Cour constitutionnelle : Les requis Muhammadu Buhari, Boni YAYI et Nicéphore Soglo absents à la barre

La Cour constitutionnelle a renvoyé pour rapport le dossier n°1915/328/REC-19 de recours du requérant Alain Diogo contre le président en exercice du Nigéria Muhammadu Buhari ainsi que   Boni YAYI et Nicéphore Soglo tous anciens présidents du Bénin, convoqués mais absents à l’audience publique de ce mardi dans le cadre de la mise en état de ce dossier.

Les sieurs Muhammadu Buhari, président du Nigéria, Boni YAYI et Nicéphore Soglo, anciens présidents du Bénin, tous cités dans le dossier n°1915/328/REC-19, respectivement pour fermeture illégale des frontières terrestres du Nigéria avec le Bénin, manipulation contre le peuple béninois pour la fermeture des frontières terrestres nigérianes et complicité et sabotage de la crédibilité des élections législatives, ont été absents ce jour à la barre.

La première chambre de mise en état des dossiers des audiences publiques de ce jour, présidée par Razaki Amouda Issiffou, a purement et simplement renvoyé pour statuer sur le dossier de recours n°1915/328/REC-19 du requérant Alain Diogo. Ce renvoi pour statuer est prononcé après avoir constaté l’absence des trois présidents invités à l’audience ce jour. Seul le requérant Alain Diogo était présent à la barre.

Sont membres de cette cour de mise en état du dossier, Razaki Amouda Issiffou, M. André Kantary et Rigobert Adouminou Azon. La plume a été tenue par la secrétaire générale adjointe de la Cour Constitutionnelle.

Nouvelle flambée du prix de l’essence : Les stations-services bondées et débordées

A Cotonou et environs, l’essence impose son diktat. Elle devient rare et son prix augmente. En effet depuis le début de cette semaine, il y a une nouvelle flambée du prix de l’essence communément appelée ‘’kpayo’’ qui se vend au bord des voies.

De 600 FCFA, le prix est subitement passé à 1000 Fcfa  puis à 1200 Fcfa dans la soirée d’hier. De quoi rediriger les consommateurs vers les stations-services où le coût est moindre, 535francs CFA le litre.

Mais les stations-services bondées et débordées commencent par connaitre de rupture. L’approvisionnement en essence est devenu difficile pour les populations qui s’en plaignent. Aussi bien dans les stations-services que dans la rue, le produit n’est pas facilement trouvable.

Cette nouvelle flambée est la conséquence probable de la mesure prise par le Nigéria, voisin du Bénin,  en interdisant l’approvisionnement en carburant des stations qui sont à 20 km de sa frontière.  C’est aussi l’une des conséquences de la fermeture de ses frontières.

Réunion tripartite Bénin-Niger-Nigeria : le communiqué final

Ce jeudi 14 novembre 2019, les parties concernées se sont retrouvée à Abuja au siège de la CEDEAO pour passer aux choses sérieuses afin de régler les questions qui fâchent. Au regard de l’ampleur de la situation, chaque pays a fourni une délégation importante pour assurer les pourparlers. Quatre ministres ont représenté le Bénin. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de l’Economie et des finances, de l’Intérieur et du Commerce. Abuja s’est fait représenter par les ministres des Affaires étrangères, de l’Information et de l’Intérieur pour le Nigeria. Le Niger quant à lui est représenté par ses ministres de l’Intérieur, du Commerce et de la promotion du secteur privé.

Un communiqué final a sanctionné la réunion.

 

COMMUNIQUE FINAL BENIN NIGERIA NIGER

Augmentation du prix de l’essence de contrebande au Bénin : Conséquences de la fermeture des frontières du Nigéria

Au Bénin le trafic de l’essence de contrebande communément appelée ‘’kpayo’’ fait vivre de nombreuses familles. Même déclarée illicite, elle a défié le temps et les dirigeants successifs en s’imposant dans les habitudes. Le trafic de l’essence frelatée est comme une filière. En provenance du Nigéria voisin, grand producteur de pétrole où le carburant est fortement subventionné, ‘’Kpayo’’ signifie littéralement « non original » en  langue locale.

Habituellement, elle coûte moins chère à bord des voies que dans les stations-service. Malgré que cela relève de l’informel, tout le monde est féru de ce marché noir et s’y approvisionne en essence. Le prix en litre de l’essence ‘’kpayo’’  varie entre 325f et 375f CFA contrairement à environ 500 dans les stations.

A la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin, le prix de l’essence de contrebande a grimpé et est passé à 500 le litre.

Le 06 novembre 2019, les autorités nigérianes auraient donné l’ordre de ne plus réapprovisionner les stations-services à moins de 20 kms de la frontière. Depuis la prise de cette décision, une flambée du prix du ‘’Kpayo’’ est remarquée au Bénin.

Désormais le prix du litre du ‘’kpayo’’  varie entre 600, 650, 700 et même 1000 francs CFA par endroit. Le corollaire est l’augmentation du coût de transport.

A la pompe, dans les stations-services, le litre est cédé à 550 francs CFA. Mais pour s’en approvisionner, c’est la croix et la bannière à cause du long  rang. Malgré l’augmentation du prix du ‘’kpayo’’, les populations restent des abonnés incontestables de ce produit. Une question d’habitude certainement !

 

 

 

Sommet extraordinaire de la CEDEAO : La fermeture des frontières nigérianes préoccupe

Il a eu lieu ce vendredi 08 novembre 2019, un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La crise politique qui secoue la Guinée Bissau est principalement objet de la crise.

En dehors, de ce sujet, les Chefs d’Etat se sont intéressés à la situation de fermeture des frontières nigérianes avec ses pays frontaliers dont le Bénin et le Niger. S’agissant du cas du Bénin,  le sommet a encouragé les partis concernés par cette fermeture à poursuivre les concertations « en vue d’aboutir à une solution acceptable pour toutes les parties ».

Il se susurre que pour régler cette situation qui prévaut au niveau des frontières il est envisagé  une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger aura lieu le 14 Novembre prochain.

Fermeture des frontières du Nigéria : le blocus maintenu

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Fermeture des frontière du Nigéria avec le Bénin : le blocus maintenu jusqu’en janvier 2020

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

La liste des produits interdits d’exportation vers le Nigéria

Le directeur générale des douanes et des droits indirects, Inoussa Sacca Boco à travers une note de service en date du 6 septembre 2019, a rappelé aux divers services sous sa tutelle tous les produits considérés comme prohibés sur le sol nigérian.

Ils sont au total 29 produits interdits d’exportation vers les marchés nigérians. Le Directeur général des douanes et droits indirects, quelques jours après la fermeture des frontières terrestres du Nigéria avec ses voisins, a rappelé la liste des produits contenus dans le protocole signé entre les deux Etats en 2003 à Badagry. Il exhorte tous les agents à respecter rigoureusement les clauses qui existent entre les deux pays.

Voici ci-dessous la liste des produits interdits d’exportation vers le Géant de l’Est.

Sorgho, millet (céréales : riz paraboilded, riz blanchi, mil, maïs importé), farine de blé, gypse, huile végétale en vrac ou en fûts, spirale pour répulsion de moustiques (mosquito), pneus réchappés ou usagés, machine à sous, friperie, réfrigérateurs et climatiseurs usagés, appareils compresseurs usagés, ciment ensaché, véhicules de toutes sortes par voie terrestre, véhicules de plus de 08 ans d’âge, textiles de toutes sortes par voie terrestre, tissus imprimés (Ankara), marchandises conteneurisées par voie terrestre, poulets congelés, manioc et produits dérivés, jus de fruits, eau minérale (gazéifiée et non gazéifiée), pioches, spaghetti et nouilles (pâtes alimentaires coupées en lanières minces), biscuits de toutes sortes, comprimés et assimilés par voie, sucrerie tels bonbons et chocolats, cahiers, enveloppes, bière en bouteille ou en canette.

Fermeture des frontières Bénino-nigérianes: Le Parlement de la Cedeao plaide pour l’ouverture

En marge des travaux de la seconde session extraordinaire de l’institution parlementaire sous régionale au titre de l’année 2019  ,le lundi 16 septembre dernier, à Monrovia au Liberia, le président du Parlement de la Communauté  économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a exhorté les autorités du Nigeria à rouvrir les frontières fermées à leurs pays voisins dont le Bénin. C’est la première voix officielle, sur le plan international,  qui plaide  publiquement pour l’ouverture des frontières depuis leur fermeture.

Fermeture des frontières entre le Bénin et le Nigéria: Le gouvernement nigérian reste ferme sur ses conditions

Les frontières du pays resteront fermées jusqu’à ce que les pays voisins concernés par la décision, s’engagent à accepter les conditions fixées par le gouvernement nigérian indique Banouto. Cette annonce a été faite par Hamid Ali, Contrôleur général des Douanes du Nigeria.

Les frontières du Nigéria resteront toujours fermées tant que les pays voisins comme le Bénin et le Niger ne prendront pas des décisions pour lutter contre la contrebande. C’est l’essentiel à retenir des propos de Hamid Ali, contrôleur général des Douanes du Nigeria, a rapporté le site nigérian d’information Daily Trust. « Les frontières nigérianes resteront fermées jusqu’à ce que les pays qui partagent les frontières avec le Nigeria finissent par accepter les conditions mises en place favorisant les politiques économiques du pays, en termes de ce qui entre dans le pays » a déclaré Hamid Ali mercredi 11 septembre 2019 au poste frontalier de Maigatari près de la République du Niger selon le Daily Trust.

Selon Daily Trust, le colonel Hamid Ali a déclaré que le Nigeria ne se laissera plus faire en laissant de tels pays prospérer à la défaveur de l’économie nigériane. Hamid Ali a expliqué que malgré le fait que le Nigeria aie décidé de fermer ses frontières, certains pays voisins continuent d’encourager l’importation des produits issus de la contrebande qui portent gravement atteinte au développement économique du Nigeria. Aussi, ajouta-t-il, que la porte du dialogue est toujours ouverte afin qu’un nouvel accord soit conclu capable de respecter la politique économique du pays. Le verrouillage des frontières du Nigeria avec certains des pays voisins dont le Bénin remonte au 20 août 2019.

C’est en vue de mettre en œuvre un exercice conjoint de sécurisation du pays. Elle a pour objectif de rendre possible la coopération inter-institutions et renforcer la préparation aux problèmes de sécurité relatifs aux frontières dont le banditisme armé, le terrorisme, la prolifération des armes et la contrebande.