Affaire de coup d’état : Un coup d’éclat du service de renseignement

Des individus qui comploteraient contre le régime de la rupture seraient mis hors d’état de nuire. Cette nouvelle laisse perplexe. Observateur et citoyen lambda se posent des questions ? Qui oserait traverser le rubicon à un tel point au moment où de telle pratique ne sont plus tolérables sur le continent africain ? Est-ce un cas de complot contre ces personnes.

Selon « La lettre du Continent » les services de sécurité béninois ont appréhendé mi-février une vingtaine de personnes. Des policiers et militaire qui seraient soupçonnés de subversion, de déstabilisation du régime en place.

Toujours par les informations données par le journal, on apprend que ces individus se seraient approvisionnés en armes au Nigéria voisin pour pouvoir commettre le forfait. La trame auraient été découverte et arrêtée pas la Direction de liaison et de la documentation avant qu’une enquête soit confiée à la police.

Cette affaire à connotation coup d’état est d’une sensibilité que les questions qu’elles suscitent sont de nature objective.  Au 21ème siècle, il est inadmissible et incompréhensible d’organiser un coup pour déstabiliser un régime démocratiquement élu. Unanimement, tous les démocrates s’accordent à reconnaître que le combat politique se fait par les urnes et non par les armes. Un coup d’état dans un modèle démocratique n’est plus admis. Le fait est même en régression sur le continent et tous les opposants à tout régime supportent et attendent les élections pour rêver l’alternance. Le Bénin a d’ailleurs fermé cette page sombre depuis l’historique conférence des forces vives de la nation.

Mais qu’est ce qui pourrait pousser des individus à vouloir dresser les armes contre un régime en démocratie ?