Le Maroc et la Côte d’Ivoire veulent développer davantage leur coopération dans le domaine culturel

Le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et son homologue ivoirienne, Françoise Remarck, ont souligné l’importance de la poursuite du renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays.Lors d’un entretien tenu mercredi en marge de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable (MONDIACULT 2022), les deux ministres ont examiné les moyens de développer davantage la coopération bilatérale dans le domaine culturel, à travers notamment la co-organisation de rencontres et d’événements culturels. 

Les deux parties ont exprimé à cette occasion leur engagement à assurer une mise en œuvre effective de l’accord de partenariat culturel liant les deux pays et de le développer en vue de promouvoir l’action, la production et l’échange culturels. 

La Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable constitue l’occasion pour engager une réflexion sur les politiques culturelles afin de relever les défis mondiaux et définir les priorités d’un secteur culturel plus solide et plus résilient, ancré dans les perspectives de développement durable et la promotion de la solidarité, la paix et la sécurité.

Maroc: Le 15ème Festival du Film de Femmes de Salé célèbre le cinéma africain

La 15ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé (FIFFS), dont le coup d’envoi a été donné lundi soir, célèbre cette année le cinéma africain dans le sillage du choix de la ville de Rabat en tant que capitale de la culture africaine.Cette édition, marquée par une programmation «spéciale Afrique », avec le Sénégal comme invité d’honneur, connait la participation de dix films au titre de la compétition officielle dans la catégorie des films de long métrage, dont neuf films réalisés par des femmes, représentant 19 pays d’Europe, d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie.

Le festival compte aussi une compétition officielle dans la catégorie des films documentaires qui abordent le combat des femmes pour l’égalité et contre toutes les formes de discrimination, avec la participation de cinq films arabes, africains et européens, en plus du prix jeune public pour les films de court et long métrages.

Outre un séminaire sous le thème “L’amour du cinéma au Maroc : de la cinéphilie à la critique”, cette édition se distingue par la tenue du “dialogue des cinéastes”, une rencontre ouverte autour du livre “L’image de la femme dans le cinéma arabe”, une séance dite “carte blanche”, la présentation d’ouvrages en relation avec le thème du festival et la réalité du cinéma au Maroc, ainsi que deux ateliers autour de “l’éducation à l’image” et l’écriture cinématographique (créateur de film/séquence).

Dans une allocution de circonstance, le présidente de l’Association Bouregreg, Noureddine Chemaou, a indiqué que cette manifestation artistique « est devenue l’un des plus importants festivals dédiés aux femmes », relevant que le FIFFS « met constamment en lumière les parcours de femmes ayant brillé dans le domaine cinématographique à l’échelle nationale, arabe et africain.»

« Le FIFFS constitue un trait d’union entre les cultures et les valeurs humaines qui font du cinéma un moyen incontournable d’expression et de communication », a-t-il ajouté.

Lors de la cérémonie d’ouverture, un hommage a été rendu à plusieurs figures féminines ayant marqué de leur empreinte le monde du cinéma, à l’instar de la réalisatrice française et pionnière du cinéma africain, Sarah Maldoro, la réalisatrice franco-marocaine d’origine juive, Simon Bitton, et la star du cinéma égyptien, Laila Elwi.

En outre, le festival a vu la projection du film « Atlantique » (Sénégal, 2019) de la réalisatrice sénégalaise Maty Diop.

Cinéma : Le film « Le Bleu du Caftan » va représenter le Maroc dans la présélection des Oscars

Le long métrage marocain « Le Bleu du Caftan » de la réalisatrice Maryam Touzani, a été choisi pour représenter le Maroc dans la présélection des Oscars 2023, Section « Long Métrage International », a indiqué mardi un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM).Produit par Nabil Ayouch et coproduit par Amine Benjelloun, ce long-métrage parle de « transmission, de tradition et d’amour, au sens le plus large du terme » annonce un communiqué.

Le film met en scène Halim et Mina, un couple qui tient une boutique de Caftans dans la médina de Salé, rejoint par Youssef, un jeune apprenti qui partage avec son Maalem Halim, la même passion sincère pour la couture.

Il est à rappeler que « Le Bleu du Caftan » a été sélectionné au 75ème Festival de Cannes – Section « un Certain Regard ».

Festival national du Film/Maroc : Le long métrage « Zanka Contact » remporte le Grand prix

Par Hicham Alaoui — Le long métrage « Zanka Contact » du réalisateur Ismael El Itaki a remporté, samedi à Tanger, le Grand prix de la 22ème édition du Festival national du Film du Maroc.Le film, de 120 minutes, raconte l’histoire d’une rock star déchue, Larsen Snake, qui revient dans sa ville natale de Casablanca où elle fait la rencontre explosive de Raje, fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombe éperdument amoureux. Mais leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple sauvage prend la route du désert pour échapper à ses démons.

Le long-métrage est interprété par une pléiade de cinéastes talentueux en l’occurrence Fatima Attif, Said Bey, Khansa Batma, Ahmed Hammoud, Mourad Zaoui et Abderrahman Oubihem.

 Le film a également remporté le deuxième meilleur rôle féminin interprété par l’actrice distinguée Fatima Attef.

D’autres prix ont été également décernés lors de cette soirée, brillamment organisée par le Centre Cinématographique Marocain (CCM). Il s’agit du prix de la production remporté par le film « Haut et Fort » de Nabil Ayouch, le prix du jury qui a été décerné ex-æquo aux long-métrages « Mica » de Ismael Ferroukhi et « Murs effondrés » du réalisateur Hakim Belabbes ou encore le prix du meilleur scénario qui est revenu au film « poissons rouges » de Abdeslam Kelai.

Les prix du meilleur rôle masculin a été décerné à Younès Bouab pour son rôle dans le film « Jbal Moussa » du réalisateur Driss Mrini et celui du meilleur rôle féminin a été remporté à Jalila Telemsi pour rôle dans le film « poissons rouges ».

Pour ce qui est de la compétition du court-métrage, le film « Story » de Mohamed Bouhari a remporté le Grand prix. Cet opus raconte l’histoire du petit Reda qui écoute, chaque soir, les histoires héroïques de son père pêcheur. Mais ce héros de père refuse le petit en mer.

D’une durée de 19 minutes, ce film est produit par « Sahara Com Prod » avec une interprétation des acteurs Hassan Badida et Miuad Mourjani.

Dans une déclaration à APA, le réalisateur du film, Mohamed Bouhari a indiqué que ce prix et la célébration de l’amitié entre le producteur, l’acteur et le réalisateur, ajoutant que ce film est une motivation pour aller de l’avant vers la production d’autres œuvres cinématographiques. « Tout prix ça flatte l’égo, ça fait du bien et permet de croire aux films réalisés et partant contribuer au développement de l’industrie du cinéma.

Il a souligné que l’idée du film lui est venue en se rappelant d’un poème chanté par un étudiant qu’il a oublié le nom, durant les années 90 dans l’enceinte de la faculté. « Ce poème m’a marqué et m’a inspiré pour réaliser ce film ».

Quant au Grand prix du film documentaire, il est revenu à Bouchaib El Messaoudi pour son documentaire intitulé « Hope ».

La 22ème édition Festival National du Film (FNF) qui a ouvert ses portes, vendredi 16 septembre, a fêté le quarantenaire de cette messe cinématographique marocaine de haute facture.

Après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, ce festival considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Cet événement cinématographique de grande envergure a connu la participation de 28 films de long-métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court-métrage de fiction.

Cette édition a été également ponctuée par l’initiative « marché de Film » qui a offert un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Des tables rondes sur l’état actuel du cinéma national et les perspectives de son développement, ont été également organisées lors de cette manifestation cinématographique.

Point d’orgue de ce festival, l’organisation de la 4ème semaine du film ivoirien, une manifestation tenue en commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF).

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF a permis aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Clôture de la 4ème semaine du film ivoirien au Maroc

La 4ème semaine du film ivoirien au Maroc a pris fin, vendredi à Tanger, une manifestation tenue en commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF).

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF a permis aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cette manifestation, comme a souligné Mme Diamande Lison Fall Johnson, Directrice générale de l’ONAC-CI dans son mot de clôture, a été une occasion de faire connaitre au public marocain le cinéma ivoirien et sa production cinématographique, remerciant le CCM d’avoir organisé cette semaine culturelle qui permettre de jeter les passerelles d’un partenariat entre professionnels du cinéma des deux pays.

Le programme de cette manifestation a été marqué par la projection de longs métrages ivoiriens et la présence d’une délégation de professionnels de cinéma composée de cinéastes, de comédiens, de journalistes et d’officiels représentant l’ONACI-CI.

Tanger abrite la 4ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc

La 4ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc, placée sous le signe de la commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Royaume et la Côte d’Ivoire, a démarré dimanche soir à Tanger.Cette manifestation culturelle, organisée par le Centre cinématographique marocain (CCM) en partenariat avec l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) et placée sous l’égide du ministère de la Culture et de la Communication et de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Rabat, s’inscrit dans le cadre de l’accord de coproduction et d’échanges cinématographiques entre les deux pays qui vise à renforcer et consolider les relations bilatérales dans le domaine cinématographique.

La cérémonie d’ouverture de cette édition, qui se tient à la Cinémathèque de Tanger jusqu’au 28 septembre, a été rehaussée par la présence notamment de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Maroc, Idrissa Traoré, de la directrice générale de l’ONAC-CI, Diomande Lison Fall Johnson, du directeur par intérim du CCM, Khalid Saidi et d’une délégation de professionnels du cinéma ivoirien.

Dans une allocution à cette occasion, M. Traoré a affirmé que « les relations maroco-ivoiriennes ont toujours été privilégiées comme en témoignent les liens d’amitié et de fraternité liant les deux pays et la diversité des échanges en matière culturelle ».

« Loin d’être une activité spontanée, la semaine du film ivoirien au Maroc est le fruit d’une action de coopération cinématographique entre la Côte d’ivoire et le Maroc », a-t-il indiqué, ajoutant que les deux pays prêtent au secteur cinématographique une attention particulière.

L’ouverture de cette édition a été marquée par la projection du long-métrage « Les trois Lascars » de son réalisateur Boubakar Diallo. Ce film de 96 minutes raconte l’histoire de trois amis qui organisent une virée extraconjugale hors de Ouagadougou. A peine arrivés, leur euphorie retombe lorsqu’ils apprennent que l’avion qu’ils devaient prendre s’est crashé.

Au programme de cette édition figure également la projection d’une série de films ivoiriens, notamment « La nuit des rois » de Philippe Lacôte, « Jusqu’au bout » et « Djagassa » d’Hyacinthe Hounsou, « Le gendarme d’Abobo » d’Anton Vassil, « Le ticket à tout prix » d’Alain Guikou et « Samory » d’Abel Kouame.

Selon les organisateurs, la tenue de cet évènement durant la même période que le Festival national du film permettra aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Maroc : Clap de début de la 22ème édition du Festival National du Film à Tanger

C’est parti pour le 22ème Festival National du Film (FNF) qui a ouvert ses portes, ce vendredi, une édition qui fête le quarantenaire de cette messe cinématographique marocaine de haute facture.Par Hicham Alaoui

Après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, ce festival considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Cet événement cinématographique de grande envergure connaît la participation de 28 films de long-métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court-métrage de fiction, dont les candidatures ont été reçues par le comité d’organisation jusqu’au 27 juillet 2022.

Le programme de cette 22ème édition du FNF comporte trois compétitions. La première est réservée aux films de long métrage de fiction, la deuxième aux films de court métrage de fiction, la troisième aux films de long métrage documentaire. Ces films doivent être produits depuis la dernière édition du FNF tenue du 28 février au 07 mars 2020.

Cette édition prévoit également un « marché de Film » qui offrira un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Au programme, figurent des rencontres et échanges professionnels pour discuter de l’état actuel du cinéma national et des perspectives de son développement, ainsi qu’une présentation du bilan cinématographique au titre des années 2020 et 2021.

Le jury de la compétition long métrage de fiction de cette édition est présidé par Driss Anouar, Expert sectoriel audiovisuel, ancien Directeur Général Adjoint en charge de la Technique et de la Production de la deuxième chaîne de télévision marocaine (2M).

Il est entouré du Cinéaste et chorégraphe Lahcen Zinoun, de l’universitaire, écrivaine et poète Touria Majdouline, de l’universitaire et critique de cinéma Mohamed Tarrous, du journaliste, critique de cinéma Bilal Marmid, de l’écrivaine Bouchra Boulouiz et de l’auteur-compositeur Belaid El Akkaf.

Pour ce qui est du jury de la compétition court métrage de cette édition, il sera présidé par la réalisatrice Layla Triqui. Elle sera entourée de la réalisatrice et chef monteuse Ghizlane Assif de la journaliste Ikram Zaid, du chroniqueur poète Mohamed Abid et de la Costumière et créatrice de costumes Bouchra Boumarej.

Quant au jury de la compétition long métrage documentaire de cette édition, il sera présidé par le réalisateur Daoud Aoulad Syad. Il comprend aussi Mariem Ait Belhoucine, professeure en journalisme et Docteur en cinéma et Abdelwahab Sibaouaih Docteur en lettres, collectionneur de manuscrits et d’archives

Les trois jurys décerneront 19 prix, répartis entre les trois compétitions

Lors de la cérémonie d’ouverture de ce festival, un hommage posthume a été rendu à Noureddine Sail, figure incontournable et grande figure du paysage cinématographique marocain et africain.

Cette cérémonie, à laquelle a assisté l’épouse du défunt, Nadia Larget, a été marquée par la projection d’un montage de séquences d’interventions de feu Saïl, lors de rencontres, conférences et autres événements ponctués de prises de parole talentueuses fondées sur une immense culture.

Ce sont là de réflexions généreuses qui reflètent la grande culture de cet homme d’action et de raison, un philosophe, intellectuel, critique et fin observateur, souligne la vidéo.

Feu Saïl est décédé le 15 décembre 2020 à l’âge de 73 ans. Scénariste, romancier et producteur, le défunt est une valeur sûre de la scène culturelle marocaine qui a laissé en héritage l’exemple d’un intellectuel engagé.

Ancien directeur de la chaîne de télévision 2M et du Centre Cinématographique Marocain (CCM), Noureddine Saïl est aussi le fondateur, en 1973, de la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc, qui a joué un rôle pionnier dans la diffusion de la culture cinématographique au Royaume.

Après un début de carrière à la première chaîne de télévision marocaine TVM, et à la chaîne de télévision française Canal Plus Horizon, feu Saïl a présidé aux destinées de 2M (2000-2003) et puis du CCM (2003-2014) qu’il a marqués de sa rigueur professionnelle et de son exigence intellectuelle.

Le défunt marquera pour longtemps le monde du cinéma africain après avoir créé le Festival du cinéma africain de Khouribga, qui est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable des cinéphiles venus d’Afrique et d’ailleurs.

Des hommages ont été rendus également au réalisateur et producteur Mohammed Abderrahman Tazi, à la productrice Souad Lamriki, au président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosein Boudih, et au scénariste, comédien et journaliste Ali Hassan.

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohammed Abderrahman Tazi préside la Chambre nationale des producteurs de films. Il a réalisé son premier long-métrage “Le Grand voyage” en 1981, suivi de “Badis” (1988), “A la recherche du mari de ma femme” (1993), “Lalla Hobby” (1996), “Les voisines d’Abou Moussa” (2003), “Al Bayra” (2013) et “Fatema la sultane inoubliable” (2022).

Industrie musicale: Abidjan abrite la 1ère édition du SIMA en novembre

La première édition du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) se tiendra à Abidjan du 17 au 18 novembre 2022 avec la participation d’artistes de renom comme A’Salfo.Au cours de cet événement, de nombreux experts de la musique se réuniront pour discuter des questions liées à la digitalisation de l’industrie musicale africaine.

La question brûlante des droits d’auteur y sera également abordée, afin d’éclairer la lanterne de nombreux artistes africains qui, en réalité, ne maîtrisent véritablement pas cette notion du droit d’auteur pour lequel une nécessité de sensibilisation s’impose.  

 De nombreux pays africains tels que le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal et la Côte d’Ivoire disposent de lois sur les droits d’auteur, et qui correspondent aux standards internationaux. Les droits d’auteurs, en Côte d’Ivoire, sont régulés par le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA).  

Cet organisme de gestion collective du droit d’auteur reverse les dus aux artistes et agit en justice pour défendre leurs intérêts. Malheureusement, en Afrique, ce droit est très peu connu et faiblement pratiqué par les acteurs de l’industrie musicale eux-mêmes et par les détenteurs du pouvoir public.

Des efforts supplémentaires en termes de sensibilisation et même d’éducation des artistes devraient être déployés pour permettre aux acteurs de l’industrie musicale de comprendre les mécanismes du droit d’auteur.   

« Une personne qui n’est pas informée n’est pas formée. Je pense que des cadres de formation doivent être créés afin de permettre à nos artistes africains de savoir ce qu’est le droit d’auteur. Si ces artistes connaissent leurs droits, ils peuvent réclamer leurs droits d’auteur. La formation s’impose et je me réjouis que des plateformes naissent pour résoudre ce problème », a déclaré Salif Traoré dit A’salfo, lead vocal du groupe musical ivoirien de Magic System.

A’salfo interviendra sur cette problématique lors de cette première édition du SIMA aux côtés d’autres grands noms de l’industrie musicale tels que Olivier Laouchez, Alexandre Kirchhoff, Michel Duval, Benjamin Ifrah ou encore Edgar Yonkeu.

Pour sa part, Singuila, artiste franco-congolais de RNB, pointe du doigt un défaut de structuration et d’organisation de l’industrie musicale, ce qui a pour conséquence de rendre plus difficile l’identification et le respect des droits d’auteur.

« Le droit d’auteur est censé être la principale source de revenu d’un artiste. Malheureusement, ce n’est pas le cas. On consomme énormément de musiques dans des radios, des clubs, sur Internet et partout ailleurs, sans même que l’artiste ne bénéficie de tout ceci, tout simplement parce que rien n’est organisé pour qu’il en soit ainsi », a-t-il ajouté.

 « La question des droits d’auteur devient d’autant plus importante que la digitalisation de la musique, même si elle apporte un dynamisme au secteur, fait aussi le lit de toutes les violations des droits d’auteur sur internet », ont soutenu Mamby Diomande et Pit Baccardi, co-fondateurs de cette première édition du Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone.

Les experts estiment que le droit d’auteur naît dès la production d’une œuvre musicale, mais pour des questions de sécurité, il est conseillé de déposer l’œuvre auprès d’un organisme approprié pour sa protection.

Partout dans le monde, les auteurs-compositeurs et les interprètes sont les premiers bénéficiaires d’une œuvre produite et ceux-ci se partagent équitablement l’ensemble des droits d’auteur, 50% pour chacun.

Ceci étant, lorsque l’exploitation commerciale d’un album musical génère 50 millions de F CFA, le compositeur des chansons de l’album recevra 25 millions de F CFA et l’interprète percevra lui aussi 25 millions de Francs CFA.

Par ailleurs, ces derniers peuvent céder les droits de leurs œuvres à un éditeur de musique à la suite d’un accord avec lui, mais celui-ci ne pourra les exploiter que sur un temps bien déterminé, fixé par le contrat d’édition musicale.

En France, où de nombreux artistes africains commercialisent leurs œuvres, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), une fois que les différentes parts découlant des droits d’auteur sont distribuées entre l’auteur et le compositeur, fixe diverses redevances sur l’exploitation sur l’œuvre.

« Le droit d’auteur est essentiel pour les auteurs et compositeurs de musique. Il représente souvent pour eux l’unique source de revenus. C’est le salaire des créateurs. Ils adhèrent aux sociétés de gestion collective afin que celles-ci récupèrent auprès des utilisateurs et leur reversent, les revenus que génèrent leurs musiques chaque fois qu’elles sont diffusées, jouées ou reproduites » a dit Okio Akotchaye Koula, International Development Officer de la SACEM pour l’Afrique, qui lui aussi interviendra lors de cette édition du SIMA à Abidjan.

L’on peut citer également le droit de reproduction mécanique (DRM) lorsqu’une œuvre est reproduite sur un CD, jouée en streaming ou téléchargée de façon digitale. La répartition de ces revenus est gérée par la SACEM.

Au cours du Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA), toutes les questions relatives à ce sujet seront développées par les artistes eux-mêmes et par des spécialistes du secteur.

Cinéma: Le réalisateur italien Paolo Sorrentino, président du jury du Festival de Marrakech

Le réalisateur italien Paolo Sorrentino présidera le jury de la 19e édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM), prévue du 11 au 19 novembre 2022.Le comité d’organisation de la 19e édition du Festival international du Film de Marrakech (FIFM) vient de dévoiler le nom du président de son jury. Il s’agit du réalisateur italien Paolo Sorrentino, qui aura pour mission de décerner l’Etoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs métrages de la prestigieuse compétition dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde, selon un communiqué du comité d’organisation.

«Le Festival de Marrakech est pour moi le lieu où s’est réalisé le rêve de regarder de nombreux films avec Martin Scorsese, et passer des journées entières à parler de cinéma avec lui, et d’autres collègues si talentueux. Revenir cette année en tant que président du jury est un honneur. Je crois, je veux croire que les cinémas vont se remplir à nouveau et je suis certain que beaucoup de beaux films vont sortir prochainement. Être témoin de ce renouveau depuis un lieu aussi symbolique, découvrir le cinéma de demain d’un point de vue culturel et géographique aussi intéressant sera un cadeau supplémentaire», a affirmé le réalisateur dans une déclaration officielle.

Réalisateur et scénariste oscarisé, Paolo Sorrentino est aujourd’hui l’un des représentants les plus célèbres et passionnants du cinéma italien. Son œuvre, riche d’une dizaine de films et de séries, explore des thématiques contemporaines et livre une réflexion singulière sur le pouvoir, la politique et la religion, entre autres. Auteur à l’imaginaire foisonnant porté par une ambition esthétique sans cesse renouvelée, il a été récompensé dans les plus grands festivals et événements cinématographiques à travers le monde.

Son premier long métrage, «L’uomo in più» (L’homme en plus), sélectionné à la Mostra de Venise en 2001, marque le début de sa collaboration avec Toni Servillo avec lequel il tournera plusieurs films.

Ses six films suivants sont sélectionnés en compétition officielle au Festival de Cannes: «Le conseguenze dell’amore» (Les conséquences de l’amour, 2004), «L’amico di famiglia» (L’ami de la famille, 2006), «Il Divo» (2008) qui remporte le Prix du Jury, «This must be the place» (2011), tourné aux États-Unis avec Sean Penn et Frances McDormand, «La Grande Bellezza» (2013) qui remporte l’Oscar et le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, et «Youth» (La giovinezza, 2015) qui réunit Michael Caine, Harvey Keitel, Rachel Weisz, Paul Dano et Jane Fonda. Ce dernier film reçoit trois European Film Awards, une nomination aux Oscars et deux nominations aux Golden Globes.

En 2016, «The Young Pope», sa première série télévisée, reçoit une nomination aux Golden Globes et deux nominations aux Emmy Awards. En 2018, son huitième film, «Loro» (Silvio et les autres) est sélectionné au Festival de Toronto.

En 2019, Sorrentino réalise la série télévisée «The New Pope» avec Jude Law et John Malkovich. En 2021, «È stata la mano di Dio» (La Main de Dieu) est présenté à la Mostra de Venise et remporte le Grand Prix du Jury. Le film a également reçu une nomination aux Oscars et une nomination aux Golden Globes.

Ouverture des candidatures pour la 46ème édition du Prix Roi Fayçal

Les candidatures sont ouvertes pour la 46ème édition du Prix Roi Fayçal qui se tiendra en 2024, avec une récompense totale de 1 million de dollars partagée entre les différentes catégories, a annoncé jeudi le secrétariat général du prix.Les Comités du prix ont choisi le thème « les régimes islamiques et leurs applications modernes » pour le Prix des études islamiques et « les efforts des institutions en dehors du monde arabe dans la diffusion de la langue arabe » pour le prix de la langue arabe et littérature, a indiqué le secrétaire général du prix, Abdelaziz Assabil.

Le prix de médecine a pour thème « les traitements des handicaps partiels », tandis que « la science de la vie » sera celui du prix scientifique, a ajouté la source, expliquant que le prix « servir l’Islam » sera attribué, quant à lui, à une personnalité ayant joué un rôle prépondérant, sur les plans intellectuel, scientifique et social, au service de l’islam et des musulmans, à travers diverses activités, travaux, programmes et projets ayant eu un impact sur la société musulmane.

Sont éligibles au Prix Roi Fayçal, des instances, des institutions, des centres scientifiques et des universités, a indiqué M Assabil, ajoutant que les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars 2023.

Bientôt de tenues locales dans l’administration ivoirienne

Le ministère ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME va instituer le port de tenues issues des différentes régions du pays, dans l’administration, tous les vendredis.« Très bientôt, un projet d’institution du port de tenues confectionnées à base de tissus locaux de nos régions (sera adopté), dans nos administrations, tous les vendredis », a annoncé récemment Assemian Yapo, conseiller technique, représentant le ministre du Commerce, lors de la remise des prix aux lauréats du concours « A Chez Nou PI ».

« A ChezNou PI » ou encore « A Chez nous pays » est un concept novateur de la compagnie de distribution de produits pétroliers Petro Ivoire, visant la promotion de l’artisanat, l’éclosion des champions en vue de faire des jeunes artisans des entrepreneurs.

Cette nouvelle a été accueillie par des salves d’applaudissements. Il s’agit de « mettre de côté tout ce qui est importé pour être dans des tenues à chez nous pays », a expliqué M. Yapo, confiant qu’un projet sera bientôt soumis au Conseil des ministres.

« C’est un projet et qui devrait avoir l’assentiment de tout le monde », a-t-il souligné, faisant savoir que « l’objectif, c’est d’amener l’Ivoirien à consommer local et de pouvoir créer le plus d’emplois » et de la richesse via ce secteur productif et susciter des vocations.

Grâce à son réseau de boutiques « ChezNou », qui met en lumière les produits locaux made in Côte d’Ivoire, ce projet d’accompagnement d’artisans, offre une plateforme d’expression, de formation, d’échanges et de valorisation des entrepreneurs-artisans.

Sur 250 candidats inscrits, 25 ont été retenus. Ils ont été soumis à la réalisation de vidéos descriptives de leurs projets qui ont été publiées sur les réseaux sociaux de la compagnie pétrolière afin de permettre au grand public de voter.

A la suite de cela, 10 candidats dont un homme qui se sont démarqués ont été admis comme finalistes pour l’aventure. Ils bénéficieront ensuite d’une formation sur les techniques de vente, la définition des cibles et le pitch.

Lors de la cérémonie de clôture de la première édition de « A ChezNou PI », trois lauréats ont été primées. Mme Logon Youla Asnath a remporté le 1er prix dénommé « Prix Champion de l’artisanat » pour son projet de vente de bissap. Elle a reçu un chèque de 3 millions Fcfa.

Le « Prix PI Élite », décerné au lauréat classé deuxième, a été décroché par Assana Diaby, qui a reçu un chèque de 2 millions Fcfa. La candidate Sabine Symenouh, elle, a bouclé la marche des lauréats sur le podium, empochant la somme d’1 million Fcfa.

Le président du jury, Éric Kacou, a fait observer que les ventes sur Internet et le retour des clients qui ont exposé dans les 11 boutiques sur les stations-service, ont permis de départager les candidats.

M. Yapo a sollicité Mme Rita Indat, chef de département communication de la compagnie pour accompagner le ministère à organiser « le concours d’excellence du meilleur artisan de Côte d’Ivoire qui sélectionne chaque année un artisan » qui reçoit du président de la République un montant de 10 millions Fcfa.

Le directeur général de Pétro Ivoire, Sébastien Kadio-Morokro, s’est dit « vraiment fier de la Côte d’Ivoire » pour ces jeunes talents dans le secteur de l’artisanat, qui regorge de « 40% de la population active » du pays, mais qui est « négligé et oublié ».

M. Kadio-Morokro a décidé que les sept finalistes malheur eux, en plus des trois lauréats, continuent d’utiliser les boutiques « ChezNou » de la compagnie pétrolière, une aubaine pour ceux-ci de valoriser leurs savoir-faire.

En Côte d’Ivoire le secteur de l’artisanat est pourvoyeur d’emplois. Selon plusieurs études, il emploie environ 5 millions de personnes. Sa contribution dans l’économie ivoirienne est estimée à environ 8% du Produit intérieur brut (PIB).

La 4ème édition de la semaine du film ivoirien au Maroc, du 18 au 24 septembre à Tanger

La 4ème édition de la Semaine du Film Ivoirien au Maroc aura lieu du 18 au 24 septembre à Tanger, annonce mardi le Centre Cinématographique marocain (CCM).Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le CCM et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF) qui aura lieu du 16 au 24 septembre, note le CCM dans un communiqué.

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF permettra aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’action menée par le Maroc en faveur de la coopération sud-sud dans le domaine cinématographique et son engagement à soutenir le cinéma africain en général. Le Maroc est signataire de 09 Accords de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques avec des pays africains, et a coproduit, depuis 1983, plus de 50 films africains.

Le programme de cette manifestation sera marqué par la projection de longs métrages ivoiriens et la présence d’une délégation de professionnels de cinéma composée de cinéastes, de comédiens, de journalistes et d’officiels représentant l’ONACI-CI.

Côte d’Ivoire: les Etats-Unis équipent le Musée de Grand-Bassam

L’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a remis jeudi les travaux d’équipement et de sécurité du Musée national du costume de Grand-Bassam, cité balnéaire à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, d’un coût de 45 millions de F CFA. »C’est une modeste contribution et je le reconnais », a dit le diplomate américain Richard Bell, ajoutant qu’il faut que les Ivoiriens visitent ce musée « même si les images des premières années de la colonisation sont pénibles à voir, mais elles véhiculent une vérité qu’il faut connaître ».

Pour lui, si ces images sont « présentées sans rancune (…) ça peut renforcer les liens d’amitié et de respect entre les étrangers, le pays » et les peuples de la Côte d’Ivoire. Il s’est dit heureux de cette « contribution modeste, mais stratégique ». 

Il s’agit d’un don des Etats-Unis d’Amérique, à travers le Fond de l’ambassadeur pour la préservation culturelle financé par le Bureau des Affaires culturelles et éducatives, d’une valeur de 76 200 dollars, accordée au Musée national du costume de Grand-Bassam.

Cet appui a permis d’équiper le musée de caméras de surveillance, de boxes pour protéger les pièces des embruns de la mer, d’acquérir un appareil pour stabiliser l’électricité qui alimente ce bâtiment colonial de 129 ans.

Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remark, s’est dit « heureux d’être à cette remise d’équipement par l’ambassade des États-Unis », visant la conservation et la sécurisation du musée. 

Le conservateur en chef du musée, Dr Tizié Bi, a déclaré « qu’ on vient de nous enlever une épine du pied, car nous sommes en  bordure de la mer, et les embruns marins s’attaquent aux collections ». 

Les costumes sont portés par des mannequins que « nous avons, maintenant, suffisamment pour faire des expositions permanentes et même sortir pour aller faire des expositions itinérantes et temporaires », a-t-il ajouté.  

La ville de Grand-Bassam est la première capitale de la Côte d’Ivoire. Le musée du costume de Grand-Bassam, une source d’identité vestimentaire du peuple ivoirien, comprend un effectif de 18 agents conservateurs.  

Oscars 2023 : le Maroc en quête du film qui le représente

Le Centre Cinématographique Marocain (CCM) a lancé un appel à projet afin de sélectionner l’unique film marocain qui représentera le Royaume, dans la catégorie du long-métrage international, lors de la 95ème cérémonie de la prestigieuse compétition des Oscars, organisée par l’Académie des arts et des sciences du cinéma (AMPAS), et prévue le 12 mars 2023 à Los Angeles.La commission du CCM se réunira, en septembre, afin de choisir le long métrage qui représentera le Maroc lors de la prochaine édition de cette grand-messe du 7e art. Les films soumis à la commission devraient répondre à un certain nombre de critères. 

Pour être recevable, le film doit durer plus de 40 minutes, être produit en dehors des Etats-Unis dans une langue dominante étrangère, autre que l’anglais. Les films en question doivent notamment faire l’objet d’une exploitation commerciale dans les salles de cinéma au Maroc, entre le 1er janvier et le 30 novembre 2022, pendant au moins sept jours consécutifs. 

Les auteurs de longs métrages d’animation et documentaires peuvent également soumettre leurs candidatures avant le 19 août 2022, date de clôture de l’appel d’offres.

Maroc : Le Festival du film de Tanger rend hommage à 5 professionnels du cinéma

La 22ème édition du Festival National du Film (FNF) de Tanger, qui se tiendra du 16 au 24 septembre, rendra hommage à cinq professionnels du cinéma marocain, a annoncé le Centre cinématographique marocain (CCM).Il s’agit des cinéastes Izza Genini et Mohammed Abderrahman Tazi, de la productrice Souad Lamriki, du président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosein Boudih, et du scénariste, comédien et journaliste Ali Hassan.

Productrice du premier film de Ahmed El Maanouni « Transes » (1981), Izza Genini a réalisé plusieurs films documentaires, dont « Des Luths et délices » et « Aïta » (1988), « Vibrations en Haut-Atlas » et « Nuptiales en Haut-Atlas » (2004), « Chants pour un shabbat » (1989), « Tambours battant » (1999) et « Nûba d’or et de lumière » (2007).

À la tête de la société de production « Agora Films », Souad Lamriki a produit plusieurs films étrangers et marocains, dont les trois longs métrages de Faouzi Bensaidi « Mille mois », « What a Wonderful World » et « Mort à vendre ».

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohammed Abderrahman Tazi préside la Chambre nationale des producteurs de films. Il a réalisé son premier long métrage « Le Grand voyage » en 1981, suivi de « Badis » (1988), « A la recherche du mari de ma femme » (1993), « Lalla Hobby » (1996), « Les voisines d’Abou Moussa » (2003), « Al Bayra » (2013) et « Fatema la sultane inoubliable » (2022).

Actuellement président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosain Boudih gère, quant à lui, des salles de cinéma depuis 1961. Ancien membre de la Commission de soutien à la numérisation, la rénovation et la création de salles de cinéma, il a participé au jury de la quatrième édition du Festival national du film à Tanger (1995).

Journaliste-animateur radio et télévision, le scénariste Ali Hassan est également comédien. Il a pris part, en tant qu’acteur, dans les films de long métrage marocains « Le Grand voyage » de Mohamed Abderrahman Tazi, « Afghanistan pourquoi ? » de Abdellah Masbahi, « Haj Mokhtar Soldi » de Mostafa Darkaoui, « Les Hommes libres » de Ismaïl Ferroukhi.

Ali Hassan était également membre de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique nationale (2012-2014).

Pour rappel, le programme du Festival comporte une « compétition officielle » ouverte à tous les films de long métrage de fiction, de long métrage documentaire et de court métrage de fiction produits depuis la dernière édition du FNF.

Cette messe cinématographique de grande envergure connaîtra la participation de 28 films de long métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court métrage de fiction, dont les candidatures ont été reçues par le comité d’organisation jusqu’au 27 juillet 2022.

Festival National du Film de Tanger: Composition des jurys

Le jury de la compétition long métrage de fiction de la 22ème édition du Festival National du Film, prévue du 16 au 24 septembre 2022 à Tanger, sera présidé par Driss Anouar, expert sectoriel audiovisuel, ancien Directeur Général Adjoint en charge de la Technique et de la Production de la deuxième chaîne de télévision marocaine (2M), indique lundi un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM), organisateur du Festival.Il sera entouré du Cinéaste et chorégraphe Lahcen Zinoun, de l’universitaire, écrivaine et poète Touria Majdouline, de l’universitaire et critique de cinéma Mohamed Tarrous, du journaliste, critique de cinéma Bilal Marmid, de l’écrivaine Bouchra Boulouiz et de l’auteur-compositeur Belaid El Akkaf.

Pour ce qui est du  jury de la compétition court métrage de cette édition, il sera présidé par la réalisatrice Layla Triqui. Elle sera entourée de la réalisatrice et chef monteuse Ghizlane Assif de la journaliste Ikram Zaid, du chroniqueur poète Mohamed Abid et de la Costumière et créatrice de costumes Bouchra Boumarej.

Quant au jury de la compétition long métrage documentaire de cette édition, il sera présidé par le réalisateur Daoud Aoulad Syad. Il comprend aussi Mariem Ait Belhoucine, professeure en journalisme et Docteur en cinéma et Abdelwahab Sibaouaih Docteur en lettres, collectionneur de manuscrits et d’archives

Les trois jurys décerneront 19 prix, répartis entre les trois compétitions. Il s’agit de:

A – Compétition de longs métrages de fiction :

1)       Grand Prix

2)       Prix de la production

3)  Prix spécial du jury

4)  Prix de la première œuvre

5)  Prix de la réalisation

6)  Prix du scénario

7)  Prix du 1er rôle féminin

8)  Prix du 1er rôle masculin

9)  Prix du 2ème rôle féminin

10)  Prix du 2ème rôle masculin

11)  Prix de l’image

12)  Prix du son

13) Prix du montage

14) Prix de la musique originale

B – Compétition de courts métrages :

1) Grand Prix

2) Prix spécial du jury

3) Prix du scénario

C – Compétition de longs métrages documentaire :

1) Grand Prix du documentaire

2) Prix spécial du jury

Maroc/Cinéma : Plus de 1,43 million d’euros de soutien aux œuvres cinématographiques

La Commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques, qui a tenu sa deuxième session du 25 au 28 juillet 2022, a dévoilé les projets de films admis à l’avance sur recettes au titre de la 2ème session de l’année 2022.Lors de cette session, la Commission a examiné, pour l’avance sur recettes (après production), 04 films de long métrage, 02 documentaires, dont un sur la culture, l’histoire et l’espace Saharaoui Hassani, et 02 films de court métrage, indique un communiqué du Centre cinématographique marocain (CCM), parvenu à APA.

La Commission a également procédé à l’examen pour l’avance sur recettes avant production de 27 projets de long métrage, 03 projets de court métrage, 02 projets de documentaire de fiction et 02 projets pour la contribution à l’écriture du scénario.

Dans la catégorie des documentaires sur la Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani, la Commission a examiné 39 projets candidats à l’avance sur recettes avant production, précise la même source.

Au terme de ses délibérations, la Commission a décidé d’accorder, dans la catégorie des films de fiction, une avance sur recette (avant production) d’un montant de 4,5 millions dirhams (1 euro = 10,52 DH) au projet de film de long métrage intitulé « Les Meutes » présenté par la société « Mont Fleuri Production » qui sera réalisé par Kamal Lazraq, d’après son propre scénario.

Une avance sur recettes avant production d’un montant de 3,8 millions DH est accordé au projet de film de long métrage intitulé « Qissat Ouafae » (Histoire de Ouafae) présenté par la société « Nice Prod » qui sera réalisé par Abdelali Tahiri, d’après le scénario de Mohamed Dahra et Ismail Taha.

Un montant de 3,5 millions DH est accordé au projet de film de long métrage intitulé « Quiproquos » présenté par la société « Morocco Movie Group » qui sera réalisé par Hamid Basguit, d’après le scénario de Ali Hassan, relève le CCM, ajoutant qu’un montant de 3,3 millions DH est octroyé au projet de film de long métrage intitulé « Amir » présenté par la société « Image In Films » qui sera réalisé par Khalid Maadour, d’après le scénario de Yousra Lemenuar, Abderrazak Bouakkaz et Khalid Maadour.

Aussi, la Commission a décidé d’octroyer 3,3 millions DH au projet de film de long métrage intitulé « Le silence de la musique » (Samt El Moussiqa) présenté par la société « 3 Dis Film » qui sera réalisé par Saad Chraibi, d’après le scénario de Nadia Kamali Merouazi et Saad Chraibi.

De surcroît, un montant de 800 mille DH est accordé au projet de film documentaire intitulé « Fabuleux berger de l’Atlas » présenté par la société « Wiwan Films » qui sera réalisé par Abdellatif Fdil, d’après son propre scénario, poursuit le communiqué.

Il a également été décidé d’allouer 200 mille DH au projet de film de court métrage intitulé « Bouteilles » présenté par la société « Saffron Film Production » qui sera réalisé par Yassine El Idrissi, d’après son propre scénario.

Dans la même catégorie, la Commission a décidé d’accorder une contribution à l’écriture de scénario d’un montant de 40.000,00 DH au projet de long métrage intitulé « Les Fantômes, une histoire marocaine » présenté par la société « Abel Aflam » d’après le scénario de Mohamed Chrif Tribak, ainsi qu’une contribution à l’écriture de scénario d’un montant de 40 mille DH au projet de long métrage intitulé « Amine » présenté par la société « La Prod » d’après le scénario de Youssef Michraf.

Au titre de contribution à la réécriture de scénario, la Commission a décidé d’accorder 40 mille DH au projet de film de long métrage intitulé « Crimes d’un coeur » présenté par la société « Forward Picture », qui sera réalisé par Jamal Souissi, d’après le scénario de Rachid Zouhair.

Le même montant est, en outre, accordé au projet de film de long métrage intitulé « L’actrice » présenté par la société « Zamane Com », qui sera réalisé par Hassan Rhanja, d’après son propre scénario et au projet de film de long métrage intitulé « Sonate nocturne » présenté par la société « Mouton Rouge Films », qui sera réalisé par Abdeslam Kelai, d’après son propre scénario.

S’agissant des documentaires sur le Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani, une avance sur recettes avant production d’un montant d’un million de dirhams est accordé au projet de documentaire intitulé « La dame du centre » (Sayidat Al Gara) présenté par la société « GR-HM Tanmia » qui sera réalisé par Malika Maalianine, d’après son propre scénario, souligne-t-on.

Une avance sur recettes d’un montant de 900 mille est accordé au projet de documentaire intitulé « Z’ghilinah » présenté par la société « Ibdaa Laayoune Production » qui sera réalisé par Taoufik Charafddine, d’après le scénario de Moulid Ezzahir.

Par ailleurs, la Commission a décidé d’octroyer, au titre de contribution à la réécriture de scénario, un montant 40 mille au projet de documentaire intitulé « Lhaylala » présenté par la société « Assdam Vision » qui sera réalisé par Ismail Laouej d’après le scénario de Sidi Salek El Boudnani.

Le même montant est accordé au projet de documentaire intitulé « Jaguar » présenté par la société « Sakia Pro » qui sera réalisé par Rachid Zaki d’après le scénario de Dija Elmousaoui ainsi qu’au projet de documentaire intitulé « Bayna habatay Raml » (Entre deux grains de sable) présenté par la société « Image Of Sahara » qui sera réalisé par Bouchta Ibrahimi, d’après le scénario de Mohammed Chouika.

Le CCM relève également qu’un montant de montant de 40 mille DH est accordé au projet de documentaire intitulé « Femmes de Dakhla » présenté par la société « Media Prod » qui sera réalisé par Sonia Terrab, d’après son propre scénario. Le même montant est octroyé au projet de documentaire intitulé « Mario » présenté par la société « Sawt Sahra Media » qui sera réalisé par Youssef Ait Mansour d’après le scénario de Said Zribiaa.

Aussi, 40 mille seront aussi alloués au projet de documentaire intitulé « Ayk Hafriyyat Fi Attasawouf wa Al-Falak » présenté par la société « Zarmedia » qui sera réalisé par Younes Bouhmala d’après le scénario de Mohamed Mouloud El Ahmadi.

Dans la même veine, un montant de 40 mille DH est alloué au projet de documentaire intitulé « Dayyar » présenté par la société « Saharina Production » qui sera réalisé par Sidi Mohamed Drissi d’après son propre scénario.

Le même montant est accordé au projet de documentaire intitulé « Fleur des sables » présenté par la société « Mades Visions » qui sera réalisé par Jaouad Babili, d’après le scénario de Mohamed Bouhari.

Le statut des chutes du Lac Victoria menacé (Unesco)

Le site a été classé patrimoine mondiale de l’Unesco en 1989.L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a averti que les chutes du Lac Victoria pourraient perdre leur statut de site du patrimoine mondial. Pour éviter cette situation, l’organisme onusien demande aux gouvernements de la Zambie et du Zimbabwe d’arrêter immédiatement leurs plans de développement de projets commerciaux à proximité de l’attraction touristique.

Selon des informations reçues, ce jeudi 21 juillet 2022 dans la capitale zimbabwéenne, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, Lusaka, l’Unesco dénonce la construction par ces deux d’un terrain de golf et d’un barrage hydroélectrique à proximité des chutes, ce qui constitue une menace pour le site.

Les chutes Victoria sont la principale attraction touristique de la Zambie et du Zimbabwe. Elles sont situées à la frontière entre les deux voisins d’Afrique australe, le long du fleuve Zambèze.

C’est la plus grande chute d’eau du monde, avec une largeur d’environ 1,7 kilomètre et une chute de 108 mètres dans une gorge.

Cette grande attraction touristique a obtenu le statut de site du patrimoine mondial en 1989.

Il est prévu de construire un complexe hôtelier de 300 lits et un terrain de golf du côté zambien, ainsi que la centrale hydroélectrique de Batoka, propriété commune, qui sera située sur le fleuve Zambèze.

Le projet de centrale de Batoka « ne devrait pas être réalisé tel qu’il est actuellement proposé », car il pourrait mettre le statut de patrimoine des chutes Victoria « en danger dans un avenir proche », alerte l’Unesco.

Maroc : La 22ème édition du Festival National du Film du 16 au 24 septembre à Tanger

La 22ème édition du Festival National du Film (FNF) aura lieu du 16 au 24 septembre 2022 à Tanger, et ce, après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, a annoncé mercredi le Centre Cinématographique Marocain (CCM), qui organise cette manifestation.Considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, cette nouvelle édition du FNF, qui se tiendra dans le strict respect de la réglementation sanitaire en vigueur, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Le programme de cette 22ème édition du FNF comporte trois compétitions. La première est réservée aux films de long métrage de fiction, la deuxième aux films de court métrage de fiction, la troisième aux films de long métrage documentaire. Ces films doivent être produits depuis la dernière édition du FNF tenue du 28 février au 07 mars 2020.

Cette édition prévoit également un « marché de Film » qui offrira un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Au programme, figurent des rencontres et échanges professionnels pour discuter de l’état actuel du cinéma national et des perspectives de son développement, ainsi qu’une présentation du bilan cinématographique au titre des années 2020 et 2021.

Abidjan hôte d’un salon sur les industries musicales africaines

L’évènement offrira des opportunités d’affaires aux participants.La capitale économique ivoirienne, Abidjan, sera le point de ralliement des acteurs de l’industrie musicale africaine. Elle accueillera la première édition du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) du 17 au 18 novembre 2022. La rencontre portera sur le thème : « A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine ? ».

Cette première édition aura lieu avec l’appui institutionnel du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie, indique une note transmise à APA.

De nombreux professionnels de renom de l’industrie musicale, culturelle et créative et de l’écosystème des TIC comme Universal Music Group, Sony Music, l’Alliance nationale de l’industrie musicale canadienne (ANIM), Boomplay, Believe Music, Trace, Digital Virgo ou encore UBA y sont attendus.

Pour Clotilde Heibing, directrice de l’Alliance nationale de l’industrie musicale canadienne (ANIM), partenaire institutionnel de l’évènement, « le SIMA est une excellente opportunité d’apprendre à connaître l’industrie musicale des pays ouest-africains ».

Cet espace permettra également « de s’inspirer des meilleures pratiques et créer des opportunités d’affaires entre nos régions », a-t-elle soutenu, ajoutant qu’ainsi « nous pourrons ensemble participer à créer une industrie musicale francophone plus forte, grâce aux liens tissés entre nos entreprises et nos associations ».

Le salon, conçu et initié par des experts de l’écosystème musical, a pour objectif de réunir les acteurs des industries musicales africaines francophones et internationales, d’inciter au partage de connaissances et bonnes pratiques et de créer des opportunités d’affaires, tout en promouvant l’industrie musicale africaine au niveau mondial.

Au cours des quatre dernières décennies, l’industrie de la musique a été confrontée, à travers le monde, à de nombreux bouleversements dont une profonde transformation due au développement numérique et technologique.

Ce fait, loin d’être un facteur négatif, donne de la vitalité au secteur musical. L’Afrique n’est pas en marge de cette réussite et devrait profiter de cette mutation pour hisser son industrie musicale aux standards internationaux.

Ce faisant, cette première édition du SIMA abordera l’impact et les enjeux du digital pour l’industrie musicale sur le continent, ainsi que l’avènement du Mobile money, des nouveaux modèles de streaming, la régulation et les nouveaux modes de consommation média.

Les acteurs du secteur tableront aussi sur la production de concert, la gestion de l’image des artistes afin de « répondre aux enjeux de cette industrie fortement impactée par le digital », a fait savoir Mamby Diomandé, fondateur et commissaire général du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA).

Selon le rapport annuel de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) publié le 23 mars 2022, les revenus générés en Afrique subsaharienne par l’industrie musicale ont augmenté de 9,6% en 2021.

Cette croissance a été essentiellement acquise grâce à l’explosion des recettes du streaming sur le continent. Pour Léandre Kanga, directeur des Opérations de Digital Virgo, entreprise spécialisée dans la monétisation du contenu en ligne, cela est rendu possible grâce à l’explosion de la data mobile.

En dépit de ce tableau reluisant et prometteur, Pit Baccardi, célèbre rappeur franco-camerounais et co-fondateur du SIMA, estime que « nous avons une industrie musicale africaine qui doit se structurer et se professionnaliser ».

Il prône « un écosystème local, régional et international qui a besoin de comprendre les modes de fonctionnement de cette industrie musicale africaine émergente ».

Les panels, tables rondes et masterclass de cette première édition du SIMA seront animés par des personnalités, experts et professionnels connus de l’écosystème musical africain et international, à l’image de Traoré Salif (A’salfo, PDG de Gaou Production), Olivier Nusse (PDG d’Universal Music France), Elvis Adidiema (Directeur de Sony Music Africa) et Alexandre Kirchoff (Directeur de Capitol France).

Selon ses initiateurs, le Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) promouvra l’industrie musicale africaine, formera les acteurs de cet écosystème et offrira une plateforme d’affaires entre les acteurs africains et ceux des autres continents.

Le SIMA, véritable « miroir » de l’industrie musicale africaine, propose aux acteurs de l’écosystème des rencontres avec de potentiels clients ou partenaires, la valorisation de leurs offres et services, mais surtout la possibilité d’approfondir leurs connaissances et les logiques business du marché africain et international.

Marlène-Kany Kouassi, nouvelle Miss Côte d’Ivoire

Elle a succédé à Olivia Yacé, reine de la beauté en Côte d’Ivoire en 2021 et 2e dauphine du concours de beauté Miss monde 2021.Sur les bords de la lagune Ebrié, Marlène-Kany Kouassi a été élue, samedi soir, Miss Côte d’Ivoire 2022.

Le jury, au terme des différents passages des cinq candidates finalistes, a déclaré Marlène-Kany Kouassi (1,73 m; 23 ans) Miss Côte d’Ivoire 2022, Diako Nassita (1,74 m; 24 ans) première dauphine et Laurel Gnakpa (1,79 m, 24 ans) deuxième dauphine.

Sur 28 candidates sélectionnées, dix ont été éliminées dans le parcours et cinq retenues pour la finale, à savoir Kouassi Marlène-Kany (1,73 m; 23 ans); Gnakpa Laurel (1,79 m; 24 ans); Diako Nassita (1,74; 24 ans); Touré Amy (1,73 m; 24 ans); Kouamé Paule-Nelly (1,81 m; 20 ans). 

Miss monde 2021, le mannequin polonais Karolina Bielawska, a assisté à la finale de cette messe de la beauté, accompagnée de Julia Morley, présidente du Comité Miss monde. Plusieurs rênes de beauté ont effectué le déplacement pour participer à cet instant féerique.

L’épouse du vice-président de la République, Mme Meyliet Koné, représentait à cette 26e édition de Miss Côte d’Ivoire, la marraine de l’événement, Mme Dominique Ouattara. Elle a félicité la lauréate Marlène-Kany Kouassi, qui était en pleur, parée de sa couronne.

Maroc: C’est parti pour les activités « Rabat Capitale de la culture africaine »

Le Théâtre Mohammed V de Rabat a accueilli, vendredi soir, un grand concert artistique marquant le lancement officiel des activités de « Rabat Capitale de la culture africaine ».Initié par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, cet évènement, organisé avec le soutien de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-Afrique) et la wilaya de la région Rabat-Salé-Kenitra, a été rehaussé par la présence de plusieurs ambassadeurs africains et des représentants du corps diplomatique accrédités au Maroc.

Ce concert inaugural a été interprété par des chanteurs marocains, dont Douzi, Oum et Al-Hor, ainsi que la troupe African Vision, le chœur de musique andalou Amarti, et la troupe de danse « Chtah ».

Dans une allocution d’ouverture lue en son nom à cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, a souligné que l’organisation du programme « Rabat, capitale de la culture africaine, reflète l’attention particulière que le Souverain marocain accorde à la profondeur africaine du Royaume, et son souci de renforcer les relations de notre pays avec nos frères africains ».

M. Bensaid a ajouté que la célébration de Rabat, Capitale de la culture africaine constitue, une occasion de mettre en lumière l’ancienne civilisation africaine et de souligner les liens profonds afro-marocains et le développement soutenu que connait la ville de Rabat, l’une des principales capitales africaines et internationales et témoin d’une renaissance globale qui allie les plus beaux aspects de l’authenticité, de la modernité et des significations les plus élevées de la diversité culturelle africaine.

Selon le ministre, la célébration de Rabat, Capitale de la culture africaine constitue également une occasion idoine pour mettre en valeur la richesse et la diversité de la culture africaine, avec ses composantes matérielles et immatérielles, concevant à cet égard une programmation culturelle, artistique et patrimoniale diversifiée digne de la valeur de cet événement culturel distingué.

Pour sa part, la Maire de Rabat, Mme Asmae Aghlalou, a fait savoir que la capitale du Royaume sera, pendant toute une année, une destination culturelle et artistique africaine, eu égard des activités de cette célébration qui se poursuivront jusqu’en mai 2023, avec une exposition des meilleures créations dans divers arts.

Elle a ajouté que la ville de Rabat est riche d’un patrimoine culturel matériel et immatériel diversifié, soulignant le grand rôle joué par le projet royal pionnier « Rabat, capitale des lumières », qui a fait bénéficier la ville d’infrastructures de pointe, la rendant prête pour accueillir de grands événements culturels internationaux.

Pour sa part, la présidente CGLU-Afrique, Mme Fatimou Abdelmalik, a déclaré que l’organisation cherche, en célébrant les capitales de la culture africaine, à faire de la culture dans les villes africaines un vecteur pour reconfirmer le sentiment d’appartenance et le respect de soi et promouvoir la créativité et la beauté africaines, et partant contribuer, par des activités artistiques et des industries créatives, au rayonnement international du continent.

Elle a, dans ce sens, souligné que la désignation de Rabat capitale de la culture africaine, est une reconnaissance par les dirigeants de l’organisation des efforts déployés par cette ville, qui allie authenticité, modernité et ouverture sur le monde. Rabat est une façade pour tout ce qui se fait en Afrique dans le domaine de la créativité, de la culture et des arts, a-t-elle dit.

Le programme des célébrations de Rabat, capitale de la culture africaine, prévoit l’organisation d’activités et d’événements dans les domaines de la littérature, de la poésie, des arts plastiques, de la musique, du théâtre, du cinéma, des arts de la rue, de la danse, de la photographie, des défilés de mode, des arts populaires, les contes ou encore le cirque, en plus de forums et de rencontres intellectuelles.

Ces activités seront organisées dans tous les espaces historiques, places publiques et quartiers de la ville de Rabat, avec la participation des acteurs culturels de la société civile et des différentes institutions publiques nationales concernées par la chose culturelle.

En février 2020, le Comité des capitales africaines de la culture a officiellement annoncé en février 2020 la désignation de Rabat comme capitale de la culture africaine pour 2022-2023.

Maroc : Coup d’envoi de la 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla

Par Hicham Alaoui — Le coup d’envoi de la 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla, a été donné, vendredi, en présence d’un parterre de professionnels du cinéma, des producteurs marocains et africains, de grandes figures du cinéma marocain ainsi que des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.Cette édition qui célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéaste de 13 pays africains, se veut une opportunité de révéler et mettre en valeur des œuvres de qualité pour servir l’évolution du cinéma national, favoriser le développement de l’industrie du film et célébrer le 7ème art à l’africain dans cette ville de Dakhla, perle du sud marocain, devenu au fil des ans un pôle urbain catalyseur d’investissements et une destination touristique par excellence.

Organisée par l’Association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, cette édition verra la participation de 7 films qui concourront pour les prix du festival à savoir le Prix spécial du jury, le Prix de la Réalisation et le Grand Prix.

Les films de la compétition officielle sont : « La nuit des rois » – Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Juju stories » – Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi, Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » – Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana), « Breakable » – Ahmed Rashwan (Egypte), « Bendskins » – Narcisse Wandji (Cameroun), « Annatto » – Fatima Ali Boubakdi (Maroc), et « la traversée » – Irene Tassembedo (Burkina Faso)

Le jury de cette dixième édition est présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Tourré et sera composée des membres de l’actrice Tella Kpomaho (Bénin) de l’actrice marocaine Farah El Fassi et des réalisateurs congolais David-Pierre Fila et tunisien Sami Tlili.

Lors de la cérémonie d’ouverture, un hommage a été rendu à l’actrice marocaine Mouna Fettou qui a brillé depuis son tout premier rôle dans « Un amour à Casablanca » d’Abdelkader Lagtaâ avant de s’illustrer dans « Femmes et femmes » de Saad Chraibi et « La route des femmes » de Farida Bourqiya et bien d’autres rôles dans le cinéma et la télévision qui l’ont hissé au rang de star incontestée.

Une personne de dimension internationale a été également honorée. Il s’agit du réalisateur marocain Jerôme-Cohen Olivar qui est l’auteur de deux grands long-métrages « Kandisha » qui a constitué l’une des dernières apparitions de l’icône du cinéma mondial David Carradine et « L’orchestres de minuit » où il a dirigé avec virtuosité Gad Elmaleh et Hassan El Fad.

Aussi, le festival a rendu un hommage particulier à la réalisatrice et productrice Rwandaise Jacqueline Murekeyisoni, qui est la directrice du festival International du Cinéma des Femmes et occupe le poste de directrice de la commission exécutive de l’association « Cinéma des Femmes » au Rwanda qui œuvre pour la formation d’une élite de cinéastes-femmes rwandaises.

La dixième édition du festival sera marquée par l’organisation d’un atelier de formation « Ecrire un film documentaire ». Il est destiné aux membres des ciné-clubs des provinces du sud. Cette session de formation, qui a débuté avant le festival et se prolongera jusqu’à la clôture, sera couronnée par le choix du meilleur scénario de court-métrage documentaire. Ce dernier sera produit par le festival en partenariat avec London Art House film Festival.

Dans le cadre de la promotion des productions cinématographique sur l’histoire et la culture dans l’espace Sahraoui et hassani plusieurs films documentaires, réalisés par des cinéastes de la région seront projetés.

Maroc : Le 10ème Festival International du Film de Dakhla célèbre le cinéma africain

La 10ème édition du Festival International du Film de Dakhla, prévue du 16 au 20 juin 2022, célèbre le cinéma africain à travers la présence de cinéaste de 13 pays africain : Sénégal, Côte d’Ivoire, Nigeria, Ghana, Egypte, Cameroun, Burkina Fasso, Tunisie, Ruanda, Tchad, Benin en plus du Maroc.Organisée par l’Association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, cette édition verra la participation de 7 films qui concourront pour les prix du festival à savoir le Prix spécial du jury, le Prix de la Réalisation et le Grand Prix.

Les films de la compétition officielle sont : « La nuit des rois » – Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), « Juju stories » – Abba T Makama, C J ‘Fiery’ Obasi, Michael Omonua (Nigeria), « Amansa Tiafi » – Kofi Ofosu-Yeboah (Ghana), « Breakable » – Ahmed Rashwan (Egypte), « Bendskins » – Narcisse Wandji (Cameroun), « Annatto » – Fatima Ali Boubakdi (Maroc), et « la traversée » – Irene Tassembedo (Burkina Faso)

Le jury de cette dixième édition sera présidé par le réalisateur et producteur sénégalais Moussa Tourré et sera composée des membres de l’actrice Tella Kpomaho (Bénin) de l’actrice marocaine Farah El Fassi et des réalisateurs congolais David-Pierre Fila et tunisien Sami Tlili.

Le festival rendra  hommage à l’actrice marocaine Mouna Fettou qui a brillé depuis son tout premier rôle dans « Un amour à Casablanca » d’Abdelkader Lagtaâ avant de s’illustrer dans « Femmes et femmes » de Saad Chraibi et « La route des femmes » de Farida Bourqiya et bien d’autres rôles dans le cinéma et la télévision qui l’ont hissé au rang de star incontestée.

Une personne de dimension internationale sera également honorée. Il s’agit du réalisateur marocain Jerôme-Cohen Olivar qui est l’auteur de deux grands long-métrages « Kandisha » qui a constitué l’une des dernières apparitions de l’icône du cinéma mondial David Carradine et « L’orchestres de minuit » où il a dirigé avec virtuosité Gad Elmaleh et Hassan El Fad.

Enfin le festival rend hommage à la réalisatrice et productrice Rwandaise Jacqueline Murekeyisoni, qui est la directrice du festival International du Cinéma des Femmes et occupe le poste de directrice de la commission exécutive de l’association « Cinéma des Femmes » au Rwanda qui œuvre pour la formation d’une élite de cinéastes-femmes rwandaises.

Dans le cadre de la promotion des productions cinématographique sur l’histoire et la culture dans l’espace Sahraoui et hassani plusieurs films documentaires, réalisés par des cinéastes de la région seront projetés.

Une rencontre sera tenue avec l’écrivaine et chercheuse en sociologie et anthropologie Rita El Khayat, autour du thème « Le cinéma et la culture ». Elle sera animée par Karim Douichi.

Le public aura rendez-vous avec la réalisatrice Asmaâ Elmoudir pour l’avant-première de son film documentaire « Massira ».

Une rencontre sera organisée avec le réalisateur tunisien Amine Boukhriss autour de son parcours cinématographique et sera modérée par le réalisateur Said Zribiaa.

D’autre part le journaliste et critique de cinéma Hassan Narrais animera une conférence autour du thème  » Le cinéma marocain : entre la problématique du public et les mécanismes d’aide ». Elle connaîtra la participation de plusieurs intervenants dans le domaine du cinéma marocain.

Le public et les professionnels du cinéma auront rendez-vous avec la styliste et productrice Dana Shondelmayer dans le cadre d’un Master-Class sur « La création et la conception des costumes dans le cinéma ».

La dixième édition du festival connaîtra l’organisation d’un atelier de formation « Ecrire un film documentaire ». Elle sera destinée aux membres des ciné-clubs des provinces du sud. Cette session de formation débutera avant le festival et se prolongera jusqu’à la clôture et sera couronnée par le choix du meilleur scénario de court-métrage documentaire qui sera produit par le festival en partenariat avec London Art House film Festival.

La religion doit être un rempart contre l’extrémisme (MAE marocain)

Pour le Maroc, la religion doit être un rempart contre l’extrémisme, à travers la diplomatie cultuelle du Royaume en Afrique, a souligné, vendredi à Tanger, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Pour le Maroc, pays de la Commanderie des croyants, la religion doit être un rempart contre l’extrémisme et non son prétexte. C’est cela que prône SM le Roi, à travers la diplomatie cultuelle du Royaume en Afrique », a affirmé le ministre , qui s’exprimait à l’ouverture de la Conférence internationale « Dialogue de Tanger », notant que la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains et l’Institut Mohammed VI de formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates sont là précisément pour contrer le radicalisme qui sévit aux portes de l’Afrique et promouvoir un Islam de la modération et du juste milieu.

Le ministre a fait savoir que la religion trouve son expression la plus éloquente dans l’appel d’Al Qods, dans lequel le Souverain marocain et le Pape François, ont appelé à « préserver la Ville sainte de Jérusalem/ Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue ».

« A quelques exceptions près, la relation entre l’Occident et le monde musulman n’a pas toujours été totalement harmonieuse. C’est là peut-être une évidence historique, mais pas une fatalité », a-t-il relevé, ajoutant « nous devons réinitialiser les relations entre l’Occident et les pays musulmans ».

Le ministre a, à cet égard, assuré que le Maroc apporte la démonstration que le monde musulman n’est pas un fardeau pour l’Ouest; bien au contraire, un pays qui apporte des réponses nationales à des problématiques globales pressentes, et qui contribue de manière active aux débats et aux actions autour de ces problématiques.

« Il est d’ailleurs un allié central dans la lutte contre le terrorisme, un partenaire crédible contre les changements climatiques, et un acteur responsable de la gestion de la migration », a-t-il noté, ajoutant « ce sont précisément nos complémentarités qui nous permettent d’appréhender une diplomatie des Lumières en action ».

Le ministre a, en outre, indiqué que le monde gagne à avancer vers la « co-connaissance », soulignant la nécessité de cesser d’essentialiser les religions, et en particulier la religion musulmane et ses croyants, pour aller vers cette co-connaissance.

Après avoir fait savoir que le projet Aladdin est une utilité forte, dont l’une des expressions est l’organisation de ce genre de réunion, mais son action va au-delà, et son impact peut aussi être plus profond, M. Bourita a assuré que l’engagement du Maroc aux côtés de ce Projet est un engagement de la première heure, saluant, à cet égard, l’engagement discret mais efficace de M. André Azoulay, Conseiller du Roi.

« L’Alliance est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, à un moment si particulier de l’histoire, où les certitudes bougent, où la géopolitique se réécrit, et où les causes à l’origine même de la création de l’Alliance connaissent une résurgence sans précèdent », a-t-il dit, soulignant que le Maroc compte abriter cette année le 9ème Forum de l’Alliance, pour la première fois en Afrique.

Le ministre a indiqué que les échanges, comme ceux qu’abritera le Dialogue de Tanger, sont essentiels, car le monde a toujours besoin de réflexion libre, dépassionnée « out of the box » and « out of the block », d’une approche décomplexée des sujets complexes, ainsi que de tolérance intellectuelle et de diversité de perspectives.

Il a relevé que le Dialogue de Tanger peut marquer sa spécificité et faire la différence, en transcendant le brainstorming vers une prise en charge active des sujets discutés, ainsi qu’en pérennisant et en élargissant la réflexion, soulignant que le « Dialogue de Tanger » doit devenir une tradition – un rendez-vous régulier, et rester créatif, jamais redondant; audacieux, jamais suiviste.

« Le contexte actuel rend pertinent un tel exercice », a-t-il noté, relevant que la pandémie a été un puissant révélateur de l’état profond de la société internationale.

ALECSO : Le Maroc renouvelle son soutien à Mohamed Ould Amar pour un second mandat

Le Maroc renouvelle son soutien au Mauritanien Mohamed Ould Amar pour un second mandat à la tête de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO). »Partant des liens de fraternité unissant le Roi Mohammed VI et le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et en consécration des relations solides de coopération existant entre Maroc et la Mauritanie, le Maroc réaffirme son plein soutien à la candidature de M. Mohamed Ould Amar pour un deuxième mandat au poste de Directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (ALECSO) », indique jeudi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Basée à Tunis, l’organisation œuvre depuis 1970 à la coordination et à la promotion de différentes activités dans les domaines éducatif, culturel et scientifique au niveau du monde arabe.

Maroc: Vers la création de la Ligue des écrivaines africaines

Le comité préparatoire chargé de la création de la Ligue des écrivaines africaines a tenu une réunion samedi à Rabat, en marge des travaux de la 27ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL).Selon un communiqué de la Ligue des écrivaines du Maroc, cette réunion, tenue au pavillon Afrique au sein du SIEL, a examiné le projet de création de la ligue des écrivaines africaines et la possibilité de tenir le congrès constitutif de cette nouvelle organisation au cours de la prochaine rentrée culturelle.

Cette réunion s’est tenue avec la participation de la présidente de la Ligue des écrivaines du Maroc, Mme Badia Radi, des membres du bureau exécutif de la ligue et des représentantes du Sénégal, du Gabon, du Burkina Faso, du Bénin, du Madagascar, de la Mauritanie, de la Libye et de l’Egypte.

La réunion du comité préparatoire a également abordé les mécanismes à même de faire associer l’ensemble des pays africains à ce projet, qui vise à unifier les voix culturelles et intellectuelles à l’échelle du continent, à faire connaître la diversité culturelle, linguistique et ethnique qui constitue une richesse immatérielle pour l’espace africain et à répondre aux besoins insistants et accrus de l’écrivaine africaine, au service de la parité et de l’égalité des chances.

Par ailleurs, les participantes à la réunion ont discuté de la création de ligues locales des écrivaines dans chaque pays africain, des structures qui constitueront une vraie plateforme de partenariat, de solidarité et de coopération sud-sud.

Le communiqué indique qu’au cours de cette réunion, les membres du comité ont été chargés de faire adhérer de grandes figures féminines de la culture à cette « passerelle culturelle qui s’inscrit en harmonie avec l’ensemble des mutations locales, régionales et universelles ».

Clap de fin pour la 22ème édition du FICAK

La 22ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) a été clôturée, samedi, avec la traditionnelle cérémonie de remise des prix.Organisée du 28 mai au 4 juin, cette édition a été marquée par l’hommage appuyé rendu à l’acteur et réalisateur marocain Mohamed Choubi qui a reçu l’écusson du Festival des mains du président de la Fondation du FICAK, El Habib El Malki.

Cet hommage vient consacrer la richissime carrière de l’acteur marocain de renommée qui a amplement participé à la promotion du 7ème art.

Plusieurs films ont été récompensés lors de cette édition qui a mis à l’honneur le cinéma burkinabè.

Le film « L’automne des pommiers » du réalisateur marocain Mohamed Mouftakir a remporté le grand prix de la section fiction.

Le Prix du Jury (Section Fiction) baptisé au nom de feu Noureddine Saïl a été remporté par le film « J’irai au diable » de la réalisatrice tunisienne Ismahane Lahmar. Celui de la mise en scène « Idrissa Ouédraogo » est revenu au réalisateur égyptien Magdi Ahmed Ali (Egypte) pour son film « In, 2 Talaat Harb ».

Le prix du Scénario qui porte le nom de Samir Farid a été décroché par le film “La nuit des rois” de Philippe Lacôte représentant la Côte d’Ivoire.

Le prix de la meilleure interprétation féminine a été décerné à Girley Chalène pour son rôle dans le film “The White Line” de Desiree Kahikopo (Namibie).

Le prix de la meilleure interprétation masculine baptisé feu « Mohamed Bastaoui » est revenu à l’acteur Michael Wawuyo Sr pour son rôle dans le film “A Taste Of Our Land” du réalisateur Amuli Yuhi (Rwanda).

La Mention spéciale d’honneur du jury a été remise au film “In, 2 Talaat Harb” de Magdi Ahmed Ali (Egypte) et à l’acteur marocain Mohamed Tsouli dans son rôle dans le film “L’automne des pommiers” de Mohamed Mouftakir.

Le jury a également décerné la mention d’honneur à l’actrice Dyness Daisy Lungu pour son rôle dans le film “Maria Kristu” de Paul. S. Wilo (Zambie) et à la troupe de chorégraphie et de chant du film “La nuit des rois” de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire), et une autre mention d’honneur pour la qualité de l’image au long-métrage “Oliver Black” de Tawfik Baba.

Dans la Section longs-métrages documentaires, le grand prix “Najib Ayyed” a été attribué au film “Marcher sur l’eau” de Aïssa Maïga (Niger). Le Prix du Jury baptisé au nom du réalisateur béninois Paulin Soumanou Vieyra a été remis à la réalisatrice Mia Lekou (Kenya) pour son film “The Letter”.

La Mention spéciale du jury du film documentaire est revenue au court-métrage “Broken Mirrors” de Othmane Saâdouni.

Le prix Don Quicotte a été attribué au long-métrage “Oliver Black” de Tawfik Baba, qui a également remporté le prix de la Critique, décerné par la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC).

Le cinéma, vecteur de réinsertion des détenus africains

Le cinéma est un outil de réinsertion sociale des détenus africains, ont souligné les participants à une rencontre-débat tenue en marge du festival culturel au profit des détenus africains qui s’est tenu vendredi à la prison locale de Khouribga.Lors d’un panel intitulé « Le cinéma et la question de la réinsertion des détenus africains » organisé en marge de la 3ème édition du Festival culturel au profit des détenus africains organisée par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) et la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, les participants ont plaidé pour la promotion du cinéma dans l’univers carcéral à travers la projection de films et la tenue de rencontres débats entre détenus et réalisateurs dans le but d’en faire un levier de réinsertion sociale.

Pour le critique d’arts sénégalais, Maguèye Kassé, le partage d’attitudes et d’initiatives positives en faveur des migrants incarcérés notamment à travers le cinéma est un moyen efficace pour créer les conditions propices à la réinsertion et barrer la route à des discours négatifs.

Il est aussi question de mettre en relief à travers des oeuvres cinématographiques des cas de réussites de migrants qui peuvent aider à envisager des alternatives de retour aux pays dans certaines conditions favorables, a-t-il dit.

Il ajouté que le Maroc et la Méditerranée offrent un bel exemple, en ce sens qu’ils constituent des voies de passage pour l’Afrique subsaharienne vers un eldorado supposé, un leurre dont le 7ème art s’est emparé dans différentes productions cinématographiques décrivant les affres et les drames de la migration clandestine.

« Différents cinéastes et non des moindres, des réalisateurs et réalisatrices de talent, se sont emparés du sujet et ont tourné des films qui ont connu beaucoup de succès, au-delà de nos frontières », a fait observer M. Kassé, relevant que les victimes des criminels de la migration doivent être soutenues moralement et psychologiquement pour qu’elles puissent reconstruire leurs vies.

La prison n’est plus la seule alternative pour ceux qui se sont perdus dans les méandres d’un rêve fait, somme toute d’illusions, a-t-il soutenu, relevant que la culture est la parfaite alternative à ces détenus.

Le Maroc plaide pour une stratégie africaine de la culture

Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a appelé, vendredi à Rabat, à la mise en place d’une stratégie africaine de la lecture en vue d’assurer une diffusion optimale de cette pratique auprès des générations montantes et des jeunes du continent.L’Afrique ne manque pas d’écrivains ou d’éditeurs, mais a plutôt besoin de promouvoir l’acte de lecture auprès de sa jeunesse, car c’est le « maillon le plus faible » du processus culturel, a souligné le ministre lors de la conférence d’ouverture du programme culturel du 27è Salon international de l’édition et du livre (SIEL), dont les littératures africaines sont l’invité d’honneur.

Le ministre, qui a pris part à cette conférence aux côtés du ministre sénégalais de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a estime nécessaire de mener aujourd’hui une réflexion sur la mise en place d’une stratégie africaine de la lecture, ainsi que sur un mécanisme de création d’un réseau d’éditeurs sur le continent de manière à assurer la présence des publications africaines dans chacun de ses pays.

Il s’agit d’un « grand défi que nous devons relever tous pour gagner ensemble », a-t-il insisté, notant que le SIEL de Rabat représente l’un des efforts déployés pour souligner l’intérêt accordé au livre et vulgariser la lecture.

Il a en outre mis en avant la diversification de la programmation culturelle et le nombre important de maisons d’édition africaines participant à cette édition du SIEL, ajoutant que cela atteste de « la richesse et du potentiel de la littérature et des écrivains africains ».

Cet événement, qui se tient du 02 au 12 juin, constitue une occasion de faire connaitre les cultures africaines et rapprocher les écrivains et les éditeurs du continent, a-t-il fait remarquer, soulignant que la présence du ministre sénégalais de la Culture et de la Communication à l’ouverture du SIEL reflète les relations distinguées de fraternité et d’amitié qui unissent les deux pays frères.

M. Bensaid a ajouté que cette présence est également porteuse d’une « symbolique particulière », étant donné que le Sénégal assure actuellement la présidence tournante de l’Union africaine.

Le choix des littératures africaines comme invité d’honneur du 27ème SIEL reflète les liens multidimensionnels entre la culture marocaine et les cultures des pays africains frères et s’inscrit dans le droit fil de la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI pour la promotion de la coopération Sud-Sud.

Selon les organisateurs, cette manifestation est marquée par la participation de 712 exposants représentant 55 pays de par le monde. Un large éventail de publications sera présenté, reflétant une diversité et une richesse qui, en chiffres, atteint 100.000 titres.

Au programme, un menu culturel riche et varié, avec six espaces de rencontres et de débats entre un grand nombre de professionnels ainsi que des créateurs, des écrivains et des chercheurs de divers domaines et horizons, issus du Maroc et du reste du monde.

Outre des conférences, présentations des nouvelles parutions et soirées de poésie auxquelles vont participer 380 intervenants, d’autres activités auront lieu dont la remise du Prix Ibn Battouta de la littérature de voyage, du Prix des jeunes poètes et du Prix national de la lecture. Diverses activités sont également prévues pour les enfants en matière pédagogique, artistique et scientifique, encadrées par 63 animateurs.