Le Japon mobilise plus de 156 millions d’euros pour soutenir le secteur de l’éducation au Maroc

Le Japon a accordé, vendredi, un prêt de 22 milliards de yen (156,3 millions d’euros) pour le financement du Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base au Maroc.L’accord de prêt a signé à Rabat par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, Kuramitsu Hideaki en présence du Représentant Résident de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA) au Maroc, ITO Takashi, indique un communiqué du ministère des finances.

Le programme signé vise à appuyer le Maroc dans l’amélioration de l’environnement des apprentissages et la réduction des disparités en termes d’apprentissages dans les mathématiques au sein des établissements scolaires, entre les établissements scolaires et entre les ménages.

Le Programme d’amélioration de l’environnement des apprentissages dans le secteur éducatif de base est en parfaite adéquation avec les cadres de référence et les stratégies du secteur de l’éducation nationale, à savoir la vision stratégique 2015-2030, la loi-cadre 51-17, et les axes phares du Nouveau modèle de développement, en l’occurrence l’axe n° 2 « pour une école publique de qualité » et ses cibles à l’horizon 2035.

Depuis les années 2000, la JICA a appuyé les efforts du Royaume, entrepris dans le secteur éducatif de base à travers plusieurs instruments. La JICA, basée au Maroc depuis plus de 50 ans, contribue aux également différents programmes de coopération, en l’occurrence les projets de prêts en yen, les coopérations financières non remboursables et les coopérations techniques, dont l’envoi de volontaires Japonais.

Plus de 38 projets de prêt concessionnel ont été octroyés depuis 1976 dans divers secteurs (éducation, eau, santé, infrastructures, agriculture et pêche maritime), totalisant une enveloppe budgétaire d’environ 312 milliards de yen japonais (près de 24 milliards de dirhams) dans le but de soutenir le développement durable, promouvoir la compétitivité économique et contribuer à l’atténuation des disparités socio-spatiales.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

La transition vers la mobilité électrique et les enjeux de l’importation par le Maroc du gaz naturel liquéfié sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que si, au Maroc, le virage des véhicules électriques est amorcé avec une croissance des ventes, les chiffres restent encore très modestes, faute de perspectives à long terme et de moyens conséquents mis en place pour y parvenir.

Tout en plaidant pour des mesures étatiques, la publication estime que les pays qui ont réussi leur conversion ont misé gros, en prévoyant notamment des bonus écologiques sans condition de revenus, des primes à la conversion, ou encore des mesures non monétaires.

Au Maroc, les actions sont à peine basées sur l’installation de bornes de recharge dont le nombre actuel est largement insuffisant, déplore-t-il, soulignant que le gros espoir des opérateurs repose sur l’introduction, dans la future loi de finances, de mesures à même de doper cette filière, comme des aides à l’achat ou des incitations fiscales.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le gaz naturel liquide (GNL) acheté par le Maroc sur les marchés internationaux, souligne que le GNL regazéifié en Espagne, puis livré mardi au Maroc via le fameux gazoduc Maghreb-Europe (GME), fermé par le régime algérien il y a quelques mois, risque de « donner des crises d’ulcère et d’urticaire à ceux parmi nos voisins de l’Est qui disaient que l’arrêt du GME allait replonger notre pays dans l’âge de pierre et du feu de bois ».

“C’était oublier la grande capacité d’adaptation d’un Royaume millénaire, servie par son légendaire pragmatisme qui lui a souvent permis de tourner les situations les plus défavorables à son avantage”, note le quotidien.

Al Bayane, qui évoque la problématique de la répercussion des réformes menées dans les différents domaines sur le quotidien des citoyens, écrit que certes, depuis plus de deux décennies, la ruée vers la mise en avant des grands travaux, dans tous les sens, ne cesse de révolutionner la courbe exponentielle, en matière de projets et d’infrastructures, mais les indices de croissance accusent des “reculs criards”, au point de générer “une sorte de polarisation sociale” et “un Maroc à double vitesse”.

L’effort consenti à présent dans les grands chantiers serait vain, si l’on continue à ignorer le réel aplomb social dont le relèvement du taux de croissance pourrait impacter la vie du peuple, estime le quotidien, soulignant nécessaire de mettre en œuvre “un nouveau contrat politique susceptible de poursuivre l’approche judicieuse des grands travaux, mais également de rehausser le niveau de croissance”.

Le Centre régional Africain des Sciences et Technologies de l’Espace tient son CA à Rabat

Le Conseil d’Administration du Centre Régional Africain des Sciences et Technologies de l’Espace en Langue Française (CRASTE-LF) affilié à l’ONU, a tenu, jeudi 30 juin, sa 10ème session ordinaire, le jeudi 30 juin 2022, sous la coprésidence du ministre marocain de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui et son homologue du Niger, Djibo Mamoudou.

L’ordre du de ce  Conseil a été consacré principalement à la présentation des activités et résultats du CRASTE-LF depuis la 9ème session ordinaire de son Conseil d’Administration tenue en visio-conférence le 8 juin 2020 pour les exercices 2020 et 2²021 et à l’examen de son plan d’actions et de son budget au titre de son programme biannuel des années 2022 et 2023.

Ouvrant la session, le ministre marocain a souligné l’importance des technologies spatiales, qui, selon lui, constituent des « outils incontournables pour résorber une pluralité de problématiques de développement qui interpellent nos pays, notamment sur le plan économique et environnemental, où les données recueillies par satellite, à titre d’exemple, peuvent favoriser des choix éclairés de politiques publiques dans des domaines cruciaux de développement humain durable ».

Le Maroc, a-t-il ajouté, pleinement conscient de l’importance de ces technologies et de l’opportunité de leur mobilisation à des fins de développement à entrepris de nombreuses initiatives notamment la création du Centre Royal de Télédétection Spatiale en 1989, le lancement de 2 satellites d’observation de la terre (Mohammed VI-A et Mohammed VI-B) qui garantissent l’accès autonome à l’information spatiale grâce à des images précises obtenues chaque 3 jours avec une résolution spatiale de 50 cm.

Le responsable gouvernemental a rappelé que le Royaume œuvre activement en faveur de la promotion de la coopération dans le domaine des sciences et technologies de l’espace, avec un intérêt particulier pour les pays africains, axée sur la coopération Sud-Sud, qui est sans conteste un levier d’accélération du développement du continent.

En effet, pendant plus de 23 ans d’existence, le Centre et a permis à ses Etats membres de collaborer et de former des compétences de haut niveau en sciences et technologies de l’espace. A ce titre, le CRASTE-LF a formé plus de 400 compétences au niveau master en 4 options : Télédétection et Systèmes d’Information Géographique, Météorologie par Satellites et Climat Mondial, Télécommunications par Satellite et Systèmes Mondiaux de Navigation par satellite.

Le CRASTE-LF a permis également à plus de 3.000 participants originaires de 61 pays de profiter de ses formations de courte durée, prenant la forme d’ateliers techniques restreints aux experts, et de conférences et séminaires ouverts à un public plus large.

Les représentants des Etats africains, membres du CRASTE-LF, ont attaché une attention particulière lors de cette réunion à la recherche de solutions adaptées pour renforcer le rôle du CRASTE-LF et étendre la portée de son action.

Cette 10ème session a été marquée également par la signature de convention de partenariat entre le CRASTE-LF et des institutions marocaines et africaines, il s’agit notamment de convention de partenariat avec l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, la Direction nationale de la Météorologie au Maroc, l’Office National des Œuvres Universitaire Sociales et Culturelles (ONOUSC), l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI)  et le Bureau du Programme de Soutien à la Navigation par Satellite en Afrique SatNav Africa Joint Programme Office (JPO), installé au Sénégal.

Basé à Rabat, le CRASTE-LF, dont le siège est à Rabat est l’un des six centres régionaux affiliés à l’ONU au niveau mondial. Il a pour mission le renforcement des capacités dans le domaine des technologies spatiales dans la région d’Afrique d’expression Française.

Il bénéficie de l’affiliation à l’ONU à travers son Bureau des Affaires Spatiales (UNOOSA) et est impliqué avec les acteurs majeurs au niveau mondial notamment l’International Committee on Global Navigation Satellite Systems (ICG) et le Committee on the Peaceful Uses of Outer Space (COPUOS).

Economie et justice au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’organisation territoriale de l’Etat, le secteur du tourisme et les enjeux de la réforme de la justice sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat, écrit qu’au cours des trois dernières années, les pouvoirs publics n’ont ménagé aucun effort pour exprimer leur volonté de doter le pays d’une organisation territoriale capable de relever les nouveaux défis de la gouvernance.

Des efforts louables, certes, du moment que l’état général de nos collectivités territoriales est aujourd’hui beaucoup plus reluisant et leur situation financière autrement plus prospère qu’il y a une petite dizaine d’années, mais il n’en demeure pas moins qu’un long chemin reste à parcourir pour atteindre le niveau souhaité par la population, constate le journal.

Car, en fin de compte, l’essentiel du PIB national est toujours porté par trois régions sur douze, sachant que huit régions ont un PIB nominal par habitant inférieur à la moyenne nationale.

Un fossé abyssal de richesse entre régions, qui reflète non seulement les disparités en termes de ressources naturelles, mais également et surtout les lacunes des cadres dans lesquels évoluent les collectivités territoriales, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le secteur du tourisme, écrit que les spécialistes du voyage et des vacances à travers le monde se ruent pour attirer le plus grand nombre de visiteurs possible pour retrouver la santé d’avant-Covid, notant que le Maroc figure même parmi les destinations de tête surtout sur les grands marchés émetteurs européens comme la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, et les pays scandinaves…

Certes, la campagne mondiale «Maroc, Terre de lumière», lancée par l’Office national marocain du tourisme, contribuera à positionner la destination et à lui redonner de la notoriété, mais en matière de marketing des services, l’un des facteurs clés de succès se résume en une expression : l’expérience client, note le quotidien.

L’enjeu pour cette année de reprise après-Covid est double : faire revenir les touristes et, surtout, les fidéliser pour les années à venir en en faisant des relais d’opinion pour en recruter de nouveaux.

Et pour cela, en attendant leurs prochaines vacances, le tourisme marocain doit garder le contact en permanence avec ses clients, leur rappeler leurs bons moments passés au Maroc, leur suggérer de nouvelles idées de découvertes et, in fine, leur donner envie d’y revenir encore et encore, soutient-il.

+L’Économiste+, qui revient sur le secteur de la justice, écrit que les «gardiens de l’éthique judiciaire» sont désormais opérationnels, un an après la publication au Bulletin officiel du code de déontologie, qui énonce les valeurs, les principes et les règles que les juges doivent observer dans l’exercice de leurs fonctions et de leurs responsabilités.

Ce sera, ce que beaucoup d’experts appellent, le chantier de la décennie, qui devra offrir, en principe, une porte d’entrée pour la moralisation d’un service public très critiqué, mais vital pour l’Etat de droit, relève le journal.

Si dans le projet de transformation du pays, l’économique est en première ligne, il ne pourra sainement fonctionner sans une justice aux normes, protectrice et source de sécurité, celle dont parle le Nouveau modèle de développement pour qui il est primordial de parachever totalement la réforme pour lutter à tous les niveaux du système contre la corruption, « source d’abus et d’insécurité pour les citoyens », ajoute-t-il.

Maroc/Football: Le Wydad de Casablanca sacré champion

Le Wydad de Casablanca a été sacré champion du Maroc pour la 22e fois de son histoire, après son match nul contre le MCO (2-2), ce mercredi au stade d’honneur d’Oujda, lors de la 29e journée du championnat marocain de football.Menés au score au bout de la première mi-temps face au Mouloudia d’Oujda (2-0, doublé de Lamine Diakité), les Rouges ont réduit l’écart par le biais de Guy M’benza à la 50e minute, avant d’arracher le point du nul lors des ultimes moments grâce à Joel Tsoumo (90e).

Son poursuivant immédiat, le Raja de Casablanca s’est imposé à domicile face à l’AS FAR (2-1). Soufiane Benjdida a ouvert la marque pour les Verts à la 23e minute, tandis qu’Ismaïl Khafi égalisait à la 40e minute pour les Militaires. Le Congolais Béni Badibanga offrait ensuite les 3 points de la victoire aux siens à la 57e minute.

Ce succès ne changeait toutefois rien puisque l’écart de points entre le WAC (63 points) et le RCA est de 4 unités, à une journée de la clôture de la saison.

Le WAC est le club le plus titré du championnat marocain avec 22 titres, dont 17 depuis la création de la Fédération royale marocaine de football en 1956, devant l’AS FAR (12) et le Raja de Casablanca (12), alors que le KAC de Kénitra et le Moghreb de Fès sont à égalité (4).

Marrakech abrite l’US-Africa Business Summit du 19 au 22 juillet

L’US-Africa Business Summit aura lieu du 19 au 22 juillet prochain à Marrakech, sous le thème « Construire ensemble ».Initié en partenariat avec le Maroc et Africa50, une plateforme panafricaine d’investissement dans les infrastructures, ce Sommet sera l’occasion de renforcer les liens commerciaux et d’investissement entre les différentes parties prenantes du secteur public et privé, indique un communiqué des organisateurs.

Avec la participation de chefs d’États africains, comme le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, le président du Mozambique, Filipe Nyusi et le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, le Sommet comprendra « plus de 35 sessions autour des domaines de collaboration commerciale entre les États-Unis et l’Afrique, tels que l’agro-industrie, les infrastructures, l’énergie et le changement climatique, la santé, la cybersécurité et les TIC, la fabrication et d’autres sujets axés sur le secteur », fait-on savoir.

Au programme, des tables rondes, à des panels et à des forums nationaux de haut niveau, avec de nombreuses occasions de réseauter avec des chefs d’entreprise et des dirigeants gouvernementaux pour développer de nouveaux partenaires commerciaux.

Le U.S.-Africa Business Summit sert de plateforme aux représentants du secteur privé et des gouvernements africains et américains pour s’engager au plus haut niveau sur une série de questions ayant un impact sur les relations économiques américano-africaines. 

Le sommet est également l’occasion d’élaborer et de défendre des politiques commerciales et d’investissement efficaces entre les États-Unis et l’Afrique.

Education, stress hydrique et migration au menu des quotidiens marocains

La réhabilitation des établissements scolaires, la problématique du stress hydrique et l’immigration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que pas moins de 2,6 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) ont été mobilisés par l’Etat pour réhabiliter les établissements scolaires en 2022, avec comme objectif de rendre les locaux de l’école publique plus attractifs, du moins esthétiquement !

Car si la refonte du système éducatif, source d’insatisfaction d’une large frange de la société, exige un travail de longue haleine, la remise en état des établissements relève, quant à elle, plus de la volonté politique, nonobstant les obstacles financiers y afférents, explique le quotidien.

Et si la tutelle a dépensé une somme colossale sur ce volet, dans une conjoncture où il paraît plus judicieux d’opter pour l’austérité, c’est surtout pour mettre à disposition des élèves un environnement propice à la réussite, au moment où plus de 330.000 enfants abandonnent les bancs des écoles chaque année, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la problématique du stress hydrique à laquelle fait face le Maroc requiert une approche à la fois locale et globale, étant donné que les différentes régions du pays ne sont pas toutes confrontées à la problématique avec la même acuité selon leur position géographique, l’état, la disponibilité ou encore la proximité de leurs ressources.

Partant, ce sont les acteurs locaux, élus, administrations, société civile et même les opérateurs économiques qui doivent réfléchir ensemble pour apporter les solutions les plus appropriées et les plus adaptées à l’échelle locale, estime la publication.

En revanche, pour que ces solutions locales aient réellement de l’impact, elles doivent être déployées dans un cadre plus général.

Car seule une vision globale conçue, cette fois-ci à l’échelle nationale, est à même de permettre une cohérence d’ensemble et surtout d’assurer une meilleure mobilisation et exploitation des ressources dans une logique de complémentarité et de solidarité entre les quelques bassins encore excédentaires et tous les autres déficitaires, explique-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Cour d’appel de Nador se penche actuellement sur le dossier concernant 65 migrants illégaux dont la majorité sont des Soudanais venus du Darfour via l’Algérie, impliqués dans le violent assaut de vendredi dernier contre la barrière séparant Melilla et Nador en vue d’entrer de force dans le préside.

37 parmi ces assaillants, tous en état d’arrestation, sont poursuivis, selon leur avocat, Khalid Amaâz, pour «entrée illégale en territoire marocain, violence contre agents de la force publique, attroupement armé, désobéissance». Les 28 autres migrants sont poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation, aggravés par leur «appartenance à une mafia organisant et facilitant l’immigration illégale vers l’étranger».

L’avocat a aussi précisé qu’à part un Yéménite, quelques Tchadiens et Maliens, l’écrasante majorité des migrants illégaux poursuivis viennent du Soudan.

Sur un même registre, +Assabah+ fait savoir que la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ainsi que la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) ont pris d’importantes mesures préventives en vue d’empêcher toute réédition à Sebta du scénario de Melilia.

Coupe arabe du futsal: Le Maroc remporte le sacre pour la 2ème fois consécutive

La sélection marocaine de futsal a remporté la sixième édition de la Coupe arabe de futsal, en battant en finale l’Irak (3-0), mardi à Dammam (Arabie saoudite).Le Marocains ont dominé la rencontre et ont mené en première période. Mais après la pause, les Irakiens poussent et décident d’adopter une stratégie de power play en se passant du gardien de but. L’avantage numérique cantonne les Marocains dans leur moitié de terrain et il faut toute l’agilité du gardien marocain pour maintenir les filets intouchables.

La sélection marocaine, 10ème au classement mondial, a tenu bon et le pressing a poussé un joueur irakien à commettre une faute impardonnable. Oubliant qu’il n’y avait pas de gardien de but, le joueur expédie le ballon directement dans les filets, réalisant un break malencontreux pour les Marocains.

Le troisième but, inscrit par Anas El Ayyane, scelle définitivement la rencontre et le tournoi en faveur des Lions de l’Atlas.

Il s’agit du deuxième titre consécutif des Lions de l’Atlas dans la compétition et le troisième titre pour les hommes de Hicham Dguig en moins de deux ans, assortis d’un quart de finale en Coupe du monde.

Le Maroc dément tout contact avec la « république autoproclamée de Donesk »

Le Maroc a démenti les informations selon lesquelles il aurait engagé un contact officiel ou officieux avec la « république autoproclamée de Donesk », une entité non reconnue ni par le Royaume ni par les Nations Unies. »Le Maroc dément une telle information », souligne l’ambassade du Maroc à Kiev dans une mise au point, suite aux informations véhiculées par des médias évoquant des contacts engagés entre le Maroc et la « république autoproclamée de Donesk ».

 « Cette entité n’est reconnue ni par notre pays ni par les Nations Unies », réitère l’ambassade.

Par conséquent, « il ne saurait y avoir pour l’État marocain aucun contact officiel ou officieux avec une entité de cette nature », soutient la mise au point.

Dans une conférence de presse tenue ce lundi matin, le père du prisonnier marocain Brahim Saadoun a exhorté, le président russe Vladimir Poutine ainsi que le président de la république populaire autoproclamée de Donetsk de lui accorder la grâce.

Tahar Saadoun a également lancé un appel au chef du gouvernement Aziz Akhannouch pour qu’il use de tous les moyens possibles afin de sauver la vie de son fils qui a été condamné à la peine capitale.

Le père a évoqué plusieurs considérations d’ordre humanitaire, voire militaire qui selon lui, prouvent que son fils est un prisonnier de guerre et qu’il doit être traité en tant que tel.

« Mon fils a été capturé par les forces armées russes au milieu du combat et ont préservé sa vie et l’ont traité avec professionnalisme. Il portait alors l’uniforme de l’armée ukrainienne et était muni d’une arme portant un numéro de série officiel », souligne Tahar Saadoun.

Ce dernier a en outre affirmé que son fils combattait au sein d’une unité militaire qui recevait les ordres du ministre de la défense et du président ukrainien. Et d’ajouter que son fils est, à peine, âgé de 21 ans et qu’il a besoin d’être examiné par un psychiatre pour s’enquérir de son état mental et psychologique.

Par ailleurs, Saadoun a exprimé ses remerciements à toutes les organisations des droits de l’Homme au Maroc et à l’étranger ainsi qu’au Conseil national des droits de l’Homme qui le soutiennent dans ces moments difficiles.

Pour rappel, Brahim Saadoun a été condamné à la peine capitale le 9 juin par les autorités séparatistes de Donetsk.

La vision du Maroc de la question migratoire est porteuse d’une sensibilité passionnelle

La gouvernance migratoire du Maroc est structurée par une « logique humaniste », mais malheureusement pervertie par les actions criminelles des réseaux de trafic, a affirmé, dimanche à Rabat, le Wali directeur de la Migration et de la Surveillance des frontières au ministère de l’Intérieur, M. Khalid Zerouali. »La vision du Royaume de la question migratoire est porteuse d’une sensibilité passionnelle car ses enjeux, au-delà de la mobilité, intègrent un paradigme cardinal centré autour de l’Être humain dans la sacralité de ses droits fondamentaux », a souligné M. Zerouali lors d’une rencontre sur la question migratoire ayant réuni des responsables du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger et du ministère de l’Intérieur et les ambassadeurs et représentants du corps diplomatique africain accrédité au Maroc.

C’est cette logique « humaniste » qui structure aujourd’hui la gouvernance migratoire au Maroc autour de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile (SNIA), initiée en 2013 et qui a consacré cette approche solidaire et inclusive inscrite dans la continuité de la vocation éminemment africaine du Royaume, a-t-il dit.

Malheureusement, a déploré M. Zerouali, « cette dimension noble et vertueuse de la migration est pervertie par les actions criminelles des réseaux de trafic, qui exploitent la vulnérabilité des victimes et les poussent dans des aventures dangereuses et meurtrières », faisant observer que ces réseaux usent de stratagèmes d’une grande violence, notamment lors des assauts planifiés « de façon quasi-militaire, avec des assaillants aux profils de miliciens et d’anciens militaires issus de pays déstabilisés par la guerre et les conflits ».

Notant que la SNIA est une initiative inédite au niveau régional, il a aussi rappelé deux actions fortes ayant consolidé la dimension continentale de la migration, en l’occurrence l’Observatoire Africain de la migration et l’Agenda africain de la migration, relevant que, dans le cadre de la SNIA, plus de 50.000 ressortissants de pays africains ont été régularisés et ont vu leur situation administrative assainie.

Il a noté que les personnes régularisées ont bénéficié également d’un plan national d’intégration leur permettant d’accéder pleinement aux services sociaux, éducatifs, médicaux, économiques et ce, à l’instar des nationaux, relevant que la dimension humaniste de la gestion migratoire au Maroc se traduit également par les retours volontaires mis à disposition des migrants qui souhaitent retourner vers leurs pays d’origine dans le plein respect de leurs droits et dignité.

Ainsi, depuis 2018, plus de 8.100 ressortissants africains ont bénéficié de ces retours volontaires organisés et financés par le ministère de l’Intérieur aussi bien par voie aérienne que terrestre, a-t-il souligné, ajoutant qu’avec l’OIM, le programme de retour volontaire marche bien avec environ 2.400 personnes retournés en 2021 et plus de 1.100 en 2020.

Soucieux de conforter davantage la gestion humanisée des frontières, le Maroc a adopté en 2020 un référentiel de procédures standards pour un système d’orientation et de prise en charge des migrants secourus en Mer ou appréhendés au niveau des frontières, a-t-il fait savoir.

Qualifiant ce qui s’est passé, vendredi dernier au niveau de Nador, de « véritable drame que nous déplorons », il a indiqué que les autorités marocaines mènent, contre ces réseaux de trafic, une lutte sans merci avec plus de 1.300 réseaux démantelés les cinq dernières années (256 en 2021 et 100 jusqu’à mai 2022).

M. Zerouali a précisé que plus de 145 assauts ont été repoussés autour des présides de Sebta et Mellilia depuis 2016 (50 en 2021 et 12 jusqu’à mai 2022), assurant que plusieurs éléments des forces de l’ordre, qui ont toujours agi avec professionnalisme et dans le respect total des lois et des règlements, sont blessés au cours de ces assauts.

De même, a-t-il ajouté, plus de 360.000 tentatives d’émigration irrégulière ont été avortées depuis 2017 (63.000 en 2021 et 26.000 jusqu’à mai 2022).

M. Zerouali a aussi fait remarquer que l’environnement régional, le contexte post-Covid, la guerre en Ukraine et la crise alimentaire qui se profile exacerbent le défi migratoire et nécessite plus que jamais des actions concrètes en termes de solidarité agissante et d’appuis pluriels.

Assurant que le Maroc est également prêt à coopérer pleinement avec ses amis et frères africains à travers l’échange d’expertises et la formation croisées, il a affirmé que « les pays du Nord doivent privilégier un prisme équilibré dans leur approche qui ne doit pas être imprégnée du tout sécuritaire, mais basée sur des solutions structurelles autour du développement durable des pays d’origine et de l’encouragement de la mobilité légale entre les deux rives ».

Maroc: C’est parti pour les activités « Rabat Capitale de la culture africaine »

Le Théâtre Mohammed V de Rabat a accueilli, vendredi soir, un grand concert artistique marquant le lancement officiel des activités de « Rabat Capitale de la culture africaine ».Initié par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, cet évènement, organisé avec le soutien de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-Afrique) et la wilaya de la région Rabat-Salé-Kenitra, a été rehaussé par la présence de plusieurs ambassadeurs africains et des représentants du corps diplomatique accrédités au Maroc.

Ce concert inaugural a été interprété par des chanteurs marocains, dont Douzi, Oum et Al-Hor, ainsi que la troupe African Vision, le chœur de musique andalou Amarti, et la troupe de danse « Chtah ».

Dans une allocution d’ouverture lue en son nom à cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, a souligné que l’organisation du programme « Rabat, capitale de la culture africaine, reflète l’attention particulière que le Souverain marocain accorde à la profondeur africaine du Royaume, et son souci de renforcer les relations de notre pays avec nos frères africains ».

M. Bensaid a ajouté que la célébration de Rabat, Capitale de la culture africaine constitue, une occasion de mettre en lumière l’ancienne civilisation africaine et de souligner les liens profonds afro-marocains et le développement soutenu que connait la ville de Rabat, l’une des principales capitales africaines et internationales et témoin d’une renaissance globale qui allie les plus beaux aspects de l’authenticité, de la modernité et des significations les plus élevées de la diversité culturelle africaine.

Selon le ministre, la célébration de Rabat, Capitale de la culture africaine constitue également une occasion idoine pour mettre en valeur la richesse et la diversité de la culture africaine, avec ses composantes matérielles et immatérielles, concevant à cet égard une programmation culturelle, artistique et patrimoniale diversifiée digne de la valeur de cet événement culturel distingué.

Pour sa part, la Maire de Rabat, Mme Asmae Aghlalou, a fait savoir que la capitale du Royaume sera, pendant toute une année, une destination culturelle et artistique africaine, eu égard des activités de cette célébration qui se poursuivront jusqu’en mai 2023, avec une exposition des meilleures créations dans divers arts.

Elle a ajouté que la ville de Rabat est riche d’un patrimoine culturel matériel et immatériel diversifié, soulignant le grand rôle joué par le projet royal pionnier « Rabat, capitale des lumières », qui a fait bénéficier la ville d’infrastructures de pointe, la rendant prête pour accueillir de grands événements culturels internationaux.

Pour sa part, la présidente CGLU-Afrique, Mme Fatimou Abdelmalik, a déclaré que l’organisation cherche, en célébrant les capitales de la culture africaine, à faire de la culture dans les villes africaines un vecteur pour reconfirmer le sentiment d’appartenance et le respect de soi et promouvoir la créativité et la beauté africaines, et partant contribuer, par des activités artistiques et des industries créatives, au rayonnement international du continent.

Elle a, dans ce sens, souligné que la désignation de Rabat capitale de la culture africaine, est une reconnaissance par les dirigeants de l’organisation des efforts déployés par cette ville, qui allie authenticité, modernité et ouverture sur le monde. Rabat est une façade pour tout ce qui se fait en Afrique dans le domaine de la créativité, de la culture et des arts, a-t-elle dit.

Le programme des célébrations de Rabat, capitale de la culture africaine, prévoit l’organisation d’activités et d’événements dans les domaines de la littérature, de la poésie, des arts plastiques, de la musique, du théâtre, du cinéma, des arts de la rue, de la danse, de la photographie, des défilés de mode, des arts populaires, les contes ou encore le cirque, en plus de forums et de rencontres intellectuelles.

Ces activités seront organisées dans tous les espaces historiques, places publiques et quartiers de la ville de Rabat, avec la participation des acteurs culturels de la société civile et des différentes institutions publiques nationales concernées par la chose culturelle.

En février 2020, le Comité des capitales africaines de la culture a officiellement annoncé en février 2020 la désignation de Rabat comme capitale de la culture africaine pour 2022-2023.

Dakar: la Fondation OCP mobilise 2 millions d’euros pour un programme de préservation de la biodiversité

La Fondation de l’Office chérifien des phosphates (OCP) a procédé, lundi à Dakar, à la signature d’une convention avec l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), d’un montant de près de 2 millions d’euros (1,4 milliard de francs Cfa) visant la préservation de la biodiversité.La convention est axée sur l’appui au développement agricole communautaire et le renforcement des capacités de l’ASERGMV pour l’accompagnement et l’encadrement des projets destinés à la régénération de la biodiversité locale.

Ces projets portent sur la capacitation des cadres de l’Agence à travers des leviers notamment les laboratoires d’analyse des sols et de l’eau, parce qu’ils fournissent des données assez stratégiques pour la planification des projets. 

Il s’agit aussi de la formation des cadres pour tout ce qui est problématique relative au climat, à l’environnement, l’eau, et l’initiation à la certification carbone qui constituera l’enjeu du siècle suivant.

Economie, immigration et médias au menu des quotidiens marocains

L’utilisation des crypto-monnaies, l’immigration irrégulière et l’interdiction des journalistes marocains d’assurer la couverture des Jeux Méditerranéens, tenus en Algérie du 25 juin au 6 juillet, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ écrit que si les crypto-monnaies sont tolérées dans plusieurs Etats, au Maroc, les choses semblent évoluer, mais sans précipitation.

Des consultations sont en cours avec le FMI et les banques centrales des pays en avance dans ce domaine, constate le journa.

En chargeant un comité de préparer le cadre réglementaire, les autorités semblent vouloir identifier les « garde-fous » avant d’ouvrir l’accès à cette technologie, estime-t-il.

Après un niet catégorique des autorités, « ce virage doit être bien négocié », surtout lorsque les spécialistes assurent que si certaines cryptomonnaies sont “solides comme un roc”, d’autres relèvent de la pure arnaque, note-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la tentative d’entrée illégale des migrants irréguliers dans la ville de Mellilia, écrit que les incidents tragiques qui se sont produits aux portes de la ville de Mellilia viennent comme une piqûre de rappel au bon timing, après l’annonce par l’Europe de sa nouvelle vision en matière de voisinage fondée sur une approche revisitée du partenariat avec les pays du Sud et particulièrement l’Afrique.

L’investissement dans l’élément humain et dans le vrai développement du continent africain “est la seule voie viable pour apporter des réponses durables à la problématique migratoire”, estime l’éditorialiste.

En attendant que cette nouvelle feuille de route commence à être déployée, le Maroc démontre, à l’occasion de ce triste épisode, que le partenariat suppose également et surtout que toutes les parties assument pleinement leurs responsabilités quand bien même elles induiraient des situations compliquées, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde l’interdiction des journalistes marocains d’entrer sur le territoire algérien pour la couverture des Jeux Méditerranéens, tenus à Oran du 25 juin au 6 juillet, écrit que même du temps des relations qui grinçaient entre les Etats-Unis et l’ex-URSS, pareil incident n’a jamais été enregistré, car il est de notoriété que le journaliste est une personne contrainte de faire son boulot de couverture de faits et d’événements, sans plus.

Cette interdiction est donc inintelligible d’autant plus que le Comité national olympique marocain a déjà fait son boulot en envoyant les accréditations des journalistes dépêchés aux Jeux Méditerranéens, explique le quotidien.

Les auteurs de cette interdiction avaient même poussé le ridicule encore plus loin en qualifiant, selon certains de leurs organes de presse, des journalistes marocains d’“espions”, ajoute-t-il.

Et comme ils n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent, “ils ont eu recours à leur arme favorite qu’ils utilisent contre nous depuis plus de 50 ans : le mensonge”, souligne-t-il.

Un siècle après son décès, El Hadji Malick Sy réunit politiques et soufis

La communauté Tidjane de Tivaouane, une cité religieuse située à quelque 90 km de Dakar, la capitale, commémore du 24 au 27 juin la disparition du célèbre guide religieux soufi, survenu il y a un siècle, un évènement rehaussé par une forte délégation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc.A deux jours du centenaire du décès de Seydi Hadji Malick SY, c’est l’affluence des grands jours à Tivaouane. Dans les coins et recoins de la ville, les fidèles ne laissent place à aucun espace. Ce samedi 25 juin, ils ont très tôt pris place à la salle de conférence du « Complexe Hadji Malick Sy » pour assister à la cérémonie officielle de ce centenaire.

Ce lieu est habituellement dédié aux cérémonies du Gamou ou Mawlid, la célébration de la naissance du prophète de l’Islam, Mohammad, qui est un événement particulier dans le calendrier de cette ville. Cette fois, il est spécialement emménagé pour accueillir le président Macky Sall, accompagné d’une forte délégation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc. Le royaume chérifien, pays d’origine de cette branche confrérique de l’Islam, est l’invité spécial de l’événement. 

Dans la salle, les hauts parleurs distillent des récitations coraniques à l’assistance. Le khalife général Serigne Babacar Sy Mansour et ses hôtes sont annoncés d’un moment à l’autre. Submergé, le service protocolaire se démène pour orienter une foule qui augmente au fil des minutes. 

Dans les rangs des fidèles venus d’un peu partout du Sénégal, les discussions vont bon train. Sur les visages, on peut lire toute la fierté qui les anime et la chance qu’ils ont d’assister à ce moment symbolique. « C’est un grand jour pour nous habitants de Tivaouane. À travers cette commémoration, nous célébrons ce grand homme de Dieu et tout ce qu’il incarne en termes de valeurs et de vertus. Nous lui devons cela après tout ce qu’il a fait pour nous », indique Aissatou Bambado Sall, le masque anti-Covid-19 bien ajusté sur la bouche.

Revigoration de la foi

Alioune Badara Guèye, venu spécialement de Dakar, ne cache pas non plus sa satisfaction et compte repartir de la ville de Maodo, surnom du guide religieux, avec une foi revigorée. « Cent ans après sa disparition, les écrits et œuvres de Seydi Hadji Malick Sy sont toujours d’actualité. Ce n’est qu’un homme de Dieu qui peut bénéficier de cette grâce. Mon objectif en venant à cette commémoration est de bénéficier davantage de ses enseignements et orientations, afin d’en être un relayeur auprès de mon entourage, ma communauté… », dit-il.

Il est quinze heures passées. La délégation des officiels se fait toujours désirer. On apprend qu’après une audience avec le Khalife des Tidjanes, la délégation du chef de l’État sénégalais est partie se recueillir au mausolée d’El Hadj Malick Sy. Macky Sall en a profité aussi pour poser la première pierre du nouvel hôpital de niveau 3 et s’enquérir de l’avancée du chantier de reconstruction de la grande mosquée de la ville religieuse. Il a terminé sa visite par effectuer un tour au vernissage d’une exposition dédiée à la vie et à l’œuvre du guide religieux et de sa famille.

Alors que l’attente devenait longue, les chanteurs religieux s’emparent des micros et commencent à déclamer les cantiques écrits par le vénéré guide en l’honneur du prophète de l’islam. Les fidèles tidjanes son conquis. Des claquements de doigts se font entendre çà et là, accompagnés par de timides balancements de corps. 

Tout à coup, des acclamations fusent de partout. Il est 16h 30. Le président de la République, accompagné de quelques uns de ses ministres dont celui de l’Intérieur, Antoine Abdoulaye Diome, et d’une partie de la famille du chef religieux, vient de faire son entrée. Les salutations d’usages terminées, la cérémonie tant attendue peut désormais commencer. Après un bref récital du coran, les psalmodies reprises en chœur par la foule retentissent de nouveau. Patience encore. 

La chorale ne dure que quelques minutes et laisse place aux discours. Demba Diop Sy, maire de Tivaouane, est le premier à s’exprimer parmi les officiels. Dans son discours, il a loué les efforts entrepris par Macky Sall pour la réussite de ce rendez-vous. 

Un événement important pour le Maroc

« C’est un jour que nous avons préparé de longue date. Et nous nous en réjouissons que cela soit une réussite totale. Nous remercions également le président de la République d’avoir voulu associer sa Majesté Le Roi Mohammed VI à cet important événement. Car il est inimaginable qu’une manifestation d’une telle envergure sans que Fès (ville marocaine de la Tidjaniya) ne soit associé », s’est-il réjoui sous une pluie d’applaudissements. 

L’Ambassade du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, à la tête de la délégation de Sa Majesté, a salué de son côté l’association de son pays à cette célébration. « Notre présence ici traduit l’importance que Sa Majesté Le Roi Mohammed VI accorde aux enseignements de Seydi Hadji Malick Sy. Nous vous invitons à les revisiter et à les inculquer aux jeunes », a déclaré le diplomate.

Dans son allocution, le président Macky Sall s’est réjoui de la présence de « la forte délégation marocaine envoyée par notre ami, le Roi Mohammed VI, qui a bien voulu co-parrainer avec (lui) cet événement historique ». A travers cet acte qu’il vient de poser, « Sa Majesté poursuit une longue tradition de relations amicales, fraternelles et spirituelle entre les peuples marocains et sénégalais », a-t-il affirmé. 

Parlant de l’homme à qui cette journée est dédiée, le président de la République a soutenu qu’en ces moments sombres que traverse l’humanité, Seydi Hadji Malick Sy, à travers ses écrits, peut être perçu comme « un phare dans une mer agitée diffusant une lumière éclatante vers une rive sûre ». Il a ainsi invité à une large diffusion de ce legs auprès notamment des plus jeunes.

S’exprimant au nom du Khalife général, Serigne Mansour Sy Dabakh a précisé que cette cérémonie « n’est point un anniversaire, mais une occasion de vivifier les enseignements de Seydi Hadji Malick Sy ». 

A quelques semaines des élections législatives du 31 juillet, la tension entre le pouvoir et l’opposition est à son summum. Il en a profité ainsi pour exhorter la classe politique, tous bords confondus, à privilégier le dialogue en vue de dépasser leurs divergences.

La célébration du centenaire de l’un des précurseurs de la voie Tidiane au Sénégal est placée sous le thème : « Seydi Hadji Malick, cent après, lumière sur sa vie et son œuvre ».

Tentative d’assaut contre Mellilia: 18 morts

Les autorités locales de Nador ont fait savoir que le bilan des morts dans l’assaut de migrants clandestins sur la clôture séparant Nador et Melilia s’élève à 18 morts, plusieurs personnes blessées lors de ce triste évènement ayant finalement succombé à leurs blessures.Admis en urgence dans les services hospitaliers de Nador et d’Oujda, 13 nouveaux décès sont à déplorer parmi les 76 candidats à l’émigration clandestine blessés au moment de forcer le passage pour le préside.

Pour rappel, un groupe de migrants illégaux issus de pays d’Afrique subsaharienne, dont le nombre est estimé à 2.000 personnes, a tenté, vendredi 24 juin 2022, de forcer le passage vers Melilia. Ceci, en escaladant le grillage séparant cette ville de Nador. Les forces de l’ordre sont intervenues pour mettre fin à cette tentative, au cours de laquelle les migrants ont usé d’une grande violence. Quelque 140 membres des forces de l’ordre ont été blessés, dont 5 grièvement, pendant cette intervention.

Cinq candidats à l’émigration clandestine ont trouvé la mort sur le champ en se bousculant pour forcer l’entrée ou en tombant du haut dudit grillage, précisent les autorités locales dans un communiqué.

Les blessés, tant parmi les forces de l’ordre que chez les migrants, ont été transférés à l’hôpital El Hassani de Nador et au CHU d’Oujda afin de recevoir les soins nécessaires.

Pour l’heure, aucun décès n’est à déplorer chez les forces de l’ordre marocaines.

Plusieurs associations et organisation des droits de l’Homme ont appelé à l’ouverture immédiate d’une enquête judiciaire indépendante à la fois par le Maroc et l’Espagne pour jeter la lumière sur cette tragédie humaine, invitant les représentations diplomatiques des pays Africains présents au Maroc afin qu’ils assument pleinement leur responsabilités pour la protection de leurs ressortissants.

Santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le retour à la vie normale, les répercussions de la conjoncture mondiale sur la situation au Maroc et les enjeux du maintien inchangé du taux directeur sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+, qui aborde le retour à la vie normale malgré la persistance de la pandémie, constate qu’au Maroc, à l’instar de beaucoup de pays qui n’ont pas choisi la stratégie intenable du «zéro cas», la vie et les activités sociale, économique et humaine devaient inévitablement reprendre leur cours après deux années de quasi-paralysie.

Les pouvoirs publics et le gouvernement sont « résolument engagés » dans une dynamique de relance en boostant les secteurs productifs, notamment industriels, le tourisme, l’enseignement, le voyage, et l’événementiel, entre autres, estime l’hebdomadaire.

Tout est entrepris aujourd’hui pour que les opérateurs économiques, investisseurs et autres acteurs puissent retrouver rapidement le chemin de la croissance et développer leur business pour atteindre le rythme d’avant-Covid, relève-t-il.

Mais, “normalisation ne veut pas dire banalisation”, car la menace sanitaire n’est pas totalement évacuée et nécessite toujours de la vigilance, puisque la courbe de l’épidémie reprend jour après jour un profil exponentiel inquiétant, avertit-il.

+Challenge+, qui revient sur les répercussions de la conjoncture mondiale délicate sur la situation dans le Royaume, écrit qu’au Maroc, il faudrait savoir bien gérer la conjoncture, en “défendant les plus précaires sans mettre à bas les fondamentaux”, soulignant que les conditions politiques sont importantes.

“Nous avons la chance d’un système stable. Mais sa pérennité dépend de sa réaction au séisme qui est en marche!”, alerte-t-il.

Il convient donc de sauvegarder le pouvoir d’achat et de maintenir les fondamentaux tout en réformant, suggère-t-il.

C’est aussi le moment de donner le pouvoir “aux vrais politiques, ceux qui peuvent nous faire un dessein qui sera notre destin”, car “les comptables mènent dans le mur” alors que “les vrais politiques portent des espérances”, soutient-il.

+Finances News Hebdo+, qui revient sur les enjeux du maintien inchangé du taux directeur à 1,5%, écrit que la Banque centrale est restée fidèle à sa politique monétaire accommodante afin de continuer à soutenir l’activité économique.

Le taux directeur est ainsi maintenu inchangé à 1,50%, alors que dans les grandes économies, les Banques centrales ont adopté une autre attitude, à savoir augmenter les taux directeurs pour faire face à l’inflation, constate la publication.

Face à toute cette agitation, la banque centrale marocaine est donc restée sereine, justifiant ainsi ce statu quo : elle a déjà intégré dans ses prévisions l’impact des décisions prises dans le cadre de l’accord social du 30 avril 2022, et a tenu compte de la nature des pressions inflationnistes, essentiellement d’origine externe, et du retour prévu de l’inflation à des niveaux modérés en 2023, rapporte-t-il.

“C’est un choix de politique monétaire qui peut se défendre, mais résistera-t-il à cette conjoncture économique internationale particulièrement défavorable et, surtout, largement chahutée par la guerre en Ukraine ? Peut-on espérer que l’inflation reviendra à des niveaux dits normatifs à moyen terme ? Rien n’est sûr”, fait-il remarquer.

+Rissalat al Oumma+ rapporte que la Banque mondiale vient d’approuver un prêt de 250 millions de dollars en faveur du Projet de développement économique du Nord-Est marocain.

Ce financement contribuera à améliorer la connectivité des transports et à favoriser la croissance du secteur privé dans ce territoire, notamment autour du développement du complexe industrialo-portuaire de Nador West Med (NWM), selon un communiqué de la Banque mondiale, cité par le quotidien.

Economie, militaire et sport au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du sourcing local, les manœuvres militaires internationales dans le cadre de l’«African Lion 2022» et la participation de la délégation sportive marocaine aux jeux méditerranéens d’Oran 2022, en Algérie, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du sourcing local, écrit que pour convaincre d’acheter le « Made in Maroc », il faut “amener les produits locaux à avoir les mêmes standards de qualité et de prix que les concurrents de référence”.

Dans un contexte mondial inédit, soutenir le “Made in Maroc” est fondamentalement essentiel, mais cela “doit être adossé à une quête de performance et de compétitivité, sans perdre de vue la nécessité des transformations structurelles en marche”, note la publication.

Pour cela, privé et public sont embarqués ensemble: le privé, parce que sa raison d’être est d’investir, de générer des profits, de recruter, Et l’Etat, de mettre en place l’environnement nécessaire et favorable à l’épanouissement des entreprises, soutient-il.

+Assabah+ revient sur les manœuvres militaires internationales actuellement en cours au Maroc dans le cadre de l’«African Lion 2022», qui en est cette année à sa 18e édition.

Ainsi, mercredi dernier, la ville de Kénitra, et plus précisément la 3e base des Forces royales air, a été le théâtre des derniers préparatifs menés par des parachutistes des Forces armées royales et des Marines américains avant de se rendre dans les frontières sud du royaume, à bord d’avions de type Hercule C-130, en vue d’exécuter un saut nocturne à Mahbès.

Jeudi, les 1re et 2e Brigades d’infanterie parachutiste des FAR ont exécuté des manœuvres préparatoires réussies au niveau du centre d’entraînement de la 1re Brigade d’infanterie parachutiste de Salé, où toutes les normes de sécurisation des prochaines manœuvres à Mahbès ont été également mises en œuvre.

Selon le journal, ce sont des unités d’élite des parachutistes marocains qui ont été choisies, pour l’exercice prévu à Mahbès, sur la base de critères rigoureux, comme leur haut degré de combativité et leur capacité d’intervention rapide derrière les lignes ennemies (virtuelles). Après l’exécution de ces manœuvres nocturnes à Mahbès, les unités parachutistes rejoindront Kénitra par voie terrestre.

+L’Opinion+, qui aborde la participation de la délégation sportive marocaine aux jeux méditerranéens d’Oran 2022, écrit que certes, ce n’est jamais bon de mélanger sport et politique, mais le déplacement d’une importante délégation marocaine, composée de plus d’une centaine d’athlètes, en Algérie, n’y échappera pas quoiqu’on fasse.

La faute à un contexte politique des plus tendus entre deux pays voisins que tout devrait en principe réunir, mais qui sont actuellement dans une situation de brouille totale en raison des “agissements maladifs” du régime algérien.

C’est dans un contexte survolté que la forte délégation sportive marocaine, qui a été obligée de faire une absurde déviation aérienne de plus de 4000 kilomètres pour contourner les cieux algériens, débarque à bord d’un avion tunisien à Oran, estime-t-il.

Après avoir été chaleureusement accueillis par la population locale et correctement reçus par des autorités sportives et publiques algériennes bien obligées de rester fair-play pour éviter l’incident diplomatique et extra-sportif qui pourrait gravement nuire aux dividendes politiques que leurs dirigeants espèrent tirer de l’organisation de ces jeux à l’échelle interne et internationale, les sportifs marocains seront attendus au tournant et leurs performances ou contre-performances partialement analysées et largement commentées, estime-t-il.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ écrit que des prémices du rapprochement des diverses bribes de la gauche marocaine se profilent déjà à l’horizon puisque sa discorde n’est pas éternelle ni fatidique.

Mais, cet entrain n’est possible que si cette gauche marocaine, tous courants confondus, serait descendue de sa tour d’ivoire, de s’éviter de reproduire les clichés surannés et de percevoir la réalité telle qu’elle se présente et non telle qu’elle devrait être en vue de proposer les solutions réalistes, note le quotidien.

De plus, il importe d’abord de concilier la société avec la politique, mais aussi les politiciens, en se réappropriant les vertus et les idéaux de la gauche universelle par voir ses repères et s’ériger en modèle, suggère-t-il.

Le Maroc lance le visa électronique pour les étrangers à partir du 10 juillet

Le Maroc a décidé d’instaurer, à compter du 10 juillet 2022, des visas électroniques au profit des ressortissants assujettis à ce document pour entrer dans le Royaume, a annoncé, jeudi, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors du point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement.Cette mesure, qui concerne 49 pays, vise à donner un nouvel élan au tourisme national, a-t-il souligné.

Cette forme de visa électronique va faciliter, aux étrangers soumis au visa, l’obtention rapide, sous 24 heures ou 72 heures maximum, du document de voyage pour le Maroc sans se déplacer aux consulats du Royaume. Le traitement des demandes de visa se fera ainsi via une plate-forme web, gérée par le ministère des Affaires étrangères.

Trois catégories de pays sont concernées par le e-visa ; Il s’agit de pays éligibles aux visas électroniques comportant, dans un premier temps, Israël et la Thaïlande. Elle connaitra l’intégration progressive de plusieurs autres pays.

Il s’agit également des détenteurs de carte de séjour de pays sans visa comme l’Espace Schengen, Suisse, Canada, Angleterre…

Et enfin des détenteurs de visas Schengen ou de visas américains.

Ceci va éviter aux étrangers la lenteur de la procédure d’obtention du visa. La validité du visa électronique sera de 30 jours, avec possibilité de prolongation de 6 mois en entrées multiples.

Marrakech abrite une réunion de haut niveau des agences de lutte contre le terrorisme

Une réunion de haut niveau des chefs des agences de lutte contre le terrorisme et de sécurité des pays de l’Afrique du nord et du Sahel a démarré ses travaux jeudi à Marrakech, sous l’égide du Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies.Placée sous le thème « Renforcement des capacités et formation pour les États d’Afrique de l’Ouest », cette réunion de haut niveau, de deux jours, connaît la participation de 23 pays de la région.

Cet événement servira de plateforme aux participants de haut niveau pour débattre des stratégies et des approches afin de renforcer la coopération régionale sur les questions de lutte contre le terrorisme, l’évaluation de la menace terroriste et les besoins de renforcement des capacités pour la résilience à long terme.

Le siège de l’UNOCT, le premier du genre sur le continent africain, a été inauguré en juin 2021, à Rabat, afin d’élaborer et à mettre en œuvre des programmes accrédités visant principalement le renforcement de capacités et le développement de compétences dans le domaine de la lutte antiterroriste, notamment en matière de sécurité, d’enquêtes et de poursuites, de gestion des prisons et des frontières, de désengagement, de réhabilitation et de réinsertion.

Economie, gestion déléguée au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la gestion déléguée des services publics et les enjeux du lancement d’une application permettant la vente du mouton en ligne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’opinion+, qui revient sur la situation de l’économie nationale, écrit que cela fait très longtemps que l’on n’a pas vu une croissance de l’économie nationale en berne et une inflation au plus haut niveau, en raison d’une flambée infinie des cours des matières premières et des goulets d’étranglement des chaînes mondiales de production et d’approvisionnement.

Un contexte économique tendu qui devrait situer l’inflation du Royaume à 5,3%, mais dont le niveau domestique reste largement inférieur à celui des partenaires et concurrents commerciaux du Maroc, estime le quotidien.

Contrairement aux heures sombres des années 1980 et 1990 qui avaient vu le Maroc se faire imposer les douloureux Programmes d’Ajustement Structurel, aujourd’hui, le problème n’émane pas d’une inflation domestique héritée de la spirale des salaires et des prix et d’un cycle défectueux de performances économiques internes, mais d’une inflation importée majoritairement de la zone euro, constate-t-il.

Le maintien du statu quo du taux directeur demeure, dans le cas du Maroc, l’option la plus optimale en termes de rentabilité, surtout dans la perspective d’une décélération de l’inflation en 2023, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la gestion déléguée des services publics, écrit que vu les défaillances constatées dans ce genre de contrats conclus dans le secteur du transport urbain, à Casablanca et Kénitra auparavant et aujourd’hui à Marrakech, les sociétés régionales multiservices ayant un statut de SA et un actionnariat public pourraient représenter un modèle approprié pour régler la situation.

Car le modèle de gestion déléguée se heurte à des carences importantes en termes de planification, engendrant un manque d’efficacité dans le suivi et le contrôle des contrats concernés, puisqu' »on confie la gestion, sans véritablement maîtriser le métier », relève l’éditorialiste.

Plusieurs pistes d’amélioration ont été proposées depuis 2015, telles que la réalisation d’études préalables sur le mode de gestion le plus approprié, l’encouragement de l’émergence d’acteurs nationaux et la préparation à l’avance de la fin des contrats, mais elles “sont restées lettre morte, au grand dam des usagers”, regrette-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement de la plateforme E-commerce «My Anoc Market» de vente du mouton, écrit que les Marocains sont en mesure aujourd’hui d’acheter le mouton de l’Aïd à travers une marketplace lancée par le ministère de l’agriculture.

Plus de transparence dans les transactions et pour les prix, cette «appli» en sera certainement un vecteur, mais elle permettra surtout d’agrandir considérablement le volume de l’offre en la rendant moins localisée et plus nationale, relève la publication.

Ce qui ne manquera pas d’avoir des retombées sur le niveau des prix en faveur du consommateur final, estime-t-il.

Comme dans d’autres activités et expériences, la réduction du champ d’intervention du facteur humain réduira mécaniquement certaines mauvaises pratiques qui nuisent au marché comme la spéculation, la surenchère, note-t-il.

Et enfin, les ressources économisées grâce au digital pourraient et devraient être réallouées et mieux exploitées pour l’amélioration générale des chaînes de valeur, suggère-t-il.

Maroc: Le DG de l’AIEA s’entretient avec le ministre de l’Enseignement supérieur

Le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, des possibilités de partenariat et de coopération dans les aspects de la formation et de la recherche universitaires.Dans une déclaration à la presse, M. Grossi a souligné que ses entretiens avec M. Miraoui ont porté sur les alternatives de coopération entre le Maroc et l’AIEA dans des domaines liés notamment à la santé et la sécurité alimentaire, faisant part de son assurance quant aux efforts investis par le gouvernement marocain dans les technologies de l’avenir.

Pour sa part, M. Miraoui a fait savoir que ces entretiens ont été l’occasion d’échanger autour des thématiques de l’énergie, l’eau, la santé et de l’agroalimentaire.

Il a également mis en avant la formation de docteurs et d’ingénieurs dans des domaines que partage le ministère avec l’AIEA.

Actuellement en visite de travail au Maroc, le directeur général de l’AIEA s’est entretenu avec de hauts responsables dont le ministre de la Santé et de la Protection sociale et le directeur par intérim de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaire et radiologique (AMSSNuR).

Economie et politique dominent la Une des quotidiens marocains

Le secteur de l’immobilier et la politique africaine du Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui revient sur la situation du secteur de l’immobilier, écrit que parallèlement à une augmentation des prix des intrants dont le surcoût sur le produit fini est immanquablement répercuté sur le client final, ce secteur doit aujourd’hui faire face aux effets néfastes de l’inflation sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne qui fournissait jadis l’essentiel des contingents d’acheteurs.

Ce qui met les opérateurs face à un « dilemme cornélien » entre l’impératif d’écouler leurs stocks, de continuer à produire des logements à des prix non rédhibitoires, tout en maintenant leurs marges, constate la publication.

L’équation semble de facto insoluble, à moins que l’État ne consente à intervenir via des mécanismes incitatifs à même d’encourager la continuité de la production, tout autant que la consommation, estime-t-il.

En parallèle et afin de les inciter à continuer la production et sauver les emplois générés par leur activité, l’État devra instituer davantage d’exonérations au profit des opérateurs de l’immobilier, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la politique africaine du Maroc, écrit que sur le continent, le Maroc “continue de faire bouger les lignes”, notant que le message royal pour le dernier Forum africain des investisseurs souverains de Rabat, “en dit long” sur la continuité de cette stratégie “radicale” dans laquelle le pays s’est engagé.

“Un travail audacieux et de longue haleine”, fondé sur “une vision humaine, solidaire et économique, pour améliorer le sort des citoyens”, estime le quotidien.

Au cours des 20 dernières années, les nombreuses visites royales dans le continent ont permis de conclure plus d’un millier d’accords de coopération qui ont contribué à projeter les entreprises marocaines et lancer des projets d’investissement à fort impact dans plusieurs régions, constate-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse au programme “Global Gateway” de l’Union européenne, un programme d’investissements dans les infrastructures. Selon le quotidien, le Maroc est parmi les pays les plus concernés et au premier rang par ce développement majeur.

D’abord, parce qu’il figure parmi les pays du voisinage européen les plus étroitement liés à l’Europe et depuis longtemps.

Ensuite, parce qu’au moment du déploiement de ce programme, qui cible l’Afrique avec un volume d’investissement gigantesque de 150 milliards d’euros d’ici 2027, l’Europe devra inévitablement s’appuyer sur des pays et acteurs relais dans la région et en Afrique, un rôle que pourrait jouer le Maroc.

Et enfin, la nouvelle stratégie de l’Europe est venue conforter le Maroc dans le modèle de partenariat qu’il défend depuis toujours et qu’il déploie déjà en Afrique dans un esprit de partenariat sud-sud, gagnant pour tous et durable, souligne le journal.

CAN féminine-2022: La mascotte officielle dévoilée

La Confédération africaine de football (CAF) vient de dévoiler la mascotte officielle de la Coupe d’Afrique féminine Maroc 2022, qui aura lieu du 2 au 23 juillet dans les villes de Rabat et Casablanca.Baptisée TITRIT, la mascotte de cette 12e édition est une lionne en référence aux Lions/Lionnes de l’Atlas du Maroc, symbole indéniable de puissance et de courage.

TITRIT est un prénom marocain berbère qui signifie «star» ou «célébrité» et qui caractérise une personne fière, digne, rigoureuse et déterminée.

Vêtue aux couleurs de l’équipe nationale marocaine, un bijou traditionnel marocain en forme de tiare orne majestueusement la tête de la lionne.

Alliant authenticité et modernité, les bijoux marocains et la cape traditionnelle (Selham) de TITRIT lui confèrent une certaine majestuosité féminine.

Les chaussures de football à ses pieds rappellent qu’elle est là pour jouer et prête à contribuer à l’atmosphère festive de la CAN dans le fier pays hôte d’Afrique du Nord.

Son poing levé symbolise la détermination et la ténacité dont font preuve les footballeuses face à leurs adversaires, qualités qui seront nécessaires pour les combats titanesques qui les attendent à la CAN Féminine 2022.

Afrique: le co-investissement et le co-développement, un impératif pour accélérer l’émergence du continent (AMCI)

Les travaux du Forum africain des investisseurs souverains ont pris fin ce mardi 21 juin à Rabat.

Intervenant à cette occasion, l’Ambassadeur-Directeur général de Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’émergence du continent africain en misant sur le co-investissement et le co-développement.

Selon lui, « l’investissement, le co-investissement et le co-développement dans les projets et les secteurs prioritaires des pays africains, deviennent un impératif ».

Les fonds souverains et stratégiques peuvent être un catalyseur pour une émergence durable du continent Africain.

« Le rôle des fonds souverains et stratégiques dans cette dynamique, avec leur effet de leviers devient primordial », a-t-il dit. Pour M. Methqal, ce fonds doit être complémentaire aux autres sources de capitaux classiques qui contribuent déjà au financement du développement africain.

Aussi, ajoute-t-il, les fonds souverains et stratégiques peuvent être une locomotive aux secteurs privés locaux en les tirant et en les associant dans la mise en œuvre des projets locaux ou régionaux.

Par ailleurs, le patron de l’AMCI a saisi cette occasion pour appeler les acteurs économiques et financiers du continent ainsi que ceux opérant à l’échelle internationale à poursuivre leur engagement au service de l’émergence africaine, en mettant en place des solutions qui répondent aux défis de l’Afrique sur la base des atouts du continent tout en innovant en fonction des spécificités, des priorités et des réalités locales.

« Nous devons innover, joindre nos efforts collectivement et mettre en place des modèles de croissance inclusifs et durables pour notre continent, dans une logique de cohérence, de complémentarité, de responsabilité et de solidarité », a-t-il lancé.

Selon lui, « la mobilisation doit être globale et élargie, en associant aux côtés des gouvernements, le monde des affaires et les acteurs financiers, mais aussi la société civile, les villes et les régions, les jeunes et les femmes, pour un développement durable et humain de notre continent ».

Et de souligner que les fonds souverains et stratégiques africains et leurs partenaires internationaux doivent avoir un rôle pionnier et catalyseur dans cette révolution africaine.

M. Methqal a, à cet effet, invité les participants à prendre part au prochain « USA-AFRICA Business Summit » prévu à Marrakech du 19 au 22 juillet 2022, co-organisé par le « Corporate Council on Africa » et le Maroc et dans lequel plusieurs projets stratégiques locaux et régionaux seront présentés aux investisseurs.

Le Forum africain des investisseurs souverains, dont la cérémonie d’ouverture a été marquée par un discours adressé par le Roi Mohammed VI aux participants, a été l’occasion pour les dirigeants, les hauts responsables de fonds souverains, ainsi que les représentants des États et du secteur privé de divers pays d’Afrique et d’ailleurs, d’échanger sur les opportunités d’investissement qu’offrent l’Afrique.

La 28ème Assemblée Régionale Afrique les 23 et 24 juin à Rabat

Le Parlement marocain abrite, les 23 et 24 juin 2022 à Rabat, la 28ème Assemblée Régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.L’ordre du jour de cette Assemblée comprend la discussion et l’examen de sujets intéressant la démocratie, la Zone de libre-échange de l’Afrique (ZLECAF), la participation des femmes à la vie politique, économique et sociale, l’implication effective des parlementaires de l’Afrique francophone aux questions de l’environnement et du changement climatique, et la situation politique, sociale et sanitaire dans les pays de l’espace francophone d’Afrique, indique un communiqué de la Chambre des représentants du Maroc.

Les participants examineront également le rapport d’activités de l’assemblée régionale, et la réorganisation des postes de responsabilité de la région Afrique dans les instances de l’APF en prélude à la 47e Session de Kigali (Juillet 2022).

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie a été créée en mai 1967 au Luxembourg, en tant que forum de discussion, de présentation de propositions, et d’échange d’informations et d’expériences, et comprend plusieurs sections réparties sur les cinq continents.

Le Parlement marocain a rejoint l’Assemblée parlementaire de la francophonie en 1979, et abrité les travaux de certaines Assemblées régionales Afrique (19ème en 2011, 25ème en 2017, et 27ème en 2019).

Le Président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami, occupe actuellement le poste de vice-président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.

Les enjeux de l’investissement public et le commerce électronique eu menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’investissement public et le commerce électronique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde les enjeux de l’investissement public, écrit que le Royaume enregistre cette année l’un des taux d’investissement les plus élevés au monde, s’élevant à 30% du PIB, contre une moyenne mondiale qui ne dépasse pas 25%.

Ceci émane d’une stratégie basée sur deux piliers importants, à savoir: l’amélioration de l’environnement des affaires et la mise en place d’une batterie de mesures incitatives, explique le journal.

Sur ce dernier point, les signes avant-coureurs sont perceptibles, dont les règles relatives aux obligations contractuelles des marchés publics, la mise en œuvre du principe de la préférence nationale, qui viennent s’ajouter à la simplification des procédures administratives et leur déconcentration, les facilitations d’accès au foncier et l’amélioration d’accès aux financements, relève-t-il.

Pour ce qui est de l’amélioration de l’environnement des affaires, la célérité est de mise, car la concurrence est rude, estime-t-il soulignant la nécessité de commencer par l’épineux chantier de la lutte contre la corruption, laquelle coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays.

L’environnement des affaires évolue également à travers le développement de tout le tissu économique, de la petite entreprise jusqu’aux grandes multinationales, ainsi que le développement de l’accompagnement des entreprises et le renforcement de leurs capacités productives afin de créer un écosystème équilibré et durable, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le commerce électronique, écrit que la pandémie a fait exploser les compteurs du commerce électronique au point qu’une seule plateforme internationale a réalisé 1 milliard de DH avec le Maroc en 2021.

Sauf que la montée en puissance du commerce électronique a entraîné au Maroc le développement de pratiques illégales, donnant naissance à un circuit échappant à tout contrôle, notamment de la sous-facturation et du non-respect des lois de protection des consommateurs, relève le quotidien.

C’est toute cette ingénierie pour échapper à la réglementation et au passage à la caisse qu’ont révélée les investigations de la Douane, car le 1 milliard de DH du chiffre d’affaires a généré un manque à gagner pour cette administration de près de 680 millions de DH, explique-t-il.

C’est pourquoi, le gouvernement a adopté un texte qui sera effectif à partir du 1er juillet prochain, qui exclut de l’exonération des droits et taxes tous les achats effectués à travers les plateformes internationales de commerce électronique, note-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que malgré la situation des finances publiques, qui ont été mises à rude épreuve durant plus de deux ans à l’échelle internationale, des fonds, publics ou privés, sont aujourd’hui abondants sur les places financières et ne demandent qu’à trouver des opportunités pour s’y investir.

La publication souligne que le Maroc a passé à plusieurs reprises des tests avec succès auprès des places financières y compris pendant des conjonctures mondiales compliquées.

A travers ses multiples initiatives et connexions, le Maroc est plus que jamais en mesure de fédérer des fonds pour l’investissement en Afrique et de jouer un rôle d’ingénierie de financement en s’appuyant, entre autres, sur la forte présence des banques marocaines sur le continent, explique-t-il.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’événementiel à Marrakech, la gestion de l’épidémie de coronavirus et la situation de l’économie dans un contexte mondial perturbé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’événementiel à Marrakech, écrit qu’en l’espace de quatre jours, du 15 au 18 courant, Marrakech est revenue aux devants de la scène par la plus belle des manières.

En effet, au beau milieu d’une conjoncture économique sinistrée qui ne prête guère à la joie, le « Marrakech du rire », qui est incontestablement l’événement culturel le plus important organisé dans cette ville après le retour d’un semblant de vie normale post-Covid, lui a permis de “renouer avec son âme naturellement joyeuse et foncièrement optimiste”, constate le quotidien.

Grâce à un “impressionnant afflux de la jet set internationale” représentée par de nombreuses célébrités, dont les followers se comptent par centaines de millions, le rayonnement de Marrakech a été démultiplié durant ces quatre jours, relève-t-il.

Une visibilité réelle et protéiforme dont l’efficacité exponentielle outrepasse largement celle escomptée des campagnes de marketing touristique menées aux quatre coins du globe, souligne-t-il.

L’Economiste, qui aborde la gestion de l’épidémie de coronavirus au Maroc, écrit que malgré le millier de cas quotidiens, les autorités sanitaires n’ont pas décidé de décréter des “mesures intempestives” comme pour la vague Omicron, imposant la fermeture au premier cas.

Le Maroc ne semble pas opter pour le modèle “zéro Covid”, dont les dégâts sociaux sur plusieurs secteurs comme le tourisme, la restauration, les finances de l’Etat “ne sont pas encore digérés”, indique le journal, notant que ces dégâts sur l’économie peuvent être supérieurs à ceux sur la santé.

Car contre Omicron, le Maroc a fermé, alors que l’Europe a continué de vivre normalement avec ses milliers de cas par jour, en misant sur la responsabilité des citoyens pour reprendre une vie normale, relancer l’économie et vivre avec le Covid, constate-t-il, soulignant que ce modèle européen, qui repose sur la maturité d’individus libres et responsables, a réussi et perdure.

+Aujourd’hui Le Maroc+ qui revient sur la conjoncture actuelle, marquée par un niveau sans précédent de turbulences, d’incertitudes et d’instabilités à l’échelle mondiale, écrit que le Royaume, à l’instar des pays du monde entier, a tenté et continue encore de faire face à l’adversité par ses propres moyens et avec, à ce jour, plus ou moins de réussite et surtout des enseignements pour l’avenir proche ou lointain.

Un des enseignements majeurs, au-delà du contenu concret des réponses apportées aux différentes situations, est que face à une situation de crise, quelle qu’en soit la nature, le facteur clé contribuant à la résilience réside dans la capacité à prendre les meilleures décisions possibles au bon timing, note la publication.

Et pour cela, un paramètre est éminemment décisif : les éléments de prise de décisions sont supposés être une bonne et vraie synthèse de toutes les données actuelles et problèmes et tous les scénarios possibles du futur, estime-t-il.

Maroc: « Culture et cinéma » en débat au Festival de Dakhla

Par Hicham Alaoui — Les intervenants évoquent largement le rôle du cinéma dans les sociétés et cultures africaines.Courts et longs métrages, documentaires, etc… Au festival international du film de Dakhla, tous les genres cinématographiques ont été l’occasion de nourrir de riches débats sur différents sujets de société, notamment lors d’une rencontre spéciale organisée, vendredi, et animée par le journaliste marocain Karim Douichi.

Ce conclave a été une occasion pour interpeller, entre autres, l’écrivaine, professeure universitaire, journaliste et productrice d’émissions, Rita El Khayat sur cette relation entre « culture et le cinéma », thème de la discussion.

Pour cette intellectuelle marocaine amoureuse du 7éme art, « le cinéma est un art éminemment populaire et de ce fait il fait indéniablement partie de la culture. Avec sa dimension hautement technologique multidimensionnelle, est une synthèse de plusieurs formes de la culture ».

Selon Mme El Khayat, qui est également médecin-psychiatre et psychanalyste, le cinéma est à la croisée de tous les arts. Il est un reflet de cultures diverses qui s’influencent, un outil de conscientisation et un instrument d’éducation.

Interrogée par APA news, Mme El Khayat a souligné que les pratiques culturelles dans le monde entier sont en train de sculpter un développement différent. « On est plus uniquement dans un système politique mais dans un système de société de l’intérieur duquel il y a des pratiques culturelles qui vont dicter des conduites économiques, sociales, humaines, anthropologiques et politiques… C’est extrêmement important », analyse-t-elle.

Présidente de la Commission d’aide à la production cinématographique nationale du Centre cinématographique marocain (CCM) pour la 3ème fois consécutive (2012-2022), Mme El Khayat a tenu à assurer qu’elle tient à « honorer le mieux possible cette charge que je fais avec une passion totale pour savoir comment évolue ce cinéma ».

Répondant à tous ceux qui lui reproche le fait qu’elle ne maîtrise pas la langue arabe, alors que la majorité des productions cinématographiques postulant pour les fonds du CCM sont en langue arabe, « Qu’on me dise que je ne maîtrise pas la langue arabe, je vous assure que je s’entretue avec cette langue, corps à corps, pour avancer dans l’apprentissage de cette langue mais aussi avec cette langue utilisée dans les scénarii. J’avoue que c’est un exercice intellectuel majeur parce que je suis en train d’apprendre ».

Nonobstant, elle a exprimé son étonnement de voir tous les dossiers budgétaires « présentés systématiquement en langue française ».

Pour ce qui est du cinéma africain, cette cinéphile vorace, qui compte à son actif une intense production scientifique de 38 ouvrages et plus de 150 articles traduits dans plusieurs langues, a indiqué que le cinéma africain est une « passion que j’ai acquise il y a quelques années et fait partie d’un travail que j’ai fait sous le thème ‘femme et l’esclave’.

« Je suis entrée en Afrique à travers la problématique de la femme esclave et je me suis rendue compte que l’histoire de toute l’Afrique entière, il y 5 siècles, démarre avec l’esclavage puis la colonisation. Ce sont deux phénomènes totalement liés », a-t-elle expliqué.

Le sénégalais Magueye Kasse, médaillé de reconnaissance du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) a affirmé, lui, que «le cinéma est un vecteur d’influence voire un outil stratégique à part entière dans la puissance des nations ».

Selon cet officier de l’Ordre national du Lion (Sénégal) et citoyen d’honneur de Louisville (Etats-Unis), le thème sur la relation entre la culture et le cinéma est « important » et « vaste ».

« Il est évident que nos sociétés qui sont devant le choix de se développer d’une certaine manière, doivent repenser le rapport entre la culture et le cinéma ».

Et d’ajouter que « les cinéastes sont les premiers à être interpellés pour cela. Le cinéma est un vecteur de la culture, un moyen par lequel on peut atteindre les cultures, pénétrer ces cultures, les discuter, les analyser et partant distinguer entre ce qu’on doit conserver et ce qu’on doit rejeter ».

« Nous sommes dans un système international dans lequel les cultures dominantes des pays développés ont tendance à imposer implicitement ou explicitement leurs cultures », a-t-il estimé, avant de lancer une mise en garde : « Si on ne fait pas attention, c’est la déperdition de nos cultures. Le cinéma doit lutter contre la déperdition et participer à l’échange culturel qui nous enrichit mutuellement ».

Pour lui, l’hybridité est un concept à appréhender au sens négatif. « On oublie nos cultures pour nous approprier des cultures totalement différentes des nôtres. En partant de notre culture qu’on maîtrise on peut raconter notre culture ».

Le coup d’envoi de la 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla, a été donné, vendredi, en présence d’un parterre de professionnels du cinéma, de producteurs marocains et africains, de grandes figures du cinéma marocain ainsi que des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.

Cette édition qui célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéaste de 13 pays africains, se veut une opportunité de révéler et mettre en valeur des œuvres de qualité pour servir l’évolution du cinéma national, favoriser le développement de l’industrie du film et célébrer le 7ème art à l’africain dans cette ville de Dakhla, surnommée « la perle du sud marocain » devenue au fil des ans un pôle urbain important et une destination touristique très prisée.

Organisée par l’Association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, cette édition verra la participation de 7 films qui concourent pour les prix du festival à savoir le Prix spécial du jury, le Prix de la Réalisation et le Grand Prix.

Les films de la compétition officielle sont : « La nuit des rois » – Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Juju stories » – Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi, Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » – Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana), « Breakable » – Ahmed Rashwan (Egypte), « Bendskins » – Narcisse Wandji (Cameroun), « Annatto » – Fatima Ali Boubakdi (Maroc), et « la traversée » – Irene Tassembedo (Burkina Faso)

Le jury de cette dixième édition est présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Tourré. Il est composé des actrices béninoise Tella Kpomaho et marocaine Farah El Fassi outre les réalisateurs congolais David-Pierre Fila et tunisien Sami Tlili.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme de la santé et le commerce électronique sont les principaux sujets traités par les la presse quotidienne et hebdomadaire marocaine.+Challenge+, qui s’attarde sur l’évolution de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que le Sommet de la Ligue arabe, pourtant prévu en avril dernier à Alger, est au point mort, les pays du Golfe refusant que l’Algérie introduit le dossier du Sahara, alors que depuis 45 ans un accord tacite existait, pour que ce conflit factice n’ajoute pas de la division aux divisions arabes.

De même, le Parlement des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, dont plusieurs pays membres sont proches de l’Algérie, soutient l’approche politique du Maroc et y voit une proposition crédible pour la résolution du conflit.

Le Nigéria avance sur le dossier du gazoduc à grands pas, un projet qui concerne 14 pays et qui concurrencera le gaz algérien.

De plus, chaque semaine la liste des consulats ouverts dans les provinces du sud s’allonge, les accords de partenariat se renforçant et le Maroc, pont entre le continent Africain et l’Europe, n’est plus un constat géographique, mais une réalité économique vivante, constate l’hebdomadaire.

De tout cela, la diplomatie algérienne ne s’en soucie pas et « se complait dans son isolement parce qu’elle ne répond plus qu’à un seul impératif, celui de la propagande interne », estime-t-il.

A Tindouf, où sont séquestrées les populations des camps, “des hommes sans foi ni loi” asservissent ces populations, se livrent à des exactions et s’adonnent à des détournements systématiques de fonds publics destinés pourtant à financer des projets humanitaires dans ces camps, relève de son côté Finances News Hebdo.

“Ce constat, la communauté internationale l’a fait depuis bien longtemps. Et il ne se passe pas un jour sans qu’un nouveau vient rallonger la longue liste des méfaits que commettent le polisario et son mentor, l’Algérie, dans le sud-ouest algérien”, relève l’éditorialiste.

+La Vie éco+, qui aborde la réforme de la santé, écrit que le gouvernement est déterminé à s’attaquer “frontalement” à des dossiers et des secteurs problématiques nécessitant des réformes depuis belle lurette, précisant qu’après l’enseignement et la protection sociale généralisée, un autre grand chapitre est aujourd’hui ouvert : la santé.

Une réforme sérieuse de la santé sera probablement lourde, complexe, mais elle n’est pas insurmontable, en dépit de toutes les difficultés, notamment l’ampleur du déficit à rattraper, estime la publication.

L’histoire récente des politiques publiques au Maroc recèle d’exemples de réformes qui paraissent, depuis toujours, presque impossibles à réaliser, dans des secteurs en situations parfois désespérées mais qui ont finalement été mises en œuvre avec, à la clé, des résultats probants, quelques années plus tard, constate-t-il.

+Al Akhbar+ revient sur la décision du gouvernement de mettre fin à l’exonération des droits de douane pour les transactions réalisées via des plateformes électroniques, quelle que soit la valeur des envois.

Le quotidien rapporte que le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a justifié cette décision par la détection de pratiques frauduleuses dans de nombreuses opérations effectuées par ces sites de commerce électronique: «Certains procèdent à la répartition des achats entre plusieurs bénéficiaires pour éviter le paiement des droits de douanes en déclarant des valeurs en dessous de 1.250 dirhams. Du coup, près d’un milliard de dirhams d’achats annuels via internet sont exonérés d’impôts», précise-t-il.

Le décret approuvé jeudi par le conseil de gouvernement permet, toutefois, à ces opérateurs de bénéficier de l’exonération des droits de douane sur les transactions d’une valeur inférieure à 1.250 dirhams. Le porte-parole du gouvernement a indiqué, lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, que « le décret entrera en vigueur dès le 1er juillet. Ce texte vise à renforcer le contrôle douanier des envois liés aux transactions réalisées via des plateformes électroniques ».

Pour sa part, le président de l’Union générale des entreprises et des professions (UGEP), Moulay Ahmed Afilal, a déclaré que l’économie marocaine est durement impactée par le commerce électronique : « Un grand nombre d’intermédiaires dans ce commerce recourent à des pratiques frauduleuses en répartissant plusieurs achats pour que leur valeur soit inférieure à 1.250 dirhams afin d’échapper au fisc».

L’économie marocaine, poursuit-il, souffre de la concurrence déloyale de ce type de commerce, notamment des marchandises en provenance de Chine qui ont envahi les marchés nationaux via les sites électroniques.

Maroc : Coup d’envoi de la 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla

Par Hicham Alaoui — Le coup d’envoi de la 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla, a été donné, vendredi, en présence d’un parterre de professionnels du cinéma, des producteurs marocains et africains, de grandes figures du cinéma marocain ainsi que des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.Cette édition qui célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéaste de 13 pays africains, se veut une opportunité de révéler et mettre en valeur des œuvres de qualité pour servir l’évolution du cinéma national, favoriser le développement de l’industrie du film et célébrer le 7ème art à l’africain dans cette ville de Dakhla, perle du sud marocain, devenu au fil des ans un pôle urbain catalyseur d’investissements et une destination touristique par excellence.

Organisée par l’Association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, cette édition verra la participation de 7 films qui concourront pour les prix du festival à savoir le Prix spécial du jury, le Prix de la Réalisation et le Grand Prix.

Les films de la compétition officielle sont : « La nuit des rois » – Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Juju stories » – Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi, Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » – Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana), « Breakable » – Ahmed Rashwan (Egypte), « Bendskins » – Narcisse Wandji (Cameroun), « Annatto » – Fatima Ali Boubakdi (Maroc), et « la traversée » – Irene Tassembedo (Burkina Faso)

Le jury de cette dixième édition est présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Tourré et sera composée des membres de l’actrice Tella Kpomaho (Bénin) de l’actrice marocaine Farah El Fassi et des réalisateurs congolais David-Pierre Fila et tunisien Sami Tlili.

Lors de la cérémonie d’ouverture, un hommage a été rendu à l’actrice marocaine Mouna Fettou qui a brillé depuis son tout premier rôle dans « Un amour à Casablanca » d’Abdelkader Lagtaâ avant de s’illustrer dans « Femmes et femmes » de Saad Chraibi et « La route des femmes » de Farida Bourqiya et bien d’autres rôles dans le cinéma et la télévision qui l’ont hissé au rang de star incontestée.

Une personne de dimension internationale a été également honorée. Il s’agit du réalisateur marocain Jerôme-Cohen Olivar qui est l’auteur de deux grands long-métrages « Kandisha » qui a constitué l’une des dernières apparitions de l’icône du cinéma mondial David Carradine et « L’orchestres de minuit » où il a dirigé avec virtuosité Gad Elmaleh et Hassan El Fad.

Aussi, le festival a rendu un hommage particulier à la réalisatrice et productrice Rwandaise Jacqueline Murekeyisoni, qui est la directrice du festival International du Cinéma des Femmes et occupe le poste de directrice de la commission exécutive de l’association « Cinéma des Femmes » au Rwanda qui œuvre pour la formation d’une élite de cinéastes-femmes rwandaises.

La dixième édition du festival sera marquée par l’organisation d’un atelier de formation « Ecrire un film documentaire ». Il est destiné aux membres des ciné-clubs des provinces du sud. Cette session de formation, qui a débuté avant le festival et se prolongera jusqu’à la clôture, sera couronnée par le choix du meilleur scénario de court-métrage documentaire. Ce dernier sera produit par le festival en partenariat avec London Art House film Festival.

Dans le cadre de la promotion des productions cinématographique sur l’histoire et la culture dans l’espace Sahraoui et hassani plusieurs films documentaires, réalisés par des cinéastes de la région seront projetés.