Maroc : Le gouvernement annonce un plan de soutien aux médias pour plus de 18 millions d’euros

Le ministre marocain de la culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous, a annoncé, vendredi en commission parlementaire, un plan de soutien aux médias pour un montant de 18,82 millions d’euros (205 millions DH).Dans les détails, 75 millions de DH (1 euro = 10,88 DH) seront consacrés au paiement des salaires des mois de juillet, août, et septembre et  75 millions de DH serviront au paiement des fournisseurs sur la base d’une liste avec un ordre de priorité défini par l’entreprise de presse.

Le plan d’urgence consacre également 15 millions de DH pour les imprimeries qui font le tirage de plus de 500.000 exemplaires de journaux par an. Aussi, 15 millions DH seront consacrés au distributeur Sapress et une recapitalisation étatique de 10 millions de DH est également prévue. Enfin, 15 millions de DH seront destinés aux radios privées.

Le ministre a souligné que son département a reçu 130 dossiers de subventions, dont plus de 30 des nouvelles entreprises de presse.

Pour traiter les problématiques structurelles du secteur, le ministre a annoncé qu’une équipe de travail comprenant les professionnels s’attellera à analyser les données du secteur et à proposer des mesures en ce qui concerne notamment la modernisation, la formation, les projets d’investissements

S’agissant des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), le ministre a souligné que le débat sur leur taxation est mondial, notamment au niveau de l’OCDE, et que ce sont ces négociations, quand elles aboutiront, qui permettront de donner au Maroc le pouvoir de négociation avec ces entreprises mondiales.

MTN Côte d’Ivoire s’offrira un nouveau siège de 20 milliards FCFA à Abidjan

La compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire a signé jeudi à Abidjan avec le groupe Teyliom, un contrat pour la construction de son nouveau siège à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan pour un coût total de 20 milliards FCFA, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les travaux de ce nouveau siège qui sera bâti sur 1,5 hectare, débuteront en décembre prochain pour une durée d’environ 20 mois, indique un communiqué transmis à APA.  Ce contrat a été paraphé par MM. Djibril Ouattara et Yigo Thiam, respectivement directeur général de la compagnie de téléphonie et directeur général du Groupe Teyliom.

« Aujourd’hui nous écrivons un nouveau chapitre marquant l’histoire de notre entreprise. Nous sommes fiers de construire ce nouveau siège qui répond aux normes les plus rigoureuses au monde en matière de construction durable et de bien-être de ses occupants», a déclaré à cette occasion, M. Ouattara.

Pour sa part, son partenaire, M. Thiam, a dit sa fierté de voir son entreprise choisie pour la construction de ce nouveau siège. « C’est un projet qui nous tient à cœur car intégré dans notre projet de développement d’un quartier d’affaires et résidentiel selon les normes internationales dans un environnement paysagé garantissant une urbanisation équilibrée et durable », a affirmé M. Thiam.

Ce nouveau siège de cette compagnie de téléphonie qui totalise une quinzaine d’années de présence en Côte d’Ivoire,  est situé dans la nouvelle zone « Akwaba Business Park» non loin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Le décès d’un guide religieux à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement du rappel à Dieu du porte-parole du khalife général des Tidianes, Serigne Pape Malick Sy.« Tivaouane touché au cœur », titre EnQuête, soulignant que le porte-parole des Tidianes s’est éteint à l’âge de 80 ans. Pour le journal, le défunt était « l’élégance, l’éloquence et la pédagogie » personnifiées.

C’est « la sublime voix de Tivaouane (qui) s’est éteinte » selon Vox Populi là où Le Quotidien note que « la voix Sy s’est tue ». Une « foule énorme » étant venue assister à ses obsèques, Serigne Pape Malick Sy repose désormais auprès de son frère Cheikh Tidiane Sy Al Maktoum.

« L’influence d’Al Maktoum lui avait transmis le virus de la politique », souligne EnQuête.

L’Observateur et L’AS racontent « les derniers instants de Pape Malick Sy ». Alité depuis 72h, il a visité il y a une semaine le mausolée avant de discuter de la mort.

Après « l’émouvant témoignage » du khalife général Serigne Mbaye Sy Mansour, le président Macky Sall l’a qualifié dans Le Soleil d’un « homme d’une exquise courtoisie ». Le défunt religieux fut « le Tidiane intégral », selon le quotidien national, qui rapporte également l’hommage de la communauté musulmane.

Sur l’actualité locale de la pandémie du coronavirus, Libération informe que 1976 malades sont sous traitement dont 24 patients en réanimation et un 94e décès enregistré hier. Par ailleurs, le journal alerte sur le « risque de saturation dans les structures de santé ».

Pendant ce temps, souligne L’Observateur, « les médecins de garde abandonnent les malades du Covid-19 ». Ce sont des étudiants de 7e et 8e année de médecine intervenant dans les centres de traitement, qui ont décidé de se retirer des salles de soins aujourd’hui pour protester contre le non-paiement de leurs primes, explique le journal.

Le Quotidien note que « le virus entre en prison », un premier cas positif enregistré dans la région de Thiès (70 km de Dakar).

En football, Stades et Record s’accordent tous à reconnaître le statut de « roi d’Angleterre » à Sadio Mané, sacré hier avec son club champion de la Premier League après 30 ans d’attente. C’est après la défaite (2-1) hier soir du dauphin et champion en titre, Manchester City, face à Chelsea, que les choses sont devenues claires pour les Reds.

Ainsi, le Lion devient le « premier Sénégalais champion d’Angleterre » et entre « un peu plus dans la légende ». Revenant sur le parcours, la star sénégalaise souligne que « le chemin était long et parsemé d’embuches ».

Par ailleurs, estime le président de la Fédération de football, Augustin Senghor, le sacre de Sadio Mané représente « une nouvelle page de l’histoire du football sénégalais ».

Covid-19 : MEDI1 TV sensibilise l’Afrique du nord via Facebook

La chaîne marocaine d’informations en continu s’est récemment associée au célèbre réseau social pour diffuser une émission spéciale traitant de la lutte contre le nouveau coronavirus dans les pays du Maghreb.Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître : « cette première collaboration entre Facebook et une chaîne de télévision dans le monde arabe a connu un franc succès en générant dans sa globalité environ 5 millions de vues à ce jour, et plus de 10 millions de personnes touchées sur Facebook », se félicite MEDI1 TV dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Ce média audiovisuel rapporte que « la participation des publics qui ont suivi en direct cette émission était considérable, frôlant les 100.000 interactions, avec 4000 questions et commentaires postés, et plusieurs dizaines de milliers de votes dans le cadre des sondages proposés pendant le déroulement de ladite émission ».

L’objectif de cette production, selon MEDI1 TV, est d’« aider les citoyens à comprendre la crise au-delà des frontières nationales ».

Diffusée à partir des studios de la télévision à Tanger (Maroc), cette émission de 90 minutes a traité trois thématiques. Il s’agit de la situation de l’épidémie de Covid-19 dans la région du Maghreb, des risques de désinformation et l’importance de lutter contre les fake news, et des principaux défis économiques face à cette crise sanitaire et les plans de relance associés.

Produite au format Town Hall, cette émission a aussi permis « de répondre aux questions posées directement par les téléspectateurs et internautes sur Facebook et Instagram et de suivre leurs réactions sur ces réseaux sociaux ».

À en croire MEDI1 TV, ce partenariat qui était une première sur Facebook, « est une expérience unique pour toute la rédaction (ayant participé à) la production d’une émission d’information crédible et appréciée par des millions de téléspectateurs ».

Au cours de cette émission interactive, Fares Akkad, le Directeur des partenariats médias de Facebook et Instagram pour les marchés émergents, a souligné l’engagement du réseau social créé par Mark Zuckerberg dans la lutte contre les fausses nouvelles et la désinformation.

« Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, notre priorité est de nous assurer que les citoyens puissent accéder à des informations justes et fiables sur nos plateformes. À ce jour, nous avons orienté plus de 2 milliards de personnes vers des ressources spécialisées des autorités sanitaires via notre centre d’information Covid-19 et de pop-ups éducatifs sur Facebook et Instagram », a notamment renseigné M. Akkad.

Poursuivant, il a fait savoir que pour soutenir le journalisme de qualité dans la région, « Facebook a consacré 750.000 dollars (435,8 milliards F CFA), à travers son initiative FJP (Facebook Journalism Program), pour le financement et la formation des médias du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord, les aidant ainsi à mieux gérer l’impact (de la) Covid-19 ».

Enfin, note MEDI1 TV, « le succès de cette collaboration a été possible grâce aux support et soutien de Facebook, à travers l’accès à toute l’expertise nécessaire pour mieux préparer le volet numérique de cette émission spéciale dans un délai très court ».

La quarantaine du chef de l’Etat alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de l’isolement du président Macky Sall après avoir été en contact avec un malade de la Covid-19.« Covid-19 au cœur de l’Etat », titre Libération, soulignant que le Français Emmanuel Macron « annule sa visite au Sénégal prévue mardi » après avoir été au courant de la mise en quarantaine de son homologue sénégalais.

Le journal note par ailleurs que la députée Yéya Diallo est testée positive après avoir participé aux travaux de la commission des lois « qui accueillait la ministre (de la Justice) Malick Sall ».

Plusieurs députés sont sur la liste des « contacts » du ministère de la Santé là où l’ancien ministre Bamba Ndiaye est également « touché ».

Titrant sur la contamination de la députée Yéya Diallo et la quarantaine du président Sall, L’AS qui parle d’une « propagation inquiétante », souligne que trois ministres et près de 40 députés contacts de la députée sont « en observation ». Toutefois, précise le président du groupe parlementaire de la majorité, Aymérou Gningue : « Il n’y a pas de risque de propagation à l’Assemblée. On a respecté le protocole depuis le début ».

Ainsi « Corona fait des ravages au sommet de l’Etat », estime Vox Populi qui indique que le secrétaire particulier du ministre Aly Ngouille Ndiaye est « emporté par le virus ».

L’Observateur fait des « révélations sur la quarantaine de Macky Sall » en relatant l’histoire du test, le Conseil des ministres et la « peur » au Palais.

Le coronavirus n’épargne pas aussi l’école avec « une rentrée déjà infectée », d’après le journal. Les cours reprennent ce jeudi pour les élèves en classes d’examen, mais un enseignant est testé positif hier à Bignona, dans le sud du pays.

« Une rentrée sous haute surveillance », titre EnQuête, constatant que la réouverture des classes se fait au moment où la Covid « sévit de plus belle ».

Dans Le Quotidien, les syndicalistes du Sames injectent une « piqûre » pour critiquer la gestion du coronavirus au Sénégal. « La cacophonie du gouvernement a conduit à la banalisation de la maladie », a déploré le syndicat de santé. Dans sa « colère froide », écrit EnQuête, le Sames « va demander l’arrêt des missions de prélèvement sur le terrain », ajoute Vox Populi.

Le quotidien national Le Soleil revient sur le Conseil des ministres d’hier et note que « Macky Sall demande la cartographie intégrale des assiettes foncières » de Diamniadio, Lac Rose et Daga Kholpa. Il a par ailleurs décidé de confier les 30 hectares de l’aéroport de Yoff à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Selon L’AS, ces terres vont servir à « financer » le programme des 100.000 logements.

En fait divers, Libération donne « tous les éléments du dossier » du journaliste Cheikh Yérim Seck, cité dans une affaire d’avortement mais finalement libéré après son interpellation.

Cependant, il est placé « de nouveau sous contrôle judiciaire » après avoir récemment accusé la gendarmerie de détournement de fonds, selon EnQuête. Mais pour Le Quotidien, c’est « prison avortée pour Yérim ».

En football, Stades et Record attendent le sacre de Liverpool de Sadio Mané, ce jeudi. En effet un nul dans le match Chelsea-City de ce soir « suffira » aux Reds pour remporter le titre qu’ils cherchent depuis 30 ans.

La situation de la Covid-19 à la Une dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la situation épidémiologique de la pandémie à coronavirus.«Le Sénégal franchit le cap des 6000 cas » de coronavirus, titre Vox Populi, soulignant que la capitale Dakar « culmine à plus de 4500 contaminés ».

Libération précise que « le Sénégal a recensé 6034 cas » dont 4585 pour la région de Dakar.

En revanche, le quotidien national Le Soleil note qu’il y a « plus de 4000 infectés guéris ».

Par ailleurs, le syndicat « And Gueusseum » déplore dans Vox Populi « un retard de prise en charge des malades et de suivi des cas asymptomatiques ».

L’AS titre sur la polémique autour du foncier et note que les habitants de « Guéréo déchire(nt) le décret » attribuant des terres en faveur de Decameron à Somone. Un peu plus loin, Le Quotidien souligne que la région de Thiès est « sur de mauvais rails ».

L’Observateur publie son enquête sur Djibril Diallo, « l’homme qui fait des vagues sur le littoral ». Il est le « propriétaire des 2000 m2 sur la corniche dakaroise », renseigne le journal qui raconte « la vraie histoire » de ce diplomate.

Sur un autre sujet, l’expert financier Mouhaled Dia déclare dans le quotidien que « le Sénégal est sous ajustement structurel depuis longtemps ».

EnQuête souligne par ailleurs que « la Covid impose son budget » à la loi des finances rectificative. Le journal note que « l’économie vire au rouge » vu qu’il est attendu un taux de croissance de 1,1% et un déficit budgétaire fixé à 872,8 milliards. Les projections de recettes « s’établissent » à 3144,4 milliards pour 4017,1 milliards de dépenses budgétaires.

En sommaire, le journal reprend la dénonciation de l’opposant Ousmane Sonko sur la violence policière et note que « des écoles (ne sont) pas encore prêtes » pour la reprise des cours prévue demain jeudi.

A propos de la relance de l’économie, le quotidien spécialisé L’info rapporte que « la BCEAO baisse ses taux directeurs ».

Le Quotidien titre sur l’exploitation du pétrole de Sangomar et souligne que « Woodside maintient ses délais ». Ce faisant, « le premier baril (est) prévu en 2023 ».

En football, Record titre sur le match Liverpool – Crystal Palace de ce soir et se demande si Cheikhou Kouyaté ne va pas « retarder le sacre de Sadio » Mané.

En manchette, le journal revient sur la saison de l’internationale Mamy Ndiaye. « Je pouvais marquer plus que ces 27 buts cette saison », a déclaré l’attaquante du Mans FC, en Ligue 2 française.

Affaire « Trafic de drogue » : Hamed Bakayoko porte plainte à Abidjan contre des journalistes et des cyberactivistes

Le ministre d’État ivoirien chargé de la défense, par ailleurs premier ministre par intérim, Hamed Bakayoko qui a été accusé récemment dans un média international de trafic de drogue, a déposé une plainte devant le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan contre des journalistes, des cyberactivistes et la société Vice Média pour diffamation.L’information a été donnée mardi dans un communiqué du Conseil de M. Bakayoko signé par Me Niamkey Marie-Hélène. « Pour la sauvegarde de ses droits, M. Hamed Bakayoko, ministre d’État chargé de la défense a déposé une plainte le 23 juin 2020 entre les mains du procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan pour diffamation, atteinte à l’ordre public et  injures commises par le biais d’un système d’information», rapporte le communiqué. 

Poursuivant Me Niamkey a  fait savoir que  la plainte de M. Bakayoko est contre la société Vice Média, la société Vice Belgique,  la société Vice France, M. Bauwens Daan Jan ( Journaliste belge), Ibekwe Nicholas Leonard ( Journaliste Nigérian), Mme Camara Maïmouna alias La Guêpe ( Cyberactiviste ivoirienne), X plus connu sous le nom de Kyria Doukouré et «  tous ceux qui s’avéreront». 

Début juin, les journalistes Ibekwe Nicholas et Daan Bauwens ont accusé dans un média international ( Vice Média), le premier ministre ivoirien par intérim Hamed Bakayoko d’être le parrain du trafic de drogue en Côte d’Ivoire. Une information qui a été abondamment  relayée par des cyberactivistes sur les réseaux sociaux. 

Les faits divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de l’audition du journaliste Cheikh Yérim Seck, poursuivi dans une affaire d’avortement.« L’étau se resserre », titre EnQuête qui a donné hier l’information à propos de l’audition du célèbre journaliste pour un avortement présumé.

Le journal souligne qu’il a été entendu pendant 10 heures, puis libéré sur convocation aujourd’hui, même s’il a « nié en bloc ».

C’est « une sordide affaire », selon Libération qui donne l’identité de la fille en cause qui, « contrairement à la rumeur » (mineure), est une « commerçante âgée de 29 ans ».

Devant les enquêteurs, rapporte le journal, elle jure que le journaliste lui a envoyé de l’argent pour avorter. Mais Cheikh Yérim Seck conteste être l’auteur de la grossesse et assure que c’était pour l’aider à payer son loyer.

Par ailleurs, Libération dépeint la face « sombre » de l’infirmier Yaya Sow qui aurait joué un rôle dans l’avortement.

L’Observateur s’intéresse aussi à l’affaire et livre « les détails de l’audition » là où Le Quotidien juge plus intéressant de mettre à sa Une la condamnation du chanteur Thione Seck à huit mois ferme.

Poursuivi dans une vielle affaire de faux billets, le père de Waly Seck bénéfice en réalité d’un « vrai billet pour la liberté » vu qu’il a déjà purgé cette peine, selon le journal, ajoutant que son complice écope de 5 ans et un milliard d’amende. Par ailleurs, « le leader de Raam Daan se pourvoit en cassation ».

L’As se rappelle la journée mémorable du 23 juin 2011 lors de laquelle une bonne partie du peuple s’était soulevée contre le régime d’Abdoulaye Wade. Mais « aujourd’hui, le M23 n’est qu’un ombre », fait remarquer le droit de l’hommiste Alioune Tine, un des acteurs de ce moment de démocratie du Sénégal.

Vox Populi fait focus sur « la bombe foncière (qui) menace d’exploser », illustrant par la « répression » et la « colère » de populations à Ngor, Bambilor et Kahone.

Par ailleurs, les universitaires s’engagent « dans la bataille du littoral », rapporte le journal qui constate dans sa manchette, à propos de la reprise des cours dans le sud du pays le 25 juin, que la réalité du terrain « réduit à néant » les propos satisfaits de Mamadou Talla, le ministre de l’Education.

Le Soleil informe que la Banque mondiale a octroyé 225 milliards FCFA au Sénégal, une enveloppe destinée « à l’agriculture et à la gestion des déchets ». Par ailleurs, « l’appui budgétaire de 60 milliards de FCFA sera décaissé en une seule tranche dans les prochains jours », précise le quotidien national.

Dans une interview accordée au Financial Times, le président Macky Sall « prédit un sale temps » vu que « nous serons en récession », reprend L’Observateur, qui souligne que les projets pétroliers sont « retardés de 2 ans ».

En football, le latéral international Saliou Ciss explique dans Stades pourquoi il n’a pas réussi en Ligue 1 française.

Record informe que Manchester United a haussé son offre à 52 milliards pour le défenseur Kalidou Koulibaly là où Rennes précise n’avoir reçu « aucune offre, ni contact » pour son attaquant Mbaye Niang.

Le journal rapporte en même temps « l’hommage du monde sportif » à Badara Mamaya Sène, arbitre international et ancien maire de Rufisque décédé hier lundi.

Les Malawites aux urnes pour une nouvelle présidentielle

Le Malawi vote, ce mardi, pour une nouvelle élection présidentielle, sur fonds d’appels au calme et à la tolérance après des mois de tension et d’incertitude politiques.Près de sept millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour un scrutin suivi de près par les parties prenantes internes et externes.

La réorganisation du scrutin a été ordonnée par la Cour constitutionnelle en février, suite à des plaintes de l’opposition selon lesquelles le vote de l’année dernière avait été truqué en faveur du président Peter Mutharika.

Parmi les irrégularités, on peut citer le non-respect par la Commission électorale du Malawi des exigences légales concernant le traitement des feuilles de décompte et des journaux de bord et l’acceptation de feuilles de décompte qui avaient été modifiées à l’aide de liquide correcteur.

Mutharika était sorti vainqueur du scrutin de 2019, battant un groupe de six autres candidats à la présidentielle.

Il avait battu de justesse son principal rival, Lazarus Chakwera, en remportant 38,57% des voix exprimées lors de cette élection couplée aux législatives et municipales.

Chakwera avait remporté 35,42% des voix, tandis que Chilima était arrivé troisième avec 20,24% des voix.

La victoire de Mutharika avait déclenché des mois de protestations qui ont conduit à des destructions de biens et à des pillages à grande échelle, les manifestants exigeant la démission de la présidente de Commission électorale de l’époque, Jane Ansah et de ses commissaires.

Pasteur de 65 ans devenu politicien, Chakwera est le candidat de la nouvelle Alliance Tonse (coalition).

Son colistier est Saulos Chilima, leader du Mouvement de transformation unifié et ancien député de Mutharika, qui a terminé troisième lors du scrutin de l’année dernière.

Au total, les deux partis ont obtenu près de 56% des voix en 2019, ce qui est bien supérieur au seuil qui garantit une victoire incontestable.

De son côté, le Parti progressiste démocratique (DPP) de Mutharika, au pouvoir, s’est associé au Front démocratique uni (UDF) dirigé par Atupele Muluzi, fils de l’ancien président Bakili Muluzi.

S’ils répètent la performance électorale de l’année dernière, le ticket commun DPP-UDF rassemblerait un peu plus de 43% des voix.

Hier lundi, le réseau de coordination ONG-Genre (NGO-GCN) a appelé au calme pendant et après les élections, exhortant les acteurs politiques à éviter d’inciter leurs partisans.

« Malgré nos différences superficielles, maintenons tous l’unité en réalisant que l’élection n’est pas une fin en soi, mais plutôt un simple moyen d’atteindre le développement auquel nous aspirons tous et que nous méritons », a déclaré la présidente de l’ONG-GCN, Barbara Banda.

Côte d’Ivoire: les entreprises de médias numériques invitées à s’inscrire pour le Fonds Covid-19

Le ministre ivoirien en charge de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Félix Anoblé a invité, lundi à Abidjan, les entreprises du secteur de la presse numérique à s’inscrire sur les plateformes dédiées pour le Fonds de soutien aux PME, mis en place par l’Etat pour accompagner les entreprises dans le contexte de la crise liée à la Covid-19.M. Anoblé a lancé cet appel au cours d’une rencontre avec des patrons de médias numériques conduits par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), insistant pour dire que les PME qui ne fourniront pas les documents requis, en ligne, conformément aux critères, ne bénéficieront pas d’aide.      

« Essayez de vous vendre vous-mêmes », a-t-il lancé, se disant ouvert aux préoccupations des membres du Repprelci. Pur produit du privé, Félix Anoblé a appelé les dirigeants du secteur à se réinventer et à saisir des priorités.

Barthélémy Kouamé, directeur général d’Acturoutes, a indiqué sans ambages que les entreprises de presse du secteur  du numérique en Côte d’Ivoire ont des « problèmes de trésorerie et de financement », une situation « aggravée » par  la crise de la Covid-19.            

Ce matin, a souligné le ministre Félix Anoblé, sur 22 000 entreprises enregistrées sur le tableau du Fonds de soutien aux PME, 400 ont pu fournir des documents, mais 75 seulement ont des documents complets et 33 répondent vraiment aux conditions requises. 

Pour atténuer les effets pervers de la pandémie de la Covid-19, l’exécutif ivoirien a mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA, puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA.

Les conditions pour l’accès au Fonds de soutien aux PME ont été d’ailleurs assouplies. Des critères  contraignants ont été levées pour rendre ces conditions flexibles, mais malgré cela ce n’est pas évident, a fait observer M. Anoblé.

« Les PME ivoiriennes n’aiment pas faire les déclarations, ne paient l’impôt et les cotisations CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) », a-t-il poursuivi.  Pour la CNPS, le ministère a demandé aux PME de trouver des protocoles dans lesquels ils s’engagent à payer leurs cotisations.  

M. Lassina Sermé, président du Repprelci, a salué la spontanéité avec laquelle le ministre a accepté d’échanger avec la faîtière de la presse numérique de Côte d’Ivoire. Il s’est dit heureux de la disponibilité de M. Anoblé à accompagner la presse numérique.

Le président du Repprelci,  a mentionné qu’en tant que PME, les entreprises de presse numérique relevait du ministère de la Promotion des Petites et moyennes entreprises, assurant que plusieurs entreprises du secteur se formalisent,  aujourd’hui. 

La nouvelle loi portant régime juridique de la presse, prenant en compte les médias numériques, a été promulguée fin décembre 2017. Mais, les décrets d’application du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), ne sont pas encore signés pour prendre en compte la presse numérique ivoirienne.

Le Repprelci ne tarit pas d’approches. Concernant la véracité de l’information, la presse numérique ivoirienne, s’autorégule à travers l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci)  mis en place par le Repprelci qui avec l’appui de l’Unesco, a lancé un site de fact-checking (www.ivoirecovid19check.com)  s’appesantissant sur la thématique de la Covid-19.

Ce site scrute les réseaux sociaux, les sites d’informations numériques et des médias classiques pour corriger automatiquement les fausses nouvelles. L’Unesco étant satisfaite de ce projet et de son impact, a d’ailleurs décidé de migrer ce projet pour les joutes électorales à venir.

Le Repprelci est une organisation créée en 2006, regroupant les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Société, justice et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés entre autres par les coupures d’eau, l’affaire Pétrotim et l’interpellation du commissaire à la retraite Boubacar Sadio.Vox Populi titre sur les coupures d’eau intempestives et note que « la pénurie d’eau fait bouillir la colère », avec des Dakarois et Rufisquois qui sont « au bord de la crise de nerfs et de la révolte ».

Dans le journal, le ministre de tutelle, Serigne Mbaye Thiam, souligne que « nécessairement des quartiers vont souffrir » même si « c’est faire un mauvais procès à la Sen’Eau que de dire qu’elle a échoué ».

L’Observateur revient sur l’affaire Pétrotim, un scandale révélé par la BBC il y a un an et impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall. Une « enquête d’oubli », selon le journal qui fait la « chronique d’une +Sall affaire+ de pétrole et d’argent ».

Si le réquisitoire définitif du procureur Serigne Bassirou Guèye est « toujours attendu », le député Mamadou Lamine Diallo (opposition) note que « tôt ou tard la lumière sera faite sur cette affaire ».

A propos du commissaire à la retraite Boubacar Sadio, cueilli par la DIC avant d’être libéré, il repasse aujourd’hui devant les policiers enquêteurs, d’après Libération et L’As

Vox Populi explique que le commissaire Sadio a publié une tribune incendiaire contre le président de la République. Le Quotidien ajoute qu’il a été gardé à vue « pour un texte d’opinion ».

Sur le coronavirus, Libération revient sur une « semaine macabre pour le Sénégal » : « 24 morts en 7 jours ». Le journal souligne que les cinq décès enregistrés le week-end portent le bilan à 84 morts.

L’Observateur rapporte de « croustillantes anecdotes sur les malades » : un patient qui demande « une bière bien glacée » et un autre qui veut rentrer chez lui parce que sa femme lui « manque ».

Si le virus « poursuit sa progression », constate le quotidien national Le Soleil, le professeur Khadiyatoulah « trace la voie » pour la gestion de l’ère post-Covid-19.

Le Quotidien publie un dossier sur la dénomination des rues et places et note une « statue quo ». Selon le journal, les villes de Saint-Louis et Rufisque sont victimes d’une « décolonisation inachevée ».

Le maire de Gorée Augustin Senghor veut « qu’on garde intacte (l’île mémoire) avec ses rues » là où son homologue de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, « souhaite un débat sur la question ».

Sur le processus de paix en Casamance, le journal souligne qu’une « partie du MFDC dépose les armes ».

En politique, Pape Samba Mboup, ancien proche du président Abdoulaye Wade, « balise le chemin à Macky » Sall, son successeur, pour un troisième mandat.

En fait divers, EnQuête flaire « le roussi pour (Cheikh) Yérim » Seck, impliqué dans « une sombre affaire d’avortement ». Mais le quotidien se pose la question de savoir si ce n’est pas un « règlement de comptes », puisque le célèbre journaliste est déjà sous contrôle judiciaire après avoir accusé des institutions et personnalités de détournements de fonds.

En football, les Lions de la Premier League ont repris service selon Stades : « Sadio et Sarr affûtés, Kouyaté très solide ». Même si le leader Liverpool retarde l’échéance, accroché hier dimanche à Everton, Sadio Mané a été « le meilleur » de cette partie.

Avec cette forme, son entraineur Jurgen « Klopp craint un départ de Sadio » qui n’a toujours pas prolongé, selon Record.

Le président de la Fédération sénégalaise de handball, Seydou Diouf, déclare dans plusieurs autres journaux qu’il sera « candidat à (sa) propre succession ».

Maroc : Reprise des vols domestiques à compter du jeudi 25 juin

La reprise des vols domestiques au Maroc  aura lieu à compter du jeudi 25 juin courant, a annoncé dimanche le ministère du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport Aérien et de l’Economie sociale.Cette décision fait suite au communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur, de la Santé, de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, permettant un allègement du confinement sanitaire, indique un communiqué du ministère.

Pour garantir la sécurité des passagers, du personnel, ainsi que de tous les usagers du transport aérien, les compagnies aériennes nationales ainsi que l’Office National des Aéroports (ONDA) ont mis en place une batterie de mesures sanitaires aux normes internationales telles le nettoyage et la désinfection stricts et réguliers, les contrôles de température systématiques ou encore le port du masque sanitaire.

A noter que les déplacements entre les zones 1 et 2 sont soumis aux mêmes restrictions que pour les autres modes de transport, à savoir l’obligation de disposer d’une autorisation professionnelle (ordre de mission) ou d’une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales pour des raisons de force majeure.

Pour information, dès le 25 juin, plusieurs lignes redémarreront, telles Casablanca-Dakhla, Casablanca-Lâayoune, Casablanca-Oujda, Casablanca-Agadir, Fès-Marrakech, Agadir-Tanger et Marrakech-Dakhla.

La démission d’Aloyse Diouf et le Coronavirus au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA traitent essentiellement de la démission surprise du directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Aloyse Diouf, aux côtés d’autres sujets liés au Coronavirus.« Aloyse, un cas commentaires », affiche Le Quotidien qui soutient que « la démission-surprise du directeur de Cabinet du ministre de la Santé a suscité moult interrogations et commentaires au sein de l’opinion. (Car) ce départ intervient en pleine lutte contre le coronavirus au Sénégal ».

Arguant que cette démission « était une nouvelle inattendue », le journal donne la parole au principal concerné qui déclare : « Il n y a aucun problème entre le ministre de la Santé et moi. Et d’ailleurs, je le remercie profondément pour m’avoir conseillé, pour m’avoir soutenu et avoir béni mon départ ».

L’habitué des points du jour sur la situation de la Covid-19 au Sénégal coupe ainsi court à toutes ces rumeurs qui faisaient état d’une divergence entre son ex-mentor et lui et relayées notamment par Walf Quotidien qui barre sa Une par ce titre : « Un départ, des interrogations ».

Dans les colonnes de Walf Quotidien, Aloyse Diouf détaille en ces termes les raisons de son départ : « Je quitte le ministère de la Santé et de l’Action sociale, mais je reste quand-même dans le secteur de la santé, parce que je devais partir depuis longtemps rejoindre mon poste au niveau de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). Mais compte tenu de la pandémie de Covid-19, j’étais obligé de rester pour participer au combat contre cette maladie. Mais, aujourd’hui, le délai qui m’étais fixé est arrivé à termes, je dois partir ».

Sous le titre « les vérités du Dr Aloyse Waly Diouf », L’Observateur donne la parole au désormais ex-numéro 2 du ministère de la Santé qui « revient sur les péripéties de son départ, les critiques de part et d’autre ».

Le même journal informe par ailleurs qu’Aloyse Waly Diouf a été immédiatement remplacé par Alphonse Ousmane Thiaw qui « était jusque-là le conseiller juridique de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) ».

Libération consacre sa parution du jour à l’enchainement macabre dû à la Covid-19 et arbore cette titraille : « Le bilan passe à 79 morts. Plusieurs localités encore touchées, hier. 150 000 nouveaux cas recensés dans le monde en une seule journée. Le chef de l’Oms alerte : +Le monde est entré dans une nouvelle phase dangereuse ».

Malgré cette situation qui devient de plus en plus critique, « des médecins menacent de quitter les centres de traitement de la Covid-19 » à cause du non-paiement de salaires et des primes de motivations, et des mauvaises conditions de travail, signale L’AS quotidien.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se penche sur le déclassement programmé de la forêt de Mbao et parle d’« OPA sur le poumon de Dakar ». A en croire nos confrères, « ce projet va porter l’estocade sur la 2ème ville la plus polluée d’Afrique ».

De son côté, le quotidien national Le Soleil s’intéresse aux violences policières sur les Afro-américains en effectuant une « plongée » dans ce qu’il qualifie de « spirale meurtrière ».

« L’histoire des peuples est traversée par une série de violences. Celles en cours aux Etats-Unis et exercée sur les Afro-Américains (Africains-Américains pour certains) porte les stigmates d’un douloureux cheminement entre les communautés. Des Noirs, victimes d’atrocités policières, en ont payé de leurs vies », font remarquer nos confrères.

La reprise des cours fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent essentiellement de la reprise des cours le 25 juin pour les classes d’examen.« Le calendrier scolaire réaménagé », titre Le Soleil avant de préciser que « le Cfee (est prévu) le 20 août, le Bfem et le Bac en septembre ».

« Pour toutes les classes d’examen, la reprise des cours est prévue le jeudi 25 juin. Classes de terminales, de troisième, de CM2 et d’examens professionnels d’Etat, en plus des élèves maîtres, arrêt des cours le 28 août et examens à partir du 21 août 2020 », détaille, dans les colonnes de Vox Populi, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla.

Dans le même journal, M. Talla indique que « pour les classes intermédiaires, les modalités de passage des élèves (…) en classe supérieure seront définies par le sous-comité pédagogique ; les propositions de passage seront faites avant le 31 juillet 2020 ».

Commentant ce réaménagement du calendrier scolaire, Le Témoin parle de « marche à reculons vers le 25 juin » puisque la détermination du ministre se heurte à des « syndicats d’enseignants (qui) trainent les pieds et multiplient les préalables » alors que les élèves, eux, « ne veulent tout simplement pas retourner à l’école ».

Pointant du doigt cette absence de consensus entre les acteurs et la problématique du respect du protocole sanitaire auquel s’ajoute l’hivernage, Le Quotidien alerte sur « les risques d’une reprise », là où Sud Quotidien parle d’« une rentrée à hauts risques ».

« Après la rentrée ratée du 2 juin dernier, l’Etat du Sénégal a décidé, ce mercredi, la réouverture des établissements scolaires pour les élèves en classes d’examen le 25 juin prochain. (…) Mais les mêmes causes risquent à nouveau d’entraîner les mêmes effets si toutes les dispositions ne sont pas prises pour parer à toute éventualité », avertit Sud Quotidien.

Ce dernier signale que « déjà, certains syndicats et le gouvernement sonnent l’alerte et dénoncent le non-respect du +protocole sanitaire+, sans occulter l’hivernage qui a commencé à s’installer dans certaines localités du pays, engendrant même la destruction d’abris provisoires à Kolda (sud) ».

« (…) la volonté de sauver l’année scolaire sera adossée au respect strict, en toute circonstance, du protocole sanitaire validé par le Comité national de gestion des épidémies (Cnge) », assure dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla.

Sur un tout autre sujet, EnQuête revient sur la tension politique, sociale et la gestion du coronavirus et se demande « où va le Macky ? » A en croire le quotidien, « le vent souffle à nouveau sur les braises des tensions sociales ».

« La pandémie de la Covid-19 avait éteint le début d’ébullition du front social, en février dernier, pour laisser place à une solidarité nationale contre la maladie. Alors que la létalité du virus ne faiblit pas, son effet positif sur la sphère politique s’estompe peu à peu et voit les vieilles contestations reprendre le dessus », fait remarquer le journal.

Le centre de la Namibie envahi par des criquets pèlerins

La Namibie a été touchée par une invasion de criquets pèlerins dans le centre du pays, a annoncé mercredi un haut responsable.Le Directeur exécutif du ministère de l’Agriculture, Percy Misika, a déclaré aux médias que l’invasion s’était produite dans la région d’Otjozondjupa, dont une partie partage une frontière avec le nord du Botswana.
 
Il a déclaré que cette récente invasion survient quelques mois après que les autorités namibiennes ont réussi à contrôler une autre invasion de criquets dans la région du sud du Zambèze, qui chevauche des parties de la Namibie, de l’Angola, de la Zambie, du Zimbabwe et du Botswana…
 
« Le ministère a réussi à vaincre les criquets nomades dans la région du Zambèze, mais malheureusement les criquets volent aussi beaucoup, d’où la dernière invasion à Otjozondjupa », a-t-il déclaré aux journalistes.
 
L’invasion devrait affecter la production des cultures d’hiver cpmme le blé ainsi que les pâturages.

Divers sujets se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA traitent de divers sujets en lien avec le coronavirus aux côtés d’autres sujets.« Le bilan grimpe à 73 morts », barre à sa Une Libération avant de préciser en sous-titre que « 13 décès (dus au coronavirus) ont été enregistrés au Sénégal en l’espace de trois jours ». « En l’espace de 5 jours, le Sénégal a enregistré 17 décès liés à la Covid-19, soit en moyenne plus de 3 décès par jour », renchérit L’AS quotidien.

Ce dernier donne ensuite la parole à l’infectiologue, Dr Daouda Thioub qui explique que « L’augmentation du nombre de morts était prévue dès le début, parce que plus le nombre de cas augmente, plus le nombre de décès augmente. C’est une courbe qui suit le nombre de cas ».

Plus en détails, L’Observateur fait des « révélations » sur cette hausse des morts du coronavirus et écrit : « Avec presque 30 morts à domicile depuis le début de la pandémie au Sénégal, la stigmatisation est en train de pourrir la vie aux autorités médicales et d’emporter la vie des malades qui, par peur d’être indexés, eux et leurs familles, préfèrent rester à la maison jusqu’au dernier moment. Une situation qui a favorisé le nombre de morts ces dernières 96 heures ».  

Sous le titre « Le virus infecte les couples », Le Quotidien revient sur cette autre conséquence néfaste de la Covid-19 qu’est l’augmentation des cas de divorce à Dakar et soutient que « Le nombre de cas de séparation (a été) multiplié par 6 » depuis le début de la pandémie et que « Les jeunes couples (sont les) plus impactés ».

Sur un tout autre sujet, La Tribune revient sur l’ouverture des classes d’examen prévue le 25 juin et titre : « Macky +macronise+ ses décisions ». Dans ses colonnes, le journal se demande s’il s’agit de « coïncidence ou (de) mimétisme (car) les décisions (prises par les deux présidents) se suivent et se ressemblent ».

Qu’il s’agisse du déconfinement ou de l’assouplissement de l’Etat d’urgence, c’est « la même rhétorique », affirme le journal qui fait remarquer que l’ouverture des classes est prévue pour le 22 juin en France.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au Sommet extraordinaire virtuel sur la solidarité contre la Covid-19 et arbore ce titre : « L’Afrique et la Chine solidaires ». Dans ses colonnes, le journal informe que « Le Président Macky Sall a plaidé encore pour un allègement conséquent de la dette publique africaine ».

Le chef de l’Etat sénégalais avait été le premier à demander une annulation de la dette publique des pays africains afin que ces derniers puissent consacrer leurs ressources à la lutte contre la pandémie du coronavirus et aux conséquences qui en découleraient.

Sud Quotidien revient de son côté sur la pénurie d’eau qui frappe la capitale sénégalaise et affirme que « L’Etat est en rade ». « Comme en 2013 et 2018, l’Etat du Sénégal a encore affiché toute son impuissance face aux coupures notées depuis plusieurs semaines encore à Dakar et sa banlieue », déplore le journal.

Le morcellement de la forêt classée de Mbao (Dakar) inquiète L’AS quotidien qui soutient que « (…) le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall et le maire de Pikine Abdoulaye Timbo sont pointés du doigt » dans cette sombre histoire de foncier qui défraye la chronique à Mbao.

Dans sa rubrique « Tel Quel » qui occupe sa Une du jour, le quotidien EnQuête consacre un portrait au Garde des Sceaux, Me Malick Sall et affiche : « L’homme du sérail ».

« Avec plus de 35 ans de barre, Maitre Malick Sall aurait pu être l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, à la tête du département de la Justice. Pour beaucoup, il s’est plutôt révélé comme un homme clivant et partisan », notent nos confrères.

La hausse des cas de décès liés à la Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA traitent de divers sujets en lien avec la pandémie du coronavirus dont la hausse des cas de décès.« Il est difficile de croire que la pandémie du coronavirus a été maitrisée au Sénégal avec le nombre de décès qui ne cesse d’augmenter. En 15 jours, 28 décès ont été enregistrés, plus que le nombre de décès notés entre les mois de mars et avril où on était à 9. A ce rythme, le mois de juin risque d’être plus macabre que mai avec 39 décès », soulignent nos confrères du Le Quotidien, d’où ce titre qui barre la Une du journal : « Juin mortel ».

Sous le titre « Le corona fait 10 morts en 48h », Vox Populi estime que « Le nombre de décès (lié à la pandémie) prend l’ascenseur ». « Après les 4 décès de la veille, le ministère de la Santé a annoncé, hier, 6 nouveaux cas décès » portant le bilan total à 70 morts en trois mois, détaille le quotidien.

« En huit (8) jours, le virus a tué 18 personnes et infectés 819 autres », renchérit L’Observateur avant de donner la parole à l’infectiologue Manga Noël Magloire qui déclare : « Il faut un effet d’électrochoc avec 50 décès par jour pour un éveil de conscience ».

Le même journal déplore par ailleurs le contournement de l’interdiction de rassemblement et arbore ce titre : « Le virus en fête… à Dakar ».

« Malgré l’arrêté du ministère de l’Intérieur et la flambée des cas positifs, certains Dakarois continuent d’organiser des cérémonies familiales et fêtes privées qui ne sont soumises à aucune des mesures de prévention contre le covid-19 édictées par les autorités médicales. Ils se rassemblent pour fêter mariages, baptêmes ou funérailles, offrant ainsi l’occasion au virus de se propager », fustigent nos confrères.

La Tribune consacre sa parution du jour aux conséquences de l’assouplissement de l’état d’urgence qui a été « suivi de relâchement » et arbore cette titraille : « Les dégâts reprennent à Dakar. Plusieurs cas d’agression signalés ; des accidents mortels ; Regroupements sans mesures barrières ; Embouteillages monstres ; Attention à certains scootéristes ».

Parlant des répercussions de la pandémie de la Covid-19 dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, soutient que « Le Sénégal va éviter la récession grâce aux mesures prises par le Président de la République dans le cadre du Programme de résilience économique et social (Pres) ».

L’AS quotidien s’intéresse pour sa part à ce qu’il qualifie de « Silence détonnant de l’Assemblée » nationale dans la gestion du coronavirus et la polémique sur le foncier.

« Même s’ils étaient indexés de ne pas représenter le peuple, les députés occupaient souvent le devant de la scène pour se prononcer sur l’actualité politique nationale. En temps normal, leurs préoccupations et autres sollicitations en Commission comme en plénière faisaient écho dans l’espace public. Mais la déclaration de l’état d’urgence suivi du vote de la loi d’habilitation semble avoir douché leurs ardeurs », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, EnQuête se focalise sur la reprise des hostilités en Casamance (sud) et titre : « L’armée pilonne les rebelles ». A en croire le journal, « les populations de Ziguinchor comme celles de la commune de Bignona ont été réveillées, très tôt, hier matin, par des détonations d’armes lourdes (car) l’armée a pilonné les positions rebelles à Adéane ».

Cette riposte des Forces armées fait suite à la mort de deux des leurs au cours des opérations en cours pour accompagner le retour des populations dans cette zone de la commune d’Adéane, mais aussi pour lutter contre les trafics illicites de bois et les bandes armées qui écument la zone.

Sous le titre « Sen’Eau assoiffe Dakar », Sud Quotidien revient sur la pénurie d’eau qui frappe certains quartiers de la capitale sénégalaise et affirme que la société de  gestion de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine « se cache derrière un concours de circonstances » pour justifier le problème.

Les quotidiens sénégalais se sont en outre intéressés à l’arrestation du journaliste Cheikh Yérim Seck suite à sa sortie sur l’affaire du détournement de fonds à la société immobilière BatiPlus.

A ce propos, L’Observateur informe que « Les organisations de presse s’érigent en bouclier du journaliste », là où L’AS quotidien signale que « La Presse (est) débout pour le libérer ».

Côte d’Ivoire: le FSDP fait l’état des lieux de la presse numérique avec le REPPRELCI

Le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) a fait mardi à Abidjan, l’état des lieux de la presse numérique en Côte d’Ivoire avec le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière des médias numériques du pays, a constaté APA sur place.«L’objectif de notre visite, c’est de faire l’état des lieux du secteur de la presse numérique pour apporter des solutions adéquates», a dit Abdou Abdou, le nouveau président du FSDP lors d’une visite au siège du REPPRELCI.

M. Abdou a assuré à cette occasion du soutien de son institution aux acteurs de la presse numérique ivoirienne, soulignant la détermination du ministère ivoirien de la Communication et des médias à accompagner le secteur de la presse en Côte d’Ivoire.

En retour, le Président du REPPRELCI, Lassina Sermé a présenté son organisation avant de faire un point général des activités entreprises par le Réseau, particulièrement celles réalisées en cette période de lutte contre la Covid-19.

A ce propos, M. Sermé a cité la campagne de sensibilisation contre le Coronavirus (Covid-19) lancée depuis le 16 mars 2020 et marquée par des distributions de kits hygiéniques et des affiches véhiculant des messages de lutte contre les fake news (fausses nouvelles).

Dans la foulée, il a dressé un bilan partiel du projet de site web de fact-checking dénommé ivoirecovid19check.com lancé début mai 2020 avec l’appui institutionnel et financier de l’UNESCO.

Enfin, le président du REPPRELCI a exprimé sa volonté de voir tous les acteurs du secteur des médias numériques travailler main dans la main, assurant la délégation du FSDP de l’engagement et la disponibilité de son bureau et des membres de son organisation à travailler avec ce Fonds pour un secteur de la presse en ligne viable et professionnel en Côte d’Ivoire.

Le FSDP est un établissement public administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il a pour objet de faciliter, par ses concours, la mise en œuvre des interventions structurelles de développement du secteur de la presse et de l’audiovisuel afin d’assurer aux entreprises des secteurs concernés, l’égalité et la libre concurrence, dans le cadre de la mission d’intérêt général de la presse.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Huawei fait montre d’une sécurité sociale et spatiale réussie face à la Covid-19 en Côte d’Ivoire

La pandémie de Covid-19 a affecté l’élan de travail et le portefeuille de plusieurs entreprises, mais Huawei Côte d’Ivoire, a tiré son épingle du jeu, faisant montre d’une sécurité sociale et spatiale réussie, rapporte le journaliste ivoirien Fernand Dédeh, après une visite dans la filiale.Huawei Côte d’Ivoire, filiale du géant informatique chinois, a su organiser l’environnement du travail sur les plans social et spatial pour lutter contre la crise sanitaire, qui a touché fortement de grandes entreprises internationales, dit-il, au vue de son «exemplarité » face à la crise de la Covid-19. 

« Mon incursion dans les locaux de l’entreprise à Abidjan-Plateau, à l’immeuble Botreau Russell, a suffi pour me rendre compte du degré de mobilisation et de responsabilité de cette entreprise en temps de crise », explique M. Dédeh.

En effet, ajoute-t-il, « pour assurer la sécurité de ses employés et partenaires, Huawei a très vite adopté des mesures strictes, et ce dès le déclenchement de la crise sanitaire ».

Pour assurer la sécurité de ses employés et des visiteurs, l’administration a très vite édicté des mesures strictes en interne. Et ce, dès le déclenchement de la pandémie. Ainsi, avant d’avoir accès aux bureaux, employés et visiteurs arborent obligatoirement un masque et se plient à une prise de température corporelle. 

Depuis le début de la crise sanitaire, le télé-travail, déjà utilisé par les équipes pour respecter des délais de commandes ou concevoir des logiciels, est comme encré dans l’ADN du personnel. Cette culture a donné à l’entreprise de toujours garder son fil d’activités.

De ce fait, la plupart des salariés ont été invités à demeurer chez eux. Toutefois, l’entreprise a mis à leur disposition une connexion internet pour poursuivre leurs activités. Et quand, la nécessité d’échanger s’imposent, ils ont recours à la visioconférence.

Les plateformes de télé-travail de la filiale, pouvant réunir jusqu’à 200 personnes par séance, ont permis de débattre sur des opportunités et les limites créées par la crise de la Covid-19. Les déplacements vers les bureaux, note-t-il, se font selon le nombre requis pour les rassemblements.

L’occupation des espaces respecte la limitation des rassemblements et la distanciation sociale, avec  un effectif réduit, parfois, de moitié, afin d’obéir aux règles édictées par les autorités ivoiriennes. Une disposition qui protège les employés.

La désinfection quotidienne des locaux est de mise. Car, le virus ne doit pas pénétrer l’espace de travail. Ainsi, chaque salarié est doté d’un gel hydro-alcoolique par semaine. Ensuite, la direction délivre au personnel des repas riches en protéines, pour renforcer leur système immunitaire, renseigne l’influent journaliste. 

La filiale a, sur le plan financier, tenu ses engagements malgré les effets désastreux de la crise sanitaire, qui a aussi réduit, à travers le monde entier le chiffre d’affaires du groupe. Huawei a assuré entièrement les salaires de ses employés.

La Côte d’Ivoire, l’un des pays les plus touchés de l’Afrique de l’Ouest, enregistre aujourd’hui plus de 5 000 cas de contamination à la Covid-19. Le premier cas a été détecté le 11 mars 2020, ce qui a amené l’Etat à déployer un plan de riposte.

L’affaire Cheikh Yérim Seck s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent de divers sujets dont l’affaire du journaliste Cheikh Yérim Seck.« Cheikh Yérim Seck s’embourbe dans le scandale BatiPlus », barre à sa Une Vox Populi qui informe que « Le journaliste (est) attendu chez le procureur, ce mardi après son face-à face d’hier avec les gendarmes ».

« Ses révélations dans l’affaire BatiPlus sur fond d’accusations fracassantes contre de hautes autorités, dont le ministre de la Justice, sans compter la gendarmerie  qu’il a égratignée, risquent de coûter cher à Cheikh Yérim Seck (…) qui devrait être déféré au parquet ce mardi », souligne le journal.

Cela fait dire à L’Observateur que « Cheikh Yérim Seck (est) dans l’étau de la gendarmerie ». Dans ses colonnes, le journal signale que l’ancien journaliste de l’hebdomadaire Jeune Afrique est « en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (et qu’il) pourrait être déféré au parquet aujourd’hui ».

Le quotidien EnQuête, racontant « La colère bleue » des gendarmes contre Cheikh Yérim, soutient que ce dernier « sera (bel et bien) déféré aujourd’hui pour diffusions de fausses nouvelles, diffamation contre la gendarmerie, etc. »

« Toutefois, note le quotidien, le journaliste, selon des sources proches des autorités judiciaires, ne devrait faire qu’un tour à la cave. Les choses devraient s’en arrêter là, puisqu’on annonce sa libération, après ce face-à-face avec le magistrat instructeur ».

Sous le titre « L’armée en terrain miné », Le Quotidien revient sur la série d’accidents notée ces derniers jours en Casamance et informe que « 3 véhicules (ont sauté) sur des mines anti-char en 10 jours, 2 soldats (sont) décédés et plusieurs (autres sont gravement) blessés ».

L’AS quotidien consacre sa parution du jour au bradage du littoral à Guédiawaye (banlieue de Dakar) et titre : « Une autre bombe foncière ».

« Après Mermoz, les populations de Guédiawaye se sont érigées en boucliers pour protéger leur littoral. L’octroi dernièrement de 4 ha aux magistrats sur la bande des filaos ainsi que l’attribution de 20 ha dans la zone au Syndicat des Inspecteurs des Domaines les (populations) a poussées à demander un déclassement au bénéfice exclusif des collectivités pour l’érection d’équipements d’intérêt public », écrivent nos confrères.

De son côté, le journal Sud Quotidien met le focus sur la décentralisation intégrale au Sénégal et arbore ce titre : « Les maires, à l’épreuve de Macky Sall ! »

Dans ses colonnes, le journal informe que « Le décret pris par le chef de l’Etat, mercredi dernier en Conseil des ministres, conférant aux préfets et sous-préfets la prérogative d’accorder le permis de construire, si les maires refusaient de satisfaire aux demandes, respecte le Code des collectivités territoriales ».

« Le seul bémol, selon un expert en décentralisation, cette possibilité pour les préfets de se saisir des libertés accordées aux maires remet au goût du jour la question de la décentralisation supposée pourtant intégrale », poursuit le journal.

Le quotidien national Le Soleil revient pour sa part sur la stratégie de relance du tourisme lourdement affecté par la pandémie du coronavirus et informe que « Les acteurs misent sur l’offre locale ».

Libération se fait l’écho de la pénurie d’eau à Dakar depuis plusieurs jours et estime que la société « Sen’eau (est) pire que la Sde ». La première a remplacé la seconde dans la distribution du liquide précieux il y a de cela quelques mois.

Le foncier se maintient à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets liés aux problèmes fonciers, aux côtés d’autres sujets économiques.« Une catastrophe écologique en continu », barre à sa Une Sud Quotidien qui a consacré tout un dossier au saccage de la bande côtière et des Filaos.

« De Cambérène au Lac Rose, en passant par Guédiawaye, Tivaouane Peulh, Bambilor, jusqu’à Sangalkam, l’environnement du domaine public maritime et de toute la bande côtière est compromis, soutient le journal, précisant que. Si ce n’est pas la bande des Filaos, menacée par l’abattage des arbres, c’est le bradage du foncier qui indigne les habitants ».

Cela pousse la mairesse de la ville de Dakar, Soham El Wardini, à déclarer dans L’Observateur que « De Cap vert, Dakar est devenu Cap Béton ».

Sous le titre « Main basse sur 55 ha », le quotidien EnQuête revient sur ce qu’il qualifie de « Scandale foncier à Diass (périphérie de Dakar) » et informe que « Le projet futuriste présenté par le promoteur Mamadou C. Fall s’est transformé en parcelles vendues ».

Notant des « suspicions d’un deal entre le maire, un promoteur et des autorités administratives », le journal se désole du fait qu’il est désormais « difficile de trouver une partie du pays qui échappe aux litiges fonciers ».

Si rien n’est fait par le pouvoir actuel fait pour régler ces problèmes, l’opposant Ousmane Sonko,  « promet, dans le journal L’AS quotidien, la destruction, dès son accession au pouvoir, de tous les édifices » illégalement construits sur le littoral.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la dette du Sénégal et fait état de « La fausse note de Moody’s ».

« En signalant aux bailleurs des fonds que la note du Sénégal est susceptible d’être dégradée par cette agence, Moody’s va corser les conditions d’accès du Sénégal à des finances à des taux favorables. Or, comme le fait remarquer une note du ministère des Finances, la signature du Sénégal n’a jamais été prise à ce jour, en défaut par rapport à ses obligations extérieures. Donc la question est à quel jeu joue Moody’s ? », s’interroge le journal.

Revenant sur cette même actualité, L’Observateur donne la parole à l’enseignant-chercheur, Dr Cheikh Ahmed Bamba Diagne, qui explique que cette baisse de la note du Sénégal par Moody’s « est normale (et qu’elle) est la conséquence logique du réaménagement de la dette ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la remise partielle de la dette fiscale et arbore ce titre : « L’Etat dévoile les modalités d’application ».

Dans ses colonnes, le journal informe que le ministère des Finances et du Budget a pris deux arrêtés dans lesquels il explique, en détail, les modalités d’application de cette mesure et précise les activités éligibles.

Côté d’Ivoire: création d’une ONG de journalistes pour lutter contre les Fake News

Une Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée « Journalistes contre les fake news ( fausses informations)» (JCFN), regroupant des journalistes et acteurs des médias ivoiriens a été créée en vue de lutter contre le phénomène des fausses informations qui « entravent la liberté de la presse », rapporte une note d’information transmise samedi à APA.Cette organisation est une initiative de Yao Noël, un vétéran de la presse ivoirienne et membre-fondateur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI, faîtière des journalistes ivoiriens) dont il fut le premier président. « Il s’agit de lutter contre le grave phénomène  des fausses nouvelles qui entrave la liberté de la presse  et  d’extirper de nos rangs ceux des journalistes qui s’y adonnent et s’y complaisent, discréditant, chaque jour un peu plus, le métier et la corporation de journalistes », a expliqué M. Yao dans cette note d’information. 

Selon lui, les Fake News sont aujourd’hui une plaie, une gangrène et un virus tout aussi destructeur que le Coronavirus. « Notre ONG va mener cette lutte afin d’aider à redonner toute son honorabilité et sa crédibilité au journalisme ivoirien», a-t-il souligné.

 Des actions  d’information, de formation, de sensibilisation mais aussi de dénonciation et de responsabilisation de tous, figurent au nombre des moyens d’action et des initiatives de cette organisation. 

M. Yao a conclu en invitant tous les journalistes à se joindre à cette « action de salubrité et de sauvetage du journalisme mis à mal par les amateurs de fake news».

Covid-19, politique et foncier à la Une au Sénégal

La presse sénégalaise reçue, ce samedi à APA, traite d’une diversité de sujets dominés par la Covid-19, la politique et le foncier.« Le corona fait 18 morts à Touba (centre) », titre Vox Populi, informant que le dernier décès a été enregistré hier, mais non décompté par le ministère de la Santé.

Selon nos confrères, le corps de la victime a été déposé par les sapeurs-pompiers à la morgue de l’ancien cimetière, où la famille qui a refusé le protocole d’enterrement Covid-19 l’a récupéré et procédé elle-même à l’inhumation à Bakhiya.

 « Lutte contre la maladie à coronavirus-La barre des 3000 guéris franchie. Ziguinchor (sud) a enregistré, hier, 13 guérisons ; Touba 8 ; Thiès 11 ; des malades sont aussi sortis d’hospitalisation à Dakar, Kaolack et Kolda », détaille Libération à sa Une.

« Actu corona-3100 patients guéris…Un record ! », s’exclame La Tribune.

« Avec 23 cas graves, 92 nouveaux malades dont 18 transmissions communautaires » enregistrés, hier vendredi au Sénégal, Source A note que « le virus poursuit sa longue marche ».

Toutes choses qui font dire à L’As qu’avec 300 cas en 3 jours, « le coronavirus se propage dans l’indifférence au Sénégal ».

A propos de l’appui de 3 milliards du Force Covid-19 au secteur de la culture, Vox Populi renseigne que « les acteurs de la danse crachent sur les 50 millions du ministre de la Culture et de la Communication » car, « pour 5000 artistes, chacun aura 10.000 f cfa ».

« Fonds Force Covid-19-Les danseurs crachent sur les 50 millions alloués », renchérit EnQuête.

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à la rationalisation et au financement des partis politiques et titre : « La classe politique en mode échec ! »

« Silence assourdissant de l’ancien président-Wade écrit ses mémoires », révèle L’As qui, à propos de la reprise des cours en fin juin ou en septembre, indique que le ministre de l’Education et le regroupement des syndicats d’enseignants, le G7, « cogitent sur un scénario consensuel ».

Pendant ce temps, Le Quotidien traite de la « controverse autour de la distribution de l’aide alimentaire » et note un « Registre national inique (en lieu et place de unique) » car, 411 mille ménages ont été rajoutés au Registre national unique (RNU) en dehors de l’enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).

« Occupation du littoral-Les vérités sélectives de Fofana (ministre de l’Urbanisme) », écrit ce journal.

« Prédateurs fonciers à Dakar et dans le Sénégal-Madiambal nage dans le sable », titre La Tribune, soulignant que le journaliste a bénéficié de deux hectares à Bambilor et de 5750 mètres carrés à Tivaouane Peulh.

Force Covid-19 et justice au menu des quotidiens sénégalais

Le bilan d’étape du Comité de suivi du Force Covid-19 et le procès en France de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF, alimentent la presse sénégalaise reçue ce vendredi à APA. »Force Covid-19 fait son bilan. Un membre testé positif. Le registre national unique n’est pas fiable. Il y a plus de pauvres que l’on imaginait. Un rapport final transmis à Macky », détaille Rewmi Quotidien en première page.

« Suivi des activités du Force Covid-19-François Ndiaye droit dans ses bottes », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le général qui dirige le comité de suivi déplore: »Des Sénégalais atteints de paranoïa fabriquent des fake news ».

« Guerre des mots autour des perdiem chez des éléments du Force Covid-19-Tirs de sommation du général François », écrit La Tribune, citant le général Ndiaye qui dément: »C’est faux. Nous faisons du bénévolat ».

Mais la riposte de Toussaint Manga, membre dudit comité ne se fait pas attendre. Selon le député libéral, « le général Ndiaye veut redorer son blason ».

Quoi qu’il en soit, le général Ndiaye affirme dans EnQuête : »La mission continue, on ne se laisse pas divertir ». Il ajoute dans Vox Populi que la crise de la Covid-19 « a fait éclore des talents…Des talents aussi bénéfiques que maléfiques ».

Pendant ce temps, dans L’As, le ministre-maire de Louga (nord), Moustapha Diop, se dresse « en bouclier de Macky Sall » contre les critiques sur sa gestion de la Covid-19. « Gestion de la Covid-19 par Macky Sall. Toutes les mesures ont été salutaire », poursuit Moustapha Diop dans Source A.

« Rapports avec leurs directeurs-Macky désarme ses ministres », titre Walf Quotidien, alors que traitant de la promulgation d’une nouvelle loi sur l’emploi, L’Observateur note que « Macky casse le code du travail ».

L’économie fait la Une de Sud Quotidien qui constate que « le tourisme (sénégalais est) en berne » à cause de mauvais choix politiques, de l’absence de visibilité et de la Covid-19.

Revenant sur le procès de Lamine Diack,  Walf Quotidien indique que l’accusé « dèpolitise son procès et maudit son fils ». Pour Le Témoin, face au juge, Lamine Diack a affirmé: »Mon fils Massata c’est un voyou ! ». « Procès de l’affaire du scandale à l’IAAF-Lamine Diack, Pape Massata et l’histoire de voyou à Paris », renchérit L’Observateur.

Le foncier parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA, traitent entre autres sujets, du débat sur le bradage des terres du littoral dakarois, du coronavirus et de l’économie. »Délinquance sur le littoral et le domaine national-Corona-foncier. Aminata Fall veut l’audit du foncier depuis 2012. Madiambal Diagne interpelé sur comment un non-demandeur s’est retrouvé avec des terres », écrit L’Evidence à sa Une.

Faisant état de « gestion catastrophique du foncier », L’As indique que « Macky Sall siffle la fin de la pagaille ». « Gestion du foncier-Macky demande le respect des règles », note EnQuête dans sa manchette. Ce qui fait dire au Quotidien que « Macky revient sur terre » et met fin à toutes les attributions et à tous les projets d’aménagement.

En attendant, Sud Quotidien constate que « le scandale du foncier perdure » avec le morcellement du Cices et de la forêt classée de Mbao. « Ce sont des ministres, marabouts, magistrats…qui accaparent le littoral », accuse dans Les Échos, Cheikh Oumar Sy, ancien député. 

« Foncier à Tivaouane Peulh-Les populations, vent debout contre les envahisseurs », informe Walf Quotidien qui, à propos du contrat Senelec-Akilee, parle de « feuilleton autour d’un fauteuil », comportant des « dits et des non dits ».

« Contrat volcanique à la Senelec: Akilee, le dauphinat et la liquidation politique », titre La Tribune.

« Soutien au secteur privé-Macky pour l’octroi de 200 milliards f cfa », renseigne L’Info, là où Le Quotidien voit « 90 milliards f cfa dans les caisses de l’Etat » grâce à l’annulation du service de la dette. 

Faisant le bilan d’étape de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans L’Observateur, « Mansour Faye déballe ses vivres » et affirme: »On a résilié 6 contrats de fournisseurs. Je n’ai rien à cacher, j’ai l’obligation de rendre compte ».

À la Une de Vox Populi, le mouvement « Y en a marre » critique la gestion par l’Etat de la pandémie de Covid-19 et « déterre la hache de guerre contre Macky ».

« Continuité de l’Etat-Un principe à géométrie variable. Querelles d’égo, ambitions politiques, appât du gain…nombreux sont les facteurs qui poussent les élus d’aujourd’hui à remettre en cause les actes de leurs devanciers », écrit EnQuête en première page.

Covid-19 et foncier tiennent en haleine la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mercredi mettent l’accent sur la pandémie de Covid-19 et sur le foncier, avec le débat sur le bradage des terres du littoral dakarois. »Alerte à ses concitoyens-Le Japon met le Sénégal sur la liste des pays à éviter », informent Les Échos, alors que L’As traite de l’enquête sur l’impact de la Covid-19 et révèle que « les Pme sont à l’agonie ».

« Traitement du coronavirus-Le document secret sur la chloroquine au Sénégal. Efficacité, cas graves, faux médicaments, immunité, doses chinoises », titre L’Observateur, qui donne les « raisons du blocage de l’Artemisia ».

De son côté, Libération fait le bilan de la Covid-19 au Sénégal et note « 533 guéris en quatre jours ». Pour Vox Populi, « Touba enregistre 10 morts sur les 53 au Sénégal » de Covid-19.

Ce journal donne la parole au Dr Ousmane Guèye du Comité national de gestion des épidémies (Cnge) qui, à propos de l’envahissement des plages, note: « Nous ouvrons là une porte à une contamination à grande échelle…Et c’est à regretter ».

Walf Quotidien nourrit la même inquiétude, mais cette fois-ci sur  les salles de sport et indique: « Sans distanciation physique, on s’étire sous le cache-nez ».

Pendant ce temps, Dr Babacar Niang, Dg de Suma Assistance note à la Une de La Tribune « mensonges et business sur le Covid-19 » au Sénégal. Selon lui, « les chiffres sont trafiqués pour ne pas dépasser 100 cas par jour » et qu’il y a des « velléités de mettre les données Adn à la disposition de l’Institut Pasteur ».

« Entre arrêt de travail et baisse d’activités-La Covid-19 impacte les transferts d’argent », titre le quotidien économique L’Info.

Sud Quotidien consacre sa Une à cette « boulimie foncière au sommet » qui entraîne « la géologie de la prédation ». « Littoral de Dakar-Un carnage sans fin », titre EnQuête, notant que sur le littoral dakarois, « la menace n’est pas le changement climatique, mais les agressions humaines ».

« Bradage des terres de l’aéroport-Macky chasse les manoeuvres. Il demande à Mame Boye Diao (directeur des domaines) de bloquer tous les travaux et spéculations », apprend-on à la Une du Quotidien.

Walf Quotidien revient sur le contrat Senelec-Akilee et titre: « Macky sur la ligne basse la tension. Vers la renégociation du contrat ».

La représentation de la CPI en Côte d’Ivoire dément une mission conjointe avec l’ONU à Abidjan

La représentation de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire, a démenti mardi une mission conjointe avec l’ONU à Abidjan, notamment relayée par un quotidien proche du parti de Laurent Gbagbo, dans un communiqué.Selon la Représentation de la CPI en Côte d’Ivoire, l’information parue dans le journal Nouveau Courrier no 2132 en date du 09 juin 2020, relative à une « prétendue mission CPI-ONU à Abidjan,  qui aurait eu des échanges avec les plus hautes autorités du pays, (est) erronée ».  

A la Une du journal, l’on peut lire « Après la mission CPI-ONU, ça bouillonne au palais d’Abidjan ». Le quotidien écrit en sous-titre «voici les schémas qui s’imposent à Ouattara » et « le silence de Gbagbo qui fait peur ». 

La représentation de la CPI, qui réfute cette mission conjointe CPI-ONU, rappelle qu’ elle est « toujours disposée, conformément à son mandat, à fournir des informations crédibles à tous les médias dont le rôle est de bien informer les populations, ainsi qu’ à toute personne ou structure intéressée ». 

La bataille de la communication pour la libération de Laurent Gbagbo est engagée depuis son transfèrement à la CPI, en novembre 2011, par un pool de quotidiens proches du Front populaire ivoirien (FPI), parti créé par cet ex-chef d’Etat de Côte d’Ivoire.

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé fin mai de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt, lui accordant ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.  

Les juges de la Chambre d’appel de la CPI ont réexaminé fin mai 2020 la nécessité de maintenir les conditions imposées à la mise en liberté de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, et décidé de révoquer quelques conditions. 

MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent, désormais, se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État où ils seront libérés.    

Côte d’Ivoire : le FSDP lance un appel à projets pour appuyer les entreprises de presse

Dans le cadre de ses appuis aux entreprises de presse et de communication audiovisuelle ainsi qu’aux organisations professionnelles du secteur des médias privés en Côte d’Ivoire, le Fonds de soutien et de développement de la presse ( FSDP), a lancé un appel à projets au titre de son budget-programme de l’année 2021, a appris APA mardi de source officielle.Selon un communiqué de cette institution, les dossiers de candidature pour bénéficier de ce projet sont reçus du 02 juin au 02 juillet 2020. Le FSDP est destiné aux entreprises de droit ivoirien du secteur privé de la presse écrite ou de la communication écrite audiovisuelle régulièrement constituées et exerçant leurs activités sur le territoire ivoirien.  

Pour accéder au FDSP, plusieurs conditions sont requises pour les entreprises de presse. Il s’agit entre autres, d’être régulièrement constituée en entreprise de presse ou de communication audiovisuelle au moment de la requête, être à jour de ses cotisations sociales, l’attestation CNPS faisant foi, la preuve de sa déclaration fiscale d’existence,  produire les bilans des deux derniers exercices et déclarer son personnel à la CNPS.

En Côte d’Ivoire, le FSDP a pour mission de financer au profit des entreprises privées de presse, de communication audiovisuelle et des organisations professionnelles des médias, la formation, les études et conseils, la diffusion, le développement de la presse et du multimédia et les projets d’intérêt collectif.

Coronavirus, politique et faits de société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, traitent du coronavirus, de la politique et des faits de société. »Covid-19: lundi macabre au Sénégal-Trois nouveaux décès portent le bilan à 52 ans », écrit Libération, à côté de Vox Populi qui renchérit: « Le bilan du Covid passe à 52 morts. Trois patients âgés de 69 ans, 44 ans et 43 ans décèdent entre les hôpitaux Principal, Fann et Le Dantec ».

 « L’épicentre Dakar refuse de se débarrasser du virus-Trois nouveaux décès », note La Tribune. Faisant la situation du coronavirus hier au Sénégal, L’As révèle « trois morts et 99 nouveaux cas ».

À propos de l’atteinte du pic des cas de Covid-19, nos confrères de Walf Quotidien informent que « l’OMS dément Diouf Sarr (ministre de la Santé et de l’Action sociale) » et recommande de ne pas « s’amuser à faire le pic ».

En politique, Sud Quotidien s’intéresse à l’organisation des élections à date échue et se focalise sur « le casse-tête des locales ». Pour EnQuête, « la Covid-19 menace la tenue des locales ».

Parlant des nominations de Moussa Sy et d’Abdou Fall qui « font polémique », La Tribune informe que fâché, « Macky va sortir la cravache ». Toutes choses qui poussent L’Observateur à écrire: « Nominations d’ex adversaires politiques-Polémiques en Sall de recyclage. Grogne au sein de l’Apr. Le président prépare les (élections) locales ».

En faits divers, ce journal revient sur « le procès du scandale à l’IAAF » et indique que « Gabriel Dollé enfonce Lamine Diack, qui évoque des soucis de santé ». « J’ai un état de santé assez compliqué, mais je suis là », affirme M. Diack dans Vox Populi.

Pendant ce temps, Le Témoin met l’accent sur « l’affaire BatiPlus » et informe que « l’accusée avait reconnu un détournement de 2 milliards f cfa » et que ses parents et son fiancé soupçonnés de recel, sont dans le collimateur de la justice.

« Dix-huit Sénégalaistombent en Italie avec 10.000 doses de coke. Le gang disposait d’appartements, de laboratoires et magasins pour conditionner, stocker et écouler la marchandise », informe Les Échos.

Côte d’Ivoire: prestation de serment des conseillers de l’Autorité nationale de la presse

Les nouveaux conseillers de l’Autorité nationale de presse (ANP) de Côte d’Ivoire ont prêté lundi serment à la Cour d’appel d’Abidjan, deux mois après leur nomination au sein de cet organe de régulation de la presse écrite et numérique, lors d’une audience solennelle.Après la lecture de la formule sacramentaire +Je jure d’exercer mes fonctions dans l’intégrité, l’honnêteté, l’impartialité et la probité, dans le respect de la Constitution, des lois et règlements de l’Etat+, et à l’appel des noms des membres de l’ANP, ils ont  chacun levé la main droite déclarant « je le jure ».

Onze impétrants étaient présents sur 13 que compte le Conseil de l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe de régulation de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire, avec à leur tête leur président, Samba Koné, un éminent journaliste.

La liberté de la presse, selon Mamadou Diakité, l’avocat général dans son réquisitoire, « n’est pas sans limite », car encadrée par un régime juridique. Il a invité l’ANP à « exercer ses attributions sans faiblesse, sans parti pris et sans compromission ». Et, en tant que juridiction, elle devrait être «neutre».

L’ANP, créée en décembre 2017, remplace le Conseil national de la presse (CNP). Ses décisions sont «exécutoires », toutefois l’organe de régulation peut faire diligence à un recours gracieux, une requête administrative qui s’effectue auprès de l’autorité qui a pris l’acte contesté.

«En vos qualités de membres de l’ANP, vous (êtes) des garants de la liberté d’expression», a dit le président du jury, Arsène Gnamien, faisant observer qu’aujourd’hui les moyens de l’information, profitant des apports technologiques, jouent un rôle déterminant dans la manipulation des opinions.

M. Samba Koné, lui, veut travailler selon les textes qui régissent le secteur des médias, tout en amenant les journalistes à respecter les textes de lois et de déontologie. « Il suffit qu’on s’y applique et on aura pas de problème ».

« Dès l’instant où on respecte les règles qui régissent le secteur, en principe, il ne devrait pas avoir de problème », a-t-il renchéri, faisant allusion à l’automobiliste qui respecte les feux tricolores, et qui minimise ainsi les risques d’accident.  

La nouvelle mouture du régime juridique de la presse ivoirienne, promulguée en décembre 2017, prend en compte l’écosystème numérique. M. Lassina Sermé, représentant des producteurs d’informations numériques,  a dit mesurer l’ampleur de la tâche et la charge qui les attend.

« Nous pensons pouvoir être à la hauteur de ce travail de régulation et de contrôle du secteur des médias, surtout le volet numérique que nous représentons au sein de l’ANP », a ajouté M. Sermé, président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière des médias numériques du pays.

Jean-Claude Coulibaly, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la principale faîtière des organisations professionnelles de presse du pays, affirme avoir porté serment « avec fierté pour mener à bout la mission » assignée par ses paires.

Il se dit « en mission pour la corporation des journalistes » et « l’appréhende avec beaucoup de responsabilité » tout en faisant en sorte de « ne pas décevoir la confiance qui a été mise (en lui) et surtout permettre à ce que la Côte d’Ivoire ait un visage médiatique plus serein et plus professionnel».

Les nouveaux conseillers de l’Autorité nationale de presse (ANP) de Côte d’Ivoire ont été nommés le 8 avril 2020, par décret pris par le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Certains membres sont issus d’autres secteurs d’activités socio-économiques.  

Le Conseil supérieur de la magistrature, les défenseurs des droits humains, les éditeurs, les imprimeurs et les distributeurs sont notamment représentés au sein de ce Conseil.