Maroc : Les examens de l’enseignement supérieur auront lieu en septembre

Les examens de l’enseignement supérieur auront lieu en septembre dans les établissements à accès ouvert et à partir de mi-juillet pour les établissements à accès limité, avec adoption du principe de flexibilité dans l’organisation des épreuves, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaid Amzazi.Intervenant lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre a indiqué que son département a décidé d’adopter une flexibilité pour les établissements à accès limité ainsi que pour certaines filières sélectives, à savoir les licences professionnelles et les masters dans l’organisation des examens, à partir de mi-juillet.

Le ministère a décidé d’opter pour de multiples formules d’évaluation, en raison du nombre limité d’étudiants faisant partie de ces établissements, a-t-il expliqué, ajoutant que cette décision intervient dans le cadre de l’indépendance pédagogique des universités, sur proposition de la conférence des présidents d’université et en concertation avec les syndicats.

« Il est possible pour ces établissements de reporter les examens de certains cycles et niveaux au mois de septembre prochain », a-t-il fait observer.

En ce qui concerne les examens dans les établissements à accès ouvert, il a souligné que l’organisation de ces derniers aura lieu en septembre, compte tenu du nombre élevé d’étudiants et de la difficulté à gérer leur mobilité et leur hébergement dans les conditions actuelles d’urgence sanitaire.

Le ministre a, en outre, souligné que les étudiants peuvent discuter à distance leurs projets de fin d’études (PFE) ainsi que leurs thèses de doctorat, en veillant au respect des mesures de prévention et de sécurité sanitaires, pour réaliser leurs travaux de recherche scientifique nécessaires.

S’agissant des étudiants marocains qui poursuivent leurs études à l’étranger, dans le cadre de la coopération internationale bilatérale entre le Royaume du Maroc et certains pays, et qui ont regagné leur pays pendant les vacances scolaires et n’ont pas pu rentrer dans les pays où ils poursuivent leurs études en raison des mesures de confinement sanitaire instaurées à cause de la propagation de la pandémie du Coronavirus, le ministre a souligné que son département s’est attelé, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et les ambassades des pays concernés, à leur organiser les examens au Maroc, en faisant la même chose pour les étudiants étrangers qui poursuivent leurs études au Maroc.

Covid-19: le gouvernement ivoirien lance le retour de 18 760 enseignants, élèves et administrateurs dans leur zone d’étude

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a lancé dimanche à Abidjan le retour de 18 760 enseignants, élèves et agents administratifs dans le zone d’étude notamment à l’intérieur du pays, à la suite de la réouverture des écoles, fermées depuis le 16 mars 2020 en raison de la Covid-19.Cette démarche consiste à « faire partir 18 760 personnes recensées jusqu’à présent, soit 37% d’élèves, un peu plus de 57% d’enseignants et près de 6% de personnels administratifs », a indiqué Raoul Koné, directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Éducation nationale, lors d’un point de presse gouvernemental sur la situation de la Covid-19.  

La démarche, dira-t-il, a commencé ce dimanche matin avec un test qui a porté sur deux sites, notamment à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, en attendant de mettre en route le site d’Abobo, dans le nord de la capitale économique ivoirienne à partir de lundi. 

Le ministère est parti sur le principe de considérer des axes, a fait savoir M. Raoul Koné, avant d’ajouter « nous avons un axe de l’Est où nous pensons faire partir des gens qui seront dans la DREN (direction régionale) de Agbovile, Adzopé, Bongouanou, Daoukro, Abengourou, Bondoukou et de Bouna ».  

L’axe de l’Est sera orienté sur la gare routière d’Abobo, a-t-il ajouté. Il a en outre évoqué l’axe centre et nord qui va concerner les personnels où les personnes qui vont à Yamoussoukro, Bouaké,  Katiola, Ferké, Korhogo, Boundiali, Odienné, Minignan, Mankono et Dimbokro ; leur départ étant prévu à Ficgayo, un quartier de Yopougon. 

L’axe de l’Ouest, lui, concerne les villes de Bouaflé, Sinfra, Daloa, Issia, Séguéla, Duekoué, Guiglo, Man, Danané, Touba, Tiassalé, Divo, Gagnoa et Soubré, tandis que l’axe de la côtière prend en compte les localités de Sassandra et San-Pedro. Ces deux axes sont orientés vers le stade Jessie Jackson de Yopougon.  

Les différents départs partent d’Abidjan. Selon M. Raoul Koné, le ministère de l’Education a évité d’utiliser les gares habituelles afin de faire respecter scrupuleusement les mesures barrières, sous la supervision du ministère de la Santé et des forces de l’ordre. 

La veille du départ, poursuivra-t-il, « nous informons individuellement via un SMS à tous ceux qui vont être concernés par le déplacement du lendemain ». Et ce, afin de conduire à bon port l’opération, les premiers départs étant prévus à 9h00 GMT. 

Un autocar prend en moyenne 40 personnes. Le ministère de l’Éducation nationale envisage de faire ce convoi dans un espace d’une semaine. Concernant le paiement du transport, M. Koné n’a donné aucune précision.    

Pour casser la propagation de la Covid-19, le gouvernement ivoirien a décidé de la fermeture de l’école partout dans le pays depuis le 16 mars 2020. Suite à un allègrement des mesures de restriction, les autorités ont ordonné la réouverture de l’école dès le 18 mai 2020 à l’intérieur du pays.

Toutefois, les élèves et le personnel administratif devront respecter les mesures barrières, qui imposent une distance de un mètre entre les individus et un rassemblement qui n’excède pas 200 personnes contre 50 auparavant. 

Le ministère de l’Éducation nationale,  de l’enseignement technique et de la formation professionnelle,  veut à travers ces convois rattraper le déficit d’un mois et demi enregistré après la fermeture des classes. Le Grand Abidjan, lui, rouvre ses écoles le 25 mai 2020.

Réouverture de l’école dans le Grand Abidjan à partir du 25 mai après deux mois de fermeture

Les établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) seront rouverts à partir du lundi 25 mai 2020 après plus de deux mois de fermeture, a annoncé jeudi le Conseil national de sécurité (CNS) après une réunion présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara.«Après examen de l’évolution de la pandémie, d’importantes décisions ont été prises pour le Grande Abidjan: la réouverture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur à compter du lundi 25 mai 2020», rapporte le compte-rendu de cette réunion.  

Plusieurs autres décisions dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan jusqu’au 31 mai prochain,  ont été prises par le CNS. La semaine dernière, la ministre ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara a annoncé la reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain. 

Elle a annoncé aussi à cette occasion la mise en vacances des élèves de la maternelle dont « le programme était presqu’ achevé » lorsque la fermeture de l’école est intervenue. 

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la  Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

Maroc/Covid-19 : Les études supérieures en présentiel reprendront en septembre

Les études supérieures en présentiel au niveau des universités et des instituts de formation professionnelle au Maroc, reprendront à compter de septembre prochain, a annoncé mercredi le ministre de l’éducation nationale, Said Amzazi.Le ministre, qui intervenait dans le cadre de la commission parlementaire de l’enseignement, a précisé que ces dates s’inscriront dans le cadre des scénarios prévus pour faire face à la propagation du virus du Covid-19.

Selon le ministre, les cours en présentiel au titre de 2019/2020 sont terminés, alors que les dates des examens pour l’enseignement supérieur seront annoncées ultérieurement.

Il a expliqué, à cet égard, que les décisions doivent être prises en coordination avec les ministères de la santé et de l’intérieur, car, pour le ministre, « le problème se pose par rapport à la mobilité des étudiants qui ont quitté les cités universitaires pour rejoindre leurs familles, en raison de la fermeture de ces structures à l’exception de celles internationales ».

Mardi,  le ministre de l’éducation nationale a annoncé que les examens du baccalauréat au Maroc pour l’année scolaire 2019/2020 auront lieu en juillet et septembre prochains et concerneront uniquement les programmes dispensés avant la suspension des cours en présentiel.

Enseignement privé ivoirien : des enseignants d’un groupe perçoivent leur paie en dépit de l’impact de la Covid-19

Malgré la suspension des cours dans les universités et grandes écoles du fait de la Covid-19, impactant la situation économique de ce secteur d’activité, le Groupe Etic, a assuré mardi le paiement des salaires des enseignants et de l’ensemble de son personnel administratif.Les enseignants et l’ensemble du personnel administratif ont également reçu des kits sanitaires et alimentaires, sous les auspices du fondateur du Groupe Dao Abroulaye, qui a exprimé toute sa compassion aux enseignants en cette période difficile de crise sanitaire liée à la Covid-19.  

« Je tenais aussi à vous traduire publiquement mes remerciements pour le travail que vous avez eu à faire à Etic. Nous vous en serons toujours reconnaissants tout le temps que Dieu nous donnera de vivre », a dit M. Dao Abdoulaye, lors d’une sobre cérémonie. 

M. Dao s’est en outre appesanti sur les solutions innovantes entreprises par ses établissements durant l’arrêt des cours pour maintenir le niveau des étudiants et les raffermir en vue des examens à venir.  

De ce fait, les informaticiens et les développeurs d’applications du groupe ont mis en place une solution informatique innovante pour donner des cours à distance aux étudiants. Une initiative visant à poursuivre la formation des étudiants durant cette période d’arrêt  de cours.

Cet acte « marque aussi la contribution et l’engagement de notre administration auprès du gouvernement ivoirien pour lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19 dans le pays », a poursuivi M. Dao Abroulaye.

Sangaré Souleymane, enseignant en communication visuelle, a salué cette action. Pour lui,  ce geste à l’endroit des enseignants, alors que plusieurs de leurs collègues n’ont plus de nouvelle de leurs employeurs depuis le déclenchement de cette pandémie est « salutaire et plein de symbole ».

« C’est le symbole de la loyauté envers le corps enseignant (…) Mais, il faut aussi ajouter que le paiement de ces salaires, qui aurait pu ne pas se faire au regard des difficultés que traverse l’ensemble des établissements privés, est une action citoyenne », a-t-il dit.  

Créé en janvier 2012, ce groupe d’enseignement privé est composé de sept établissements implantés à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Covid-19: le Cames lance le Prix Macky Sall, doté de 60 millions FCFA

Le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a lancé un appel à projets dont le but est de « fédérer », par le Prix Macky SALL, financé à hauteur de 60 millions FCFA, « les nombreuses initiatives liées à la pandémie » de Covid-19 dans son espace.Cette décoration, comprise dans le Fonds Macky Sall pour la Recherche (FMSR), vivra ainsi sa première édition. Face à la pandémie de Covid-19, le Secrétariat général du Cames dit avoir « anticipé » son lancement aux fins de mobiliser sa communauté scientifique pour accélérer la réflexion, tout en mettant en œuvre des « actions multiformes concrètes » dans la riposte.

Le concours cible les enseignants-chercheurs, les chercheurs et les doctorants des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche (IESR) de l’espace Cames, affiliés à un des Programmes Thématiques de Recherche (PTRC), renseigne un communiqué reçu mercredi à APA.

Ouvert depuis lundi 11 mai, le dépôt des candidatures sera clôturé le 31 mai prochain et les résultats connus cinq jours plus tard, soit le 5 juin.

Concrètement, un « financement exceptionnel » de 60 millions FCFA est disponible pour accompagner un « projet fédérateur », qui aura satisfait toutes les exigences du présent appel, souligne le document. Le versement de ce montant sera « étalé sur 18 mois », durée du projet.

Les candidats doivent joindre dans leurs dossiers une vidéo de présentation du projet, son résumé exécutif et sa description détaillée.

L’idée de création du FMSR, Cames Horizon 2015-2019, a été lancée à l’issue des deuxièmes Journées Scientifiques du Cames (JSDC2), organisées à Dakar, au Sénégal, en novembre 2015. Le Fonds est compétitif et correspond au don de 500 millions FCFA que son parrain, le président de la République du Sénégal, a octroyé en soutien au Plan Stratégique de Développement (PSDC), selon un document explicatif.

Par ailleurs, l’appel à projets veut « amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace Cames à travailler en réseaux multi-pays, mutualisant les moyens locaux et internationaux, pour trouver une façon innovante d’aborder sous tous les angles, la problématique (de la) Covid-19 et faire en sorte que l’expertise des promus du Cames plaide par les faits, en sa faveur ».

Le Conseil note également que l’essentiel de la subvention apportée ne concerne que le financement des missions, les frais de terrain et le traitement de quelques données importantes et fondatrices, sous réserve de l’accord préalable du Cames, si aucune solution de mutualisation endogène de moyens n’est envisageable.

Il ajoute qu’aucun équipement informatique autre que du petit matériel, à titre de consommable, ne peut être financé par la subvention.

Maroc : Les écoles resteront fermées, les examens du bac fixés pour juillet et septembre

Le ministre marocains de l’Education nationale, Said Amzazi a fait savoir que les écoles resteront fermés jusqu’en septembre prochain et seuls les examens des 1ères et 2e années du baccalauréat seront organisés, le national du baccalauréat sera en juillet, et le régional (1ère année) en septembre.Pour respecter le principe de l’égalité des chances, les sujets d’examen ne porteront que sur les programmes qui ont fait l’objet de cours présentiels jusqu’au 14 mars 2020, a précisé le ministre qui intervenait, ce mardi 12 mai, à la Chambre des conseillers.

Concernant le retour aux écoles, Amzazi a fait savoir qu’il ne sera pas fait avant le mois de septembre 2020.

Au sujet des autres niveaux scolaires, le ministre a précisé que les notes des contrôles continus, réalisés en présentiel, seront prises en considération, alors que sera assurée la continuité pédagogique, jusqu’à la fin de l’année scolaire au profit de ces niveaux.

Le but, a-t-il mis en avant, est de compléter les programmes éducatifs et de fournir le soutien pédagogique nécessaire, en assurant la continuité du processus « d’enseignement à distance » à travers diverses plateformes numériques, chaînes de télévision et brochures, qui seront distribuées aux élèves du primaire dans les zones reculées des zones rurales.

Au retour des classes en septembre, des cours de rattrapage et de soutien éducatif présentiel seront assurés dans le but de renforcer les acquis des élèves en vue de la prochaine année scolaire, a-t-il assuré.

Maroc/.Covid-19 : Le sort de l’année scolaire discuté mardi au parlement

La chambre des représentants au Maroc tiendra demain mardi une réunion qui sera consacrée, entre autres, à la discussion du sort de l’année scolaire en cours, en ce temps de confinement.Ainsi, le ministre de l’éducation nationale, Said Amzazi, devra présenter le plan et l’agenda de son département concernant les examens de fin d’année scolaire à la lumière de l’état d’urgence sanitaire, décrété au Maroc depuis le 20 mars dernier et prorogé jusqu’au 20 mai courant.

D’autres questions seront également au menu de la réunion, notamment le bilan de l’enseignement et la formation à distance pendant le confinement et les mesures proactives et préventives prises pour prévenir la propagation de l’épidémie dans les établissements d’enseignement et universitaires.

Pour rappel, dans le cadre des mesures préventives contre la pandémie du Covdi-19, le ministère de l’éducation nationale avait lancé l’opération de l’enseignement à distance, via le portail électronique TelmidTice et sur les chaines de télévision nationales.

Côte d’Ivoire: reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain (Ministre)

Les cours reprendront progressivement dans les établissements primaires et secondaires de l’enseignement général et technique de l’intérieur de la Côte d’Ivoire à partir du 18 mai prochain avec un réaménagement du calendrier scolaire jusqu’au 14 août prochain, a annoncé samedi Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Cette décision intervient après les mesures d’allègement des restrictions liées à la maladie à Coronavirus à l’intérieur du pays annoncées jeudi dernier par le président ivoirien Alassane Ouattara.

« Au niveau de l’enseignement primaire, le démarrage effectif des cours dans les écoles primaires publiques et privées sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi du 18 mai 2020 à l’exception des directions régionales d’Abidjan, de Dabou, d’Aboisso et de Grand-Bassam.  Au titre de l’enseignement général et technique, dans les établissements à faibles effectifs, les cours reprennent normalement dès le 18 mai 2020», a fait savoir Mme Camara à la conférence de presse du gouvernement sur la situation du Covid-19.

Dans les établissements secondaires à gros effectif,  a cependant précisé la ministre, l’option d’une rentrée progressive est prise en commençant par les classes d’examen.

Il s’agit notamment de «la répartition spatiale des élèves dans les salles de classe en tenant compte des mesures et gestes barrières. L’observation méthodique de cette option sur une période de deux semaines avant d’envisager la rentrée des classes intermédiaires».

 S’agissant de l’enseignement préscolaire, la première responsable de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire, a annoncé la mise en vacances des élèves de la maternelle « dont le programme était presque achevé» lorsque la fermeture des écoles est intervenue.

Au nombre des mesures prises par son département ministériel, Mme Camara a également annoncé l’organisation du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) « dans les meilleurs délais » et l’ouverture de ces institutions de formation des enseignants sauf celles d’Abidjan, de Dabou, de Bassam et d’Aboisso.

« Le calendrier général des examens à grand tirage et les opérations d’affectation en sixième et d’orientation en seconde fera l’objet d’un aménagement dès la semaine prochaine », a-t-elle en outre, souligné précisant que le calendrier scolaire est lui-aussi réaménagé du 18 mai au 14 août 2020.

 Jeudi dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions liées à la maladie à Covid-19 à l’intérieur du pays dont la réouverture des écoles. C’est depuis le 16 mars dernier  que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans le pays. A la date du 08 mai 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 1602 cas de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20  décès.

OSUI/Maroc-Covid-19 : Les parents d’élèves plaident ardemment pour une réduction de moitié des frais de scolarité

Par Hicham Alaoui – Les parents d’élèves inscrits à l’Office Scolaire et Universitaire International (OSUI), qui fait partie intégrante du réseau réseau de l’enseignement français au Maroc, ont appelé à une réduction de moitié (50%) des frais de scolarité au titre du 3ème trimestre 2020. Et pour cause, les difficultés rencontrées par les familles dont les sources de revenus ont été subitement pénalisées par la pandémie du Coronavirus.Dans un courrier adressé vendredi au Directeur général de l’OSUI,  Jean-Christophe Deberre, dont copie est parvenue à APA, les parents d’élèves scolarisés au sein des établissements de l’OSUI à Rabat, Casablanca, Tanger, Agadir, El Jadida, Marrakech, Dakhla, Laayoune et Essaouira, demandent également la suppression des augmentations des frais de scolarité pour les cinq prochaines années, du fait que, selon eux, « les parents et familles ne seront pas en mesure d’honorer des engagements supplémentaires, au vu de la crise économique annoncée ».

Côté pédagogique, ils appellent à l’acquisition d’une solution de travail collaboratif et d’un enseignement à distance en parfaite adéquation avec les attentes des parents et l’établissement d’un avenant au contrat initial qui cadre « l’enseignement à distance », précisant les engagements des établissements OSUI en termes de continuité pédagogique et de contrepartie financière.

« En attendant cet accord, nous nous trouvons dans l’obligation de surseoir provisoirement au paiement des frais du troisième trimestre de l’année scolaire 2019/2020 », mettent-ils en garde.

Pour eux, le maintien des conditions de frais de scolarité en l’état, en ces temps inédits, ne fera que « créer une fracture de la relation de confiance entre l’établissement et les parents d’élèves, alors même que ces derniers ont toujours fait preuve d’une grande solidarité envers l’établissement, en assumant ces dernières années de larges augmentations de frais de scolarité pour financer entre autres les investissements du réseau OSUI ».

Cette lettre fait suite à une correspondance du DG de l’OSUI dans laquelle il a annoncé trois leviers d’actions en guise de soutien aux parents d’élèves en cette crise sanitaire liée au Covid-19. Ces actions portent sur un différé de paiement pour ceux des parents qui le souhaitent et la perception des droits de scolarité jusqu’au 15 juin prochain.

Aussi, il a été décidé de geler à leur niveau actuel les droits de scolarité pour l’année 2020-2021 et enfin, un accompagnement, avec la meilleure attention, les cas les plus critiques, dans un esprit de compréhension et de justice qui évite une déscolarisation au motif de situations provisoirement inextricables.

Ces mesures avancées par la direction générale de l’OSUI ne semblent pas être du goût des parents d’élèves qui appellent à des mesures économiques courageuses, encore plus fortes, à la hauteur de la crise actuelle.

Le réseau des établissements français au Maroc est sans conteste le plus dense au monde. Il scolarise plus de 39.500 élèves, dont plus de 64 % sont marocains et 15% franco-marocains.

Crée en 1996 sous forme d’une association sans but lucratif par la Mission laïque française dont il est l’émanation directe, l’OSUI s’est donné pour objectif de répondre à la demande croissante adressée par les familles marocaines à l’enseignement français à l’étranger, demande que le réseau géré par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) ne pouvait plus satisfaire à lui seul.

L’OSUI possède un périmètre financier autonome, dans la mesure où ses seules sources de recettes sont les frais de scolarité payés par les parents d’élèves. Il ne bénéficie d’aucune subvention ni de l’Etat français ni de l’Etat marocain. Il agit dans le cadre des conventions culturelles liant la France et le Maroc.

Aujourd’hui, les dix établissements de l’OSUI scolarisent plus de 10.000 élèves dont 88% sont de nationalité marocaine. Ils sont homologués par le ministère français de l’Éducation nationale.

Sénégal: des zones d’ombre avant la reprise des cours

Les écoles et universités sénégalaises s’apprêtent à rouvrir en juin après près de trois mois de vacances involontaires causées par le Covid-19, mais parents d’élèves, enseignants et Etat ne sont pas sur la même longueur d’onde quant aux modalités de la reprise.Inquiétées par la progression de la pandémie vers l’Afrique, les autorités ont décidé de fermer les écoles le 16 mars 2020 après avoir annoncé deux semaines auparavant la découverte du premier cas de Covid-19. Deux mois plus tard, les patients ont presque décuplé avec 1551 cas positifs recensés à la date du 8 mai, dont 926 sous traitement.

Ce tableau inquiète les acteurs de l’éducation, au premier chef les enseignants et les élèves en classes d’examen appelés à retourner à l’école le 2 juin prochain. Pour la plupart, il n’en est pas question tant que l’Etat, soucieux de sauver l’année scolaire et universitaire, ne garantisse pas leur sécurité sanitaire.

Ancien dirigeant d’un mouvement de l’enseignement moyen et secondaire, le syndicaliste Mamadou Lamine Dianté qualifie d’« équation à N inconnues » la réouverture à cette date. La mesure ne remplit pas tous les préalables, déplore-t-il dans une longue tribune. « Par conséquent, attendre que la situation du Covid-19 le permette est la décision la plus sage. Nul ne doit être sacrifié sous l’autel des pré-inscriptions ou des voyages d’études de quelques privilégiés ».

Pour sa part, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) se veut prudent. Selon son Secrétaire général, Malick Fall, le retour de ses collègues dans les amphithéâtres « doit passer inéluctablement par les instances pédagogiques qui sont seules habilitées à prendre des décisions pédagogiques ».

Il rejoint ainsi le gouvernement qui, lors du Conseil des ministres du 29 avril, avait recommandé aux académies de réfléchir sur les modalités de reprise globale des enseignements dans la période du 2 au 14 juin 2020. Même si la balle est dans leur camp, cela n’empêche pas outre mesure à M. Fall de souligner dans Le Quotidien que le plus important est « d’abord d’endiguer la maladie ».

Dépistage et dispositions

En revanche, le directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Education, Mohamadou Moustapha Diagne, donne déjà une piste qui n’exposerait pas les parties prenantes. Vu qu’on « ne sait pas quand la maladie va disparaître », « il faut identifier les enseignants qui doivent reprendre les cours pour faire des tests », a-t-il dit sur Seneweb.

« Nous allons aussi prendre des dispositions pour leur déplacement. Nous allons tout faire pour que les enfants et les enseignants ne soient pas contaminés », a assuré M. Diagne.

Par ailleurs un sondage du Bureau de prospectives économiques (BPE), dirigé par l’économiste Moubarak Lô, rapporte que 58,3% des personnes pensent qu’il faut redémarrer les cours à la disparition du virus là où 12,1% sont pour une ouverture générale des classes en juin. L’enquête est réalisée par téléphone auprès d’un échantillon de 828 individus âgés de 18 ans ou plus, et s’est focalisée sur les régions de Dakar et de Diourbel, selon le site IGFM.

Elle renseigne en outre que 16,6% des personnes veulent que la réouverture soit limitée aux classes d’examens, tout en scellant le sort des autres élèves jusqu’à la rentrée 2020-2021. A l’inverse, 11,46% proposent l’année blanche pour tout le monde.

Mais l’Etat qui semble s’inscrire dans une démarche progressive, opte en partie pour la troisième proposition. D’ailleurs le président Macky Sall rassure en ce sens, dans un tweet : « Chers parents, chers enseignants, chers étudiants, chers élèves, j’imagine votre inquiétude face à la situation inédite que traverse l’école liée au #COVID19. Je voudrais partager ici, avec vous, l’espoir d’une reprise progressive et maîtrisée dans le respect des mesures édictées ».

Au dernier Conseil des ministres également, il a réitéré la question de la préparation de la réouverture, invitant ses ministres de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, « à finaliser avec l’implication de l’ensemble des acteurs de la communauté scolaire et universitaire, les modalités pratiques de reprise progressive des enseignements dans le respect strict des règles sanitaires fixées ».

Épreuve du virus

Toutefois, ces dernières n’apportent pas de « certitudes » selon Sud Quotidien, dépeignant dans son édition du jour une école dans « l’impasse » et mise « l’épreuve du virus ». Selon le journal, les conditions de reprise se heurtent à plusieurs anomalies, en dehors de la circulation du virus, dont l’hivernage qui approche à grands pas et l’existence d’abris provisoires dans certaines régions.

Le ministère de l’Education nationale a affirmé mardi dernier avoir tenu plusieurs rencontres en visio-conférence avec l’ensemble des Inspections d’académie (IA), les secrétaires généraux des syndicats du G7, les associations de parents d’élèves et la société civile entre autres, pour avoir « leurs avis et leurs conseils » pour la matérialisation de la décision de reprise des cours.

Au cours de ces « très bonnes réunions », le ministre Mamadou Talla et son équipe ont tenu compte de leurs suggestions et partagé leurs « craintes et préoccupations », tout en assurant qu’ils vont « étudier les modalités et préalables » devant faciliter le retour à l’école.

Covid-19: la reprise dans les écoles au Sénégal (Tribune)

Un ancien Inspecteur général de l’éducation nationale partage une opinion éclairée sur le redémarrage imminent des enseignements qui fait couler beaucoup d’encre au Sénégal.Depuis près de deux mois, les établissements scolaires et universitaires sont fermés à cause de la pandémie du coronavirus. Leur réouverture prévue à partir du 2 juin prochain (re)met à pied d’œuvre les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et celui de l’Enseignement supérieur. D’après le communiqué du Conseil des ministres du 6 mai courant, ils vont incessamment ouvrir des consultations avec les acteurs de leurs secteurs respectifs pour définir le protocole de la reprise dans les conditions qui respectent les consignes sanitaires imposées par la crise.

La question fait apparaître au sein de l’opinion un clivage entre les partisans de la réouverture d’une part et de l’autre les sceptiques. Car en réalité il n’existe pas d’esprits opposés à la décision gouvernementale dans la mesure où l’année académique a été interrompue juste après le premier semestre. Il en reste un autre qu’il faut bien remplir pour la validation du tout.

Les raisons et le schéma de la reprise

Quel que soit le retard accusé, un redémarrage vaut mieux qu’une année invalidée ou une année blanche. De tels accidents laissent sur la scolarité des élèves et des étudiants une empreinte indésirable comme une peine sur un casier judiciaire.

Le blocage du système éducatif présente l’inconvénient soit d’empêcher le recrutement de nouveaux élèves – qui se verraient ainsi privés d’un droit – et les transitions entre les cycles, soit de créer une surpopulation dans les établissements à la rentrée suivant l’année blanche ou invalidée. Dans un tel cas de figure, les élèves et surtout les étudiants devant se rendre à l’étranger pourraient repousser leur projet de mobilité d’un an.

Les incidences budgétaires et financières d’une annulation ne sont pas des moindres. Déjà un malaise se ressent dans l’enseignement privé où des retards de paiement de salaires et des manques à gagner par les établissements sont portés à l’attention de l’opinion. Les enseignants fonctionnaires qui y trouvaient un moyen d’améliorer leurs fins de mois assistent impuissants au gel de leurs vacations. Si la fermeture persistait plus longuement ne pourraient-ils pas eux également percevoir que les 70% de leurs rémunérations mensuelles du fait d’une éventuelle baisse dans les recettes de l’État consécutive à une prolongation de la crise ?

En raison du risque sanitaire, le déconfinement du système éducatif implique la prudence. Elle apparaît dans le scénario de la reprise qui doit être selon le gouvernement non immédiate et graduelle à l’échéance. Les classes d’examen démarreront le processus. Elles seront suivies des autres ; une autonomie étant reconnue aux universités pour convenir du remodelage de leur calendrier au titre du second semestre de l’année encore en cours.

Les craintes et les incertitudes

Si l’on compare le plan de retour dans les classes au Sénégal et dans d’autres pays francophones ayant été contraints par le Covid-19 de fermer leurs écoles en mars dernier, des points communs mais aussi des différences notables peuvent être repérés.

Partout on procède ou on envisage de le faire avec prudence d’autant que de la maladie et de son évolution on ne sait au fond que très peu de choses. Y compris le dessin des courbes d’évolution : un pic ou deux ? Aplatissement après le pic ou suite en dents de scie ? La seule certitude est l’incertitude des prévisions qui oblige les gouvernements à naviguer à vue.

Au Canada, la reprise est annoncée pour cette semaine. En France, elle aura lieu le 11 mai prochain. Dans les deux cas, la mesure touche en premier lieu les plus petits, à savoir les crèches et les écoles élémentaires. Il en a été ainsi convenu à partir du postulat selon lequel le coronavirus affecte de manière bénigne les enfants. Il n’en demeure pas moins que les jeunes sujets asymptomatiques sont des vecteurs potentiels de transmission. Et déjà à Montréal, dans certaines crèches, sont observés des cas inquiétants de contagion entre les enfants. D’où le choix laissé aux parents soit de retourner leurs enfants en classe soit de les retenir à la maison pour y poursuivre les apprentissages. Mais ils ne sont pas mis en vacances. Il faut attendre les retours d’expérience pour juger de la viabilité d’un tel palliatif.

De l’interprétation des décisions et déclarations rendues publiques au Sénégal, il ressort que la reprise a pour finalité d’empêcher l’invalidation de l’année académique entamée. C’est le sens de la priorité accordée aux classes d’examen (CM2, troisièmes, terminales). Par rapport à la pandémie, cette option est probablement sous-tendue par une hypothèse optimiste voulant que les catégories d’âge concernées soient aptes à se conformer aux gestes barrières et aux critères de distance que les enfants moins âgés. Quoiqu’il en soit, il sera indispensable de recomposer les effectifs des classes en petits groupes ; ce qui occasionnera au moins des dépassements de charges horaires pour les enseignants.

C’est à ce genre d’équation à plusieurs inconnues que les acteurs de l’enseignement supérieur vont se confronter. On sait que les résidences universitaires dépassent largement leurs capacités d’accueil autant du point de vue du logement que de la restauration. En outre, les niveaux de formation correspondant à la licence sont presque partout en situation de sureffectif. Les autorités et les personnels enseignants ne diront pas le contraire.

La gestion de cette situation exceptionnelle due aux incertitudes qui pèsent sur le court terme et obstruent l’horizon ne peut consister en la reprise à l’identique de recettes vues dans le passé. Il va falloir innover et l’aborder dans un esprit d’ouverture à la hauteur des défis à adresser par la Nation. Pour le moins, il faudra faire montre de patriotisme – si le mot n’est pas galvaudé – afin non seulement de trouver les consensus nécessaires, mais aussi d’accepter ex-ante que les plans élaborés de manière inclusive soient susceptibles de réajustements tout aussi indispensables. L’ennemi insaisissable auquel a été déclarée la guerre y contraint.

Lat Soucabé Mbow, Professeur des universités.

Bénin : reprise partielle des cours lundi prochain

Après plus d’un mois d’arrêt des cours au Bénin, le gouvernement a approuvé mercredi en Conseil des ministres les modalités de leur reprise à partir du lundi 11 mai, pour les étudiants et certains élèves.La date avait déjà été annoncée la semaine dernière par le ministre de l’Economie et des Finances. L’école et l’université sont à l’arrêt depuis le 30 mars, une mesure prise par les autorités du pays pour freiner la circulation du Covid-19.

Ainsi les élèves de CM2, les collégiens et les lycéens sont les principaux concernés par la reprise du 11 mai.

Les étudiants suivront, eux, les cours en ligne via une plateforme, parce que les amphithéâtres resteront fermés. Une plateforme dont l’accès est gratuit aux étudiants a été mise en place pour que les enseignants y publient leurs cours, précise le Conseil, cité par des sites locaux.

Pour les écoliers du CI au CM1, leur retour en classe est prévu du 10 août au 4 septembre et leurs évaluations se feront du 7 au 11 septembre. Les maternelles et garderies resteront, elles, fermées jusqu’à la rentrée du 28 septembre.

Par ailleurs, le port obligatoire de masque pour tous les usagers et le dépistage systématique et progressif des enseignants, du personnel administratif et de service, sont parmi les mesures à observer avant la reprise.

En outre, le Conseil a décidé de lever le cordon sanitaire qui isole certaines villes à risque pour empêcher la propagation du virus sur le territoire national. Ainsi à compter du 11 mai, tous les check-points autour des 16 villes isolées depuis le 30 mars vont sauter.

Les Béninois pourront dès lors aller partout sans avoir besoin de la dérogation des préfets, bien que les mesures barrières resteront en vigueur.

Le Bénin a déclaré jusque-là 96 cas positifs à la pandémie du Covid-19, dont 50 guéris et deux décès.

Education : Le calendrier scolaire 2019-2020 réaménagé

Le conseil des ministres de ce mercredi a procédé à la revue du calendrier scolaire en vue de la validation de l’année scolaire et académique 2019-2020 au Bénin, en raison des mesures de riposte à la pandémie du Coronavirus et dans un contexte de crise sanitaire que vie les pays du monde.

Le conseil a donc décidé de la prorogation des congés du 2ème trimestre en cours jusqu’au dimanche 10 mai 2020. En conséquence, informe-t-on, les établissements maternels, primaires, secondaires et universitaires, publics et privés, confessionnels et étrangers resteront fermés sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à cette date. Sur la base de ce réaménagement, les examens du CEPE et du BEPC démarreront respectivement les lundis 06 juillet et 13 juillet 2020, a-t-on précisé. Le Baccalauréat, selon ce même relevé du conseil des ministres, est prévu pour le lundi 20 juillet prochain.

Les vacances scolaires sont quant à elles fixées au vendredi 24 juillet 2020 après les cours de l’après-midi, a-t-on renseigné. La reprise des cours, pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le lundi 28 septembre 2020, a aussi indiqué le compte-rendu du conseil des ministres.

Education : La fuite de responsabilité des parents, cause principale du phénomène de grossesses en milieu scolaire

Le manque d’information sur la sexualité des jeunes et surtout, la fuite de responsabilité de certains parents d’élèves sont les principales causes des grossesses en milieu scolaire dans le département du Borgou, selon le Chef service des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (C /SESTFP)  du département, Inoussa Simé Chabi.

Dans ses explications, le C /SESTFP soutient que la plupart des apprenantes enceintées sont souvent des élèves des classes du premier cycle (de la 6ème à la 3ème), dont l’âge varie de 12 à 17 ans. Ces élèves mineures en âge de puberté, explique l’éducateur, ne savent pas entretenir correctement leur corps et se laissent parfois emporter par les avances de leurs prétendants. La majorité d’entre elles sont enceintées dès leurs premiers actes sexuels, a laissé entendre l’enseignant.

A ceci s’ajoute la fuite de responsabilité de certains parents. Cette démission parentale pousse certaines filles à subvenir par d’autres moyens à leurs besoins, et à continuer les études sans le soutien des parents, a fait remarquer M. Chabi, citant les mauvaises compagnies, conduisant à la débauche, qui font aussi partie des causes de ce phénomène.

Une enquête réalisée au premier trimestre de l’année scolaire 2019-2020 par la direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) a révélé que 79 artisans, 21 élèves et 14 étudiants sont auteurs de grossesses en milieu scolaire dans ce département.

Un phénomène qui est en nette régression, comparativement au taux de grossesses en milieu scolaire des années antérieures, grâce aux diverses sensibilisations.

Bénin : la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative améliorée en 2019, se félicite Patrice Talon

Le président béninois Patrice Talon s’est félicité vendredi que les conditions d’accès et de maintien à l’école des enfants se soient considérablement améliorées en 2019, créditant ce succès aux réformes et politiques publiques entreprises par son gouvernement, la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative ou encore les conditions de travail des enseignants.

Dans son message sur l’Etat de la Nation devant les parlementaires, il a indiqué que l’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’enseignement maternel et primaire s’était traduite par la création de cantines scolaires, une initiation à l’informatique et l’introduction de l’anglais dans le primaire.

« L’action du gouvernement a permis de doter, en 2019 comme prévu, 51% de nos écoles maternelles et primaires en cantines scolaires », a indiqué M. Talon, soulignant que ce programme avait permis à plus de 800.000 enfants dans plus de 4.000 écoles de disposer d’un repas chaud par jour.

Au cours de cette année, a-t-il poursuivi, l’initiation à l’informatique dans le primaire a été renforcée et étendue à 160 écoles réparties dans les 12 départements du pays, concernant plus de 36.000 écoliers.

Dans l’enseignement secondaire général, professionnel et technique, d’après le président béninois, le gouvernement a de plus assuré l’exonération des frais de scolarité de 230.107 filles du 1er cycle, pour un montant d’environ 2,5 milliards de francs CFA (4,2 millions de dollars), et fourni des subventions pour le fonctionnement de six lycées de jeunes filles.

Enfin, M. Talon a indiqué que le nombre d’allocataires de bourses et secours universitaires était passé de 14.197 en 2017-2018 à 29.977 en 2018-2019, soit 15.780 nouveaux bénéficiaires, et qu’on comptait déjà pour 2019-2020 plus de 20.000 nouveaux bénéficiaires.

Plan International Bénin sensibilise les élèves du CEG Bopa sur les IST et le VIH/SIDA

Plan international Bénin, sous la houlette du Coordonnateur de l’équipe terrain Bohicon du projet VIH Fonds mondial/ Plan International Bénin, Roger Ahouaga, a sensibilisé ce jeudi les apprenants du CEG Bopa dans le département du Mono sur les IST le VIH/SIDA et la Santé sexuelle et de la reproduction en milieu scolaire.

Conjointement organisée Plan international Bénin (PIB) et la Cellule départementale du conseil national de lutte contre le VIH-SIDA, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les IST et les épidémies dans le Mono, sur financement du Fonds mondial, la campagne de Bopa doit permettre aux apprenants d’adopter des comportements responsables en matière de santé sexuelle.

Selon Roger Ahouaga, cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la quinzaine de lutte contre les IST et le VIH/SIDA constitue un véritable creuset d’échanges qui permettra aux apprenants filles et garçons d’approfondir leurs connaissances sur les questions de Santé sexuelle et reproductive.

La communicatrice, Dr Dorine Danmitondé, a aussi entretenu les participants, qui du coup accepté d’être désormais les porte-paroles de plan international Bénin sur les questions de réduction des risques liées aux IST et le VIH/SIDA auprès de leurs pairs. Au cours de sa communication, elle a établi le rapport entre les maladies sexuellement transmissibles et les IST avant d’aborder leur mode de transmission et les conséquences liées à la sexualité précoce. Les facteurs de risques de propagation, les modes de transmission, les manifestations, les complications des IST et autres n’ont point été occultées.

Au cours de cette rencontre, les élèves réunis en de petits groupes ont pu discuter sans langue de bois et fait ressortir les réels problèmes qui sont les leurs en matière de santé sexuelle et reproductive puis de manière participative proposé les solutions adaptées à leur condition.

Au terme de la projection qui montre les impacts des IST sur les parties génitales et leurs conséquences, plusieurs jeunes ont été touchés et ont aussitôt pris l’engagement à travers des déclarations de prendre conscience du danger qui les guette et de se consacrer uniquement à leurs études.

Lancement des classes numériques dans douze écoles primaires à NIKKI

Après le CEG 1 d’ALLADA dans le département de l’Atlantique, Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a procédé ce samedi 09 Novembre 2019, à la mise en service de la salle numérique de l’école primaire publique de GORI MARO dans le département du BORGOU, commune de NIKKI, marquant ainsi l’ouverture des douze classes numériques au plan national dans les écoles primaires

 

 

 

 

 

La cérémonie officielle de la mise à disposition de ce centre multimédia a eu lieu en présence d’une forte délégation gouvernementale composée du ministre de l’énergie, Monsieur Jean Claude HOUSSOU, du garde des sceaux Ministre de la Justice et de la Législation, Monsieur Sévérin QUENUM, de Monsieur Sacca LAFIA, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, de Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des affaires sociales et de la Microfinance, de Monsieur Jean Michel ABIMBOLA, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, de Monsieur Seidou ADAMBI, Ministre de l’Eau et des Mines, des autorités communales et départementales ainsi que des bénéficiaires (élèves et enseignants).

Construit sur un socle en béton, ce bâtiment préfabriqué de 11 m sur 6 m, autonome en énergie électrique est équipé de :

  • 41 ordinateurs dont 40 pour les apprenants et 01 pour l’enseignant
  • 01 tableau interactif
  • 01 projecteur
  • 01 armoire de rangement
  • 01 routeur pour la connexion internet haut débit
  • 02 climatiseurs d’une puissance de 1,5 chevaux
  • 01 mini-central photovoltaïque dimensionnée pour alimenter l’ensemble des installations avec un backup de 24 h sans interruption
  • 1 logiciel de gestion de classe
  • 10 multiprises
  • 01 système d’alarme
  •  01 kit de laboratoire
  • Des contenus numériques pédagogiques

Sa mise en service concrétise l’ambition du Chef de l’Etat, son Excellence le Président Patrice TALON et son Gouvernement, de généraliser l’usage du numérique par l’éducation à travers la formation des écoliers et des élèves à l’usage du numérique dès l’école.

Ainsi pour Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, cette action est en parfaite cohérence avec les objectifs d’accès/service universel tels que définis à l’article 95 de la loi 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin qui recommande les initiatives visant l’accès public à internet et aux services larges bandes notamment dans les écoles, les bibliothèques et autres centres communautaires.

Pilotée par l’Agence Béninoise du Service Universel des Communications Electroniques et de la Poste (ABSUCEP), Agence sous tutelle du Ministère du Numérique et de la Digitalisation, ce centre permettra aux bénéficiaires de se former en ligne, d’acquérir des compétences pratiques liées à l’usage de ces outils, d’accéder à la bibliothèque en ligne ainsi qu’à divers contenus numériques pédagogiques.

Heureux que l’école primaire publique de GORI MARO soit dotée d’une telle infrastructure numérique de qualité, le Directeur de cet établissement, Monsieur SINA TOKO a profité pour formuler auprès de la Ministre du Numérique et de la Digitalisation, les doléances à savoir :

–      L’appui pour la sécurité des installations

–      La formation des enseignants pour la continuité de l’apprentissage des élèves

Après les discours de bienvenue et d’ouverture, aux côtés de ses collègues du Gouvernement, des autorités communales et des représentants des bénéficiaires, Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a effectué la coupure du ruban. S’en est suivi la visite de la salle, la séance de démonstration au cours de laquelle les écoliers ont réalisé un exercice mathématique sous le contrôle de leur enseignant.

La cérémonie officielle s’est achevée par la photo de famille et l’animation du groupe de chants et de danse traditionnelle.

L’athlète international béninois dote une commune du nord du Bénin d’une bibliothèque

Consciente que l’enjeu du développement  passe par l’éducation, l’athlète international béninois Noélie Yarigo dote la commune de Matéri d’une bibliothèque. La cérémonie officielle de remise aux autorités du joyau a eu lieu le lundi 11 novembre 2019 dans la même commune.

Comme l’a dit Victor Hugo « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ». Faisant sienne cette affirmation, Noélie Yarigo a fait une œuvre utile en mettant à disposition de toute une communauté un lieu pour s’abreuver intellectuellement et du savoir.

Le rôle d’une bibliothèque est de garantir le savoir. Au 21ème siècle, il est d’une logique incompréhensible qu’une commune ne dispose pas de bibliothèque municipale. D’aucuns parleraient de drame. Noélie Yarigo a, par ce geste,  épargné la commune de Matéri de ce sarcasme.

D’ailleurs pour la donatrice, Noélie Yarigo,  l’éducation est la première ressource du développement dans un pays. «  Je suis fière d’y contribuer car nul n’a le droit d’être heureux tout seul » déclare-t-elle.  A l’occasion, elle a remercié tous ceux qui l’ont aidé à pouvoir réalisé ce projet. . « Mon rêve était d’offrir l’accès à l’éducation par le biais d’une bibliothèque à la commune de Matéri. C’est aujourd’hui devenu une réalité grâce au soutien de la croix rouge de 95 paris, de mon coach et du maire de Matéri qui m’ont aidée à collecter les livres et à les acheminer jusqu’à Matéri »laisse-t-elle entendre.

Qui est Noélie Yarigo ?

Pour ceux qui ne la connaissent pas, Noélie Yarigo   est un athlète béninois de haut niveau spécialiste des 800 mètres. Née le 26 Décembre 1985 à Natitingou,  une ville du nord-ouest du Bénin, Yarigo Noélie est une athlète de haut niveau. Elle passe son enfance avec ses parents, Idani Thèrèse et Yarigo Raphaël à Matéri jusqu’à l’obtention du CEP  en 2000. Huitième d’une fratrie de dix enfants dont cinq filles et cinq garçons, elle perd son père très tôt et ne peut compter que sur sa mère pour subvenir aux besoins de la famille. Elle a une double carrière dans l’armée béninoise et dans le sport. Elle a un palmarès personnel impressionnant.

 

Education : WANEP – Bénin combat les grossesses et violences sexuelles en milieux scolaires

WANEP – Bénin a formé, ce samedi, à Savalou, trente-quatre représentants venant de seize clubs de lutte contre le harcèlement sexuel en milieux scolaires dans le but de réduire les cas de grossesses et de violences sexuelles en milieux scolaires.

L’objectif de la formation selon Bienvenue Kassehin, chargée de programme à WANEP – Bénin est de renforcer, les capacités des participants sur les techniques et les outils d’animation en matière d’éducation sexuelle, de prévenir les grossesses non désirées en milieux scolaires et d’éduquer les apprenants sur les méthodes de défense pacifique contre les violences sexuelles.

Entre autres contenus, la formation a été axée sur des thématiques telle que  » le renforcement de l’estime de soi », où les formateurs ont attiré l’attention des participants sur comment connaître ses points forts et ses points faibles, ses limites et les personnes de confiance. Au sujet de l’éducation sexuelle, ils ont été amenés à identifier d’eux – mêmes, des méthodes pour mieux se connaître. L’auto défense en cas d’agressions verbales ou physiques a constitué un outil essentiel sur lequel quelques astuces leurs ont été fournies de même que des outils d’accompagnement et de méthodologie pratique d’organisation de séances de sensibilisations avec des orientations à titre indicatif.

Le souhait de WANEP reste qu’à l’issue de la formation, ces représentants de clubs disposent d’éléments nécessaires pour encadrer leurs paires en matière d’éducation sexuelle, qu’ils soient en mesure de se défendre contre les agressions sexuelles et qu’ils puissent développer les stratégies nécessaires au cours des séances d’information et de sensibilisation de leurs collègues. A cet effet, a précisé Mme Kassehin, il est prévu un agenda clair de suivi avec des tournées dans les clubs de provenance des participants.

Bénin : Campagne pour l’éradication de grossesse en milieu scolaire

L’Organisation non gouvernementale Care Bénin a lancé une campagne dénommée « Midjomido ». C’était le 29 octobre 2019 à la Direction départementale de la santé du Mono-couffo. Cette campagne vise à lutter contre les grossesses en milieu scolaire et s’inscrit dans la célébration en différer de la Journée Internationale de la fille (Jifi) qui est célébrée le 11 octobre de chaque année.

Midjomido » est dans une langue locale du Bénin, le Fon, qui signifie littéralement « Laissez-moi ». Cela consiste à dire ou à demander de laisser les filles étudier.

Vue le nombre croissant de grossesse en milieu scolaire, cette campagne va devenir nationale. L’organisation des activités physiques populaires et les réseaux sociaux vont être mis en contribution pour sensibiliser.

Il faut souligner que le phénomène prend d’ampleur et il urge d’agir pour freiner son élan. Les résultats de l’enquête démographique et de santé (Eds 2018) révèlent qu’environ 13 % de jeunes filles de 15 à 19 ans ont commencé une vie procréative avec 3,3 % qui sont tombées enceintes de leur premier enfant. Selon les autorités les statistiques de grossesses enregistrées chaque année sont significatives.

 

Enième cas de grossesse en milieu scolaire : Un Préfet mécontent du phénomène

Le préfet Moussa s’enflamme devant les 11 cas supplémentaires de grossesses en milieu scolaires à Gogounou

Le préfet Moussa Mohamadou de l’Alibori a indiqué à l’occasion de sa tournée statutaire dans la commune de Gogounou son amertume à propos des 11 cas de grossesses précoces en milieu scolaire détectés dans l’arrondissement de Zougou-kpantossi au cours de cette année.

 

En effet, plus de 75 cas de 2015 à ce jour ont été dénombrés. Mais il aurait fallu les 11 cas de grossesses de l’arrondissement de Zougou-kpantossi pour sortir l’autorité préfectorale de ses gonds. ‘’Là où les autorités locales travaillent à mettre la commune de Gogounou sur orbite, ils ne sauraient avoir des individus pour leurs saper le moral’’, s’est énervé le préfet Moussa Mohamadou. La responsable du centre de promotion sociale de Gogounou, Alfa Gambari salimatou, pour l’apaiser, a dû expliquer à l’autorité les actions menées dans le cadre d’une sensibilisation conjointe avec la police républicaine surtout dans le cas spécifique de ces 15 mineurs enceintes dans l’arrondissement. Le maire Moutawakilou Gounignan de Gogounou a pris l’engagement devant la délégation préfectorale de s’investir désormais pour renverser la pente.

 

 

Impact social du projet Asphtalge : Des infrastructures scolaires inaugurées à l’EPP Gbeto-sud à Cotonou

Le Ministre de l’enseignement maternel et primaire, Salimane KARIMOU et son collègue du cadre de vie et du développement durable, José TONATO, ont procédé le mardi 29 octobre 2019 à l’inauguration d’infrastructures scolaires construites à l’Ecole Primaire Publique Gbeto-sud à Cotonou dans le cadre du projet Asphaltage.

Dans la mise en œuvre du lot 2A Projet Asphaltage dans la ville de Cotonou, il a été constaté que les modules de trois classes des groupes pédagogiques C et D de l’EPP Gbeto-sud se retrouvaient dans l’emprise de la rue 5.156. Il a donc été décidé du remplacement des vieux bâtiments par de nouveaux répondant aux normes modernes.

D’un coup global de 255 millions de FCFA, ces nouvelles infrastructures comprennent un bâtiment de type R+1 avec sept (07) salles de classes d’une capacité totale de 400 élèves, deux (02) bureaux-magasins, la fourniture de 200 table-bancs, sept (07) bureaux pour les enseignants, deux (02) bureaux de directeurs, la construction d’un bloc de latrines modernes à 8 compartiments, la construction de murs de clôture et la fourniture et mise en place d’enseigne.

Remerciement, c’est le mot qui est revenu à  plusieurs reprises aussi bien du corps enseignant du complexe, de l’association des parents d’élèves que des écoliers bénéficiaires dudit ouvrage. En effet, les conditions d’études étaient devenues difficiles en raison de la vétusté des anciens bâtiments. Ils n’ont pas manqué de faire des doléances à l’endroit des autorités pour que les autres groupes pédagogiques du complexe, notamment le groupe A, bénéficient également de nouveaux modules de salles de classes.

Isidore GNONLONFOUN, Maire de Cotonou, prendra ensuite la parole pour remercier le gouvernement pour les ouvrages d’assainissement en cours dans la ville et rassurer le personnel du complexe que la construction de modules de classes est prévue par la municipalité au titre de l’année 2020.

Le Ministre Salimane KARIMOU a remercié les différents acteurs impliqués dans le projet et particulièrement les parents d’élèves qui ont su ménager des efforts pour que les écoliers puissent être contenus depuis la rentrée des classes à la cérémonie d’inauguration des nouvelles infrastructures. Il a, pour finir, exhorté le personnel enseignant à prendre toutes les dispositions pour le bon entretien des ouvrages.

Education : Salimane Karimou réitère la détermination du gouvernement à améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants

En prélude à la célébration de la 26ème édition de la journée mondiale des enseignants, le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a, dans un message adressé à l’endroit de ceux du Bénin, jeudi soir, félicité ces derniers pour le bon déroulement de la rentrée scolaire 2019-2020 et réitéré la détermination du gouvernement à améliorer leur condition de vie et de travail.

Dans son message, le ministre Salimane Karimou a rassuré les uns et les autres des dispositions prises pour une belle célébration de la fête des enseignants édition 2019. Aussi, a-t-il remercié les hommes et femmes qui ont choisi la noble profession enseignante et les encourage à toujours donner le meilleur d’eux pour le bonheur de la nation béninoise.

Parlant les deux thèmes de la célébration de cette année que sont respectivement « Les jeunes enseignant(e)s : l’avenir de la profession », qui est celui retenu au plan international et « Investir dans la formation des enseignants pour un développement durable au Bénin » qui est celui retenu au plan national, le ministre des enseignements maternel et primaire a souligné que ces thèmes soulèvent des préoccupations de notre temps pour lesquelles les réponses conditionnent l’avenir de l’école et de ses principaux animateurs.

Il se réjouit à cet effet, de constater que ces préoccupations sont partagées par l’ensemble des acteurs du système éducatif béninois.

Rappelant l’une des pensées d’Henri Lacordaire, Salimane Karimou est revenu sur l’importance que revêt la qualité de l’enseignant et de l’enseignement pour le système éducatif. Dans un contexte pareil où est remise sur tapis l’épineuse question de la formation, soutient-il, il importe que les enseignants soient qualifiés, motivés, afin de s’employer à garantir que chaque enfant apprenne ce qu’ils enseignent. Il est aussi indispensable, précise le ministre, de leur redonner confiance pour relever les défis du développement durable.

Pour ce fait, le ministre Salimane Karimou a par ailleurs indiqué qu’à travers les réformes entreprises, le gouvernement travaille constamment à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et au renforcement de leur capacité et de leur effectif par la mise en œuvre d’un vaste programme d’amélioration, de la qualité de l’enseignement.

Plus de 15 000 enfants reçoivent des kits scolaires de Plan International Bénin

Une délégation de Plan International Bénin, conduite par son représentant résident, Paul Frédéric Karl, a offert mercredi des kits scolaires à environ 15 .000 enfants parrainés des six communes du Couffo et trois communes du Zou, ainsi que  des kits de couture, de coiffure et de boulangerie, à 96 filles déscolarisées en fin d’apprentissage à l’occasion  d’une tournée dans les communes de Djakotomey, Zogbodomey et Bohicon.

Les kits scolaires composés de fournitures de toutes sortes, d’une valeur de 43 millions de f Cfa, couvrent non seulement les 15 .000 enfants parrainés, mais prends également en compte, 7. 500 enfants non parrainés qui bénéficient des fournitures scolaires à coûts réduits dans les boutiques scolaires qui sont ouvertes cette année dans les communes de Lalo, Zogbodomey.
De plus, 96 filles parrainées déscolarisées de la commune du Couffo ayant terminé l’apprentissage professionnel, ont reçu des kits de couture, de coiffure, de boulangerie et des équipements d’installation évalués à plus de 5 millions de f Cfa. La délégation a aussi inauguré un magasin de vivres de cantine scolaire dans la commune de Toviklin, des blocs à trois cabines de latrines scolaires dans l’EPP Sossouhoué dans la commune de Djakotomey à l’EPP Alipka dans Bohicon et procédé à l’ouverture des boutiques scolaires dans la commune de Zogbodomey.

Cette action de Plan international Bénin, a rappelé son représentant résident, Paul Frédéric Karl, s’inscrit en bonne place dans la stratégie pays, dont l’un des objectifs est de promouvoir une éducation sûre, inclusive, de qualité pour tous les enfants vulnérables en particulier les filles, de même que des possibilités d’emplois décents et des possibilités d’entreprise pour les femmes et les jeunes femmes, y compris dans les situations d’urgence.

A ces manifestions, les préfets du Zou, Firmin KOuton, et du Couffo, Christophe Mègbédji, ont salué en ce qui les concerne ce geste de Plan International Bénin, et ont réitéré à l’organisation, les gratitudes du gouvernement.

Plan international Bénin, faut-il le rappeler, accompagne directement dans les départements du Zou et des Collines, pour le compte de son bureau basé à Bohicon, près de 16.000 familles à travers les accords de partenariat signés avec 09 communes dont 06 dans le Couffo et 03 dans le Zou.

Agence Bénin Presse