobile et aéronautique.

Le Maroc et le Groupe de Visegrád déterminés à renforcer leur coopération pour faire face aux défis communs

Le Maroc et le Groupe de Visegrád « V4 » (Pologne, République tchèque, Hongrie et Slovaquie) ont exprimé, mardi à l’occasion de la première réunion ministérielle « V4+Maroc », leur « forte détermination » à donner une nouvelle impulsion à leur coopération pour faire face aux défis communs. »Le Maroc et ses partenaires au sein du Groupe de Visegrád ont une forte détermination à renforcer leur coopération pour faire face aux défis communs, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, l’immigration clandestine et le crime organisé transfrontalier », a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors d’une conférence de presse à l’issue de cette réunion.

Il a mis en avant à cette occasion les perspectives prometteuses de coopération entre les deux parties et les possibilités de l’élargir à d’autres domaines en valorisant les potentialités du Maroc en tant que porte d’entrée du continent africain et celles du Groupe de Visegrád comme plateforme vers l’Europe centrale et l’Europe de l’est.

Il a également souligné les atouts du Maroc en tant que pôle de stabilité dans la région ainsi que son engagement fort en faveur de la croissance et du développement du continent africain à même de devenir un partenaire « crédible et responsable » pour le V4.

« Nous allons œuvrer sans relâche pour développer des initiatives de coopération triangulaire entre le Groupe de Visegrád et le Maroc en faveur de l’Afrique », a affirmé M. Bourita, notant que le Royaume et les pays du V4 partagent la même conviction quant à la nécessité de diversifier les partenariats pour répondre aux différents défis actuels.

Insistant sur l’importance qu’accorde le Maroc aux relations avec le Groupe de Visegrád, aussi bien au niveau bilatéral que pour renforcer le partenariat entre le Maroc et l’UE, le ministre marocain a émis le souhait de voir la volonté commune des deux parties de raffermir leurs liens de coopération se traduire en « initiatives et programmes concrets au service de nos intérêts communs ».

De leur côté, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du Groupe de Visegrád se sont félicités de la tenue de la première réunion ministérielle « V4+Maroc », soulignant la nécessité de poursuivre ce dialogue fort, important et enrichissant et de le renforcer à travers des mécanismes opérationnels.

Ils ont aussi été unanimes à réitérer leur appréciation du rôle du Maroc en tant que pays pourvoyeur de paix et de stabilité dans la région et ses efforts considérables en matière sécuritaire et de lutte contre le terrorisme.

Les ministres du V4 ont de même souligné le rôle déterminant du Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine. Ils ont à cet égard insisté sur l’impératif pour l’Union européenne d’apporter plus de soutien au Royaume en ce qui concerne la gestion des frontières ainsi que le renforcement de ses capacités en matière de lutte contre l’immigration irrégulière.

Le Groupe de Visegrád, qui a réussi à s’imposer comme une alliance majeure au sein de l’UE, élargit ponctuellement ses travaux à d’autres partenaires dans le cadre de formats dits « V4 + », en fonction des priorités européennes et internationales de la présidence du Groupe.

La présidence hongroise du Groupe de Visegrád pour la période (2021- 2022) a mis l’accent sur le renforcement de la coopération avec le Maroc et la mise en œuvre avec succès des projets communs en cours avec le Royaume.

Sergueï Lavrov en visite de travail au Maroc la semaine prochaine

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, effectuera une visite de travail au Maroc la semaine prochaine, où il participera au Forum de coopération arabo-russe qui se tiendra à Marrakech.  L’annonce a été faite par le vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov, cité par l’agence de presse russe TASS.

Sergueï Lavrov, entamera, dimanche 12 décembre, une visite de travail en Israël, en Palestine, au Maroc et en Algérie, a-t-il déclaré.

« Outre sa participation au Forum de coopération russo-arabe qui se tiendra à Marrakech, Sergueï Lavrov aura des entretiens bilatéraux avec des responsables marocains », a ajouté Mikhaïl.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La signature de la Charte de la majorité par les trois partis qui forment la coalition gouvernementale, la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) de base, la gestion de la situation épidémiologique et le déficit commercial sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la signature par le RNI, le PAM et le PI de la charte de la majorité, écrit que cette charte qui est une forme d’institutionnalisation de la déontologie en politique en plus d’être un cadre formel, voire quasiment contractuel engageant les trois partis de la coalition est également de nature « à tracer des limites très claires et baliser l’action des élus qui est censée être dans le prolongement de la coalition gouvernementale ».

Soulignant que les considérations d’ordre partisan passent dans ce cas au second plan au profit des intérêts du Maroc, le quotidien précise que ce sera aux parlementaires de donner tout son sens à la charte car ils présentent le passage obligé de la législation et aussi parce que le Parlement est la face la plus visible, la plus exposée de la majorité.

+L’Economiste+, qui évoque la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) de base aux professions libérales, écrit que les assurances sociales sont basées sur le principe de solidarité.

« Maintenant que c’est donné, tout le monde veut négocier. Car pour être couvert, il faut payer, cotiser », note-t-il, expliquant que les professions libérales seront supposées gagner un multiple du Smig. « Par exemple les médecins spécialistes seront supposés gagner 5,5 fois le Smig soit 15.554 DH/mois et cotiser 990/ mois », détaille-t-il.

Par ailleurs, il souligne que les commerçants, artisans… attendent de la généralisation de l’AMO aux professions libérales, qui n’a que trop tardé, un soutien du système de santé du pays, surtout des Marocains les plus fragiles. Et ils espèrent aussi, avec la répartition des risques sur de grands nombres, de meilleures prestations pour tous.

Abordant les efforts déployés pour lutter contre la pandémie de coronavirus, +Bayane Al Yaoum+ souligne que malgré « la stabilité que connaît actuellement la situation épidémiologique au Maroc, l’avenir reste incertain, eu égard notamment à la situation sanitaire instable dans nombre de pays dans le monde, relevant qu’aujourd’hui le Maroc n’est pas à l’abri d’une rechute épidémiologique, ce qui nécessite de poursuivre la vigilance, de maintenir les mesures préventives et de prendre en considération que le danger persiste.

Pour freiner la Covid-19, le monde entier n’a aujourd’hui de solutions que la vaccination et la prévention, estime la publication.

Après avoir souligné, à cet égard, que le gouvernement doit améliorer sa performance, en termes d’écoute de la société et de dialogue franc avec l’opinion publique nationale, il a insisté sur la nécessité de faire confiance à la science et de penser d’abord à la sécurité des citoyens et la préservation de la santé publique et de fermer la porte à la superstition, à la frustration et au désespoir.

+L’Opinion+ rapporte que le Maroc aspire à renforcer la coopération internationale pour multiplier les investissements dans le domaine des énergies renouvelables.

Selon la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, 50 projets d’énergies renouvelables sont déjà en service et plus de 60 projets de différentes tailles sont en cours de développement ou de réalisation en partenariat avec des collaborateurs étrangers. Le Royaume, qui s’est fixé une vision ambitieuse d’ici 2030, vise à renforcer la coopération régionale et internationale afin d’atteindre les objectifs de développement durable, a souligné la ministre, dans un message vidéo adressé aux participants à ce panel, insistant sur la nécessité de renforcer l’infrastructure pour réussir la transition énergétique escomptée.

+Al Massae+ relève que le déficit commercial du Maroc s’est établi à 164,17 milliards de dirhams (1 euro = 10,4DH) durant les dix premiers mois de cette année, en hausse de 26,6% par rapport à fin octobre 2020, selon l’Office des Changes.

Ce déficit résulte d’une augmentation des importations (+22,9% à 424,32 milliards DH) plus importante que celle des exportations (+20,7% à 260,15 milliards DH), explique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, ajoutant que le taux de couverture s’est situé à 61,3%.

Par rapport à fin octobre 2019, période avant la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), les exportations ont progressé de 9,4% (22,1 milliards DH) et les importations ont affiché une hausse de 3,3%, indique la même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le candidat marocain, Jamal Eddine El Aloua, a été élu président du Conseil exécutif de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), lundi au Caire, en marge de la 42e session du Conseil de cette organisation.

Le représentant du Royaume a obtenu 22 voix lors de l’opération du vote tenue pour la première fois dans l’histoire de l’ICESCO, devant le candidat de l’Etat de Palestine, Dawas Rashid Dawas, qui a obtenu 16 voix, et la candidate de la République islamique d’Iran, Timori Mitra, qui a obtenu une seule voix.

La liste finale des candidats à la présidence du Conseil exécutif de l’ICESCO comprenait trois candidats, après le retrait du représentant de la République irakienne, Alaa Abd Odah Jazea.

Le siège de l’ICESCO à Rabat secoué par une affaire d’espionnage (Média)

Une ténébreuse affaire d’espionnage qui secoue le siège de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), basé à Rabat. Un ancien ingénieur informatique de l’ICESCO a été mis aux arrêts. Aux côtés d’une personne poursuivie en état de liberté, il devrait comparaître dans le cadre d’une ténébreuse affaire d’espionnage, pour le compte notamment de l’Algérie, rapporte le quotidien marocain +Assabah+ dans son édition du week-end dernier.C’est le service de lutte contre le crime informatique qui a découvert pot aux roses. En remontant des traces numériques, une  unité spéciale de la préfecture de police de Rabat a pu établir que le mis en cause aurait été en contact avec un ancien retraité de l’ICESCO résidant en Tunisie qui lui aurait fourni les codes d’accès aux serveurs de l’institution, révèle le quotidien.

L’ingénieur aurait ensuite fait fuiter des informations confidentielles et sensibles à une trentaine de personnalités, membres de l’organe exécutif de l’ICESCO. Parmi ces personnalités figure Abdelhakim Belabed, l’actuel ministre algérien de l’Éducation, croit savoir le journal.

Pour brouiller les pistes, l’ingénieur informatique aurait créé une vingtaine à une trentaine de groupes WhatsApp et changé plusieurs fois de numéro de téléphone. Un procédé qui lui aurait permis d’adresser des menaces de mort à l’encontre du directeur général de l’ICESCO, le Saoudien Salim Bin Mohammed Al Malik, et son épouse, mais aussi des insultes à des fonctionnaires de l’organisation.

L’expertise technique d’un des téléphones par le laboratoire national d’analyse des traces numériques aurait permis de remonter les fils de cette affaire, selon la publication.

Par ailleurs, la femme du mis en cause, d’origine tunisienne, a indiqué avoir reçu un appel de l’ancien fonctionnaire tunisien qui aurait aidé son mari, confirmant avoir été informé de l’arrestation de ce dernier par une personnalité résidant à Rabat.

Au total, le responsable du site internet de l’ICESCO, qui avait aussi en charge de conduire les réunions en visioconférence de l’organisation, est poursuivi pour 9 chefs d’accusation.

Malgré les preuves accablantes contre lui, il nie toujours les faits. Son procès s’ouvre la semaine prochaine. A noter qu’une autre personne est poursuivie en état de liberté dans cette même affaire.

Pour rappel, l’ICESCO, basée à Rabat, est une organisation internationale issue de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et spécialisée dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication dans les pays islamiques. Elle vise à soutenir et renforcer les liens entre les États membres.

Economie, législatif et tourisme au menu des quotidiens marocains

L’évolution du secteur des télécommunications au Maroc, la dernière lecture du PLF 2022 prévue ce lundi à la chambre des représentants, la coalition gouvernementale et la décision de l’OMT d’installer le siège de son bureau régional pour l’Afrique à Marrakech, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque l’évolution des télécommunications au Maroc, écrit que cette évolution constitue l’exemple type d’une démarche globalement réussie d’ouverture d’une activité historiquement monopolisée par l’État.

« Même si elle n’est pas la seule expérience réussie initiée sur ces 20 dernières années », la saga des télécoms au Maroc reste la plus spectaculaire, souligne l’éditorialiste, tout en mettant en exergue l’explosion qu’ont connue le mobile et Internet en l’espace de 20 ans seulement, comme en témoigne les récents chiffres de l’Agence Nationale de la Réglementation des Télécmmunications (ANRT).

Le quotidien précise que cette ouverture a entraîné dans son sillage la naissance de nouvelles filières et activités totalement inconnues au Maroc, a permis la modernisation de grands secteurs grâce aux nouvelles technologies, le tout en drainant évidemment des investissements et, in fine, la création de valeur ajoutée et d’emploi.

+L’Economiste+, qui s’arrête sur la deuxième et dernière lecture du projet de loi de finances pour 2022, prévue ce lundi, à la Chambre des représentants, écrit que le ministère des Finances a réussi l’exploit de faire approuver son PLF avant les délais traditionnels, situés autour du 20 décembre.

Ce gain de temps est dû à l’accélération du processus d’adoption enregistrée au niveau des deux Chambres du Parlement, note-t-il, ajoutant que cela a été obtenu au détriment d’un débat plus approfondi et plus dense.

Cette performance s’explique par trois éléments. D’abord, la maîtrise des rouages par le ministère des Finances a imprimé un nouveau rythme. Ensuite, il s’agit de la première année de cette législature, avec des élections en septembre dernier et l’ouverture de la session d’automne en octobre, détaille-t-il.

Cette succession d’événements n’a pas laissé suffisamment de temps aux parlementaires pour s’imprégner des exigences du travail législatif, estime l’auteur.

+L’Opinion+ rapprte que les leaders de la coalition Aziz gouvernementale, Akhannouch, Nizar Baraka et Abdellatif Ouahbi, ont décidé de se réunir, ce lundi, pour conclure le pacte de la majorité un acte par lequel ils engagent.

Communément les trois partis, RNI, Istiqlal et PAM, à consolider «une alliance gouvernementale de confiance, de respect mutuel et d’actions collectives harmonieuses». Cette cérémonie de signature tripartite était prévue depuis la formation du nouveau gouvernement né des élections législatives du 8 septembre 2021.

+Libération+ fait savoir que la candidature du Maroc pour abriter le premier bureau régional pour l’Afrique de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le 2e dans le monde, a été ratifiée lors la 24e session de l’assemblée générale de l’Organisation.

La candidature marocaine a été approuvée dans un contexte de rude concurrence de quatre autres pays africains. Le choix de la ville de Marrakech en tant que premier bureau régional pour l’Afrique vient consacrer le leadership continental du Royaume en matière de développement touristique.

Gambie: Première présidentielle après Jammeh

Les Gambiens se sont rendus samedi aux urnes pour élire leur prochain président parmi six candidats, dont notamment le président sortant Adama Barrow et le farouche opposant, Ousainou Darboe.Incontestablement, les Gambiens accordent une attention particulière à cette élection présidentielle de samedi 4 décembre, la première depuis la fin du règne de Yahya Jammeh, qui a gouverné la Gambie d’une main de fer pendant plus de vingt ans.

Ce scrutin qui se déroule sous les yeux d’observateurs de l’Union européenne, du Commonwealth, de l’Union africaine et de la CEDEAO, est un véritable test démocratique pour ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest anciennement colonisé par la Grande-Bretagne et lové dans le ventre du Sénégal. 

Pour la première fois dans l’histoire de ce pays, les six candidats retenus par la Commission électorale de Gambie pour participer à cette élection présidentielle ont signé un code de conduite pour un scrutin pacifique.

Par cet accord, les six candidats s’engagent à préserver l’élection de toute forme de menaces, d’abus et violences, à coopérer avec la commission électorale indépendante, les forces de l’ordre et les institutions.

Cependant, ces élections ont fait l’objet de vives critiques de la part de certains candidats, car elles se déroulent en un seul tour, et il est prévu que les résultats préliminaires soient publiés à partir de dimanche.

Économie ou démocratie ?

Interrogés par l’agence de presse en ligne mauritanienne Sahara Media, nombre de Gambiens s’accordent sur le climat de liberté et de paix qui prévaut dans le pays, mais dénoncent les conditions de vie difficiles, aggravées par les répercussions de la pandémie sur l’économie gambienne qui dépend fortement du secteur du tourisme.

Malik, un employé d’hôtel, se plaint de la détérioration des conditions de vie, considérant que la liberté est précieuse, mais que la dégradation des conditions de vie peut saper la « paix et la stabilité » vécue par la Gambie, mettant en garde contre l’impact de cette situation sur la population.

L’opposant historique, Ousainou Darboe, accuse son rival d’incompétence. Lui qui a travaillé sous son règne en tant que ministre des Affaires étrangères.

Juste avant la fin de la campagne électorale, le Comité national chargé d’enquêter sur les « crimes du régime de Yahya Jammeh » a remis son rapport au président Barrow, qui a cherché à conclure une alliance avec le parti de « l’Alliance Patriotique pour la Réorientation et la Reconstruction », l’ancienne formation politique de l’ex- président, Yahya Jammeh.

De nombreux Gambiens, bien qu’ils considèrent que la justice rendue aux victimes du régime de Yahya Jammeh est essentielle, aspirent, toutefois, à ce que cette élection soit le prélude pour une amélioration de leur condition de vie en vue de sortir le pays de la pauvreté. Selon les les chiffres de la Banque mondiale, le taux de croissance en Gambie en 2020 est de 0%, soit l’un des plus faibles en Afrique de l’Ouest.

Economie, social et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La reprise de l’économie nationale, le chantier de la protection sociale, le récent rapport de l’Institut Royal des études stratégiques, la gestion de la pandémie de coronavirus et les relations Maroc-Suisse sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Finances New Hebdo+, qui revient sur la reprise de l’économie nationale, écrit que la reprise « s’amorce petit à petit », sur fond de levée progressive des mesures restrictives en interne, précisant que certaines activités sont ainsi dans une « bonne dynamique ».

Outre la performance positive des exportations agricoles, il y a une reprise « soutenue » au niveau du secteur secondaire, en plus d’un redressement « progressif » des indicateurs du secteur touristique et du transport, au moment où l’investissement et la consommation des ménages « se raffermissent », constate l’hebdomadaire.

Cependant, la reprise épidémique dans certains pays, particulièrement en Europe, principal partenaire du Maroc, « est en train de tout compromettre », car entre la suspension des vols directs à destination du Maroc et l’apparition du variant Omicron, jugé « préoccupant » par l’OMS, « on semble reparti pour un nouveau cycle de baisse d’activité » dans certains secteurs, relève-t-il.

+La Vie éco+, qui s’attarde sur le chantier de la protection sociale, écrit que contrairement au « scepticisme » manifesté parfois, le chantier de la généralisation de la protection sociale « semble se mettre en marche à un rythme soutenu », qui ne laisse aucun doute quant à « la volonté des pouvoirs publics d’y aller franco cette fois-ci ».

La publication évoque une « détermination » de ce nouveau gouvernement, qui « contraste avec un passé encore proche », notant que certains y verront probablement un « aventurisme » de la part du gouvernement, profitant du « fameux délai de grâce des 100 jours » pour s’attaquer aux dossiers les plus délicats.

Mais, « l’essentiel dans des dossiers lourds et longs, mais vitaux pour l’avenir du Maroc, c’est de ne pas se laisser distraire » par les tentatives de détournement du débat vers les questions et aspects subsidiaires et oublier le principal, met-il en garde.

+Challenge+ revient sur le récent rapport de l’Institut royal des études stratégiques, qui s’est intéressé au positionnement du Maroc à l’international du point de vue des organisations internationales, estimant que ce rapport est « objectif », étant donné qu’il utilise les 90 critères retenus par toutes les institutions.

Selon ce rapport, le Maroc est « bon » sur 23 critères et « moyen plus » sur 29 autres, soulignant que ce genre d’évaluation est nécessaire car s’inscrivant dans la durée et permettant de « pointer les faiblesses » et de « constater les progrès », relève l’éditorialiste.

Mais, afin que ce développement intégré ne reste pas un « vœu pieux”, le Maroc devrait relever des « défis exceptionnels », notamment en matière de santé, d’éducation et d’inégalités sociales et territoriales, suggère-t-il.

+La Nouvelle Tribune+, qui s’intéresse à la gestion de la pandémie de coronavirus, préconise de « regarder derrière soi pour aller de l’avant », en matière de gestion de cette épidémie, dont les restrictions qu’elle implique suscitent souvent de l’indignation.

La publication estime que la nouvelle équipe gouvernementale, aux commandes publiques depuis septembre, « ne semble pas avoir tiré les leçons des expériences passées », car « aujourd’hui, c’est le même scénario qui est appliqué, malgré toutes les assurances antérieures données par ces partis politiques ».

Selon lui, la « précipitation » et l' »improvisation » continuent d’entacher la mise en place des mesures nécessaires pour contenir l’expansion de la pandémie.

+Le Matin+ rapporte que la Suisse a réitéré vendredi son soutien aux « efforts sérieux et crédibles du Maroc visant une solution politique basée sur le compromis » à la question du Sahara marocain, tout en affirmant avoir pris note, dans ce sens, de l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume.

« La Suisse soutient les efforts des Nations Unies et le rôle central qu’elles jouent dans le processus concernant la question du Sahara », indique la déclaration conjointe rendue publique à l’issue de la visite effectuée à Berne par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

La Suisse qui « soutient une solution politique en accord avec le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité », dit « rester convaincue que seule la négociation permettra d’aboutir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable ».

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Festival des « Andalousies Atlantiques » 2021, prévu fin décembre à Essaouira, a été reporté jusqu’au printemps 2022, a annoncé mercredi l’Association Essaouira-Mogador, organisatrice de l’événement.

« La situation marquée par l’incertitude où l’ombre de la pandémie continue de planer, nous impose à opter pour le report du festival jusqu’à mars 2022, dans l’espoir que les choses s’arrangent d’ici le printemps », indique, dans un communiqué, le comité d’organisation de ce rendez-vous artistique annuel.

Le Maroc et la Suisse reconnaissent le caractère transnational des questions migratoires

Le Maroc et la Suisse affirment, vendredi, reconnaitre le caractère transnational des questions migratoires et l’intérêt de les appréhender dans un esprit de partenariat sur le plan bilatéral, régional et multilatéral.Dans une déclaration conjointe, rendue publique à l’issue de la visite effectuée à Berne par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les deux pays se félicitent dans la déclaration conjointe du renforcement de la coopération bilatérale en matière de migration, notamment via la tenue de consultations migratoires bilatérales.

Ils souhaitent approfondir davantage cette coopération bilatérale en matière de gestion des migrations et de protection des migrants, par la mise en place d’un dialogue migratoire régulier, notamment par le biais de la création d’un groupe permanent migratoire mixte et de la conclusion d’un accord de coopération en matière de migration.

Les deux parties souhaitent entre autres échanger afin d’explorer les opportunités communes pour renforcer leur coopération dans les domaines de la protection et l’intégration des migrants, la gouvernance de la migration, les voies de promotion des mécanismes de stimulation de la migration régulière et circulaire, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles, notamment dans les domaines de la fraude documentaire et d’identification AFIS (AutomatedFingerprint identification System), le retour des nationaux en situation de séjour irrégulier formellement identifiés, y compris le retour volontaire et l’identification et la protection des victimes de la traite des êtres humains.

Au plan bilatéral, les deux pays expriment leur volonté d’œuvrer à développer les échanges sur toutes les questions d’intérêt commun, en vue de contribuer au renforcement de la paix, de la sécurité et de la prospérité.

Ils disent « reconnaitre l’importance d’un dialogue exhaustif et régulier pour fortifier la compréhension mutuelle », rappelant, de même, leurs engagements respectifs pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, réaffirmés lors de la COP-22 au Maroc.

La Déclaration réaffirme, par ailleurs, que les deux pays sont liés par les principes et les buts inscrits dans la Charte des Nations Unies et qu’ils adhèrent à la prééminence du droit international.

Ils souhaitent tenir des consultations politiques régulières, sur une base en principe annuelle en alternance entre Rabat et Berne, en poursuivant les objectifs concernant le renforcement et l’approfondissement du dialogue politique de haut niveau, afin de promouvoir une coopération concrète sur les questions bilatérales, régionales et internationales, et de se concerter sur les questions stratégiques d’importance majeure pour les deux pays, sur les questions globales, l’exploration de nouveaux domaines de coopération sectorielle et faire des bilans périodiques des avancées réalisées.

Le Maroc et la Suisse souhaitent également renforcer le dialogue politique entre les deux pays, à travers la tenue de rencontres régulières entre les ministres des Affaires étrangères et des contacts entre les directeurs centraux des deux départements respectifs.

Dans le volet économique et commercial, les deux pays saluent l’accord de libre-échange conclu entre le Royaume du Maroc et les États membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE), ainsi que l’accord de protection des investissements et la Convention contre la double imposition entre la Suisse et le Maroc, qui offrent un socle propice aux relations économiques bilatérales.

Ils rappellent que leur accord de libre-échange est un instrument important de leur relation bilatérale et que le comité mixte de cet accord de libre-échange entre l’AELE et le Maroc est l’instance compétente pour discuter de tout sujet y afférent.

Sur le Multilatéralisme, les deux pays souhaitent maintenir et renforcer leur bonne coopération dans les enceintes multilatérales, promouvoir leur initiative conjointe et mettre en œuvre des projets d’intérêt commun.

Pour favoriser la concertation s’agissant des questions internationales et multilatérales, les deux pays encouragent leurs Représentants Permanents à New York, Genève et Vienne à continuer à tenir des échanges informels au niveau de leurs Missions Permanentes et au sein des Organisations Internationales.

Ils soulignent la nécessité d’intensifier la coopération internationale pour renforcer la prévention et combattre le terrorisme international et l’extrémisme violent dans toutes leurs manifestations. Ils appellent à renforcer le rôle central des Nations Unies dans la lutte contre le terrorisme international, la criminalité transnationale, la corruption et d’autres défis.

Le Maroc et la Suisse soutiennent par ailleurs le dialogue inter-libyen. Ils estiment que seule une solution politique et la formation de structures gouvernementales légitimes peuvent aboutir à la réconciliation nationale, et à mettre fin au conflit armé interne et au danger du terrorisme dans ce pays. La Confédération Suisse apprécie hautement les efforts du Maroc pour favoriser l’entente inter-libyenne sur la base des Accords de Skhirat.

Le Maroc met en garde contre la montée de la menace terroriste en Afrique

La Coalition internationale contre Daech a lancé, jeudi, son Groupe de réflexion sur l’Afrique.

S’exprimant à cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a mis en garde contre l’expansion de l’organisation terroriste sur le continent. «La défaite de Daech en Syrie et en Irak a entraîné un changement au niveau de sa stratégie, basée sur la consolidation de branches régionales et marquée par un flux de combattants terroristes étrangers délocalisés», a-t-il expliqué.Selon lui, 27 entités terroristes basées en Afrique sont aujourd’hui inscrites sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en tant que groupes terroristes, responsables de la mort de 12.500 personnes en 2020.

Le responsable marocain a mis en garde contre « la montée en puissance de l’utilisation des drones à des fins de reconnaissance et d’offensive, ainsi que des technologies émergentes pour mener les opérations et assurer le financement par le biais de crypto-monnaies », précisant que l’Afrique de l’Ouest et le Sahel sont les régions les plus impactées en Afrique, avec un total de 7.108 attaques terroristes enregistrées en 2020, avec plus de 1,4 million de déplacés en raison des affrontements en cours.

Bourita a, par ailleurs, mis en avant les efforts déployés par le Maroc pour lutter contre le terrorisme. Sur la base de cette expérience et de cet engagement, le Maroc s’est porté volontaire pour co-présider ce Groupe de réflexion sur l’Afrique avec l’Italie, le Niger et les États-Unis, a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain, qui a annoncé la tenue de réunion ministérielle de la Coalition contre Daesh au Maroc le printemps prochain, considère que les objectifs de ce Groupe cadrent parfaitement avec les exigences d’une implication efficace de lutte contre le terrorisme en Afrique, à savoir la reconnaissance et le soutien des efforts africains dans la lutte contre ce phénomène au niveau sous-régional, l’appui à l’appropriation par l’Afrique des politiques de lutte contre le terrorisme et à la rationalisation des efforts de renforcement des capacités sur le continent, et l’élaboration d’une approche holistique favorisant la sécurité et le développement.

Le Maroc coprésidera l’Africa focus Group relevant de la coalition internationale contre Daesh

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est adressé en visioconférence aux participants de la réunion de la Coalition Internationale contre Daesh, tenue jeudi décembre à Bruxelles, et ce, à l’occasion du lancement d’un Groupe de Travail consacré à l’Afrique, l’Africa Focus Group.Cette session inaugurale a été marquée par les interventions des quatre coprésidents de ce Groupe, dont celles également en ligne du Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et du ministre italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Luigi Di Maio, ainsi que de l’ambassadeur du Niger à Bruxelles, Alhassane Ide. Ont également participé à cette réunion les représentants des pays africains membres de la Coalition.

Le choix du Maroc en tant que co-président de ce nouveau groupe confirme le rôle de premier plan du Maroc au niveau régional et international dans la lutte contre le terrorisme et le soutien à la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. Il consacre une nouvelle fois la confiance et l’estime dont jouit l’approche singulière développée par le Maroc, dans la lutte contre le terrorisme.

C’est également un fort témoignage de la Coalition pour le Maroc, en tant que partenaire crédible et pourvoyeur de la paix et la sécurité régionale, qui a notamment co-présidé le Forum Global de Lutte contre le Terrorisme pour trois mandats consécutifs, qui abrite le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique et qui a été le pays du continent à avoir organisé, en juin 2018, la réunion des Directeurs Politiques de la Coalition Internationale contre Daesh consacrée à la menace terroriste en Afrique.

Devant la montée de la menace terroriste sur le continent africain, ce nouveau groupe de travail aura pour objectif d’examiner les enjeux liés à cette menace en Afrique, de favoriser l’échange d’information et d’analyse sur cette menace et de contribuer à la coordination et à l’efficacité des efforts dans la lutte contre ces groupes terroristes, notamment dans le domaine du renforcement des capacités des États africains.

La Coalition Globale contre Daesh a été créée en septembre 2014 afin de lutter contre le groupe terroriste de Daesh selon une approche multidisciplinaire, inclusive et holistique. Les 83 membres de la Coalition appartenant à différentes régions du monde se sont engagés à lutter contre Daech sur tous les fronts, à démanteler ses réseaux et à contrer ses aspirations mondiales.

Economie, agriculture et santé au menu des quotidiens marocains

L’état de l’économie nationale, le registre national agricole et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’intéresse à l’évolution de l’économie nationale, écrit que le Royaume, à la faveur de sa politique d’ouverture économique qu’il a adoptée, est devenu, certes, un « véritable corridor industriel » reliant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique et permettant aux industriels d’accéder à plus d’une centaine de marchés, tout en bénéficiant de droits de douane préférentiels.

Mais, en dépit de ces avancées louables, l’industrie marocaine a encore de grands défis à relever pour dépasser le palier de la « haute » valeur ajoutée dans des secteurs qui tournent déjà à plein régime, tel que le secteur de l’automobile, où il faudrait « se réinventer » afin de « monter en gamme ».

Une étape qui passe par la mise en place d’une industrie lourde compétitive, condition sine qua non pour la production de pièces à forte valeur ajoutée, suggère l’éditorialiste.

Cette réinvention doit aller au-delà de l’automobile et être généralisée à d’autres secteurs pivots de l’économie nationale, tels l’aéronautique, le textile, l’agroalimentaire, entre autres, ajoute-t-il.

Sur un autre sujet, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’agriculture au Maroc est, depuis des décennies, une valeur sûre de l’économie nationale, notant que l’adoption par le conseil de gouvernement d’un projet de loi relatif au Registre national agricole constitue un « nouveau pas » dans la stratégie nationale volontariste en faveur du monde rural et bien évidemment de l’agriculture.

Le Plan Maroc Vert, lui, est venu donner une nouvelle dimension au secteur en mettant l’élément humain et le développement durable au centre des préoccupations, constate le journal, soulignant que la stratégie Al Jayl Al Akhdar ouvre de nouvelles perspectives pour l’agriculture, devenue un champion national et continental en matière de production et d’exportations.

Au-delà des performances réalisées et des défis relevés, l’agriculture marocaine s’érige de plus en plus comme un modèle de développement économique, mais également et surtout de développement humain, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi, a adopté le projet de loi portant création du registre national agricole. Ce texte a pour but d’établir une base de données des exploitations agricoles et d’encourager l’investissement dans le secteur tout en assurant l’accompagnement des agriculteurs.

Dotant chaque exploitation agricole d’un identifiant numérique unique, ce registre permettra également de faciliter l’accès des agriculteurs aux programmes de protection sociale ainsi qu’aux différents programmes de développement agricole.

Au registre sanitaire +Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration du Directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat et membre du Comité national scientifique et technique du Covid-19, Pr. Azeddine Ibrahimi, qui a indiqué que la vaccination et les mesures préventives sont, malgré leur simplicité, scientifiquement efficaces pour lutter contre toutes les souches du virus.

« Ce qu’il est possible d’affirmer pour tous les Marocains est que les mesures préventives, telles que le port du masque et la distanciation physique, sont scientifiquement efficaces pour contrer l’ensemble des souches du virus en dépit de leur simplicité », a-t-il précisé, ajoutant que la vaccination a indubitablement une grande utilité dans la lutte contre les variants du virus.

Le Maroc reste engagé à soutenir le travail du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire

Le Maroc reste engagé à soutenir le travail du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire (PRI), a affirmé, vendredi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Intervenant lors de la 6ème réunion ministérielle du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire qui se tient virtuellement sous le thème « Sortir de la pandémie de Covid-19 et avenir du soutien multilatéral aux pays à revenu intermédiaire pour la réalisation de l’Agenda 2030 et de l’Agenda d’action d’Addis-Abeba », le ministre a souligné l’engagement du Royaume à appuyer le travail du Groupe d’amis des PRI pour qu’il puisse atteindre ses objectifs, relevant que le Maroc attend avec impatience le renforcement du dialogue sur les moyens à même de promouvoir et raffermir la coopération et les partenariats avec et entre les pays à revenu intermédiaire.

Il  a qualifié cette réunion ministérielle de «moment important» pour le Maroc qui y participe pour la première fois en tant que membre du Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaire, saluant à cette occasion le Guatemala, qui préside le Groupe des amis des PRI, pour son leadership et pour les efforts qu’il déploie pour diriger brillamment le travail du Groupe et faire entendre les intérêts des pays membres.

Le ministre a noté que la crise sanitaire liée au Covid-19 a eu des répercussions dévastatrices sur le développement économique et social des pays à revenu intermédiaire et que l’apparition de nouveaux variants accentue les incertitudes et les risques de détérioration qui pèsent sur la reprise économique mondiale, faisant observer que de nombreux pays n’atteindront les niveaux de PIB d’avant la crise que dans quelques années.

Malgré les progrès réalisés au niveau national dans la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable, les pays à revenu intermédiaire ont plus que jamais besoin d’une coopération ciblée répondant à leurs besoins spécifiques, a plaidé M. Bourita, ajoutant que le Groupe d’amis des Pays à Revenu Intermédiaires doit, dans ce contexte, poursuivre son action pour mieux se positionner dans les processus de coopération multilatérale.

Il a fait observer à cet égard que trois domaines devraient guider l’action du Groupe d’amis des pays à revenu intermédiaire « à la lumière des défis auxquels nous sommes confrontés et de nos priorités nationales de développement respectives », précisant qu’il est tout d’abord question de renforcer l’action et la solidarité mondiales pour aboutir rapidement à la vaccination universelle, qui ne peut être atteinte sans faciliter l’accès à des vaccins abordables, et sans renforcer les mécanismes multilatéraux existants.

Il importe également de soutenir l’accélération des réformes en vue de construire une économie verte, plus résiliente et durable et aussi de mettre en place des systèmes de prévention, de préparation et de réponse aux crises émergentes et futures, a-t-il plaidé.

La succession de crises au cours des deux dernières décennies a démontré l’importance de concevoir des cadres adéquats aux niveaux national, régional et international, a-t-il soutenu, notant qu’il est important de s’assurer que les pays à revenu intermédiaire ne soient pas laissés pour compte alors que le monde est toujours confronté à cette crise sans précédent et que la communauté internationale œuvre pour redresser la situation après la pandémie de Covid-19.

M. Bourita a en outre affirmé que le Maroc a réussi à transformer le contexte de crise en une opportunité, et ce, en plaçant la composante humaine au centre de ses priorités, et en s’appuyant sur l’Initiative Nationale de Développement Humain et la Stratégie Nationale de Développement Durable.

En mai 2021, et sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a lancé un Nouveau Modèle de Développement centré sur l’Homme, a rappelé le ministre, précisant que ce nouveau modèle qui capitalise les acquis des 20 dernières années, vise à accélérer la croissance économique, les énergies vertes et renouvelables, la digitalisation, la protection sociale, l’autonomisation des femmes et l’éducation de qualité.

La 6ème réunion ministérielle du Groupe d’amis des PRI a pour objectif de mettre en exergue les défis spécifiques dont les pays à revenu intermédiaire font face ainsi que la structure de soutien multilatéral nécessaire pour appuyer leurs efforts en matière de réalisation du développement durable.

Elle constitue également une occasion afin d’asseoir les besoins des PRI, en particulier dans le contexte de la reprise après la pandémie de Covid-19.

Le groupe d’amis des PRI a été constitué en septembre 2016 à New York suite à l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable et le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement de développement. Ce groupe promeut les intérêts des PRI dans le système des Nations Unies, en soulignant les défis majeurs auxquels ils sont confrontés et la nécessité de mieux répondre à leurs besoins de développement à travers une approche contextuelle fondée sur des critères multidimensionnels.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

L’accord gazier conclu entre une société britannique et l’ONEE, l’âge de recrutement dans l’enseignement, les enjeux du sourcing local, les personnes vivant avec le VIH/Sida et le transport ferroviaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus jeudi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’accord gazier conclu entre Sound Energy et l’ONEE, indique qu’aux termes de cet accord, qui représente le premier pas concret dans la mise en place d’une industrie nationale gazière capable de répondre aux besoins du Royaume et de son tissu industriel, la société britannique, qui détient les droits d’exploitation du gisement gazier de Tendrara (Oriental), s’engage à fournir à l’ONEE jusqu’à 350 millions de mètres cubes de gaz naturel par an, sur une durée de 10 ans.

En plus du gisement de Tendrara, le Royaume s’apprête à démarrer l’exploitation de gisements offshore en Atlantique, à l’image d’un gisement au large de Larache et d’un autre situé plus au Sud au large d’Essaouira, dont la production devrait servir à répondre aux besoins de l’OCP, rappelle le quotidien.

La feuille de route arrêtée par la tutelle vise à déployer à moyen terme (2025-2030) un réseau national de pipelines, renforcé par des infrastructures portuaires on-shore et de stockage, alors qu’à long terme (2030-2050), le Royaume devrait avoir raccordé son futur réseau national de pipelines au Gazoduc Maroc-Nigeria et assuré l’extension de ce réseau aux zones industrielles majeures, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde l’âge de recrutement dans l’enseignement, écrit que le ministre en charge de l’Education nationale « est resté inflexible » sur cette question lors de la réunion avec les députés de la Commission de l’enseignement, où la mobilisation des parlementaires et l’intensité des discussions “montrent que le sujet suscite les passions de l’opinion publique”.

La publication estime qu’il ne faut pas d’ailleurs se limiter au seuil de l’âge de recrutement des professeurs, fixé à 30 ans, mais qu’il convient de saisir cette opportunité pour « aller plus loin » en vue d’entreprendre une « grande réforme » en profondeur de notre système d’enseignement.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les enjeux du sourcing local, écrit que quand le leader national de la grande distribution décide de faire monter en puissance son sourcing local pour proposer de plus en plus de produits marocains dans ses rayons, cela se traduira « forcément » par une « dynamique vertueuse » pour les écosystèmes de production.

Mais, s’il est vrai qu’un tel dispositif a pour objectif ultime de favoriser le « made in Morocco » à travers un canal important qu’est la grande distribution, les opérateurs qui jouent le rôle de locomotives auront également un devoir de pédagogie, constate le journal, soulignant la nécessité d’expliquer aux producteurs locaux, par exemple, que privilégier un produit local n’est pas synonyme de concessions sur la qualité, le prix ou toute autre caractéristique importante du produit.

Au volet sanitaire, +Bayane Al Yaoum+ rapporte que le ministère de la Santé a annoncé que près de 22.000 personnes vivaient avec le VIH au Maroc (adultes et enfants) à fin 2020, année au cours de laquelle ont été enregistrés 730 nouvelles contaminations et 420 décès du SIDA, d’après des statistiques fournies par le ministère de tutelle, qui a organisé cet événement en collaboration avec l’ONUSIDA et les partenaires nationaux.

Lors d’une rencontre tenue à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise), sous le thème « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA. Mettre fin aux pandémies », le secrétaire général du ministère de la Santé et de la protection sociale, Abdelkrim Meziane Bellefquih a relevé qu’à la lumière de la pandémie de Covid-19, des mesures exceptionnelles ont été mises en place pour garantir la continuité des programmes de prévention et de traitement du VIH, tout en réduisant l’impact psychologique, économique et social de la crise sanitaire.

Sur un autre registre, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le nombre de voyageurs transportés par l’Office national des chemins de fer (ONCF) s’est élevé à 24,8 millions de personnes durant les neuf premiers mois de cette année, contre 13,8 millions durant la même période un an auparavant.

Durant le troisième trimestre 2021, le nombre de voyageurs transportés a atteint 10,2 millions, en hausse de 132% par rapport au T3-2020, fait savoir l’Office dans un communiqué sur ses indicateurs trimestriels. Cette amélioration, explique la même source, provient principalement la reprise du trafic voyageurs suite à la levée des restrictions de déplacement décrétées par les autorités compétentes.

Maroc/Covid-19 : La présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques limitées à 10 personnes au maximum

Le gouvernement marocain a annoncé, mercredi soir, avoir décidé de limiter à 10 personnes au maximum la présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques. »Sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, et dans le cadre des mesures préventives en vigueur pour limiter la propagation de la pandémie du Coronavirus, et en vue de la préservation de la santé des citoyennes et des citoyens, le gouvernement a décidé de limiter à 10 personnes au maximum la présence aux cérémonies des funérailles et des obsèques », indique un communiqué du gouvernement.

L’exécutif a insisté sur l’importance de ces dispositifs pour la réduction des risques de propagation de la pandémie, rappelant la nécessité de l’engagement fort et responsable de tous pour le respect des mesures et décisions prises par les autorités publiques.

Coupe arabe de football: Le Maroc surclasse la Palestine (4-0)

L’équipe marocaine de football s’est largement imposée face à son homologue palestinienne sur le score de 4 buts à 0, mercredi, en match du groupe C de la Coupe arabe des Nations de football qui se tient au Qatar.Les réalisations des Lions de l’Atlas ont été l’œuvre Mohammed Nahiri à la 31è minute, d’Abdelilah Hafidi, auteur d’un doublé (56è et 64è) et de Badr Banoun (87è, s.p).

Dans l’autre match du groupe, la Jordanie a pris le dessus sur l’Arabie Saoudite (1-0).

Education, tourisme et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la volonté du gouvernement d’améliorer la qualité de l’éducation, Tourisme/indemnité Covid: les critères d’éligibilité revus, l’enseignement au Maroc et l’hypothèse de l’arrivée du variant « Omicron » au Maroc.+L’Economiste+ écrit qu’après plus de 21 mois de quasi-inactivité des entreprises touristiques, les critères d’éligibilité à l’indemnité Covid-19 sont dépassés. Les opérateurs du tourisme s’attendent à ce que le gouvernement revoie du tout au tout les conditions d’attribution de l’indemnité forfaitaire.

Parmi les critères qui sont devenus obsolètes, figurent le maintien de 80% des employés, la baisse du chiffre d’affaires d’au moins 50%, la période de référence, l’exclusion des nouvelles recrues.

+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que « agilité, innovation, qualité et éco- responsabilité », sont les quatre leviers de développement sur lesquels s’articule la nouvelle vision des textiliens. Une feuille de route qui sera déclinée à l’horizon 2035 enclenchant dans le secteur une transformation profonde de son amont.

Les grandes lignes de ce dispositif, baptisé «Dayem», ont été dévoilées, mardi, par l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) marquant ainsi une nouvelle étape dans le développement de la branche «textile et habillement».

+Le Matin+ rapporte que Renault Commerce Maroc étoffe son réseau. Le Groupe a inauguré récemment un nouveau site dans l’Eco-cité Zenata dans la commune d’Aïn Harrouda.

Avec un investissement de 30 millions de DH, la nouvelle infrastructure s’étale sur une superficie de 2.400 m² dont 500 m² sont dédiés au showroom des véhicules neufs, précise le quotidien.

La nouvelle succursale couvre l’ensemble des activités commerciales et de services de Renault Commerce Maroc à savoir la vente de véhicules neufs des marques Dacia et Renault mais également les véhicules utilitaires. Les véhicules d’occasion y seront commercialisés à partir du 1er trimestre 2022.

+L’Opinion+ relève que les acteurs du secteur oléicole espéraient une production record pour l’année 2021. Les aléas climatiques ont toutefois imposé de revoir ces ambitions à la baisse.

Malgré tout, la campagne actuelle affiche des résultats honorables avec près de 1.9 million de tonnes de production prévue, soit une augmentation de 20% par rapport à l’année dernière. La filière oléicole, qui joue un rôle socio-économique important au niveau national, capitalise actuellement sur les acquis qu’elle a pu constituer durant ces dernières années tout en continuant son élan vers une meilleure structuration et, surtout, vers une augmentation des rendements, des niveaux de qualité et des volumes destinés à l’export, écrit la publication.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration du professeur El Mustafa El Fahim, responsable à la plateforme génomique fonctionnelle du Centre National de Recherche Scientifique à Rabat (CNRST), qui a indiqué que le variant « Omicron » présente des particularités rares, dont un grand nombre de mutations, un fait « vraiment inquiétant ».

Il a expliqué que « ce variant est préoccupant en raison de ses rares spécificités, notamment son nombre élevé de mutations, qui sont passées de 30 à 52 », notant que « ce nouveau variant est caractérisé par des mutations qui augmentent la vitesse de propagation du virus ce qui le rend résistant au système immunitaire acquis par les vaccins ».

+Al Massae+ fait savoir que le chef de gouvernement Aziz Akhannouch a défendu avec force les conditions imposées par Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des Sports, pour passer le concours d’accès au métier du professeur, saluant le travail qu’il accomplit et la démarche qu’il adopte pour mettre en œuvre une véritable réforme du système de l’éducation et de la formation.

Il a par ailleurs affirmé que son gouvernement ne se contentera pas de gérer le fait accompli, mais s’efforcera plutôt de chercher des solutions.

Maroc : Agadir abrite la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique

La ville d’Agadir accueillera, du 2 au 5 décembre, la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique (FICA) ainsi que le quatrième concours international de caricature Maroc 2021.Organisée par le journal marocain Le Canard Libéré en partenariat avec l’Association marocaine de la caricature (MAC) et l’Association Waz, cette 4e édition du FICA, qui rendra hommage au caricaturiste marocain Mustapha Anaflous, se penchera sur une thématique d’actualité, le Coronavirus.

Quelque 449 dessinateurs issus de 72 pays prendront part à ce Festival à travers 1100 œuvres, articulées sur une question brûlante: « Comment le coronavirus a changé le monde? ».

Au menu de cet évènement figurent deux ateliers animés par un groupe de dessinateurs professionnels au profit des enfants de la région Souss-Massa ainsi qu’une exposition permanente des caricatures.

Une conférence animée par des chercheurs universitaires sera par ailleurs organisée autour de la thématique de la caricature et de la liberté d’expression.

G77: Le Maroc appelle à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé, mardi, à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire, à commencer par garantir un accès universel et équitable aux vaccins. »Nous devrions œuvrer pour que cette crise sanitaire serve d’opportunité pour consolider le multilatéralisme et le doter de plus de solidarité », a plaidé le ministre marocain, qui intervenait par visioconférence devant la 45ème réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des 77 et la Chine, tenue à New York.

Cette solidarité passe avant tout par garantir l’accès universel et équitable aux vaccins, a-t-il indiqué, notant qu’à l’heure actuelle, moins de six pour cent de la population africaine est entièrement vaccinée.

Il a, dans ce cadre, fait observer que malgré les perspectives économiques mondiales prometteuses, la reprise demeure “inégale” dans un contexte sanitaire « incertain » marqué par l’apparition de nouvelles vagues de contamination.

« La persistance de la crise sanitaire accentue les vulnérabilités et problèmes structurels dont souffrent la plupart de nos économies, auxquels il est difficile de remédier sans des investissements audacieux dans les secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation, la protection sociale, les infrastructures, l’énergie propre et le développement durable », a-t-il relevé.

M. Bourita a également fait observer que la pandémie de la Covid-19 a révélé à quel point il est important d’investir dans le développement humain et durable des sociétés, précisant que c’est pour cela que l’Agenda 2030 « doit demeurer au cœur de la coopération internationale et de notre action collective ».

Pour le ministre, le Groupe des 77 et la Chine doit se focaliser sur le changement climatique, le plus grand défi de notre temps, qui représente une « menace existentielle » pour les pays les plus vulnérables.

« Nous devons, en conséquence, intensifier notre mobilisation et notre plaidoyer pour la concrétisation des engagements pris, notamment par les pays développés », a-t-il insisté.

Le Groupe des 77 et la Chine est une coalition de pays en développement, conçue pour promouvoir les intérêts économiques et politiques collectifs de ses membres et créer une capacité de négociation accrue aux Nations Unies.

 Créée par 77 pays, l’organisation, dont la présidence tournante pour l’année 2021 est assurée par la Guinée, a grandi et compte désormais 134 pays membres. Néanmoins, il continue à être désigné comme le G77 dans les négociations et sessions de l’ONU.

Maroc: le Roi Mohammed VI appelle à la restauration de la confiance entre Palestiniens et Israéliens 

Le Roi Mohammed VI a appelé, ce lundi, au rétablissement de la confiance entre les Palestiniens et les Israéliens. Dans un message adressé au président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien,  le Souverain marocain  exhorte la communauté internationale à apporter son aide  » pour que les deux parties rétablissent une confiance réciproque et qu’elles s’abstiennent de tout agissement susceptible d’entraver le processus de paix « , rappelant de fait que sept années se sont écoulées depuis l’arrêt des négociations directes entre les parties palestinienne et israélienne.

« Sept années au cours desquelles s’est évaporée leur confiance mutuelle, alors qu’elle aurait pu être mise à profit pour parvenir à la solution tant attendue par la communauté internationale « , a déploré le Souverain, notant que  » l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Moyen-Orient fait peser une lourde responsabilité sur la communauté internationale « . 

« En attendant de réunir les conditions favorables à cette fin, la confiance mutuelle doit être restaurée », a insisté le Roi, précisant que « le Maroc poursuivra ses efforts afin de réunir les conditions propices à un retour des parties à la table des négociations « , en mettant à profit sa position et ses relations privilégiées avec toutes les parties et les puissances internationales agissantes.

« Même guidé par les intentions les plus pures, tout effort déployé dans ce sens ne saurait aboutir si continuent à être prises des mesures unilatérales, anéantissant toute chance de paix et alimentant la violence et la haine », a ajouté le Souverain, qui a réitéré la position constante du Royaume quant à la justesse de la cause palestinienne, qui demeure au cœur du conflit au Moyen-Orient.

Et le Souverain de soutenir que la volonté d’assurer la stabilité, la prospérité et le bien-être dans la région est étroitement liée à la quête d’une solution juste et durable à cette Cause juste, conformément à la solution à deux États sur la base des frontières du 4 juin 1967 et dans le cadre des résolutions de la légalité internationale.

Par ailleurs, le Roi Mohammed VI , qui est également Président du Comité Al-Qods, a appelé à la préservation de l’identité arabe et islamique d’Al-Qods, ainsi que de son statut juridique, historique et démographique, « la ville Sainte restant ouverte par ailleurs aux adeptes des religions monothéistes, vivant dans la fraternité, l’entente et la paix ».

Variant Omicron: Report du premier vol direct Casablanca-Tel-Aviv

Le lancement du premier vol de Royal Air Maroc (RAM) entre Casablanca et Tel-Aviv, initialement prévu le 12 décembre 2021, est reporté à une date ultérieure, en raison de l’évolution de la situation sanitaire, annonce le transporteur aérien national, indique lundi un communiqué de la RAM.La compagnie aérienne précise que ce report intervient suite à la décision des autorités marocaines de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du royaume du Maroc, pour une durée de deux semaines, en raison de la propagation rapide du nouveau variant Covid-19 Omicron.

« A cet effet, Royal Air Maroc met en place un dispositif spécial pour accompagner ses clients dans la gestion de leurs déplacements. Ainsi, les clients pourront, s’ils le souhaitent, reporter leur voyage à une date ultérieure (jusqu’au 31 janvier 2022), sans pénalités avec éventuelle application de la différence tarifaire, ou l’annuler en échange d’un avoir de la même valeur du billet, valable douze mois et à consommer exclusivement sur les vols de la compagnie », assure RAM.

Pour rappel, la nouvelle route aérienne directe reliera Casablanca à Tel-Aviv à raison de trois fréquences par semaine, dans un premier temps, puis cinq fréquences dans une phase ultérieure.

L’impact du nouveau variant Omicron sur l’économie nationale au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur les répercussions de l’apparition d’un nouveau variant de coronavirus sur la reprise de l’économie nationale.+L’Opinion+ écrit qu’avec l’inquiétude qui pousse les Etats à se barricader, dont le Maroc qui a suspendu tous les vols directs de passagers à destination du territoire national pour une durée de deux semaines, l’espoir d’un retour imminent à la vie normale « s’évapore graduellement », notant que les prévisions de relance « s’assombrissent », surtout pour des secteurs tels que le tourisme qui accuse un énième coup de massue.

Mais, si ce redoutable Omicron, nom donné au nouveau variant, s’avère plus transmissible, insidieux, voire même plus virulent que le variant Delta, une éventuelle vague au Maroc serait certes plus forte, mais aussi moins meurtrière que les précédentes étant donné que le corps médical est mieux armé face au Covid et que les Marocains ont acquis les bons réflexes au fil des vagues, estime-t-il.

Par contre, son coût économique sera sans aucun doute élevé, d’où la nécessité de chercher un équilibre subtil entre la préservation des avancées épidémiologiques acquises durant les deux dernières années et les réalisations économiques obtenues durant les deux dernières décennies, préconise-t-il.

De son côté de +l’Economiste+, qui estime « incompréhensible » la suspension des vols en 24 heures, explique que les autorités sanitaires ou politiques ont certes de bonnes raisons, mais les touristes et les hommes d’affaires marocains ou étrangers qui voyagent pour faire vivre notre économie « ont droit au moins à des égards et explications ».

La publication rappelle que les voyageurs qui entrent et sortent du Maroc sont tous vaccinés et testés par PCR, se demandant pourquoi les bloquer.

Il met en garde contre la précipitation à chaque alerte, qui risque de sacrifier des pans de l’économie qui ne se relèveront plus.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la transformation de l’économie nationale, soulignant que le Maroc a déjà entamé son “Build Back Better Act”, le nom d’un méga-plan de transformation lancé par les États-Unis et qui a pour objet de mieux reconstruire.

La transformation de l’économie marocaine, qui est certes bien enclenchée depuis quelques années déjà et de manière volontaire dans de nombreux secteurs comme l’énergie et certaines industries, devra être désormais accélérée et généralisée, soutient le quotidien.

Le Maroc réitère son soutien fort au gouvernement d’union nationale et aux institutions libyennes

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a eu, dimanche, un entretien téléphonique avec la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush.A cette occasion, M. Bourita a réitéré le soutien fort du Royaume, au gouvernement d’union nationale et aux institutions libyennes, ainsi qu’à leurs efforts pour la tenue des élections dans un cadre global, participatif et pragmatique, à même de contribuer aux efforts visant à parvenir à une solution définitive à la crise qui garantira la stabilité et le développement de la Libye, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

De même, poursuit le texte, le ministre a félicité le gouvernement d’union nationale, dirigé par Abdelhamid Dbaibah, pour la sagesse dont il a fait preuve depuis qu’il a pris ses fonctions.

L’entretien téléphonique a été l’occasion pour les deux ministres de se concerter et de coordonner autour des questions régionales et internationales, selon la même source.

La cheffe de la diplomatie libyenne a informé son homologue marocain que la Libye a décidé de « retirer sa candidature pour siéger au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mandat 2022-2025, d’y renoncer en faveur du Maroc et de soutenir la candidature marocaine », notant que cette décision sera formellement communiquée à la Commission de l’UA.

Les deux ministres ont, en outre, abordé la situation au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), réitérant leur volonté de coordonner en vue de donner une forte impulsion à cette organisation et favoriser le retour de ses institutions au travail dans leurs sièges officiels et naturels à Tripoli.

Le Maroc suspend tous les vols directs de passagers à destination du Royaume pour deux semaines

Les autorités marocaines ont annoncé, dimanche, la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59.« En raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus de la Covid-19 – Omicron (B.1.1.529), notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens, il a été décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume du Maroc, pour une durée de 2 semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59 », indique un communiqué du Comité interministériel de suivi du Covid

Une évaluation de la situation sera entreprise régulièrement afin d’ajuster, au besoin, les mesures nécessaires, ajoute la même source.

Les premiers cas positifs au nouveau variant du coronavirus Omicron se sont multipliés dans le monde. L’inquiétude pousse à des restrictions de voyages tandis que le monde continue d’isoler l’Afrique australe.

Après la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Italie, la République tchèque a annoncé un premier cas sur une patiente Covid-19 hospitalisée avec de légers symptômes.

A Amsterdam, une soixantaine de passagers, débarqués vendredi de Johannesburg et du Cap, étaient toujours en quarantaine près de l’aéroport.

Premier à suspendre les vols depuis l’Afrique du Sud, le gouvernement britannique a annoncé un durcissement des règles d’entrée pour les arrivants de toutes provenances: test PCR et isolement obligatoires jusqu’au résultat, parallèlement au retour du masque obligatoire dans tous les commerces.

La Suisse a également annoncé que les personnes en provenance des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de République tchèque, d’Egypte et du Malawi devaient présenter, à l’embarquement et à l’entrée en Suisse, un test Covid négatif et se placer 10 jours en quarantaine.

Selon l’OMS, il faudra plusieurs semaines pour mieux comprendre le nouveau variant détecté en Afrique du Sud

La veille et l’avant-veille, des cas avaient été signalés à Hong Kong, en Israël sur une personne revenue du Malawi et au Botswana, ainsi que sur une vingtaine de personnes en Afrique du Sud.

Le nouveau variant a été classé comme « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a toutefois déconseillé les restrictions sur les voyages et qui estime qu’il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre la virulence du nouveau variant.

Variant Omicron : Le Sommet euro-méditerranéen de Marrakech reporté

Le Sommet euro-méditerranéen, qui devait réunir le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental du Maroc (CESE), les 1er et 2 décembre prochain, a été reporté à une date ultérieure, en raison de l’évolution de la situation épidémique.Dans un communiqué conjoint, le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ont annoncé le report, dans donner de date précise, du sommet euro-méditerranéen prévu initialement à Marrakech, les 1er et 2 décembre.

« Le CES Européen et le CESE du Maroc tiennent à remercier toutes celles et tous ceux qui ont manifesté leur intérêt à cette rencontre pour leur compréhension et leur donnent rendez-vous l’année prochaine », indique ce communiqué conjoint.

Ce sommet devait être consacré au thème de « la Covid-19: le rôle de la société civile dans la reconstruction et la résilience de la région euro-méditerranéenne».