Bénin : compte-rendu du Conseil des ministres du 15 juin 2022

Le gouvernement s’est réuni ce mercredi 15 juin 2022 en session ordinaire du Conseil des ministres. La séance a été présidée par le président de la République. Retrouvez ci-dessous l’intégralité des décisions prises.

 

I- MESURES NORMATIVES.

Approbation du document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2023-2025.

Institué par la loi organique relative aux lois de finances, ce document sert de support au débat d’orientation budgétaire qui doit intervenir au plus tard le 30 juin de chaque année.

La présente édition postule que notre économie se remet des effets de la pandémie de la COVID-19 mais dans un contexte marqué par les tensions géopolitiques dont la guerre en Ukraine.

Le document permet d’appréhender les efforts réalisés ces trois dernières années aux plans de l’assainissement des finances publiques et de la consolidation budgétaire notamment.

Il expose également les progrès notés dans l’amélioration de la situation financière des établissements publics, des collectivités locales et des organismes de sécurité sociale, grâce à la dynamique de bonne gouvernance impulsée par l’Etat.

Au cours de la période de référence, seront renforcées les mesures en cours visant à promouvoir les secteurs à fort potentiel dont l’agriculture, le tourisme, l’économie numérique et l’économie du savoir avec un accent particulier sur l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Par ailleurs, seront poursuivis les grands chantiers visant à combler le déficit infrastructurel de notre pays, dans les domaines énergétiques, de transport et d’assainissement. Le tout renforcé par la création d’un cadre favorable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique et compétitif, la promotion d’un secteur industriel sélectif ainsi que la promotion de l’intégration régionale à travers le développement des chaînes de valeurs.

En approuvant le document, le Conseil a instruit les ministres concernés à l’effet de soutenir la discussion y relative devant la Représentation nationale.

Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant nomination de membres au Conseil d’administration de l’Agence de Contrôle des Installations électriques intérieures (CONTRELEC) et de l’Agence béninoise de Gestion intégrée des Espaces frontaliers (ABeGiEF).

II- COMMUNICATIONS

Allègement des mesures d’entrée au Bénin prises dans le cadre de la gestion de la pandémie de la COVID-19.

En raison du recul relatif de la pandémie dans le monde en général et dans notre pays en particulier, le Gouvernement a décidé de lever les mesures exigées pour la traversée de nos frontières, dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire de la COVID-19.

Ainsi, pour compter du jeudi 16 juin 2022 à 00 heure, l’entrée sur le territoire béninois, aussi bien par les frontières terrestres, aériennes que maritimes, est libre de présentation de tout document en rapport avec la COVID-19.

Les voyageurs au départ du Bénin devront cependant toujours se conformer aux exigences des pays de destination.

Toutefois, cette tendance baissière ne dispense pas de la nécessité de se faire vacciner. A cet effet, le Conseil exhorte les populations d’une part, les responsables à divers niveaux d’autre part, aussi bien du secteur public que privé, qui ne l’ont pas encore fait ainsi que les agents sous leurs ordres, à se faire vacciner en vue de se prémunir contre la forme grave de la COVID-19.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Sous cette rubrique, le Conseil a autorisé l’organisation au Bénin :

En juin 2022, d’une réunionde validation du système de suivi de la pêche artisanale maritime ;

Le 16 juin 2022, de la 2ème Réunion de haut niveau des ministres chargés de la Santé et des Transports sur le bilan de l’organisation du corridor Abidjan-Lagos et ses perspectives ;

Du 15 au 16 juillet 2022, de la 8ème Réunion du comité régional de pilotage du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest.

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Les nominations ci-après ont été prononcées :

A la présidence de la République

  • Membres permanents de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes :
    • Monsieur Aminou Adjélé MAMAM (Coordonnateur de la Cellule) ;
    • Monsieur Assogba Zacharie GBODJEYDO (Coordonnateur adjoint de la Cellule) ;
    • Madame Cyrielle AHOUANDOGBO PERROT ;
    • Monsieur Micaël BASSABI DJARA ;
    • Monsieur Landry HINNOU ;
    • Madame Joïce Médéssè AGONSANOU.

Au ministère de l’Economie et des Finances

  • Directeur général de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique : Monsieur Marc-André LOKO
  • Directeur général de la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce : Monsieur Arsène DANSOU.

Fait à Cotonou, le 15 juin 2022,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin-Covid-19 : levée des mesures dans les aéroports et les frontières

Plus aucune restriction liée à la riposte contre la pandémie de Covid-19 aux voyageurs à l’entrée et à la sortie du Bénin.

 

Le Bénin vient de levée les mesures contre le coronavirus dans les aéroports et au niveau de ses frontières. Réunis en Conseil des ministres, mercredi 15 juin 2022, le gouvernement a levé les mesures sur la pandémie.

Pour compter de ce jeudi 16 juin 2022, l’entrée sur le territoire béninois, aussi bien par les frontières terrestres, aériennes que maritimes, est libre de présentation de tout document en rapport avec la Covid-19. Ainsi en a décidé le gouvernement en conseil des ministres.

L’allègement des mesures prises dans le cadre de la gestion de la pandémie de la Covid-19 a été décidé en « raison du recul relatif de la pandémie dans le monde en général et dans notre pays en particulier ». « Toutefois, cette tendance baissière ne dispense pas de la nécessité de se faire vacciner. A cet effet, le Conseil exhorte les populations d’une part, les responsables à divers niveaux d’autre part, aussi bien du secteur public que privé, qui ne l’ont pas encore fait ainsi que les agents sous leurs ordres, à se faire vacciner en vue de se prémunir contre la forme grave de la Covid-19 », indique le conseil des ministres.

Le Gouvernement informe que les voyageurs au départ du Bénin devront cependant toujours se conformer aux exigences des pays de destination.

Bénin : la stratégie de riposte au Covid-19 fait ses preuves

Depuis octobre 2021, le Bénin a enregistré un seul décès lié au coronavirus. Le nombre total de personnes décédées de la pandémie passe ainsi de 161 à 162.

Les récentes statistiques sur l’évolution de la maladie à coronavirus au Bénin montrent que depuis trois mois, le pays de Patrice Talon n’a pas enregistré de décès lié au Covid-19. Les autorités béninoises ont pointé le tout dernier cas de décès en ce mois de janvier. En publiant les chiffres en octobre, le gouvernement indiquait 161 décès et annonçait une remontée de cas confirmés.

Sur le plan général, au 09 janvier 2022, le Bénin compte 26 036 cas confirmés de Covid-19 et 162 décès. Le pays enregistre 27 nouveaux cas confirmés. Sur le nombre total de cas, 25 033 personnes sont déjà déclarées guéries et 841 sont encore sous traitement.

Plusieurs mesures ont été mises en place pour freiner la propagation du virus au Bénin. En dehors des gestes barrières communément appliqués dans les pays, le Bénin a adopté des exigences encore plus strictes. Il s’agit par exemple de l’annulation de toutes les manifestations culturelles, l’exigence du pass sanitaire pour accéder à certains services publics.

Les autorités sanitaires sont en cours d’exécution d’une campagne de vaccination accélérée. Cette campagne se fait avec des doses d’AstraZeneca, Moderna, Johnson & Johnson, Pfizer et Coronavac. L’objectif visé par le pays est de vacciner au moins 40% de la population.

Bénin/Covid-19 : la Chine renforce le stock de vaccins avec 500 000 doses de « Coronavac »

La République populaire de Chine soutient le Bénin dans ses efforts de déploiement de la campagne de vaccination contre le coronavirus en lui offrant 500 000 doses de vaccin.

Après la réception du premier don de 203 000 doses de vaccins de la Chine le 21 mars 2021, le Bénin de Patrice Talon a reçu mercredi 12 janvier 2022, 500 000 doses de « Coronavac » de la firme Sinovac. Le don de la Chine vient appuyer le Bénin dans la mise en œuvre de la campagne de vaccination accélérée lancée le 15 novembre 2021.

En recevant le lot de vaccins au cours d’une cérémonie, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a exprimé sa reconnaissance à l’endroit de la Chine. Le pays a été aux côté du Bénin dès les premiers moments de riposte contre la pandémie. C’est grâce au premier don de vaccins chinois que les équipes du ministre ont lancé la campagne de vaccination. Au 03 janvier 2022, le pays a administré 1.815.764 doses de vaccin. 1.421.442 personnes ont reçu des doses complètes pour un taux de 11,7% selon l’Organisation mondiale de la Santé.

Dans la foulée, l’ambassadeur de  la Chine au Bénin Jingtao Peng a qualifié le don de nouveau geste de solidarité. Il va aider le peuple frère et ami du Bénin à mener efficacement la lutte contre la pandémie et à retrouver une vie normale, a-t-il expliqué.

Bénin : « la pandémie de la Covid-19 n’est pas terminée » (Gouvernement)

Le gouvernement de la République du Bénin annule toutes les manifestations culturelles de fin d’année à cause de la hausse des contaminations à la Covid-19. Il exhorte la population au respect des mesures barrières et à la vaccination.

« Le gouvernement, à travers le Comité interministériel de gestion de la crise sanitaire, décide de l’annulation de toutes les manifestations culturelles qu’il a prévues pour ses populations dans le cadre des fêtes de fin d’année ». Ainsi peut-on lire dans un communiqué signé des ministres Babalola Michel H. Abimbola du Tourisme, de la Culture et des Arts et Benjamin B. Hounkpatin de la Santé. Communiqué en date du 28 décembre 2021.

La décision est motivée par la résurgence des cas de contamination à la Covid-19. De ce fait, les membres du gouvernement béninois anticipent sur l’éventuelle aggravation de la crise sanitaire et préconise des mesures de prévention. Ils invitent la population « à tenir compte dans son quotidien de ce que la pandémie n’est pas terminée. Au contraire, il est plus que jamais nécessaire de respecter et de faire respecter les mesures barrières. Les vaccins sont disponibles, de même que les équipes dédiées dans tous les centres de vaccination », exhortent les ministres.

Cette décision gouvernementale vient confirmer la raison de l’annulation ou du report de plusieurs concerts prévus en cette période de fêtes au Bénin. Le tout dernier concert dont l’annulation a fait grand bruit est celui de l’artiste congolais Fally Ipupa. Les prestations de la star programmées le 31 décembre 2021 puis les 1er et 02 janvier 2022 n’auront plus lieu. C’est aussi le cas pour les concerts des autres artistes tels Tayc et Gims.

Bénin : le concert de Tayc reporté à cause du Covid-19 et des tensions

Prévu pour le 18 décembre 2021 au Palais des Congrès de Cotonou au Bénin, le concert n’aura plus lieu. Un communiqué signé de Archipel, structure qui organise cet événement accuse le contexte sanitaire et des tensions.

Julien Bouadjié di Tayc ne tiendra plus son concert au Bénin le 18 décembre 20212 comme prévu. La première raison de ce report trouve son fondement dans le contexte sanitaire lié à au Covid-19. « Compte tenu du maintien des restrictions sanitaires au Bénin, nous sommes dans l’obligation de reporter notre concert prévu ce 18 décembre au Palais des Congrès », informe Archipel dans un communiqué en date du 13 décembre 2021.

Mais, la pandémie à coronavirus n’est pas la seule raison qui empêche l’auteur-compositeur-interprète français de venir prester à Cotonou. Le comité d’organisation de ce show prévu au Palais des Congrès évoque des tensions sans aucune précision. « Ce report arrive dans un contexte de tensions qui ne nous laisse pas indifférents. Loin de vouloir alimenter des situations conflictuelles, nous souhaitons contribuer à la promotion et à la réussite de tous nos compatriotes », ajoute le communiqué.

Tayc est un artiste marseillais d’origine camerounaise. Il se révèle au !public au public en 2020 avec la sortie du hit « N’y pense plus ». L’artiste s’inscrit dans la génération de ceux qui comptent apporter du sang neuf dans l’environnement musical français. Sa touche se remarque grâce au mélange d’afrotrap et des sons et rythmes d’origine caribéenne.

L’artiste né dans les Bouches-du-Rhône en  1996 et installé à Paris est l’auteur de trois tomes de mixtape intitulé « NYXIA ». Evoluant aux côté des artistes tels Dadju, le feu Manu Dibango, Tayc annonce en 2020 la sortie de son premier album « Fleur Froide ». Pour patienter sa sortie, il lance un single intitulé « N’y pense plus ». Le concert reporté, la structure organisatrice annonce le remboursement de ceux qui ont acheté les tickets.

Covid-19 au Bénin : « Ce n’est pas le vaccin qui tue »

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

C’est la déclaration du ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin lors d’un atelier de sensibilisation avec les maires et d’une rencontre avec les leaders religieux du Bénin. C’était jeudi le 18 novembre 2021. Le but est d’inciter la population réticente à se faire vacciner contre le Covid-19.

Au Bénin, le gouvernement s’engage à renverser la tendance au sujet de la vaccination contre le Covid-19. Pour ce faire, il cible les leaders pour faire  passer le message. Une campagne intensive de vaccination en cours offre l’occasion d’intensifier la sensibilisation. A la manœuvre, le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin. Ils bénéficient de l’appui du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Dr Mamoudou Harouna Djingarey.

Sensibilisation des maires

D’abord aux 77 maires du Bénin, les membres du gouvernement ont adressé des messages jeudi 18 novembre 2021. C’était au cours d’un atelier de mobilisation autour de  la vaccination contre le Covid-19. La rencontre a eu lieu à l’Hôtel Azalaï.

En effet, au cours de cet atelier, au moins trois allocutions ont maintenu élus locaux en éveil. Le ministre  de la Santé a insisté sur la perception des populations en les rassurant. « Ce n’est pas le vaccin qui tue. C’est notre ennemie commun la Covid-19 qui tue. Et c’est pour cela que nous devons nous vacciner massivement »», a-t-il précisé. Pour atteindre cet objectif, Dr Djingarey a appelé les maires à développer des stratégies pour drainer les populations vers les centres de vaccination.

Messages aux leaders religieux

Puis vient le tour des communautés religieuses. Après  les maires, les deux membres du gouvernement ont rencontré les leaders religieux. Aux communautés religieuses, Benjamin Hounkpatin et Pascal Irenée Koupaki ont adressé des messages. Le ministre D’Etat a rappelé aux leaders le bien-fondé de leur implication. « Vous êtes en contact avec un grand nombre de béninois. De proche en proche, cette sensibilisation fera tâche d’huile pour l’atteinte des objectifs », a-t-il assuré. Le patron de la santé a insisté sur la présence de la 3è vague de contamination et  la nécessité de se faire vacciner en grand nombre.

Le vice-président de la Banque mondiale en visite au Bénin le 31 octobre 2021

Le Bénin recevra du 31 octobre au 02 novembre 2021 le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre la Banque mondiale et le Bénin.

Pour la première fois depuis sa prise de fonction en juillet 2020, Ousmane Diagana va effectuer une visite officielle au Bénin. Le vice-président de la Banque mondiale (BM) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre quittera le Togo avant de fouler le sol béninois. Selon le communiqué en date du 25 octobre, cette visite prévoit des rencontres à plusieurs niveaux.

D’abord, le programme prévoit des rencontres au sommet de la République. Ce sera avec les autorités politiques du pays. Il s’agit des « rencontres avec le Président de la République, Son Excellence Patrice Talon et les membres du gouvernement », peut-on lire. A cela s’ajoutent des rencontres avec des acteurs au développement.

Ensuite, le chronogramme annonce aussi « des visites de terrain pour voir l’évolution de quelques projets et discuter avec les bénéficiaires ». Vers la fin de sa visite, Ousmane Diagana « s’entretiendra avec la presse pour partager les grandes conclusions de sa visite, ainsi que les orientations de l’appui de la Banque pour les prochaines années », précise le document.

Le déplacement du vice-président se fait au moment où les pays de la région recherchent des solutions aux problèmes causés par la Covid-19. Dans ce sens, la BM peut contribuer à « aider les pays à établir un nouveau contrat social entre les Etats et les citoyens ». Elle pourra « œuvrer à plus d’emplois de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique », conclut le communiqué officiel.

Covid-19-Bénin : accès aux services publics interdit aux non-vaccinés

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19 au Bénin, le gouvernement a pris une nouvelle décision le 20 octobre 2021. Désormais les personnes non vaccinées n’ont plus accès aux services publics.

Au Bénin, les services publics de l’État et ceux des collectivités locales sont inaccessibles aux personnes non vaccinées. La décision est celle du conseil des ministres réuni mercredi le 20 octobre 2021. C’était sous la présidence de Patrice Talon, chef de l’État.

Le gouvernement est formel à ce propos. Le communiqué final signé du secrétaire général du gouvernement Edouard Ouin-Ouro, en est clair. Le conseil « décide de conditionner l’accès à tous les services publics, y compris dans les collectivités territoriales, à la présentation d’une preuve de vaccination ou d’un résultat PCR datant de moins de 48 heures ». Peut-on lire sur le document.

Cette décision vient s’ajouter à l’obligation vaccinale des personnels de santé. la même obligation pèse sur le personnel administratif des formations sanitaires. le personnel des officines n’est pas en reste.

La décision vient à la suite de la présentation du point de la situation de la pandémie à coronavirus au Bénin. Le communiqué précise que le ministre en charge de la Santé a fait le point sur la question. Au 18 octobre 2021, le pays compte 24.678 cas enregistrés, 161 décès. 256 patients sont en cours de traitement. 16 cas graves nécessitant des soins intensifs. 263.442 ont reçu au moins une dose de vaccin. 197.685 ont un schéma vaccinal complet.

Bénin : le préfet du Littoral rappelle les responsables des discothèques à l’ordre

Alain Orounla a fait le tour de certains quartiers de Cotonou au Bénin le 11 octobre aux fins d’amener les structures à respecter les mesures contre la propagation du coronavirus. L’autorité préfectorale a rappelé les discothèques encore ouvertes à l’ordre en donnant l’injonction aux responsables de les fermer.

Les habitants de la ville de Cotonou relâchent de plus en plus le respect des mesures-barrière contre la Covid-19. Outre les personnes physiques qui ont tombé le masque, certaines structures en l’occurrence les discothèques, passent outre les restrictions du gouvernement. La situation ne laisse pas les autorités indifférentes. Le préfet du Littoral a fait une descente sur le terrain lundi le 11 octobre. L’objectif de cette opération était de ramener à l’ordre les responsables des structures qui fonctionnent en marge des prescriptions.

En effet, à Cotonou au Bénin, plusieurs quartiers ont reçu la visite du préfet Alain Orounla qui était accompagné des forces de l’ordre. Il s’agit de Fidjrossè, Vedoko, Agla, Akpakpa, Cadjèhoun et Sainte Rita. A son passage, l’ancien membre du gouvernement a ordonné la fermeture des discothèques et autres structures assimilées encore ouvertes. Il a appelé les responsables de ces lieux de rassemblement à les maintenir fermés.

par ailleurs, l’autorité préfectorale compte bien à l’avenir de multiplier de telles actions pour faire respecter la réglementation.

 

Bénin : Covid-19, les contaminations en baisse

Au Bénin, la courbe de contamination à la Covid-19 est baisse. C’est la remarque ce qui ressort des derniers chiffres que les autorités en charge de la santé viennent de communiquer.

La contamination au coronavirus connait un ralentissement au Bénin. En une semaine, le décompte affiche 445 nouveaux cas. Les mois précédents par contre, ce nombre oscillait autour de 2000 nouveaux cas par semaine. Le plus remarquable est que le nombre de décès reste le même que celui communiqué il y a une semaine. Le pays enregistre encore 159 décès.

En effet, la situation épidémiologique du Bénin présente une amélioration positive. A la date du 06 octobre 2021, le pays compte 24.335 nouveaux cas confirmés, 23.257 patients guéris. 919 personnes malades reçoivent encore les soins dans les centres de prise en charge et autres.

Ainsi donc, les autorités sanitaires expliquent cette chute des contaminations par l’avancée de la campagne de vaccination. Au 05 octobre dernier, le Bénin compte au moins 226 269 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 21 405 ont reçu la totalité des doses.

Bénin-Covid-19 : 332 280 doses de vaccin Pfizer sont là

Les autorités en charge de la santé au Bénin ont réceptionné le 30 septembre en soirée, les premières doses de vaccin Pfizer. 332 280 doses viennent s’ajouter à d’autres vaccins déjà présents au pays. Objectif, renforcer la campagne de vaccination.  

Au Bénin, les autorités en charge de la santé ont annoncé depuis quelque temps, l’arrivée du vaccin Pfizer. Ce jeudi 30 septembre, la nouvelle s’est confirmée. Cotonou vient de réceptionner plus de trois cent trente mille doses de vaccin Pfizer

Encore appelé Pfizer BioNTech, ce vaccin est efficace à 95% contre l’infection symptomatique par le SARS-CoV-2, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’institution mondiale affirme d’ailleurs avoir « minutieusement évalué la qualité, l’innocuité et l’efficacité du vaccin (Pfizer) et a recommandé son utilisation pour les personnes âgées de plus de 16 ans ».

Les doses de vaccin réceptionnées hier au Bénin viennent renforcer les efforts du pays dans la prévention et la riposte contre le Covid-19. Elles vont s’ajouter aux doses des premiers vaccins que le Bénin administre à sa population. En effet, le pays a déjà réceptionné au moins 4 types de vaccins sur son sol.

Des doses de plus pour renforcer la campagne

Au départ, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a lancé la campagne de vaccination lundi le 29 mars 2021. C’était au Palais des Congrès de Cotonou. Cette campagne s’ouvrait alors avec près de 350 000 doses de différents types de vaccin à administrer dans 78 sites de vaccination. Il s’agissait de 203 000 doses de Coronavac réceptionnées le 21 mars et 144 000 doses d’AstraZeneca réceptionnées le 10 mars 2021, selon aa.com.tr et beninwebtv.com. A cela s’ajoutaient quelque temps après, 302 400 doses de vaccin Johnson and Johnson.

Ainsi donc, avec l’arrivée de Pfizer, le pays a déjà réceptionné plus de 981 650 doses de différents vaccins contre le Covid-19. Dans les quatre départements sanitaires du Bénin, la vaccination se poursuit. Depuis quelque temps d’ailleurs, certaines administrations imposent la présentation de la carte vaccinale pour accéder aux services publics. Au 15 septembre 2021, 152 699 personnes ont pris au moins une dose de vaccin. 21 405 personnes sont complètement vaccinées.

Or, la situation épidémiologique du Bénin se présente aujourd’hui avec un peu moins d’inquiétudes que dans d’autres pays africains. A ce jour, l’on enregistre 23 890 cas confirmés et 159 décès.

Covid-19-Bénin : le gouvernement court vers la vaccination forcée

C’est ce qui ressort des mesures coercitives prises ces derniers jours par les autorités administratives. Celles-ci forcent les Béninois à se faire vacciner pour avoir accès à certains services publics.

Les directions des institutions étatiques du Bénin multiplient les actes pour contraindre les citoyens à se faire vacciner contre la Covid-19. Des notes de service, les unes plus autoritaires que les autres, ont pour objectif d’amener les Béninois à céder.

Le 13 septembre 2021, une note signée du directeur général du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga suscite des réactions. Le document subordonne la délivrance des actes administratifs à la présentation d’une carte de vaccination.  La note N°01092/MS/CNHU-HKM/DAF/CCOMS, précise : « Il est porté à l’attention du personnel médical, paramédical et administratif du CNHU-HKM, que la délivrance des actes administratifs est désormais subordonnée à la présentation d’un pass vaccinal contre la Covid-19 valide.

le 24 septembre dernier le directeur national de la médecine hospitalière puplie une autre note plus contraignante. L’acte cible en particulier les garde-malades. « En vue de réduire la contamination intra hospitalière, il est porté à la connaissance de tous les directeurs d’hôpitaux que les garde-malades n’auront désormais accès à l’hôpital que sur présentation de leur carte de vaccination », peut-on lire.

Le 1er septembre dernier, le gouvernement rendait la vaccination obligatoire pour certaines catégories sociales. Une mesure qui avait suscité de vives protestations mais éphémères dans les rangs de certains syndicats. Dans un pays où l’on enregistre au 27 septembre 22 958 cas confirmés et 154 décès, les interrogations fusent au sujet des contraintes.

Néanmoins, des mesures visent à porter des chiffres à la hausse. Au 15 septembre, 152 699 personnes ont déjà reçu au moins leur première dose de vaccin et 21 405 sont complètement vaccinées.

Eliminatoires CAN 2021 : plusieurs cas positifs de Covid-19 chez les Écureuils

A quelques heures de sa rencontre avec la Sierra Leone, les Ecureuils se retrouvent privés de plusieurs de ses joueurs-cadres. Et pour cause, 6 joueurs de Michel Dussuyer seraient testés positifs à la Covid-19.

En effet, tout juste avant le dernier match de qualification des Ecureuils du Benin pour la CAN 2021, le dernier test PCR effectué a révélé pas moins de six cas positifs à la Covid-19. Il s’agirait de Saturnin Allagbé, Steeve Mounié, Jodel Dossou, Poté Michael, Cedric Hountondji, et Khaled Adenon.

Le coordonnateur de la CAF aurait demandé aux joueurs d’attendre dans leur bus. Et la rencontre pourrait être reportée.

Plusieurs internationaux béninois ont dénoncé cette situation sur Twitter.

 

Dons d’équipements sanitaires dans le cadre de la lutte contre le coronavirus

Le vendredi 2 octobre, le Secrétaire général du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération, Monsieur Hervé DJOKPE, a officiellement signé un procès-verbal faisant foi du don d’équipements sanitaires par la Fondation Malta Cross international de l’Ordre Souverain de Saint Jean de Jérusalem, Chevalier de Malte, Fédération des Prieurés Autonomes (KMFAP).

Le matériel a été fourni dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Il s’agit de régulateurs et de 25 concentrateurs d’oxygène, accompagnés d’accessoires nécessaires leur fonctionnement. Également présente au moment de la signature, la directrice adjointe de cabinet du Ministre de la Santé, Madame Eléonore GANDJETO, a assuré que l’ensemble des équipements, serait déployé dans les plus brefs délais sur les sites de prise en charge. En effet, malgré les efforts constants du gouvernement, le manque de matériel reste une question centrale au cœur de la lutte contre le coronavirus.

Ce soutien vient renforcer les mesures déjà prises par le l’Etat béninois. Comme l’a rappelé Monsieur Hervé DJOKPE, ce geste fait suite à d’autres dons de la même nature de la part de KMFAP. Toujours selon Monsieur Hervé DJOKPE, ces actes de générosité témoignent de la qualité de la coopération et de l’amitié entre KMFAP et le gouvernement. C’est avec cette idée à l’esprit, que les 2 entités envisagent la construction d’une Unité Médicale d’Urgence, de Soins et d’Assistance (UMUSA). Notons que le centre créé par le biais de l’ONG Femeraid, serait installé au niveau de l’aéroport international de Cotonou.

Enregistrements et paiements obligatoires en ligne pour les tests Covid-19 pour les voyages à l’aéroport de Cotonou

COMMUNIQUE

Le ministère de la santé rappelle à tous les voyageurs au départ ou à l’arrivée de l’aéroport de Cotonou que l’enregistrement et le paiement en ligne (par carte bancaire ou mobile money) sont obligatoires avant leur arrivée ou départ à l’aéroport de Cotonou sur le site web www.surveillancesanitaire.bj.

Ces précautions  permettront aux voyageurs d’être traités en priorité une fois sur les sites de dépistage du palais des congrès ou du centre VIP.
Elles permettront également d’éviter les fortes affluences constatées ces derniers jours sur ces sites.

Pour toutes informations, contactez le Call center dédié aux voyageurs au numéro : 7016 aux horaires indiqués : Lundi au vendredi: 8h à19h , Samedi: 9h à 17h et Dimanche: 10h à 15h

Merci de respecter strictement les présentes consignes et de passer le message autour de vous.

Ensemble, œuvrons à la gestion efficace de la crise sanitaire Covid-19 au Bénin.

Les préfets du Bénin tiennent leur première conférence au titre de 2020 à Kétou

Le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane Séïdou assisté de son homologue de l’intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia,a ouvert jeudi aux résidences Céline Hôtel de Kétou, la première conférence des préfets au titre de l’année 2020, en présence des têtes couronnées, des élus locaux et autres acteurs impliqués.

Au cœur de cette rencontre périodique des préfets des départements du Bénin, des questions liées essentiellement à la santé communautaire, la sécurité, la gouvernance à la base.

A l’ouverture des travaux, le ministre Alassane Séïdou a indiqué que cette conférence permettra aux participants d’apprécier le niveau de mise en œuvre des actions entrant dans le cadre de la politique nationale de décentralisation et de la déconcentration

Il s’agira, a-t-il poursuivi,pour les préfets et les acteurs impliqués, de relever les difficultés qui handicapent la mise en œuvre de certaines actions afin d’envisager des solutions idoines qui guideront les prochaines actions du ministère de la décentralisation.

Outre les points inscrits à l’ordre du jour, souligne le ministre Alassane Séïdou, cette première conférence dont les travaux vont durer deux jours va se pencher entre autres sur l’évolution du processus de relecture de la politique nationale de décentralisation et de déconcentration (PONADEC), et  du cadre juridique de la réforme de l’administration territoriale, les responsabilités du préfet de département en matière de prévention et de gestion de la radicalisation, de l’extrémisme violent et du terrorisme, l’évolution du dossier sur la création et le fonctionnement des établissements publics de coopération intercommunale au Bénin, les mesures sécuritaires relatives à la transhumance nationale et transfrontalière, les dispositions prises par le gouvernement dans la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19, le processus de digitalisation et de numérisation des actes de l’état civil.

Le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo a saisi l’occasion pour rappeler dans ses mots de bienvenue, les difficultés qu’éprouvent les populations des cinq communes du département sur le plan sécuritaire, en ce qui concerne les limites territoriales et les conflits frontaliers avec la République fédérale du Nigéria. A cet effet, il a souligné que les problèmes frontaliers les plus récurrents trouvent leur source dans le déplacement des bornes de délimitation des frontières par les Nigérians, l’occupation illégale des terres appartenant au Bénin, l’immigration clandestine et surtout les incursions répétées de la douane et de l’armée nigériane sur le territoire béninois, entraînant selon lui, d’importants dégâts matériel et parfois des pertes en vies humaines.

Parlant du fonctionnement des mairies du Plateau, l’autorité préfectorale a plaidé pour le recrutement de façon exceptionnelle de cadres compétents capables d’aider efficacement les maires de la 4ème mandature de la décentralisation à assurer convenablement leur mission de développement au niveau de certains services clés.

Des écoles fermées pour cause de divinité « Oro » dans les communes du Plateau

La plupart des écoles situées dans les contrées des communes d’Adja-Ouèrè, Sakété et Ifangni dans le département du Plateau sont restées fermées les jours ouvrables qui ont coïncidé avec la fermeture par la divinité, se sont indignés des parents et élus locaux.

Malgré l’interdiction formelle du préfet du Plateau Valère Sètonnougbo, aux dignitaires du culte « Oro » d’opérer des fermetures en journée du fait de la Covid-19 qui sévit, et pour permettre aux écoliers qui ont été contraints de rester pendant des mois à la maison, de rattraper le programme scolaire, les adeptes de Oro ont opéré de fermetures contre vents et marées dans les localités d’Ikpinlè, Mowodani et périphéries de la commune d’Adja-Ouèrè. Le constat est le même dans les communes de Sakété et d’Ifangni.

Le maire de Pobè, Simon Dinan a affirmé que les fermetures diurnes de Oro n’ont pas été effectives dans sa commune. « Les sacrifices et autres rituels ont été faits la nuit à Pobè. Oro n’a pas fermé en journée chez moi, pour permettre aux enfants d’aller à l’école », a expliqué l’autorité communale.

Le chef du quartier Sori à Igolo dans la commune d’Ifangni, Dieudonné Adéchinan a déploré l’attitude des groupes de personnes qui ont bravé l’interdiction des autorités et ont fait manifester Oro. L’élu local regrette également que cette pratique culturelle séculaire ait empêché cette année les enfants d’aller à l’école. Mardi dernier durant toute la journée, poursuit M. Adéchian, les portes sont restées closes à Igolo et dans plusieurs autres localités de la commune d’Ifangni lors de la première fermeture diurne «  Êta », et les femmes restées cloîtrées dans leurs chambres, a confié l’élu local.

Il a surtout fait savoir que l’édition 2020 de cette célébration cultuelle se passe dans un contexte où des dignitaires et prêtres de Oro se sont désengagés pour faire respecter les injonctions des autorités. Mais la situation est difficilement contrôlable avec des groupes de personnes qui agissent.

« A cette édition de la manifestation de Oro, je ne dispose d’aucune information, d’aucun calendrier sur les différentes fermetures »,a condamné l’élu. Oro, patrimoine cultuel, est une divinité qu’une forêt abrite. La divinité Oro qui se célèbre pendant 17 jours lors d’une cérémonie annuelle notamment dans l’aire culturelle Yoruba-Nagot, par des initiés principalement pendant les vacances scolaires au Bénin a coïncidé cette année avec la reprise des cours dans les écoles ; le calendrier scolaire ayant subi des réaménagements du fait de la Covid-19.

Selon la légende, Oro chasser les mauvais esprits qui circulent dans l’air et qui propagent des maladies. Cette divinité purifie l’environnement par des rites, conjure le mauvais sort et apporte la paix et la prospérité.Aussi, est-il formellement interdit aux femmes de voir Oro sous peine d’être frappées de mauvais sort allant à la perte de la vie. Cette divinité est aussi hostile aux hommes non-initiés, selon la légende.

Le missionnaire Arif Mahmood appelle la communauté musulmane du Bénin au respect des mesures barrières

En prélude à la célébration de la fête de Tabaski qui d’ordinaire regroupe du monde, le missionnaire de la Jam’at islamique Ahmadiyya dans le département du Zou, Arif Mahmood, a appelé au respect strict des mesures barrières décrétées par le gouvernement, pour un festin, une célébration religieuse qui n’amplifie pas les risques de propagation du Coronavirus.

Pour le religieux, les restrictions à savoir, le respect de la distance physique entre les personnes, le lavage des mains et le nombre de personnes limité à cinquante participants pour toutes manifestations, doivent être rigoureusement observées. La célébration de l’Aïd-el Kebir encore appelé la fête du mouton, prévient-il, ne doit pas être un facteur social ou religieux qui favorise la propagation du Coronavirus.

Arif Mahmood a d’ailleurs rappelé que l’islam exige des croyants musulmans, le respect des lois, principes et décisions prises par les autorités du pays dans lequel réside tout bon musulman. « Pour notre vie, notre santé, nous avons intérêt à ce que la Tabaski se fête dans le strict respect des mesures barrières », a-t-il conseillé.

Plongeant dans l’histoire, le missionnaire de la Jama’at islamique Ahmadiyya, a rappelé qu’au temps du deuxième en 638, au moment où le calife Omar envahit la Syrie et la Palestine, une terrible épidémie de peste ravage le pays. Omar rassemble donc tous les chefs militaires et, après une longue conférence, l’avis des chefs de la tribu du Prophète est adopté. Se référant à l’interdiction faite par Mahomet de pénétrer dans un territoire où règne une épidémie,

Cette attitude selon le missionnaire, interprétée comme une des premières applications de l’isolement qui a fait ses preuves dans la riposte contre cette maladie contagieuse, doit servir de référence et conditionner l’attitude générale des musulmans aujourd’hui face au Covid-19,

Revenant à l’origine de la Tabaski, le religieux a insisté sur le fait que l’immolation d’une bête est un sacrifice qui est obligatoire pour ceux qui sont partis à la Mecque, selon le Coran. Le prophète Ibrahim, raconte Arif Mahmood, par dévotion et obéissance à Dieu, s’apprêtait à immoler son fils unique Ismaël, quand Dieu lui fit descendre un bélier qu’il a immolé en remplacement de son fils. Cette tradition fut donc perpétuée, pour rendre hommage à Dieu qui a soumis à l’homme, les animaux car Il dit dans le saint Coran : « Nous vous avons désigné les chameaux (et les vaches) bien portants pour certains rites établis par Allah », a cité le missionnaire.

« Cependant, celui qui n’a pas les moyens n’est pas obligé d’immolé un mouton, Dieu connaît la capacité de chacun. Si pour la cause de Dieu, vous trouvez que vous n’avez pas les moyens, alors que vous en disposez, Dieu vous vois aussi. Mais si effectivement vous n’avez pas de moyens, on n’est pas obligé de faire des prêts ou prendre des crédits. Il suffit de rester à la maison et de prier », a souligné Arif Mahmood, retraçant des passages du Coran qui en assurent la véracité des principes.

Les croyants musulmans seront invités à l’occasion de la fête de Tabaski à verser le sang sur le sol, non pas pour le souiller, mais pour le purifier, indique le missionnaire. « Le Sacrifice, en Islam, est une offrande pour l’amour de Dieu dans l’espoir de se purifier, de se rapprocher du Seigneur. C’est un acte de dévotion qui date des premières époques de la vie terrestre de l’espèce humaine », soutient Arif Mahmood.

Le préfet Jean-Claude Codjia sensibilise ses concitoyens sur la riposte à la Covid-19

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19, le préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Jean-Claude Codjia, a échangé ce lundi à la préfecture d’Allada avec les responsables syndicaux de transporteurs et  différences couches sociales en présence du Maire  Joseph Cakpo.

Avec les responsables de la gare routière d’Allada, les conducteurs de taxi-moto dit « Zémidjan », les femmes du marché et bien d’autres en présence du maire de la ville d’Allada, Jean-Claude Codjia a évoqué la nécessité de respecter les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19.

Pour lui, nul n’a le droit d’ignorer l’existence de cette pandémie qui fait de ravage dans le monde entier. « Chaque jour que Dieu fait, le nombre de décès de la Covid-19 augmente et il faut une prise de conscience dans tous toutes les communautés », a-t-il ajouté.

Le maire d’Allada a promis pour sa part à l’autorité de tutelle de jouer sa partition en  rappelant constamment à l’ordre tous ces administrés pour que le port de masque devienne un  réflex.

Le préfet a poursuivi le même exercice à travers des séances tenues avec les Directeurs départementaux en charge de l’éducation dans l’Atlantique pour exhorter les enseignants et apprenants à prendre plus au sérieux le port de masque depuis les classes jusqu’à leur maison et vis-versa.

Le Bénin a franchi la barre des 1000 cas de Covid-19

Le Bénin a enregistré 115 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus en 24 heures, portant à 1.017 le nombre de cas positifs dans le pays depuis , a annoncé jeudi le gouvernement.

Les 115 nouveaux cas enregistrés ces dernières 24 heures ont été détectés à l’intérieur de l’ancien cordon sanitaire, c’est-à-dire dans les départements de l’Atlantique, du Littoral et de l’Ouémé.

Le Gouvernement a précisé sur son site dédié que le pays avait également enregistré un nouveau décès liés à la Covid-19, ce qui porte à 14 le total.

En date de mercredi, a-t-on ajouté de même source, le Bénin comptait également 715 personnes sous traitement et 288 guéries.

Covid-19: Les mesures barrières négligées dans les mosquées de Natitingou

Le préfet de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, accompagnée des autorités en charge de la sécurité et de la santé dans le département, a fait une descente inopinée ce vendredi dans certaines mosquées de la ville de Natitingou à l’heure de la grande prière, où elle a constaté avec amertume le non respect des mesures barrières par les fidèles musulmans.

Il sonnait 13 heures 30 minutes ce vendredi, quand le préfet a fait son entrée dans la cours de la mosquée centrale de Natitingou. Surplace le constat est désolant. Sur plus de mille fidèles présents sur les lieux, à peine une centaine avait porté de masques. Dans les rangs, aussi à l’intérieur qu’à l’extérieur de la mosquée aucune distanciation physique entre les fidèles.

Même constat dans les autres mosquées de la ville et celles des chef-lieux des communes du département où l’autorité a fait sillonner des équipes de la police républicaine et autres.

« C’est vraiment déplorable de constater que malgré les efforts de sensibilisation, les mesures d’accompagnement et les instructions du gouvernement et surtout     avec la montée en flèche des cas positifs au Covid-19 et des décès, les gens continuent de banaliser les gestes barrières dans nos lieux de cultes », a regretté Lydie Déré Chabi Nah.

Le préfet entend à cet effet incessamment organiser une rencontre avec les responsables religieux du département pour les rappeler à l’ordre. « Après cette séance, nous allons passer à la phase répressive en fermant purement et simplement les mosquées qui ne respecteront les mesures barrières », a-t-elle prévenue.

Bien avant, les membres de la plateforme départementale de réduction de risques et de catastrophes de l’Atacora, sous la houlette du préfet Lydie Déré Chabi Nah, sont également descendue jeudi au marché central de Natitingou, pour sensibiliser les usagers dudit marché, sur l’urgence de maintenir les mesures barrières contre la Covid-19, notamment la distanciation physique et le port obligatoire de masque.

74,12 milliards FCFA pour atténuer l’impact socio-économique de la Covid-19 au Bénin

Le Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020 a arrêté des mesures en vue d’atténuer les effets socio-économiques de la pandémie.

Dans le cadre d’un plan d’actions pour atténuer les effets socio-économiques de la Covid-19 au Bénin, le Gouvernement a arrêté un programme.

En effet, après le recensement des secteurs d’activités qui ont subi des effets économiques du Coronavirus, un programme contenant plusieurs mesures de soutien au secteur productif est annoncé.

Les mesures regroupées dans ledit programme sont évaluées à un montant total de 74,12 milliards FCFA. Selon le compte-rendu du Conseil des ministres, les mesures annoncées seront ainsi reparties:

  • Un soutien d’un montant de 63,38 milliards de FCFA au profit des entreprises. Le montant est destinée à la prise en charge, selon le cas, de 70% du salaire brut des employés déclarés sur une période de trois mois,  au remboursement des crédits de TVA, à l’exonération du paiement de la taxe sur véhicule à moteur pour ceux qui ne l’ont pas encore payée au titre de l’année 2020 ou à sa conversion en crédit d’impôt au titre de l’année 2021 pour ceux qui l’ont déjà payée.
  • La prise en charge des loyers commerciaux sur trois mois au profit des agences de voyage déclarées et la prise en charge intégrale des factures d’électricité pendant 3 mois pour les hôtels et les agences de voyage à hauteur de 4,1 milliards de FCFA.

Ce point intègre aussi un fonds de bonification de 30 milliards de FCFA par lequel l’Etat garantit une ligne de crédit de 100 milliards de FCFA à taux zéro pendant un an pour les prêts au profit des clients des Systèmes financiers décentralisés et pendant 3 ans pour les prêts bancaires. Les frais d’étude des dossiers des demandeurs de ces crédits sont également supportés par l’Etat.

  • Une subvention générale qui s’applique à tous les citoyens, sur les tarifs de l’électricité et d’eau pour un montant de 5,76 milliards de FCFA.

De plus une subvention particulière au profit des pauvres et extrêmes pauvres est prévue, dès la fin de l’opération de leur identification qui est en cours

Retard dans le démarrage des examens blancs du BEPC et BAC au centre Martin Luther King de Cocotomey

Pour défaut d’électricité, les premières épreuves des examens blancs du BEPC et du Baccalauréat n’ont pas pu être lancées à l’heure ce mardi au centre de composition Martin Luther King de Cocotomey, a constaté l’Agence Bénin presse.

Prévus pour démarrer à 08 heures précises, les épreuves ont été lancées, à 08 h 51 min sous une forte pluie, pour cause de coupure d’électricité, les salles de composition étant sombres.

Le Chef-centre, Innocent Sossoukpè a déploré cette situation, mais il a également rassuré les uns et les autres qu’il attirera l’attention des autorités, afin que de telle inconvenance ne se répète pendant les examens nationaux qui s’annoncent.

107 candidats, toutes séries confondues A1, A2, B et D et 162 candidats de la classe de 3ème des séries Modèle court et Modèle long composent dans ce centre.

Les règles de distanciation physique dans la lutte contre le Covid-19 sont respectées puisque tous les candidats ont porté de masque et sont installés un par table.

L’objectif en organisant de cet examen blanc, précise-t-on, est d’évaluer le niveau des apprenants en vue de corriger leur tare pour améliorer le taux de succès des candidats aux différents examens de fin d’année.

Covid-19: Le Bénin allège partiellement les mesures restrictives

Après la décision de réouverture des établissements scolaires, le Gouvernement béninois a annoncé l’allègement des mesures de restrictions le mercredi 27 mai 2020.

Les lieux de culte, les transports en commun et les bars sont donc autorisés à reprendre leurs activités dès le 2 juin. Le communiqué émanant du conseil des ministres à cet effet précise toutefois que ces reprises doivent s’effectuer dans le respect des mesures préventives à propagation de la Covid-19.

«Le gouvernement a décidé d’assouplir encore certaines mesures restrictives restées jusqu’ici en vigueur. Ainsi, pour compter du mardi 2 juin 2020, les lieux de culte sont autorisés à rouvrir pour recevoir les fidèles», indique le communiqué.

Le communiqué précise en outre que «les responsables religieux doivent, cependant, veiller à y faire observer le port de masque, le lavage des mains et le respect de la distance de sécurité sanitaire d’un mètre minimum entre personnes. Ils devront également, pour ceux qui en ont la pratique, prescrire la suspension du geste liturgique de paix ou des accolades pendant les célébrations».

Des interdictions ne sont cependant pas encore levées. Comme c’est le cas des discothèques qui restent fermées pour l’heure. L’interdiction d’accès aux plages et l’organisation des cérémonies de réjouissance reste également maintenue.

Pour rappel, le dernier bilan de la Covid-19 au Benin datant du mardi 26 mai fait état de 210 cas positifs enregistrés, dont 134 personnes guéries et 3 décès.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Covid-19: Le Benin a enregistré 12 nouvelles contaminations portant à 339, le nombre de cas positifs

Le Bénin a enregistré 12 nouveaux cas confirmés de nouveau coronavirus, portant à 339 cas le nombre de personnes touchées par la pandémie, annonce un communiqué du ministère de la Santé publié jeudi à Cotonou.

Selon cette même source, à la date du 13 mai 2020, sur un total de 339 cas confirmés détectés, on en dénombre 254 personnes sous traitement, 83 personnes guéries et 2 décès.

« Le gouvernement tient à assurer aux populations que l’augmentation substantielle du nombre de cas se justifie par le dépistage de masse qui a commencé dans certains groupes cibles, notamment les enseignants (dans la perspective de la reprise des cours) et les agents de santé », souligne le communiqué.

« Les nouveaux cas enregistrés sont essentiellement des sujets qui ne présentent pas de signes de la maladie », indique la même source, qui précise que le respect des mesures sanitaires, notamment des gestes barrières (le lavage systématique des mains à l’eau et au savon, le port du masque en tous lieux, le respect de la distance de sécurité sanitaire d’un mètre) sont entre autres les mesures à respecter rigoureusement pour réduire la propagation du COVID-19 au Bénin.

Covid-19: Les gestes barrières partiellement respectés dans les écoles à Natitingou

Les gestes barrières ainsi que le autres mesures dictées par le gouvernement pour endiguer la propagation du coronavirus sont partiellement respectés dans la quasi-totalité des établissements d’enseignements primaire et secondaire autorisés à rouvrir dans la commune de Natitingou, a constaté ce lundi l’Agence Bénin Presse.

Sur quatre dispositifs de lavage des mains installés au Collège d’enseignement général 1 de Natitingou, seulement deux sont opérationnels. Dans les salles de classe, notamment dans une 5ème  les apprenants sont assis à deux, voir trois par table. Aussi bien dans les classes que dans la cour de l’établissement, à peine quelques élèves portent de masques. « On nous a informé que les cache-nez seront distribués à l’école raison pour laquelle moi je n’ai pas gardé le mien »,  a confié Boubakar Aminath, élève au CEG 1.

En dehors des apprenants, plusieurs enseignants du collège sont aussi sans masque. « Si nous enseignons nous devons nous protéger parce qu’on a peur de la maladie, voyez nos apprenants, la distanciation physique n’est pas respectée, pas de cache-nez, donc je préfère être aussi comme eux, sans masque », s’est justifié Orou Moussa Rachidath, professeur de SVT au CEG 1 de Natitingou.

Du côté du collège privé Saint Antoine, le port de masque et le lavage des mains sont obligatoires avant d’entrée dans l’enceinte de l’établissement. En plus de l’affiche collée sur la porte de l’entrée principale du collège qui le notifie clairement, le surveillant général joue pour la circonstance le rôle de vigile pour veiller au respect de ces mesures.  Dans les salles de classes, a-t-on constaté, les apprenants sont tous en masque et surtout assis une personne par table.

« Nous nous apprêtons pour faire le tour des établissements du département et faire en sorte que ces mesures soient respectées. Nous sommes en train de prévoir une rencontre avec les directeurs pour leur rappeler les dispositions à prendre », a expliqué le directeur départemental de l’enseignement secondaire,  Denga Sahgui. Il a aussi rassuré de la réception ce lundi des masques promis par le gouvernement.

Au niveau du primaire, en l’occurrence à l’école urbaine centre de Natitingou, dans les classes de CM2, les mesures de distanciation physique sont certes respectées, mais le port de masque reste partiel. « Nous ne disposons que des lave-mains de fortune  mais  à partir de demain je vais renvoyer tous les écoliers qui viendront sans cache-nez », a prévenu le directeur du groupe C du complexe scolaire Sarè Kpèssopa.

Cette situation est pratiquement la même dans tous les établissements, sur toute l’étendue de la commune de Natitingou.

Une hausse du nombre de cas de Covid-19 au Bénin enregistrés ces derniers jours

Le Bénin a enregistré 35 nouveaux cas confirmés de nouveau coronavirus, portant à 319 cas le nombre de personnes touchées par la pandémie dans le pays, a annoncé le ministère béninois de la Santé dans un communiqué publié ce dimanche à Cotonou.

Selon cette même source, à la date du 9 mai 2020, sur un total de 319 cas confirmés détectés, on dénombre 255 personnes sous traitement, 62 personnes guéries et deux décès.

« Le gouvernement tient à assurer aux populations que l’augmentation substantielle du nombre de cas se justifie par le dépistage de masse qui a commencé dans certains groupes ciblés, notamment les enseignants (dans la perspective de la reprise des cours) et les agents de santé », souligne le communiqué.

« Les nouveaux cas enregistrés sont essentiellement des sujets qui ne présentent pas de signes de la maladie », indique la même source, qui précise que le respect des mesures sanitaires, notamment des gestes barrières (le lavage systématique des mains à l’eau et au savon, le port du masque en tous lieux, le respect de la distance de sécurité sanitaire d’un mètre) sont entre autres les mesures à respecter rigoureusement pour réduire la propagation du COVID-19 au Bénin.

Le Bénin enregistre 6 nouveaux cas positifs au Covid-19 ce 4 mai

Le Bénin a enregitré 6 nouveaux cas, portant à 96, le nombre de cas confirmés de coronavirus enregitrés.

Le Bénin s’est doté de tests de dépistage rapide depuis queques jours. Selon le Ministre de la Santé, le gouvernement a décidé d’opter pour le dépistage systématique au sein de certaines cibles.

L’on compte donc à ce jour 96 cas confirmés, 44 sous traitement, 50 cas guéris et 2 décès. Le pays a enregistré son premier cas positif le 16 mars 2020.