Bénin : 05 élèves tués par un camion à Parakou

Au moins 08 personnes dont 05 écoliers ont trouvé la mort des suites d’un accident de la circulation ce mardi 11 janvier 2022.

08 blessés dont 05 écoliers et 04 blessés, c’est le bilan de l’accident qui s’est produit ce mardi dans une localité de la commune de Parakou.

En effet, Le drame s’est produit en face de l’école primaire publique de Bèyèrou, située dans le premier arrondissement de la commune de Parakou, au centre de la République du Bénin.

Un des pneus d’un camion benne destiné au transport du sable a éclaté. Le chauffeur a perdu le contrôle de son véhicule qui a terminé sa course dans une foule. Celle-ci était réunie autour d’une écolière précédemment renversée par un mototaxis, rapporte Matin Libre.

Bénin : le maire de Porto-Novo plaide pour l’inscription du FIP au budget de l’Etat

Charlemagne Yankoty a formulé cette doléance à l’endroit du gouvernement béninois le 10 janvier 2022 à l’occasion de la clôture du Festival international de Porto-Novo (Fip).

La 5è édition du Festival international de Porto-Novo (Fip) s’est achevée lundi 10 janvier 2022 sur le nouveau boulevard sis à Houinmè Adjibadé. Ouvert dimanche 02 janvier dernier, le festival a pris fin par la déambulation de plus de 1200 masques sacrés et le défilé des adeptes des différentes divinités. Cette édition du Fip était placé sur le thème « Restitution des patrimoines du Bénin : recherches en provenance, densification et transmission des savoirs à Ajasê, Xogbonu, Porto-Novo ».

Selon le maire, les activités ont tourné autour de la richesse culturelle de la République du Bénin. Le festival a donné l’opportunité de découvrir les particularités touristiques, culturelles, cultuelles de la ville de Porto-Novo, capitale du pays. Diverses activités ont rendu possible cette découverte. Il s’agit des expositions à l’esplanade arrière de l’Assemblée nationale, des concerts de musique traditionnelle ou moderne, les concerts œcuméniques. Les participants ont aussi communié autour du colloque scientifique sur le thème du festival, la fête nationale du Vodoun et des religions endogènes le 10 janvier, ainsi que la fête de l’Epiphanie.

Plusieurs membres du gouvernement ont pris part aux activités du festival qui a duré 09 jours. Lors de la cérémonie de clôture, le maire de la ville. L’autorité municipale a adressé un appel au président Patrice Talon et à son gouvernement.  C’est d’inscrire désormais le Fip au programme national pour permettre un financement.  Lequel poussera le conseil municipal à revoir l’organisation biennale afin que le Fip poursuive son ascension annuelle, a rapporté actubénin.

Pour sa part, le ministre du Tourrisme, de la Culture et des arts Jean-Michel Abimbola a lancé un appel en faveur du lancement des préparatifs pour l’édition 2023.

Riposte musclée du Mali contre la Cedeao

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. 

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

 En conséquence, détaille le communiqué, « le Mali a promis de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de riposter à ces sanctions malencontreuses dans les prochaines heures ». Dans sa réponse, le Mali dit apprendre avec « stupéfaction
les sanctions économiques et financières
prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dimanche à Accra (Ghana) ».

 Le Mali regrette que des « organisations sous régionales ouest-africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués » indique le communiqué. En outre, le gouvernement malien « dénonce et rejette les décisions suivantes qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire ». Selon toujours les autorités maliennes, « l’embargo décidé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, applicable à un Etat souverain constitue une violation manifeste du Traité de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) et des statuts de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ».

 Partant de ce constat, « le gel des avoirs d’un État, des entreprises publiques et parapubliques ne saurait être appliqué par la Banque centrale qui reste un organe indépendant auquel chaque Etat membre a concédé son droit souverain d’émission » fulminent les autorités de la transition.

Le Mali souligne « le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire, notamment celle de la Covid-19 ». Selon la junte au pouvoir, « des dispositions ont été prises pour assurer l’approvisionnement normal du pays par tous les moyens appropriés ».

Constatant ces « violations répétées des textes, principes et objectifs de ces organisations », le Mali « tirera toutes les conséquences et se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités » mentionne le communiqué.

Bénin : l’ancienne ministre Bernadette Agbossou tuée par balle ce 10 janvier

Les malfrats ont tué Bernadette Agbossou ce lundi 10 janvier 2022 au cours d’un braquage qui visait un Nigérian détenteur d’une forte somme d’argent.

L’ancien ministre Bernadette en chemin pour se rendre à Lokossa. Elle se allait participer au lancement des travaux d’un atelier initié par le Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) structure dont elle était la Directrice. Mais le déplacement tourne au drame. Bernadette Sohoudji Agbossou a été froidement abattue par des individus identifiés comme des malfrats.

Le drame s’est produit à hauteur de Pahou dans le département de l’Atlantique le lundi 10 janvier 2011 et l’ancienne ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle et membre influent du régime Boni Yayi, Bernadette Agbossou née Sohoudji a succombé à ses blessures.

A l’époque, le chef de la brigade de Ouidah avait expliqué que les bandits auraient tendu une embuscade à un nigérian qui transportait une somme importante à bord d’un taxi filé depuis Hillacondji par ceux-ci. Le conducteur pris de panique aurait accéléré, obligeant ces hors-la-loi à ouvrir le feu sur le premier véhicule, tenant ainsi en respect tout le cortège qui ne pouvait plus faire demi-tour.

Dans la fusillade, les balles ont blessé légèrement l’occupant assis à côté du conducteur du véhicule avant d’aller toucher Bernadette Sohoudji Agbossou qui décède sur le champ.

Qui est Bernadette Agbossou ?

Originaire du département du Couffo, Bernadette Sohoudji épouse Agbossou est née à Avéganmey dans la commune de Klouékanmey. Ancienne étudiante de l’Université de Montréal (Canada), elle est titulaire d’un Ph.d et a été enseignante à l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (Enam) de l’Université d’Abomey-Calavi.

Mère de trois (03) enfants, le président Yayi Boni lui a fait confiance en la nommant le 17 juin 2007, dans son gouvernement comme ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle (Mesftp), poste qu’elle occupa jusqu’à la fin du mois d’octobre 2008.

Bernadette Sohoudji Agbossou est sortie de l’équipe gouvernementale suite au remaniement technique du 22 octobre 2008. Elle fera parler d’elle à nouveau après le Conseil ordinaire des ministres du 07 avril 2010 où le chef de l’Etat lui confia la gestion du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb) en tant que directrice générale.

Après sa prise de service le jeudi 15 avril 2010, l’ancienne ministre de nature très calme et très effacée dirigea cette structure portuaire jusqu’au soir du lundi 11 janvier 2011où elle a été tragiquement assassinée.

 

Bénin : Patrice Talon salue « la saine cohabitation des religions »

Le président de la République béninoise s’est exprimé ce 10 janvier 2022 par écrit à l’occasion de la fête des religions, le « vodoun ».

La fête du vodoun se déroule ce lundi 10 janvier dans la ville de Ouidah et d’autres grandes villes au Bénin. A l’occasion de cette célébration, le président Talon envoie un message au peuple. « Du nord au sud, de l’est à l’ouest, chaque 10 janvier, le Bénin célèbre fièrement son riche patrimoine culturel et cultuel à travers la valorisation des religions endogènes. Cet héritage ancestral que nous travaillons à valoriser contribue à nous révéler au monde. Nous pouvons en être fiers», se félicite Patrice Talon sur Facebook.

Le chef de l’Etat du Bénin profite aussi de ce post sur le réseau social de Mark Zuckerberg pour rendre hommage au vivre ensemble religieux et lancer une invitation à ses compatriotes. « C’est une fois de plus l’occasion pour moi de saluer la saine cohabitation des religions et de nous inviter à l’acception mutuelle car nos différences font notre richesse », conclut Patrice Talon.

En rappel, « aujourd’hui connu sur le nom fête de vodoun, le Festival Ouidah 92 est le premier festival mondial des arts et cultures vodun, organisé du 8 au 18 février 1993 à Ouidah au Bénin, à l’initiative du président Nicéphore Soglo », précise BéninWebtv.

Bénin : l’exécutif prévoit une croissance moyenne de 8,3% en 2026

L’atteinte de cet objectif est fixée au terme de la mise en œuvre du programme d’action 2021-2026 au Bénin.

Le gouvernement de Patrice Talon envisage d’atteindre un taux de croissance moyen de 8,3% au bout des 4 prochaines années. En effet, un document de planification présenté à Cotonou le 06 janvier 2022 fixe cet objectif en 2026. Cette année marque la fin de la mise en œuvre des 342 projets de développement du programme d’action 2021-2026.

D’un montant cumulé de 12.011 milliards de francs CFA, ce plan quinquennal vise à améliorer le développement économique et social du Bénin. Sur ce montant, le gouvernement dispose déjà de 3.431 milliards de FCFA, tandis qu’il recherche encore 8.580 milliards de FCFA.

Trois axes constituent la base de ce programme. Il s’agit d’abord de l’enracinement de la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance. Ensuite, il est question de l’accroissement de la productivité et la compétitivité de l’économie béninoise. Il s’agit enfin de l’accélération de l’accès des populations aux services sociaux de base et à la protection sociale, précise french.china.org.

Bénin : les recrutements aux nouveaux postes des mairies s’ouvrent fin janvier

Dès la fin du mois de janvier 2022, les secrétaires exécutifs des mairies, les chargés de l’environnement des marchés publics seront recrutés au Bénin.

Selon le journal L’Evènement PrécisPatrice Talon a rencontré le mardi 04 janvier 2022, les membres du bureau exécutif national de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb). Il a exposé à ces derniers, les différentes étapes de la mise en œuvre de la réforme de l’administration locale. En effet, le 21 octobre 2021, les députés ont voté à l’unanimité la loi n° 2021-14 portant Code de l’administration territoriale qui a créé de nouveaux postes au sein des mairies.

En premier lieu, il y aura le lancement des appels à candidatures pour pouvoir aux postes de Secrétaire Exécutif, de chargé de l’environnement, de la Personne responsable des marchés publics et des responsables financiers au sein des mairies.

Au cours de cette séance, il a été révélé aux maires que le processus de recrutement des personnes devant occuper ces postes sera lancé d’ici la fin de ce premier mois de l’année. Une plateforme de recrutement aurait déjà été conçue et sera divulguée dans les prochains jours.

Rappelons que le nouveau Code de l’Administration territoriale ne fait plus du maire l’ordonnateur du budget communal. Ces fonctions relèvent désormais des attributions du secrétaire exécutif qui procède d’une mutation de la fonction de secrétaire général de la mairie. Le maire reste cependant la première autorité politique et administrative de la commune.

Bénin : 02 soldats tués dans l’explosion d’un véhicule de l’armée

Dans la matinée de ce jeudi 06 janvier 2022, un véhicule de l’armée béninoise a sauté sur une mine artisanale dans le nord.

Explosion d’un véhicule des Forces armées béninoises. De sources concordantes, les faits se sont produits au nord-ouest du pays à Tanguiéta. Selon les informations rapportées par RFI, deux soldats béninois sont décédés dans cet incident. C’est la deuxième fois qu’un véhicule de l’armée explose sur une mine artisanale.

Ces dernières semaines, le Bénin a subi plusieurs attaques djihadistes dans le nord. Les attaques survenues à Banikoara et Porga ont fait des morts dans le rang de l’armée béninoise et du côté des assaillants. La première s’est soldée par la mort d’un djihadiste et des blessés dans le rang de l’armée. Les deux autres attaques enregistrées à Porga, ont fait cinq morts dont deux chez les soldats béninois et trois du côté des djihadistes. Plusieurs blessés ont été aussi dénombrés.

Dans son discours de fin d’année sur l’état de la Nation, le président Patrice Talon a annoncé le renforcement du dispositif de défense nationale. Dans cette optique, le gouvernement a lancé le processus de recrutement de 1500 nouveaux éléments dans l’armée, ainsi que 2000 agents de police.

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

Bénin : 1er pays africain dans l’ouverture sur les visas en 2021

Pour la 4è fois consécutive depuis 2018, le Bénin est classé premier pays africains sur 52 en matière d’ouverture sur les visas.

Le rapport 2021 sur l’indice sur l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique (IOVA) classe le Bénin dans le trio de tête des pays les plus attractifs et faciles d’accès en Afrique. Le pays de Patrice Talon est en tête avec Seychelles et Gambie. Les trois pays ont obtenu la note la plus élevée (1) sur le tableau de classement concernant 52 pays sur le continent africain. Ils sont suivis du Sénégal, du Ghana et du Rwanda.

Le nouveau rapport visa opennes index 2021 publié par la Banque africaine de développement (Bad) confirme leadership du Bénin. En effet, pour la 4è fois consécutive, le pays situé dans sous-région Afrique de l’Ouest maintient le rang de premier. En 2016, il occupe la 31è place sur 55 en Afrique. Il améliore son classement en 2017, occupant la 27è position. Les réformes apportées par le président Patrice Talon dès son arrivée au pouvoir en 2016, propulsent son pays au premier rang en 2018.

Parmi ces réformes, figure la suppression en 2017 des visas pour les Africains qui souhaitent se rendre au Bénin. L’instauration du visa touristique à l’arrivée. L’adoption d’un prix fixe pour tous les non Africains dont la durée du séjour au Bénin est inférieure à une semaine. Le Bénin a créé une plateforme de délivrance de visa électronique. Cette plateforme est accessible via l’adresse https://evisa.gouv.bj. Autant d’initiatives dont le nouveau rapport visa opennes index prouve l’intérêt.

L’indice d’ouverture sur les visas en Afrique est une initiative de la Banque africaine de développement, McKinsey & Co et du Conseil pour l’Afrique du Forum économique mondial. Son but est d’évaluer l’ouverture des pays africains aux visiteurs des autres pays du continent.

Le Bénin classé premier des africains plus ouvert au visa
Le Bénin premier en Afrique pour la 4ème fois consécutive.

Bénin : l’essentiel du conseil des ministres du mercredi 05 janvier 2022

Le gouvernement du Bénin vient de tenir son premier conseil des ministres de l’an 2022 ce mercredi 05 janvier. Ci-dessous l’essentiel des mesures adoptées par le président Patrice Talon et ses collaborateurs.

A l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 05 janvier 2022, voici l’essentiel à retenir.

Mesures normatives 

Création des aires marines protégées de Donaten à Cotonou et de la bouche du Roy à Grand-Popo.
Ces aires marines permettront de sécuriser la mangrove et les ressources halieutiques disponibles dans ces écosystèmes qui regorgent d’une riche diversité biologique menacée ou en voie d’extinction, à savoir : tortues marines, lamantins d’Afrique, baleines et dauphins, diverses espèces de poissons, etc.

Constituant par ailleurs des zones privilégiées de ponte pour les tortues et de reproduction des espèces halieutiques, elles feront l’objet, chacune, d’un plan d’aménagement et de gestion. Celui-ci définira les conditions d’accès, d’exploitation sur une base temporelle, de zonage sous la supervision des services techniques compétents ainsi que sur la base de l’application des principes de participation et de cogestion avec les populations riveraines.

Communications 

Réalisation des études de relevés et d’évaluation des biens impactés par le projet de parc solaire et d’extension de la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé.
Avec le démarrage des aménagements de la portion prioritaire du site du projet portant sur une superficie de 400 hectares, il s’est avéré nécessaire d’étendre la viabilisation des lieux à d’autres sections du périmètre de la Zone économique spéciale.

A cette fin, une superficie de 1240 hectares est retenue pour faire l’objet d’études de relevés et d’évaluation des biens impactés, de même qu’un site d’environ 1200 hectares pour abriter un parc solaire destiné à la desserte d’appoint de ladite zone en énergie électrique ; ce qui la rendrait neutre en carbone.

Le Conseil a marqué son accord pour l’accomplissement de ces diligences entrant dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du projet, puis instruit les ministres concernés de procéder à la signature des contrats de marché avec les entreprises sélectionnées à cet effet.

Rencontres et manifestations internationales

Le Conseil a autorisé :

  • l’organisation à Cotonou, du 19 février au 17 mai 2022, de « l’exposition publique diptyque, art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui : de la restitution à la révélation » ; ainsi que
  • la participation d’une délégation béninoise, à Riyad en Arabie Saoudite, à la première session de la grande Commission mixte de coopération bénino-saoudienne.

Bénin : 06 présumés cybercriminels nigérians interpellés

La police béninoise a interpellé six cybercriminels âgés de 18 à 24 ans à Hillacondji lundi 3 janvier 2022.

Les six cybercriminels présumés ont été arrêtés par la police républicaine à la frontière entre le Bénin et le Togo. D’origine nigériane, ces jeunes ont décidé de s’établir au Ghana pour exercer leurs activités. Leur interpellation arrive au moment  où ils empruntaient un passage clandestin au niveau de la plage. Ils venaient s’installer au Bénin pour poursuivre l’exercice de la cybercriminalité.

Depuis lundi, ils sont entre les mains de l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC). L’OCRC va les auditionner avant de les présenter au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Au Bénin de Patrice Talon, la cybercriminalité est réprimée par la loi N°2011-20 du 12 octobre 2011. Cette loi porte prévention et répression de la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin. Son chapitre XV porte sur les infractions cybernétiques, informatiques et leur répression. A la lecture des articles 114 à 127, les auteurs des actes de cybercriminalité sont exposés aux peines d’emprisonnement allant de 01 an à 10 ans. Ils sont en courent également des amendes dont la fourchette varie entre 500 mille et 50 millions de francs Cfa.

L’Ivoirien Amon Tanoh investi secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon Tanoh, a été investi mardi, à Abidjan, secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, en remplacement de Patrice Kouamé, en poste depuis le 2 janvier 2012, lors d’une passation de charges à Abidjan.

M. Alcide Djédjé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration africaine, a officié la cérémonie de passation de charges. 

Le secrétaire exécutif sortant, Patrice Kouamé, a indiqué que l’organisation traversait « une crise profonde de gouvernance qui a entaché son image et mis en mal le moral du personnel », à son arrivée, connaît aujourd’hui une bonne gouvernance.  

De concert avec les États membres, des plans stratégiques spécifiques ont été mis en œuvre. Et ce, afin de doter l’organisation de moyens et structures nécessaires pour atteindre efficacement ses objectifs. 

Le Conseil de l’Entente intervient au niveau de la coopération politique en vue d' »accompagner une transition politique apaisée dans l’espace de l’entente », tout en assurant la veille politique en relation avec la Cedeao.

Il assure également le renforcement de la coopération entre les pays membres de sorte à contribuer à la paix et à la stabilité. De ce fait, l’institution est associée aux médiations et diplomaties préventives lorsqu’un État membre est concerné. 

Le Conseil de l’Entente participe par ailleurs aux élections législatives ainsi qu’aux élections présidentielles dans son espace et fait un rapport avec des recommandations en vue de soutenir un climat apaisé. 

 « Je voudrais exprimer toute ma gratitude et mes remerciements au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui a bien voulu me renouveler sa confiance en me proposant à ses paires en qualité de secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente », a dit M. Amon Tanoh. 

Il a également remercié les présidents des pays membres du Conseil de l’Entente, qui ont bien voulu accepter la proposition du président Ouattara et lui accorder ainsi leur confiance dans l’exercice de cette fonction.

« Je ferais en sorte de mériter cette confiance et de creuser les sillons déjà tracés par mon prédécesseur que je tiens à féliciter pour le travail accompli. C’est un travail important qui a donné de la visibilité au Conseil de l’Entente », a-t-il ajouté. 

M. Amon Tanoh a assuré qu’il allait s’employer à « relever les défis utiles au bénéfice des pays et des populations du point de vue des populations et de leurs conditions de vie ». Pour lui, le Conseil, né en 1959, est l’organisation mère africaine, avant l’Union africaine. 

« Le Conseil de l’Entente était à l’origine une organisation, surtout politique et de solidarité, évidemment ce qui précède le développement, c’est la paix. Avec la réforme de 2011, elle s’est muée en une organisation à vocation économique », a rappelé M. Tanoh, promettant agir selon cette vision. 

M. Amon Tanoh, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, avait démissionné de son poste de ministre des Affaires étrangères pour se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais son dossier de candidature a été rejeté par le Conseil Constitutionnel. 

Depuis 1966, le Conseil s’est doté d’un secrétariat administratif permanent situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Un fonds d’entraide et de garantie des emprunts permet de soutenir les membres les plus défavorisés de l’organisation. Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Le nouveau secrétaire exécutif, M. Amon Tanoh, compte parmi les personnalités invitées à la cérémonie de vœux au chef de l’Etat au Palais présidentiel, le 6 janvier 2022.

Année boursière 2021 : un excellent cru pour la BRVM

Malgré la persistance de la Covid-19, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a établi de nouveaux records cette année en franchissant le seuil des 6000 milliards F CFA de capitalisation du marché des actions.L’année 2021 a été faste pour la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Au 31 décembre 2021, la capitalisation de la bourse des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est établie à 6085,4 milliards F CFA. Au même moment, celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards F CFA, soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19,76 %.

Par ailleurs, l’indice BRVM 10, qui regroupe les dix plus grandes cotations de l’institution financière, clos l’année en hausse de 17,29 %. Le BRVM Composite, englobant l’ensemble des entreprises cotées, tire quant à lui le rideau avec une progression de +39,15 % par rapport à l’année 2020.

Ces résultats confirment, selon la bourse régionale, le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.   En outre, la valeur des transactions est évaluée ce jour à 722 milliards F CFA, soit une augmentation de 293 % par rapport à l’année 2020, se félicite la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Dans la même dynamique, le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) sur le marché financier régional a également connu une hausse significative de ses activités. Celles-ci sont chiffrées, d’après la BRVM, 13.830 milliards F CFA d’actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020.

De même, se réjouit la bourse régionale, les paiements de dividendes, d’intérêts et les remboursements d’obligations se sont élevés à 1477 milliards F CFA, soit une progression de 40 %. Les Règlements/Livraisons (R/L) sont évalués à 1463 milliards F CFA, soit le triple du niveau de l’année dernière.

« Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résilience de la BRVM dont l’attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices », se félicite la bourse régionale de l’Uemoa.

Bénin : le gouvernement renforce les capacités des Forces de défense et de sécurité

Le président de la République du Bénin a fait cette révélation au cours de son discours sur l’état de la nation à l’Assemblée nationale mercredi 29 décembre 2021.

Mercredi 29 décembre 2021, Patrice Talon s’est adressé aux députés. Dans ce premier discours de son second mandat relatif l’état de la Nation,  le chef de l’Etat a abordé en priorité la sécurité. En effet, bien que le gouvernement ait pris des mesures préventives pour contenir les attaques, les djihadistes ont réussi à s’infiltrer sur le territoire béninois. Trois militaires ont perdu la vie et près d’une dizaine ont été blessés. C’est que, « la situation (sécuritaire Ndlr) dans la sous-région est préoccupante », prévient le chef de l’Etat.

Face à ce défi qui interpelle l’Etat, le gouvernement de la République prend des mesures. « Les capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité seront considérablement renforcées. Les moyens leur seront donnés à suffisance pour leur permettre d’assurer la protection optimale du pays tout entier, de sorte que, même dans leurs propres rangs, il n’y ait pas d’autres victimes », promet le président de la République.

Dans ce sens, au cours du Conseil des ministres du 22 décembre dernier, le gouvernement a décidé de recruter 2000 agents de police et 1500 éléments des Forces de défense. Les Eléments français au Sénégal accordent leur appui technique à l’armée béninoise. « Dans la même logique, la coopération avec les pays limitrophes sera accrue pour mutualiser les moyens de prévention et de lutte », ajoute le président Talon.

Bénin : « la pandémie de la Covid-19 n’est pas terminée » (Gouvernement)

Le gouvernement de la République du Bénin annule toutes les manifestations culturelles de fin d’année à cause de la hausse des contaminations à la Covid-19. Il exhorte la population au respect des mesures barrières et à la vaccination.

« Le gouvernement, à travers le Comité interministériel de gestion de la crise sanitaire, décide de l’annulation de toutes les manifestations culturelles qu’il a prévues pour ses populations dans le cadre des fêtes de fin d’année ». Ainsi peut-on lire dans un communiqué signé des ministres Babalola Michel H. Abimbola du Tourisme, de la Culture et des Arts et Benjamin B. Hounkpatin de la Santé. Communiqué en date du 28 décembre 2021.

La décision est motivée par la résurgence des cas de contamination à la Covid-19. De ce fait, les membres du gouvernement béninois anticipent sur l’éventuelle aggravation de la crise sanitaire et préconise des mesures de prévention. Ils invitent la population « à tenir compte dans son quotidien de ce que la pandémie n’est pas terminée. Au contraire, il est plus que jamais nécessaire de respecter et de faire respecter les mesures barrières. Les vaccins sont disponibles, de même que les équipes dédiées dans tous les centres de vaccination », exhortent les ministres.

Cette décision gouvernementale vient confirmer la raison de l’annulation ou du report de plusieurs concerts prévus en cette période de fêtes au Bénin. Le tout dernier concert dont l’annulation a fait grand bruit est celui de l’artiste congolais Fally Ipupa. Les prestations de la star programmées le 31 décembre 2021 puis les 1er et 02 janvier 2022 n’auront plus lieu. C’est aussi le cas pour les concerts des autres artistes tels Tayc et Gims.

Bénin : la journée de Samedi 1er janvier déclarée fériée

Le ministère du Travail et de la Fonction publique du Bénin a signé un communiqué déclarant le premier jour de l’an 2022 férié.

Un communiqué signé de Victorin V. Honvoh directeur du Cabinet du ministre du Travail et de la Fonction publique du Bénin informe que la journée de samedi est fériée.

« A l’occasion de la célébration de la fête du nouvel an, et conformément aux dispositions de la loi n°90-019 du 27 juillet 1990 fixant les fêtes légales en République du Bénin, la journée du samedi 1er janvier 2022 est déclarée fériée, chômée et payée sur l’étendue du territoire national. »

 

Bénin : Patrice Talon insiste sur deux défis devant l’Assemblée (intégralité du discours)

Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a prononcé un discours sur l’état de la nation dans la matinée du 29 décembre 2021. Le président de République insiste sur les défis sécuritaire et sanitaire. Voici l’intégralité de son discours.

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs représentant la Nation béninoise,

Au titre de mon second mandat, c’est bien la première fois que je viens vous entretenir sur l’état de la nation.

C’est avec honneur que je veux accomplir ce devoir républicain.

Cet exercice, régulièrement fait au cours des cinq années écoulées, nous a donné l’occasion d’observer, dans chaque domaine, que si nous n’avons pas encore atteint l’idéal attendu, nous avons résolument amorcé une phase de développement global qui fait que notre pays se porte de mieux en mieux.

Cela est désormais un acquis indéniable. 

Ce qui est davantage un acquis fondamental au mérite de nous tous, c’est ce nouvel état d’esprit qui nous caractérise et que je ne cesse d’évoquer.

C’est lui qui nous permet de faire valoir dorénavant qu’impossible n’est pas béninois et qu’à force de volonté, de rigueur dans l’action publique, nos plus grandes ambitions pour notre pays peuvent être réalisées. 

En ce début de nouveau mandat, j’observe combien cet état d’esprit est resté constant chez chacun de nous, citoyens comme gouvernants.

Mais, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Autant nous avons des motifs d’assurance quant à la poursuite de notre marche vers le progrès collectif, autant nous devons rester lucides pour observer et traiter les obstacles qui menacent de l’entraver.

A ce propos, je me dois de partager avec vous les deux défis majeurs, qui se posent à nous en ce moment.

Ils sont d’ordre sécuritaire et sanitaire.

Du point de vue sécuritaire, nous le savons tous, ces dernières années, nous avons engagé des réformes et consenti des investissements importants pour équiper nos Forces de défense et de sécurité, afin de garantir davantage la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue de notre territoire.

Ce que beaucoup ne savent pas par contre, c’est que depuis deux ans au moins, nous avons déployé un important dispositif de prévention dans nos communes frontalières où la menace terroriste, en raison des développements observés dans des pays limitrophes, est forte ; tant le phénomène a pris de l’ampleur chez certains des pays voisins. 

Nous l’avons fait pour prévenir ou éviter au maximum des incursions chez nous, parce qu’il faut bien le dire, la situation dans la sous-région est préoccupante.

Une telle anticipation a fait ses preuves car, c’est le lieu de le dire, ce ne sont ni les velléités, ni les tentatives qui ont manqué depuis lors. 

Mieux, nous avons régulièrement procédé à des interpellations justifiées.

Cependant, malgré nos précautions, nous avons été éprouvés à plusieurs reprises ces derniers temps. 

Je voudrais ici, au nom de la République, saluer la mémoire de nos soldats et réitérer notre solidarité aux blessés ainsi qu’aux populations affectées.

Ces faits, au-delà de troubler notre quiétude, nous rappellent davantage notre obligation collective de préserver l’intégrité du territoire, l’unité nationale, la concorde et l’harmonie qui nous caractérisent, malgré les désaccords sporadiques inhérents à la vie en communauté.

Cela est si vrai que c’est en chœur que nous avons marqué notre indignation face à ces attaques ignobles. 

Quoique douloureux, ces faits ne doivent pas nous décourager, encore moins nous détourner de notre objectif : celui de consolider les progrès déterminants qu’ensemble nous avons réalisés ces dernières années.

Comme nous savons le faire désormais, mus par notre nouvel état d’esprit, nous serons, à l’avenir, encore plus déterminés et plus vigilants. 

A cet égard, le Gouvernement prend déjà des mesures fortes et poursuivra les investissements nécessaires pour que notre dispositif soit renforcé en moyens tant humains, logistiques que technologiques, afin que ce genre d’incursion sur notre territoire ne puisse continuer. 

Vous l’aurez compris, les capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité seront considérablement renforcées. 

Les moyens leur seront donnés à suffisance pour leur permettre d’assurer la protection optimale du pays tout entier, de sorte que, même dans leurs propres rangs, il n’y ait pas d’autres victimes. 

Dans la même logique, la coopération avec les pays limitrophes sera accrue pour mutualiser les moyens de prévention et de lutte.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Députés,

L’autre défi du moment, c’est bien la pandémie de COVID-19. 

Elle ne cesse d’éprouver le monde et de compromettre gravement l’économie.

Aucun pays n’est épargné, y compris le nôtre.

Fort heureusement, la situation n’est pas désespérée. 

La mobilisation de la communauté internationale, notamment scientifique, permet d’y faire face avec un certain succès malgré les mutations prévisibles du virus. 

Les différents vaccins apportent des réponses pertinentes et palpables. 

Aujourd’hui, la quasi-totalité des cas graves et des décès concernent les personnes non vaccinées. 

Malheureusement, beaucoup de réticences injustifiées s’observent encore ici et là, et le Bénin n’échappe pas à ce paradoxe.

Cela constitue pour les gouvernants que nous sommes vous et moi, Mesdames et Messieurs les députés, une préoccupation majeure et un défi que nous devons relever à tout prix.

Là-dessus, notre devoir en tant que dirigeants, c’est de rassurer nos concitoyens, c’est de ne pas les laisser à la merci des courants complotistes qui prospèrent sur l’ignorance et la peur des populations.

Notre devoir, dans ces conditions, c’est de leur dire que les vaccins restent les seules solutions objectives pour venir à bout de la pandémie. 

Et notre pays doit relever sensiblement son taux de vaccination comme de nombreux autres pays le font déjà. 

C’est la seule manière de revenir à une vie normale et, les pays qui ne le font pas, risquent de devenir des foyers de complications diverses, surtout avec la multiplication des variants les uns plus virulents que les autres.

C’est une perspective qui pourrait conduire à la stigmatisation des pays qui se retrouveraient dans une telle situation.

C’est pour l’éviter que nous avons mis l’accent sur la sensibilisation et la vaccination de masse. 

Grâce à cette stratégie, les chiffres commencent à s’améliorer et nous devons renforcer cette dynamique qui s’observe maintenant.

Nous devons le faire pour contribuer au nouvel équilibre du monde car, en l’état, nous observons combien il se dégrade.

Comment ne pas, par exemple, observer que la cherté actuelle de la vie est principalement due aux effets induits de la pandémie de COVID-19 ? 

Les prix des produits manufacturés flambent autant que ceux des produits d’exportation ou des matières premières, sans oublier ceux des moyens de transport. 

Nous le ressentons gravement, chacun dans son panier, alors même que les droits de douanes, les taxes et les impôts n’ont connu aucune augmentation dans notre pays et que, par ailleurs, les performances de notre agriculture sont remarquables en matière de production vivrière notamment. 

C’est le signe que le monde est entré dans un cycle de cherté rarement observé en autant.

Nous sommes victimes d’une situation globale et c’est la lutte victorieuse contre la pandémie qui aidera principalement à inverser cette tendance à la cherté de la vie.

Aussi, sommes-nous solidaires des efforts qui se font partout car, tant que la COVID-19 restera un problème mondial, les grands équilibres seront compromis, notamment dans les pays les moins développés.

Monsieur le Président, 

Mesdames et Messieurs les Députés, 

Fort heureusement, nous sommes suffisamment édifiés désormais pour savoir que, même face à l’adversité la plus redoutable, le Bénin doit continuer à écrire les belles pages de son histoire. 

Pour ce faire, seuls l’effort permanent, la détermination résolue, la volonté de bien faire, la maîtrise du cap fixé et l’obsession d’y arriver, sont les conditions de la réussite.

Celles-ci nous aideront à relever le défi du développement socioéconomique qui implique l’amélioration durable des conditions de vie.

A cet effet, tous les chantiers engagés pour structurer la modernisation de notre pays seront poursuivis et de nouveaux seront lancés. 

C’est ce que traduit justement le Programme d’Action du Gouvernement 2021-2026 que nous avons adopté il y a quelques jours. 

Il porte nos ambitions mais traduit surtout notre détermination à bâtir le mieux-être pour tous.

Nous ferons donc en sorte que la dynamique observée ces dernières années se poursuive et s’amplifie afin que notre pays aille davantage mieux et que, comme nous l’avons dit, venant de loin, nous allions le plus loin possible sur la route du développement.

C’est à notre portée. C’est notre challenge le plus passionnant. 

Unis, nous sommes capables de le relever. Gardons le cap ! 

Je vous remercie.

Bénin : Patrice Talon devant le Parlement ce mercredi 29 décembre

Le chef de l’Etat béninois prononce son discours sur l’état de la Nation ce mercredi 29 décembre  2021 devant la représentation nationale du Bénin.

Le président de la République du Bénin va s’adresser aux parlementaires ce 29 décembre 2021. C’est dans le cadre du traditionnel discours sur l’état de la Nation. Cette adresse est instituée par l’article 72 de la constitution de la République du Bénin. La loi fondamentale prévoit que le président de la République présente l’état de la Nation une fois par an devant l’Assemblée nationale.

Comme annoncé par Journal du Bénin le 17 décembre dernier, ce rendez-vous a lieu ce mercredi 29 décembre. Entre autres sujets attendus, le compte-rendu du travail gouvernemental à l’issue des premiers mois du second mandat de Patrice Talon. Un quinquennat placé sous la bannière des réalisations sociales.  L’insécurité dans le nord du pays avec les assauts répétés des djihadistes et la mort de trois éléments des forces armées béninoises. La condamnation des opposants Reckya Madougou et Joël AÏvo respectivement à 20 ans et à 10 ans de réclusion criminelle par la CRIET est une autre thématique qui agite l’opinion publique. Les uns et les autres espèrent que le chef de l’Etat accordera la grâce présidentielle à ces deux condamnés.

Bénin : Fally Ipupa ne sera plus en concert à Cotonou le 31 décembre 2021

Les prestations du chanteur congolais Fally Ipupa prévues les 31 décembre 2021, 1er et 02 janvier 2022 à Cotonou au Bénin sont annulées.

A trois jours de la tenue du concert au Palais des Congrès de Cotonou, l’évènement est annulé. Fally Ipupa était attendu ce 31 décembre au Bénin. Ses prestations des 31 décembre 2021, 1er et 02 janvier 2022 organisées par le gouvernement béninois via l’Agence nationale des événements culturels, sportifs et des manifestations officielles (Anecsmo), n’auront plus lieu.

Pour une nouvelle fois après février 2021, l’artiste manque une occasion de faire bouger le public béninois. Il quelques mois, Anecsmo a reporté son concert privé VIP prévu le 1er février 2021 au Palais des Congrès de Cotonou au 06 février à l’hôtel Novotel, rappelle BéninWebtv.

Les organisateurs ne donnent aucune raison justifiant l’annulation de ce rendez-vous culturel de communion entre la star et ses fans. Mais, en raison de la pandémie à coronavirus et de ses restrictions, les autorités on annulé plusieurs autres concerts et événements assimilés prévus cette fin d’année au Bénin.

Il s’agit par exemple des nuits artistiques et culturelles de Cotonou 2021. C’est aussi le cas du report le 24 août 2021 du concert de Gims prévu le 27 août 2021 au Palais des Congrès de Cotonou. Un report sans aucune date ultérieure. Il y a quelques jours, Archipel annonçait le report du concert de l’artiste Tayc prévu le 18 décembre 2021.

Bénin : 05 présumés cybercriminels risquent jusqu’à 10 ans de prison ferme

Cinq présumés cybercriminels ont été placés sous mandat de dépôt à la prison civile d’Akpro-Missérété au Bénin en fin de semaine dernière. Ils sont accusés d’avoir escroqué des personnes vivant à l’étranger.

La police républicaine a interpellé 05 individus, des présumés cybercriminels au Bénin. Les forces de l’ordre les ont conduits et présentés au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Le reproche de cette juridiction spéciale à leur encontre est d’avoir escroqué des personnes vivant à l’étranger par l’arnaque aux faux sentiments, dons fictifs et emprunts d’argent. En attendant que leur affaire soit jugée, les cinq coaccusés sont détenus à la prison.

Au Bénin, la cybercriminalité est réprimée par la loi N°2011-20 du 12 octobre 2011. Cette loi porte prévention et répression de la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin. Son chapitre XV porte sur les infractions cybernétiques, informatiques et leur répression. A la lecture des articles 114 à 127, les auteurs des actes de cybercriminalité sont exposés aux peines d’emprisonnement allant de 01 an à 10 ans. Ils sont en courent également des amendes dont la fourchette varie entre 500 mille et 50 millions de francs Cfa.

 

Bénin : un blanchisseur et un cultivateur arrêtés pour trafic d’êtres humains

La police républicaine a mis la main sur deux individus pour trafic d’êtres humains à Lokossa au Bénin. Cette interpellation fait suite à une plainte déposée par la mère d’une victime.

Ils n’auront pas échappé à la police républicaine qui est derrière eux depuis l’introduction de la plainte par la mère d’une victime. Les policiers ont interpellé un blanchisseur de 24 ans et un cultivateur de 26 ans dans la commune de Lokossa, département du Mono au sud-ouest du Bénin. Les 02 jeunes sont des présumés trafiquants d’êtres humains.

Selon Frisson radio et BéninWebtv, la victime est un garçon exploité dans une ferme au Nigéria. Son exploitation génère un salaire de 120 mille francs Cfa au profit des deux individus. Une rémunération que la ferme verse au bout de chaque mois. Suite à la disparition de son fils, la mère a introduit une plainte devant les forces de l’ordre. L’enquête déclenchée par ces dernières a conduit à l’arrestation des deux jeunes hommes.

Bénin : tout appel de Reckya Madougou devant la Criet « est voué à l’échec » (Me Renaud Agbodio)

L’opposante béninoise Reckya Madougou condamnée le 11 décembre à 20 ans de réclusion criminelle par la Criet ne fait pas appel de la décision de justice pour au moins une raison.

15 jours après sa condamnation, Reckya Madougou ne fait pas appel de la décision de justice. Samedi 11 décembre 2021, l’ancienne garde des sceaux écope de 20 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 50 millions de francs Cfa pour « terrorisme ».

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) déclare coupable l’opposante de Patrice Talon. A l’épuisement du délai pour interjeter appel, les avocats de Reckya ne trouvent pas de raison pour introduire le recours.

« Sa détention est politique et la Cour de répression des infractions économiques ne remplissant pas les garanties d’une juridiction indépendante, elle s’est dit, et ce qui est d’ailleurs légitime, que ce serait donner de faux espoirs à sa famille que de faire appel ». Ainsi explique l’un de ses avocats, Renaud Agbodjo.

L’homme de droit ne voit aucune possibilité pour la même juridiction de prendre une décision contraire à la décision antérieure. « Si, malgré la vacuité du dossier, elle a été condamnée par la Criet, alors tout appel devant la même juridiction est quasiment voué à l’échec. Donc, elle estime qu’elle n’a pas confiance en la justice de son pays », ajoute l’avocat au micro de rfi.

Pour rappel, Reckya Madougou est entre les mains des autorités béninoises depuis 08 mois. Son interpellation survient peu avant la tenue de l’élection présidentielle du 11 avril 2021 à l’occasion de laquelle Patrice Talon est élu pour un second mandat. Lors de ce processus électoral, la candidature de Madougou est rejetée.

Bénin : 03 repris de justice neutralisés à Adjohoun

Les éléments des commissariats d’Adjohoun et d’Azowlissè ont neutralisé trois présumés malfrats le 26 décembre 2021 à Gbékandji, dans la localité d’Azolissè au Bénin.

C’est une fin tragique pour trois présumés malfaiteurs survenue au lendemain de la fête de Noël. Une opération conjointe des commissariats d’Adjohoun et d’Azolissè au Bénin conduit les éléments de police au dernier retranchement des présumés bandits. Ce après les avoir filés pendant une période.

A l’arrivée des forces de l’ordre, les trois individus ouvrent le feu sur les policiers. La riposte qui ne va pas tarder entraine la  mort des trois individus, qui sont des repris de justice, précise BeninWebtv.

Les fats se déroulent en période de fêtes de fin d’année. Un moment d’insouciance de certaines personnes que les malfrats exploitent pour assouvir leurs besoins en argent et en biens divers. Cette période est marquée par l’augmentation des cas d’insécurité aussi bien dans les villes que dans des campagnes. Outre la veille de la police républicaine, la vigilance et la prudence des citoyens s’imposent.

Bénin : Patrice Talon salue la mémoire de Desmond Tutu

L’ancien archevêque du Cap Desmond Tutu est décédé le 26 décembre 2021 à l’âge de 90 ans. Le chef de l’Etat du Bénin réagit suite au décès de la figure de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud.

« Desmond Tutu est un nom à jamais gravé dans l’histoire. Homme d’église, il était aussi et surtout un humaniste dont l’action inspirera des générations et résistera à l’usure du temps ». Ainsi qualifie le chef de l’Etat béninois Patrice Talon, Desmond Tutu, premier archevêque noir de l’Afrique du Sud. Un témoignage rendu par voie de tweet publié ce lundi 27 décembre au lendemain de son décès.

« En ce moment de douleur ressentie par-delà le monde, je présente mes condoléances au Peuple et aux dirigeants sud-africains, ainsi qu’à sa famille. Puisse son âme reposer en paix », conclut le locataire du Palais de La Marina.

Depuis le 26 décembre 2021, la Nation Arc-en-ciel et l’église anglicane sont en deuil. Desmond Tutu a quitté la scène au lendemain de la célébration de Noël. A 90 ans, l’homme de foi souffrait de maladie. Des réactions et témoignages qui se suivent après son décès, transparait le caractère pacifique.

Prix Nobel de la paix en 1984, Desmond Tutu est l’une des plus grandes figures de la lutte antiapartheid qui restaient encore. Compagnon de lutte de l’ancien président Nelson Mandela, il a œuvré pour l’union des Sud-Africains jusqu’à son vieil âge. Reconnu par son franc-parler, il a combattu contre les exactions du régime ségrégationniste et les dérives des membres de l’ANC.

Pour Achille Mbembe, l’Afrique du Sud perd « une voix dotée d’une autorité incontestable dans le pays, sur le continent et dans le monde. Il n’y en a pas beaucoup comme lui. Cette mort prive son pays d’un grand défenseur de la justice, de l’équité et l’un des grands apôtres de la réconciliation et la compassion à un moment où notre monde devient de plus en plus brutal où les inégalités ne cessent d’accroitre », regrette le politologue camerounais au micro de BBC Afrique.  Selon sa fondation, les obsèques du cardinal anglican auront lieu le 1er janvier au Cap.

Bénin : 01 militaire tué et 02 blessés dans une nouvelle attaque djihadiste

Les assaillants ont attaqué mercredi 22 décembre 2021 une position des Forces armées au nord-est du Bénin. Les Forces armées et les assaillants enregistrent des décès.

Un militaire tué, deux autres blessés et 02 assaillants neutralisés. C’est le bilan provisoire d’une nouvelle attaque, la 3è du genre en ce mois de décembre, survenue au nord-est du Bénin. L’attaque perpétrée près de la frontière avec le Burkina Faso mercredi a visé une position des Forces armées béninoises.

En moins d’un mois, le Bénin enregistre trois attaques djihadistes dans la partie nord de son territoire. En début du mois, 02 militaires ont trouvé la mort dans deux attaques dans les localités de Porga et de Banikoara.

Le pays de Patrice Talon subit des assauts répétés des assaillants depuis la  fin du mois de novembre  2021. Une situation inédite à laquelle le pays doit désormais faire face. En rassurant la population suite aux attaques du 1er décembre, les autorités militaires ont indiqué que les mesures sont prises pour contrer les djihadistes.

Dans cette optique, le gouvernement béninois a admis un appui technique de l’armée française sur son sol. De même, le Conseil des ministres du mercredi 23 décembre 2021 a décidé du recrutement de 2000 agents de police et de 1500 éléments des Forces armées. Le chef de l’Etat envisage aussi acquérir le paquetage et des équipements au profit de ces nouvelles recrues. Ce renforcement d’effectifs s’inscrit dans le cadre des initiatives prises en vue de maîtriser l’infiltration des djihadistes en territoire béninois.

 

Le Bénin veut mettre fin au nomadisme des éleveurs

Le gouvernement béninois a lancé, jeudi à Gogounou, au nord de la capitale Cotonou, le Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants (Proser).

Le Bénin veut réduire les effets pervers de la transhumance et améliorer la contribution du sous-secteur de l’élevage à sa croissance économique. Pour ce faire, il a initié le Proser. Ce projet vise un changement de paradigme à travers une profonde transformation des systèmes d’élevage en vue d’une meilleure gestion des ressources pastorales, informe un communiqué reçu à APA.

Selon la Coordonnatrice du Proser, Roukayath Chabi Toko, citée dans le document, ce programme contribuera à l’amélioration de la productivité du bétail, à la réduction des conflits liés à la transhumance, à la sécurisation des espaces pastoraux, à la création d’emplois et à la lutte contre la pauvreté.

Pour le maire de Gogounou, Seydou Bary Tidjani, « le Proser se définit comme la riposte appropriée aux divers fléaux liés à la transhumance et à l’élevage extensif ».

De son côté, le député de la localité Sabaï Kate a fait savoir que le projet de sédentarisation des éleveurs « est la meilleure piste pour asseoir une plateforme de discussions entre les acteurs du secteur ».

D’une durée de cinq ans, le Proser, conjointement financé par l’État béninois et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour un coût global de 35 milliards F CFA, permettra d’amorcer une transformation profonde du système d’élevage des ruminants.

Le programme va favoriser, en outre, la sécurisation des espaces pastoraux, l’amélioration de la productivité et la production du bétail, la lutte contre la pauvreté, la création de la richesse additionnelle et la réduction des conflits liés à la transhumance, a indiqué le représentant du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Abdoulaye Toko.

Parmi les actions à mener dans le cadre du Proser figurent la libération et la sécurisation de 57.000 hectares au profit des exploitations d’élevage, la construction sur 1000 hectares à Gogounou d’un campement pastoral pilote pour installer 98 ménages d’éleveurs sédentaires.

Il est également prévu le renforcement des aires de pâturages attenants à 126 campements, la promotion de la production fourragère et la valorisation des sous-produits agricoles et agro industriels.

Enfin, il est aussi attendu de ce projet l’amélioration génétique des races locales par l’insémination artificielle avec les semences de géniteurs de races performantes et une meilleure prise en charge de la santé à travers les campagnes de vaccination contre la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire.

Bénin : les 08 directeurs nommés le 22 décembre

Le Conseil des ministres du 22 décembre 2021 au Bénin se termine avec la nomination de 11 personnalités à diverses fonctions dont 08 directeurs à deux ministères.

Sous la présidence du chef de l’Etat béninois Patrice Talon, le conseil des ministres s’est réuni mercredi 22 décembre  2021. Au titre des mesures individuelles prises par le gouvernement, figure la nomination de 11 personnalités à diverses fonctions.  Il s’agit d’un secrétaire général, 07 directeurs au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. 01 directeur et 02 conseillers techniques au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. Ci-dessous, l’intégralité des nominations.

Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Secrétaire général du ministère : M. Ansèque Gomez Coami

Directeur général de l’Enseignement supérieur : M. Issaka Abdou Karim Youssao

Directeur général de la Recherche scientifique et de l’Innovation : M. Clément Agbangla

Directeur de l’Orientation et du Suivi de l’Enseignement supérieur : M. Kossivi Attikleme

Directeur de l’Office du Baccalauréat : M. Alphonse da Sylva

Directeur du Centre béninois de la Recherche scientifique et de l’Innovation : M. Marc Tchokponhoue T. Kpodekon

Directeur du Partenariat et de la Promotion de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Mme Hortentia Vicentia Acacha Acakpo

Directeur des Bourses et Aides universitaires : M. Offin Lié Akiyo

Au ministère du Tourisme, de la Cultures et des Arts

Directeur du Développement du Tourisme : Mme Faïzath Kora

Conseiller technique juridique : M. Prudence Léonce C. Dahodekou

Conseiller technique au Tourisme et à l’Hôtellerie : M. Christian Pascal Couthon

Bénin : Reckya Madougou « vit dans des conditions indignes » en prison

La famille de l’opposante  béninoise Rckya Madougou se révolte contre les conditions de sa détention et demande sa libération. Ceci après 10 mois de détention et 11 jours suite à sa condamnation à 20 ans de réclusion criminelle.

Samedi 11 décembre au matin, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) condamne Reckya Madougou à 20 ans de prison ferme. 08 jours après la décision de justice, la mère de la condamnée lui rend visite. Au sortir de là dimanche 19 décembre, la veuve de Yaya Malam, 72 ans, s’insurge contre les conditions de détention de sa fille à la prison civile de Missérété.

« Elle vit dans des conditions indignes. Elle est dans un isolement continu sans possibilité de visite, de s’informer, de communiquer avec l’extérieur. Alors que les autres détenus y ont le droit. Elle est constamment surveillée, fouillée. C’est très pénible pour moi. Mais je n’ai pas le choix. Je l’accepte. Un jour ça finira par la grâce de Dieu », s’indigne la mère de Reckya au micro de BBC Afrique.

Pour la libération de Reckya Madougou

Celle qui a fondu en larme samedi 11 décembre 2021 lorsque le juge de la CRET inflige 20 ans de prison à Madougou, plaide pour sa libération. « Tout ce que je veux c’est la libération de ma fille. Afin qu’on en finisse avec cette torture. Elle n’a pas tué, elle n’a pas volé. Elle a juste voulu servir son pays en se présentant à l’élection présidentielle. Ce n’est  pas un crime. Je suis une mère de 72 ans. Vous imaginez bien la souffrance dans laquelle je suis depuis bientôt dix mois».

Les fêtes de fin d’année sans Reckya Madougou

La mère de l’ancien ministre exprime sa douleur en pensant que sa fille passera le Réveillons et la saint Sylvestre loin de ses deux enfants. « Mon cœur saigne quand je pense  aussi à ses enfants de treize et 08 ans. Ils vont passer les fêtes de fin d’année sans leur mère. Ça me brise mais je continue de garder la foi ». Elle termine en insistant sur l’innocence de sa fille. « Je sais l’éducation que son feu père Yaya Malam et moi avions donnée à Reckya. Je peux vous assurer qu’elle ne ferait même pas mal à une mouche encore moins ce qu’on tente de lui reprocher », soutient-elle.

Explications du centre pénitencier

Selon nos confrères de BBC Afrique, les autorités pénitentiaires ne font aucun commentaire à ces accusations. Le patron de la prison explique que les visites  aux détenus sont suspendues à cause du Covid-19. Les parents sont néanmoins autorisés à apporter des vivres à leurs proches en détention. En rappel, le 03 avril 2021, la mère de l’opposante de Patrice Talon décriait déjà les conditions de détention de sa fille. C’était au sortir d’une visite au centre pénitencier d’Akpro-Missérété.

 

Bénin : 02 accidents, 04 morts et 10 blessés à Allada

Deux accidents de la circulation survenus dans la nuit de lundi à mardi sur la route de d’Allada au Bénin causent quatre décès, au moins 10 blessés et des dégâts matériels.

Les deux accidents se produisent dans la localité d’Adimalè, arrondissement de Sékou, commune d’Allada au Bénin. Le bilan affiche 04 morts, 10 blessés et des dégâts matériels. Les informations recueillies par Beninwebtv indiquent qu’un mini-bus provenant du Nigéria percute les balises centrales de la route avant de terminer sa course dans un ravin. A l’issue de ce  choc, quatre personnes ont perdu la vie sous l’action des flammes. 6 autres et un bébé s’en tirent avec des blessures.

Au même endroit, tandis que la police républicaine dégage la route encombrée par le premier accident, le second survient. Un camion cogne les balises centrales avant d’aller percuter trois autres véhicules plus loin. Un motocycliste, sa femme et l’un de ses deux enfants qui étaient sur la moto ont été blessés au cours de cet accident de la circulation.