Social : Des apprenties couturières en fin de formation récompensées à Kalalé

Le maire de la commune de Kalalé, Mme Khadidjatou Djèggan Demmon a, avec l’appui de l’Union des femmes élues conseillères de l’Alibori, du Borgou et des collines (UFEC/Abc), offert samedi, neuf (09) machines à coudre à 09 meilleures apprenties couturières admises à l’examen du Certificat de qualification au métier (CQM).

Ces équipements, selon le maire Khadidjatou Djèggan Demmon, permettront aux bénéficiaires de s’installer convenablement dans leurs ateliers respectifs afin de mieux exercer leurs métiers et de jouir des fruits des efforts consentis durant la période d’apprentissage.

Ce geste, vise également à promouvoir l’excellence de la gent féminine surtout en ce mois de mars où la communauté internationale célèbre les droits des femmes, a-t-elle ajouté.

Mme Demmon a par ailleurs procédé à la remise des matériels de tissage et de coiffure au président du collectif des artisans de Kalalé, en vue d’équiper le siège des artisans de ladite commune.

Acquis sur le budget 2019 de la mairie de Kalalé, à hauteur d’un million (1.000.000) de F CFA, ces matériels offerts vont permettre d’offrir un cadre idéal aux artisans, a martelé l’autorité communale.

Justice : Le personnel de l’Inspection générale des services judiciaires en formation à Lokossa

Le conseiller technique juridique du Ministre de la justice et de la législation, le magistrat Antonio D. G. d’Alméida, a présidé lundi à l’hôtel la Madeleine de Lokossa, la formation du personnel de l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ).

Trois jours durant, les participants composés des inspecteurs, des présidents des cours d’appels, des procureurs généraux près des cours d’appels, du président de la CRIET et des présidents des Tribunaux de première instance de 1ère classe de Cotonou, d’Abomey et de Parakou, se pencheront sur l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) du Sénégal et du Bénin. Ils vont aussi, dans un débat, échanger les expériences de bonnes pratiques avant de se familiariser avec la méthodologie des différents types d’inspection ; les méthodes d’inspection d’une cour d’appel, d’un tribunal de 1ère instance, d’un établissement pénitentiaire et d’une direction, d’une agence ou d’un service. Ils seront entretenus également sur le contrôle des activités comptables et financières des greffes ; les pouvoirs d’inspection, de contrôle et d’évaluation des chefs de cour et de juridictions ; des techniques d’élaboration des rapports d’inspection, des rapports d’activités, de suivi-évaluation et des notes d’information et des techniques de collecte, de traitement et d’exploitation des statistiques, données judiciaires, notices et pièces périodiques.

Pour le chef projet, régisseur du Projet d’appui à la justice (PAJ), Rodrigue Adohinzin, cette rencontre va permettre à l’IGSJ de disposer d’outils méthodologiques permanents pour intervenir efficacement auprès des responsables des directions centrales et techniques, magistrats, greffiers et agents comptables, mais aussi des organes placés dans son champ de compétence.

L’IGSJ, André Vignon Sagbo, a, quant à lui, rappelé les attentes de cette rencontre qui sont la performance, le contrôle de fonctionnement des juridictions et les inspections thématiques.

Le représentant du Ministre de la justice et de la législation, le magistrat Antonio D. G. d’Alméida, a remercié le PAJ pour son appui financier et a saisi l’occasion pour saluer la création de la Cour des comptes, devenue une institution constitutionnelle.

En effet, pour le magistrat d’Alméida, l’avènement de cette haute juridiction recommandée par les instances et instruments de l’UEMOA et tant attendue par les instances nationales, les OSC, et les PTF constitue une avancée majeure dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption au Bénin.

L’efficacité de l’action de l’IGSJ, dira le magistrat d’Alméida, permettra dès lors, de démontrer aux citoyens que la justice fait l’objet d’un contrôle et que l’indépendance de la justice ne prive pas ce corps de poursuites et d’éventuelles sanctions disciplinaires en cas d’inconduite ou de faute.

 

 

Médias : Les femmes journalistes de la CFU formées sur la décentralisation et la gouvernance locale à Parakou

Les femmes journalistes, membres de la cellule des femmes de l’union des professionnels des médias du Bénin (CFU-UPMB) prennent part depuis ce mercredi à Parakou à un atelier de formation sur la décentralisation et la gouvernance locale.

Cette session de formation intervient, selon la coordonnatrice de la CFU, Pulchérie Gbèmènou dans un contexte social marqué par des interpellations de plus en plus récurrentes des conseils municipaux et communaux sur les défis liés à l’assainissement du cadre de vie. Il s’agit donc d’une nouvelle ère ou l’appui conseil des tutelles est renforcée ou doublée d’un partenariat en matière d’infrastructures pour les villes à statut particulier et certaines métropoles. L’initiative de cette formation, at-elle ajouté, est d’une pertinence évidente car, estime-t-elle, « les défis de communication pour les journalistes vont de pair avec la maîtrise des enjeux dans leur dynamisme ».

Pour le représentant résident de la fondation Friédrich Ebert, Expédit Ologou, il s’agit pour la fondation à travers cette formation de voir comment de façon pratique les médias peuvent aider au développement communautaire et surtout comment les femmes spécialistes des médias peuvent contribuer au développement communautaire.

Ainsi pendant deux jours, les participantes seront entretenues sur les grands principes de la décentralisation au Bénin, les nouvelles lois et leur impact sur la décentralisation au Bénin, les défis de la gouvernance locale au Bénin et autres.