Le Bénin renforce son secteur privé grâce à un prêt de la Banque africaine de développement

Le Bénin franchit une étape importante avec l’approbation imminente d’un prêt du Fonds africain de développement (FAD) de la Banque africaine de développement (BAD). D’un montant considérable de 25,5 milliards F CFA pour la première phase du Programme d’appui à la gouvernance économique et au développement du secteur privé (PAGE-DSP), ce financement vise à catalyser des réformes structurelles majeures.

Sous l’impulsion d’une demande gouvernementale datant de mai 2022, ce prêt de 31,3 millions d’UC ouvre la voie à une série d’opérations sur les exercices budgétaires 2023 et 2024. Les secteurs clés ciblés comprennent l’amélioration du climat des affaires, la promotion du secteur agro-industriel et le renforcement des initiatives climatiques.

Le PAGE-DSP se distingue par son engagement envers des consultations étendues, incluant des parties prenantes variées telles que l’interprofession, le secteur privé et la société civile. Les réformes prévues, notamment la simplification des procédures d’obtention d’agréments et la normalisation des produits agricoles, sont conçues pour accélérer le développement du secteur privé, particulièrement dans la transformation locale des produits agricoles.

À l’horizon 2024, le programme vise des résultats tangibles, dont une augmentation des investissements privés à 30,2 % du PIB, une croissance significative des investissements dans la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé, et une réduction substantielle du délai de paiement des créances des micro, petites et moyennes entreprises (MPME).

Aligné sur les priorités du Document de stratégie pays (DSP) 2022-2026 de la BAD pour le Bénin, ce prêt s’inscrit dans un cadre plus large de coopération avec d’autres partenaires tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Délégation de l’Union européenne. La BAD prévoit une contribution de 11 % pour combler le déficit de financement estimé à 4,3 % du PIB pour l’année 2023, démontrant ainsi un engagement fort en faveur du développement économique durable du Bénin.

Entretien Exclusive avec le Président Talon : Regards sur le Bénin d’Aujourd’hui

Dans un entretien exclusif au Palais de la Marina, le président Patrice Talon a offert un aperçu détaillé de la situation politique actuelle au Bénin, abordant des sujets tels que les potentiels successeurs, la loi d’amnistie, la diplomatie régionale et les défis économiques.

Transformations et Successeurs

Le président a souligné les transformations significatives depuis 2016, mettant en avant les rénovations infrastructurelles et les réformes politiques. Concernant les spéculations sur sa succession, Patrice Talon a écarté toute promotion active de ses proches, affirmant que les partis politiques joueront un rôle crucial dans le choix des futurs candidats.

Loi d’Amnistie et Affaires Judiciaires

Rejetant toute demande d’amnistie, Talon a maintenu la justesse des condamnations, notamment celle de Reckya Madougou. Il a critiqué le parti Les Démocrates, les accusant de promouvoir le retour à l’anarchie.

Diplomatie et Sécurité Régionale 

Le président a exprimé une ferme opposition aux coups d’État, soulignant leur impact déstabilisateur dans la région. En soutenant les principes de la Cédéao, il affirme le rôle du Bénin dans la quête d’une région plus stable.

« Atchakpodji » pour la Réconciliation 

Face aux critiques, Patrice Talon a proposé un rituel traditionnel africain, « Atchakpodji », pour résoudre le différend avec l’ancien président Boni Yayi. Il a insisté sur le caractère personnel du conflit, distinct des préoccupations nationales.

Économie et Perception du Progrès

Reconnaissant une dissonance entre les succès institutionnels et la perception citoyenne, Talon souligne les défis économiques, attribuant la hausse des coûts de la vie à des facteurs externes.

Tensions avec le Nigéria

Clarifiant les tensions passées avec le Nigeria, Talon nie tout problème entre les peuples et attribue la fermeture des frontières à des informations fausses. Il révèle que le président Buhari a exprimé ses regrets.

Cet entretien offre un aperçu approfondi de la vision du président Talon sur divers aspects cruciaux, soulignant les défis et les perspectives pour l’avenir du Bénin.

Bénin: Rex International Holdings remporte la concession du gisement pétrolier de Sèmè

Le gouvernement béninois a officialisé la cession du bloc 1 du gisement pétrolier de Sèmè à la société singapourienne Rex International Holdings, mettant ainsi fin à des mois de négociations. La confirmation de cette transaction a été annoncée lors du conseil des ministres présidé par Patrice Talon ce mercredi.

Rex International Holdings, dirigée par le Norvégien Måns Lidgren, s’est engagée à réactiver le gisement dans un délai de moins de deux ans. Cette décision marque un nouveau chapitre pour le gisement qui a été productif dans les années 1980 et 1990 avant d’être mis hors service en 1998 en raison de son manque de rentabilité.

La société singapourienne, spécialisée dans la revitalisation de périmètres pétroliers en fin de vie, étend ainsi sa présence en Afrique avec cette acquisition. Jusqu’à présent, Rex International Holdings détenait des gisements opérationnels à Oman et en Norvège.

Cette transaction succède à la tentative de relance du gisement par la société nigériane Sapetro au début des années 2010. Cependant, en 2015, Sapetro avait restitué le contrôle de Sèmè au gouvernement en raison de la chute des prix du baril et de problèmes techniques, compromettant le projet de relance de la production sur ce site où subsistent environ 20 millions de barils récupérables.

La nouvelle phase d’exploitation confiée à Rex International Holdings suscite des attentes quant à la revitalisation économique de la région et à la mise en valeur des ressources pétrolières du Bénin.

Discours du Président: Bilan et Perspectives pour l’Avenir du Bénin

Dans son discours traditionnel sur l’état de la Nation, conforme à l’article 72 de la Constitution du 11 décembre 1990, modifiée par la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019, le président Patrice Talon a mis en lumière les réalisations marquantes et les défis à relever pour le Bénin devant l’Assemblée nationale ce jeudi. Il a souligné le nouvel état d’esprit du pays, caractérisé par la détermination, l’optimisme et la foi en l’avenir.

Un Vent Nouveau et la Quête du Meilleur

Le Président a encouragé la population à ne jamais renoncer face aux difficultés, mais plutôt à amplifier les efforts pour répondre aux besoins collectifs et individuels. Malgré les défis mondiaux et régionaux, le Bénin a préservé la paix, les libertés et la démocratie, tout en mettant l’accent sur une gouvernance efficace.

Préoccupations Sécuritaires et Position Internationale

Il a abordé les préoccupations sécuritaires face à la dégradation de la situation chez certains voisins. Le Président a réitéré la position du Bénin face au conflit entre la Russie et l’Ukraine, appelant à la paix. De plus, il a exprimé des inquiétudes concernant la situation au Proche-Orient, appelant à l’arrêt des hostilités.

Économie et Inclusion Sociale

Son discours a mis en avant les réalisations économiques, soulignant le taux d’inflation bas et les mesures sociales, telles que la revalorisation des salaires et les filets sociaux. Les efforts pour favoriser l’inclusion financière, notamment à travers les micro-crédits, ont été salués.

Agriculture, Infrastructures et Modernisation

Il a également souligné l’importance du secteur agricole et les initiatives visant à mécaniser l’agriculture pour garantir la sécurité alimentaire. Des plans ambitieux ont été annoncés pour diversifier la production agricole, avec un accent particulier sur le manioc et l’arachide. Les projets de reconstruction des pistes rurales et d’élargissement du réseau routier ont également été abordés, avec une reconnaissance des défis rencontrés, notamment en raison des secousses mondiales.

Éducation, Santé et Services Publics

Pr. Patrice Talon a fait état des progrès dans le secteur de l’éducation, avec des projets de lycées techniques agricoles et d’écoles de métiers. Dans le domaine de la santé, des efforts sont déployés pour renforcer les capacités hospitalières et offrir des soins de qualité à l’échelle nationale.

Tourisme, Culture et Arts

Il a mis en avant le dynamisme croissant dans le secteur du tourisme, de la culture et des arts, avec des projets tels que le Quartier culturel et créatif de Cotonou. Les infrastructures prévues, telles que le Musée d’art contemporain et l’Aréna, devraient renforcer l’attractivité touristique.

Reconnaissances Internationales et Gestion des Ressources

Le discours a souligné les reconnaissances internationales du Bénin en matière de développement durable, de transparence fiscale et de résilience économique. Les partenariats soutenus par le FMI et la Banque Mondiale ont été évoqués, soulignant la confiance internationale dans les efforts du pays.

Vision Bénin 2060

Le Président a conclu en annonçant un projet de loi-cadre sur la planification du développement et en lançant le processus de formulation de la Vision Bénin 2060. Il a exprimé sa gratitude envers tous les citoyens pour leurs contributions au développement du pays.

 

Bénin: Lancement Solennel de la 139e Session Ordinaire de la BOAD à Cotonou

Ce mercredi, Serge Ekue, Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), a donné le coup d’envoi de la 139e session ordinaire du Conseil d’administration de l’institution financière prestigieuse. L’événement s’est tenu dans le cadre élégant de l’hôtel Golden Tulip à Cotonou, rassemblant les administrateurs pour une série de délibérations décisives.

Sous la présidence de Serge Ekue, le Conseil d’administration de la BOAD examinera  les perspectives financières actualisées pour la période 2024-2028 et le budget-programme 2024-2026 de la banque. Le Conseil se penchera sur divers projets touchant les secteurs de la finance, des infrastructures numériques, de l’eau, de l’éducation, entre autres. Des décisions majeures sont attendues, notamment celles liées à l’entrée au capital de la BOAD par la BADEA et d’autres dossiers stratégiques.

Lors de son discours inaugural le président de la BOAD  a confié : « Notre bilan pour cette année correspond à nos attentes et sera indubitablement renforcé par les délibérations de cette sixième et dernière réunion de l’année ».

Il faut le préciser au cours de l’année 2023, le Conseil d’administration a tenu cinq réunions, engageant un montant total impressionnant de 816,9 milliards FCFA. Cela porte le total des engagements de la Banque à 8 034,3 milliards FCFA depuis ses débuts opérationnels en 1976, une indication solide de son rôle essentiel dans le développement régional.

 Serge Ekue a souligné que malgré le contexte socio-politique leurs activités se sont  intensifies en 2023. Il a noté aussi le soutien constant et le renforcement des opérations, ainsi que sa récente élection en tant que co-président du Club IDFC. « Notre organisation est de plus en plus reconnue comme un acteur clé du financement du développement dans la région, une reconnaissance soulignée par nos pairs internationaux et confirmée par les agences de notation », a ajouté le président de la BOAD.

L’institution a également obtenu une réaccréditation rehaussée auprès du Fonds vert pour le climat (FVC), élargissant ainsi ses capacités à mobiliser des ressources cruciales. Serge Ekue a mis en avant  les retombées positives du plan Djoliba dans les États membres, générant des emplois, stimulant la production d’eau et d’énergie, et contribuant de manière significative au développement régional.

L’année 2023 a été marquée par la célébration du cinquantième anniversaire de la BOAD. À cette occasion, des réflexions approfondies ont été menées avec l’appui de partenaires et de membres du personnel, offrant des orientations claires pour les années à venir. Serge Ekue a exprimé sa profonde gratitude envers les administrateurs pour leur engagement constant et la qualité exceptionnelle du traitement de chaque dossier présenté au Conseil d’administration.

 

L’organisation du « Dialogue mondial des Jeunes » au Bénin : Signature cruciale d’un Mémorandum d’accord entre le Gouvernement et l’UNFPA

Dans le cadre des célébrations des 30 années de la Conférence Internationale pour la Population et le Développement (CIPD 2024), le Bénin s’apprête à jouer un rôle central en accueillant le « Dialogue mondial des Jeunes » les 04 et 05 avril 2024 à Cotonou. Une étape cruciale vers la réalisation de cet événement d’envergure a été franchie avec la signature d’un Mémorandum d’accord entre le Gouvernement béninois et l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population).

La cérémonie de signature, qui s’est déroulée le mardi 19 décembre 2023 dans la salle de conférence du Ministère, a réuni des personnalités de haut rang, dont le Ministre d’État, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action gouvernementale, Monsieur Abdoulaye BIO TCHANÉ, et la Directrice Exécutive Adjointe de l’UNFPA, Dr Diéné KEITA. Étaient également présents l’Ambassadeur des Pays-Bas près le Bénin, les membres du Cabinet du Ministre d’État, ainsi que des représentants du Fonds des Nations Unies pour la Population.

Monsieur Abdoulaye BIO TCHANÉ a souligné l’engagement du Gouvernement béninois envers les questions cruciales liées à la population, mettant en avant la jeunesse comme un axe prioritaire de développement. Il a annoncé la préparation d’assises en 2024 sur le thème « Population et développement », soulignant ainsi la volonté du pays d’inscrire ces enjeux au cœur de son agenda.

Exprimant sa gratitude envers l’UNFPA pour son soutien dans la préparation du « Dialogue mondial des Jeunes », le Ministre d’État a réaffirmé la détermination du Gouvernement à jouer un rôle actif dans la réalisation des objectifs de cet événement international.

Dr Diéné KEITA, Directrice Exécutive Adjointe de l’UNFPA, a salué les progrès remarquables accomplis par le Bénin au cours des dernières années sous la direction du Président Patrice TALON. Elle a souligné la rigueur et la détermination du pays, démontrant que le progrès est accessible avec un leadership fort. Dr Diéné KEITA s’est dite ravie de voir le Bénin accueillir le « Dialogue mondial des Jeunes », soulignant que la jeunesse occupe une place centrale dans tout processus de développement.

Monsieur Alastaire ALINSATO, Directeur de Cabinet du Ministre d’État, a expliqué l’objectif fondamental du forum à Cotonou. Il vise à évaluer les progrès réalisés dans l’amélioration des conditions de vie des jeunes et à mesurer leur niveau de préparation, en alignement avec les engagements pris lors de la Conférence Internationale pour la Population et le Développement de 1994 au Caire.

La signature du Mémorandum d’accord entre le Gouvernement du Bénin et l’UNFPA représente une étape stratégique, renforçant les moyens dédiés à l’organisation du « Dialogue mondial des Jeunes » en avril 2024. Cet événement s’annonce comme une tribune majeure, réunissant des jeunes du monde entier pour discuter, échanger et orienter les actions futures en faveur d’une jeunesse épanouie et engagée.

 

Coopération Internationale en Action : Le Bénin et le Vietnam Consolident Leurs Liens lors d’une Visite Ministérielle

En visite de travail au Vietnam du 14 au 16 décembre, le Ministre Shegun Bakari et son homologue de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, M. Gaston Dossouhoui, ont tenu une séance de travail fructueuse à Hanoï le jeudi 14 décembre  avec le Ministre des Affaires Étrangères du Vietnam, M. Bui Thanh Son.

La rencontre a été marquée par un échange productif  sur le renforcement des relations bilatérales et la promotion d’un partenariat plus étroit entre le Bénin et le Vietnam. Les discussions ont exploré des domaines essentielles

tels que le commerce, l’investissement, les télécommunications, la formation professionnelle, et l’agriculture, soulignant l’engagement des deux nations envers une coopération multifacettes.

PHOTO/SITE DU GOUVERNEMENT

La journée à Hanoï a culminé avec la signature d’un mémorandum d’entente entre les ministres, ouvrant une nouvelle ère de collaboration. Ce document ambitieux établit un cadre solide pour des initiatives conjointes dans les secteurs identifiés, offrant ainsi des opportunités tangibles de croissance économique et de développement.

Les ministres ont exprimé leur enthousiasme quant aux opportunités qui découleront de cet accord, soulignant l’importance de renforcer les liens économiques et diplomatiques. La signature de ce mémorandum marque un engagement solennel en faveur d’une coopération plus étroite et d’une compréhension mutuelle accrue entre le Bénin et le Vietnam.

 

Cette initiative témoigne de la volonté des deux parties de consolider des liens internationaux fructueux. Les prochaines étapes consisteront à mettre en œuvre les dispositions du mémorandum, promettant ainsi un avenir prometteur pour la coopération entre le Bénin et le Vietnam.

 

Bénin : accord entre le gouvernement et les syndicats sur la revalorisation des salaires

A l’issue de discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux ce 26 avril 2022, les modalités de revalorisation des salaires ont été retenues de commun accord. L’application des augmentations décidées devrait se concrétiser à partir de novembre prochain en fonction de l’évolution de la conjoncture économique.

C’est une rencontre qui était attendue depuis l’annonce d’augmenter les salaires au cours de l’année 2022. Les syndicats, à plusieurs occasions, se sont étonnés que le gouvernement ne se presse pas d’appliquer ses propres promesses. Au cours des rounds de discussion tenus hier au palais de la Marina, Patrice Talon a fait part aux responsables syndicaux des contraintes économiques qui ont bouleversé les plans de son gouvernement. Les effets conjugués de la pandémie de Covid-19 et du conflit russo-unkrainien ont induit une inflation qu’il est plus urgent à maitriser.

Le salaire minimum va augmenter

Malgré ses chocs économiques, les augmentations salariales dans le secteur public seront une réalité. Elément central des revalorisation espérées, le SMIG, Salaire minimum interprofessionnel garanti, devrait être augmenté de 30%, soit un passage de 40.000 fcfa à 52.000.

En ce qui concerne les rémunérations des agents de l’Etat, les améliorations seront différenciées en fonction des niveaux de salaires et ce avec un objectif de favoriser le bas de l’échelle. A noter surtout qu’il est convenu d’agir sur le point indiciaire afin de faire bénéficier le hausse aussi bien aux agents actifs qu’aux retraités.

Bénin : les prix des denrées de première nécessité fixés par le gouvernement

C’est une résolution prise par le gouvernement béninois au cours du conseil des ministres qui s’est tenu mercredi 23 mars 2022.

 

Face à la flambée des prix des denrées de première nécessité et le cri de détresse des responsables des Confédérations et des Centrales syndicales, le gouvernement du Bénin a , dans le conseil des ministres en date de mercredi 23 mars 2022, décidé d’agir entre autres sur les produits de grande consommation tels que  le riz , l’huile , le blé afin de faire face à  la cherté de la vie. Toujours dans le compte rendu du conseil des ministres,  l’Etat  béninois a suspendu également le «réajustement des tarifs d’électricité jusqu’à la fin de l’année afin de les maintenir au même niveau que l’année 2021».

La population béninoise peut pousser un ouf de soulagement dans d’autres domaines de la société  avec  les mesures de soutien aux populations. Ainsi, «l’Etat avait déjà, depuis le début de l’année en cours, renoncé partiellement à la TVA sur le riz importé ainsi qu’à toutes taxes sur le riz et les jus de fruits produits au Bénin, sans oublier qu’il subventionne les produits pétroliers pour environ 5 milliards de FCFA par mois ». Pour permettre aux populations d’atténuer un peu la flambée des prix, le gouvernement a décidé de poursuivre «l’application d’un taux forfaitaire libératoire de TVA sur le riz importé ».

Le sac de 50 kg de riz ordinaire sera désormais cédé à Cotonou à 18.450 FCFA au lieu de 20.500 FCFA.  Les huiles végétales importées ou produites localement sont exonérées de la TVA. Les prix à Cotonou passent donc de 30.000 FCFA à 25.424 FCFA (soit 1.017 FCFA le litre au détail au lieu de 1.200 FCFA actuellement) pour l’huile de coton locale. Quant à l’huile de palme raffinée locale, elle sera cédée désormais sur le marché à 23.305 FCFA au lieu de 27.500 FCFA  (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement). L’huile de palme raffinée importée sera livrée à 23.305 FCFA au lieu de 27.500 FCFA  (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement)

La farine de blé importée ou produite localement quant à elle est exonérée de la TVA et les « prix du sac de 50 kg passent respectivement de 25.000 FCFA à 20.000 FCFA et de 23.500 FCFA à 19.915 FCFA à Cotonou. Ce qui justifie le maintien du prix du pain à 125 FCFA la baguette de 160 g et 150 FCFA celle de 200 g». Par rapport aux prix des frets maritimes, ils ont connu «un abattement de 50% » et « de 2/3 pour les frets aériens pour le calcul des droits de douanes à liquider ».  Cette mesure  réduit donc «les droits de douanes sur l’ensemble des produits importés et de baisser leurs prix de vente aux consommateurs».  Pour se prévenir contre la pénurie de carburant, le gouvernement prévoit constituer «un stock de gas-oil » et maintenir «son prix de cession à la pompe à 600 FCFA jusqu’au 30 juin 2022 ».

Les prix de sortie d’usine du ciment, de leur côté,  sont maintenus  «à leur niveau actuel jusqu’au 30 juin 2022». Le  gouvernement a  donc  fixé les prix du ciment auxquels les Béninois doivent acheter ce produit par département. Ainsi, le prix de la tonne au consommateur  va coûter à Cotonou (Atlantique-Littoral) à  75.000 FCFA , à Porto-Novo (Ouémé-Plateau) à 74.000 FCFA, à Comè ( Mono-Couffo ) à 77.000 FCFA, à Parakou (/ Borgou) à  82.000 FCFA , à Djougou (Donga) à  82.000 FCFA, à  Natitingou  (Atacora) à  85.000 FCFA , à Kandi (Alibori) à  85.000 FCFA  et à  Malanville ( Alibori) à 90.000 FCFA.

Bénin : voici les trois communications du Conseil des ministres de ce 12 janvier 2022

Le président de la République Patrice Talon a présidé le Conseil des ministres de ce mercredi 12 janvier 2022. A l’issue de cette rencontre hebdomadaire, le gouvernement  a adopté les trois communications qui suivent.  

la première porte sur les conditions de mise en œuvre de la phase II du microcrédit Alafia et du financement des artisans cibles du projet Assurance pour le Renforcement du Capital humain (ARCH).

Au regard du succès enregistré par la première phase et pour permettre aux bénéficiaires de développer davantage leurs activités, il est prévu au titre de l’année 2022, un volume de décaissement de 15 milliards de FCFA.

Cette phase II va consister, outre le maintien des crédits actuellement consentis, à mettre en place une nouvelle formule pour la prise en compte des demandes de la tranche de 50.001 à 100.000 FCFA et à financer des porteurs de projets parmi les artisans cibles du projet ARCH.

Par ailleurs, en vue de créer un impact économique plus marquant, les microcrédits restent ouverts à toutes les populations éligibles, y compris celles qui avaient déjà bénéficié des crédits de 30.000 à 50.000 FCFA.

S’agissant des artisans, le volume de décaissement prévu pour 2022 est de 5 milliards de FCFA. Il servira à prendre en charge ceux formés sur le dispositif ARCH et ayant un besoin de financement compris entre 100.000 et 2.000.000 de FCFA, les prêts devant être remboursés dans un délai de 18 mois au plus, à un taux d’intérêt de 9%.

Quant aux autres artisans non pris en compte sur le volet formation de ARCH, ils pourront bénéficier des produits classiques des systèmes financiers décentralisés avec le soutien du Fonds national de la Microfinance.

La deuxième est relative à la réorganisation institutionnelle, technique et financière de la filière d’exploitation de dragage de sable dans les communes d’Abomey-Calavi, Cotonou, Ouidah, Porto-Novo et Sèmè-Podji.

Une étude commanditée entre 2019 et 2020 a abouti à un constat d’insuffisance du cadre institutionnel dans le suivi de l’activité de dragage et a posé la problématique d’une réorganisation subséquente de la filière.

En effet, le secteur de dragage et d’exploitation du sable reste marqué par des dysfonctionnements et des atteintes graves à l’environnement, malgré les mesures prises par le Gouvernement.

Une telle situation appelle à définir des modes de gestion plus durable de la ressource. Un consortium de consultants a donc été identifié pour conduire les études prévues à cette fin. Le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable veillera à la bonne exécution de la mission.

la troisième a trait au compte rendu de l’exécution du contrat de prestations de services entre Paris Hospital Foundations (PHF) et le Gouvernement du Bénin pour la coordination des évacuations sanitaires et la prise en charge des patients béninois en France.

Il ressort de ce compte rendu que ce partenariat stratégique a effectivement permis d’alléger et de dématérialiser les procédures administratives, de sélectionner les patients réellement éligibles, d’améliorer la qualité de la prise en charge puis de réduire de manière substantielle les coûts des évacuations sanitaires.

Ainsi, de janvier 2018 à janvier 2021, 347 patients ont été enrôlés par PHF généralement pour des affections cardio-vasculaires et les cancers.

Pendant la durée du contrat, il a été observé une promptitude dans le processus d’évacuation sanitaire et un niveau appréciable d’efficacité opérationnelle de la gestion du dossier des patients, depuis la prise de rendez-vous jusqu’à l’offre de soins de qualité.

En approuvant ce compte rendu, le Conseil a instruit le ministre de la Santé à l’effet de prendre toutes dispositions requises en vue de l’amélioration continue des prestations et de l’optimisation des coûts.

Bénin : l’essentiel du conseil des ministres du mercredi 05 janvier 2022

Le gouvernement du Bénin vient de tenir son premier conseil des ministres de l’an 2022 ce mercredi 05 janvier. Ci-dessous l’essentiel des mesures adoptées par le président Patrice Talon et ses collaborateurs.

A l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 05 janvier 2022, voici l’essentiel à retenir.

Mesures normatives 

Création des aires marines protégées de Donaten à Cotonou et de la bouche du Roy à Grand-Popo.
Ces aires marines permettront de sécuriser la mangrove et les ressources halieutiques disponibles dans ces écosystèmes qui regorgent d’une riche diversité biologique menacée ou en voie d’extinction, à savoir : tortues marines, lamantins d’Afrique, baleines et dauphins, diverses espèces de poissons, etc.

Constituant par ailleurs des zones privilégiées de ponte pour les tortues et de reproduction des espèces halieutiques, elles feront l’objet, chacune, d’un plan d’aménagement et de gestion. Celui-ci définira les conditions d’accès, d’exploitation sur une base temporelle, de zonage sous la supervision des services techniques compétents ainsi que sur la base de l’application des principes de participation et de cogestion avec les populations riveraines.

Communications 

Réalisation des études de relevés et d’évaluation des biens impactés par le projet de parc solaire et d’extension de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé.
Avec le démarrage des aménagements de la portion prioritaire du site du projet portant sur une superficie de 400 hectares, il s’est avéré nécessaire d’étendre la viabilisation des lieux à d’autres sections du périmètre de la Zone économique spéciale.

A cette fin, une superficie de 1240 hectares est retenue pour faire l’objet d’études de relevés et d’évaluation des biens impactés, de même qu’un site d’environ 1200 hectares pour abriter un parc solaire destiné à la desserte d’appoint de ladite zone en énergie électrique ; ce qui la rendrait neutre en carbone.

Le Conseil a marqué son accord pour l’accomplissement de ces diligences entrant dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du projet, puis instruit les ministres concernés de procéder à la signature des contrats de marché avec les entreprises sélectionnées à cet effet.

Rencontres et manifestations internationales

Le Conseil a autorisé :

  • l’organisation à Cotonou, du 19 février au 17 mai 2022, de « l’exposition publique diptyque, art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui : de la restitution à la révélation » ; ainsi que
  • la participation d’une délégation béninoise, à Riyad en Arabie Saoudite, à la première session de la grande Commission mixte de coopération bénino-saoudienne.

Bénin : voici les personnalités nommées ce 08 décembre 2021

A l’issue du conseil des ministres présidé ce mercredi 08 décembre 2021 par le président Patrice Talon, plusieurs personnalités ont été nommées à divers postes.

Plusieurs personnalités vont siéger à de nouveaux postes de responsabilité au Bénin. Au terme du conseil des ministres de ce mercredi 08 décembre, les nominations tombent à la Cour suprême et au sein de trois ministères.

A la Cour suprême

Sur proposition du président de la Cour suprême et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature,

  • Président de la Chambre administrative : Monsieur Rémy Yao KOKO
  • Conseillers
    • Madame et messieurs
    • Marie-Josée Nougbognon PATHINVOH
    • Edah KENDE-DAHOUE
    • Abdou-Moumouni S. GOMINA
    • Makponsè Gervais DEGUENON
    • Badirou Olatoundji LAWANI
    • Ismaël Anselme SANOUSSI
    • Cossi Gbédolo Bertin Millefort QUENUM

Sur proposition du Ministre de la Justice et de la Législation et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature,

  • Avocat général : Monsieur Dassoundo Pierre AHIFFON

Dans les ministères et sur proposition des ministres :

Au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

  • Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près le Royaume d’Arabie Saoudite : Monsieur Adam BAGOUDOU ZAKARI
  • Ambassadeur, représentant permanent du Bénin auprès de l’Union Africaine et de la République d’Ethiopie : Monsieur Hervé D. DJOKPE

Au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

  • Directeur de Cabinet : Monsieur Abasse ALOSSOUMARE
  • Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Yafradou ADAM TAÏROU
  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Delphin TOKPON
  • Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Galbert Pascal ODELOUI
  • Conseiller technique juridique : Madame Gbossédé Géraude AHOUEHOME
  • Conseiller technique à la Sécurité : Monsieur Mouhamed Sadissou SAKE
  • Conseiller technique à la gestion des partis politiques et Affaires électorales : Monsieur Michel Victor DANGNON
  • Conseiller technique à la gestion des espaces frontaliers et à l’état civil : Monsieur Bio Jean BIO BOUGO
  • Conseiller technique à la Protection civile : Monsieur Kossi Antoine DANSOU

Au ministère de l’Industrie et du Commerce

  • Directeur de Cabinet : Monsieur Laurent G. AKPO
  • Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Ebo Dario SACRAMENTO
  • Conseiller technique à l’Industrie : Monsieur Elie SANTOS.

 

Bénin : les enseignants aspirants suspendent la grève

Après 48h, les aspirants au métier d’enseignant suspendent les manifestations d’une grève de 72h au Bénin. Cette décision tombe au lendemain de la menace de suspension des contrats des grévistes par le gouvernement.

La Fédération nationale des collectifs des enseignants pré-insérés du Bénin (FéNaCEPIB) annonce la reprise systématique des cours. Les aspirants au métier d’enseignant (AME) lèvent au deuxième jour, la motion de grève sensée durer trois jours. Une reprise activée suite à la menace du gouvernement de suspendre les contrats des signataires de la motion.

En effet, des enseignants aspirants signent il y a quelques jours une motion de grève. Entre autres motifs, ils revendiquent le retour au quota hebdomadaire normal. Aussi, ils réclament un contrat de 12 mois sur 12 avec les mêmes avantages que les permanents. Les grévistes demandent enfin une insertion définitive, rappelle Beninwebtv.

Face à cette pression, le gouvernement de Patrice Talon ne reste pas muet.  Par correspondance, le directeur de cabinet du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, instruit la suspension des contrats des aspirants concernés. Le message s’adresse aux directeurs départementaux du Mono, Ouémé et de l’Atlantique. Le motif de la suspension est la violation de l’article 12 du contrat de travail. Allant plus loin, le gouvernement prescrit l’interdiction d’accès des grévistes aux établissements.

Ainsi, au regard de cette décision du gouvernement, les aspirants procèdent par l’abandon. Ils rejoignent les salles pour dispenser les enseignements.

Bénin : grève des enseignants aspirants, le gouvernement suspend les contrats

En réponse aux menaces de grève des enseignants aspirants, le gouvernement du Bénin prescrit la suspension de leurs contrats pour violation du droit.

Le gouvernement prend la décision de suspendre les contrats des aspirants au métier d’enseignant au Bénin. Il s’agit des candidats signataires d’une motion relative à la menace de grève. En réponse à cet acte, les autorités gouvernementales réagissent et sanctionnent.

En effet, le directeur de cabinet du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, instruit la suspension des contrats des aspirants concernés. Cette décision apparait dans une correspondance adressée aux directeurs départementaux du Mono, Ouémé et de l’Atlantique.

Le document explique que les grévistes ont  violé l’article 12 du contrat de travail.  Par conséquent, le directeur de cabinet demande aux directeurs d’établissements d’interdire l’accès de ces personnes au sein des établissements. Cependant, l’un des signataires de la motion, Ferdinand Missenhoun, confie à Beninwebtv que pour cette année, les aspirants n’ont signé aucun contrat.

Filière riz : le Nigéria vole au secours du Bénin

Au Bénin, l’Agence territoriale de développement vallée agricole du Niger et l’Association des producteurs de riz du Nigéria (RIFAN) ont signé un mémorandum d’accord mercredi 24 novembre 2021.

L’accord vise à améliorer la production, la transformation et la commercialisation du riz au Bénin. A travers ce mémorandum, le Nigéria s’engage à fournir au Bénin son expertise dans le domaine rizicole. Le gouvernement béninois compte sur la RIFAN. Il veut atteindre au plus vite le cap de 1 million de tonnes de riz en 2024. L’association nigériane va accompagner l’Etat. Il est question de réorganiser la filière riz, de produire, de transformer et à commercialiser cette denrée.

en effet, la cérémonie de signature de l’accord a eu lieu mercredi 24 novembre 2021.  C’était au ministère de l’économie et des finances du bénin. Pour parapher le document, le président de la RIFAN Aminu M. Goronyo a représenté la partie nigériane. Du côté du Bénin, c’est le directeur de l’Agence territoriale suscitée, Jean Gbeto Dansou, qui a signé l’accord. 05 membres du gouvernement béninois ont assisté la cérémonie.

Ainsi, l’engagement pris par les deux structures n’a pas laissé les acteurs indifférents. Le ministre d’Etat, ministre de l’économie et des finances a exprimé sa satisfaction. Romouald Wadagni a promis de tout mettre en œuvre pour l’aboutissement  du projet. La promesse de la partie nigériane est de respecter les clauses de l’accord. Ce qui contribuera à asseoir l’autonomie alimentaire en Afrique de l’Ouest.

Bénin : le premier salon des marchés agricoles s’ouvre ce 25 novembre 2021

Le Bénin organise son tout premier Salon international des marchés agricoles et agroalimentaires (SIMAA). L’événement aura lieu du 25 au 28 novembre 2021 à Cotonou.

Cotonou et Parakou vont se transformer pendant quatre jours en capitales agricoles. Du 25 au 28 novembre 2021 le stade Général Mathieu Kérékou accueille un événement inédit. Puis, du 02 au 05 décembre, la place Tabéra de Parakou prendra le relai. Ces deux sites vont accueillir le premier Salon international des marchés agricoles et agroalimentaires (SIMAA). L’assurance est du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches (MAEP).

En effet, c’est au cours d’une conférence de presse que le directeur du cabinet du ministre Dossa Aguemon a donné l’information. L’événement a pour thème « l’agriculture  béninoise à l’ère de la territorialisation : les grands défis de la modernisation ».

Ce Salon qui regroupe l’ensemble des foires des communes et des départements poursuit deux objectifs. Il s’agit de « relever le potentiel des pôles de développement au Bénin. Et mobiliser plus de partenaires et d’investisseurs autour de la modernisation du secteur… », a précisé le directeur.

Ainsi, l’événement sera une aubaine pour la Société nationale de la mécanisation agricole (SONAMA). Le salon est l’occasion de « monter tout ce qui est fait au niveau du MAEP en matière de mécanisation et de modernisation ». Ainsi en a déclaré le directeur des opérations commerciales de la société, Rodrigue Adogony.

Covid-19 au Bénin : « Ce n’est pas le vaccin qui tue »

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

Au Bénin, le gouvernement s’engage à renverser la tendance au sujet de la vaccination contre le Covid-19. Pour ce faire, il cible les leaders pour faire  passer le message. Une campagne intensive de vaccination en cours offre l’occasion d’intensifier la sensibilisation. A la manœuvre, le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin. Ils bénéficient de l’appui du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Dr Mamoudou Harouna Djingarey.

Sensibilisation des maires

D’abord aux 77 maires du Bénin, les membres du gouvernement ont adressé des messages jeudi 18 novembre 2021. C’était au cours d’un atelier de mobilisation autour de  la vaccination contre le Covid-19. La rencontre a eu lieu à l’Hôtel Azalaï.

En effet, au cours de cet atelier, au moins trois allocutions ont maintenu élus locaux en éveil. Le ministre  de la Santé a insisté sur la perception des populations en les rassurant. « Ce n’est pas le vaccin qui tue. C’est notre ennemie commun la Covid-19 qui tue. Et c’est pour cela que nous devons nous vacciner massivement »», a-t-il précisé. Pour atteindre cet objectif, Dr Djingarey a appelé les maires à développer des stratégies pour drainer les populations vers les centres de vaccination.

Messages aux leaders religieux

Puis vient le tour des communautés religieuses. Après  les maires, les deux membres du gouvernement ont rencontré les leaders religieux. Aux communautés religieuses, Benjamin Hounkpatin et Pascal Irenée Koupaki ont adressé des messages. Le ministre D’Etat a rappelé aux leaders le bien-fondé de leur implication. « Vous êtes en contact avec un grand nombre de béninois. De proche en proche, cette sensibilisation fera tâche d’huile pour l’atteinte des objectifs », a-t-il assuré. Le patron de la santé a insisté sur la présence de la 3è vague de contamination et  la nécessité de se faire vacciner en grand nombre.

Bénin : le gouvernement contre l’exploitation des enfants à Couffo et Mono

Le gouvernement du Bénin va en guerre contre l’exploitation des enfants dans les sites d’extraction de Dévé et de Houéyogbé. Le ministre du Travail et son homologue des Affaires sociales y ont effectué une descente mardi le 26 octobre 2021.

L’exploitation des enfants est encore une réalité au Bénin. Malgré l’interdiction de la loi, les parents et autres exploitants soumettent les adolescents aux travaux. Pour des raisons liées au dénuement ou à d’autres difficultés, les jeunes exercent aux côtés. Les activités se font surtout aux heures de cours. Ce qui n’est pas sans effets sur leur éducation et leur formation. Le gouvernement béninois n’est pas indifférent à ces dérives.

En effet, pour comprendre la persistance de ces pratiques, une équipe ministérielle a rendu visite à ces acteurs. Il s’agit de la ministre du travail et de la Fonction publique Adjidjatou Mathys et son homologue des Affaires sociales et de la Microfinance Véronique Tognifodé. La représentante de l’Unicef et les préfets du Mono et du Couffo ont fait partie de l’équipe. Ces personnalités ont porté un message aux parents et aux autorités locales.

Les ministres ont sensibilisé les parents et les enfants sur la l’importance de l’éducation. Les autorités ont mis en place des mesures pour contourner les difficultés liées à la scolarisation des enfants. Il s’agit entre autres du microcrédit Alafa, du projet assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH). C’est aussi le cas du programma de cantines scolaires, la scolarisation gratuite des enfants, des bourses d’études.

Ainsi donc, avec ces mesures, « il ne devrait plus avoir de raisons valables pour faire venir des enfants sur ces sites », ont remarqué les ministres. Les autorités administratives ont donc la charge de veiller au respect de l’interdiction de l’exploitation des enfants dans leurs unités de commandement.

Le mouvement « S’engager pour le Bénin » dénonce les conditions d’organisation des présidentielles

Le mardi 13 octobre 2020, la coalition « S’engager pour le Bénin » a demandé au gouvernement actuel, l’annulation de l’ensemble des lois électorales déjà établies. Ce plaidoyer a été émis par la coalition au cours d’une déclarations de presse.

Le collectif s’affiche ainsi en tant qu’une nouvelle plateforme d’opposition afin de contester les conditions d’organisation des prochaines élections et pour dénoncer la « privatisation » du pays.  En effet le système de parrainage établi en vue des présidentielles d’avril 2021, a été largement controversé puisqu’il exclurait les principaux opposants de la course au fauteuil présidentiel.
Par ailleurs, souligons que ce mouvement qui ne se définit pas comme un parti politique, est présidé par l’ancien ministre chargé de l’Économie, des Finances et des Programmes de dénationalisation de l’Économie et des Finances, Monsieur Komi KOUTCHÉ. Rappelons que ce dernier se trouve actuellement en exil aux Etats-Unis, après avoir été condamné par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), et ce, à 20 ans de prison par contumace.
Cependant, dans un interview accordé à Radio France Internationale (RFI) ce dernier a notamment déclaré : « Le seul opérateur économique, c’est le chef de l’État, à travers ses prête-noms… Tout l’espace institutionnel est privatisé, l’espace électoral vient d’être privatisé… Cela veut dire que sur plusieurs décennies, Patrice Talon et son clan sont les seuls à pouvoir dire qui peut être candidat, qui peut être opposant. Nous, notre rôle pour le moment, c’est de mobiliser tous nos réseaux et d’appeler à la mise en commun de l’énergie de tous les autres réseaux. Une fois que c’est fait, ce qui sera décidé sera ce qui sera fait ».

La dématérialisation du processus d’obtention du permis de construire désormais une réalité

L’obtention du permis de construire en République du Bénin peut désormais se faire en ligne. C’est à la faveur d’une cérémonie qui a connu la présence des Ministres Romuald WADAGNI, José TONATO et Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU que l’information a été révélée au public.

À compter de ce mercredi 11 mars 2020, l’obtention du permis de construire en République du Bénin peut désormais se faire en ligne. C’est à la faveur d’une cérémonie qui a connu la présence des Ministres Romuald WADAGNI, José TONATO et Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU que l’information a été révélée au public.

Pour faciliter la vie des citoyens et alléger le processus d’obtention du permis de construire pour les investisseurs désirant s’installer au Bénin, les équipes du ministère de l’économie et des finances, du ministère du cadre de vie et du développement durable, de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) et de l’Agence des Services et Systèmes d’Information (ASSI) ont mis en place un outil en ligne permettant de demander et d’obtenir son permis de construire.

Monsieur Constant GODJO, Secrétaire Général du Ministère du cadre de vie et du développement durable, a présenté le nouveau décret pris par le gouvernement pour simplifier la procédure. La suppression de la nécessité de légaliser les actes de propriété, la délivrance du permis de construire dans un délai de 14 jours pour Cotonou, la suppression des frais d’étude perçus par le groupement national des sapeurs-pompiers, la réduction du délai maximum de délivrance du permis de construire de 45 à 25 jours, sont entre autres mesures prises pour alléger la procédure. Pour M. Eric AKOUTEY, Directeur des études de l’APIEx, cette réforme significative permettra d’améliorer le score du Bénin au deuxième indicateur Doing Business. La qualité, le coût et le délai sont les éléments sur lequel le gouvernement a travaillé, précisera M. Ilyas SINA, conseiller technique au suivi des réformes au ministère de l’économie et des finances.

Pour la demande en ligne du permis de construire, il faut être en possession de toutes les pièces nécessaires et aller sur le site web www.permisdeconstruire.gouv.bj

Bénin : la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative améliorée en 2019, se félicite Patrice Talon

Le président béninois Patrice Talon s’est félicité vendredi que les conditions d’accès et de maintien à l’école des enfants se soient considérablement améliorées en 2019, créditant ce succès aux réformes et politiques publiques entreprises par son gouvernement, la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative ou encore les conditions de travail des enseignants.

Dans son message sur l’Etat de la Nation devant les parlementaires, il a indiqué que l’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’enseignement maternel et primaire s’était traduite par la création de cantines scolaires, une initiation à l’informatique et l’introduction de l’anglais dans le primaire.

« L’action du gouvernement a permis de doter, en 2019 comme prévu, 51% de nos écoles maternelles et primaires en cantines scolaires », a indiqué M. Talon, soulignant que ce programme avait permis à plus de 800.000 enfants dans plus de 4.000 écoles de disposer d’un repas chaud par jour.

Au cours de cette année, a-t-il poursuivi, l’initiation à l’informatique dans le primaire a été renforcée et étendue à 160 écoles réparties dans les 12 départements du pays, concernant plus de 36.000 écoliers.

Dans l’enseignement secondaire général, professionnel et technique, d’après le président béninois, le gouvernement a de plus assuré l’exonération des frais de scolarité de 230.107 filles du 1er cycle, pour un montant d’environ 2,5 milliards de francs CFA (4,2 millions de dollars), et fourni des subventions pour le fonctionnement de six lycées de jeunes filles.

Enfin, M. Talon a indiqué que le nombre d’allocataires de bourses et secours universitaires était passé de 14.197 en 2017-2018 à 29.977 en 2018-2019, soit 15.780 nouveaux bénéficiaires, et qu’on comptait déjà pour 2019-2020 plus de 20.000 nouveaux bénéficiaires.

Le Bénin interdit la transhumance transfrontalière sur son territoire

Le gouvernement a interdit la transhumance transfrontalière sur le territoire béninois, annonce un arrêté interministériel publié samedi à Cotonou.

« La mesure prise est à effet immédiat et tout troupeau transhumant est interdit d’entrer sur le territoire de la République du Bénin », indique le même document signé par six ministres du gouvernement du président Patrice Talon.

Toutefois, précise la même source, cette mesure ne concerne pas « tout troupeau d’animaux destinés au commerce de bétail au Bénin ou en transit par le Bénin ».

Selon une source proche du ministère béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le pays enregistre chaque année des entrées massives de troupeaux de boeufs en provenance des pays frontaliers, notamment du Nigeria, du Niger et du Burkina Faso, dévastant les champs et semant la désolation dans les localités qu’ils parcourent.

Les pauvres extrêmes de la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké désormais pris en charge par l’Etat

Le ministre de la santé, Dr Benjamin Hounkpatin et son homologue Véronique Tognifodé Mèwanou des affaires sociales et de la microfinance ont officiellement lancé ce jeudi à Djougou, la phase pilote du volet « assurance-maladie » du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), consacrant ainsi la prise en charge sanitaire des populations pauvres extrêmes de cette région du Bénin.

« A compter de ce jour, nos frères, nos sœurs, nos mamans, nos papas et mêmes leurs enfants qui vivent dans un état de dénuement prononcé, ceux que nous appelons  les pauvres extrêmes  seront totalement pris en charge par l’Etat pour leurs problèmes de santé. Désormais, dans tous les centres de santé et hôpitaux de la zone sanitaire, ils peuvent recevoir gratuitement les soins et les médicaments pour le paludisme et d’autres maladies retenues par l’assurance (…) Les enfants de moins de cinq (05) ans enrôlés seront intégralement en charge pour les infections respiratoires et les maladies diarrhéiques entres autres (…) Toutes les femmes enceintes bénéficiaires de l’assurance maladie de l’ARCH seront prises en charge du début de la grossesse jusqu’à l’accouchement pour les maladies identifiées dans le panier de soins (…) Tout bénéficiaire muni  de sa carte biométrique, peut se rendre dans une formation sanitaire dès les  premiers signes pour recevoir les soins et ne pas attendre que la maladie s’aggrave avant d’y recourir », a laissé entendre  le ministre de la santé  au cours du lancement officiel de la phase pilote du volet ‘’assurance-maladie’’ du projet ARCH.

Les sacrifices consentis et le travail abattu pendant plusieurs années, a-t-il en outre expliqué, ont rendu possible la mise en place du régime d’assurance-maladie de l’ARCH dont la phase pilote démarrée par la zone sanitaire d’Abomey-Calavi-Sô-Ava, s’est étendue à la zone sanitaire Dassa-Zoumè-Glazoué depuis ce mercredi avant de devenir effectif depuis ce jeudi dans la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké (DCO). L’assurance maladie est ainsi devenue une réalité dans les trois zones retenues pour la phase pilote sur la base des critères objectifs dont, le taux élevé d’extrême. La zone sanitaire de Djougou-Copargo-Ouaké, à l’instar des deux zones, devient une zone phare du Bénin pour l’assurance-maladie universelle et ses résultats seront scrutés et capitalisés dans le cadre de l’extension très prochaine de l’intervention à tout le pays.

Le projet ARCH, a renchéri le ministre des affaires sociales n’est pas seulement un parapluie mais aussi et surtout un rouleau compresseur composé d’un paquet de quatre services synergiques que sont l’assurance-maladie, le crédit, la formation et l’assurance-retraite.

A l’occasion, des citoyens pauvres extrêmes ont reçu des autorités présentes leurs cartes biométriques. Abischaï Abraham Akpalla et Issaka Moussa Yaya respectivement maire et secrétaire général de la préfecture de Djougou ont remercié le président de la république et son gouvernement pour le choix porté sur la zone sanitaire Djougou-Copargo-Ouaké pour le projet ARCH. le maire de Djougou a aussi exhorté les ministres de la santé et des affaires sociales à renforcer les hôpitaux de zones de l’Ordre de Malte et le Centre hospitalier départemental de la Donga en personnel et en équipements.

Conseil des ministres : 29 nominations prononcées dans trois ministères

Le gouvernement du Bénin a tenu ce mercredi 11 décembre 2019, sa traditionnelle session ordinaire du conseil des ministres. A l’issue de la  réunion gouvernementale, plusieurs décisions ont été prises dont des mesures de nomination à titre individuel. Vingt-neuf nominations ont été prononcées dans trois ministères. Voici la liste complète des personnes nommées et les postes de nomination.

 

 

  • Au ministère de la Défense nationale

 

Directeur de Cabinet :  Colonel H. Montan KEREKOU
Directeur adjoint de Cabinet : Colonel Sourou Mathias ALIZANNON
Inspecteur général des Armées : Colonel Abdoul Baki SANNI BACHABI
Inspecteur général adjoint des Armées : Colonel Fanou Bruno BABI
Inspecteur technique du Contrôle opérationnel :Colonel Gassin Edouard AGBEMADOKPONOU
Inspecteur technique de l’Administration et du Personnel : Colonel Sabi Bédari BIO-YO
Inspecteur technique du Soutien logistique : Lieutenant-Colonel Kassimou YOLOU
Secrétaire général du ministère : Colonel Blaise ADANDEDJAN
Secrétaire général adjoint du ministère : Colonel Norbert AGONTINGLO
Directeur de la Programmation et de la Prospective : Colonel R. Roland KOUTON
Directeur des Systèmes d’Information : Colonel Tchanpéga SANSIMA
Directeur de la Coopération militaire et des Opérations de maintien de la paix : Colonel B. L. Bouraïma YACOUBOU
Directeur de l’Organisation et du Personnel des Armées : Capitaine de Vaisseau K. Michel DAGUE
Conseiller technique aux Opérations et à la Lutte contre le Terrorisme : Colonel E. S. Enagnon DAZAN
Directeur des Ecoles et des Sports : Colonel Nicaise HOUNDJREBO
Chef pôle Soutien logistique : Colonel Gilbert LOSSITODE
Directeur des Transmissions et de l’Informatique : Colonel Idrissou SOULE CHABI

 

  • Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts

Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Jacques AGUIA DAHO
Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Chamss-Deen O. TAIROU
Conseiller technique juridique : Monsieur Saliou ODOUBO
Conseiller technique aux Arts : Madame Annette Carole BORNA
Conseiller technique à la Culture : Monsieur Florent COUAO-ZOTTI
Conseiller technique au suivi des Réformes et aux Projets : Monsieur Aboudou Fataï FADEYI
Directeur du Patrimoine culturel : Monsieur Paul AKOGNI

 

  • Au ministère de la Communication et de la Poste

 

Directeur de Cabinet : Monsieur Arnaud Wilfrid DJIDONOU
Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Comlan Gilles Expédit GOHY
Secrétaire général du ministère : Monsieur Kakpo Séraphin LOUSSIN
Directeur de la Programmation et de la Prospective : Monsieur Sosthène Ulrich GNANSOUNOU
Conseiller technique à la Communication : Monsieur Abimbola Clotaire OLIHIDE

 

La loi portant statut de l’opposition adopté à l’Assemblée Nationale

Les députés de la huitième législature ont adopté jeudi à l’unanimité par 83 voix pour, la loi N°2019-45 portant statut de l’opposition en République du Bénin, au palais des gouverneurs à Porto-Novo.

Composé de 22 articles répartis en quatre titres, la loi n°2019-45 portant statut de l’opposition permettra, selon les députés de la huitième législature, de clarifier le paysage politique national.

Au cours des débats, ceux qui sont intervenus sont revenus sur l’importance et la nécessité d’une telle loi pour l’animation de la vie politique au Bénin.

A les en croire, ce nouveau texte stipule que « l’opposition est constituée de l’ensemble des partis politiques représentés ou non à l’Assemblée Nationale et qui soutiennent des positions différentes de celles du gouvernement et envisagent de construire une alternative politique dans le cadre démocratique ». « L’appartenance à un parti d’opposition doit faire l’objet d’une déclaration officielle enregistrée au ministère de l’intérieur », ont-ils indiqué lisant le contenu dudit texte.

Après une étude minutieuse du contenu du document, les députés de la huitième législature ont adopté à l’unanimité par vote, 83 voix pour, zéro abstention la loi n°2019-45 portant statut de l’opposition en République du Bénin.

Politique :  » TALON doit reculer  » dixit l’opposant Candide Candide Armand-Marie AZANNAÏ

Au Bénin, le ton d’une partie de l’opposition reste endurci. Rien ne semble les rallier aux propositions du camp du gouvernemental telles que les formulations de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique.

L’un des membres de la ‘’Résistance nationale’’, Candide Armand-Marie AZANNAÏ, ancien ministre de la défense du Président Patrice Talon ne démord pas malgré  l’initiative du dialogue politique pour la décrispation de la tension socio-politique. A travers sa page facebook, il s’est opiné sur l’actualité politique béninoise en réitérant brièvement les exigences qui sont celles partagées pas les membres de l’opposition qui forment la ‘’Résistance’’.  Voici son adresse :

«  » TALON doit reculer  »

Il faut dissoudre maintenant l’UP et le BR.
Il faut abroger maintenant toutes les lois liberticides, toutes les lois et tous les actes publics vecteurs d’exclusion électorale, de discriminations et de sectarismes politiques.
Il faut dissoudre le parlement illégitime et illégal (illégitime parce que n’étant pas l’émanation de l’ensemble du peuple et illégal car ne disposant pas d’opposition).
Ce n’est pas seule la classe politique de notre Pays qui a été offensée, la communauté nationale toute entière est déçue et le monde entier s’interroge. »

Cotonou, le 22 octobre 2019,
Candide Armand-Marie AZANNAÏ.
Président du Parti « RESTAURER L’ESPOIR » (RE)

Indications géographiques protégées : Trois produits béninois reconnus par l’OAPI

C’est désormais une réalité. Depuis ce lundi 14 octobre 2019, l’Ananas pain de Sucre, le Gari Sohui de Savalou et l’huile d’Arachide d’Agonlin, trois produits agricoles du Bénin, ont leurs Indications Géographiques. La cérémonie officielle de reconnaissance s’est tenue à Cotonou en présence plusieurs personnalités du monde commercial et agricole, des directeurs adjoints de l’OAPI et de l’AFD, des élus locaux, et surtout du ministre en charge de l’Agriculture et celle de l’Industrie et du Commerce.

Pour Madame Shadiya Alimatou ASSOUMAN, cette cérémonie de consécration de trois produits béninois est très importante et revêt un intérêt singulier pour le peuple béninois. L’Ananas pain de sucre, le Gari Sohui de Savalou et de l’Huile d’arachide d’Agonlin sont des produits typiquement béninois, ayant chacun son histoire, et constituant des sources de rentrées d’argent et de création d’emplois au Bénin. Pour elle, « l’amélioration de la qualité, la limitation de la fraude, le développement des marchés nationaux et internationaux, l’amélioration du prix sur le marché national, l’amélioration de la gestion des matières premières et l’augmentation du revenu des producteurs…» sont, entre autres, les impacts attendus de la mise en place d’Indications Géographiques.

Dès lors, le Gouvernement du Président Patrice TALON qui accorde une place très importante aux filières agricoles en créant des pôles régionaux de développement agricole et de la promotion des filières agricoles ne peut exprimer que son implication, sa disponibilité et l’expertise du personnel du Ministère de l’Industrie et du Commerce. Madame Shadiya Alimatou ASSOUMAN a souhaité que, pour une meilleure efficience  des stratégies à mettre en place, les actions soient concertées. « C’est dire donc qu’ériger ces produits en Indications Géographiques Protégées permettra à la fois de développer le tissu socioéconomique et d’embrailler sur des perspectives intéressantes pour d’autres secteurs tels que le tourisme, les savoirs traditionnels, la biodiversité et la lutte contre l’exode rural… », renchérit-elle.

La 1ère Vice-présidente du Comité national de mise en place des indications géographiques (CoNaMPIG) a remercié l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) et l’Agence Française de Développement (AFD) pour leurs soutiens respectifs.

LE BENIN A BEAUCOUP A GAGNER

Mais avant, Maurizio CASCIOU de l’AFD a expliqué que le Projet d’Appui à la Mise en place de la Promotion des Indications Géographiques en Afrique (PAMPIG) est à sa 2e phase et permet de positionner de nouveaux produits africains, dont trois du Bénin. Ce qui fait suite au succès enregistré par trois produits lors de la première phase. Notamment le poivre de Penja et le miel d’Oku au Cameroun, le café de Ziama Macenta en Guinée. Il a mis les producteurs, transformateurs et négociants devant leurs responsabilités. Car, « la mise en place d’une indication géographique représente un réel défi à la fois pour les institutions, pour les producteurs et les différents maillons de la chaîne de valeur concernée… Et « ce n’est pas le PAMPIG, l’OAPI ou l’AFD qui le fera » à leur place. Car, les Indications Géographiques constituent la fierté des régions dont elles portent les noms.

Pour Gaston Cossi DOUSSOUHOUI, Président du CoNaMPIG, plusieurs efforts au plan institutionnel, technique, financier…etc. sont faits et laissent entrevoir de meilleures perspectives. Surtout que les appuis des autres bailleurs, notamment la Banque Mondiale, la CNUCED ne font pas défaut.

Selon Jean-Baptiste WAGO, Directeur Général Adjoint de l’OAPI, le Bénin a beaucoup à gagner dans les Indications Géographiques, parce qu’il va vendre et promouvoir son identité à travers les produits du terroir. Il va aussi se positionner dans le commerce international, sécuriser, garantir la qualité et l’identité du produit. A l’en croire, la reconnaissance en Indications Géographique de l’Ananas pain de Sucre, du Gari Sohui de Savalou et de l’huile d’Arachide d’Agonlin ne sont qu’une étape. Beaucoup d’autres produits du Bénin sont encore sur la liste. Car, le Bénin regorge de produits de qualité qui méritent d’être labélisés.

Notons qu’au cours de cette cérémonie de reconnaissance, il y a eu une conférence inaugurale assurée par Michel GONOMY de l’OAPI. Il a insisté sur l’intérêt des pays à opter pour les Indications Géographiques afin de faire profiter leurs ressortissants et de valoriser les produits de terroir. Les manifestations ont pris fin avec la visite des stands où les produits dont il est questions sont exposés et servis pour en apprécier le goût et la qualité.

Il faut dire qu’un atelier de deux jours s’ouvre sur le sujet dès le mardi 15 octobre 2019 à l’INFOSEC de Cotonou.

 

Bénin: Le gouvernement en séminaire

Le mardi 01 octobre 2019 le Président de la république a convoqué un séminaire gouvernemental. Cette réunion du Chef de l’Etat avec les ministres et autres collaborateurs de la présidence est initiée pour faire le bilan d’exécution du programme d’action du gouvernement. Les projets phares de ce programme ont retenus les attentions lors de ce conclave notamment l’Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). En effet, ce projet a un impact social non négligeable. Par sa mise en œuvre 500 personnes ont été déjà soignées  gratuitement dans des hôpitaux. C’est la pérennisation de ce volet social qui préoccupe le Chef de l’Etat. Les ministères sectoriels et d’autres structures impliqués dans la réalisation de ce projet ont exposé les difficultés auxquelles ils sont confrontés avant de recevoir des instructions appropriées. L’Arch est l’un des plus grands projets social du gouvernement dont les autres pans sont constitués de microcrédit,  du volet formation, de l’assurance retraite etc.

Par ailleurs d’autres projets dans le domaine de la culture et du tourisme ont retenu les attentions. Il s’agit des chantiers ouverts pour moderniser le parc W de la  Pendjari, la Cité lacustre de Ganvié, la ville de Ouidah et le Boulevard  de La Marina.

Loin des tintamarres sur son état de santé, le Président de la république travaille en silence. Il a tenu et président le séminaire gouvernementale d’hier de 8h à au-delà de 20 heures. Personne ne s’attendait à vivre une interminable séance de travail hier à la présidence de la République.

 

Ce séminaire vient donner un nouveau coup au rythme d’exécution des projets du programme d’action du gouvernement. C’était l’occasion d’apprécier chaque situation et d’y apporter  les ajustements et les corrections nécessaires.

Adoption du projet de loi de finances gestion 2020

Le projet de loi de finances de l’année prochaine a été adopté par le conseil des ministres. Encore appelé Budget de l’Etat, la loi de finances d’une année définit les recettes envisagées et les dépenses  prévues.

Conformément aux dispositions constitutionnelles, le Conseil a adopté la politique budgétaire de l’Etat pour la gestion 2020 ainsi que le projet de loi de finances qui en découle.

Ledit projet est équilibré en ressources et en charges à mille neuf cent quatre-vingt-six milliards neuf cent dix millions (1986,910 milliards) de FCFA, soit une hausse de cent neuf milliards trois cent soixante-sept millions (109,367 milliards) de FCFA correspondant à un taux d’accroissement de 5,8% par rapport à l’exercice 2019.

Ce projet de loi de finances gestion 2020 postule un taux de croissance de 7,6%, un déficit budgétaire de l’ordre de 1,8% du PIB, en amélioration de 0,4% par rapport au niveau attendu à fin décembre 2019, et un taux d’inflation maîtrisé.

Ce montant global du budget reflète les ambitions du gouvernement pour l’année à venir. Mais il peut être réduit lors de l’examen du budget au parlement. En effet, ce projet adopté va être transmis à l’Assemblée nationale. C’est elle qui va l’adopter avant que la loi des finances puisse exister.

Une autre procédure législative va donc se déclencher  au parlement pour l’adoption ou non du Budget général de l’Etat gestion 2020  avant le 31 décembre 2019. L’Assemblée Nationale doit être saisie du projet de loi de finances au plus tard une semaine avant ouverture session d’octobre. Après cette saisine, les services du parlement enclenchent la procédure d’adoption de la loi des finances.

 

Voici la procédure parlementaire relative aux lois de finances

– Lettre d’Information du Président de la République de la date d’ouverture solennelle de la session budgétaire. (Après saisine et transmission du projet de loi des finances au parlement)

– Après ouverture solennelle, distribution les jours suivants du projet de loi de finances et du Programme d’investissements publics.

– Distribution du projet d’ordre du jour et de l’ordre du jour.

– Communication au Gouvernement du calendrier des travaux budgétaires et suivi des travaux budgétaires

– Mise en forme des rapports budgétaires, distribution aux députés et transmission de quatre (4) exemplaires au Gouvernement.

– Réception par la Commission des finances des amendements au projet de loi de finances dans les quatre (4) jours suivant la distribution du rapport général.

– Collecte des amendements au niveau du service des Commissions et transmission à la Commission des finances.

– Examen du Rapport Général et vote de la loi de finances et du Programme d’Investissements Publics.

– Mise en forme et transmission en quatre (4) exemplaires, sous 48 heures au Président de la République pour promulgation.