Bénin : les cas de grossesses en milieu scolaire diminuent de 117 à 18 en deux ans

Cette avancée découle du bilan de la mise en œuvre de la campagne ZéGroMis par Plan international Bénin pour l’année 2021 à Couffo.

La campagne « zéro grossesse en milieu scolaire » entreprise par Plan international Bénin à Couffo porte des fruits. Le nombre de cas de grossesses en milieu scolaire dans la localité est en régression. C’est du moins ce qui ressort du bilan de sa mise en œuvre pour le compte l’année 2021.

Plan international en collaboration avec la préfecture d’Aplahoué a fait le point de cette campagne ce mardi 18 janvier 2022. C’était au cours d’un atelier ouvert par le préfet de Couffo Christophe Mègbédji à la salle de conférence de la préfecture.

En effet, en 2019, les autorités ont relevé 117 cas de grossesses en milieu scolaire dans cette circonscription administrative. En 2020, le nombre se situe à 47 cas, soit une régression de  57 cas. Cette diminution a poursuivi en 2021, année où l’ensemble des cas de grossesses en milieu scolaire est de 18, soit une diminution de 29 cas entre 2020 et 2021.

Pour le préfet de Couffo, cette progression bien qu’étant encourageant, n’a pas encore atteint l’objectif. Il encourage l’accomplissement des actions pouvant aboutir à zéro cas de grossesse en milieu scolaire. « De 117 cas de grossesse en milieu scolaire en 2019, on est passé à 18 cas en 2021. L’engagement est de zéro grossesse, donc il nous reste beaucoup à faire », signale-t-il.

Profitant de l’occasion, le préfet a fait une mise en garde. Elle va à l’encontre de ceux qui porteraient atteinte à l’exercice des droits des filles de sa circonscription. « Nos enfants filles sont comparables à des mangues non mûres. Celui qui va s’amuser à goûter aura des ulcères dans la bouche », prévient l’autorité.

Bénin : le gouvernement contre l’exploitation des enfants à Couffo et Mono

Le gouvernement du Bénin va en guerre contre l’exploitation des enfants dans les sites d’extraction de Dévé et de Houéyogbé. Le ministre du Travail et son homologue des Affaires sociales y ont effectué une descente mardi le 26 octobre 2021.

L’exploitation des enfants est encore une réalité au Bénin. Malgré l’interdiction de la loi, les parents et autres exploitants soumettent les adolescents aux travaux. Pour des raisons liées au dénuement ou à d’autres difficultés, les jeunes exercent aux côtés. Les activités se font surtout aux heures de cours. Ce qui n’est pas sans effets sur leur éducation et leur formation. Le gouvernement béninois n’est pas indifférent à ces dérives.

En effet, pour comprendre la persistance de ces pratiques, une équipe ministérielle a rendu visite à ces acteurs. Il s’agit de la ministre du travail et de la Fonction publique Adjidjatou Mathys et son homologue des Affaires sociales et de la Microfinance Véronique Tognifodé. La représentante de l’Unicef et les préfets du Mono et du Couffo ont fait partie de l’équipe. Ces personnalités ont porté un message aux parents et aux autorités locales.

Les ministres ont sensibilisé les parents et les enfants sur la l’importance de l’éducation. Les autorités ont mis en place des mesures pour contourner les difficultés liées à la scolarisation des enfants. Il s’agit entre autres du microcrédit Alafa, du projet assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH). C’est aussi le cas du programma de cantines scolaires, la scolarisation gratuite des enfants, des bourses d’études.

Ainsi donc, avec ces mesures, « il ne devrait plus avoir de raisons valables pour faire venir des enfants sur ces sites », ont remarqué les ministres. Les autorités administratives ont donc la charge de veiller au respect de l’interdiction de l’exploitation des enfants dans leurs unités de commandement.

Présidentielle 2021 : « la police du Couffo oeuvre pour le maintien de la paix »(Séraphin Loussikindé)

Le directeur départemental de la police républicaine (DDPR) du Couffo, le commissaire principal de la police Séraphin Lossikindé, a, dans un entretien avec l’Agence Bénin Presse ce vendredi, dévoilé ses stratégies mises en place dans le département pour maintenir la paix et assurer la sécurité des populations et leurs biens, dans le cadre des élections présidentielles d’avril prochain au Bénin.

Dans le but d’une élection apaisée dans le département du Couffo, Séraphin Lossikindé et ses éléments sont déterminés à garantir un climat de paix aux populations, et ceci de diverses manières. Pour y parvenir, plusieurs stratégies sont définies selon le DDPR du Couffo. « Nous avons eu plusieurs séances de travail avec le parquet, la préfecture, les fonctionnaires de défense et de sécurité ainsi que les chefs d’arrondissement pour définir les stratégies de collaboration », a déclaré Séraphin Lossikindé. Il a précisé que des séances sont également prévues prochainement avec les sages et notables, les leaders politiques, d’opinion et les organisations de la société civile.

A en croire Séraphin Lossikindé, à l’occasion d’une réunion de commandement réunissant tous les chefs d’unité, plusieurs dispositions sécuritaires ont été prises. Il s’agit notamment « d’activer d’autres réseaux de renseignements en dehors de l’existant, accentuer les patrouilles diurnes et nocturnes dans les rues secondaires et les hameaux et organiser des opérations coup de poing dans les zones criminogènes en vue de déloger ceux qui pourraient être d’éventuels perturbateurs », a-t-il confié.

Il a informé par ailleurs, que leur mode opératoire pendant ces périodes sensibles est l’approche d’anticipation pouvant permettre à l’antipode d’étouffer aussi rapidement tout mouvement d’humeur en préparation, pour éviter des troubles à l’ordre public.

Le commissaire principal de la police Séraphin Lossikindé, a pour finir, appelé la population à la non violence et invité les autorités à divers niveaux à sensibiliser dans ce sens afin « d’amener la population à comprendre que le choix est libre et qu’ils n’ont pas intérêt à aller par la violence ».

SBEE Couffo : Plus de 2 milliards FCFA d’impayés de factures de redressement pour fraude

(ABP) – Le directeur régional de la société béninoise d’énergie électrique (SBEE) du Mono et du Couffo a présenté le mercredi 19 septembre, au cours de la neuvième réunion ordinaire de la conférence administrative du Couffo, le rapport d’activités à mi-parcours au titre de l’année 2019 de la société, laquelle affiche un montant d’impayés des factures de redressement pour fraude s’élèvant à environ deux milliards de francs pour le seul département du Couffo.

La SBEE Mono-Couffo fait face à des difficultés telles que les impayés de factures de redressement pour fraude évalués à un milliard neuf cent douze millions deux vingt-six mille neuf cent quatre-vingt-onze (1 912 226 991) francs CFA dans le Couffo. A cela s’ajoute le vol des remontées de câble cuivre au niveau des postes, les actes de vandalisme et de sabotages du réseau ainsi que les fraudes sur les compteurs.

De janvier à fin août 2019, a confié le directeur, la direction régionale Mono-Couffo (DRMC) en matière d’activités commerciales a établi 538 devis pour le département du Couffo contre 560 en 2018 soit un taux de régression de 4%. De ce fait 250 branchements ont été effectués, un nombre bien en dessous des 344 réalisés en 2018.Les activités techniques concernent essentiellement la gestion des réseaux, la maintenance et le dépannage sur tout le réseau. Près de 23% de taux de perte a été enregistré sur le réseau à fin août 2019 contre 24 % en 2018.

Les défis à relever par la DRMC, a-t-il indiqué, restent la réduction de taux de perte, l’amélioration du taux de recouvrement et une meilleure satisfaction de la clientèle. La SBEE, souligne -t-on a pour mission principale de produire, de transporter et de distribuer l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire national.