Le Maroc va rapatrier ses ressortissants bloqués en Espagne

Le Maroc entamera dans 48 heures le rapatriement de ses ressortissants bloqués en Espagne et la priorité sera étant accordée aux Marocains résidant dans le sud de l’Espagne, particulièrement à Algésiras, avant d’englober ensuite la Catalogne et la capitale Madrid, a annoncé mardi le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.L’opération de rapatriement, qui touchera les personnes disposant de visas de courte durée, sera étendue ensuite, selon le Ministre, à la Turquie, la France, les pays du Golfe et les pays africains dans le strict respect des mesures sanitaires.

Il a affirmé que parallèlement à l’opération de rapatriement, le ministère poursuivra l’accompagnement des marocains bloqués à l’étranger jusqu’à leur retour à la mère patrie, soulignant la mobilisation des missions diplomatiques et des consulats pour prêter l’assistance financière nécessaire aux Marocains bloqués devenus sans ressources.

Le Département des Affaires étrangères a en effet pris en charge 6.852 citoyens en matière d’hébergement, de soins de santé, d’accompagnement psychologique, de médicaments, de couverture des frais d’opérations chirurgicales, d’accouchement et de séances de traitement, y compris la chimiothérapie, la radiologique et l’hémodialyse.

Parmi les actions entreprises, le ministre a cité l’intervention auprès des autorités des pays d’accueil pour prolonger la durée des titres de séjour, assurer la continuité des services public et le traitement des demandes d’obtention des documents de voyage, en plus de la mobilisation du réseau des avocats marocains établis dans 14 pays d’Europe, d’Amérique et d’Afrique en vue de fournir à distance des consultations de portée légale.

Covid-19: l’Afrique dépasse la barre des 5000 décès

L’Afrique a perdu 5.334 personnes à cause de la pandémie de coronavirus, a annoncé mardi le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC).Le CDC a indiqué que le nombre de morts provenait de 195.875 cas confirmés de Covid-19, qui ont vu 86.068 patients se remettre de la maladie.

L’Afrique du Sud a les cas confirmés les plus élevés du continent, suivi de l’Egypte, du Nigeria et de l’Algérie.

L’Afrique du Sud a franchi mardi, la barre des 50.000 pour les cas de Covid-19, avec 26.099 guérisons et 1.080 décès.

Pour sa part, Julius Malema, le chef du Front de la liberté économique (opposition), a déclaré que son parti ne ferait plus partie des réunions consultatives du président Cyril Ramaphosa sur la Covid-19.

Malema a accusé Ramaphosa de prendre des décisions unilatérales concernant les derniers détails du confinement, que le premier a soutenu avec véhémence depuis le début.

« N’écoutez pas le gouvernement du Congrès national africain (ANC). N’écoutez pas le président. N’écoutez pas le ministre.

« Ecoutez l’Organisation mondiale de la santé sur la façon dont nous pouvons nous protéger de la Covid-19 », a lancé Malema en colère.

Hommage de l’ONU à la « Casque bleu » rwandaise décédée de la Covid-19

La Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS) a rendu hommage à la policière rwandaise, Enke Mbabazi, décidée de la Covid-19 la semaine dernière, après son rapatriement.Mbabazi est la deuxième personne décédé du coronavirus au Rwanda depuis que le pays a enregistré le premier cas confirmé de la pandémie en mars dernier.

Selon le message émis par le Chef de mission des forces de police de la mission de maintien de la paix au Soudan du Sud (MINUSS), Unaisi Bolatoly Vuniwaga, l’ONU a été attristée par la mort de la jeune Mbabazi à l’âge de 24 ans.

«Je regrette beaucoup la mort de Mababazi Enid, qui faisait partie des contingents rwandais de la mission de maintien de la paix des Nations Unies à Malakal, au Soudan du Sud », a-t-elle déclaré.

Les rapports indiquent que Mbabazi était en mission avec ses 240 collègues jusqu’au 24 mai, date à laquelle elle est tombée malade et a été traitée pour la première fois dans le pays d’accueil et transférée au Rwanda, son pays d’origine.

« Je suis très reconnaissante du rôle que Mbabazi a joué dans la protection des civils et le rétablissement d’une paix durable au Soudan du Sud depuis le début de sa mission en décembre 2019 », a ajouté Mme Vuniwaga.

Le Rwanda constituait la 3ème Unité de police (RWAFPU-3), qui est principalement dominée par des policières déployées pour une mission de maintien de la paix des Nations Unies au Soudan du Sud et de soutien aux activités humanitaires.

Les autres missions spéciales comprennent l’enregistrement biométrique et l’escorte d’élèves des écoles primaires et secondaires des camps jusqu’à la ville de Juba pour les examens nationaux et la réponse aux incidents de sécurité, selon le rapport onusien.

La Covid-19 impacte l’appui financier du PNUD à la Côte d’Ivoire

La pandémie de la Covid-19, selon une analyse du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a eu un impact sur l’appui financier de l’organisation sur certains programmes de développement communautaires et de gouvernance en Côte d’Ivoire.Jonas Mfouatie du PNUD, a fait savoir lors d’un atelier de cadrage que le programme s’articule autour de deux piliers : le pilier gouvernance démocratique et état de droit et le deuxième pilier concerne les mesures de mitigation sur l’impact de la Covid-19.

Cet impact est ressorti lors d’un atelier de revue conjoint trimestriel du cadre de coopération,  organisé par le bureau du PNUD à Abidjan. La séance a eu pour objectif de faire le point de la mise en œuvre des plans de travail 2020 dans le contexte de crise de la Covid-19 et les mesures de mitigation adoptées. 

L’analyse faite par rapport à l’impact de la Covid-19 sur les programmes de gouvernance et de développement durable, a démontré que « sur notre cible de 12,9 millions de dollars (7,5 milliards Fcfa) pour cette année (2020), avec la crise, l’impact ne nous permet de réaliser que 7,2 millions (4,18 milliards Fcfa)», a dit Jonas Mfouatie du PNUD.  

De ce fait, « nous avons mis en place des mesures de mitigation, notamment l’impact sur la gouvernance (67%) et le développement durable (40%) », ce qui devrait les porter respectivement à un taux de 92% et de 82%, a indiqué M. Mfouatie.

La représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol Flore-Smereczniak, s’est félicitée de ce que cette session qui implique la partie nationale permet de « mieux cibler les défis et les attentes des communautés » dans le contexte de crise sanitaire lié à la Covid-19.

Pour sa part, le directeur de Cabinet du ministre ivoirien du Plan et du développement, Yéo Nahoua, a fait savoir que ce programme triennale, contribue au renforcement de la gouvernance,  de la cohésion sociale, de la croissance inclusive et l’accompagnement de la mise en œuvre des ODD.

Il a relevé que le cadre de mise en œuvre du programme de coopération, a accompagné la réalisation de 38 projets dont 15 sont clôturés et 23 sont actuellement en cours d’exécution. Ces projets concernent entre autres le développement du capital humain, la réduction des inégalités.

Ces projets prennent également en compte la planification stratégique, la participation citoyenne, le renforcement des capacités en matière de sécurité communautaire, de prévention des conflits, la consolidation de la paix, de lutte contre le changement climatique. 

Le budget global de ce programme s’élève à 52,1 millions de dollars (30,26 milliards Fcfa) dont 29,4 millions (17,07 milliards Fcfa) ont été mobilisés auprès de partenaires financiers (Japon, Jica, l’UE, l’Allemagne, les USA, la BAD, la Banque mondiale…) qui ont aidé à la mise en œuvre de ce cadre de coopération. 

Cette revue conjointe visant à faire le point de la mise en œuvre des plans de travail signés en janvier dernier pour l’année 2020, devrait permettre de renforcer le cadre de coopération entre le gouvernement ivoirien et le PNUD.

Cette session est la poursuite d’un « dialogue » engagé depuis Yamoussoukro avec l’ensemble des parties prenantes sur la feuille de route, les principes de programmation, les problématiques de développement pouvant être adressés avec l’appui du PNUD.  

Elle a permis de profiler une feuille de route du cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (CCDD) 2021-2025 en Côte d’Ivoire.  Cette feuille de route devrait être déclinée en programmes. 

Depuis 2012, la Côte d’Ivoire a élaboré un Programme national de développement (PND, 2012-2015 et 2016-2020), permettant au pays d’enregistrer des performances exceptionnelles avec un PIB réel moyen de 8,5% (contre 3,6% pour l’Afrique subsaharienne) de 2012 à 2018.

Le PIB réel par habitant, lui, a progressé de 7% en moyenne annuelle, soit une évolution globale de 46,5% de 2011 à 2018. Ces performances, aujourd’hui, pourraient connaître une baisse en raison de l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique du pays.

La BAD approuve un prêt d’environ 50 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire pour lutter contre la Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement ( BAD) a approuvé un prêt de 75 millions d’euros, soit environ 49,12 milliards FCFA sous forme d’appui budgétaire à la Côte d’Ivoire afin de financer le programme d’appui à la riposte contre la Covid-19 (PARC).« L’aide financière de la Banque, accordée dans le cadre de la Facilité de réponse rapide à la pandémie de Covid-19 (CRF), devra permettre de maîtriser la propagation du virus mais aussi de renforcer la capacité de résilience des populations vulnérables, de maintenir l’outil productif pour relancer l’économie ivoirienne après la crise et de préserver des emplois», explique un communiqué de cette institution financière panafricaine transmis mardi à APA. 

« Je félicite les autorités ivoiriennes pour avoir adopté très rapidement et selon une approche participative, des mesures pour endiguer la propagation (de la) Covid-19 et en atténuer les impacts sur les acteurs économiques et sur les populations vulnérables», a indiqué Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest. 

Selon la BAD, le premier objectif de ce programme est d’augmenter le nombre de tests de diagnostic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire d’ici la fin décembre 2020, et de renforcer les capacités de prise en charge des malades dans le courant du troisième trimestre de 2020. 

Par ailleurs, souligne le communiqué, le deuxième objectif de ce  programme vise à soutenir les mesures et actions limitant l’impact de la pandémie sur les populations les plus vulnérables du pays, notamment l’extension du programme de transferts monétaires au bénéfice des ménages pauvres et la prise en charge des factures d’eau et d’électricité d’un million de ménages. 

« L’apport de la BAD accompagnera également les mesures et actions du gouvernement ivoirien pour renforcer la résilience de l’économie et créer les conditions d’une reprise rapide après la crise sanitaire, par le maintien de l’outil productif d’au moins 90% des petites et moyennes entreprises (PME) du pays et l’allègement d’impôts et taxes pour 3 500 entreprises», conclut le communiqué.

L’Allemagne dévoile ses recettes ayant permis de contenir la Covid-19

L’Allemagne, considérée comme un exemple positif de gestion de la Covid-19, a réussi à ralentir la propagation de la pandémie. Le ministre fédéral allemand de la Santé, Jens Spahn, ressort les stratégies ayant permis de fléchir la courbe d’infection.« Nous avons réussi à empêcher la surcharge de notre système de santé », note le ministre fédéral allemand de la Santé, Jens Spahn. L’Etat fédéral enregistre une proportion de cas graves et de décès le plus faible que dans de nombreux autres pays.  

La courbe d’infections, aujourd’hui, s’aplanit clairement. « Pour l’instant, je vois trois raisons pour lesquelles l’Allemagne traverse relativement bien cette crise », indique M. Spahn, soulignant que premièrement, « le système de santé était en bon état avant la crise ».

De ce fait, « tout le monde a eu pleinement accès aux soins médicaux », renchérit-il. Le système de santé, avec un excellent réseau de médecins généralistes disponibles pour traiter les cas plus légers de Covid-19, a permis aux  hôpitaux de se concentrer sur les cas les plus graves.

Deuxièmement, dit-il, l’Allemagne n’a pas été le premier pays touché par le virus, mais a eu le temps de se préparer. Outre la disponibilité des lits d‘hôpitaux, notamment dans les unités de soins intensifs, « nous avons également pris la menace Covid-19 au sérieux dès le début ».   

En conséquence, la capacité de soins intensifs du pays a été augmentée de 12 000 lits à 40 000 lits très rapidement, a fait savoir M. Spahn. Troisièmement, il a soutenu que l’Allemagne abrite de nombreux laboratoires qui peuvent tester le virus avec de nombreux chercheurs éminents dans le domaine.  

« Avec une population d’environ 83 millions de personnes, nous sommes en mesure d’effectuer jusqu’à 1 million de tests de diagnostic par jour, et aurons bientôt la capacité d’effectuer environ cinq millions de tests d’anticorps par mois », a-t-il poursuivi.  

De vastes campagnes de tests ont eu lieu à travers l’Allemagne. Selon lui, sans cela « vous ne voyez que des ombres ; mais avec elle, vous pouvez voir les détails clairement et immédiatement. Et en cas d’épidémie, vous ne pouvez pas contrôler ce que vous ne pouvez pas voir ».    

« Nous n’avons pas imposé de couvre-feu national, mais nous avons demandé aux citoyens de rester chez eux volontairement. (et) nous vivons depuis deux mois de sévères restrictions à la vie publique et privée : d’après ce que nous savons, cette réponse a été nécessaire et efficace », confie-t-il. 

Les conséquences du confinement ne peuvent être ignorées, c’est pourquoi le pays essaie progressivement de revenir à la normalité. Le défi, c’est que réduire les mesures de protection est potentiellement aussi difficile que les introduire en premier lieu, relève-t-il. 

« Bien que nous opérions dans des conditions d’incertitude profonde, nous pouvons être certains du danger que représente une deuxième vague épidémique. Aussi, restons-nous vigilants », dit-il, toutefois « seul le temps nous dira si nous avons pris les bonnes décisions ». 

Selon le ministre fédéral de la Santé, il est essentiel que les gouvernements informent le public non seulement de ce qu’ils savent, mais aussi de ce qu’ils ne savent pas. Car, c’est le seul moyen de créer la confiance nécessaire pour lutter contre un virus mortel dans une société démocratique. 

« Aucune démocratie ne peut obliger ses citoyens à changer de comportement – du moins pas sans encourir des coûts élevés. Pour une réponse coordonnée et collective, la transparence et des informations précises sont bien plus efficaces que la coercition », poursuit-il. 

En Allemagne, la grande majorité des citoyens a été amenée à coopérer, par sens de responsabilité pour eux-mêmes et pour les autres. Mais, pour maintenir ce succès, l’Etat doit compléter les informations sur le virus par un débat public ouvert et une feuille de route pour le rétablissement.

Il a par ailleurs fait observer qu’en plus d’informer le public, les gouvernements devraient montrer qu’ils comptent sur les citoyens pour comprendre la situation et ce qu’elle exige. Parce qu’ils sont informés, les citoyens allemands savent qu’un retour à la normalité n’est pas possible sans vaccin. 

Pour M. Spahn, les décisions des autorités doivent être « motivées par des preuves » et insister sur la réduction du risque d’infection. Faire savoir par exemple que la distanciation physique est la protection la plus efficace.   

Lorsque les gens restent séparés d’au moins 1,5 mètre, le risque d’infection est considérablement réduit, et si nous pouvons garantir le respect des règles d’hygiène de base, le risque diminue encore plus, mentionne-t-il. En outre, les risques résiduels restants peuvent être gérés de différentes manières selon la situation.

La pandémie de Covid-19 a montré pourquoi un monde interconnecté nécessite une gestion de crise à l’échelle mondiale. Malheureusement, la coopération multilatérale est devenue plus difficile ces dernières années, même entre alliés proches, fait remarquer le ministre fédéral de la Santé.  

« Nous voyons à quel point nous avons besoin les uns des autres, la crise actuelle devrait être un signal d’alarme. Car, aucun pays ne peut gérer seul une pandémie. Nous avons besoin d’une coordination internationale » et améliorer le fonctionnent des institutions, a-t-il lancé.  

En tant qu’Européens, « nous devons reconsidérer notre approche de la mondialisation, en reconnaissant qu’il est essentiel de produire les biens essentiels nécessaires comme les équipements médicaux au sein de l’Union européenne », ajoute-t-il.  

L’Europe devra aussi diversifier ses chaînes d’approvisionnement pour éviter de dépendre entièrement d’un pays ou d’une région, avoue-t-il, mais, surtout savoir que repenser la mondialisation ne signifie pas réduire la coopération internationale. 

Les efforts conjoints des États membres de l’UE font déjà progresser la mise au point d’un vaccin. Une fois découvert, il sera prudent de s’assurer que le vaccin est produit en Europe, même s’il est disponible dans le monde entier. Comme la plupart des crises, celle-ci offre aussi des opportunités. 

Les conséquences à moyen terme de la pandémie seront sévères, avertit-il. Toutefois, malgré toutes les difficultés et incertitudes qui pointent, il dit rester optimiste. « En Allemagne et ailleurs, nous faisons l’expérience de ce dont nos démocraties libérales et nos citoyens sont capables ».  

Af’Sud : les cas de Covid-19 augmentent à un rythme alarmant (Ramaphosa)

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a averti lundi ses compatriotes qu’ils ne devaient pas désespérer si les cas de coronavirus continuaient d’augmenter, mais se préparer à contenir la pandémie en respectant les protocoles de prévention.Le président s’exprimait alors que le nombre de décès dus au virus dans le pays a atteint plus de 900 sur les 48.285 cas confirmés dans tout le pays et que les écoles ont ouvert les élèves en classe d’examen.

 Il a déclaré que le pays devrait se réconforter du fait que la mesure de confinement  atteignait son objectif de retarder la propagation du virus.

 « Le confinement nous a donné le temps de préparer nos installations sanitaires et nos interventions pour la flambée attendue des infections », a-t-il déclaré, ajoutant : « Le confinement était non seulement nécessaire, mais il nous a aussi donné à tous le temps de nous adapter à la vie avec le virus ».

 Le président a déclaré qu’il était heureux de constater qu’un pourcentage élevé de Sud-Africains respectaient les protocoles d’hygiène, mais qu’ils devaient éviter tout contact avec d’autres personnes et porter des masques faciaux en public.

 Il a cependant noté que la distanciation physique dans les lieux publics restait un défi.

 « Nous devons nous assurer que nous respectons les pratiques de distanciation physique car c’est par un contact étroit entre les gens que le virus se propage », a-t-il déclaré.

 Le président a rendu hommage aux entreprises, aux organismes publics, aux écoles et aux autres institutions du pays qui ont profité de la fermeture pour se préparer à un retour progressif à une activité plus ou moins normale.

 Par ailleurs, des milliers d’élèves en dernière année du secondaire sont retournés dans leurs salles de classe dans tout le pays lundi, depuis que le confinement a pris effet le 27 mars, a déclaré la ministre de l’éducation de base, Angie Motshekga.

Covid-19: L’Ethiopie renouvelle la fermeture partielle des cours fédérales

La Cour suprême de l’Ethiopie a décidé d’une prolongation de 30 jours pour la fermeture partielle des cours fédérales à cause de la pandémie de coronavirus.La décision se justifie par des informations publiées par le ministère de la Santé qui ont état d’un nombre croissant des nouveaux cas de Covid-19 dans le pays.

Dans un communiqué publié le weekend, la Cour Suprême fédérale a indiqué que la décision visait à renforcer la sécurité des juges et les autres travailleurs, ainsi que les personnes qui viennent dans les locaux de l’institution.

Selon le document, la Cour ne recevra plus de nouveaux dossiers pendant cette période d’extension. Cependant, les affaires urgentes sur lesquelles il faut statuer seront examinées.

Les mesures de fermeture partielle étaient imposées aux cours fédérales depuis le 18 mars 2020, afin de limiter la propagation de la pandémie.

Par ailleurs, l’Ethiopie a enregistré 129 nouveaux cas de coronavirus sur 5500 tests ; ce qui fait un total de 2020 personnes affectées dont 334 guérisons et 27 décès.

Côte d’Ivoire: l’OMS équipe 85 districts sanitaires d’un dispositif multimédia de formation à distance

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a apporté un nouvel appui important au système sanitaire de la Côte d’Ivoire en offrant un dispositif multimédia de formation à distance à l’Institut national de santé publique ( INSP) et à 85 districts sanitaires du pays, a appris APA samedi auprès de cette institution.Ce don est composé d’ordinateurs portables et de bureau (desktop), des coffrets, des onduleurs, des stabilisateurs, des Fly box internet, des caméras avec trépied et microphones, des tables de mixage, des postes téléviseurs, des barres de son, des serveurs internet… rapporte une note d’information. 

Avec ce dispositif national, la Côte d’Ivoire devient ainsi le premier pays de la sous-région à disposer d’un réseau national de téléformation multimédia, couvrant tous les districts et les régions du pays. « Ce matériel permettra de doter l’INSP d’une nouvelle plateforme multimédia, et de permettre aux districts de santé même les plus reculés, de se connecter en mode audiovisuel interactif pour suivre des cours en ligne et échanger directement avec l’équipe des imminents professeurs basés à Abidjan », a dit le Représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo lors de la cérémonie de remise de ce don. 

Selon M. Yaméogo, ce dispositif de formation à distance qui contribue au renforcement du système de santé, permettra d’assurer une mise à jour continue des connaissances et des pratiques des agents de santé de tout le pays, sur les autres priorités de santé publique. 

A en croire la note,  Cette plateforme dédiée à la formation à distance, réunit plusieurs avantages qui sont entre autres,  le gain de temps, la réduction des déplacements des agents de santé en dehors de leurs lieux d’affectation et  la réduction des coûts des formations des agents de santé. 

Pour sa part, Dr Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique a relevé l’importance de ce dispositif de formation à distance surtout dans le contexte de gestion de la maladie à Coronavirus. Les plateformes de formation en ligne, a-t-il précisé, ont permis de former plus de 8000 agents de santé.

Covid-19: le Sénégal va poursuivre le traitement avec l’hydroxychloroquine (responsable)

Le Sénégal va poursuivre le traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine pour soigner les malades de la Covid-19, parce qu’il « est efficace pour réduire la charge virale et efficace dans la prévention des complications » pouvant conduire au décès, a déclaré, ce samedi à Dakar, le professeur Moussa Seydi.Le chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, qui s’exprimait lors du point de presse mensuel dédié à la pandémie, en veut pour preuve les résultats d’une étude menée par ses services et qui ont montré que « tous les patients qui avaient pris ce traitement au stade précoce, c’est-à-dire avant l’apparition de complications, sont guéris et aucun n’est décédé ».

L’étude en question a porté sur 559 personnes dont 498 patients étaient âgés de plus de 12 ans. L’âge médian était de 33 ans, mais tous les âges étaient représentés, des nourrissons aux sujets de 85 ans avec autant d’hommes que de femmes. Un patient sur cinq avait une comorbidité et 65 % des patients hospitalisés dans ces sites de traitement (Fann, Dalal Diam et Diamniadio) étaient symptomatiques.

Explicitant les résultats de l’étude, Pr Seydi a indiqué que la durée médiane d’hospitalisation des patients qui avaient pris ce traitement était de 10,5 jours contre 13 jours chez les patients qui ne l’avaient pas pris. 

Concernant la tolérance du traitement, il n’a été noté que 12 effets secondaires, soit dans environ 2 % des cas, et les effets secondaires cardiovasculaires se voyaient dans 0,8 % des cas, a souligné Professeur Moussa Seydi. Il note, par ailleurs, que tous les effets secondaires étaient bénins et réversibles à l’arrêt du traitement sans nécessité d’un traitement supplémentaire. 

« Ce traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine que nous avons administré, nous a montré que l’efficacité était réelle », a-t-il indiqué. 

Revenant sur la polémique née de la publication dans la revue « The Lancet » d’une étude qui remettait en cause l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine pour soigner les malades de la Covid-19, il a dit que « nous ne nous baserons que sur nos résultats pour prendre des décisions ».

« Nous allons donc poursuivre notre traitement et poursuivre aussi l’évaluation des traitements actuellement disponible en relation avec l’Institut Pasteur de Dakar dont je salue la compétence et l’intégrité », a-t-il encore dit.

Le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann a profité de l’occasion pour dénoncer la stigmatisation dont seraient victimes certains malades du coronavirus parmi lesquels des personnes travaillant dans le secteur de la santé. « La stigmatisation met en danger l’entourage du malade parce que la victime est moins prompte à respecter les mesures d’hygiène de base à l’endroit de ses proches. Elle constitue également un danger parce que cela pourrait réduire à néant la lutte contre le coronavirus », a-t-il déploré. 

A ce jour, 4 249 cas positifs au Covid-19 ont été déclarés au Sénégal, 2 512 en sont guéris, 47 en sont décédés et 1689 sont sous traitement dans les 27 sites dédiés à la prise en charge.

La directrice générale de la Santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a exhorté les populations à plus de vigilance en respectant les mesures barrières de protection individuelle et collective.

Kigali craint une hausse des cas de Covid-19 importés du Burundi

De hauts responsables administratifs locaux de Nyaruguru, un district du sud du Rwanda, ont annoncé cette fin de semaine de nouvelles mesures de sécurité contre la traversée illégale de la frontière avec le Burundi qui peut augmenter les cas de Covid-19.Le maire du district de Nyaruguru, Francis Habitegeko, a expliqué que le franchissement de la frontière poreuse a suscité des craintes croissantes quant à l’impact potentiel de nouvelles infections transmises par le Burundi voisin.

Les résidents des localités rwandaises situées à la frontière avec le Burundi ont été mis en garde contre la traversée de la frontière avec le Burundi en raison de la pandémie de Covid-19.

Cet avertissement intervient après que les pays voisins du Rwanda, notamment la République démocratique du Congo, le Burundi et la Tanzanie, ont signalé un nombre croissant de cas.

En mars dernier, Human Right Watch avait averti que les autorités burundaises risquent de mettre ses citoyens en danger sans une libre circulation d’informations factuelles sur la pandémie après que le porte-parole du président sortant, Pierre Nkurunziza, a déclaré que «le Burundi est une exception car, c’est un pays qui a mis Dieu en premier».

Le Burundi, qui selon le gouvernement était protégé par la «grâce divine», a jusqu’à présent officiellement enregistré 63 cas positifs, dont un décès. Mais les autorités sont accusées par les médecins et l’opposition de cacher des cas de Covid-19, les attribuant à d’autres maladies comme la pneumonie.

Covid-19: l’Afrique invitée à s’appuyer sur la ZLECAF pour résister

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) reste le plan ambitieux de l’Afrique pour la prospérité même en pleine crise économique à cause de la Covid-19, soutiennent plusieurs personnalités du continent.« La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) représente toujours cet accord avec un grand potentiel de favoriser l’intégration économique régionale et la croissance économique, et faire passer l’Afrique au niveau supérieur, même en pleine crise de coronavirus paralysante », estiment les panélistes d’un webinaire sur le mécanisme de relance face au Covid-19 et la ZLECAF.

Au cours de ce panel virtuel initié par la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), les participants ont convenu que la ZLECAF est « une mesure cruciale pour éliminer la forte dépendance du continent à l’égard des exportations de produits de base et agricoles, conduisant à une croissance exponentielle du secteur manufacturier, à la diversification des exportations et à la création d’emplois de qualité si son plein potentiel de transformation pour tous les Africains est exploité ».

« L’une des choses que nous avons pu démontrer de manière empirique est que la ZLECAF a le potentiel d’approfondir non seulement l’intégration régionale du continent, mais aussi de nous permettre de réaliser plus de valeur ajoutée dans nos processus de production », a affirmé le Directeur de la Division de l’intégration régionale de la CEA, Stephen Karingi.

A son avis, la ZLECAF représente une occasion non seulement de « créer une résilience économique, mais aussi de créer des emplois de qualité et plus précieux par rapport aux emplois qui ne sont pas basés sur l’industrie ».

Pour sa part, Mama Keita, Directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Est, a déclaré que lors de la relance post-Covid-19, l’Afrique devra donner la priorité aux secteurs à forte intensité de main-d’œuvre pour préserver les emplois et les moyens de subsistance. Cela comprend le secteur agricole pour assurer la sécurité alimentaire du continent.

« La santé et le numérique sont des secteurs indispensables qui contribuent à résoudre la crise sanitaire, nous devons donc renforcer le secteur de la santé », a indiqué Mme Keita, ajoutant que la durabilité environnementale est également importante ainsi que les activités respectueuses du climat « à mesure que nous rebâtissons plus solide ».

Elle a dit que comprendre les cadres macroéconomiques actuels et passés et les contraintes des États est important pour évaluer les moyens disponibles visant à établir un plan robuste de riposte et de relance post-Covid-19.

« Le potentiel de la ZLECA est indéniable. Ce qu’il faut, c’est l’engagement de tous, y compris des gouvernements et du secteur privé », a ajouté Mme Keita.

Pour Richard Ngatia, Président de la Chambre nationale kényane de commerce et de l’industrie (KNCCI), la ZLECAF est une étape monumentale sur la feuille de route du développement de l’Afrique qui doit être pleinement exploitée pour favoriser le commerce intra-africain.

« Cela ouvrira des opportunités illimitées, permettra de réaliser de nouvelles économies d’échelle, créer des revenus et des emplois grâce à une plus grande intégration des marchés et de l’économie », a dit M. Ngatia.

Ghana : le coronavirus cause 170 millions de dollars de perte au tourisme

La ministre ghanéenne du Tourisme, des Arts créatifs et de la Culture, Mme Barbara Oteng Gyasi, a déclaré que le secteur du tourisme du Ghana avait perdu environ 171 millions de dollars de revenus de mars à juin de cette année, en raison de la pandémie de coronavirus.Le ministre a confié aux journalistes à Accra que la perte de revenus était due en grande partie à la fermeture des frontières du pays au trafic humain visant à d’empêcher l’importation du virus dans le pays.

Vendredi, les médias locaux ont indiqué, citant le ministre, que le total des recettes des arrivées de touristes en 2019 était de 3,312 milliards de dollars.

Selon les rapports, le ministre a révélé que les opérateurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie peuvent demander le soutien du programme de réduction de la Covid-19 d’un montant de 600 millions de cedis du gouvernement, ainsi que de l’allocation de 4 millions de dollars américains pour le développement de sites touristiques et cette année, ainsi que des cinq millions de dollars pour le soutien aux entreprises touristiques.

UEMOA: «Trés peu de laboratoires de biologie médicale sont accrédités pour détecter la Covid-19 ( Expert)

Dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA), très peu de laboratoire de biologie médicale sont accrédités pour détecter la Covid-19, a regretté dans un entretien transmis vendredi à APA, Marcel Gbaguidi, le directeur général du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).« Dans la zone UEMOA, on a très peu de laboratoires accrédités dans le domaine de la biologie médicale. Mais, vous en avez au moins 2 qui sont engagés dans la lutte contre la Covid-19. Ici en Côte d’Ivoire, vous avez Retroci, récemment ajouté sur la liste et l’Institut Pasteur. Au Sénégal, il y a l’Institut Pasteur. Mais la Covid-19 a permis de noter que les laboratoires de biologie médicale dans notre espace UEMOA et CEDEAO sont très faibles», a fait savoir M. Gbaguidi, samedi, dans un échanges avec des journalistes ivoiriens sur whatsapp.

 Selon lui, il est indispensable aujourd’hui d’avoir de plus en plus de laboratoires accrédités pour faire face à des crises sanitaires comme la Covid-19. Poursuivant, il s’est félicité de la décision des chefs d’État de l’UEMOA d’augmenter le budget alloué à la santé espérant que le nombre de laboratoires accrédités va augmenter progressivement. 

Dans la foulée, M. Gbaguidi a relevé le rôle important de son institution dans la lutte contre la Covid-19 dans la sous-région. « Il s’agit non seulement de travailler au niveau local,  mais également de participer aux efforts de la CEDEAO qui a mis en place une taskforce pour travailler dans le domaine de la qualité et le SOAC a été convié. Nous avons pu être associés à la publication de normes régionales dans le domaine des masques à usage non sanitaires mais aussi des gels hydroalcooliques, des produits très utilisés et qui nécessitent d’être encadrés», a-t-il souligné. 

Par ailleurs, a révélé le directeur général du SOAC, le Conseil d’administration de son institution a autorisé le renforcement des capacités gratuites d’une trentaine de techniciens de laboratoires de biologie médicale par pays dans les domaines de l’accréditation mais aussi dans les domaines de la sécurité laboratoire. 

M. Gbaguidi a conclu en exhortant les États de la CEDEAO et de l’UEMOA à œuvrer pour le développement des questions de qualité et d’accréditation. Le SOAC  a démarré ses activités en Côte d’Ivoire en 2018. Au total, 18 laboratoires ont été accrédités par cette organisation dont 8 en Côte d’Ivoire. La plupart  de ces laboratoires accrédités sont dans le domaine agroalimentaire et de l’investigation criminalistique.

AfSud : le confinement prolongé jusqu’au 15 juillet

L’Afrique du Sud a prolongé jusqu’au 15 juillet la durée de l’état national de catastrophe pour la pandémie de coronavirus, a déclaré jeudi le ministre de la Présidence, Jackson Mthembu.Le ministre s’exprimait jeudi, au sortir d’une réunion du Cabinet, qui faisait le bilan des morts dans le pays, dont le chiffre a atteint 792 décès, sur 37.525 cas confirmés de virus positifs.

« Le Cabinet a approuvé la prorogation de l’état national des catastrophes d’un autre mois du 15 juin au 15 juillet 2020 », a déclaré Mthembu.

Le président Cyril Ramaphosa avait officiellement déclaré l’état de catastrophe nationale en mars dans le cadre des efforts du pays pour contenir le coronavirus mortel originaire de la ville chinoise de Wuhan en décembre dernier.

Cette semaine, cependant, les mesures de confinement mises en place par le gouvernement en mars ont été rejetées par le tribunal pour violation des droits humains des citoyens, après qu’un citoyen local s’est plaint que les restrictions étaient inconstitutionnelles.

A cet égard, le gouvernement a eu deux semaines pour proposer des mesures alternatives qui respectent les lois du pays, telles qu’elles sont énoncées dans la Déclaration des droits dans la constitution du pays.

Le gouvernement fera appel de la décision de justice à son encontre dans les meilleurs délais, a déclaré le ministre.

Maroc : Large campagne de dépistage du Covid-19 dans le secteur privé

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) lance une opération de dépistage massif au sein des entreprises dans le sillage de la reprise des activités économiques, indique la CGEM sur son portail électronique.« Sur hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la CGEM a été chargée de coordonner, en partenariat avec le ministère de la Santé et celui de l’Intérieur, une très large campagne de dépistage du Covid-19 auprès des employés du secteur privé. Cette opération vise à limiter le risque de propagation du virus en entreprise et garantir une reprise d’activité sécurisée et sereine », lit-on sur le site de la Confédération.

A ce titre, la CGEM a mis à disposition de ses membres un formulaire, les invitant à le remplir, afin de recueillir les informations «indispensables à une gestion rapide et fluide de cette opération responsable et citoyenne».

Dès réception des réponses, le responsable désigné par l’entreprise sera contacté pour organiser la réalisation des tests « dans les plus brefs délais », précise le patronat.

A noter que toute reprise ou poursuite d’activité est conditionnée par la participation à cette campagne de dépistage, l’objectif est que cette reprise intervienne dans les meilleures conditions en termes de sécurité sanitaire.

 

Covid-19 : Kigali publie un code de pratique pour l’industrie minière

L’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda (RMB) a publié jeudi des directives d’un code de pratique obligatoire pour les entreprises du secteur minier.

Les mineurs sont maintenant obligés de mettre en œuvre un code de pratique qui se conforme à « toutes les directives et instructions pertinentes émises par le gouvernement », indique le code.

 Il s’agit notamment de mettre en place des mécanismes pour protéger la santé et la sécurité des employés sur le site ainsi que d’établir un mécanisme d’évaluation des risques pour identifier tout risque ou danger pour la sécurité et la santé dans les activités minières

 Toutes les sociétés minières sont également invitées à fournir à tous les travailleurs des équipements de protection individuelle (EPI) et des produits hygiéniques.

 Comme il a été remarqué que chaque fois que le tunnel n’a pas assez d’air, les experts pensent que cette situation peut faire que le virus reste à l’intérieur du tunnel et que cela peut propager le virus parmi les travailleurs au cas où il y aurait une personne infectée.

 Dans le cadre des mesures de prévention, il a été demandé aux compagnies minières de mettre en place une ventilation adéquate dans le tunnel pour éviter la suffocation, précise la publication.

 Les derniers rapports du ministère de la santé indiquent que le Rwanda compte 397 cas confirmés du virus, dont 271 guérisons et deux décès depuis le début de la pandémie en mars dernier.

Covid-19: le gouvernement ivoirien annonce une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs

Le ministre ivoirien de la Promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a annoncé jeudi une plate-forme d’échanges avec les femmes entrepreneurs, en vue d’identifier leurs difficultés et les aider à surmonter les chocs économiques dans le contexte de la Covid-19 et post-pandémie.La promotion de l’entrepreneuriat féminin constitue, aujourd’hui, un défi pour le gouvernement surtout dans le contexte marqué par la pandémie de la Covid-19, a soutenu M. Essis Esmel, à l’occasion de la célébration de la Fête des mères, doublée d’une table ronde sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin. 

Plusieurs femmes entrepreneures ont pris part à cette table ronde dont le thème était : « Quels dispositifs pour le renforcement de l’autonomisation des femmes face à la Covid-19 ? ». Les réflexions devraient permettre d’apporter une riposte efficiente de l’Etat face aux défis des femmes entrepreneures. 

« Nous nous engageons à mettre cette plate-forme en place avec l’INIE (Institut ivoirien de l’entreprise), et les ministères techniques de sorte à avoir un cadre pour vous accompagner et assister, pour que vous puissiez très rapidement relancer vos activités », a dit M. Essis.  

Cette plate-forme d’échanges que « nous allons mettre en place (se veut pérenne et) nous permettra d’identifier les difficultés que les femmes entrepreneures rencontrent dans un contexte particulier de la lutte contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Essis Esmel. 

Rendant un hommage appuyé à toutes les mères du monde et en particulier aux femmes chefs d’entreprises, pour le leadership qu’elles manifestent dans le développement du secteur privé en Côte d’Ivoire, il les a invitées à faire preuve de résilience face à l’impact de la Covid-19.

Cette situation a conduit à une baisse des revenus et une fragilité encore plus grande des populations vulnérables. Le gouvernement, dira M. Essis, est conscient de cet impact, et accompagnera l’écosystème des femmes entrepreneures. 

Marlène Dogbo, directrice de Cabinet et représentante de la secrétaire d’Etat en charge de l’Autonomisation de la femme, a salué ces actrices du développement dont plusieurs n’ont pas échappé aux contrecoups de la crise sanitaire de la Covid-19.  

A l’instar de nombre de pays, le secteur formel et informel en Côte d’Ivoire, ont connu des pertes de chiffres d’affaires, avec des conséquences sociales pour les salariés impliquant des effets négatifs souvent irréparables en dépit de l’accompagnement du gouvernement pour une sortie de crise.  

Mme Dogbo a adressé un vibrant plaidoyer aux décideurs politiques afin que soient entreprises à l’endroit des PME/PMI des femmes entrepreneures, des mesures spécifiques adaptées aux besoins de relance de leurs activités respectives. 

Pour sa part, la représentante du ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Mme Namizata Binaté, s’est félicitée de cette table ronde qui vise à développer des outils de développement dans ce contexte de la Covid-19.  

En Côte d’Ivoire, les femmes constituent 48,3% de la population. Elles sont présentes dans tous les secteurs d’activités et jouent un rôle significatif dans l’économie nationale malgré les nombreux défis auxquels elles sont confrontés. 

L’Etat ivoirien qui fait de l’entrepreneuriat féminin une priorité, a mis en place plusieurs fonds, entre autres, le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), le Fonds de entrepreneuriat féminin et le Fonds femmes et développement.  

Dans l’optique d’atténuer l’impact de la Covid-19 sur l’outil économique, les autorités ivoiriennes ont dégagé 530 milliards Fcfa, constitués en fonds d’appuis, pour soutenir la trésorerie des entreprises, instituant des mesures d’accompagnement social au profit du secteur informel et des démunis.  

Ces fonds de soutien devraient permettre de maintenir l’outil de production et les emplois, et préparer les entreprises à l’après Covid-19. En outre, l’Etat a mis en place des mesures fiscales et financières visant la redynamisation de l’appareil productif dans les différents secteurs d’activités.

Les femmes entrepreneures constituent un maillon essentiel de l’activité économique en Côte d’Ivoire quoi qu’exerçant de façon prédominante dans le secteur informel. Celles-ci intègrent de plus en plus le secteur formel.

Selon une étude du Cabinet de conseil Roland Berger, en 2018, 15% des entreprises du secteur formel sont détenues en Côte d’Ivoire par des femmes et leurs perspectives de croissance sont en nette progression. Aujourd’hui, les restrictions liées à la Covid-19 constituent des contraintes majeures pour ces femmes entrepreneures.

Covid-19 : le Sénégal allège ses mesures de riposte

Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a annoncé ce jeudi à Dakar, l’assouplissement de l’état d’urgence sanitaire avec notamment la levée de l’interdiction du transport interurbain.« A compter de ce jour, il sera prononcé la levée des restrictions des transports sur l’étendue du territoire national avec le maintien du couvre-feu de 23h à 5h du matin. Les gares routières reprendront du service pour le transport urbain et interurbain. Toutefois, une heure de fermeture est prévue pour toutes les gares routières et interurbaines », a déclaré Aly Ngouille Ndiaye.

Ce dernier, qui s’exprimait lors d’un point de presse conjoint avec ses collègues de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, des Transports terrestres, Oumar Youm et de la Communication, Abdoulaye Diop, a indiqué que les restaurants, les salles de sport et les casinos sont également concernés par ces mesures.

Le port obligatoire de masques, la distanciation physique, l’existence de manifestes pour tous les départs de voyageurs vont accompagner ces nouvelles dispositions, a précisé le ministre de l’Intérieur.

Pour sa part, le ministre des Transports terrestres, Oumar Youm a informé que le transport interurbain devrait effectivement reprendre à partir du dimanche 7 juin. En outre, il a ajouté que les horaires d’ouverture et de fermeture des gares routières seront fixés de concert avec les acteurs de ce secteur. Toutefois, la fréquentation des bars et des plages reste interdite puisqu’ « il est difficile (d’y) faire respecter les mesures barrières ». 

Faisant le point global de la situation de l’épidémie, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a renseigné que sur les 49.090 tests de coronavirus effectués au Sénégal depuis le 2 mars, 4021 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,36%.

Au total, 2162 patients ont recouvré la santé et 45 malades sont finalement décédés. Selon M. Sarr, ce taux de létalité de 1,12% est « largement en dessous de la moyenne africaine et mondiale ». A ce jour, 1813 personnes sont sous traitement dans 27 services dédiés à la Covid-19 dans le pays. 

Mozambique: l’ONU demande 103 millions Us pour faire face à la Covid-19

Les Nations unies ont lancé, ce jeudi, deux appels humanitaires d’une valeur de plus de 103 millions de dollars pour aider le Mozambique à répondre au double défi posé par la pandémie de coronavirus au Mozambique et une insurrection armée.En lançant ces appels au nom des partenaires de développement du Mozambique, Myrta Kaulard, coordinatrice humanitaire résidente des Nations unies a appelé la communauté internationale à renforcer son soutien au Mozambique alors que le pays est confronté à de multiples chocs tels que les conséquences humanitaires de la Covid-19, les sécheresses récurrentes, les inondations et la violence croissante dans la province de Cabo Delgado. 

Elle a déclaré que l’appel éclair de 68 millions de dollars se concentre sur les besoins les plus immédiats et les plus critiques pour les neuf prochains mois de millions de personnes déjà confrontées à de graves conditions humanitaires, qui seraient incapables de résister à l’impact sanitaire et socio-économique de la pandémie. 

Le Mozambique avait enregistré à la date de jeudi 316 cas de coronavirus et deux décès. 

« Les personnes touchées sont souvent les mêmes qui avaient tout perdu pendant le cyclone Kenneth et qui sont maintenant déplacées pour la deuxième ou la troisième fois en un an », a déclaré M. Kaulard. 

L’appel donnerait la priorité aux besoins des plus vulnérables, notamment les personnes vivant dans la pauvreté, les personnes handicapées, celles qui vivent avec le VIH, les personnes âgées, les populations déplacées et les communautés à risque, a déclaré la fonctionnaire onusienne. 

Le second appel est le Plan de réponse rapide pour Cabo Delgado, qui demande 35,5 millions de dollars à la communauté internationale et qui donnerait la priorité aux « besoins urgents de ceux qui ont été touchés par la violence croissante ». 

Le Mozambique subit une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des dizaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base.

Covid-19: plus de 2500 entités ont déjà bénéficié du Fonds d’appui au secteur informel

Quelque 2779 entités ont déjà été admises pour bénéficier du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) mis en place par les autorités ivoiriennes pour accompagner les acteurs de ce secteur contre la Covid-19, a appris APA mercredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Apres une vague de 1260 bénéficiaires et une autre de 1.119, le vendredi 22 mai dernier, une troisième vague de 400 bénéficiaires ont touché leur chèque le 29 mai, portant ainsi le nombre à 2779 », indique une note d’information qui rapporte ainsi une rencontre entre Oguié Sain, le président du Comité de gestion du FASI et les acteurs du secteur informel dans le cadre de la 5ème réunion hebdomadaire du Comité paritaire technique sur la Covid-19.

« Dans le cadre de la phase transitoire qui porte sur un montant de 10 milliards FCFA, représentant 10% de la dotation de ce fonds, le mode financier retenu est celui de la subvention forfaitaire. Les montants attribués ont été fixés à un maximum de 300 000 FCFA par acteur du secteur informel. A l’intérieur, quelques déclinaisons sectorielles ont été faites avec des étages de 200 000 FCFA et de 300 000 FCFA », a précisé  M. Oguié  soulignant que sur cette base au minimum 33 000 acteurs du secteur informel seront pris en compte.

 Poursuivant, le président du FASI a dévoilé au secteur privé l’ensemble  des critères pour bénéficier de ce fonds.  Ces critères pour bénéficier de cette subvention sont  entre autres,  d’être du secteur informel et préalablement reconnu comme tel,  prouver que l’on est un acteur impacté négativement par la crise à travers une baisse du chiffre d’affaires ou des recettes.

Le postulant, a ajouté  M. Oguié, doit justifier du paiement de taxes au niveau des collectivités décentralisées, disposer de justificatifs prouvant l’existence de l’activité avant la pandémie et avoir un plan viable de maintien ou de relance de l’activité.  

Selon lui, l’enjeu visé par la mise en place de fonds est d’arriver à la formalisation des entreprises du secteur informel.

 « L’objectif final de cette action, c’est la modernisation de l’économie. Et celle-ci suppose le recul de ce qui est informel afin d’arriver à une part beaucoup plus importante de ce secteur dans l’économie nationale. C’est en cela que le Fonds d’appui au secteur informel vient comme une opportunité pour atteindre cet objectif », a-t-il expliqué.

 En retour,  les acteurs du secteur privé présents ont souhaité que les entreprises qui ne pourraient pas bénéficier des fonds des PME soient immédiatement prises en compte dans le cadre du FASI. 

Le gouvernement ivoirien dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie de la Covid-19, a pris des mesures de soutien   aux acteurs économiques afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance  en préservant l’outil de production  économique et les emplois.

AfSud : les règles du confinement jugées « invalide » et « inconstitutionnelles » (Tribunal)

Dans une décision surprenante contre le gouvernement sud-africain, la Haute Cour du pays a déclaré mercredi que les règles actuelles de confinement du fait de la pandémie de Covid-19 qui sont mises en vigueur depuis mars étaient « invalides et inconstitutionnelles ».La décision était une réponse à une plainte de Reyno De Beer et de son organisation non gouvernementale appelée Liberty Fighters Network, qui a déclaré au tribunal que le confinement était inconstitutionnel et devait être invalidé.

En audience à Pretoria, la Haute Cour a déclaré que les règles de confinement censées contenir la pandémie devraient être abandonnées jusqu’à ce que Pretoria ait élaboré de nouvelles règles qui respectent les droits civiques du peuple.

Le tribunal a toutefois accordé au gouvernement un soulagement temporaire en suspendant la déclaration contre l’administration pendant deux semaines.

Cela signifie que les règles actuelles de confinement resteront en vigueur pour le moment, a déclaré le tribunal.

En outre, le tribunal a ordonné aux membres du National Coronavirus Command Council, dirigé par le président Cyril Ramaphosa, de modifier les règles de confinement et de les aligner sur la Déclaration des droits du pays, qui fait partie des lois de la Constitution.

Le tribunal a ajouté : « La déclaration d’invalidité (des règles de confinement) est suspendue jusqu’à ce que le ministre, après consultation avec les ministres concernés, examine, modifie et publie le règlement à nouveau ».

Cela devrait être fait « en tenant dûment compte de la limitation de chaque règlement aux droits garantis dans la Déclaration des droits contenue dans la Constitution », a déclaré la cour.

De Beer a estimé que la décision était « une victoire pour tous les Sud-Africains ». Pretoria a également été condamnée à payer des frais de justice à De Beer en tant que plaignante.

En réponse à la décision, le gouvernement a déclaré qu’il ferait connaître son point de vue après avoir étudié en profondeur le jugement de revers.

Covid-19 : l’OMS reprend ses essais cliniques sur l’hydroxychloroquine

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine après les avoir suspendus le 25 mai dernier suite à la publication d’une étude dans la revue scientifique « The Lancet ».

L’OMS a changé d’avis sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine après analyse des « données disponibles sur la mortalité » selon le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Selon le directeur général de l’organisation qui s’est exprimé au cours d’une conférence de presse virtuelle, les membres du Comité de sécurité et de suivi ont estimé « qu’il n’y a aucune raison de modifier le protocole » des essais cliniques.

 Ce nouveau revirement de l’organisation s’explique par le fait que de nombreuses incohérences ont été pointées au sujet des données fournies par The Lancet. Une situation qui avait même poussé le Professeur Didier Raoult à dénonçer une étude « foireuse » basée sur les « big data ». De nombreux observateurs avaient même évoqué une « fabrication » voire un « bidonnage » des données. 

En Afrique, des pays comme le Sénégal avait maintenu le protocole en traitant les malades du Covid-19 à base de chloroquine. Le Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, avait pris le contrepied de l’OMS en soutenant même qu’aucun décès n’était lié à l’hydroxychloroquine au Sénégal, malgré l’étude publiée par « The Lancet », la revue britannique, sur la dangerosité du traitement.

Un constat désormais partagé par l’OMS qui se dit « assez confiants quant au fait de ne pas avoir constaté de différences dans la mortalité » selon Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’OMS, au cours d’une conférence de presse virtuelle depuis le siège de l’organisation à Genève. 

Covid-19: des créateurs de mode offrent un millier de cache-nez aux journalistes ivoiriens

Quelque mille cache-nez ont été offerts mercredi à Abidjan par des créateurs de mode aux journalistes ivoiriens afin de lutter contre la propagation de la Covid-19.Ce don a été réceptionné par Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI) des mains de Mmes Bilé et Isabelle Anoh qui représentaient l’Association des créateurs de mode de Côte d’Ivoire (ACMCI). 

Justifiant à  cette occasion ce don,  Mme Anoh a dit la nécessité de protéger les journalistes « qui sont tenus de travailler et informer les populations malgré cette période de pandémie ». 

Selon elle, la presse est l’un des secteurs les plus exposés à la Covid-19 même si aucun journaliste ivoirien n’a été testé positif à cette maladie jusque-là. 

En retour, Jean-Claude Coulibaly, le président de l’UNJCI cité par une note d’information a salué ce geste « de haute portée sociale » des créateurs de mode envers son organisation, estimant qu’en raison de la spécificité de leur métier, les journalistes ne peuvent pas rester confinés. 

Le gouvernement ivoirien a décidé de rendre obligatoire le port du cache-nez pour casser la chaîne de transmission de la Covid-19. A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 3024 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1501 guéris et 33 décès.

La BAD débourse 180 millions d’euros pour soutenir la Tunisie dans sa réponse à la crise sanitaire

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, ce mercredi, un prêt de 180 millions d’euros en faveur de la Tunisie pour financer le programme d’appui à la réponse au Covid-19 par l’inclusion sociale et l’emploi (PARISE).Le PARISE a pour objectif immédiat de renforcer la réponse sanitaire du pays et d’atténuer les impacts socio-économiques de la crise sur les populations les plus vulnérables, en particulier pour les femmes et les jeunes, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA, ajoutant que ce programme entend également soutenir la relance rapide de l’économie par la préservation de l’emploi et la promotion de l’inclusion sociale.

« Face à cette crise d’une ampleur inédite, nous sommes totalement mobilisés pour soutenir la Tunisie », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, cité par le communiqué, soulignant que les priorités de l’institution financière panafricaine résident dans la protection des populations, le renforcement de la résilience des systèmes de santé et de protection sociale, la préservation des emplois et l’accélération de  la relance économique par des investissements stratégiques.

Le programme appuiera, d’une part, les mesures prises pour aider à contenir la propagation du virus, à renforcer la résilience du système de santé et à élargir la couverture sociale aux populations les plus vulnérables. Il contribuera à renforcer le dépistage précoce à travers l’utilisation de tests rapides au profit de 450.000 personnes et il étendra la couverture sociale pour plus de deux millions de personnes, tout en protégeant 140.000 retraités aux faibles revenus.

D’autre part, le PARISE a pour objectif de préserver les emplois fragilisés par la crise et de renforcer la dynamique d’inclusion sociale. Durant la période de confinement, une allocation exceptionnelle est accordée à 623.000 familles à revenu limité, à 10.000 travailleurs en situation de perte d’emploi et à 350.000 salariés affectés par la crise, fait savoir la BAD.

À moyen terme, le programme permettra à 230.000 petits exploitants, à plus de 320.000 salariés et à environ 50.000 travailleurs indépendants et artisans, de conserver leur emploi. Il aidera également à sauver de la faillite plus de 400 entreprises exportatrices et 250.000 entreprises individuelles.

« Nous soutenons la Tunisie en déployant une assistance ponctuelle en faveur de plus de deux millions de personnes dont 70% de femmes, de 350 000 TPE et de près de 800 entreprises exportatrices afin d’aider les plus vulnérables à faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise. En parallèle, près d’un demi-million de personnes pourront être testées », a assuré la directrice générale adjointe et responsable-pays de la Banque pour la Tunisie, Yacine Diama Fal.

Sénégal: la Croix rouge salue l’engagement communautaire contre la Covid-19 à Vélingara (sud)

Le président du comité départemental de la Croix rouge sénégalaise de Vélingara (sud), Hamady Gano, salue l’engagement communautaire contre la Covid-19 dans cette localité qui, à son avis, mobilise religieux, mouvements de la jeunesse, autorités administratives et sanitaires et journalistes.« (…) nous sommes optimistes dans la mesure où nous constatons véritablement un engagement communautaire pour combattre la Covid19. Dans le département de Vélingara, les leaders religieux, les mouvements de la jeunesse, les autorités administratives et sanitaires et la presse tous se sont mobilisés pour maîtriser très vite cette pandémie », a dit M. Gano dans un communiqué reçu à APA. 

Dans ce département frontalier avec la Gambie, la République de Guinée et la Guinée Bissau, la Croix rouge dit sa satisfaction par rapport à l’attitude des populations locales qui « ont beaucoup changé dans leurs comportements face à la riposte contre la pandémie surtout dans les marchés hebdomadaires et au niveau des frontières ». 

Toutefois, indique Hamady Gano, « il faut encore beaucoup de vigilance surtout pour ceux qui nous viennent des pays voisins ».« Quand le coronavirus a commencé en Chine, nous avions déjà pris les devants en partageant fréquemment des informations sur ce qu’est cette maladie, ses symptômes, son mode de transmissions, la manière de se protéger et comment éviter sa propagation », a dit Hamady Gano. 

Il a ajouté : « Nous avons démarré nos activités de sensibilisation sur le terrain avant même qu’il y’ ait des cas déclarés au Sénégal et ce jusqu’à nos jours et ceci malgré nos maigres moyens ». 

Selon lui, au début de la pandémie qui a infecté le département de Vélingara par un cas importé venant de la République de Guinée, la Croix rouge a entrepris plusieurs initiatives dont l’installation de tentes d’isolement aux frontières pour la surveillance et la prise de température, la mise en place de lave-mains traditionnels dans 25 familles vulnérables, 54 daaras (écoles coraniques » et dans certains lieux publics à fortes affluences.

Maroc : 99,57% des médecins dentistes impactés par la pandémie du coronavirus (enquête)

Par Hicham Alaoui – Une enquête réalisée par la Fédération nationale des syndicats des médecins dentistes du secteur libéral du Maroc a conclu que 99,57% des médecins dentistes estiment que leurs activités professionnelles aient été impactées par la pandémie du coronavirus.Cet impact, qui prend une forme financière à hauteur de 49%, organisationnelle 25%, et psychologique 22%, peut devenir rapidement insupportable et risque d’entraîner le secteur dans une situation insupportable, a précisé cette enquête ayant porté sur un échantillon de 1600 médecins dentistes installés sur l’ensemble du territoire du royaume.

Les résultats de l’enquête ont révélé que 93% des médecins dentistes sont en arrêt total du travail, alors que le 7% restant sont en arrêt partiel pour répondre aux appels d’urgence de leurs patients.

Ces résultats confirment la promesse du corps médical de la médecine dentaire pour respecter les consignes des autorités publiques et montrent le degré de leur organisation et de leur conscience à l’égard de cette pandémie. En revanche, cet arrêt brutal de leurs activités professionnelles risque de provoquer, sans aucun doute, des conséquences inquiétantes sur le métier et d’ébranler son équilibre financier et social, prévient le document.

C’est ainsi qu’environ 89% des médecins dentistes se considèrent incapables de supporter les dommages liés à l’arrêt du travail et au confinement au-delà de trois mois, d’où la nécessité et l’urgence de trouver des solutions rapides et efficaces pour faire sauver le métier, recommandent énergiquement les auteurs de l’enquête.

Dans les détails, l’enquête dénombre les dégâts subis par les médecins dentistes qui sont « significatifs ». Ainsi, 66,44% des médecins déclarent avoir subis des dégâts accablants et 32, 63% estiment qu’ils ont subis des dégâts relativement supportables contre seulement 0,87% qui estiment qu’ils n’ont pas été impactés par le Covid-19.

Selon le rapport, cette crise sanitaire liée au Covid-19 a engendré des conséquences complexes sur les médecins dentistes. C’est ainsi que les médecins ont subi des effets financiers directs, via l’absence du cashflow (recettes financières) 33%, le paiement des charges fixes 24%, le remboursement des crédits fournisseurs 21%, le remboursement des crédits bancaires 14%, et les chèques impayés avec 8%.

A cela s’ajoute les charges financières que les médecins dentistes ont dû supporter malgré la fermeture de leurs cabinets, relève le document. Parmi ces charges supportées par les médecins dentistes malgré l’arrêt du travail, l’enquête mentionne, entre autres, les factures d’eau et d’électricité et celles de téléphone et d’internet, le paiement des salaires des auxiliaires en chômage technique, le loyer des cabinets fermés, les frais liés à la comptabilité ou encore le paiement des prothèses déjà commandées.

« Ces charges menacent l’équilibre financier du médecin dentiste et peut mettre en péril le fonctionnement à court et moyen des cabinets dentaires dont la survie dépend des activités médicales suspendues actuellement », mettent en garde les auteurs de l’enquête.

Il va sans dire que ces préjudices professionnels auront des « lourdes » conséquences sur les perspectives de la carrière professionnelle des médecins dentistes. En effet, les dépenses d’investissements au cabinet à hauteur seront la rubrique le plus sacrifié avec 32%, l’annulation des formations continues à 26%, le rééchelonnement des dettes à 22% et des licenciements des auxiliaires à 10%.

Malgré ces dégâts les médecins dentistes, montrent un grand sentiment de solidarité envers la société, puisque 28% ont déjà participé au Fonds de gestion de la pandémie, créée à l’initiative royale. Cette solidarité, enchaîne le document, est exprimée d’une manière explicite vis-à-vis de leurs confrères, c’est ainsi que 66% des médecins dentistes sont prêts à participer à la Caisse de solidarité qui serait créé par/pour leurs confrères.

Cependant, la confiance des médecins dentistes est ébranlée à cause de cette crise, car « 72% des médecins estiment qu’ils n’ont pas confiance en l’avenir de leur profession », conclut l’enquête, intitulée « les médecins dentistes du secteur libéral face à la pandémie du Covid-19 ; entre le désarroi et l’espoir ».

Il est à rappeler que suite à un courrier adressé en date du 6 avril 2020 par le ministère de la santé au Président du Conseil national de l’Ordre national des médecins dentiste appelant la profession à prendre un certain nombre de mesures afin de limiter la propagation du Covid-19 et réduire les risques de la contamination croisée, notamment par certaines pratiques médicales à haut risque telle que la prise en charge des affections bucco-dentaire, les médecins dentistes ont été contraints de prendre des mesures draconiennes et inédites dans l’histoire de la profession.

Il s’agit de la fermeture des cabinets dentaires à la consultation physique des patients en la substituant par la téléconsultation, les conseils médicaux à distance et les prescriptions électroniques ainsi que l’instauration d’un système de garde (un seul cabinet par province) pour répondre aux urgences (pulpite aiguë irréversible, traumatisme, hémorragie…).

Covid-19 : Harare corse les mesures de restrictions

Les forces de sécurité du Zimbabwe ont renforcé les contrôles aux points de contrôle autour de la capitale Harare, mardi, dans un contexte de recrudescence des cas de coronavirus.La police et les soldats ont refoulé les véhicules et les personnes qui se rendaient dans le quartier central des affaires et ont ordonné la fermeture des magasins dans le centre-ville de Harare.

 Selon un porte-parole de la police de la République du Zimbabwe, le renforcement de la sécurité épargnait seulement les personnes autorisées à reprendre leurs activités commerciales dans le cadre du niveau 2 du confinement dans le quartier central des affaires.

 Il a appelé les citoyens à « constater que le pays est toujours sous le niveau deux du confinement national afin de gérer la pandémie de Covid-19 », qui a ainsi vu le nombre de cas passer d’environ 34 il y a deux semaines à 203 ce mardi.

  « Seuls les services essentiels, les entreprises des secteurs commerciaux et industriels officiels ont été exemptés d’opérer pendant cette période », a déclaré le porte-parole.

 Cependant, selon des observateurs politiques, cette décision était plus politique qu’une simple réponse à la hausse des cas de coronavirus.

 L’action de la police intervient dans un contexte de tension politique naissante suite à l’arrestation de l’avocat du chef de l’opposition Nelson Chamisa.

 L’avocat, Thabani Mpofu, devait se présenter au tribunal mardi pour répondre aux accusations de tentative d’obstruction de la justice après avoir menti sous serment lors d’un procès il y a plusieurs années.

Covid-19: L’Afrique du Sud autorise la réouverture partielle des commerces

Quelque huit millions de Sud-africains sont retournés lundi dans leurs lieux de travail après deux mois de confinement dû à la pandémie de coronavirus.Le niveau 3 des mesures de restriction ont ainsi permis à la réouverture partielle de plusieurs commerces pour relancer l’économie nationale.

Cependant, pour le secteur éducatif qui représente un acteur majeur de l’économie nationale, la reprise des cours est plutôt prévue la semaine prochaine à cause des préparatifs, a annoncé le Président Cyril Ramaphosa.

 Le Chef de l’Etat s’exprimait suite à une décision de dernière minute de réouverture des établissements scolaires, notamment pour les apprenants en 7è et 12è années pour leur permettre de compléter leurs programmes en perspective des examens nationaux.

 Les étudiants en dernière année qui étaient aussi concernés par cette mesure, sont priés d’attendre lundi prochain avant de reprendre les cours.

 Selon le président, le gouvernement a trouvé un accord avec les parents d’élèves, les enseignants et les instances dirigeantes qu’aucun établissement scolaire ne devrait rouvrir avant la mise en place de toutes les dispositions nécessaires dans les écoles et lycées.

 Il a indiqué que la contribution des élèves, des parents et des enseignants était souhaitée, et ces mesures de sécurité seraient prises pour s’assurer que chaque école puisse disposer d’un environnement d’apprentissage adéquat d’ici la réouverture prévue la semaine prochaine.

 Entretemps, des queues s’étaient formées devant les débits de boissons alcoolisées dès les premières heures de la journée et des clients attendaient pour s’offrir de quoi étancher leur « soif » après deux mois de « gorge sèche ».

Si l’interdiction de la vente d’alcool est désormais levée avec l’assouplissement du confinement du lundi, les cigarettes sont cependant interdites, au grand dam fumeurs.

Maroc : Face un ennemi commun, une prise de conscience collective se manifeste

Par Hicham Alaoui – La solidarité humaine est un sentiment de responsabilité et de fraternité entre tous les êtres humains. C’est un comportement social marqué par un élan pour agir ou pour soutenir une cause qui touche l’ensemble de l’humanité ou une population. C’est ainsi une des plus importantes valeurs sociales et celle requise par excellence pour le développement durable.En effet, en ces temps de confinement, le Maroc a fait preuve d’une véritable solidarité nationale face au coronavirus et mobilisé des fonds substantiels pour atténuer ses répercussions économiques et sociales.

Selon Mme Ait Berri Aicha, Docteure en Littératures et Civilisations, l’esprit de solidarité a toujours été très développé et très répandu au Maroc. Certes, la solidarité est une valeur forte quand les relations sociales sont intenses et l’implication de tout un chacun est un devoir en cas de nécessité qu’il s’agisse du soutien matériel ou même du partage de la joie et de la douleur.

Dès l’apparition des premiers cas contaminés au Coronavirus, le Maroc a pris des mesures draconiennes, paralysant bien des secteurs économiques importants. Il n’a pas hésité à fermer les frontières, les écoles, les mosquées, les cafés, à  instaurer un état d’urgence sanitaire et à décréter un couvre-feu nocturne.

Très vite, un fonds de gestion de la lutte contre la Covid 19 a été créé à l’initiative du Roi Mohammed VI qui a ouvert le bal des dons, suivi par les hommes d’affaires, les grandes entreprises, les salariés … En un temps record, le plafond fixé est largement dépassé , a relevé Mme Ait Berri, présidente de l’association des femmes de la montagne.

« Il est vrai que le confinement a fermé les portes des demeures mais il a ouvert celles des cœurs. Pour parer aux besoins urgents, (bavettes, respirateurs artificiels, désinfectants …), le Maroc n’a compté que sur ses propres moyens, sur la générosité des citoyens, leur ingéniosité et leur volontarisme. C’est ainsi que la solidarité s’est mise en marche », a-t-il souligné dans son récit intitulé « Enjeux de la solidarité ».

Nombreux sont ceux qui ont agi par devoir ou empathie envers les personnes en difficulté, a-t-elle fait observer, ajoutant que ce sont des sentiments nobles et naturels qui ont animé ces actions.

« Les Marocains ont toujours fait montre d’hospitalité et de solidarité, des valeurs qui sont inhérentes à l’honneur. C’est pour eux une forme de satisfaction, de plaisir, de fierté qu’ils ressentent quand ils viennent au secours d’un autre. Cet élan de générosité peut être dicté aussi par un sentiment de devoir moral envers les autres », a écrit Mme Ait Berri, qui fait également fonction de vice-présidente de l’Association Oralité Conte pour l’Amitié, le Dialogue et le Développement.

Et d’inférer : « devant un ennemi commun, face à un malheur, les liens se resserrent et une prise de conscience collective se manifeste ».

Pour elle, le problème de la solidarité, parallèlement à celui de la paix, est central. « En cette période de crise sanitaire aiguë, les enjeux de cohésion et de paix sociales sont plus forts que jamais. Il y a obligation de faire cause commune et d’agir ensemble dans l’intérêt général », a-t-elle enchaîné.

En somme, cet élan de solidarité sans précèdent, conjugué au génie des marocains qui ont fait preuve de créativité, de générosité, d’abnégation et dans une certaine mesure de discipline, ont permis au Royaume de résister et de minimiser les pertes humaines.

Mieux encore, le Maroc peut se targuer d’être un modèle dans la gestion de la pandémie, s’est-elle félicitée, soulignant l’impératif de tirer les leçons de cette expérience inédite pour revoir les priorités et envisager d’autres formes de travail, d’autres rapports à la nature et une autre manière du vivre ensemble pour préparer sa résilience.

« Nous sommes dépendants les uns des autres et notre salut réside dans notre coexistence complémentaire et pacifique », a conclu Mme Ait Berri, ex-inspectrice de l’enseignement secondaire et auteure de nombreux articles.