Africa Green Lady 2021: 23 candidates en compétition en Côte d’Ivoire

Vingt-trois (23) candidates retenues pour la deuxième édition du concours vert « Africa Green Lady », présenteront le 31 juillet 2021 leur projet devant un jury à Divo, dans le centre-ouest ivoirien, à l’occasion de la Grande finale.

L’édition 2021 de Africa Green Lady est placée sous le parrainage du ministre ivoirien de l’Equipement et de l’Entretien Routier, Dr Amédé Koffi Kouakou, maire de Divo, une commune de la Région du Loh Djiboua.  

Divo accueille cette édition après celle d’Abidjan qui a connu un franc succès. Ce concours qui aura lieu au stade de la ville, mettra au prise ces 23 candidates présentées le 13 mars 2021, vise à  valoriser les projets féminins dans le domaine du développement durable.

 Les candidates défendront « leurs projets personnels devant le jury. (Et) pendant la phase de préparation, nous leur avons dit qu’il s’agit d’un concours de projets verts et non d’un concours pour parler « bon français », a dit Hyacinthe Moni, promoteur et président du Comité d’organisation de ce concours. 

« Donc, à chacune son style d’expression, à chacune sa méthode pour convaincre le jury et l’assistance ce soir-là », a ajouté M. Hyacinthe Moni, expliquant que « par projets verts l’on entend des actions, des idées, des réflexions allant dans le sens de la préservation de l’Environnement et de la promotion du développement durable ». 

Ces projets, relèvera-t-il, devront se baser sur les trois piliers du développement durable, à savoir : l’Economie, l’Ecologie/Environnement et le Social. Le projet retenu sera promu par le Programme Africa Green Lady.

Pour First Company Africa, structure intervenant dans le programme Africa Green Lady, cette initiative est « une contribution pour faire de la femme africaine un acteur essentiel dans la stratégie de sensibilisation et de conduite de projets dans le domaine de l’environnement et du développement durable ».  

Il s’inscrit dans la vision globale de la croissance de Madame Gro Harlem Brundtland, une activiste écologique, qui « focalise l’attention sur le rôle clé des femmes comme moteurs du progrès et des changements durables ».  

Le programme a également pour but de « faciliter le rapprochement, renforcer la paix sociale et participer à la sensibilisation du grand public sur les dangers qui menacent notre environnement », soutiennent les organisateurs.  

Il s’agit entre outre de créer une synergie de compréhension et d’action entre les femmes africaines et la société, afin de contribuer ensemble et durablement à l’avènement d’une société Vivable – Viable – et Equitable. 

La « Lady » aura pour mission entre autres, d’impulser des actions en faveur de l’environnement et du développement durable, de mener des actions sociales communautaires rurales et péri-urbaines et implanter  »Africa Green Team » dans les grandes villes du pays. 

Après les phases de sélection, de formation, de préparation et de pré-soutenance, les 23 candidates qui ont satisfait  aux critères par leurs motivations exceptionnelles, leurs disciplines particulières et leurs implications, prendront part à cette finale.   

La première édition qui a eu lieu en 2020, à Abidjan à Marcory, a rassemblé quatorze Abidjanaises-candidates. Le jury a désigné la capitaine des douanes Blé Emilie, porteuse du premier meilleur projet qui avait pour thème « mon arbre fruitier ». 

First Company Africa, à travers cette activité veut offrir une alternative dans les actions de protection de l’environnement, de promotion sociale et du développement.

Côte d’Ivoire: le Zouglou un rythme utilisé pour évangéliser en milieu chrétien

Le Zouglou, un rythme musical populaire et urbain, très prisé en Côte d’Ivoire, fustigeant les tares de la société, est de plus en plus utilisé par des artistes chrétiens pour porter le message de l’évangile.

Pour la 4e édition de son Programme de vacance dénommé « Holi Holidays », en allusion à des vacances saines, la chaîne de télévision confessionnelle LMTV, a créé le concept « Rythme living », qui fait entre autre, la promotion des artistes chrétiens Zouglou. 

Les différentes articulations de ce Programme ont été présentées, jeudi à Abidjan, par le directeur général de la chaîne de télévision, Dieudonné Gollet, qui avait à ses côtés le staff en charge de l’animation de ce concept.  

Le programme qui s’étend du 4 août au 5 septembre 2021, se veut un festival. Le 12 août, aura lieu le concert « Zouglou living », qui verra cinq chantres intervenir dans ce registre, notamment « MBN, Edson Gnonpo, Richard Krémé, Moyo le prédicateur et Abou Davy ». 

« Rythme living » comprend également Tradi living, un espace de promotion des chants traditionnels chrétiens, Rap living où interviendra d’ailleurs l’artiste Steezo, devenu un homme de Dieu, ainsi que Gospel living et la Rumba linving.

Outre les concerts, deux concours seront organisés, à savoir « Vocaliz », une sorte de karaoké avec une personne qui chante et le choeur fait par les candidats, et « Symbiose » qui est l’émission phare des vacances où les jeunes viendront « exposer leurs talents ».

Symbiose est animé par Hanniel Konan. Ici, les jeunes auront selon M. Gollet, à faire du théâtre, de la prédication à partir de la bible, de la danse et des chants, tandis que « Vocaliz » sera sous le management de Danielle Kragbi. 

Chaque année, la chaîne confessionnelle célèbre les « Holi Holidays » autour d’un thème. Pour l’édition 2021, c’est le thème « Aimons-nous les uns, les autres » qui a été retenu. Il rentre par coïncidence dans la vision du gouvernement de renforcer la cohésion sociale et la paix.

Un village d’une capacité de 5.000 personnes devrait être aménagé pour accueillir les festivités, au sein d’un hyper marché à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avec des stands et des restaurants. Il est aussi prévu un auditorium pouvant contenir 1.000 personnes.

Selon le programme, il est prévu le mardi la Chambre haute, un temps de prière, le mercredi « choeur de gloire » au village artistique, le jeudi rythme living, un moment assorti de concerts, le samedi, le culte et le dimanche le concours symbiose. 

Onze groupes ont été déjà enregistrés pour l’heure pour le concours symbiose et six pour vocaliz. Les organisateurs attendent toujours des inscriptions qui devraient se poursuivre jusqu’à la veille des festivités. 

L’ambassadeur de la Belgique en Côte d’Ivoire est le parrain de ces festivités chrétiennes. En raison de la pandémie de Covid-19, le comité d’organisation assure faire respecter les mesures barrières. 

« Consternation » du gouvernement ivoirien suite au décès de l’actrice Angeline Nadié

La ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou Kouamé, a exprimé la « consternation » du gouvernement suite au décès de l’actrice Angeline Nadié survenu samedi à Abidjan, des suites d’une longue maladie.

« Je viens d’apprendre avec consternation le décès survenu ce samedi 17 juillet 2021 à Abidjan de l’actrice Angeline Nadié », a déclaré la ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle,  Harlette Badou Kouamé, dans un communiqué. 

Angeline Nadié a été révélée par la série télévisée « Ma famille » réalisée par l’Ivoirienne Akissi Delta. Dans cette série, cette comédienne, mère de Michel Bohiri, ne donne pas du répit à sa belle fille, incarnée par la productrice de téléfilm, Akissi Delta.  

« En cette circonstance douloureuse, j’adresse mes condoléances les plus émues à la famille de notre regrettée sœur. Je partage l’émotion et la peine de toute la famille artistique et culturelle », a exprimé Mme Harlette Badou Kouamé. 

L’actrice ivoirienne, Angeline Nadié, était absente des tournages télés ces derniers mois en raison de la maladie. Elle  a joué dans plusieurs séries télévisées à succès dont « Les guignols d’Abidjan ». 

Ouverture à Rabat de l’exposition « Delacroix :souvenirs d’un voyage au Maroc »

L’exposition évènement « Delacroix :souvenirs d’un voyage au Maroc » s’est ouverte mardi au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat.Il s’agit d’une grande exposition qui retrace le voyage du peintre français à travers des tableaux, des dessins, des armes et des instruments de musique qu’il a rapportés de son voyage qui l’ont accompagné durant toute sa carrière d’artiste.

Delacroix (1798-1863) est considéré comme le premier ambassadeur de la lumière et des couleurs marocaine.

Cette exposition-événement permettra aux Marocains de découvrir l’histoire du peintre et de ce voyage qui apporte également une clé de lecture et de compréhension de cette époque au Maroc, sur les plans historique, diplomatique et surtout artistique.

Organisée en partenariat avec le musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, l’exposition « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc », est une première sur le continent africain et dans le monde arabe.

Dans une allocution de circonstance, le président de la FNM, Mehdi Qotbi, a indiqué que cette exposition permettra de découvrir Delacroix, « un peintre qui a apporté des couleurs et a révolutionné la scène artistique de son époque » et de revenir sur son voyage initiatique au Royaume, lequel apporte une clé de lecture et de compréhension d’une certaine époque au Maroc, sur les plans historique, diplomatique et surtout artistique.

Pour sa part, la directrice du musée national Eugène-Delacroix et co-commissaire de l’exposition, Claire Bessède, s’est félicitée du « regard d’expert » porté sur les œuvres de Delacroix, mettant en avant l’effet qu’a eu le Maroc sur le parcours artistique d’un peintre ayant marqué son époque.

« Pendant plus de 30 ans Eugène Delacroix va représenter le Maroc à travers ses tableaux qu’il a fait dans son atelier à Paris », a-t-elle indiqué, rappelant que le peintre se basait « sur ses dessins, sur ses objets, sur sa mémoire et sur ses souvenirs » pour donner vie à son voyage au Maroc.

« Delacroix est le premier artiste à être venu au Maroc », a-t-elle relevé, notant qu’à travers ses tableaux du Maroc, le peintre a créé « un univers pictural cohérent avec une qualité de couleurs et une modernité dans la touche qui va influencer des artistes comme Matisse ».

L’Ivoirienne Caroline Dasylva ambassadrice d’une enseigne allemande

L’animatrice télé ivoirienne Caroline Dasylva vient de signer à Abidjan un partenariat avec l’enseigne allemande Kaiser, un leader mondial en matière d’appareils de cuisine.

Avec son talk-show « C’Midi », Caroline Dasylva s’est incrustée dans le paysage audiovisuel ivoirien comme une figure emblématique. Suivie sur les réseaux sociaux, notamment par près d’un million de personnes sur Facebook, elle amplifiera la communication de la marque.

« Ce qui m’a le plus séduit, c’est la finition et le raffinement sur le mobilier de cuisine », a déclaré mercredi Caroline Dasylva, lors d’une cérémonie de présentation des offres dans un showroom à Cocody-Angré, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

« Aujourd’hui, nous femmes, avons besoin de se sentir bien dans nos cuisines », a ajouté cette influenceuse des médias qui compte aider l’enseigne à réussir son ancrage sur le marché ivoirien.

Depuis février 2016, la marque opère sur le marché ivoirien. Le directeur général de la représentation de cette branding en Côte d’Ivoire,Tarun Goswami, a dit être « convaincu d’aller très loin avec Caroline Dasylva ».

La représentation offre des fours électriques, des hottes aspirantes, des plaques à induction, des tables de cuisson, des réfrigérateurs et des cuisinières à gaz répondant aux normes internationales.

« German brand award 21 », cette enseigne s’affiche comme la meilleure marque d’appareils de cuisine en Allemagne. Son atout majeur est son unique service après-vente comprenant l’installation et l’assistance gratuitement assurées par ses techniciens.

Caroline Dasylva qui avait commencé à fasciner les auditeurs des radios campus, Cocody FM et Abidjan 1, avant d’être révélée aux Ivoiriens lors du plateau service « Midi chez nous » à la RTI 1, la chaîne de télévision nationale, grâce à son professionnalisme, deviendra une vedette nationale.

 Elle a porté au sommet pendant six ans le talk-show le plus suivi de la sous-région, l’émission « C’Midi » sur RTI1. Avec d’immenses talents, doublés d’une fusion avec les téléspectateurs, elle décrochera plusieurs prix dont celui de meilleure animatrice d’émission culturelle en Afrique de l’Ouest aux Quama Awards, en 2016, à Bamako.

Entrepreneure ambitieuse et femme de challenge, elle ne s’impose aucune limite, s’offrant plusieurs  cordes à son arc. Ce partenariat avec cette branding de la firme allemande, aura une durée d’un an, de 2021 à 2022.

Lancement à Abidjan du Festival « Coming To Côte d’Ivoire »

Le Festival « Coming To Côte d’Ivoire », initié par La Francophonie en fête (LAFEF), une structure mise en place par de jeunes Ivoiriens, a été lancé mercredi à Abidjan, en présence du ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana.

Selon le coordonnateur général du festival « Coming To Côte d’Ivoire », Souleymane Koné,  un acteur reconnu et confirmé du showbiz ivoirien, cette plate-forme vise à améliorer la qualité de vie des orphelins et des personnes en situation de handicap, d’une part.

Il a en outre pour objectif de de rassembler les investisseurs, les acteurs sportifs et culturels de renommée internationale autour des potentialités économiques,  touristiques et culturelles de la Côte d’Ivoire. 

« Coming To Côte d’Ivoire » comprend un volet actions sociales, awards, culture, éducation, festival, tourisme et humour. Au cours de ce festival, des artistes de renommée internationale se produiront sur scène aux côtés de célébrités ivoiriennes. 

Plus de 40.000 personnes en rotation sont attendues à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), durant 3 jours. L’événement se déroulera en deux phases, la première allant du 9 au 13 août 2021 et la seconde du 27 septembre à octobre 2021. 

A travers cette initiative, les organisateurs veulent contribuer à améliorer les infrastructures socio-éducatives et cultuelles au profit des orphelins, des personnes en situation de handicap, des veuves et favoriser leur intégration dans la vie active.

Un autre objectif est de sensibiliser la jeunesse via l’influence des célébrités de divers domaines, tout en promouvant la Côte d’Ivoire et son patrimoine culturel, a fait observer M. Messie Mboukou, directeur exécutif de la Francophonie en fête.

Le festival envisage de mettre en focus des métiers dits du futur, notamment l’écosystème du numérique avec la vulgarisation du digital et de l’informatique, et de lancer la Côte d’Ivoire sur des plateformes virtuelles (Facebook, Twitter…).

Par ailleurs, des artistes de renommée mondiale seront invitées à découvrir des endroits sublimes de la Côte d’Ivoire. Dans cet élan, ils parraineront certaines activités au profits des couches sociales vulnérables. 

« Les meilleurs acteurs dans plusieurs domaines d’activités ainsi que les meilleurs élèves du système scolaire ivoirien seront distingués au cours d’une soirée dénommée Glory Awards », a indiqué M. Messie Mboukou.

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a annoncé que « le Fonds de développement touristique et Côte d’Ivoire tourisme sont partenaires institutionnels et financiers de Coming To Côte d’Ivoire » pour accompagner le festival. 

Par le biais de cet festival « vous appelez à la cohésion sociale et au vivre ensemble grâce à la culture qui est un facteur de rassemblement autour desquels des valeurs doivent fédérer », a ajouté le ministre du Tourisme. 

« Coming To Côte d’Ivoire nous invite à la découverte de cette belle Côte d’Ivoire, cette sublime Côte d’Ivoire », s’est-il félicité. Le pays veut s’afficher comme une destination privilégiée sur le continent à travers une culture forte et attractive. 

Facebook lance un guide de la ville d’Abidjan

Le réseau social Facebook a lancé, mercredi, un guide de la ville d’Abidjan, au cours d’une conférence de presse en ligne.

La conférence de presse a été inaugurée par M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du tourisme et des loisirs et en présence de son collègue M. Roger Adom, ministre de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Cette initiative, développée en partenariat avec le ministère du tourisme et des loisirs de Côte d’Ivoire rassemble sur un site internet et dans un livre imprimé une sélection de lieux de restauration, de divertissement et de découvertes culturelles et de loisirs sous le thème « Abidjan est le plus doux au monde ». 

Le guide, dont la préface a été rédigée par Marguerite Abouet, auteure de la célèbre saga de bande dessinée Aya de Yopougon, s’inscrit dans un contexte économique post-Covid-19, et vise à soutenir la relance de l’activité en Côte d’Ivoire en s’appuyant sur le secteur du tourisme, de l’économie et des loisirs.

 Il a bénéficié des contributions de personnalités telles que l’artiste peintre Obou, la créatrice de mode Lafalaise Dion et l’animatrice radio et télé Konnie Touré. L’ouvrage met également en lumière des groupes Facebook qui par leurs actions en ligne et hors ligne, renforcent le tissu social de la ville.

« Les communautés sont au cœur de Facebook. A travers ce guide nous voulons rendre hommage aux groupes Facebook qui s’engagent et sont de formidables ambassadeurs de la chaleur et de la solidarité qu’on trouve à Abidjan.», a déclaré Olivia Nloga, responsable de la communication de Facebook pour l’Afrique francophone.

« Il est également important pour nous de soutenir les PMEs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie qui ont été particulièrement affectées par le ralentissement de l’activité lié à la pandémie du Covid19 », a-t-elle ajouté.

Dans une récente enquête publiée par Genesis Analytics, 50% des PME interrogées en Côte d’Ivoire ont déclaré que les réseaux sociaux et la messagerie en ligne WhatsApp les ont aidées à fonctionner à distance pendant la pandémie Covid-19.

Dans le cadre de ses efforts pour soutenir les petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire, Facebook organisera également une session de formation gratuite, ouverte à tous les entrepreneurs, portant sur le commerce en ligne et le marketing digital.

S’exprimant au cours du lancement, M. Roger Adom, Ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation  de Côte d’Ivoire a souligné que « la crise de la Covid-19 a confirmé l’importance du numérique comme moyen incontournable et permanent pour développer sur le long terme et garantir la compétitivité des entreprises, mais aussi répondre aux nouveaux besoins des consommateurs ».

« Facebook est une plateforme incontournable qui peut servir à consolider les acquis et promouvoir la destination Côte d’Ivoire. Nous nous réjouissons du choix de Facebook de dédier son premier guide touristique en Afrique francophone à Abidjan, la capitale ivoirienne », a renchéri de son côté le ministre Siandou Fofana.

« Alors que nous nous préparons à déployer une série d’initiative pour la relance du secteur du tourisme, ce lancement est une étape importante. », a-t-il conclu.

L’artiste Nigériane Asa en concert live à Abidjan le 2 juillet 2021

La célèbre artiste Nigériane Asa s’est dite mardi « heureuse » de performer sur scène après un temps de répit dû à la Covid-19, lors d’un concert live prévu à Abidjan le 2 juillet 2021, au cours d’une conférence de presse.

Derrière des lunettes fumées et d’un air jovial et rassurant, l’artiste Nigériane a donné rendez-vous ce jour à ses fans dans un hôtel de référence de la place, où elle compte offrir un événement qualitatif haut en lumière et en sons.

Ce show, elle l’assurera avec 11 personnes composant son staff, parmi lesquelles des ingénieurs de sons. Sur scène, elle sera accompagnée par deux autres artistes musiciens, notamment Ayidissa et Watakita.

Fierté du continent, Asa est également une artiste compositrice, percussionniste, pianiste et danseuse. Elle est auteure du très célèbre tube « Jailer » et de biens d’autres titres issus de plus de cinq opus. 

Le sponsor officiel de cet événement est le groupe Kaydan. Avec 11 musiciens venus de Paris et de Londres, elle promet une performance inédite en 1h30 minutes rythmée par un répertoire riche et varié.

Le Sénégal répertorie son patrimoine culturel immatériel

Le catalogue de l’inventaire national pilote du patrimoine culturel immatériel (PCI) du Sénégal a été rendu public ce mardi au Musée des Civilisations noires.Le Sénégal dispose d’un riche patrimoine culturel immatériel (PCI). En effet, un inventaire pilote effectué dans les quatorze régions du pays par la Direction du Patrimoine culturel a permis de répertorier et de documenter 59 éléments, inscrits sur la liste représentative nationale du PCI.

Cet inventaire non exhaustif comprend entre autres « Le BÀKK », une déclamation poétique du lutteur dont la vocation est de présenter le palmarès de celui-ci ; « Le LAABAAN », rituel de célébration de la nuit nuptiale en milieu wolof ; « Le YARO », cérémonie publique festive organisée par les Peuls après une bonne saison pluvieuse…

Selon l’Unesco, le PCI désigne les traditions ou expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel.

Il s’agit de l’inventaire de cinquante-neuf éléments du patrimoine culturel immatériel avec la participation directe des communautés. Cet inventaire n’est pas figé. Il est voué à évoluer, à s’élargir et à vivre.

Au-delà du recensement de ces éléments du PCI, ce projet a permis la consolidation d’une masse critique d’expertise nationale sur la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Quatorze directeurs de centres culturels régionaux, des représentants des communautés et quatre experts en patrimoine culturel immatériel ont ainsi été formés. Les experts sont devenus des référents nationaux qui ont été munis d’instruments conceptuels nécessaires pour réaliser des inventaires communautaires de manière opérationnelle.

Par ailleurs, plus de 25 acteurs engagés dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Sénégal ont acquis des notions fondamentales pour l’élaboration de plan de sauvegarde. Ces compétences seront utiles à la finalisation de plans de sauvegarde du patrimoine culturel et immatériel dans le futur.

En outre, quelque 500 personnes ont été directement touchées par les séances de sensibilisation durant cet inventaire. Un catalogue a été réalisé à ce propos pour restituer ce travail de sauvegarde auprès des communautés. Cet inventaire constitue aussi une expertise pilote d’introduction du PCI dans les enseignements.

Présidant la cérémonie la cérémonie officielle de Restitution de cet inventaire le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a exhorté la direction du patrimoine culturel « à poursuivre et renforcer ce programme au-delà de cet inventaire pilote en élaborant des stratégies de valorisation à travers les systèmes éducatifs, la promotion des festivals des terroirs, de tourisme culturel et bien d’autres outils qui permettront au PCI de rester vivant ».

Sénégal : le Grand Carnaval de Dakar fait son retour

L’édition 2020 avait été suspendue à cause de la pandémie de Covid-19.La capitale sénégalaise va de nouveau vibrer au rythme du Grand Carnaval de Dakar. La deuxième édition de ce rendez-vous culturel annuel se tiendra du 26 au 28 novembre 2021, a annoncé l’initiatrice et promotrice de l’événement, Fatou Kassé Sarr.

Elle s’exprimait lors de la conférence de presse de présentation et de lancement du 2ème Grand Carnaval de Dakar tenue ce mercredi à la Maison de la Culture Douta Seck (Dakar).

Placée sous le thème « Contes et légendes du Sénégal et d’Ailleurs », l’édition 2021 vise la valorisation et la promotion de la Culture comme outil de Marketing territorial. Cette rencontre réunira des acteurs culturels en provenance des 14 régions du Sénégal et espère faire participer d’autres pays.

Évènement festif et populaire, le Grand Carnaval de Dakar est une plateforme d’expressions culturelles qui souhaite présenter une mosaïque culturelle, traditionnelle et contemporaine du Sénégal.

« C’est du brassage, mais au-delà, il y a un aspect découverte mutuelle avec les acteurs culturels qui viennent à Dakar qui est la capitale, et les Dakarois aussi qui apprennent à mieux connaître la diversité culturelle du Sénégal sur laquelle repose son unité nationale. Car nous avons cette forme de brassage au Sénégal qui fait notre spécificité et notre charme », a dit Mme Sarr.

Elle a expliqué que le Grand Carnaval de Dakar offre ainsi « un écrin et une belle plateforme d’expression à cette diversité culturelle, symbole du Sénégal. »

A travers ce rendez-vous culturel, Fatou Kassé Sarr et ses collaborateurs espèrent faire mieux connaître les régions du Sénégal, promouvoir certains talents et leur décrocher des contrats. Selon Mme Sarr, faire venir les représentants régionaux à Dakar pour un événement de cette portée peut donc représenter une opportunité économique. Ce qui inscrit le Grand Carnaval de Dakar dans une démarche de Marketing territorial qui consiste à valoriser le potentiel local pour en tirer à terme un bénéfice économique.

« Nous avons donc conçu le Grand Carnaval de Dakar en tenant compte de tous ces paramètres et nous en avons fait une plateforme d’expression ouverte, un écosystème autour duquel gravite toute une chaîne de valeur du tourisme culturel », a-t-elle indiqué.

Le groupe Magic System sort un nouvel opus intitulé « Envolée Zougloutique »

Le groupe ivoirien Magic System a présenté vendredi à Abidjan son nouvel album intitulé « Envolée Zougloutique », comprenant 12 titres et qui sortira sur le marché le 21 juin 2021.

« Nous avons voulu tout simplement faire quelque chose qui nous rappelle un peu les souvenirs d’Anoumabo (un quartier de Marcory, dans le Sud d’Abidjan où est issu Magic System) et puis donner un album au public zouglou », a dit A’Salfo, lead du quatuor musical ivoirien.

Devant un parterre de personnalités et de professionnels de médias, A’Salfo a présenté lors d’une « listening party » à la Fondation Magic System, le nouvel opus conçu « avec d’autres styles musicaux vus ailleurs » mais qui « ne s’est jamais éloigné du Zouglou », un rythme musical ivoirien. 

« Ce que vous avez entendu, c’est du pur zouglou », a soutenu A’Salfo, indiquant que Dj Mix Premier, artiste ivoirien du « Coupé décalé » a souhaité faire un featuring afin d’être sur l’album de Magic System, « chose que nous n’avons pas refusé ». 

« Il fait du Coupé décalé qui est un dérivé du Zouglou, il était bien de travailler avec lui », a ajouté A’Salfo pour qui « c’est le Zouglou décalé qui gagne ». Et dans cet élan des talents locaux ont été associées à la production de l’album, entre autre le jeune arrangeur Bobi Solo. 

Selon A’Salfo, cet album traite entre autres, de thèmes tels l’éducation avec le titre « Petit Hamza », l’environnement, l’employabilité des jeunes, l’immigration clandestine et comprend des « chansons hommages à nos illustres disparus ».

Le groupe a voulu « lancer un message d’espoir à l’endroit de la jeunesse et de prise de conscience surtout relatif à la protection de l’environnement », a noté A’Salfo, soulignant qu’un message est aussi adressé pour la défense de la cause des planteurs.

« Cet album est africain de par son contenu », a-t -il assuré, mentionnant qu’un contrat a été signé pour une distribution mondiale ainsi qu' »une tournée africaine qui va les amener dans 14 pays sur le continent pour pouvoir communier avec tous leurs fans ».

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a dit « bravo » au quatuor musical ivoirien, faisant observer que les sujets comme l’emploi des jeunes, la défense d’un revenu décent aux planteurs de cacao sont d’appoint.

Le directeur général du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), Karim Ouattara, a déclaré qu’ « une oeuvre de cette envergure ne peut pas se perdre dans la nature, donc le Burida fera tout pour recouvrer tous les droits liés à l’exploitation de cette œuvre ».

M. Karim Ouattara a ensuite « salué l’effort qui est fait », citant le directeur de Cabinet du ministère ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, qu' »il n’y a pas de mots pour qualifier ce travail. La Côte d’Ivoire saura retenir ces paroles pour faire avancer les choses pour la jeunesse et pour les planteurs ». 

Le directeur de Cabinet du ministère ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Florent Galaty, s’est félicité de la production de cet album, qui en très peu de temps, a fait voyager l’auditoire avec des « thématiques suffisamment enlevées ».

« Le problème de l’employabilité des jeunes et la question de l’amélioration des conditions de vie des paysans, le retour et la gratitude à Anoumabo, permettent de savoir toute la culture que vous avez de notre terroir », a-t-il poursuivi.

« En réalité, vous n’êtes plus des artistes, vous n’êtes plus des musiciens, vous êtes des trésors humains vivants. Ce que vous proposez sur le marché,  ce n’est pas un album, ce n’est pas un opus, mais c’est une communion qui guérit l’âme », a déclaré M. Galaty.

Cela devrait, pour lui, permettra aux Ivoiriens et aux mélomanes de « renouer avec la paix ». Car, la force de l’art, c’est de faire des hommes des êtres vivants sensibles à la bonne cause immatérielle. 

Cet opus de 12 titres signe le retour des « Magiciens » sur la scène artistique après quatre ans d’absence sera disponible sur le marché lundi avec une première vaque de 10 000 exemplaires de CD  (Compact Disc).

Art ivoirien: Yacouba Konaté, ex-DG du MASA, part avec « 42 mois d’arriérés de salaire »

Le logisticien Hervé Yapi a été investi mercredi en qualité de directeur général du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA), en remplacement de Yacouba Konaté, qui part avec « 42 mois d’arriérés de salaire ».

Il y avait des « arriérés en termes de salaire sans compter les arriérés qu’il y avait auprès des fournisseurs. Il fallait refaire le bâtiment et c’est pour cela que moi j’ai 42 mois d’arriérés de salaire », a expliqué Yacouba Konaté.

Quand l’ancien ministre Maurice Bandama quittait le ministère de la culture, « je me sentais aussi en situation de devoir partir, mais je suis resté parce qu’à l’époque on avait 300 millions de dettes à payer, sans parler des 42 mois d’arriérés pour moi le directeur général sortant », a-t-il ajouté.

M. Konaté a relevé que les dettes étaient énormes. Le directeur général sortant, nommé conseiller technique, avait des impayés de salaire quand il était directeur général de l’époque et « on ne pouvait même pas moi me payer et encore moins payer d’autres personnes ».

« J’espère que le nouveau Conseil d’administration a fixé le salaire du nouveau directeur général, mais moi, c’est le Conseil d’administration qui a fixé mon salaire qui était indexé à celui du directeur général sortant », a-t-il poursuivi. 

« Finalement, le Conseil d’administration m’avait autorisé à être payé 15% de plus que le directeur sortant, mais je n’ai jamais appliqué cette mesure, parce que les 10 millions Fcfa de salaires mensuels (du personnel) ne permettaient pas de le faire » et payer les arriérés du directeur sortant, a-t-il dit.

« Si on a pas une éthique au quotidien, si on ne se montre pas exemplaire dans la gestion des événements, c’est juste pas possible parce que les institutions  (donnent des fonds) lorsque vous leur inspirez confiance », a-t-il conseillé.  

Il a en outre avoué qu’à partir de la deuxième édition, il avait commencé à prendre les dispositions compte tenu de la complicité qu’il avait avec le ministre Maurice Bandama, de « passer la main à Ismaël Diaby, qui est mort à la tâche ».

Le nouveau directeur général du MASA, Hervé Yapi, a promis assurer pour ce challenge l’aventure entrepreneuriale sur la base du succès et le positionnement de l’événement, « au plus haut niveau dans l’industrie de l’art ivoirien ».

Peu avant cette passation de charges, tenue au ministère de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, il y a eu la prise de fonction du nouveau directeur de Cabinet du département ministériel, Florent Galaty Sako, qui succède à Yves Konan Yao.

Oriental Fashion Show : quand le patrimoine marocain rencontre le charme orienta

La 37ème édition de l’Oriental Fashion Show (OFS) mettra le cap sur la ville ocre de Marrakech, une édition très attendue pour faire revivre les émotions d’un véritable défilé de mode.Cette manifestation, placée sous le signe de la valorisation du patrimoine touristique marocain, se tiendra les 18 et 19 juin, apprend-on auprès des organisateurs.

C’est toute la magie de l’Orient qui prendra place dans le majestueux hôtel de luxe le Mandarin Oriental. À l’heure où le monde tourne au ralenti; à l’heure où les Fashion show se font de plus en plus rares, l’Oriental Fashion Show entend bien perpétuer son événement et honorer ses fidèles stylistes qui, en dépit de cette période difficile, n’ont cessé de créer et innover.

L’OFS n’ayant pas été épargné par la Covid-19 qui a emporté un membre important de son organisation, cette édition sera donc marquée par un hommage posthume à la mémoire de Mohamed Al Sagheer.

Parmi la délégation égyptienne, on comptera le grand designer Hany El Behairy ainsi que les célèbres actrices Laila Eloui Elham Shahin et Samira Said qui témoigneront de la grandeur de cet homme extraordinaire.

D’autres invités de marque tels que les acteurs et des célébrités marocaines Dounia Boutazoute, Mansour Badri, Camélia Rak, Rababe Gouyd, ainsi que Driss Roukhe viendront renforcer la notoriété de l’événement et découvrir par la même occasion la beauté de la ville ocre sous le signe de l’élégance et du raffinement.

Basé à Paris, cet événement sillonne le monde et les hauts lieux de la mode à fort potentiel médiatique : Paris, Londres, Doha, Koweït, Marrakech, Moscou, Istanbul, Almaty (Kazakhstan), Samarcande (Ouzbékistan), Istanbul… Plus qu’un défilé de mode, l’OFS est devenu au fil des ans une véritable tribune artistique, un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident selon sa fondatrice la Franco-marocaine Hind Joudar.

Depuis 15 ans, l’OFS organise des défilés de grande envergure dans les plus belles capitales du monde. Considéré comme un leader dans la mode orientale et incubateur de talents au-delà des frontières, cet événement a pu promouvoir, à travers ses nombreuses productions, plus de 100 stylistes de 50 nationalités différentes, parmi eux de nombreux Marocains qui ont pu se faire un nom sur la scène de la mode mondiale.

Une chaîne de télévision dédiée à la culture annoncée en Côte d’Ivoire

Une chaîne de télévision exclusivement dédiée à la culture ivoirienne et africaine lancera bientôt ses activités, a appris APA, mardi, auprès de son promoteur dans la capitale économique ivoirienne.

Dénommée Culture Ivoire Télévision (CITV), « cette chaîne exclusivement consacrée à la culture veut jouer sa partition pour la sauvegarde de la culture » ivoirienne et africaine, a expliqué son directeur, Olivier Franck Assi dans une conférence de presse à Abidjan.

« Sa réalisation à coup sûr va considérablement impacter l’univers de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire », promet  M. Assi, soulignant qu’il « s’agit de mettre à la disposition des téléspectateurs une chaîne de télévision dont la mission est de promouvoir principalement la culture ivoirienne, ensuite africaine dans sa pluralité à travers des productions authentiques ».

En plus de donner une visibilité au patrimoine matériel et immatériel ivoirien et africain, CITV, une chaîne de télévision numérique tournée vers la culture dans ses programmes « entend réconcilier les ivoiriens, les africains d’avec leur culture », a conclu M. Assi.

CITV qui diffusera bientôt ses programmes sur le bouquet du distributeur chinois Startimes est un produit de l’entreprise Côte d’Ivoire télévision dirigée par Léon Saki.

Le film marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch en compétition officielle du Festival de Cannes

Le long métrage marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch va participer en compétition officielle de la 74 ème édition du Festival de Cannes, prévu du 6 au 17 juillet prochain, annonce jeudi un communiqué du Centre Cinématographiques Marocain (CCM), parvenu à APA.Cette sélection est une première dans l’histoire du cinéma marocain au niveau du prestigieux Festival de Cannes, dont la 74ème édition de 2021 s’impose comme l’événement cinéma le plus attendu cette année après la crise sanitaire mondiale, relève la même source.

Le cinéma marocain a déjà participé auparavant à des sections parallèles du Festival de Cannes comme « La semaine de la critique », « Un certain regard » ou « la quinzaine des réalisateurs ».

Toutefois, cette présence en compétition officielle de 2021 témoigne de la notoriété internationale croissante du cinéma marocain et offre une chance de décrocher un prix dans la section officielle.

Le long métrage « Haut et Fort » a été produit en 2020 et a bénéficié du fonds de soutien à la production des œuvres cinématographiques, fait savoir le communiqué.

Tourisme ivoirien: un test annoncé pour une formation au Maroc

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, annonce un test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Maroc pour l’année académique 2021-2022, selon une note.

Ce test intervient « dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, en matière de tourisme », précise la note signée de M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs.

Le département ministériel en charge du Tourisme ivoirien organisera ce « test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Royaume du Maroc au titre de l’année académique 2021–2022 ». 

Pour faire acte de candidature, les postulants devront toutefois remplir des conditions: « être de nationalité ivoirienne; titulaire d’un diplôme équivalent au baccalauréat marocain (séries A1; A2; B; C; D; G2; E et BT comptabilité) des sessions 2016; 2017; 2018; 2019 et 2020 ».

En outre, la note mentionne que le candidat devrait avoir un âge inférieur ou égal à 25 ans et « la motivation, la vocation et les aptitudes requises pour l’exercice d’un métier du secteur du tourisme et de l’hôtellerie ».

Il devra également « jouir de ses droits civiques ». Cependant, pour des questions pratiques d’organisation du test, il est requis un droit de participation au test. Le postulant devra aussi présenter la preuve financière de l’achat du billet d’avion aller-retour.

Le test se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui touche tous les pays de la planète. De ce fait, il est demandé aux candidats de disposer d’un carnet de vaccination à la Covid-19.

Sénégal : lancement d’un Rapport alternatif sur l’Afrique

L’initiative est portée par plusieurs organisations universitaires, de la société civile et des laboratoires de recherche (think tank).Le Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA), dont le premier numéro a été lancé, ce lundi à Dakar, vise « le renversement idéologique et épistémologique des analyses sur le continent », écrivent ses initiateurs, qui veulent aussi approfondir les indicateurs de mesure des progrès et de la souveraineté africains.

« Portée également par des personnalités et scientifiques africains de haut niveau, cette initiative élabore des Rapports qui reflètent réellement la sensibilité et le vécu des Africains dans les différents milieux où ils se trouvent », rapporte un document remis à la presse lors du lancement et dont APA a obtenu copie.

L’objectif du RASA est de contribuer, de manière décisive, à la consolidation des transformations à l’œuvre des sociétés et institutions africaines vers l’autonomie et la souveraineté.

« Il s’agit, note le document, de rendre visibles les dynamiques et mutations à l’œuvre sur le continent, notamment celles portées par les Africains dans leur majorité et leur diversité ».

Le numéro Un du Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA) interroge ainsi les évolutions souhaitées du continent africain sous le prisme de la souveraineté. Ses initiateurs cherchent à positionner et à approfondir une approche radicalement nouvelle qui met les dynamiques socioéconomiques réelles, les innovations populaires, les ressources immatérielles, la centralité de la culture…au centre de la perspective.

Le rapport est articulé autour de sept axes, visitant chacun des dimensions de la souveraineté des sociétés africaines face à la mondialisation.

Dans le premier axe, les auteurs montrent que la souveraineté est aux prises avec l’impérialisme et l’hégémonie extérieure d’une part, et en conflit avec ses dimensions nationale et populaire par le bas.

Le deuxième axe porte sur la souveraineté économique, alors que le troisième axe a trait à la souveraineté monétaire.

La souveraineté culturelle fait l’objet du quatrième axe et le cinquième axe porte sur la souveraineté numérique.

Les deux derniers axes portent sur la souveraineté politique et sur les fondements et contours d’une vraie puissance pour les Etats africains décomplexés et souverains.

L’icône du cinéma égyptien, Samir Ghanem passe l’arme à gauche

Par Mohamed Fayed — La vedette du cinéma égyptien, Samir Ghanem s’est éteint, ce jeudi à l’âge de 84 ans, des suites du Covid-19. L’acteur égyptien avait été admis en réanimation, depuis quelques jours, suite à une infection au coronavirus.Né le 15 janvier 1937 à Assiout, l’acteur et comédien Samir Ghanem compte à son actif un grand héritage qui marquera à jamais le théâtre, mais également le cinéma et la télévision en Egypte et dans le monde arabe.

À partir des années 1980, il était devenu une des vedettes comiques du théâtre surtout en ayant imposé un nouveau style bien à lui. Parmi les pièces les plus célèbres dont lesquelles il avait joué, on peut citer : « Salut Docteur », avec George Sidhoum et son épouse Dalal Abdel-Azziz en 1981, « Les mariés » avec Chirine en 1981, Fares Ibnou Khayban en 1987.

Il a aussi joué dans plusieurs films comiques en tant que personnage principal notamment « l’homme qui a éternué avec Chahira en 1985 », « Pauvres mais heureux » avec Said Salih en 1986, « Fatouta » et les films avec Ilham Chahine en 1987, « un oiseau dans le ciel » avec Atar El Hakim en 1988, « l’escroc et le chien avec Chouikar en 1990 », « criminel malgré lui » avec Hala Sidki en 1991, « les fugitifs » avec Noura en 1993 et « un marié par hasard » avec Sabrine en 1998.

Lancement à Abidjan du 2è spectacle d’humour «Drôles de femmes»

La deuxième édition de «Drôles de femmes», un spectacle d’humour qui vise à valoriser les talents féminins, a été lancée mardi à Abidjan, a constaté APA sur place.

Prévu le 29 mai et le 12 juin prochains dans la capitale économique ivoirienne, ce spectacle d’humour opposera sur scène, les «Pagneuses » définies comme les femmes d’un âge avancé aux «Collantières » considérées comme les jeunes filles. 

«  Il fallait trouver quelque chose qui rassemble toutes les générations. Donc, nous avons décidé de mettre sur pieds un spectacle qui va valoriser les talents féminins », a expliqué dans une conférence de lancement, Caroline Da Sylva, la promotrice  de ce spectacle. 

«  Ce n’est pas un mouvement féministe que nous lançons. C’est pour permettre aux femmes d’occuper la place qui les sied et de s’exprimer », a-t-elle ajouté. 

Expliquant, le déroulé de cette deuxième édition qui se tiendra en deux dates, notamment le 29 mai prochain au palais de la culture d’Abidjan et le 12 juin prochain à l’hôtel Ivoire d’Abidjan, Mme Da Sylva a fait savoir que les spectacles se joueront autour de plusieurs thèmes dont l’éducation de la jeune fille et les violences conjugales. 

«  Dans la fresque théâtrale de cette année, il y aura en plus des actrices, des danseuses. «Drôles de femmes» dont la première édition s’est tenue en 2019, a pour objectif de valoriser la femme à travers une  fresque théâtrale opposant dans un conflit de génération les « Pagneuses» aux «Collantières». 

Par ailleurs, ce spectacle a pour ambition de promouvoir le théâtre en Côte d’Ivoire. Plusieurs actrices ivoiriennes de renom dont Clémentine Papouet, Gbazé Thérèse, Bleu Brigitte et Nastou Traoré joueront dans ces spectacles. 

Maroc : L’ICESCO créée une chaire sur les « femmes en science » à Fès

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont signé, lundi à Rabat, une convention pour la création de la chaire ICESCO « femmes en sciences: l’intelligence artificielle et l’avenir » au sein de cet établissement universitaire, indique un communiqué de l’ICESCO.Signée par Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, la convention vise à promouvoir la recherche scientifique portant sur l’intelligence artificielle et à encourager la participation des filles et des femmes à ce domaine à travers les stages, les ateliers, les thèses de doctorat et la consécration de la culture de prospection, ajoute la même source.

Selon le patron de l’ISESCO, la création de cette chaire s’inscrit dans le cadre de la célébration par l’organisation de l’Année de la femme 2021 de même qu’elle reflète la coopération fructueuse entre le Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO et l’UEMF pour renforcer la culture de prospection et encourager l’utilisation de l’intelligence artificielle dans un cadre éthique et durable, tout en assurant l’égalité du genre.

La création de cette chaire traduit aussi le besoin de renforcer les capacités des jeunes filles, ainsi que leur contribution au domaine de l’intelligence artificielle, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l’UEMF a souligné que cette chaire va renforcer le rôle de l’Ecole, créée par l’Université, et complétement dédiée à l’ingénierie digitale et intelligence artificielle (EIDIA), la première à l’échelle africaine.

Cette chaire, a-t-il précisé, vise à réaliser des recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle, à attirer un grand nombre d’étudiants des pays membres de l’ICESCO et à favoriser l’ouverture sur le monde à travers la conclusion de conventions avec des centres issus de différents pays.

La chaire se propose le développement des partenariats sur le plan international et la formation dans les domaines de la recherche, de l’innovation et des métiers d’avenir liés à l’intelligence artificielle, à travers le renforcement de la participation des chercheuses, la réalisation d’études et de recherches faisant partie des priorités de la chaire.

Elle vise également à attirer les jeunes chercheurs des pays membres de l’ICESCO en vue de développer les algorithmes et techniques de l’intelligence artificielle au profit de la société, précise le communiqué.

Travail des enfants : Dominique Ouattara engage les artistes dans la lutte

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a engagé jeudi à Abidjan les artistes ivoiriens dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, lors d’un séminaire de formation des acteurs du monde culturel.

« Le travail des enfants en général est un problème qui nous concerne tous et contre lequel nous pouvons agir, chacun à son niveau », a déclaré Mme Dominique Ouattara, à l’occasion du lancement de la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants.  

Elle s’est réjouie de la caravane Wara tour initiée par l’artiste chanteur Abou Nidal, et dont le thème pour l’édition 2021, la cinquième, est « Non au travail des enfants », une thématique qui rencontre son « assentiment total » car, faisant écho de son combat contre ce phénomène. 

« Non au travail des enfants dans la cacaoculture, entre en résonance avec mon engagement personnel contre le travail des enfants », a-t-elle fait savoir, rappelant que depuis 1998, elle œuvre avec sa Fondation Children Of Africa pour le bien-être des femmes et des enfants vulnérables. 

Avec le Comité national de surveillance de lutte contre le travail des enfants, crée en 2011, et les partenaires, Mme Dominique Ouattara est engagée fortement dans la lutte contre le fléau de l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. 

« Cet engagement collectif a permis d’obtenir des résultats significatifs, mais le défi est d’autant plus persistant que le mal est profond car, il dépend d’autres paramètres extérieurs que nous devons résoudre tels que l’immigration clandestine, la lutte contre la pauvreté et le revenu des planteurs », a-t-elle poursuivi. 

Cette formation adressée au monde culturel dans toute sa diversité devrait permettre aux artistes de mieux cerner la problématique du travail des enfants, ainsi que les efforts déployés par la Côte d’Ivoire et ses partenaires pour y remédier.  

La ministre de la Culture, de l’industrie des arts et de la culture, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé, a déclaré que la protection des enfants reste pour le secteur culturel une priorité, car cela rend la culture plus proche des communautés et des enfants. 

« Disposer les artistes à participer à une campagne de sensibilisation pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture est certes un devoir citoyen, mais surtout une adhésion spontanée au combat que vous menez depuis dix ans », a dit Mme Arlette Badou Nguessan.

Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé a rappelé la vision du chef de l’Etat de vouloir faire du secteur culturel une industrie qui contribue à l’horizon 2025 au Produit intérieur brut à hauteur de 4,4%, en créant de la richesse et des emplois.  

Le promoteur de Wara tour, Abou Nidal, a annoncé que la caravane « sillonnera une vingtaine de villes cacaoyère de la Côte d’Ivoire pour récompenser les meilleurs élèves,  car la place des enfants est dans les classes ».

Plusieurs personnalités du monde de la culture sont venus soutenir la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture: Aicha Koné, le groupe Magic System, Akissi Delta, Mawa Traoré, Nash, Affou Keita, Gbi De Fer, Michel Gohou, Guy Kalou, Brigitte Bleu, Were Were Liking. 

Rwanda : un jeune écrivain lauréat d’un prix mondial

Obed Imbahafi, un écrivain rwandais de 21 ans, est lauréat de la catégorie écrite pour la narration mondiale des jeunes sur les maladies tropicales négligées (MTN).Le concours mondial de narration pour les jeunes sur les MTN s’ est tenu de décembre 2020 au 8 avril 2021 et a été lancé pour lutter contre les MTN, en partenariat avec la Cour du prince héritier d’Abou Dhabi, l’Union africaine, Channels TV, le Commonwealth Youth Health Network, International Youth Federation, MPJ Youth, TIBA, Institut national de recherche en santé, ASMTH et One million 2021.

Son histoire impressionnante détaille un article du journal de grand-père sur les vers intestinaux, une maladie qui diminue l’aptitude du corps à absorber les nutriments et les vitamines.

Selon Imbahafi, plus d’un milliard d’enfants risquent de contracter des vers intestinaux, dont 82% vivent en Asie du Sud-est et en Afrique.

Selon les organisateurs, le concours a reçu plus de 400 inscriptions de 39 pays. Plus de 50% des candidatures ont été reçues de jeunes à travers l’Afrique où il y a une forte dominance des MTN.

Tous les jeunes du monde entier ont été autorisés à participer et 40 ont atteint la finale, dont deux Rwandais. Les gagnants ont été annoncés dans cinq catégories à savoir le numérique, la musique, la vidéo, l’audio et le texte.

Les juges venaient du Japon, d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et du Costa Rica.

Imbahafi a remporté le premier prix de 2500 dollars et son idée est de développer un site Web de médias sociaux et une application mobile axés sur le traçage de l’histoire de l’Afrique afin de ramener la jeunesse africaine à ses racines.

L’humoriste Agalawal « démasque » l’avatar Chris Yapi dans un époustouflant show à Abidjan

L’humoriste ivoirien Agalawal a offert samedi soir un spectacle époustouflant à ses fans au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, tentant de « démasquer » l’avatar Chris Yapi, très suivi sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire.

Dans un one man show intitulé « état des lieux », Agalawal à dépeint le quotidien des Africains, leurs douleurs et défis, en particulier les réalités de la vie socio-politique en Côte d’Ivoire, son pays, devant des milliers de personnes.

L’actualité en Côte d’Ivoire est fortement marquée ces dernières semaines par des événements politiques, qui attisent la curiosité des citoyens. Et, derrière son écran, l’avatar Chris Yapi, livre dans des vidéos des informations touchant le sommet de l’Etat et parfois avérées.  

Dès son entrée en scène, sous une note musicale et quelques pas de danses qu’il esquive, l’humoriste ivoirien lance ceci: « il faut qu’on voit dans la salle, pour question de sécurité » si Chris Yapi n’est pas infiltré parmi le public.

« Je sais qu’il est dans la salle et ça on ne va pas continuer le spectacle si on n’est pas sûr du lieu où il est assis », dit-il. Mais, soudainement, sort du décor un homme de très petite taille qu’il accule d’être Chris Yapi, ce que ce dernier nie déclarant qu’il ne ment pas.

Cet avatar, au terme de ses vidéos diffusées sur Facebook ou YouTube, assure que « Chris Yapi ne ment pas », un slogan évoqué par cet homme, qui pour Agalawal est un signe que c’est physiquement ce diseur de nouvelles. Et ce, dans un air lyrique au grand bonheur de ses fans.

« Vous l’avez démasqué, il était où », ajoute Agalawal, qui ironise « voilà quelqu’un qui dit qu’il connaît tout avant que ça arrive. Mon frère, le spectacle que je suis venu faire, il faut donner, le contenu au public en même temps, on va gagner du temps ! ».

Chris Yapi est « Attié (vu le nom issu d’une langue locale au Sud du pays) on dirait. Les Attié gagnent en gallon seulement, avec un Attié Premier ministre », a-t-il poursuivi, sous des salves d’applaudissements du public qui a eu droit à un régal humoristique.

Évoquant la crise sanitaire de Covid-19, Agalawal qui se dénomme ambassadeur, a fait observer que le virus sévit en Occident, en Asie et en Amérique qu’en Afrique, au point que la demande du visa Schengen est moins sollicitée à cause de cette pandémie qui fait rage en Europe. 

« Avant, quand on allait demander le visa (shenguen) on tapait poteau », a-t-il martelé pour dire que le visa était refusé à plusieurs; mais maintenant ils le distribuent, insinuant qu’il y a des visas disponibles certes, mais dans le contexte de Covid-19, on peut choper le virus. 

Chris Yapi est recherché par les autorités ivoiriennes à en croire l’ambassadeur Agalawal qui mentionne dans un ton d’humour que « le jour on l’attrape, on va le faire asseoir pour lui donner des conseils ». Cet avatar à souvent tancé certaines personnalités qui ont démenti ses propos.   

Agalawal a en outre évoqué le fléau de la drogue avec la récente découverte d’une tonne de cocaïne à Abidjan, qui a défrayé la chronique, tout en titillant des confrères artistes. Pour lui, il faut éradiquer les phénomènes dévastateurs en prônant les vertus et la bonne gouvernance.

Plusieurs humoristes sont venus le soutenir. Sur scène, Ramatoulaye DJ ne s’est pas abstenu de lui décerner des félicitations. Il a aussi eu à ses côtés un accompagnement institutionnel, entre autre, le parrainage du ministère du Tourisme et des loisirs.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Adjoumani Kouassi, était aussi présent pour soutenir cet art et l’humoriste Agalawal qui a offert un spectacle très enlevé.

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : MEDI 1 TV offre une tribune aux Hassanis

La chaîne d’informations en continu diffusera, le jeudi 8 avril 2021, une soirée spéciale consacrée à la culture hassanie dans le patrimoine marocain.Après les Juifs, les Hassanis (ou Sahraouis) sont à l’honneur sur les antennes de MEDI 1 TV. En effet, selon un communiqué reçu aujourd’hui à APA, le « deuxième volet du projet culturel Tamaghrabit » est dédié à cette composante de la société marocaine.

Programmée à partir de 21 heures GMT+1 sur les canaux linéaires et numériques de la chaîne basée à Tanger (au Nord du Royaume), la soirée spéciale sera l’occasion pour l’ensemble des participants de mettre en lumière la culture hassanie.

Cette émission exceptionnelle permettra entre autres de « redécouvrir l’héritage hassani, son histoire, ses racines et son patrimoine oral » d’après la même source. Il s’agira aussi « de comprendre son empreinte dans la vie quotidienne des Sahraouis ainsi que son influence dans la culture marocaine contemporaine en soulignant l’importance de transmettre et perpétuer la richesse de cet héritage parmi les jeunes ».

Pour une immersion totale des téléspectateurs dans le monde hassani, MEDI  1 TV prévoit de réaliser deux émissions : « L’une en arabe présentée par Imane Aghoutane et l’autre en français avec Khadija Ihsane
à la présentation ».

Fidèle à ses engagements, MEDI 1 TV promet à son public un menu croustillant avec « des reportages, documentaires, témoignages et des échanges avec des invités prestigieux ». A cela s’ajoute « un plateau de deux heures en direct avec des historiens, chercheurs, intellectuels, artistes, acteurs culturels et des experts à l’international ».

« Loin des clichés », Tamaghrabit est une initiative qui promeut « la diversité culturelle et la richesse du patrimoine marocain » en mettant notamment l’accent sur « l’esprit de tolérance » qui rassemble cette société.

Le programme : jeudi 8 avril 2021

En arabe à 21 heures sur les canaux Maghreb et Arabic.

En français à 21 heures sur le canal Afrique puis à 23 heures sur le canal Maghreb.

Maroc : Nomination des membres de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique

Le ministre marocain de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, M. Othman El Ferdouas, a présidé, mardi, la cérémonie de nomination des membres de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique.Présidée par l’écrivaine, critique de cinéma et journaliste, Mme Ghita El Khayat, cette commission est composée de MM. Moulim Laaroussi, penseur, universitaire et écrivain, Omar Belkhmar, universitaire et critique du cinéma, Hammana Maa Al-Ainain, journaliste intéressé par le cinéma et Mourad Latifi, représentant du Centre Cinématographique Marocain (CCM).

Elle comprend également Mmes Leila Cherradi, spécialiste du cinéma, Habiba Belkacem, ancienne productrice, Najlaa Benembarek, journaliste intéressée par le cinéma, Nezha Hadrami, représentante du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la communication, et Loubna Tahiri, représentante du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la culture.

Lors de rencontre, le ministre a passé en revue les efforts déployés par son département en collaboration avec le Centre cinématographique Marocain (CCM), pour promouvoir et développer l’industrie cinématographique nationale, soulignant l’importance de la culture et de l’action cinématographique en tant que vecteur du développement social en particulier dans la consécration d’une identité multiculturelle, ouverte, diversifiée visant à valoriser le potentiel culturel, cinématographique et artistique du pays.

Il a également tenu à remercier la présidente et les membres de la Commission pour avoir accepté d’assumer cette responsabilité et de participer aux ateliers de promotion du cinéma marocain.

L’aide à la production d’œuvres cinématographiques se propose de garantir la qualité des œuvres cinématographiques soutenues et améliorer leur valeur artistique et leur compétitivité et d’offrir l’opportunité aux ressources humaines nationales spécialisées dans les métiers du cinéma de pouvoir développer leurs compétences professionnelles.

Elle est accordée aux sociétés marocaines de production sous forme d’avances sur recettes pour les projets de films de fiction de long métrage, de court métrage avant production, pour les films de fiction de long métrage, de court métrage après production, pour les projets de films documentaires de long métrage avant production et pour les films documentaires de long métrage après production dans la limite de deux (2) films par année pour ce genre de films documentaires, selon le texte fixant les conditions, les critères et les modalités d’octroi de l’aide à la production des œuvres cinématographiques.

L’aide est également accordée à la production de films documentaires sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani.

Guinée : décès de l’écrivain Djibril Tamsir Niane

L’écrivain guinéen, Djibril Tamsir Niane, est décédé ce lundi à Dakar à l’âge de 89 ans.L’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue était spécialiste de l’histoire du mandingue. Il a participé à l’écriture de l’Histoire générale de l’Afrique sous l’égide de l’Unesco.