FMI : scandale « Doing Business », le Bénin demande une enquête approfondie

Le ministre de l’Économie, des Finances du Bénin Romuald Wadagni accorde son soutien à la directrice générale du FMI dans le scandale « Doing Business ». Le Béninois s’associe à 12 autres ministres africains pour réclamer une enquête approfondie.  

Le gouvernement béninois se joint à 12 autres gouvernements africains pour soutenir Kristalina Georgieva. Les ministres de l’Economie et des Finances de ces pays sont derrière la présumée innocente. La directrice générale du FMI fait l’objet d’accusations de favoritisme au sujet du « Doing Business » depuis le mois de septembre. La patronne du Fonds monétaire international rejette les accusations selon lesquelles, elle aurait usé de son influence pour favoriser la Chine.

En effet, selon un rapport des experts indépendants, l’influence de l’économiste aurait conduit ses équipes à changer les méthodes de calcul de données. Par conséquent, la Chine a bénéficié d’une meilleure place dans le classement « Doing Business ». Des allégations que Kristalina Georgieva n’entend pas du tout accepter. « Ni dans ce cas, ni avant, ni après, je n’ai fait pression sur les équipes pour qu’elles manipulent les données », a-t-elle déclaré il y a quelque temps.

Une déclaration portée à la connaissance du public le mardi 05 octobre révèle la position des 13 gouvernements africains à ce sujet. Il s’agit du Botswana, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, de l’Égypte, du Djibouti, le Sénégal, de la Mauritanie, du Soudan, du Togo, de la Somalie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Nigéria et du Bénin.

Ces pays demandent une enquête approfondie sur la question. Selon La Nouvelle Tribune, un comité disciplinaire entendra bientôt la directrice de l’institution financière internationale. Lundi dernier, les représentants du cabinet d’avocats WilmerHale qui a publié le rapport plus tôt en septembre ont rencontré le conseil d’administration du FMI.