Bénin : La police libère un enfant pris en otage

Sécurité ! Un élève pris en otage à porto-novo a été libéré par la police républicaine.

Un fait peu ordinaire s’est produit à Porto-Novo la semaine dernière ; un élève a été pris en otage par des hors la loi. Informés, les éléments du Contrôleur Général de Police Soumaïla YAYA du 5ème arrondissement de la ville de Porto-Novo ont activé leur réseau de renseignements.

C’est ainsi que le samedi 1er février 2020 vers 22 heures, les éléments dudit arrondissement ont procédé à la libération du jeune élève pris en otage au quartier Klékanmè par un groupe de ravisseurs qui réclament des dizaines de millions pour sa libération. Au cours de l’opération qui a abouti à la libération de l’élève en question, ces divorcés sociaux ont ouvert le feu sur les policiers dont la riposte a été malheureusement fatale à quatre des preneurs d’otage. Les enquêtes se poursuivent pour mettre la main sur le reste de la bande.

166 (gratuit), le 21-31-34-81 et le 94-00-20-20 (Whatsapp) sont les numéros à composer pour aider la Police républicaine à mieux assurer notre sécurité.

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Société : Une mineure de 10 ans violée à Tanguiéta

Un  enseignement en poste à l’école urbaine centre de Tanguiéta, compromis dans une affaire de viol sur une écolière de 10 ans, a été arrêté samedi et gardé à vue au commissariat de police de la localité, a appris ce dimanche l’ABP de source proche de l’administration de l’école.

L’enseignant aurait été arrêté suite à une plainte déposée au commissariat de police de Tanguiéta par de la mère de la fillette. « La petite a été violée depuis près d’un mois mais c’est avant hier qu’elle a eu le courage de se confier à l’un des enseignants de l’école qui à son tour a alerté la direction de l’école qui a fait un rapport au chef de la région pédagogique et c’est ainsi l’information est parvenue à la maman de la fille », a-t-on expliqué en substance.

L’examen gynécologique a révélé des dommages sur l’appareil génital de la mineure, orpheline de père. Le mis en cause, apprend-t-on, sera présenté ce lundi au procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou.

Rentrée académique 2019-2020 : déjà 35 cas de grossesses dans des écoles

Dans les  écoles du département de l’Ouémé,  à Avrankoun, au Bénin, la grossesse semble devenir une contagion. Trente-cinq cas de grossesses seraient déjà notés à environ un mois de la reprise des classes. Selon certaines sources, la statistique va bien au-delà de ce nombre.

Le phénomène de grossesse en milieu scolaire a le vent en poupe.  Il ne sévirait pas dans ce seul département du Bénin. D’autres connaîtraient également le fléau.

La situation est d’une gravité que les autorités locales n’hésitent pas à plaider auprès des pouvoirs centraux pour sa réduction. Le 24 octobre dernier, le maire de la commune d’Avrankou a profité de la tournée du préfet du département pour signaler ce problème auquel se confronte l’école dans sa localité. A en croire le maire, le nombre de grossesse qui s’élève à 35 se répartit dans 6 collègues de la commune à savoir : CEG1 Avrankou (13), CEG 2 Avrankou (03), CEG Atchoukpa (04), CEG Kouti (07) CEG Sado (04) et CEG Malé (04).

Par ailleurs, un manque d’enseignants s’observe dans cette commune depuis la rentrée.  Deux cent onze (211) classes n’ont pas encore d’enseignants au niveau du primaire et 17 au niveau de la maternelle.