Le tribunal rejette à nouveau la demande de mise en liberté des pro-Soro

Le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a rejeté mercredi, à nouveau, la demande de mise en liberté provisoire, réitérée par la défense de Guillaume Soro et ses proches, accusés d’atteinte contre la sûreté de l’État.

A l’entame du procès, les avocats de la défense ont soulevé la question de l’arrêt de la Cour Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui demande à l’autorité judiciaire de surseoir aux différents mandats de dépôt.  

Le président du tribunal criminel, le juge Charles Biny, a rejeté la demande de mise en liberté provisoire formulée par le Conseil de M. Soro et ses proches. 

Lors de la première journée de l’audience, il avait rejeté  l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire et la demande de liberté provisoire formulée par  la défense, estimant que celle-ci était «mal fondée ».

La défense avait notamment sollicité une  « liberté provisoire immédiate», évoquant un arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  datant d’avril 2020.

Des personnes ont été entendues par le tribunal. Le sergent chef Fofana Kouakou a dit qu’il a « mis seulement les armes dans le véhicule (et est) sorti à pied dans la cour ». 

« Je ne me rappelle pas du nombre d’armes, et je ne sais pas si c’est à Assinie qu’ils ont jeté les armes », a-t-il ajouté à la barre.

Quant à Souleymane Bamba, il a laissé entendre que « le commandant Kassé Jean-Baptiste a donné l’ordre de jeter dans la lagune, près de la résidence de Soro, et j’ai jeté neuf kalachnikovs ».   

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès qui s’est ouvert devant une salle comble du tribunal criminel d’Abidjan. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane. 

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Côte d’Ivoire: des managers créent un réseau de partage d’opportunités

Des chefs d’entreprises, cadres et managers ayant suivi des programmes de formation de haut niveau au Cabinet Ethsun Institute, viennent de créer un réseau Alumni afin de partager dans cette communauté, leurs expériences et leurs opportunités.

Le lancement de cette plateforme a été l’objet d’une cérémonie organisée le 29 mai 2021, dans un hôtel de la place au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan. Avec cette communauté, le Cabinet se positionne comme l’université des entreprises performantes.

Les Alumni, réunis en nombre important, ont échangé autour du thème « les aptitudes du manager performant » avec pour speaker M. Didier Kla, directeur d’Orange Business et Brandboard, qui a partagé de riches expériences.  

Situant le contexte et l’intérêt de l’institution du réseau Alumni, le directeur général du Cabinet de formation, M. Jean-Calvin Ethien, a fait observer qu’après avoir renforcé les capacités de plus de 500 cadres et dirigeants d’entreprise, il apparaissait opportun de réunir ces esprits brillants.

Cette communauté, dira-t-il, vise à consolider les liens familiaux en partageant les uns avec les autres, leurs expériences et surtout les opportunités professionnelles, ce qui devrait permettre de forger davantage les acquis managériaux de la communauté.

Une charte du réseau Ethsun Alumni a été approuvée par les membres pour marquer leur adhésion effective à cette initiative. En outre, un Comité ad’hoc a été mis en place pour engager les premières actions du réseau.

Ensuite, les Alumni et les instructeurs se sont « accordés sur la primordialité de la formation continue pour actualiser les connaissances afin d’être mieux outillés pour faire face aux défis quotidiens qui nécessitent des méthodes et techniques de travail appropriées ».

Les participants ont reçu une distinction, notamment ceux ayant suivi plus de trois formations avec le Cabinet, récompensant ainsi leur fidélité à cet institut, spécialisé dans le renforcement des capacités techniques, stratégiques et managériales des cadres, managers et des chefs d’entreprises ou d’organisations.

L’une des principales activités de l’Institut est l’organisation de l’«Université de l’Immobilier » dont la deuxième édition devrait se dérouler du 27 au 31 Juillet 2021 à l’amphithéâtre du Conseil national de l’Ordre des architectes, à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.  

Entrepreneuriat: Bpifrance lance à Abidjan «Inspire & Connect Africa»

La banque publique d’investissement (Bpifrance) a lancé mercredi à Abidjan « Inspire & Connect Africa », une trilogie visant à renforcer les relations économiques entre l’Afrique et la France, et favoriser des partenariats fructueux et durables entre entrepreneurs.

L’événement, tenu à l’Institut français d’Abidjan, a réuni 500 participants (sur 1.000 inscrits) pour mettre en lumière et connecter la nouvelle génération d’entrepreneurs, autour du thème l’audace d’entreprendre « Inspire & Connect Africa ».

Il a été lancé en présence de M. Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’Economie et des finances, et de M. Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité de la France.

Selon M. Nicolas Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, Inspire & Connect Africa se veut un accélérateur qui va « permettre à des individus, des femmes, des hommes de s’accomplir et de réaliser leur rêve ».  

La banque met à disposition des consultants, des financements en crédits en se glissant dans « le désir de la liberté de l’entrepreneur », a dit M. Nicolas Dufourcq, ajoutant « on souhaite que dans un monde incalculable de cas, des projets sortent, beaucoup plus qu’on pourrait le penser ».

Le ministre délégué au Commerce extérieur et à l’attractivité, Franck Riester, a fait savoir que « la France veut absolument mobiliser beaucoup d’énergies pour refonder sa relation avec l’Afrique en misant sur l’économie, l’éducation, sur la jeunesse et sur une relation gagnant-gagnant ».

Pour améliorer le climat des Affaires, il faut améliorer la compétitivité, a-t-il soutenu, estimant que cet outil va permettre une «accélération de la reprise économique en Afrique » mais aussi de la France qui veut se « déployer à l’international tout particulièrement en Afrique ».  

Il s’agit de mettre du financement et de l’accompagnement à l’accroissement des activités des chefs d’entreprises africains, de « soutenir l’augmentation des échanges, que ce soit des exportations de France de Côte d’Ivoire vers la France, vers des partenariats plus nombreux, plus nourris pour bâtir ici des chaînes de valeur qui permettent de créer de la richesse sur le temps long», a-t-il poursuivi.

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a fait observer que depuis 2013 jusqu’à maintenant, la Côte d’Ivoire a gagné 67 places dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, ce qui traduit que le pays a un climat des affaires assez incitatif.

« L’un des défis majeurs que nous constatons aujourd’hui, c’est le financement des entreprises et dans ce cadre, des dispositions ont été prises, avec la mise en place d’un fonds de garantie des Petites et moyennes entreprises (PME) et des lignes de garanties de la Société financière internationale (SFI) auprès de banques locales», a-t-il relevé.

En outre, l’Etat de Côte d’Ivoire a structuré les dispositifs d’appui au niveau des PME avec la création de Côte d’Ivoire PME, une agence qui accompagne les entrepreneurs dans leur écosystème, a-t-il renchéri, invitant les entrepreneurs à l’audace, à oser et prendre des risques.

Inspire & Connect Africa  s’inscrit « dans un plan Afrique plus large, impliquant l’ensemble des opérateurs de Team France Export pour faire évoluer les montants de financements d’entreprises de 3 Mds d’euros injectés en 2020, à 10 Mds d’euros d’ici à 2024 ».

Ces financements concernent notamment l’ensemble du continuum de Bpifrance : le crédit, l’investissement, l’assurance et l’accompagnement des entrepreneurs. Entre 2014 et 2020, Bpifrance a produit 700 millions d’euros de crédit export sur le continent soit 116 millions d’euros par an en moyenne.

Pour les quatre prochaines années, l’objectif est porté à un doublement de ce rythme annuel, pour arriver, toutes solutions d’accompagnement confondues, à 1,5 milliard d’euros d’ici à 2024.

En investissement indirect, le véhicule en fonds Averroès Africa lancé en partenariat avec Proparco en 2003, a permis de drainer 1 milliard d’euros dans une vingtaine de fonds de capital investissement et plus de 150 entreprises réparties dans 40 pays africains.

Pour les quatre prochaines années, l’objectif est porté à 123 millions d’euros investis par Bpifrance pour permettre aux fonds partenaires de lever 1,5 milliard d’euros d’ici à 2024.

L’ambassade du Niger à Abidjan dément une nouvelle vidéo virale visant ses ressortissants

L’ambassade du Niger en Côte d’Ivoire dément une nouvelle vidéo circulant sur les réseaux sociaux, attribuant à ses ressortissants une «scène horrible d’exécution » de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, dans un communiqué.

« L’ambassade de la République du Niger en Côte d’Ivoire tient à apporter un démenti formel sur les commentaires visant à attribuer cette vidéo à des personnes de nationalité nigérienne », indique le communiqué.   

Dans ce communiqué, l’ambassadeur du Niger à Abidjan, Moussa Aloua, a dénoncé « les auteurs de ces fausses informations qui mettent en danger la sécurité des ressortissants nigériens vivant en Côte d’Ivoire et leurs biens ».  

Cette image, qui selon M. Aloua montre « une scène horrible d’exécution de personnes qui seraient des migrants maliens, guinéens et ivoiriens, faussement attribuée à des Nigériens », intervient après une vidéo ayant suscité des violences en mai sur des Nigériens. 

La représentation diplomatique « voudrait rassurer les populations ivoiriennes que toutes les personnes étrangères résidant ou de passage au Niger sont convenablement traitées dans le respect des droits humains et des conventions régionales et internationales », souligne le texte.         

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a « fermement condamné les incidents qui ont marqué la ville d’Abidjan, le mercredi 19 mai 2021» à la suite d’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, ayant entraîné des violences contre des Nigériens qui ont fait un mort.   

Depuis quelques mois, la Côte d’Ivoire fait face à une flopée de fake news (fausses informations) mettant parfois en mal la cohésion sociale du pays. 

Afrique : nomination d’une ambassadrice de l’assainissement

Le Conseil des ministres africains en charge de l’Eau (AMCOW, sigle anglais) a désigné Mme Fatima Maada Bio, Première Dame de la République de Sierra Leone, en qualité d’ambassadrice de l’Afrique chargée de l’assainissement et de l’hygiène.Elle a été présentée le 26 mai 2021 à la State House, en Sierra Leone, en présence du Président de la Sierra Leone, de l’ensemble de son cabinet et d’autres partenaires au développement.

« À ce titre son excellence pilotera et conduira les programmes de sensibilisation visant à améliorer les politiques et les pratiques, afin de promouvoir l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sur le continent africain », informe un communiqué de presse.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, a félicité la Première Dame pour sa nomination et a reconnu son travail en faveur de l’autonomisation des femmes.

« L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, en particulier pour les femmes et les jeunes filles est essentiel pour leur bien-être, leurs besoins domestiques, leur santé reproductive et menstruelle », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Les politiques et programmes en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) n’ont pas toujours tenu compte de la voix et des besoins des femmes et des filles ».

Le président Bio a indiqué qu’en tant que pays, la Sierra Leone estime que les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la planification, la conception, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de l’impact des interventions en matière d’eau et d’assainissement.

« Notre pays est vraiment fier de la manière dont l’AMCOW gère les politiques sur le continent en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a dit le président Bio.

Quant au Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda, il a estimé que cette nomination est tout à fait opportune pour l’Afrique.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle de présentation, M. Banda a déclaré : « Nous sommes sincèrement convaincus que la passion avec laquelle la Première Dame pilote le projet « Hands Off Our girls », son initiative pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène menstruelle ainsi que sa contribution visant à assurer que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) aient un plus grand impact sur le continent seront utilisées pour favoriser l’accès de plus de 700 millions d’Africains au service d’assainissement et d’hygiène ».

Afrique de l’ouest : des entreprises européennes complices de l’insécurité alimentaire (ONG)

Ces sociétés prélèvent du poisson propre à la consommation humaine en Afrique de l’Ouest pour alimenter la demande de farine et d’huile de poisson dans l’Union européenne et en Norvège selon un nouveau rapport de l’ONG Greenpeace et Changing markets, parvenu à APA.Le nom du rapport : « Nourrir un monstre : Comment les industries européennes de l’aquaculture et de l’alimentation animale volent la nourriture des communautés d’Afrique de l’Ouest », en dit long sur l’ampleur des dégâts.

En effet, selon les conclusions du document, « plus d’un demi-million de tonnes de petits poissons pélagiques sont extraits chaque année le long des côtes d’Afrique de l’Ouest et transformés en aliments pour l’aquaculture et l’agriculture, en compléments alimentaires, en cosmétiques et en produits alimentaires pour animaux de compagnie hors du continent africain. »

Le rapport est basé sur une recherche du commerce et de la chaîne d’approvisionnement entre l’industrie de la farine et de l’huile de poisson (FHP) en Afrique de l’Ouest et le marché européen. Il met en cause des négociants, des entreprises d’aquaculture et d’agroalimentaire de plusieurs pays européens dont la France.

Selon le responsable des campagnes de Changing Markets, Alice Delemare Tangpuori, cité par le rapport, « les exportations de farine et d’huile de poisson vers l’Europe détournent les moyens de subsistance des communautés côtières, en privant les populations d’une importante source de nourriture et d’un moyen de revenu. »

Partant de ce constat, elle estime qu’il « est temps de repenser les chaînes d’approvisionnement et de supprimer rapidement l’utilisation de poissons sauvages dans la nourriture des poissons d’élevage et d’autres animaux, afin de préserver ces populations de poissons sauvages pour les générations futures. »

« Priver des millions de populations d’Afrique de l’Ouest de la source de protéines la plus fondamentale pour nourrir les animaux ou produire des compléments alimentaires, des cosmétiques et des produits alimentaires pour animaux de compagnie est une pratique honteuse et un mépris flagrant des lois locales et internationales », a déclaré le responsable de campagne à Greenpeace Afrique, Dr Ibrahima Cissé, cité également par le rapport.

Pour Ibrahim Cissé, « le poisson propre à la consommation humaine ne devrait pas et ne doit plus jamais être volé aux communautés d’Afrique de l’Ouest pour répondre aux besoins d’autres pays. Nos gouvernements doivent agir rapidement pour mettre un terme à cette situation. »

Les auteurs du rapport affirment que leurs recherches confirment une expansion rapide de la FHP au cours des dernières années, notamment en Mauritanie, où 70% des exportations d’huile de poisson étaient destinées à l’UE en 2019.

Selon eux, les gouvernements de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie ne parviennent pas, à ce jour, à gérer correctement leur ressource commune de petits poissons pélagiques, ni à prendre les mesures appropriées pour garantir le droit à l’alimentation et aux moyens de subsistance des communautés impactées.

« En saison froide au Sénégal, il est très difficile, voire impossible, de trouver des sardinelles aux points de débarquement habituels. Les conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations locales sont catastrophiques, ainsi que sur l’équilibre de la chaîne alimentaire en mer », fait remarquer l’ancien directeur de recherche et directeur du Centre de recherche océanographique de Dakar-Thiaroye au Sénégal, Dr Alassane Samba.

Président de la FLPA (Fédération Libre de Pêche Artisanale), section de Nouadhibou, en Mauritanie, Harouna Ismail Lebaye, hausse le ton dans le rapport et déclare : « Vos investissements nous privent de nos ressources halieutiques, vos investissements nous affament, vos investissements menacent notre stabilité, vos usines nous rendent malades (…). Il est temps de mettre un terme à tout cela. »

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Jean-Baptiste Essis

Le journaliste ivoirien, Jean-Baptiste Essis, est décédé mardi à Abidjan des suites d’une longue maladie, selon son entourage.

« Il est décédé aujourd’hui (mardi), en partance pour la clinique (où), les gens ont dit qu’ils ne peuvent pas le garder (demandant à sa famille) d’aller au CHU, et c’est au niveau du CHU qu’on leur a dit qu’il est déjà décédé », a rapporté à APA une source proche du défunt. 

M. Jean-Baptiste Essis a officié au journal Le Temps, un quotidien proche de l’opposition, notamment de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Avant son décès, il correspondait en free-lance pour des médias. 

Côte d’Ivoire: des agents du ministère des Eaux et forêts en grève

Des agents du ministère ivoirien des Eaux et forêts, réunis au sein de la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), ont entamé mardi une grève pour exiger la transformation de la régie interne en trésorerie, selon une note officielle .

En dépit des décisions du ministre Alain-Richard Donwahi « en faveur de la décrispation », les agents des Eaux et Forêts sont entrés en grève dès ce 1er juin 2021. 

Cette grève intervient au terme d’une Assemblée générale de leur faîtière syndicale, la Fédération des Syndicats des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire (FESEF-CI), tenue le samedi 8 mai à Yamoussoukro.  

Cette grève trouve son fondement, selon l’Assemblée générale, dans la transformation de la régie interne en trésorerie. Pour ces agents cela leur permettra d’avoir des primes. 

Soucieux du bien-être des agents de son département, le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi a « mené plusieurs démarches et continue de multiplier des rencontres dans ce sens », souligne la note.  

Par correspondance en date « du 10 juillet 2019, le ministre Donwahi a sollicité que soit érigée en trésorerie, la régie des recettes et d’avances spéciales auprès du ministère de l’Economie et des Finances ».  

En réponse de ce courrier, le 22 juillet 2019, le ministre ivoirien de l’Economie d’alors a indiqué que « dans le cadre de la transposition des directives de l’UEMOA, il est prévu la création des postes comptables ministériels chargés de l’exécution des budgets et autres ressources générées par les activités des ministères », mentionne le texte. 

Le ministre de l’Économie avait conclu qu' »il lui paraît dès lors judicieux d’attendre la mise en œuvre de cette réforme en cours », poursuit la note, qui relève qu’au terme de la mise en œuvre de cette réforme, le ministre des Eaux et forêts a « relancé son homologue à l’effet de la création de la trésorerie attendue par les agents ».  

« Sur instructions du ministre des Eaux et Forêts, plusieurs autres démarches administratives ont été menées dans ce sens par les directeurs centraux, en vue de régler définitivement ce problème », renseigne la note. 

Des rencontres d’informations et d’échanges ont d’ailleurs été organisées avec les responsables syndicaux afin d’aboutir à un dénouement heureux de cette situation qui risque de plomber les activités du département ministériel. 

Un séminaire islamique autour de l’école ivoirienne prévu en août

Le président ou l’Amir de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI), Brahima Dembélé, a annoncé mardi à Abidjan l’organisation de la 32e édition du Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) avec pour thème central l’école ivoirienne.

« La 32e édition de notre traditionnel Séminaire national de formation islamique et managérial (SENAFOI) se tiendra cette année du 31 juillet au 8 août 2021 dans la cité balnéaire de San-Pedro (sud-ouest) », a déclaré M. Brahima Dembélé, lors d’un point de presse au siège de l’AEEMCI.

Ce séminaire qui aura lieu, « après une année d’absence », vise à mettre à la disposition des élèves et étudiants cette plateforme afin de les « occuper sainement » durant les vacances, a indiqué le président de l’AEEMCI, soulignant que les inscriptions débutaient ce jour.

Au cours de ce point de presse, le président de l’AEEMCI a fait le bilan relatif aux séminaires régionaux de l’organisation, qui se sont tenus autour du thème central « La reconstruction d’une Côte d’Ivoire unie et solidaire: Quelle contribution de l’AEEMCI ? ».

Les notions de citoyenneté ont été fortement abordées lors de ces séminaires régionaux, tenus via les organes de base de l’AEEMCI. L’objectif étant de favoriser le respect des symboles de l’Etat, de l’entretien des ouvrages d’assainissement, la solidarité et la cohésion sociale.  

L’objectif était, selon M. Brahima Dembélé, d’instruire, de former et de sensibiliser les militants et sympathisants de l’AEEMCI sur des thématiques en lien avec les questions d’ordre religieux, académique et managérial.

« Ce rassemblement didactique a mobilisé 11 400 élèves et étudiants musulmans à travers tout le pays sur 10 000 participants attendus », a précisé M. Brahima Dembélé, qui a noté que « chacun de ces séminaires a fait l’objet de supervision (et) 31 missions » ont été faites par le Comité exécutif de l’AEEMCI.

Selon le président de l’AEEMCI, « les thèmes de civisme abordés ont fortement contribué au renforcement du sentiment de patriotisme, de la volonté de sauvetage de la paix et du cadre de vie des militants ».

« Nous avons également constaté l’engagement de nos militants à travailler pour une Côte d’Ivoire unie et solidaire », a-t-il poursuivi. Chacun des participants a reçu un diplôme de participation décerné par l’AEEMCI, la plus ancienne des organisations de jeunesse musulmane. 

Cour des comptes: 40 magistrats formés sur le budget-programme ivoirien

En vue de s’imprégner du budget-programme de l’Etat ivoirien, le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF) a initié un séminaire au profit de magistrats issus de la Cour des comptes de Côte d’Ivoire, qui se déroule du 31 mai au 5 juin 2021 à Abidjan.

La session porte sur les techniques d’analyse, de diagnostic et d’évaluation des politiques publiques dans un contexte de budget-programme. 

Le coordonnateur du PAGEF, Bamba N’Galadjo, à l’entame du séminaire, lundi, a précisé l’objectif de cette formation qui vise à amener les magistrats de la Cour des comptes à s’approprier le budget-programme aux fins d’une exécution plus efficace des projets de l’Etat. 

Le président de la Cour des comptes, Kanvaly Diomandé, s’est félicité de cette session qui permet aux magistrats d’échanger avec des experts et praticiens de la gestion financière publique, ce qui devrait favoriser l’élaboration des rapports d’audit performants.   

Le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, a fait observer que l’idée de cette session est de « familiariser » ces magistrats avec les concepts clés de la gestion macroéconomique, notamment ceux relatifs aux cadrages macroéconomique et budgétaire.

Dans le cadre d’une transparence de la gestion de son budget, l’Etat ivoirien a adopté le budget-programme. Ce budget, déjà entré en vigueur, permet de recueillir d’avance les projets pensés dans un ensemble de programmes en vue de son exécution de manière optimale.

Réseau électrique ivoirien: environ 10% des clients touchés par le rationnement

Environ 10% des clients sur le réseau électrique en Côte d’Ivoire sont touchés par le rationnement de l’électricité que connaît le pays, a dit mardi à la presse le directeur général adjoint (DGA) de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Mathias Kouassi.

Pour la période du 24 au 30 mai 2021, marquant la 3e semaine du Programme de rationnement, « nous n’avons pas noté d’aléas négatifs majeurs », a indiqué M. Mathias Kouassi, DGA chargé du pôle distribution et commercialisation. 

« Le nombre de clients touchés est d’environ 10% », a ajouté M. Mathias Kouassi, assurant que cette dernière semaine il a été constaté « une amélioration notable dans les ménages où beaucoup de quartiers programmés n’ont pas été rationnés ». 

La première semaine du Programme de rationnement qui part du 10 au 16 mai, mentionnera-t-il, a connu « une tendance positive avec une absence d’aléas. Certains quartiers prévus pour être rationnés ne l’ont pas été », tandis que la plage horaire pour d’autres a été réduite.

Cependant, la deuxième semaine, qui va du 17 au 23 mai 2021, « a été plus difficile en raison de l’indisponibilité des ouvrages de production, ce qui a conduit à augmenter le déficit d’électricité », a fait observer M. Kouassi.

Il a tenu à souligner que « des incidents localisés peuvent aussi entraîner des interruptions d’électricité par endroits et cela n’est pas du fait du Programme de rationnement ». Dans ce cas, des travaux de réparation sont effectués. 

Au niveau des clients industriels, M. Mathias Kouassi a rassuré que « des efforts ont été faits pour essayer de réduire l’impact sur leurs activités ». Dans ce contexte, un premier programme établi a subi de nombreuses adaptations.

Un Comité de veille comprenant des organisations des industriels et des acteurs du secteur public ivoirien analysent des solutions pratiques. Et ce, selon « les sollicitations des industriels par type d’activité ». 

« Pour les ménages, nous nous efforçons à repartir au mieux le programme de rationnement. Nous ne faisons le rationnement que lorsque nous n’avons pas le choix », a-t-il poursuivi, précisant « lorsque nous avons des aléas positifs, nous les répercutions immédiatement au niveau des ménages ». 

Le programme de rationnement de l’électricité en Côte d’Ivoire, dû à un problème de déficit de l’électricité, a commencé le 10 mai 2021. M. Mathias Kouassi a assuré que ce déficit devrait être maîtrisé d’ici à juillet 2021. 

Football: lancement à Abidjan de l’initiative «balle à terre»

L’initiative « balle à terre » destinée à réconcilier les acteurs du football ivoirien a été lancée, mardi à Abidjan, en présence des potentiels candidats à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

A l’occasion de ce lancement dans un grand hôtel, dans le sud d’Abidjan, Idriss Yacine Diallo, Didier Drogba et Sory Diabaté se sont engagés à mettre «balle à terre»  afin d’aller sereinement à l’élection du président de la FIF pour laquelle ils étaient tous candidats jusqu’à la mise sous normalisation de l’instance fédérale par la Fédération internationale de football association (FIFA).

« (…) Ma team veut rassembler la famille. L’initiative n’aurait pas été totale si vous n’aviez pas associé les plus grands communicateurs au monde, les réseaux sociaux. Il faut considérer les élections comme un match de football qui va durer 90 mn ou 120 mn », a déclaré Idriss Yacine Diallo.

« J’espère être le vainqueur du match. Et si je suis le vainqueur, je ferai en sorte que Sory et Didier soient associés », a-t-il promis, exprimant sa disponibilité pour l’unification et la pacification du football ivoirien.

« Au comité de normalisation, nous vous regardons. Organisez cette élection comme Mme Gabala l’a promis, au plus tard en novembre. Vous avez une responsabilité (…). », a conclu M. Diallo.

 « La priorité aujourd’hui, c’est ce ballon qui doit rouler, qui doit apaiser. Nous sommes candidats à la fédération ivoirienne de football. Dans le mot fédération, il y a fédérer. Nous voulons être président, pas pour nous, mais pour les joueurs » a renchéri Didier Drogba.

« Quand j’ai été approché par les initiateurs du concept, je n’ai pas hésité, moi en tant qu’ambassadeur de la paix, moi Didier Drogba, fils de la Côte d’Ivoire », a-t-il expliqué, faisant observer que « cette élection a été au cœur de tous les débats ». «Je soutiens l’idée du concept balle à terre», a conclu M. Drogba.

Du côté de Sory Diabaté, c’est le même état d’esprit. « J’ai adhéré au concept Balle à terre, parce qu’ayant été acteur pendant 18 ans à la FIF.  Au-delà des mots, il faut que cette rencontre permette d’apaiser », a-t-il souhaité.

Pendant trois ans, a expliqué M. Diabaté, « nous avons connu des turbulences dans la maison. Je voudrais confirmer comme l’a dit Idriss Diallo, que nous nous parlons ».

Par ailleurs, il a invité « les uns et les autres à cultiver certaines valeurs » que sont notamment  le respect, la tolérance et la responsabilité. L’initiative «balle à terre» pour un football qui gagne, est portée par la journaliste sportive ivoirienne, Anne Marie N’guessan-Coulibaly.

En décembre 2020, la FIFA a décidé de placer sous tutelle la Fédération ivoirienne de football (FIF), plongée dans une crise de succession.

Depuis lors, cette dernière est gérée par un Comité de normalisation dirigé par l’Ivoirienne Mariam Dao Gabala qui agira notamment en qualité de Commission électorale pour l’organisation de l’élection d’un nouveau Comité exécutif.

Côte d’Ivoire: des étudiants instruits sur les exigences d’embauche

Pour confronter les apprenants des exigences du monde du travail, deux organisations ont offert à des étudiants de l’université publique Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, une formation sur l’insertion professionnelle.

Cette session a été assurée, vendredi, par Jely Group et la Fondation  Expérience Pour Tous (EPT) à des étudiants de l’université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, sur les pré-requis pour une insertion professionnelle réussie.

La formation adressée à ces étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) a porté sur le thème : « Rédiger un bon CV, une bonne Lettre de Motivation et réussir son entretien d’embauche ».

Selon le secrétaire général de la Fondation Expérience Pour Tous, Kevin Anvo, le principal objectif est de fournir aux participants des outils pratiques afin de faciliter leur insertion professionnelle à la suite de leurs études universitaires.

« La carrière professionnelle est un projet sérieux qui mérite à tout égard d’être préparée avec minutie et stratégie. Comme le dit l’adage : +Qui veut aller loin, ménage sa monture+ », a déclaré M. Kevin Anvo.  

Il a fait observer que cette formation destinée  aux étudiants bientôt aux portes du marché de l’emploi, vise à leur donner des  outils et des instruments nécessaires pour se tailler un bon profil et décrocher un emploi.

Ces outils sont, entre autres, un CV, une Lettre de Motivation bien rédigée, la connaissance des codes non-écrits du milieu professionnel ; et surtout, des détails, parfois subtiles, qui très généralement décrédibilisent ou auto-éliminent des dossiers de candidature dans un processus de recrutement ».

Le secrétaire général du Campus 1 de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire)  au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Jospin Adiko,  a au nom de ses condisciples  salué et encouragé ce type d’initiatives.

Il a avoué que ce fut innovant pour eux, étudiants d’une université publique, de recevoir ces précieuses informations et conseils avisés, qui leur permettront de se préparer à intégrer plus sereinement le monde du travail.

L’auditoire était principalement composé d’étudiants issus de filières telles que l’électrotechnique, les Lettres modernes, la criminologie, les sciences sociales, le droit, etc. 

Jely Group est le premier Cabinet de conseil dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME). Il propose à ses clients une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Les équipes du groupe ont également accompagné des institutions de développement dont la Banque Africaine de Développement (BAD) et des fonds d’investissement.

La Fondation Expérience Pour Tous (EPT), elle, est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Depuis sa création en 2015, plus de 10 000 jeunes Ivoiriens ont bénéficié gracieusement des programmes de la fondation dans des universités privées (IUA, Etic, Isgema, etc…) et publiques (Université Alassane Ouattara et UVCI), ainsi que des organisations de la société civile.

Gbagbo de retour en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021

Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI), a annoncé lundi à Abidjan le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo pour le 17 juin 2021, à l’occasion d’une cérémonie de célébration du 76e anniversaire de l’ex-président.

« A toute la Nation ivoirienne, à tous les Africains, aux démocrates Européens, Américains, à tous ceux qui nous ont soutenu, sa date d’arrivée en Côte d’Ivoire est le 17 juin 2021 », a déclaré M. Assoa Adou.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait rassuré que M. Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postélectorales de 2010-2011, pouvait rentrer dans son pays.

L’acquittement définitif de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé a été prononcé par la Chambre d’appel de la CPI, le 31 mars 2021. Leur retour au pays devrait marquer un pas vers la réconciliation et la paix en Côte d’Ivoire.  

Côte d’Ivoire: un réseau ouvre une formation « permanente » des journalistes

Le Réseau de formation des journalistes (RFJ), conduit par l’émérite journaliste et communicant ivoirien Noël Yao, ouvre à Abidjan une formation « permanente » des journalistes, selon une note transmise lundi à APA.

Avec une expérience de 40 ans de journalisme, Noël Yao, un ancien correspondant de Jeune Afrique (couvrant la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo) de 2000 à 2001, veut « aider à booster et promouvoir » les capacités des jeunes journalistes.

Plusieurs journalistes embrassent le métier sans avoir une formation de base dans des écoles spécialisées. De ce fait, certains ont « un énorme besoin de formation », constate M. Yao qui veut donner de solides rudiments à ces derniers. 

« La formation se déroulera sur deux jours » pour chaque thématique, rapporte-t-il, tout en faisant observer que cette « formation à la carte concerne » les Techniques de rédaction (1), l’Éthique, la déontologie et les règles professionnelles (2).

Les autres thématiques sont les « droits de l’Homme et la presse (3), l’Initiation à la politique nationale, internationale et la presse (4), puis les questions économiques et sociales (5).

Cette formation, insiste M. Noël Yao, a pour cible les « jeunes journalistes qui démarrent le métier, qui n’ont pas eu de formation et qui ont besoin d’avoir un minimum de connaissances pour le métier ».

La session de formation professionnelle sera sanctionnée par une évaluation et une attestation, mentionne la note.  

M. Noël Yao est journaliste professionnel, initiateur et premier président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des organisations de presse en Côte d’Ivoire. Il est également le président en exercice de l’Union des journalistes de la presse libre Africaine (UJPLA).

Don d’un forage d’eau à des femmes rurales à Alloukro, dans le centre ivoirien

La présidente de la Mutuelle de développement d’Alloukro (Mudal), Dr Fatoumata Traoré Diop, a remis samedi un forage d’eau aux femmes du village d’Alloukro (Brobo, centre ivoirien), à la veille de la célébration de la fête des mères.

« Ce don répond à une nécessité, celle de rendre moins pénible, le quotidien de mes soeurs qui doivent faire des kilomètres afin de puiser de l’eau pour les besoins de leur famille », a dit Dr Fatoumata Traoré Diop, « fille » de la Région du Gbêkê (centre).   

Pour elle, c’est ce que les ODD (Objectifs du développement durable) demandent à l’endroit des femmes du milieu rural, et se dit disposée à « continuer ce combat avec la construction d’une briqueterie dès les semaines prochaines à Siakakro », un village de la mutuelle.  

Les membres de la Mudal, regroupant les villages de Siakakro, Kanguirenou, N’Dokro et Alloukro, se sont par ailleurs retrouvés dans le village d’Alloukro, situé à 46 Km de Bouaké (centre) pour une Assemblée générale extraordinaire. 

La présidente de la mutuelle, Dr Fatoumata Traoré Diop a, à cette assise, dressé le bilan moral et financier de son mandat, pendant lequel elle a répondu aux sollicitations des populations du canton Ahaly en initiant des actions pour offrir 500 chaises bancs aux établissements scolaires. 

En outre, Dr Fatoumata Traoré Diop,  grâces à ses efforts a offert « un bâtiment de trois classes au Lycée municipal de Brobo, un centre multiethnique de médiation et d’arbitrage à Brobo et un terrain de maracana à la jeunesse ».  

Visiblement heureuses, les populations ont à cette occasion remercié leur « fille qui se bat depuis des années pour le développement » des localités membres de la mutuelle, en particulier pour les jeunes et les femmes, en vue de leur autonomisation et leur bien-être.  

Madame Fatoumata Traoré Diop est la présidente de la Mutuelle de développement d’Alloukro (Mudal) depuis 2015.  

Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 25 000 doses du vaccin AstraZeneca

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre N’gou Dimba a réceptionné dans la nuit de samedi, à l’aeroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan 25.000 doses du vaccin contre la Covid-19 Astrazeneca.

« Grâce à l’intervention du président de la République et du Premier ministre, nous venons de recevoir un autre lot et cette quantité permettra de tenir pendant une semaine, en attendant que nos vaccins commandés autour de 2 millions de doses arrivent pour renforcer notre dispositif », a dit M. Pierre Dimba à la presse.

Selon une note du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, « en plus de ces doses reçues, « cent mille (100.000) autres doses » étaient attendues le dimanche 30 mai 2021 à l’aéroport d’Abidjan.  

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme Covax, une initiative mondiale consistant à collaborer avec les fabriquants des vaccins contre la Covid-19. Le pays a reçu le 26 février 2021, 504.000 doses d’AstraZeneca et au nom de l’amitié ivoiro-indienne 50.000 autres doses le 5 mars.

Le pays qui ambitionne de vacciner 58% de sa population, envisage de recourir à d’autres sources de financement en dehors du mécanisme Covax. Sur les populations à vacciner, le mécanisme Covax interviendra à hauteur de 20%, la Banque mondiale (19%) et l’Etat ivoirien (19%).

Le ministre ivoirien de la Santé exhorte les populations en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, indiquant que pour l’heure il n’y a pas de solution, il n’y a que des mesures de prévention, entres autres les mesures barrières et les vaccins contre cette pandémie.  

Les populations sont invitées à « faire confiance » au vaccin AstraZeneca,  utilisé aujourd’hui par une quinzaine de pays africains éligibles au mécanisme Covax à qui il a été alloué le vaccin et « dans aucun de ces pays » il a été signalé un décès dû à AstraZeneca. 

 Le 28 mai, 4 497 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 540 245 doses administrées. M. Dimba a invité toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les différents centres de vaccination du pays.

La Cedeao suspend le Mali de ses instances

La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réunie à Accra ce dimanche 30 mai, a suspendu le Mali de ses instances, après la prise du pouvoir par les militaires putschistes.Cette décision est entérinée par la conférence des chefs d’États après la prise du pouvoir par les militaires putschistes, suite à la démission forcée du président de transition Bah N’daw et son Premier ministre Moctar Ouane.

La Cédéao condamne ce « coup d’État » perpétré par la junte en violation des décisions prises lors du sommet extraordinaire qui s’est tenu à Aburi, au Ghana, le 15 septembre 2020.

« Après de longues discussions, les chefs d’Etats et de gouvernements ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la Cédéao » peut-on lire sur le communiqué des chefs d’État présents lors de ce sommet de la Cedeao à Accra.

Les chefs d’Etats exigent « la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la société civile au poste de Premier ministre et la formation d’un gouvernement inclusif » le plus rapidement.

La Cédéao demande aussi à la junte dirigée par le colonel Assimi Goïta, nouveau chef de l’État et président de la transition du pays, de libérer l’ancien président et le Premier ministre de la transition encore placés sous résidence surveillée. 

En outre, les dix chefs d’Etats présents à ce sommet, ont demandé à la junte de respecter son engagement d’organiser la présidentielle en février 2022 après la période de transition de 18 mois.

Une dizaine de chefs d’État étaient présents à Accra sur invitation de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et actuel Président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

La Malgache Haingo Raharison élue SG exécutive de l’USYCA de l’ASECNA à Abidjan

La Malgache Haingo Lanto Raharison a été élue samedi à Abidjan secrétaire générale exécutive de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (USYCA) de l’ASECNA, à l’issue d’un Congrès extraordinaire.

Mme Haingo Lanto Raharison, membre du « SYNDICAM », succède au Nigérien Ousseini Mohamadou Fattaou, qui était le président de séance. Elle conduira un bureau de 12 membres avec à ses côtés le Sénégalais Paul François Gomis, premier secrétaire général adjoint.

L’Ivoirien Soungalo Cissé, du Syndicat national des contrôleurs aériens de Côte d’Ivoire (SYNACCI), a été désigné au poste de deuxième secrétaire général adjoint de l’USYCA de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Le secrétaire général exécutif sortant de l’USYCA, Ousseini Fattaou, a appelé les dirigeants de l’ASECNA à « la compréhension, à arrêter son hostilité vis-à-vis des syndicats et des contrôleurs, car c’est un droit universellement reconnu ».

« Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes là pour la même cause, nous devrons poser le débat, diagnostiquer le problème et trouver des solutions pour le bonheur de l’agence », a-t-il dit, ajoutant « nous sommes tous victimes, les gens sont un peu hostiles à notre action ».

Moussa Sangaré (Côte d’Ivoire), le nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens  (FACAA) de l’ASECNA, a souhaité que les relations des syndicats avec l’employeur s’inscrivent « dans un processus qui cadre avec l’esprit du dialogue social ».

Pour lui, « à travers un dialogue franc, sincère », on peut toujours trouver des solutions aux problématiques posées, surtout dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui a impacté à 53% les recettes d’exploitation de l’ASECNA en 2020. 

Selon le représentant du ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Eben-Ezer Agoh, inspecteur général en charge du travail et de la protection sociale, le département voudrais faire en sorte que la tryptique dialogue employeur-travailleurs-Etat soit une réalité.

« Il faut faire en sorte que le travailleur parvienne à ce que l’on appelle la productivité, parce que trop de fois on a mis l’accent sur l’assiduité, la ponctualité au travail, sans que véritablement ces postures aient un impact sur les résultats attendus de l’employeur », a fait observer M. Agoh.

« Aujourd’hui, le paradigme nouveau du ministère de l’Emploi et de la protection sociale, c’est de s’inscrire dans un dialogue constructif entre employeurs, travailleurs et l’Etat qui ne fait qu’accompagner les conditions de ce dialogue », a-t-il poursuivi. 

L’Union comprend un secrétaire chargé de la revendication, la stratégie et les contentieux, le Malien Sanogo Issiaka Fampi (Syncam), un trésorier général, le Nigérien Abdou Mahamadou (Syncan), un trésorier général adjoint, Mohamed Djoumoi (Sycacaom, Comores).

Le Burkinabè Fulbert Bembamba (Syncab), occupe le poste de secrétaire à l’information et à l’organisation, Ferdinand Koyema (Syncac, CentrAfrique), le Togolais Koffi Sovon (Synact), désigné secrétaire aux affaires socioprofessionnelles.

Le Béninois Antoine Minde a été élu secrétaire aux Affaires extérieures. Deux commissaires aux comptes ont été désignés, le Togolais Moustapha Derman (Synact) et le Camerounais Michaël Ouagni (Syncac).

L’USYCA regroupe 11 syndicats de contrôleurs aériens de l’ASECNA sur 17 organisations que compte cette plateforme. Ce congrès extraordinaire, le deuxième, intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19. A la création de l’Union, il y avait sept syndicats. 

Vaccins anti-Covid : l’OMS chiffre les besoins immédiats de l’Afrique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le continent noir doit disposer d’au moins 20 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines.L’efficacité de la campagne vaccinale est en jeu. Car pour AstraZeneca, il faut obligatoirement injecter dans les délais une seconde dose aux vaccinés.

Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, une seule dose de ce liquide confère une protection d’environ 70 % pendant au moins trois mois.

De son côté, l’agence spécialisée des Nations Unies indique que ce pourcentage passe à 81 % pendant une période prolongée si la dernière piqûre est effectuée sur un intervalle de 12 semaines.

A ce jour, 28 millions d’individus ont reçu différents vaccins en Afrique. Cela représente moins de deux doses prises pour 100 personnes. Alors que dans le monde, 1,5 milliard de doses ont été administrées.

D’ici septembre prochain, l’Afrique aura besoin de 200 millions de doses supplémentaires. Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que « toute pause dans ces campagnes de vaccination se traduira par des vies et des espoirs perdus ».

Pour parer à cette éventualité, elle a souligné que « le partage est une solution urgente » afin de garantir l’accès aux vaccins à des millions d’Africains exposés aux formes graves du nouveau coronavirus.

Dans le même ordre d’idées, la Botswanaise a exhorté les pays africains, dans l’incapacité d’utiliser tous leurs vaccins au moment opportun, de les redistribuer le plus rapidement possible pour « éviter le gaspillage » de cet antidote.

En tout cas, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme travailler en étroite collaboration avec les Etats africains dans le but d’améliorer le déploiement des vaccins et d’optimiser leur utilisation.

Dr Matshidiso Moeti en appelle également à la solidarité des pays occidentaux ayant déjà « vacciné leurs groupes à haut risque » dans l’espoir de « protéger les personnes les plus vulnérables » sur le continent noir.

L’Union européenne (UE), quant à elle, s’engage à fournir plus de 100 millions de doses aux pays en développement d’ici la fin de 2021 là où les États-Unis promettent d’offrir 80 millions de doses aux pays du Sud qui ont exprimé leur intérêt.

En définitive, l’OMS souligne l’urgence d’accélérer l’exécution de tous ces engagements, non sans préciser que le mécanisme Covax garantit une livraison rapide des vaccins.

Le groupe ivoirien Weblogy lance des moyens de paiements digitaux innovants

Le groupe ivoirien Weblogy, promoteur de abidjan.net et de produits financiers, a lancé vendredi deux applications mobiles innovantes, permettant des paiements digitaux sécurisés sur le réseau de Visa, le géant américain de la transaction bancaire.

Weblogy qui comprend un pôle Fintech, a, avec ses partenaires Visa, Ecobank et UBA, développé deux applications mobiles destinées à faciliter la vie des consommateurs via des outils digitaux de paiements, depuis leur mobile.   

Son directeur général, Jil Alexandre N’Dia, a fait savoir que l’entreprise est la seule Fintech, aujourd’hui, à « utiliser les dernières technologies de Visa », une « application permettant de faire du paiement et des paiements d’une carte Visa vers une autre carte Visa ».

En outre, l’application permet de faire du paiement vers les opérateurs mobiles (ivoiriens existant), car « depuis que nous sommes nés, nous avons été toujours fédérateurs, nous avons fédéré les journaux, les Fintechs, aujourd’hui, nous fédérons les banques », a-t-il ajouté.

APaym, une application de paiement, gratuite, permet d’accepter toutes les cartes bancaires Visa sur sa plateforme et de faire tous types de transactions (retrait, rechargement) d’une carte bancaire Visa à une autre (peut-importe que les cartes soient rattachés à un compte bancaire ou prépayées).

Elle permet aussi de faire tous types de transactions (retrait, rechargement) d’un compte mobile money à une carte bancaire et vice-versa, et de régler ses factures d’électricité, d’eau, la scolarité, l’achat d’un journal ou encore de faire des dons à des ONG etc.

Quant à Apaym Pro, application dérivée dédiée aux marchands, elle, permet les transactions par « QR Code », en partenariat avec Ecobank. L’usager scanne le QR code du marchand avec son téléphone et paye sa facture automatiquement.

La Carte virtuelle, elle, est téléchargeable sur le téléphone. Alors, désormais fini les cartes physiques. Disponible dans l’application Apaym, la carte virtuelle, faite en partenariat avec UBA, permet de procéder à tous les achats en ligne ou sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, cette carte n’a aucun frais d’acquisition et « 500 Fcfa sont mis sur la carte lors de l’acquisition ». Ce partenariat stratégique vise l’inclusion financière et une offre de services aux particuliers, les entreprises et les collectivités afin de faciliter les opérations de paiement.

Le directeur général de Ecobank, Paul Harry Aithnard, s’est félicité de ce partenariat, souhaitant que l’inclusion financière soit à 100% dans les années à venir en Côte d’Ivoire, où l’utilisation du mobile money connaît un fort taux de pénétration.

Poursuivant, Jil Alexandre N’Dia a souligné que l’application donne la possibilité de faire des transferts en temps réel, de débiter une carte Visa dans n’importe quelle banque, de faire du crédit téléphonique. Et le groupe ambitionne de permettre des achats d’actions en bourse.

L’application offre aussi à l’usager des consultations de pharmacies de garde et même la possibilité de payer des services médicaux dans l’application et le médecin vient à domicile traiter le patient. Il existe l’option permettant de payer son assurance et même d’épargner.

Daniel Ahouassa, co-fondateur de Weblogy, a rappelé qu’en 98, lui et son compagnon N’Dia ont créé abidjan.net, un agrégateur de contenus pour attirer du trafic. Ensuite, ils ont créé une carte adossée au site et aujourd’hui une application adossée à un réseau bancaire.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a déclaré que les moyens de paiements électroniques sont les plus sûrs, invitant les populations à utiliser peu la monnaie fiduciaire.

M. Roger Adom a salué cette initiative qui permet au groupe d’être un « facilitateur » de différentes entités marchandes grâce à un écosystème, tout en espérant que ce modèle va inspirer de nombreux Ivoiriens.

S’appuyant sur son expertise, Weblogy, gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays d’Afrique francophone, et pour le développement d’applications de paiements mobiles, offre des solutions adaptées aux particuliers comme aux entreprises.

Tourisme ivoirien: un test annoncé pour une formation au Maroc

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, annonce un test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Maroc pour l’année académique 2021-2022, selon une note.

Ce test intervient « dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, en matière de tourisme », précise la note signée de M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs.

Le département ministériel en charge du Tourisme ivoirien organisera ce « test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Royaume du Maroc au titre de l’année académique 2021–2022 ». 

Pour faire acte de candidature, les postulants devront toutefois remplir des conditions: « être de nationalité ivoirienne; titulaire d’un diplôme équivalent au baccalauréat marocain (séries A1; A2; B; C; D; G2; E et BT comptabilité) des sessions 2016; 2017; 2018; 2019 et 2020 ».

En outre, la note mentionne que le candidat devrait avoir un âge inférieur ou égal à 25 ans et « la motivation, la vocation et les aptitudes requises pour l’exercice d’un métier du secteur du tourisme et de l’hôtellerie ».

Il devra également « jouir de ses droits civiques ». Cependant, pour des questions pratiques d’organisation du test, il est requis un droit de participation au test. Le postulant devra aussi présenter la preuve financière de l’achat du billet d’avion aller-retour.

Le test se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui touche tous les pays de la planète. De ce fait, il est demandé aux candidats de disposer d’un carnet de vaccination à la Covid-19.

Décès à Abidjan du journaliste ivoirien Doukouré Amadou

Le journaliste ivoirien Doukouré Amadou est décédé, vendredi, à Abidjan, a appris APA de sources concordantes dans la capitale économique ivoirienne.

M. Doukouré, ex-directeur de l’information de la première chaîne de télévision du Groupe Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) est décédé des suites d’une longue maladie, précisent les mêmes sources.

Banque Atlantique Côte d’Ivoire réalise un bénéfice net de 26 milliards FCFA en 2020

La Banque Atlantique Côte d’Ivoire a réalisé un bénéfice net de plus de 26 milliards FCFA au titre de l’exercice 2020.

Selon un communiqué transmis à APA, vendredi, les réalisations de la Banque au titre l’exercice 2020, ont été « marquées par un résultat bénéficiaire net de 26,189 363 milliards de FCFA ».

L’information a été donnée à l’issue d’une Assemblée générale ordinaire des actionnaires de la banque tenue le 25 mai dernier sous la présidence de M. Habib Koné, directeur général d’Atlantic Business International, représentant le président du Conseil d’administration.

« Les actionnaires ont approuvé l’ensemble des projets de résolutions qui leur ont été soumis », conclut le communiqué.

Les latrines et les points d’eau de l’école Lataha de Korhogo bientôt rénovés

Les latrines et les points d’eau du groupe scolaire Lataha de Korhogo, dans l’extrême nord ivoirien seront bientôt rénovés par une maison d’assurance.

Ce projet de réfection a fait l’objet de la signature d’une convention entre Atlantique Assurance Vie, filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP, Maroc) et le groupe scolaire Lataha de Korhogo.

La cérémonie de signature s’est déroulée au sein de l’école, en présence de Mme Estelle Traoré, Directrice générale d’Atlantique Assurance Vie et de M. Aboukarim Coulibaly, Directeur du groupe scolaire Lataha, rapporte une note transmise à APA, vendredi.

Cette maison d’assurance contribuera à l’amélioration de l’environnement et des conditions d’hygiène des élèves de ce groupe scolaire, particulièrement en cette période de crise sanitaire.

Au terme des travaux, les élèves bénéficieront d’installations sanitaires rénovées et sécurisées, comprenant un bloc de 12 latrines, 4 lavabos et 8 points de lavage des mains, ce qui permettra de réduire le risque de propagation de maladies contagieuses liées à l’eau et à l’assainissement.

Le groupe scolaire Lataha est un établissement d’enseignement public placé sous la tutelle du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, situé dans le village de Lataha, à 13 kilomètres de Korhogo.  L’établissement compte en son sein une école préscolaire et 3 écoles primaires (Lataha 1, 2, 3), totalisant 984 élèves.

Le ministre français délégué au Commerce extérieur en visite à Abidjan

Le ministre délégué auprès du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Franck Riester, est attendu en Côte d’Ivoire pour une visite du 2 au 4 juin 2021.

M. Franck Riester sera accompagné d’une délégation d’entreprises françaises, annonce une note de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire.

 La Côte d’Ivoire est le premier partenaire commercial de la France au sein de la zone Franc CFA. Le pays est un acteur essentiel de la stratégie du président français Emmanuel Macron pour le « renouveau du partenariat » entre l’Afrique et l’Etat français.

Cette visite du ministre Riester a pour but de renforcer les liens entre les secteurs privés français et ivoiriens. Dans cette optique, il participera à l’événement “Inspire & Connect” Africa organisé par Bpifrance. 

Il s’entretiendra ensuite avec des membres du gouvernement ivoirien et rencontrera des entrepreneurs ivoiriens. Ce déplacement sera l’occasion de promouvoir les financements français du secteur privé ivoirien à travers l’initiative Choose Africa.

Ce déplacement vise en outre à valoriser les implantations long-terme des entreprises françaises en Côte d’Ivoire, à donner de la visibilité au savoir-faire français dans les secteurs stratégiques comme la ville durable, le numérique, la santé ou encore l’agriculture.

L’Ivoirien Moussa Sangaré élu président de la FACAA de l’ASECNA

L’Ivoirien Moussa Sangaré a été élu, jeudi à Abidjan, président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Son élection a eu lieu à l’issue de la 4e Assemblée générale ordinaire de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) qui s’est déroulée du 25 au 27 mai 2021 à Abidjan. 

Le nouveau président de la FACAA de l’ASECNA qui arrive à la tête de l’organisation dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, a déclaré vouloir « redynamiser les instances de cette fédération ».

Il a assuré vouloir « mettre un accent particulier sur la formation des membres » afin de pouvoir avoir un ciel sûr, conscient que « c’est une aventure qui ne sera pas facile ». 

Le repositionnement des avions, dira-t-il, se fera avec de nouvelles technologies qui devraient être bien maîtrisées par les agents. C’est pourquoi la formation s’impose pour des résultats probants. 

M. Louis Bakienon, directeur de l’exploitation de la navigation aérienne, représentant le directeur général de l’ASECNA, Mohamed Moussa, s’est félicité de ces assises qui ont permis un diagnostic de l’écosystème et la sécurité aérienne.

Au cours de la session, il a fait observer les métiers de l’avenir dans le secteur, notamment les métiers innovants, la technologie par satellite qui va bientôt prendre forme au sein de l’ASECNA. 

L’ASECNA, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, a connu une baisse de ses activités mensuelles qui ont chuté pour s’établir à 20% de la normale en mai 2020.  

 « Nous avons terminé l’année 2020 avec une régression de 53% de nos recettes d’exploitation et le premier trimestre 2021 a connu un recul de 52% par rapport à 2020 », a fait savoir M. Bakienon.

Toutefois, dira-t-il, l’agence a su montrer sa capacité de résilience en maintenant la qualité des prestations aux usagers de l’air afin de donner satisfaction aux États membres.

L’agence,  aujourd’hui, a réussi à l’implémentation de la technologie novatrice du SBAS dont les services augmentent les performances de positionnement fournies par les constellations existantes comme le GPS ou GALILEO.

L’Ivoirien Moussa Sangaré, nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’ASECNA, succède à Alain Zida à la tête de cette organisation. 

Les avocats des pro-Soro de retour à l’audience renvoyée au 2 juin

Les avocats de la défense dans l’affaire Guillaume Soro et ses proches, accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat », ont repris jeudi les débats qui ont été suspendus à 17h GMT et renvoyés au 2 juin 2021.

Les avocats de la défense avaient quitté mercredi la salle d’audience, réfutant la diffusion d’un sonore qui selon eux n’avait pas été versé à leur dossier.

Au cours de la session, les avocats de la défense ont toujours réclamé toutes les pièces du dossier pour forger leurs arguments. Concernant l’élément sonore, le tribunal soutient avoir porté cela à la connaissance des prévenus.

Le procureur de la République a fait savoir que si les avocats ne sont pas venus à la convocation, leurs clients qui sont régulièrement informés, auraient dû leur communiquer ces pièces.

Appelé à la barre, Jean-Baptiste Kouamé, un militaire chargé d’assurer la sécurité de M. Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale et sa famille, a dit ne pas reconnaître les chefs d’accusation qui lui sont reprochés.

Chef de la sécurité rapprochée de M. Soro, il a rapporté qu’ il était souvent au siège de Génération et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen dont l’ex-président de l’Assemblée nationale est le président. Et ce, avec 20 éléments.

Avec des armes, notamment des kalachnikovs, ces soldats assuraient la sécurité de M. Soro. M. Kouamé a reconnu avoir demandé aux éléments de prendre des armes pour les jeter à l’eau pour ne pas avoir des problèmes alors que des gendarmes étaient à leur trousse.

« Les armes ne me gênaient pas parce que je pensais que les chefs allaient m’informer de ce qu’ il faut faire avec (…) j’étais troublé parce qu’ il y avait des arrestations, donc j’ai dit aux éléments de jeter les armes dans l’eau », à Assinie, a-t-il poursuivi.

A la barre, le prévenu Emmanuel Silué a rapporté avoir jeté quatre armes. De même, Traoré Lamine, lui, a jeté quatre armes « au même endroit ».

Le procès de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et 19 de ses proches accusés de « complot, atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national » s’est ouvert, il y a une semaine, devant le Tribunal criminel d’Abidjan-Plateau.

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane.

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Plus de 1 milliard Fcfa de l’Etat ivoirien au profit des médias en 2020

Le montant global des « interventions » du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) au profit des médias ivoiriens, s’élève à 1,16 milliard Fcfa en 2020, selon Mme Bernise Nguessan, directrice exécutive de cette structure publique.

« En 2020, le montant global des interventions du FSDP au profit du secteur des médias s’élève à 1,16 milliard de Fcfa », a dit jeudi à la presse Mme Bernise Nguessan, à l’issue d’une visite de chantier de deux entités bénéficiaires d’un financement.

Les membres du Conseil de gestion et de la direction exécutive du FSDP ont effectué une visite de chantier pour s’enquérir de l’évolution des travaux du siège, en construction,  de Action+ Abidjan, société éditrice du journal Super Sports, d’un coût de 180 millions Fcfa, situé au Plateau-Dokui.

Ensuite, la délégation s’est rendue à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), où l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des journalistes ivoiriens, a sollicité un prêt pour réaliser une salle de conférence de 200 places et des bureaux dans un immeuble R+1.

Le directeur général de Action+ Abidjan, le journaliste Hamidou Foumba, s’est réjoui du prêt à taux préférentiel consenti auprès de la banque avec la garantie à 100% du FSDP. Dans l’immeuble R+4 en construction, il compte y aménager dans deux mois. 

Il a encouragé le FSDP à accompagner les projets des médias, car le secteur aujourd’hui est sinistré. Grâce à une extension de ses activités et à la location bientôt de 16 appartements, il assure ne pas avoir de problème pour payer les salaires, toute chose qui garantit des emplois.

Le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a fait savoir que l’immeuble R+1, en construction à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) est « entièrement financé par le FSDP » et accueillera une salle de conférence de 200 places avec des bureaux au profit d’organisations affiliées. 

L’UNJCI a reçu le financement dans sa totalité, a-t-il souligné, ajoutant que « cet ouvrage permettra à la Maison de la presse d’atteindre une certaine plénitude de ses capacités en ce qui concerne les conférences, les ateliers… ». L’immeuble devrait être livré « courant octobre 2021 ».  

« Notre souhait est que ce partenariat se poursuive, parce que nous ne voulons pas que ce soit un bâtiment vide, nous souhaitons que ce bâtiment soit entièrement équipé y compris l’espace en hauteur prévu pour les différentes OPM (organisations professionnelles des médias) affiliées à l’UNJCI », a-t-il poursuivi.  

Il a annoncé que le restaurant VIP de la Maison de la presse sera agrandi afin de pouvoir accueillir plus de 60 personnes pour permettre à cet espace d’être un lieu de rencontres. En outre, l’UNJCI envisage d’agrandir son infirmerie et d’améliorer le plateau technique.

Mme Bernise Nguessan a par ailleurs présenté un autre projet financé par le FSDP. Il s’agit d’une imprimerie qui se situe au niveau de Marcory, au profit de Nouvelle imprimerie de Côte d’Ivoire (NICI) composée des actionnaires de Gbich édition et de Mousso d’Afrique. 

Cette imprimerie a sollicité un emprunt de 145 millions Fcfa puis un autre prêt pour son activité pour un montant global de 200 millions Fcfa. Et ce, afin de se doter d’outils pour éditer le média satirique Gbich et Mousso d’Afrique dédié à la gente féminine. 

Le FSDP accorde des subventions d’imprimerie aux journaux selon des critères édictés. Il accorde aussi des subventions à l’UNJCI pour son fonctionnement, à la Mutuelle générale des agents des médias  privée de Côte d’Ivoire (MS Médias) et à d’autres organisations des professionnels des médias. 

Depuis sa création en 2009, le FSDP a accordé plus de 10,4 milliards Fcfa au secteur de la presse en Côte d’Ivoire. Avec le budget-programme instauré par l’Etat ivoirien, le fonds a lancé cette année des appels à projets afin d’analyser les projets et apporter des financements. 

Ce fonds, mis en place par l’Etat ivoirien, vise à rendre viables les entreprises de presse et à améliorer les conditions de vie des journalistes. Et, surtout rendre le secteur résilient en dépit des conjonctures économiques.  

La population scolaire de la Côte d’Ivoire estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021

La population scolaire de la Côte d’Ivoire est estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021, a appris APA, jeudi à Abidjan, où se sont ouvertes les assises de la Commission nationale de la carte scolaire (ACNCS).

Selon le directeur des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Fofana qui s’exprimait lors des travaux de ces assises, l’effectif des élèves de la Côte d’Ivoire en 2020-2021 est de « 6 784 062 élèves dont  3 241 680 filles, soit 47,8% ».

Poursuivant, M. Fofana a précisé que le préscolaire compte 245 223 élèves dont 51,8% de filles, là où au primaire l’on dénombre 4 102 827 élèves dont 48,6% de filles. Au secondaire, les élèves sont au nombre de 2 436 014 dont 46% de filles.

Auparavant, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a salué cet effort de quantification, de collecte, d’évaluation et de synthétisation qui n’aurait aucun sens « si nous ne réajustons pas, sur la base des nouveaux chiffres, toutes nos actions de pilotage dans nos compartiments de gestion respectifs ».

« Au moment où nous prenons connaissance des chiffres et des statistiques des différentes catégories de populations et infrastructures de notre système, il nous faut être proactif », a-t-elle lancé.

Qu’il s’agisse du mode d’accès, du mode d’administration, des choix pédagogiques, du mode d’évaluation, « chacun des aspects de nos tâches quotidiennes devrait se regarder à l’aune de ces statistiques afin d’une meilleure prise en compte des réalités et des fluctuations du terrain », a ajouté la ministre.

Dans le même élan, elle a recommandé une réappropriation par « chacun de nous de ces nouvelles données afin de mettre en phase nos directions avec les défis induits par ces statistiques ».

Selon la ministre, ces données chiffrées doivent constituer un véritable tableau de bord qui nous permettra d’adresser avec efficacité les priorités de l’école ivoirienne.

 « Notre système éducatif doit faire sa mue en profondeur pour répondre aux besoins et aspirations des enfants de Côte d’Ivoire », a-t-elle insisté.

La carte scolaire est un dispositif géospatial de dotation rationnelle en infrastructures scolaires qui permet d’éviter toute approximation dans la couverture en école de l’ensemble du territoire national. 

« C’est la raison pour laquelle je voudrais en appeler à l’implication de tous les acteurs afin de rendre plus performant cet outil de bonne gouvernance », a conclu Mariatou Koné.

Crée en 1995, la Commission nationale de la carte scolaire analyse et valide les demandes de création, d’ouverture, d’extension, de fermeture, de transfert, d’érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d’écoles, collèges et lycées. Cet  organe consultatif se réunit le dernier jeudi du mois de mai de chaque année.