Le Burkina Faso suspendu de la Cedeao

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a pour l’instant pas décidé d’autres sanctions contre le pays des Hommes intègres.Le Burkina Faso, où un coup d’État s’est produit le 24 janvier 2022, rejoint le Mali et la Guinée sur la liste des pays suspendus des instances de la Cedeao. La décision a été prise ce vendredi à l’issue d’un sommet virtuel de l’organisation sous régionale.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a par ailleurs demandé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée, ainsi que des autres officiels arrêtés.

Elle a en outre décidé d’envoyer samedi à Ouagadougou une mission des chefs d’état-major des armées de la Cedeao. Celle-ci sera suivie lundi d’une mission ministérielle, avant la tenue d’un nouveau sommet le 3 février à Accra, en présence cette fois des chefs d’État de la région.

Bénin: visite de travail du président Patrice Talon au Sénégal

Au cours de sa visite de quelques heures à Dakar, le président béninois a été reçu par son homologue sénégalais.Le chef de l’Etat du Bénin, Patrice Talon a effectué , hier jeudi 27 janvier 2022, une visite d’amitié et de travail au Sénégal pour échanger avec le président Macky Sall.

« Les deux dirigeants ont abordé des sujets relatifs au contenu du Sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA) prévu les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique) », informe ce vendredi 28 janvier 2022 la Présidence de la République du Bénin.

Le président sénégalais Macky Sall prend les rênes de l’Union africaine dans quelques semaines et le président Patrice Talon a certainement voulu lui suggérer quelques préoccupations qui pourraient faire l’objet d’attention au cours de son mandat à la tête de l’organisation continentale, rappelle notre source.

Elle conclut : « Actualité oblige, les deux Chefs d’État ont également évoqué la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui tient d’ailleurs un sommet extraordinaire ce vendredi 28 janvier 2022 » dédié à la situation politique au Burkina Faso où des militaires ont pris le pouvoir.

Bénin : trois citoyens attaquent une disposition de la constitution devant la Cour

Trois citoyens béninois, ont saisi la haute juridiction à l’effet de lui faire dire que l’alinéa 2 de l’article 26 de la constitution de 2019 n’est pas conforme au Droit.

S’appuyant sur l’article 3 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) qui dispose que toutes les personnes bénéficient d’une égalité totale devant la loi, les requérants invitent les sept conseillers de la cour constitutionnelle à déclarer la non conformité de l’article 26 alinéa 2 de la loi N°2019-40 portant révision de la loi N°90-32 du 11 décembre 1990 portant constitution de la République du Bénin

Les requérants, ont saisi les conseillers de la cour constitutionnelle à l’effet de leur faire dire que cette disposition de la loi modifiée est contraire à la constitution. Selon la disposition attaquée par les requérants, «  l’homme et la femme sont égaux en droit. Toutefois, la loi peut fixer des dispositions spéciales d’amélioration de la représentation du peuple par les femmes ».

Un recours en contrôle de constitutionnalité de l’alinéa 2 de l’article 26 de la loi N°2019-40 portant révision de la loi N°90-32 du 11 décembre 1990 portant constitution de la République du Bénin est enregistré le 27 janvier dernier au secrétariat de la Cour constitutionnelle.

Pour les trois auteurs de ce recours, la femme n’a pas besoin de dispositions spéciales pour être l’égale de l’homme devant la loi. Ils jugent en conséquence cette disposition de la loi comme du favoritisme et de la discrimination positive à l’égard de la femme. La décision de la cour est donc attendue.

Deux passagers béninois saisis par la douane ivoirienne avec 2 millions d’euros et 84kg d’or

Les deux voyageurs en provenance de Cotonou au Bénin sont en garde à vue à la brigade économique et financière d’Abidjan depuis jeudi 27 janvier 2022.

C’est bien de l’aéroport de Cotonou que les deux passagers sont partis. Ils allaient à Istanbul via Abidjan. L’escale ivoirienne sera plus longue que prévu, en raison du mauvais temps en Turquie.  C’est avec des centaines de milliers d’euros et des dizaines de kilogrammes d’or que les deux passagers partis de Cotonou ont été interpellés à Abidjan le deux passagers partis de Cotonou ont été interpellés à Abidjan.

Selon rfi, les passagers du vol ont été invités à descendre et la douane ivoirienne fera une découverte surprenante et une saisie exceptionnelle. Elle découvre sur les deux passagers plus de deux millions d’euros et plus de 250 000 livres sterling, en espèces, emballés plusieurs fois et dissimulés dans leurs bagages à main. Et ce n’est pas tout. Les deux hommes, de nationalité béninoise, âgés de 35 et 52 ans, transportaient aussi 84 kg d’or.

Les Ivoiriens ont tout de suite informé les services et les autorités béninoises qui ont ordonné immédiatement une enquête. Elles veulent savoir comment tout cela a pu passer par l’aéroport et vérifier si les deux voyageurs ont respecté les procédures de transfert et de détention de devises.

La police veut savoir si les deux douaniers, dont le patron de la brigade des douanes de l’aéroport de Cotonou et son adjoint n’ont pas eu de complice pour qu’autant d’argent échappe aux différents contrôles.

Cette affaire intervient une semaine seulement après la création par le président Patrice Talon d’un guichet de plainte et de dénonciation des faits de corruption.

Sénégal : Patrice Talon reçu par Macky Sall à Dakar

Macky Sall le président sénégalais a reçu en audience le jeudi 27 Janvier 2022 son homologue béninois Patrice TALON. Les deux chefs d’Etat ont échangé autour du Sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) et la CEDEAO.

Selon Frissons radio, le président Sénégalais, Macky Sall prendra la tête de l’union Africaine courant mois de Février. Il était donc de bon ton que le président béninois ait des échanges avec lui sur plusieurs sujets liés à l’avenir du continent.

Le président Patrice Talon a effectué ce Jeudi 27 Janvier 2022, un voyage aller-retour Cotonou-Dakar-Cotonou pour un bref échange avec son homologue sénégalais. Les préparatifs du Sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) et des sujets liés la Cedeao étaient les principales raisons du déplacement du premier Béninois.

Il faut rappeler qu’avant cette visite au Sénégal, le président du Bénin était il y a quelques jours en Côte-d’Ivoire où il a eu à échanger avec son aîné, le président Alassane Ouattara. Précisons que le sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) est prévu du 17 au 18 février 2022 à Bruxelles.

Bénin : les législatives de 2023 vers l’alignement des mandats

Dans un souci d’optimisation de la gestion des ressources publiques au Bénin, le gouvernement de Patrice Talon a proposé l’alignement des mandats. Le projet de réforme transmis aux députés de la huitième législature a été adopté.

Après les élections législatives de 2023, la République du Bénin va entrer dans l’expérimentation d’un nouveau cycle électoral qui sera marqué en 2026 par des élections générales ou en d’autres termes par le couplage des élections. Cette élection sera couplée aux législatives et aux communales municipales.

Du coup, les députés qui seront élus à l’issues des législatives de 2023 seront soumis aux nouvelles dispositions régissant l’élection et le mandat des députés.

Ainsi, la 9è législature, contrairement aux législatures antérieures ne durera que trois ans. Le mandat des députés de cette législature prendra fin en 2026 qui est l’année de l’élection du président de la République.

Les nouveautés qui s’annoncent

La loi N. 2019 – 40 du 07 novembre 2019 portant révision de la loi n° 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a introduit une modification au niveau du nombre de députés. Précédemment à 83 parlementaires, le nombre de députés va passer dès lors à 109. Le changement de l’effectif des représentants du peuple est induit par l’augmentation de la population.

L’autre nouveauté qui s’annonce est qu’il y aura désormais un peu plus de députés femmes dans l’hémicycle. Un quota de 24 sièges réservés aux députés femmes est retenu par les nouvelles dispositions.

En conséquence, il y aura une harmonisation au niveau des mandats des députés qui passent de quatre à cinq ans. Désormais, tous les mandats électifs seront de 5 ans. Il faut préciser que toutes les élections n’auront pas lieu le même jour mais se dérouleront dans la même année. Le choix des députés et élus locaux se fera lors d’un couplé quelques semaines au moins avant le choix du duo présidentiel.

Bénin : 75.000 candidats attendus au baccalauréat 2022

Le directeur de l’office du baccalauréat Alphonse da Silva a annoncé lundi 24 janvier 2022 que 75.000 candidats potentiels sont attendus à la session 2022 du baccalauréat.

L’opération qui vise à faciliter l’enregistrement aux candidats libre compte tenu de leur statut a débuté en décembre dernier et s’est tenue sur l’étendue du territoire national. Le directeur de l’office du baccalauréat a déployé des équipes techniques dans toutes les directions départementales de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle (Ddestfp).

Leur travail était de procéder à la validation et la réception de ces candidats. Pour les départements de l’Atlantique et du Littoral, le collège d’enseignement général de Gbégamey a été retenu pour cette cause.

Dans l’après-midi du lundi 24 janvier 2022, Alphonse da Silva a fait une descente dans le centre Ceg Gbégamey pour s’enquérir du niveau d’évolution de l’opération démarrée depuis décembre 2021. Il a estimé à 75000 environ le nombre de candidats (libres comme officiels) attendu à la session de 2022.

Le directeur de l’office du baccalauréat entreprend une tournée nationale pour s’imprégner de l’évolution de l’opération à l’intérieur du pays. Rappelons que l’opération prendra fin le vendredi 28 janvier 2022.

Bénin : plus de 6,5 millions de personnes pratiquent l’agriculture

L’hôtel Azali à Cotonou a abrité le mardi 25 Janvier 2022 la cérémonie de présentation officielle du module de base du recensement national de l’agriculture au Bénin. Une cérémonie qu’a présidée le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi Doussouhoui. 

De la présentation faite par le directeur de la statistique agricole Alexandre Biaou, il en ressort que 926.539 ménages pratiquent l’agriculture au Benin. La population agricole est de 6.506.980. Les décomptes ont dénombré 915.423 exploitations agricoles avec une moyenne de 3.3ha par exploitations.

700.000ha des superficies disponibles au sein desdites exploitations restent en jachère de longue date ou sont inexploités. Moins de 4% des exploitations agricoles sont irriguées. 606.112 ménages pratiquent la production animale. 49.990 ménages pratiquent la pêche continentale et maritime. Et quelques 3.464 autres élèvent les espèces halieutiques.

Avec ces chiffres, le Benin sort donc de la liste des pays africains inscrits sur le tableau sombre des pays à statistiques agricole incertains. C’est grâce aux initiatives mise en œuvre depuis 2016 par le gouvernement de Patrice Talon. Le chef de l’Etat a décidé d’assurer le financement intégral de l’opération de décompte pour un montant de 3.021.450.235 FCFA.

Pour Alastaire Alinsato président de la commission nationale de supervision du RNA, l’agriculture est une activité séculaire qui a toujours rythmé le quotidien de nos ancêtres et qui aujourd’hui encore se révèle être un secteur prépondérant de notre économie contemporaine comme le démontrent les résultats.

A cette cérémonie ont pris part au côté du ministre Gaston            Cossi, le ministre de l’enseignement Supérieur et de la recherche scientifique Eléonore YAYI LADEKAN le représentant résident de la FAO, le préfet du département du Littoral et plusieurs acteurs du secteur.

Bénin : les décisions du Conseil des ministres du 26 janvier 2022

Le chef de l’Etat du Bénin Patrice Talon a présidé le conseil des ministres ce 26 janvier 2022. A l’issue de cette rencontre plusieurs décisions ont été prises, dont les nominations à certains ministères.

Au titre des mesures normatives, le Conseil a adopté le décret portant approbation des statuts du Centre universitaire d’enseignement professionnel.

Pour ce qui est des communications, le Conseil a adopté celle portant  approbation du protocole d’accord de partenariat entre le Gouvernement et l’Association nationale des Communes du Bénin (ANCB).

Dans la perspective d’une application cohérente de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, il est apparu pertinent pour le Gouvernement d’engager des discussions avec l’ANCB, notamment pour s’accorder sur :

  • la catégorisation des communes ;
  • la grille de rémunération des élus et agents communaux ;
  • les modalités de recrutement du personnel devant assumer les principales fonctions administratives et techniques ;
  • les principales règles de fonctionnement interne des communes ;
  • la date de prise d’effet du nouveau dispositif, ainsi que
  • les modalités de contrôle de la gestion des communes.

Au terme des échanges, tous ces points ont fait l’objet d’un consensus et les parties ont convenu de mettre en place un cadre institutionnel qui veillera à :

  • identifier les goulots d’étranglement ou toute difficulté dans la mise en œuvre de la réforme ;
  • proposer des mesures correctives ou des dérogations et les mettre en application après validation ;
  • accomplir toutes autres tâches entrant dans ce cadre.

Le Conseil a donc approuvé le protocole d’accord et instruit les ministres concernés d’en assurer la bonne exécution.

Le conseil a également abordé des rencontres et  manifestations internationales. La participation de notre pays aux rencontres ci-après a été autorisée : 

  • 35ème Sommet de l’Union Africaine, à Addis-Abeba en Ethiopie, du 5 au 7 février 2022 ;
  • 10ème Conférence des Grandes Chancelleries francophones, à Dakar au Sénégal, les 10 et 11 février 2022.

Quant aux mesures individuelles, sur proposition des ministres respectifs, les nominations ci-après ont été prononcées.

Au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Erick Jean-Marie ZINSOU
  • Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Franck Armel O. AFOUKOU
  • Directeur de Cabinet : Monsieur Hervé S. K. ZANVO
  • Directeur adjoint du Cabinet : Monsieur Oméga Barthélémy Junior HONVOH
  • Conseiller technique à la promotion économique, aux Projets et Programmes et à la Performance du ministère : Monsieur Oscar Patrice METEHOUE
  • Conseiller technique à la Communication, à la Culture, à la Coopération décentralisée et aux partenariats : Monsieur Norbert Landril Noukpo TITY
  • Conseiller technique à la Coopération internationale et aux Béninois de l’extérieur : Monsieur Pagnol D. YOVO

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

  • Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Justin EDAH

Au ministère de la Santé

  • Directeur adjoint de Cabinet : Madame Françoise Sybille ASSAVEDO
  • Conseiller technique à la Médecine hospitalière : Monsieur Dodji Ange DOSSOU
  • Conseiller technique aux Soins de santé primaires : Monsieur Kodjo Rodrigue KOHOUN
  • Directeur général de la Médecine hospitalière et des Explorations diagnostiques : Monsieur Francis Moïse DOSSOU
  • Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances : Madame Hatikatou MAMAN AYA.

Ces informations sont extraites du communiqué final signé ce 26 janvier 2022 du secrétaire général du gouvernement Edouard OUIN-OURO.

 

Bénin : la Criet renvoie l’affaire des passeports béninois délivrés aux Camerounais au 07 février

La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) renvoie l’affaire du commissaire de police Florent Edgard Agbo et ses co-accusés au lundi 07 février 2022.

Le commissaire Florent Edgard Agbo, six Camerounais, des policiers et un chef de quartier étaient devant le juge de la Criet ce lundi 24 janvier 2022. Ils sont poursuivis pour « abus de fonction », « faux et usage de faux » dans une affaire de faux passeports délivrés aux Camerounais.

Le procès s’est ouvert ce lundi comme prévu et le juge a renvoyé l’audience dans deux semaines. Par conséquent, les accusés n’ont pas été fixés sur leurs sorts ce 24 janvier. Ils retournent dans leur cellule où ils séjournent depuis le 30 décembre  2021 en attendant la nouvelle date fixée par le juge.

La Criet reproche à l’ancien directeur de l’Emigration et de l’Immigration au Bénin d’avoir fait preuve d’abus de fonction en délivrant de faux passeports. Ce commissaire divisionnaire, haut gradé de la police républicaine, était en charge de la délivrance des titres de voyage au Bénin.

L’affaire commence un peu avant mi-décembre. Six voyageurs veulent se rendre en Equateur en Amérique du Sud en passant par Istanbul. Ils se présentent à l’aéroport de Cotonou pour accomplir les formalités policières. La police des airs constate que les passeports béninois dont ils sont détenteurs sont faux. La direction de l’Emigration et Immigration est saisie, les faussaires gardés puis relâchés, relate Rfi

Les investigations de la Brigade économique et financières engagées après vont déboucher sur une nouvelle arrestation de ces voyageurs. Ceux-ci sont des Camerounais présentant des titres de voyage béninois. Un chef de quartier est aussi interpellé. Il aurait facilité l’établissement des attestations de résidence sans lesquelles aucun titre de voyage ne peut être délivré. Les enquêtes se sont poursuivies jusqu’à l’arrestation de six policiers béninois vendredi 21 janvier. Tous sont poursuivis dans la même affaire, un policier serait encore en fuite.

Bénin : plus de 3000 boulettes de drogue saisies le 20 janvier

La douane béninoise a intercepté un camion transportant près de deux tonnes de drogue à la frontière de Hounsahoué entre le Bénin et le Togo.

3458 boulettes, soit 1972 kg, c’est la quantité de drogue que les éléments du poste des douanes de Hounsahoué ont saisi dans la matinée du jeudi 20 janvier 2022. L’action a été menée au niveau de la frontière entre le Bénin et le Togo, deux pays de l’Afrique  de l’ouest. La cargaison était transportée par un camion ayant une immatriculation nigériane en provenance du Togo.

Les agents des douanes ont saisi le contenu du camion après avoir appréhendé deux passagers à bord. Les deux individus arrêtés seraient respectivement un Nigérian et un Togolais. Un troisième mis en cause est activement recherché, rapporte BéninWebtv.

Bénin : une loi portant hygiène publique adoptée au Parlement

L’Assemblée nationale a adopté jeudi 20 janvier 2022 une loi sur l’hygiène publique en République du Bénin.

La représentation nationale vient d’adopter la loi N°2022-04 portant hygiène en République du Bénin. Les députés de la 8è législature ont procédé à cette adoption jeudi 20 janvier 2022 au cours d’une séance plénière à laquelle a pris part le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin.

Selon le président de l’Assemblée nationale, cette nouvelle loi « définit clairement le rôle des collectivités décentralisées dans la promotion de l’hygiène, les questions de l’hygiène des bâtiements publics, des établissements des différents ordres d’Enseignement, des centres de détention, la gestion des cadavres et la gestion de l’hygiène menstruelle », explique Louis G. Vlavonou.

La loi N°2022-04 comporte 197 articles repartis en cinq titres. Le contenu de ce texte législatif vient ainsi compléter les dispositions de la loi de 1987 portant sur l’hygiène publique.

Louis G. Vlavonou et Benjamin Hounkpatin à l’occasion de l’adoption de la loi le 21 janvier 2022-Bénin (Photo Présidence du Bénin)

Afrique/Meilleurs ministres des Finances: le Zimbabwe distingué

Le ministre zimbabwéen des Finances, Mthuli Ncube, est classé parmi les cinq premiers meilleurs argentiers en Afrique pour l’année 2021, selon un classement de Financial Afrik.Sur la liste, il y a aussi le Béninois Romuald Wadagni, le Congolais Nicolas Kazadi, le Mauritanien Ousmane Kane et la Nigériane Zainab Ahmed.

« Je suis très heureux d’avoir été élu et classé dans le top 5 des ministres des Finances en Afrique en 2021 par la publication française Financial Afrik », a tweeté Mthuli Ncube.

Le ministre des Finances du Zimbabwe a précisé que ce classement est basé sur « un vote populaire et une analyse qualitative des candidats, sous la supervision d’un jury ».

Les ministres ont été également jugés sur la base des succès enregistrés dans la mise en œuvre de politiques économiques transformatrices.

M. Ncube a toutefois essuyé les critiques de ses détracteurs, qui affirment que ses succès n’existent que sur le papier et que ses politiques n’ont pas réussi à transformer la vie des Zimbabwéens ordinaires, qui continuent de vivre dans une grande pauvreté.

Bénin : Patrice Talon a reçu les lettres de créance de huit ambassadeurs ce 20 janvier

Les ambassadeurs de trois pays africains et cinq du reste du monde ont présenté leurs lettres de créance au Chef de l’Etat du Bénin Patrice Talon ce 20 janvier 2022.

C’est un balai diplomatique rehaussé par des honneurs militaires qui se vit ce jeudi 20 janvier au Palais de la Marina. Huit ambassadeurs arrivent tour à tour pour remettre les documents officiels qui les accréditent près le Bénin du président Patrice Talon.

Les huit personnalités représentent huit pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec le Benin.

Il s’agit de S.E Lee-Anne Hermann CAN, Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Canada au bénin avec résidence à Ouagadougou.

S.E Mia Rimby, Ambassadrice agréée du Royaume de Suède près le Bénin avec résidence à Stockholm ;

S.E Faisal Ebrahim Alajrafi Alghamdi, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Arabie Saoudite près le Bénin avec résidence à Abuja au Nigéria.

S.E Leo Vinovezky, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Israël près le Bénin avec résidence à Abidjan en Côte d’Ivoire.

S.E Francisco Edu Ngua Mangue, ambassadeur agréé de la République de Guinée Equatoriale avec résidence à Abuja au Nigéria.

S.E Hocine Latli, ambassadeur agréé de la République démocratique et populaire d’Algérie près le Bénin avec résidence à Abuja au Nigéria.

S.E Joanna Tarnawska, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la Pologne près le Bénin avec résidence à Abuja.

S.E Omar Abdel Hadi Al-Fargany, ambassadeur agréé de la Libye près le Bénin avec résidence à Cotonou.

Bénin : les institutions de la République présentent les vœux à Patrice Talon ce 21 janvier

Le président de la République du Bénin reçoit les vœux de nouvel an ce vendredi 21 janvier 2022 au Palais de la Marina.

Le 29 décembre 2021, le chef de l’Etat s’est adressé aux députés. Patrice Talon a présenté l’état de la Nation comme l’exige la constitution, avant de présenter ses vœux à l’ensemble du peuple béninois. Ce vendredi 21 janvier 2022, c’est au président de la République de recevoir les vœux des institutions républicaines.

En effet, comme le veut la tradition, le premier Béninois va recevoir les vœux des membres de son gouvernement, du corps diplomatique, des autorités parlementaires, judiciaires et du haut commandement militaire.

Plus précisément, les présidents d’institution, les ministres, les ambassadeurs accrédités au Bénin, le nonce apostolique et les hauts gradés de la Police et de l’Armée vont se succéder devant Patrice Talon. Les chefs des institutions pourront à l’occasion prendre la parole pour sacrifier au rituel.

Bénin : six présumés arnaqueurs à la crypto-monnaie en détention à la prison

Accusés d’arnaque et de maraboutage, les six présumés cybercriminels sont à la cellule de la prison d’Akpro Missérété depuis mercredi 19 janvier 2022.

L’Office central de la répression de la cybercriminalité (Ocrc) a interpellé huit individus accusés d’arnaque à la crypto-monnaie. L’office les a par la suite présentés au procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Après audition des mis en cause, le procureur a ordonné de placer six d’entre eux sous mandat de dépôt à la prison.

Depuis mercredi 19 janvier,  les six individus attendent leur jugement au sein du pénitencier. Ils sont poursuivis pour escroquerie en ligne, arnaque à la crypto-monnaie, maraboutage et prêts fictifs.

Ces derniers mois, plusieurs cas de cybercriminalités ont été enregistrés à la Criet.  Mercredi 05 janvier 2022, sept présumés cybercriminels ont été placés sous mandat de dépôt à la prison civile d’Akpro-Missérété pour promotion de crypto-monnaie à des fins d’arnaque. Lundi 03 janvier 2022, la police béninoise a interpellé six présumés cybercriminels nigérians âgés de 18 à 24 ans à Hilacondji. Depuis 2020, l’arnaque à la crypto-monnaie se développe comme nouveau mode d’escroquerie en ligne.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Bénin : les cinq décisions du Conseil des ministres de ce 19 janvier 2022

Le gouvernement a tenu ce mercredi 19 janvier 2022 son conclave hebdomadaire sous la conduite du président de la République Patrice Talon.

A l’issu du Conseil des ministres tenu ce jour, cinq décisions ont été prises. Il s’agit de deux mesures normatives et de trois communications.

Les deux mesures normatives

Création, à la Présidence de la République, de la Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations (CPD) ;

Abrogation du décret portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national du Dialogue social (CNDS) et de ses démembrements.

Les trois communications

Agrément de trois sociétés au Code des investissements pour divers projets ;

Extension du programme national d’alimentation scolaire intégré ;

Compte rendu de la mission de suivi de la rentrée des classes 2021-2022 et du fonctionnement des cantines scolaires du 7 au 28 novembre 2021.

 

Bénin : une rançon de 10 millions exigée pour la libération de Moussa Bah Séro Kèssè

Suite au kidnapping du chef de l’arrondissement de Nikki au nord-ouest du Bénin, ses ravisseurs exigent au moins 10 millions de rançon.

Les présumés auteurs de l’enlèvement de Moussa Bah Séro Kèssè sont entrés en contact téléphonique avec sa famille. Les ravisseurs exigent une forte somme d’argent en échange de la libération du chef de l’arrondissement de Nikki. C’est du moins ce qui apparaît des dernières informations relayées à propos de cet enlèvement. Au moins dix millions de francs Cfa sont requis, selon des médias béninois.

Le chef d’arrondissement central de Nikki, Moussa Bah Séro Kèssè a été enlevé à son domicile dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 janvier 2022. Deux individus armés, qui étaient venus à moto ont enlevé l’autorité locale pendant qu’elle se trouvait dans sa maison à Sakabansi, une ville du Bénin située dans le département du Borgou frontalier avec le Nigeria. L’enquête ouverte depuis le jour de l’enlèvement est encore en cours

Bénin : les cas de grossesses en milieu scolaire diminuent de 117 à 18 en deux ans

Cette avancée découle du bilan de la mise en œuvre de la campagne ZéGroMis par Plan international Bénin pour l’année 2021 à Couffo.

La campagne « zéro grossesse en milieu scolaire » entreprise par Plan international Bénin à Couffo porte des fruits. Le nombre de cas de grossesses en milieu scolaire dans la localité est en régression. C’est du moins ce qui ressort du bilan de sa mise en œuvre pour le compte l’année 2021.

Plan international en collaboration avec la préfecture d’Aplahoué a fait le point de cette campagne ce mardi 18 janvier 2022. C’était au cours d’un atelier ouvert par le préfet de Couffo Christophe Mègbédji à la salle de conférence de la préfecture.

En effet, en 2019, les autorités ont relevé 117 cas de grossesses en milieu scolaire dans cette circonscription administrative. En 2020, le nombre se situe à 47 cas, soit une régression de  57 cas. Cette diminution a poursuivi en 2021, année où l’ensemble des cas de grossesses en milieu scolaire est de 18, soit une diminution de 29 cas entre 2020 et 2021.

Pour le préfet de Couffo, cette progression bien qu’étant encourageant, n’a pas encore atteint l’objectif. Il encourage l’accomplissement des actions pouvant aboutir à zéro cas de grossesse en milieu scolaire. « De 117 cas de grossesse en milieu scolaire en 2019, on est passé à 18 cas en 2021. L’engagement est de zéro grossesse, donc il nous reste beaucoup à faire », signale-t-il.

Profitant de l’occasion, le préfet a fait une mise en garde. Elle va à l’encontre de ceux qui porteraient atteinte à l’exercice des droits des filles de sa circonscription. « Nos enfants filles sont comparables à des mangues non mûres. Celui qui va s’amuser à goûter aura des ulcères dans la bouche », prévient l’autorité.

Respect des libertés : le Bénin occupe le 7è rang en Afrique

Pour son niveau de respect des libertés individuelles et économiques, le Bénin est classé 7è en Afrique et 76è sur 165 pays et territoires évalués au monde.

Après l’évaluation de 165 pays au monde dont 50 Etats africains, le rapport « Human Freedom index » 2021 livre son classement. Le Pays de Patrice Talon occupe le 7è rang en Afrique. Le Bénin est classé 76è dans le monde, avec un score de 7,32. En Afrique, le Cap-Vert se situe à la première place et à la 36è au plan mondial. Le classement tient compte des libertés individuelles et économiques, à la lecture du rapport indiqué ci-dessus.

Le top 10 des pays les plus respectueux des libertés selon le rapport « Human Freedom index » 2021 sont les suivants.

Dans le palier des cinq premiers, le rapport inscrit le Cap-Vert (36e mondial) avec un score de 8,26 ; l’île Maurice, (46e mondial) avec un score de 8,07 ; Botswana, (53e mondial) avec un score de 7,9 ; les Seychelles, (57e mondial) avec un score de 7,84 ; la Namibie (66e mondial) avec un score de 7,56. Le second palier contient le Ghana, (70e mondial) avec un score de 7,49 ; le Bénin (76e mondial) avec un score de 7,32 ; l’Afrique du Sud (77e mondial) avec un score de 7,3 ; le Sénégal avec un score de 7,07 et Madagascar 7,02.

Bénin : la stratégie de riposte au Covid-19 fait ses preuves

Depuis octobre 2021, le Bénin a enregistré un seul décès lié au coronavirus. Le nombre total de personnes décédées de la pandémie passe ainsi de 161 à 162.

Les récentes statistiques sur l’évolution de la maladie à coronavirus au Bénin montrent que depuis trois mois, le pays de Patrice Talon n’a pas enregistré de décès lié au Covid-19. Les autorités béninoises ont pointé le tout dernier cas de décès en ce mois de janvier. En publiant les chiffres en octobre, le gouvernement indiquait 161 décès et annonçait une remontée de cas confirmés.

Sur le plan général, au 09 janvier 2022, le Bénin compte 26 036 cas confirmés de Covid-19 et 162 décès. Le pays enregistre 27 nouveaux cas confirmés. Sur le nombre total de cas, 25 033 personnes sont déjà déclarées guéries et 841 sont encore sous traitement.

Plusieurs mesures ont été mises en place pour freiner la propagation du virus au Bénin. En dehors des gestes barrières communément appliqués dans les pays, le Bénin a adopté des exigences encore plus strictes. Il s’agit par exemple de l’annulation de toutes les manifestations culturelles, l’exigence du pass sanitaire pour accéder à certains services publics.

Les autorités sanitaires sont en cours d’exécution d’une campagne de vaccination accélérée. Cette campagne se fait avec des doses d’AstraZeneca, Moderna, Johnson & Johnson, Pfizer et Coronavac. L’objectif visé par le pays est de vacciner au moins 40% de la population.

Bénin/Covid-19 : la Chine renforce le stock de vaccins avec 500 000 doses de « Coronavac »

La République populaire de Chine soutient le Bénin dans ses efforts de déploiement de la campagne de vaccination contre le coronavirus en lui offrant 500 000 doses de vaccin.

Après la réception du premier don de 203 000 doses de vaccins de la Chine le 21 mars 2021, le Bénin de Patrice Talon a reçu mercredi 12 janvier 2022, 500 000 doses de « Coronavac » de la firme Sinovac. Le don de la Chine vient appuyer le Bénin dans la mise en œuvre de la campagne de vaccination accélérée lancée le 15 novembre 2021.

En recevant le lot de vaccins au cours d’une cérémonie, le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a exprimé sa reconnaissance à l’endroit de la Chine. Le pays a été aux côté du Bénin dès les premiers moments de riposte contre la pandémie. C’est grâce au premier don de vaccins chinois que les équipes du ministre ont lancé la campagne de vaccination. Au 03 janvier 2022, le pays a administré 1.815.764 doses de vaccin. 1.421.442 personnes ont reçu des doses complètes pour un taux de 11,7% selon l’Organisation mondiale de la Santé.

Dans la foulée, l’ambassadeur de  la Chine au Bénin Jingtao Peng a qualifié le don de nouveau geste de solidarité. Il va aider le peuple frère et ami du Bénin à mener efficacement la lutte contre la pandémie et à retrouver une vie normale, a-t-il expliqué.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Bénin : cinq ans de suspension pour deux personnels du ministère de l’Enseignement supérieur

La sanction des deux cadres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs) du Bénin a pour motif des irrégularités dans a passation d’un marché public.

Le responsable des marchés publics du Mesrs et celle en charge de l’inspection des marchés publics sont sous le coup de la suspension de leurs fonctions pour une durée de cinq ans. Après la constatation des irrégularités dans le processus de passation d’un marché en 2021, l’autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a sévi. Ledit marché concerne l’appel d’offre national N°034/MERS/CAB/PRMP du 26 Mars 2021. Il est relatif à l’acquisition de feuilles de composition pour l’examen du Baccalauréat session de 2021.

L’ARMP reproche à ces deux personnels le manque de professionnalisme, de la vision des principes de l’économie, d’efficacité, d’égalité de traitement et de transparence dans le processus de passation dudit marché. Les irrégularités ont été constatées sur les prix pratiqués. En effet, l’établissement « BATTA GROUP » a proposé des  prix moins élevés que ceux reportés dans le répertoire des prix par le cadre du ministère.

Bénin : les changements issus de la loi cadre sur l’Enseignement et la Formation

La nouvelle loi cadre, loi N°2022-01 adoptée au Parlement le 11 janvier dernier apporte des innovations au sein du système éducatif béninois.

Le gouvernement a introduit le texte au Parlement en mars 2021. 10 mois après, l’Assemblée nationale adopte la loi N°2022-01 lors de sa première session plénière de l’année 2022. Le texte législatif est la loi-cadre sur l’Enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP) en République du Bénin. Constituée de 48 articles repartis en cinq chapitres, cette loi abroge certaines dispositions de la loi N°2003-17 du 11 novembre 2003 portant orientation de l’Education nationale. Dans ce domaine, elle introduit des innovations.

D’abord, la loi cadre prévoit le développement d’une approche éducative inclusive et holistique. Elle prévoit aussi la régulation des flux en inversant la tendance au profit de l’EFTP. Avec cette nouvelle loi, le mode de gouvernance pédagogique et administrative connaîtra une révision. Elle entend favoriser l’arrimage de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle.

Les différentes innovations visent à donner aux jeunes béninois plus de compétences que de diplômes et de réduire le taux de chômage. Au pays de Patrice Talon, 97% des jeunes du second cycle secondaire sont inscrits dans les établissements d’enseignement général. 3% prennent le chemin de la formation technique et professionnelle. L’adoption de cette loi donnera la possibilité aux entreprises de participer à l’élaboration des programmes scolaires.

Cette loi vise à « mettre en place des dispositifs adéquats et inclusifs pour une formation technique et professionnelle de qualité accessibles à tous et adaptés aux besoins de développement de notre pays », déclare le président de l’Assemblée nationale Louis G. Vlavonou.

Bénin : voici les trois communications du Conseil des ministres de ce 12 janvier 2022

Le président de la République Patrice Talon a présidé le Conseil des ministres de ce mercredi 12 janvier 2022. A l’issue de cette rencontre hebdomadaire, le gouvernement  a adopté les trois communications qui suivent.  

la première porte sur les conditions de mise en œuvre de la phase II du microcrédit Alafia et du financement des artisans cibles du projet Assurance pour le Renforcement du Capital humain (ARCH).

Au regard du succès enregistré par la première phase et pour permettre aux bénéficiaires de développer davantage leurs activités, il est prévu au titre de l’année 2022, un volume de décaissement de 15 milliards de FCFA.

Cette phase II va consister, outre le maintien des crédits actuellement consentis, à mettre en place une nouvelle formule pour la prise en compte des demandes de la tranche de 50.001 à 100.000 FCFA et à financer des porteurs de projets parmi les artisans cibles du projet ARCH.

Par ailleurs, en vue de créer un impact économique plus marquant, les microcrédits restent ouverts à toutes les populations éligibles, y compris celles qui avaient déjà bénéficié des crédits de 30.000 à 50.000 FCFA.

S’agissant des artisans, le volume de décaissement prévu pour 2022 est de 5 milliards de FCFA. Il servira à prendre en charge ceux formés sur le dispositif ARCH et ayant un besoin de financement compris entre 100.000 et 2.000.000 de FCFA, les prêts devant être remboursés dans un délai de 18 mois au plus, à un taux d’intérêt de 9%.

Quant aux autres artisans non pris en compte sur le volet formation de ARCH, ils pourront bénéficier des produits classiques des systèmes financiers décentralisés avec le soutien du Fonds national de la Microfinance.

La deuxième est relative à la réorganisation institutionnelle, technique et financière de la filière d’exploitation de dragage de sable dans les communes d’Abomey-Calavi, Cotonou, Ouidah, Porto-Novo et Sèmè-Podji.

Une étude commanditée entre 2019 et 2020 a abouti à un constat d’insuffisance du cadre institutionnel dans le suivi de l’activité de dragage et a posé la problématique d’une réorganisation subséquente de la filière.

En effet, le secteur de dragage et d’exploitation du sable reste marqué par des dysfonctionnements et des atteintes graves à l’environnement, malgré les mesures prises par le Gouvernement.

Une telle situation appelle à définir des modes de gestion plus durable de la ressource. Un consortium de consultants a donc été identifié pour conduire les études prévues à cette fin. Le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable veillera à la bonne exécution de la mission.

la troisième a trait au compte rendu de l’exécution du contrat de prestations de services entre Paris Hospital Foundations (PHF) et le Gouvernement du Bénin pour la coordination des évacuations sanitaires et la prise en charge des patients béninois en France.

Il ressort de ce compte rendu que ce partenariat stratégique a effectivement permis d’alléger et de dématérialiser les procédures administratives, de sélectionner les patients réellement éligibles, d’améliorer la qualité de la prise en charge puis de réduire de manière substantielle les coûts des évacuations sanitaires.

Ainsi, de janvier 2018 à janvier 2021, 347 patients ont été enrôlés par PHF généralement pour des affections cardio-vasculaires et les cancers.

Pendant la durée du contrat, il a été observé une promptitude dans le processus d’évacuation sanitaire et un niveau appréciable d’efficacité opérationnelle de la gestion du dossier des patients, depuis la prise de rendez-vous jusqu’à l’offre de soins de qualité.

En approuvant ce compte rendu, le Conseil a instruit le ministre de la Santé à l’effet de prendre toutes dispositions requises en vue de l’amélioration continue des prestations et de l’optimisation des coûts.

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Afrique de l’ouest : l’insécurité crée une crise multiforme (Onu)

L’instabilité qui mine plusieurs parties de la région ouest africaine met en péril les acquis enregistrés par les pays selon le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), Mahamat Saleh Annadif.La partie occidentale du continent noir reste en proie à l’insécurité. Malgré les efforts nationaux, régionaux et internationaux, la situation sécuritaire dans la région demeure complexe et difficile. Les groupes extrémistes violents continuent d’étendre leur champ d’opérations au Sahel, notamment dans la zone des trois frontières du Liptako-Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ciblant à la fois les civils et les forces de sécurité.

« Au Nigeria, le regain de criminalité et de conflits entre agriculteurs et éleveurs a détourné l’attention de la violence extrémiste dans le nord-est, qui reste néanmoins omniprésente. D’autres incidents, bien que de faible ampleur, dans le nord de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo démontrent que la menace tant évoquée des actes de terrorisme se déplaçant du Sahel en direction des pays côtiers du Golfe de Guinée est une réalité », a souligné le Représentant spécial.

Mahamat Saleh Annadif présentait, lundi dernier, par visioconférence, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, le dernier rapport du Secrétaire général sur les activités d’Unowas. Le rapport couvre la période du 18 juin au 21 décembre 2021.

M. Annadif a, par ailleurs, énuméré les conséquences des développements sécuritaires dont l’effet majeur est la crise humanitaire multiforme que vit la région. Cette crise est « caractérisée par la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de la pauvreté du fait de la Covid-19 et la perte des récoltes du fait de la sécheresse. »

Sur la question du changement climatique, M. Annadif a mentionné la nécessité d’une approche à long terme et a informé du soutien d’Unowas pour le développement de stratégies d’adaptation à la dégradation climatique dans la région Afrique de l’Ouest et Sahel. « Ceci dans le but de protéger les plus vulnérables qui sont victimes des urgences humanitaires et de la détérioration sécuritaire qui en résultent », a-t-il ajouté.

En outre, le Représentant spécial a appelé à un plus grand engagement dans la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité, et de l’Agenda des jeunes pour la paix et la sécurité.

« Bien que plus de 50% d’électeurs de la sous-région sont des femmes, leur présence de façon significative au niveau des organes de décision tarde à se concrétiser », a dit M. Annadif, non sans ajouter qu’« une plus grande volonté politique, se traduisant entre autres par le financement sur les budgets nationaux de ces plans d’action est nécessaire. »

Ce tableau sombre dressé par M. Annadif n’éclipse pas les avancées démocratiques, notamment les élections réussies au Cabo Verde et en Gambie.

« Malgré toutes les inquiétudes justifiées suscitées par les turbulences actuelles en matière de gouvernance démocratique, ces exemples confirment l’attrait de la démocratie, comme le plus sûr vecteur pour façonner l’avenir des communautés », s’est félicité Mahamat Saleh Annadif.

Le Représentant spécial a également salué les progrès accomplis par la Commission mixte Cameroun-Nigeria en charge de la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour Internationale de Justice sur le conflit frontalier entre les deux pays, depuis sa création en 2002.

« Ces réalisations sont autant d’exemples positifs de résolution des conflits, démontrant concrètement la manière dont le règlement pacifique des différends frontaliers peut renforcer la confiance et la coopération bilatérale entre des pays voisins », s’est-il réjoui.

Bénin : une loi sur le financement des cantines scolaires en gestation

Le gouvernement envisage de promulguer une loi visant à réduire la malnutrition et la sous-alimentation en milieu scolaire au Bénin.

L’Exécutif béninois poursuit la mise en œuvre du Programme national d’alimentaire scolaire intégré (Pnasi). Initié en 2018 le Pnasi s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la déperdition scolaire. Pour sa mise en œuvre, le gouvernement de Patrice Talon a débloqué 27,2 milliards de francs CFA en 2018 pour la période 2017-2022.

Ainsi, 351 109 écoliers des douze départements du pays ont bénéficié de cette enveloppe dans 1 579 écoles publiques. Le ministère de l’Enseignement maternel et primaire indique par  ailleurs que 4 programmes de cantines scolaires sont aujourd’hui en cours au Bénin.  36% des écoles primaires publiques et 30% des écoliers en sont bénéficiaires.

Ce ministère dévoile les sources de financement de l’initiative. « Sur les 7 360 écoles primaires publiques, 2 640 bénéficient de cantines scolaires soit : 1579 cantines appuyées par le gouvernement, 297 cantines soutenues par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME), 620 cantines appuyées par le Programme alimentaire mondial (PAM) et 144 cantines appuyées par l’organisation Catholic relief services (CRS) », précise un communiqué dudit ministère relayé par Bénin webtv.

Dans le but d’éviter la rupture de ce programme, l’Exécutif a pensé une stratégie. Il s’agit de la mise sur  pied d’une loi portant sur le financement des cantines scolaires. Cette initiative est contenue dans le programme d’action du gouvernement pour le quinquennat 2021-2026. La visée est l’atteinte de l’objectif de l’Objectif de développement durable portant sur « la faim zéro ».