Bénin : vers la privatisation du transport étudiant

Pour la ministre Éléonore Yayi Ladékan, il faut en arriver, pour améliorer la qualité du service offert aux apprenants.

 

L’Etat compte confier la gestion du transport étudiant dans les universités publiques au secteur privé. Selon la ministre Éléonore Yayi Ladékan, il faut en arriver, pour améliorer la qualité du service offert aux apprenants.

Le transport étudiant pourrait être bientôt confié aux privés. Le projet est déjà en conception et la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique estime d’ailleurs que c’est la meilleure solution. « Dès qu’on ne sait pas fait quelque chose, il faut trouver les moyens et trouver les spécialistes en la matière », a déclaré Éléonore Yayi Ladékan au micro de l’ORTB.

Selon la ministre, « la réforme qui consiste à déléguer cette prestation (le transport étudiant) aux privés, est au cœur des priorités ». Par ailleurs, elle précise que l’Etat ne compte pas se désengager totalement. « Ces privés vont absolument recevoir d’accompagnement de la part de l’Etat », a-t-elle fait savoir.

Ce n’est pas la première fois que les autorités évoquent la privatisation dans le secteur social au niveau des universités publiques. En 2018, le sujet avait été déjà débattu et concernait d’ailleurs, tous les services sociaux à savoir : le transport, l’hébergement et la restauration.

Bénin-Setto : interpellation d’un couple de faux médecins

L’unité de la police Républicaine du commissariat d’arrondissement de Setto a interpellé un couple pour exercice illégal de la médecine.

 

Suite à une alerte de l’infirmier major du Centre de santé de Setto le week-end dernier, les éléments de la police Républicaine du commissariat d’arrondissement de Setto ont interpellé et gardé à vue un couple. Ledit couple est accusé d’exercice illégal de médecine.

Selon les informations, le couple interpellé par la police dispose d’une clinique qui a été officiellement fermée le 04 Juin 2021 par les autorités sanitaires pour irrégularité. Mais malgré cette mesure, le couple continue illégalement d’administrer des soins aux patients.

Inspecteur d’action sanitaire à la retraite, le responsable de cette clinique illégale et son épouse sont gardés à vue pour les nécessités de l’enquête. Ils seront probablement présentés au procureur de la République les jours à venir pour répondre des faits qui leur sont reprochés.

Bénin : compte-rendu du Conseil des ministres du 15 juin 2022

Le gouvernement s’est réuni ce mercredi 15 juin 2022 en session ordinaire du Conseil des ministres. La séance a été présidée par le président de la République. Retrouvez ci-dessous l’intégralité des décisions prises.

 

I- MESURES NORMATIVES.

Approbation du document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2023-2025.

Institué par la loi organique relative aux lois de finances, ce document sert de support au débat d’orientation budgétaire qui doit intervenir au plus tard le 30 juin de chaque année.

La présente édition postule que notre économie se remet des effets de la pandémie de la COVID-19 mais dans un contexte marqué par les tensions géopolitiques dont la guerre en Ukraine.

Le document permet d’appréhender les efforts réalisés ces trois dernières années aux plans de l’assainissement des finances publiques et de la consolidation budgétaire notamment.

Il expose également les progrès notés dans l’amélioration de la situation financière des établissements publics, des collectivités locales et des organismes de sécurité sociale, grâce à la dynamique de bonne gouvernance impulsée par l’Etat.

Au cours de la période de référence, seront renforcées les mesures en cours visant à promouvoir les secteurs à fort potentiel dont l’agriculture, le tourisme, l’économie numérique et l’économie du savoir avec un accent particulier sur l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Par ailleurs, seront poursuivis les grands chantiers visant à combler le déficit infrastructurel de notre pays, dans les domaines énergétiques, de transport et d’assainissement. Le tout renforcé par la création d’un cadre favorable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique et compétitif, la promotion d’un secteur industriel sélectif ainsi que la promotion de l’intégration régionale à travers le développement des chaînes de valeurs.

En approuvant le document, le Conseil a instruit les ministres concernés à l’effet de soutenir la discussion y relative devant la Représentation nationale.

Au titre des autres mesures normatives, ont été adoptés les décrets portant nomination de membres au Conseil d’administration de l’Agence de Contrôle des Installations électriques intérieures (CONTRELEC) et de l’Agence béninoise de Gestion intégrée des Espaces frontaliers (ABeGiEF).

II- COMMUNICATIONS

Allègement des mesures d’entrée au Bénin prises dans le cadre de la gestion de la pandémie de la COVID-19.

En raison du recul relatif de la pandémie dans le monde en général et dans notre pays en particulier, le Gouvernement a décidé de lever les mesures exigées pour la traversée de nos frontières, dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire de la COVID-19.

Ainsi, pour compter du jeudi 16 juin 2022 à 00 heure, l’entrée sur le territoire béninois, aussi bien par les frontières terrestres, aériennes que maritimes, est libre de présentation de tout document en rapport avec la COVID-19.

Les voyageurs au départ du Bénin devront cependant toujours se conformer aux exigences des pays de destination.

Toutefois, cette tendance baissière ne dispense pas de la nécessité de se faire vacciner. A cet effet, le Conseil exhorte les populations d’une part, les responsables à divers niveaux d’autre part, aussi bien du secteur public que privé, qui ne l’ont pas encore fait ainsi que les agents sous leurs ordres, à se faire vacciner en vue de se prémunir contre la forme grave de la COVID-19.

III- RENCONTRES ET MANIFESTATIONS INTERNATIONALES. 

Sous cette rubrique, le Conseil a autorisé l’organisation au Bénin :

En juin 2022, d’une réunionde validation du système de suivi de la pêche artisanale maritime ;

Le 16 juin 2022, de la 2ème Réunion de haut niveau des ministres chargés de la Santé et des Transports sur le bilan de l’organisation du corridor Abidjan-Lagos et ses perspectives ;

Du 15 au 16 juillet 2022, de la 8ème Réunion du comité régional de pilotage du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest.

IV- MESURES INDIVIDUELLES. 

Les nominations ci-après ont été prononcées :

A la présidence de la République

  • Membres permanents de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes :
    • Monsieur Aminou Adjélé MAMAM (Coordonnateur de la Cellule) ;
    • Monsieur Assogba Zacharie GBODJEYDO (Coordonnateur adjoint de la Cellule) ;
    • Madame Cyrielle AHOUANDOGBO PERROT ;
    • Monsieur Micaël BASSABI DJARA ;
    • Monsieur Landry HINNOU ;
    • Madame Joïce Médéssè AGONSANOU.

Au ministère de l’Economie et des Finances

  • Directeur général de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique : Monsieur Marc-André LOKO
  • Directeur général de la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce : Monsieur Arsène DANSOU.

Fait à Cotonou, le 15 juin 2022,

Le Secrétaire Général du Gouvernement,

Edouard OUIN-OURO.

Bénin-Covid-19 : levée des mesures dans les aéroports et les frontières

Plus aucune restriction liée à la riposte contre la pandémie de Covid-19 aux voyageurs à l’entrée et à la sortie du Bénin.

 

Le Bénin vient de levée les mesures contre le coronavirus dans les aéroports et au niveau de ses frontières. Réunis en Conseil des ministres, mercredi 15 juin 2022, le gouvernement a levé les mesures sur la pandémie.

Pour compter de ce jeudi 16 juin 2022, l’entrée sur le territoire béninois, aussi bien par les frontières terrestres, aériennes que maritimes, est libre de présentation de tout document en rapport avec la Covid-19. Ainsi en a décidé le gouvernement en conseil des ministres.

L’allègement des mesures prises dans le cadre de la gestion de la pandémie de la Covid-19 a été décidé en « raison du recul relatif de la pandémie dans le monde en général et dans notre pays en particulier ». « Toutefois, cette tendance baissière ne dispense pas de la nécessité de se faire vacciner. A cet effet, le Conseil exhorte les populations d’une part, les responsables à divers niveaux d’autre part, aussi bien du secteur public que privé, qui ne l’ont pas encore fait ainsi que les agents sous leurs ordres, à se faire vacciner en vue de se prémunir contre la forme grave de la Covid-19 », indique le conseil des ministres.

Le Gouvernement informe que les voyageurs au départ du Bénin devront cependant toujours se conformer aux exigences des pays de destination.

Bénin : emprisonnement d’un enseignant pour viol d’une fillette

Cet enseignant de 33 ans est dans le viseur de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

 

Les faits remontent à deux ans. Un enseignant de 33 ans avait violé une petite fille de 10 ans. Arrêté pour son acte de viol, il a été placé en détention provisoire en attendant son procès à la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

A l’époque, la fillette était son élève dans une école privée à Godomey. Pour lui permettre de vaquer à ses occupations, sa mère confiait sa fille à l’enseignant. C’est lors de ces rapprochements que l’enseignait aurait abusé de la fille.

Interrogé, l’enseignant reconnait les faits mais précise que c’est la fillette qui a pris l’initiative. Un argument qui ne convainc pas. Le procès aura lieu le 22 juin à la Criet.

Bénin : Eugène Azatassou accuse le gouvernement des souffrances du peuple

Reçu dimanche 12 Juin 2022 à la radio nationale, le membre du parti Les Démocrates a donné sa lecture de la situation socioéconomique du pays.

 

Le gouvernement associe la cherté de la vie et la flambée des prix des produits de grandes consommations, à la guerre en Ukraine et à la pandémie du Covid19.  Pour Eugène Azatassou, ce sont les actes posés par le pouvoir de la rupture à savoir les casses des activités des populations, les licenciements massifs et autres actes de ce genre qui sont à l’origine de la situation de crise actuelle.

« Le pouvoir actuel a tout déstructuré, le PVI a fait monter les prix à importations, le pouvoir a créé des situations pour que le peuple soit dans la misère sans la COVID-19 sans la guerre en Ukraine », indique Eugène Azatassou

Propositions pour atténuer les effets de la crises…

Le vice-président des démocrates ne s’est pas arrêté à critiquer le régime en place. Il a également fait des propositions au gouvernement pour faire face à la situation de crise actuelle.

L’ancien coordonnateur national des forces cauris pour un Bénin émergent, Eugène Azatassou préconise la suppression du programme de vérification des importations (PVI) et ensuite éjecté abondamment de l’argent dans la consommation.

Le vice-président des démocrates suggère également l’accélération de la procédure de revalorisation des salaires et le retour dans le giron de l’Etat, des sociétés privatisées.

Bénin : Patrice Talon reçoit en audience Boni Yayi

Le chef de l’État béninois Patrice Talon a reçu en audience lundi soir 13 juin son ancien allié et opposant Boni Yayi. C’est la seconde fois qu’il recevait son prédécesseur en 8 mois.

 

« Cela apportera toujours un plus, il y a le droit d’ainesse et l’expérience », c’est ainsi que le chef de l’État justifie son idée de voir plus souvent, ses prédécesseurs. Le président béninois a d’ailleurs annoncé qu’il allait formaliser rapidement un cadre d’échanges et de contacts entre les anciens chefs d’État et le président en exercice. Avant Boni Yayi, Patrice Talon a reçu il y a quelques jours l’ancien président Soglo et les anciens présidents de l’Assemblée.

La rencontre de ce lundi s’est déroulée en tête-à-tête et sans témoin, comme en septembre 2021. Elle a eu lieu dans une salle d’audience du troisième étage du palais de la Marina et a duré une heure et quart environ. À la fin, les deux hommes se sont exprimés devant les médias du service public. « C’est utile ce genre d’échanges. J’ai rencontré il y a quelques jours le président Soglo, nous avons eu les mêmes échanges dans une ambiance très conviviale, très fraternelle. Nous avons échangé sur le coût de la vie, la cohésion sociale, l’insécurité, la paix politique et tout ce que ça comporte », a déclaré M. Talon.

De son côté, Boni Yayi a affirmé : « On a fait le tour d’horizon des sujets qui sont sur la table en ce moment et qui ont trait à la consolidation de la paix ».

Patrice Talon a parlé de paix politique, Boni Yayi a évoqué les sujets qui ont trait à la consolidation de la paix… Les appels au dégel se poursuivent. Il y a sur la table en effet la requête de l’opposition de libérer les opposants Reckiath Madougou et Joël Aivo, ainsi que de favoriser le retour des exilés.

Super Ligue Pro : Coton FC champion du Bénin

Le Coton FC a été sacré champion du Bénin après sa victoire (2-1) contre Béké dimanche au cours de la dernière journée de la Super Ligue Pro.

 

La Super Ligue Pro vient de mettre la clé sous le paillasson. Le vainqueur de cette compétition est Coton FC avec 49 points. Après sa victoire (2-1) contre Béké ce dimanche, le Coton FC est sacré champion du Bénin.

La rencontre entre le Coton FC et Béké comptait pour la 23è journée de la Super Ligue Pro. Les Cotonniers ont remporté le match sur le score de 2-1. Fosséni Lazadi avait ouvert le score pour les visiteurs juste après l’heure de jeu (1-0, 61è) avant que le club de Ouidah ne prenne l’avantage grâce à Irénée Glelè (67è) et Issa Razack (72è). Grâce à ce succès, le Coton FC remporte le championnat du Bénin, à une journée de la fin de la Super Ligue Pro.

Les cotonniers avaient tenu en échec les Buffles du Borgou, tandis qu’Espoir de Savalou a été battu par l’Asvo (1-0). Par ailleurs, grâce à sa première place assurée, Coton FC se qualifie pour les phases préliminaires de la Ligue des Champions africaine.

La dernière journée de la Super Ligue Pro verra quatre clubs se disputer la deuxième place du championnat, qualificative à la Coupe de la Confédération Africaine de Football. Il s’agit de Loto-Popo (44 points), des Buffles (44 points), de l’Asvo (43 points) et d’Espoir de Savalou (43 points). Cette ultime journée est prévue pour le mercredi 15 juin 2022.

Bénin : le bus de l’équipe nationale attaqué par des supporters

Le bus de la sélection nationale béninoise a été caillassé par des supporters, après la défaite des Ratels face au Mozambique (0-1) en qualifications pour la CAN 2023. Des joueurs ont été blessés.

 

Mercredi soir à Cotonou, les heures qui ont suivi la défaite du Bénin face au Mozambique (0-1) en match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2023, au Stade de l’Amitié à Cotonou, ont été longues et angoissantes pour les joueurs et le staff technique des Ratels.

Cet échec, quatre jours après celui le revers au Sénégal (1-3) lors de la 1re journée, et qui compromet déjà les chances du bénin de participer à la CAN dans un an, a provoqué la colère de quelques centaines de supporters locaux. « Nous avons mis plus de deux heures à sortir du stade, le temps que celui-ci soit évacué. Mais quelques centaines de mètres après avoir quitté les lieux, notre bus a été attaqué par des personnes qui ont lancé des cailloux des deux côtés de la route, et nous avons eu très peur », raconte l’attaquant Tidjani Anane (Doxa Katokopia, Chypre).

Le Clermontois Dossou touché à un pied

L’attaque a duré plusieurs minutes, malgré une escorte policière. Les forces de l’ordre présentes sur place ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les assaillants « Des vitres ont éclaté. On a tous eu le réflexe de se baisser, mais des éclats de verre ont touché des joueurs », poursuit un membre de la délégation présent dans le véhicule, mais qui a préféré garder l’anonymat.

Le milieu de terrain de Clermont Foot Jodel Dossou a été touché à un pied. « J’ai une belle entaille, ça va prendre quelques semaines pour cicatriser. Trois ou quatre autres joueurs ont été touchés. Ça a été traumatisant, et ce qui est aussi triste, c’est que ma mère, présente au stade, a été insultée et bousculée parce qu’elle portait mon maillot », a confié l’international béninois.

Mali : l’Uemoa en sommet extraordinaire à Accra, ce samedi

Le dossier malien sera probablement au cœur du sommet extraordinaire de l’Uemoa qui se tient ce samedi 4 juin à Accra (Ghana).Dans un communiqué parvenu à APA, l’Union économique monétaire ouest-africaine a annoncé la « tenue d’une session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement », ce samedi 4 juin à Accra, la capitale ghanéenne. L’organisation précise que la « session sera consacrée, notamment, à la situation sociopolitique dans l’espace. »

Cette rencontre interviendra à la suite de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao sur la situation au Burkina Faso, en Guinée et au Mali, prévue le même jour à Accra, souligne l’organisme monétaire.

La concomitance des deux sommets peut être un bon signe pour le Mali. En effet, l’Uemoa, dans la foulée des sanctions politiques de la Cedeao portant notamment sur la fermeture des frontières terrestres et aériennes, avait prononcé, pour sa part, des sanctions financières contre Bamako.

Parmi ces mesures, il y avait « le gel des avoirs du Mali à la banque centrale commune aux huit États membres, celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens ainsi que la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales ».

La tenue de ces deux sommets pourrait sonner la décrispation entre ces deux organisations régionales et les autorités de la transition malienne. La junte est prête à accepter un calendrier de transition de vingt-quatre mois avant la tenue des prochaines élections qui devraient permettre le retour des civils au pouvoir.

Si la Cedeao qui proposait seize mois de transition, sans compter les deux ans écoulés, acceptait cette proposition, elle pourrait prononcer la levée de l’embargo. Dans ce sillage, l’Uemoa pourrait aussi desserrer l’étau en levant les sanctions financières sur le Mali.

La médiation pilotée par le président togolais Faure Gnassingbé et la dernière sortie de Macky Sall, le président sénégalais et président en exercice de l’Union africaine (UA), peuvent inciter à l’optimisme.

Dans une  récente sortie médiatique, le dirigeant sénégalais a laissé entendre qu’un accord était envisageable. « Les putschistes sont au pouvoir depuis vingt mois. Nous acceptons de leur laisser 16 mois de plus. La junte, elle a parlé de rester encore vingt-quatre mois, j’estime que, en prenant surtout en considération les souffrances du peuple malien, nous pouvons nous mettre d’accord sur une échéance qui serait comprise entre seize et vingt-quatre mois », avait indiqué Macky Sall.

Bénin : Aurélien Agbénonci en visite en Turquie

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci est en Turquie où il a échangé avec son homologue turc Mevlüt Çavuşoğlu.

 

Les deux personnalités ont parlé des relations économiques et commerciales entre leurs deux pays. « Nous avons traité des mesures pour avancer nos relations économiques et commerciales », a indiqué Mevlüt Çavuşoğlu, ministre turc des Affaires étrangères dans un tweet.

Il s’est aussi agi de trouver de nouvelles pistes de coopération entre le Bénin et la Turquie. « Nous avons évalué les possibilités de coopération en particulier en industrie de défense et sécurité », a précisé Mevlüt Çavuşoğlu.

Benin : 54 guides touristiques renforcent leurs capacités

Les ateliers ont officiellement été lancé mardi 31 mai 2022 à la salle « Madiba » de l’hôtel Golden Tulipe le Diplomate.

 

Ce sont 54 guides touristiques qui ont été retenus par le gouvernement béninois après l’appel à candidatures. Pendant dix semaines, ces professionnels du tourisme seront en formation. Le programme a officiellement été lancé mardi 31 mai 2022 à la salle « Madiba » de l’hôtel Golden Tulipe le Diplomate. La machine qui doit proposer des guides de qualité exceptionnelle au marché du tourisme national et international vient ainsi d’être lancée.

« Un nombre croissant de destinations à travers le monde, notamment en Afrique, se sont ouvertes au tourisme et y ont investi en faisant de ce secteur, un moteur essentiel du progrès socio-économique grâce à la création d’emplois et de richesse », souligne le Ministre Jean Michel Abimbola. Et le Bénin ne compte pas être en reste. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le gouvernement, dans sa démarche de promouvoir une destination Bénin de qualité, a tenu à mettre un point d’honneur sur la formation des agents clé que sont entre autres les guides du tourisme.

Les séances de renforcement de capacité sont axées sur plusieurs thématiques.  « Un engouement pour les destinations de proximité se note et le Bénin compte jouer sa partition pour attirer cette forme de tourisme. Dans ce contexte, l’importance et la qualité des ressources humaines pour faire face aux flux touristiques et aux nouvelles exigences des clients deviennent dès lors des problématiques auxquelles il faut faire face.

C’est fort de cela que la réflexion globale sur le secteur du tourisme met un accent particulier sur le renforcement des capacités. Ainsi, cette période d’accalmie de l’activité touristique demeure idéale pour former et renforcer les capacités des professionnels du secteur qui, pour soutenir la croissance, doit disposer d’une main d’œuvre qualifiée et compétente, indispensable à l’offre d’une expérience de séjour qualitative et différenciée.

Pour ce faire et en prélude au programme de formation de 700 professionnels en situation d’emploi qui sera développé très prochainement et pour lequel les formateurs sont déjà en formation, un programme de formation spécifique au sous-secteur du guidage touristique est conçu. Conscient de ce que le métier de guide de tourisme est une activité professionnelle qui a besoin d’être soutenue par les pouvoirs publics, le Gouvernement de la République du Bénin, à travers le Ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, a décidé de solliciter l’assistance technique de l’Organisation Mondiale du Tourisme, pour concevoir et dispenser un programme de formation à l’attention d’un vivier de cinquante- quatre (54) guides touristiques.

En effet, les cinquante-quatre (54) guides ici présents, faut-il le rappeler, sont le résultat d’un travail minutieux, rigoureux et très sélectif conduit par les professionnels du tourisme avec les experts de l’enseignement et de la formation professionnelle », précise l’autorité ministérielle avant de faire savoir que l’objectif du gouvernement, à travers le déploiement de ce programme de formation intensive, est de disposer in fine de ressources humaines qualifiées en vue de soigner l’image de la destination Bénin et d’accroître sa fréquentation.

Bénin : les motos-taxis roulent à l’électrique

M Auto ambitionne de déployer 50.000 véhicules deux-roues «verts» cette année et de les produire sur place.

 

Près de deux semaines après le lancement officiel de M Auto à Cotonou, Shegun Bakari se frotte les mains. «Nous en sommes à cinquante commandes de motos par jour», se réjouit l’associé du fonds d’investissement Atif. Créé au premier trimestre de cette année, basé à Abu Dhabi, il a pour objectif la transformation et l’industrialisation de l’Afrique avec un focus sur les enjeux climatiques.

Un premier investissement de 20 millions d’euros va permettre, après une opération pilote et le déploiement de 500 motos en parallèle à Lomé au Togo et Cotonou au Bénin, d’atteindre une flotte de 5000 deux-roues d’ici juillet.

Eliminatoires CAN 2023 : le Bénin motivé à affronter le Sénégal

Pour sa première sortie aux éliminatoires de la CAN 2023- qui va se jouer en Côte d’Ivoire- le Bénin sera face au Sénégal à Dakar.

 

Revenu en sélection nationale du Bénin après une courte période d’absence, Michaël Pote a livré son opinion sur le Sénégal, le premier adversaire du Bénin dans ces éliminatoires de la CAN 2023. Pour lui, affronter le champion d’Afrique est une motivation supplémentaire pour le groupe.

Pour sa première sortie aux éliminatoires de la CAN 2023, le Bénin sera face au Sénégal à Dakar. Un déplacement qui s’annonce périlleux pour les Ecureuils du Bénin. Mais loin d’être une mission compliquée pour les Béninois, ils en font plutôt une motivation supplémentaire.

Cadre de la sélection nationale du Bénin, Michaël Pote est l’un des premiers à rejoindre le groupe à Cotonou. Son objectif est d’être prêt à répondre au défi du 4 juin prochain. « Ça se passe bien, le groupe revient petit à petit. Les joueurs reviennent de leur saison petit à petit. Ceux qui ont fini tôt comme moi on a commencé tôt histoire d’être au top au moment opportun.», a laissé entendre l’avant-centre des Ecureuils.

Si l’adversaire est de taille, le Bénin a démontré qu’il sait se défendre face aux gros du continent. Face aux champions d’Afrique en titre, les Ecureuils ont bien l’intention de le prouver encore à Dakar. « On se concentre au maximum. Il y a cette motivation en plus parce qu’on sait qu’on va jouer le champion d’Afrique en titre. Dans le même temps, contre les grosses écuries, nous avons démontré de belles choses », a rappelé Michaël Pote.

Le processus de restitution d’œuvres d’art à l’Afrique est irréversible (acteur)

Comme la France, les autres anciennes puissances coloniales devront un jour ou l’autre rendre les biens culturels africains pillés, a confié à APA Bénédicte Savoy, universitaire française et coauteur, avec son homologue sénégalais Felwine Sarr, du rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain.Quel sens donnez-vous à l’initiative de restitution des biens culturels africains ?

Nous sommes tournés vers l’avenir. Le terme de restitution est une capsule du temps. Il y a le temps d’avant, celui de la restitution et le temps d’après. Le temps d’avant correspond à la période coloniale pendant laquelle différents États européens ont profité de l’asymétrie de pouvoir pour extraire les richesses culturelles notamment du continent africain.

La restitution, c’est d’abord reconnaître cela, le dire haut et fort et le faire savoir aux visiteurs des musées en Europe qui souvent ne sont pas bien informés. Une fois cela fait, nous sentons qu’il y a un désir, y compris du côté européen, de réparer cette injustice et de recréer une justice patrimoniale. Cette démarche suppose de permettre à ceux qui viennent des régions, d’où ont été prises ces œuvres, d’être eux aussi en contact avec elles.

Pas seulement avec celles-là, mais au moins de les avoir pour eux, de les faire circuler comme ils veulent et que ça ne soit pas Paris, Londres ou Berlin qui en discutent. Cela est très important. En somme, la restitution est le début d’une nouvelle éthique de la relation, d’un nouveau rapport de respect entre les uns et les autres. C’est aussi redonner le pouvoir à ceux à qui appartiennent ces œuvres pour qu’ils en fassent ce qu’ils veulent.

 

En France, la restitution des œuvres culturelles africaines a débuté le 9 novembre 2021 avec le Bénin. Où en est le processus ?

Il s’est passé une chose énorme entre la fin de l’année 2017 et la nomination de Felwine Sarr et moi pour écrire le rapport intitulé « Restituer le patrimoine africain : vers une nouvelle éthique relationnelle ». C’est énorme. Nous pouvons comparer cet évènement à la chute du mur de Berlin.

Le Bénin a réussi avec beaucoup de diplomatie, d’endurance et de finesse à obtenir la restitution de biens culturels de la part d’un pays anciennement colonisateur. La République démocratique du Congo n’y est pas encore parvenue avec la Belgique. Idem pour le Nigeria avec l’Angleterre.

Depuis les indépendances, plusieurs pays africains ont essayé et n’y sont pas arrivés. Cette victoire du Bénin s’est matérialisée par le retour d’une petite partie en nombre, mais importante symboliquement, d’œuvres du patrimoine royal d’Abomey. On parle de 26 œuvres, mais il faut imaginer que ce sont 2,5 tonnes de sculptures monumentales de trônes qui sont très importantes historiquement pour le Bénin et qui, à vrai dire, étaient même importantes pour la France puisqu’elles ont toujours été montrées dans ses musées.

Quand nous parlons du retour des 26 objets, nous parlons de choses importantes que la France a finalement décidé de rendre au Bénin. Ce qui va se passer après, nous ne le savons pas encore. Nous observons. Le Bénin est un observatoire de l’avenir pour ces questions-là. Le processus ne concerne pour le moment que le Bénin, mais l’essentiel qu’il soit enclenché. Il n’y aura pas de retour en arrière.

Les autres pays comme l’Allemagne et la Belgique se sont déjà mis en ordre. En Europe, on assiste actuellement une sorte de Jeux Olympiques de la restitution. Nous n’avons pas besoin de forcer les détenteurs des objets. Ils vont finir par les rendre. Les Européens discutent beaucoup. Ils n’arrivent pas à appuyer tous ensemble sur le bouton et à le faire très vite. Mais après plus de 100 ans d’absence, de déni, les lignes bougent. Ça va moins vite que nous le voudrions, mais ça avance.

L’exposition des trésors royaux restitués par la France a attiré à Cotonou près de 200.000 visiteurs selon le gouvernement béninois. Selon vous, qu’est-ce qui explique cet engouement ?

Il y a plusieurs raisons. L’une d’elle est que ces œuvres ont été absentes pendant longtemps. Elles n’étaient pas là physiquement, mais elles étaient encore là dans les esprits. Nous savions qu’elles avaient existé et le fait de les récupérer, c’est comme de refaire connaissance avec soi-même.

Cela joue sûrement un rôle très important. Et l’autre chose est qu’elles sont mises en scène en connexion avec des œuvres d’art contemporain et même futuristes du Vodoun. C’est très excitant. Les deux, mis ensemble, créent une dynamique, une énergie qui fait plaisir à la population. C’est vraiment très beau à voir.

Comment les Africains peuvent-ils se réapproprier ces objets ? 

Ce n’est sûrement pas à moi de le dire puisque je suis du point de vue européen. Ce qui m’importe est de dire comment les musées européens doivent lâcher prise. Quand nous observons ce qui se passe en ce moment au Bénin, nous voyons que chaque nation, groupe, communauté ou village… peut avoir ses propres idées sur la question.

Au Bénin, ils ont repris des trésors royaux pour les rendre républicains. Ils sont devenus le patrimoine de tous les Béninois. C’est une bonne formule, mais il y en a sûrement d’autres.

Bénin : un répétiteur accusé d’abus sexuel sur son élève

Il a été mis sous mandat de dépôt après son passage devant le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

Dans la ville de Cotonou, une fillette de 06 ans a été abusée sexuellement par son répétiteur. Il aurait commencé à commettre son forfait selon une enquête ouverte depuis le mois de janvier dernier. Constamment intimidée par l’enseignant, la victime avait gardé le silence.

C’est la mère de la victime qui a découvert et a aussitôt alerté la brigade des mineures. C’est du moins ce rapporte 24hauBénin. Informée, la brigade a arrêté le mis en cause au cours d’une séance de cours de répétition.

Présenté au Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) le jeudi 19 mai, le répétiteur a été mis sous mandat de dépôt. Il sera jugé en juin prochain.

Bénin-éliminatoires CAN 2023 : les écureuils seront face aux Lions de la Térange

Les deux équipes vont s’affronter les 04 et 07 juin prochain, dans le cadre de la phase éliminatoires de la CAN 2023.

 

L’équipe nationale de football du Bénin va jouer contre celle du Sénégal les 4 et 7 juin 2022. Ces deux rencontres vont compter pour la première et deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations. Cette compétition va se tenir en Côte d’Ivoire en 2023.

Le sélectionneur intérimaire du Bénin, Moussa Latoundji, a convoqué trois nouveaux parmi les 26 joueurs retenus pour affronter le Sénégal et le Mozambique. Le sélectionneur intérimaire du Bénin, Moussa Latoundji, a déjà dévoilé la liste des 26 entrants.

Les Écureuils ont la charge de sortir de ces éliminatoires avec le billet qualificatif s’ils veulent participer à la CAN 2023 en Côte d’Ivoire.

Bénin : vers un retrait des troupes de la Minusma

Le Bénin va retirer ses troupes engagées au sein de la mission des Nations Unies au Mali (Minusca) d’ici novembre 2023.

C’est officiel ! Les troupes béninoises engagées au sein de la Minusma vont quitter le Mali. L’annonce a été faite par le ministre des affaires étrangères, Aurélien Agbénonci. Cette décision a été motivée par la situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés.

«Le Bénin va d’ici novembre prochain retirer ses 140 hommes qui composent une base de la police à Kidal, dans le nord du Mali. Ensuite, les 250 militaires qui constituent un régiment de l’infanterie basés à Sénou, en périphérie de la capitale malienne Bamako, seront rapatriés en novembre 2023», a-t-il annoncé.

Afin de faire face à la menace, il urge que le Bénin déploie toutes les compétences humaines, matérielles et logistiques requises. C’est du moins ce qu’a expliqué ce membre du gouvernement. Réputé pour sa stabilité, le Bénin, voisin du Nigeria, du Niger, du Faso et du Togo est la nouvelle cible des groupes armés qui opèrent déjà dans ces pays.

Cédéao : renforcement de capacités de commissaires électoraux

Treize commissaires électoraux, nouvellement élus au Bénin, au Niger, au Liberia, en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire, sont réunis à Abidjan jusqu’au 25 mai.« Concepts et principes directeurs des élections et de la gestion électorale », « Opérations électorales et parties prenantes électorales » et « Leadership électoral et durabilité », ce sont les trois thématiques centrales du séminaire sous-régional organisé par la Commission Electorale Indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire en partenariat avec le Réseau des structures de gestion électorale en Afrique de l’Ouest (Résao)

Ouvert ce lundi dans la capitale économique ivoirienne, l’atelier bénéficie notamment de l’appui financier de l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ).

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI, a souligné que cette activité « intervient au moment où les commissions électorales font leur mue malgré de nombreuses difficultés de tous ordres ». Même s’il a jugé les élections dans l’espace Cedeao « globalement satisfaisantes », M. Coulibaly-Kuibiert a estimé qu’il faut « renforcer le climat social pour de futurs scrutins sans violence au bénéfice de tous ».

Le président de la Commission Electorale Indépendante de Côte d’Ivoire a indiqué que « quel que soit le pays, le mode de désignation, l’origine professionnelle des membres des commissions électorales, le contenu de leur devoir est le même ». Dès lors, a-t-il expliqué, les commissaires électoraux ont tout intérêt à renforcer leurs compétences car « même avec beaucoup d’expériences, ils ne sont pas à l’abri de situations inattendues ».

Concluant son propos, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a fait savoir que l’objet de l’atelier est « de rendre la matière électorale, dans son fondement et son opérationnalité, accessible à tous, paisible dans son déroulement et bénéfique dans ses impacts ».

Pour sa part, Salami Abdoul Raouf, du Réseau des structures de gestion électorales en Afrique de l’Ouest (Résao), a précisé que les 13 commissaires électoraux seront outillés des principes directeurs et des bonnes pratiques électorales.

Dans ce dessein, « une approche méthodologique interactive, participative et d’apprentissage par les pairs » est utilisée selon Akinduro Olufunto de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (International IDEA).

Bénin : l’ex-maire de Calavi libéré de prison

Liamidi Houénou de-Dravo, ex-maire de Calavi a bénéficié d’une remise en liberté provisoire ce lundi 16 mai 2022.

 

Il était en détention préventive depuis le 11 février 2022. L’ancien maire de la commune d’Abomey-Calavi, Liamidi Houénou de-Dravo vient de bénéficier d’une remise en liberté provisoire à l’issue d’une audience.

Il était en prison pour une affaire de double dédommagement. L’ancienne autorité communale et d’autres personnes sont poursuivies pour faux et usage de faux, complicité d’escroquerie et complicité de faux et usage de faux.

Afrique : vers l’implantation de 7 usines pharmaceutiques

La Guinée, le Sénégal, la Mauritanie, le Bénin, le Nigeria, le Congo et l’Angola ont été choisis par les sociétés Turk Ilaç et Interglobe IEG, porteuses du projet.L’indépendance pharmaceutique, ce n’est pas encore une réalité en Afrique. En 2020, le continent noir importait plus de 80 % de ses produits pharmaceutiques et consommables médicaux. Récemment, la Covid-19 a montré les risques encourus par l’Afrique.

Turk Ilaç, une grande entreprise turque de production de produits pharmaceutiques et Interglobe IEG, une société américaine active dans la recherche d’opportunités d’investissement en Afrique pour les compagnies étrangères, ont signé un accord en décembre 2021 lors 3e Sommet Turquie-Afrique. L’objectif commun est que les sept usines pharmaceutiques,  similaires à celles réalisées avec succès en Turquie, sortent de terre d’ici 2024.

« Le développement de ces unités de production à travers l’Afrique est d’une importance capitale pour le développement durable, non seulement de l’Afrique mais aussi de l’économie mondiale dans son ensemble », a déclaré Mehmet Berat Battal, président de Turk Ilaç.

Les gouvernements des différents Etats concernés adhèrent au projet. À la suite des réunions avec les autorités compétentes, Turk Ilaç affirme avoir reçu de « très bons échos » sur la garantie d’achat et l’attribution d’espaces afin d’encourager la production locale.

Le groupe turc dit réaliser des productions intégrées à faible coût et sans compromis sur la qualité. Il entend maintenant apporter en Afrique son expérience et son savoir-faire pour contribuer à l’émergence d’une industrie pharmaceutique.

Dans ce projet ambitieux, Turk Ilaç devrait bénéficier du soutien des sept pays ciblés, de la Banque africaine d’import-export (Afrexim) et d’autres fonds connexes. Globalement, la stratégie de l’entreprise turque en Afrique s’articule autour de quatre axes : l’investissement dans le secteur pharmaceutique, le transfert de technologies avancées, la promotion de l’emploi des femmes et le développement.

Pour sa part, Interglobe IEG s’était engagée avec le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour développer l’industrie pharmaceutique locale, créer des emplois, attirer les investissements étrangers et faciliter le transfert de technologie en Afrique.

Bunmi Jinadu, le président exécutif du groupe américain, croit « fermement que soutenir le développement d’une industrie pharmaceutique durable en Afrique est une contribution puissante à la réalisation des Objectifs de Développement Durable ».

Golfe de Guinée : « une sécurité durable », l’aspiration commune

Les huit pays de cet espace maritime n’entendent pas lever le pied dans la lutte contre la piraterie.Selon le Bureau maritime international (IMB, sigle en anglais), la piraterie est réduite à sa plus simple expression dans le Golfe de Guinée. Un niveau de sécurité pour la navigation jamais atteint dans la région depuis 28 ans.

Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Nigeria, la Sierra Leone et le Togo, bordés par les mêmes eaux, se sont récemment réunis dans le cadre de la 5e plénière du Forum de collaboration maritime du Golfe de Guinée. Objectif : harmoniser les interventions des différentes chaînes de commandement militaires.

S’exprimant à cette occasion, Bashir Jamoh, le Directeur Général de l’Agence nigériane de l’administration et de la sécurité maritime (Nimasa, sigle en anglais) a souligné que la coopération est « essentielle » en vue d’assurer la sécurité en continu dans le Golfe de Guinée.

Il y a deux ans, a rappelé M. Jamoh, les pirates étaient très actifs dans cette partie de l’Afrique. Ce qui a provoqué la colère des partenaires des pays concernés par la menace. La situation est maintenant sous contrôle, mais il faut toujours rester sur ses gardes.

« Le Forum de collaboration maritime du Golfe de Guinée doit être préservé pour demeurer une force du bien.
En tant que membres, nous avons un devoir collectif envers ce forum : celui de maintenir un dialogue solide.
Le succès (dans ce cas de figure) ne peut jamais être le fruit d’actions solitaires », a affirmé le DG de la Nimasa.

C’est pourquoi, il s’est félicité de la coopération sur le Golfe de Guinée entre son pays et le Bénin car  « il doit y avoir une coopération entre les marines régionales ». À distance, Kitack Lim, le Secrétaire Général de l’Organisation maritime internationale (Omi) a demandé aux pays du Golfe de Guinée de préserver les acquis en termes de sécurité.

Dans ce sens, M. Lim a estimé qu’il faut « s’attaquer aux causes profondes de la piraterie, notamment la situation critique des communautés côtières afin de trouver des solutions pérennes ». Pour sa part, le chef d’état-major de la marine nigériane, le vice-amiral Awwal Gambo, a entre autres plaidé pour l’intensification des échanges d’informations et le renforcement des capacités institutionnelles en matière de gouvernance maritime.

« La sûreté et la sécurité de la navigation dans le Golfe de Guinée sont un élément essentiel du processus de redressement de l’économie mondiale » ralentie par la Covid-19, a déclaré M. Gambo.

Bénin : les forces armées repoussent une attaque à Porga

Des éléments de l’armée béninoise en position à Porga ont affronté des individus armés, identifiés comme des terroristes.

 

Une position des Forces armées béninoises (Fab) a été attaquée dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 mai 2022. Cette nouvelle attaque terroriste est survenue au Nord du Bénin, dans la localité de Porga.

Le bilan de cette énième provocation des hommes identifiés comme des terroristes n’est pas encore connu. Il faut également préciser que pour l’heure, aucune source officielle n’a évoqué le sujet.

Notons qu’au Bénin, les attaques terroristes ont déjà fait environ une quinzaine de morts depuis décembre 2021. Les attaques les plus sanglantes sont celles qui s’étaient produites dans le Parc national W, le Parc Pendjari et au commissariat de Monsey à Karimama.

Uemoa : le recouvrement, un défi pour les télédiffuseurs

Les opérateurs de diffusion de contenus audiovisuels de la zone peinent à percevoir les droits de passage de la part des télévisions et radios.Le constat est le même partout. Les chaînes éditrices de contenus audiovisuels des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ne paient quasiment pas les frais de diffusion de leurs productions.

Ainsi, les sociétés de diffusion, tributaires de ces fonds, se retrouvent dans des difficultés. Et même la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD), citée pourtant comme un modèle, n’échappe pas à cette réalité.

« Le recouvrement est notre principal défi. Nous n’arrivons pas à rentrer en possession de nos ressources alors que nous assurons la diffusion des télévisions et des radios. On vit des moments très difficiles », a alerté le Directeur Général de la SMTD, Docteur Cheikh Oumar Traoré.

Il s’exprimait ce jeudi à l’ouverture de la 2e Assemblée Générale du Réseau Africain des Télédiffuseurs (RAT) qui se tient du 5 au 6 mai dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette rencontre est placée sous le thème « Défis et enjeux des opérateurs de diffusion à l’heure du basculement à la TNT (Télévision Numérique Terrestre) ».

Abondant dans le même sens que son homologue malien, le Directeur Général de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Amadou Abdoulaye Diop, a déclaré que les « droits de passage représentent une question centrale pour la viabilité des opérateurs de diffusion ».

De l’avis de Fidèle Tamini, Directeur Général de la Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) et président du RAT, il y a une réflexion à mener par rapport au modèle économique. « Aujourd’hui, nous faisons face à des problèmes de fonctionnement. Les subventions ne suffisent pas pour supporter les charges et les éditeurs hésitent encore à payer ce que nous attendons d’eux. à un moment, il faut que nous puissions parvenir à une solution », a affirmé M. Tamini.

Les éditeurs de chaînes de télévisions et de radios tirent l’essentiel de leurs revenus de la publicité. Ces ressources sont néanmoins limitées à cause d’un tissu économique et industriel relativement faible et d’une culture publicitaire peu développée, a expliqué le Directeur de l’Economie numérique à la Commission de l’Uemoa, Abossé Akue Kpapko.

C’est pourquoi, il a entre autres plaidé pour la création de services à la demande, la location d’infrastructures, la desserte de localités non couvertes par les opérateurs de téléphonie tout en veillant à ne pas entrer frontalement sur le marché des télécoms, le paiement de la diffusion des activités gouvernementales, la mise en place d’un bouquet régional et la stimulation de la production de contenus nationaux et régionaux.

« La création n’émane pas des diffuseurs, mais si vous poussez les éditeurs à être originaux pour avoir des produits vendables partout sur le continent, ils gagneront beaucoup et vous n’aurez pas besoin d’aller vers eux pour demander votre dû », a souligné M. Kpapko.

Enfin, le commissaire de l’Uemoa a milité en faveur de la signature d’une convention de partenariat entre le Réseau Africain des Télédiffuseurs et son institution car « cela permettra une collaboration dans différents domaines pour le bien de nos populations ».

Golfe de Guinée : conférence en vue sur la sécurité maritime

L’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritime (NIMASA) et la Marine nigériane, en partenariat avec le Centre de coordination interrégional (CCI) de Yaoundé, au Cameroun, ont conclu des accords pour accueillir la 5ème plénière du Forum de collaboration maritime du Golfe de Guinée pour la Sensibilisation et la Déconfliction partagées (GOG-MCF/SHADE).Cette plénière du MCF/SHADE du Golfe de Guinée, qui doit se tenir à Abuja les 10 et 11 mai, a pour thème « une sécurité durable » et toutes les marines régionales ainsi que d’autres parties prenantes internationales sont attendues.

S’exprimant avant le forum, le directeur général de l’agence nigériane d’administration et de sécurité maritime, NIMASA, Dr. Bashir Jamoh, a identifié la coopération régionale comme ayant joué un rôle important dans la réduction des incidents de piraterie dans le Golfe de Guinée.

« La création du GOG-MCF/SHADE a permis aux parties prenantes de la région du Golfe de Guinée et de l’extérieur d’entrer en contact et de discuter de la meilleure façon de lutter contre la piraterie dans la région. Nous pensons qu’il s’agit d’un catalyseur qui a incité les parties prenantes non régionales à intensifier et à lancer des opérations efficaces d’application de la loi maritime pour soutenir les efforts régionaux », a déclaré M. Jamoh.

Selon lui, ces initiatives et efforts de collaboration de la marine nigériane et d’autres marines régionales, y compris le déploiement du projet Deep Blue, sont à l’origine de la réduction considérable des incidents de piraterie dans les eaux nigérianes et dans la région du GdG.

« Il convient de noter que le Bureau maritime international (BMI) a retiré le Nigeria de la liste mondiale des pays pirates. Réaliser cet exploit n’est pas facile, mais maintenir ce statut sera encore plus difficile. Notre objectif est de maintenir ce nouveau statut de Golfe de Guinée sans piraterie », a-t-il ajouté.

La déclaration de la NIMASA indique que le Forum de collaboration du Golfe de Guinée SHADE a été créé par le Nigeria et 22 pays de la CPI en juillet 2021 et que l’objectif est de mettre en œuvre une coopération opérationnelle efficace en matière de lutte contre la piraterie entre les marines régionales et internationales, ainsi que l’industrie du transport maritime et les centres de notification du Code de conduite de Yaoundé, de la CPI, pour la stratégie régionale de sécurité et de sûreté maritimes en Afrique centrale et occidentale.

Selon la déclaration, la précédente édition de la plénière s’est tenue virtuellement en juillet de l’année dernière, en raison des restrictions de voyage imposées par la pandémie de Covid-19, et a été accueillie par l’Institut maritime du Golfe de Guinée, GOGMI, à Accra, au Ghana.

Il a ajouté que le ministre nigérian des transports, M. Rotimi Amaechi, le ministre d’Etat chargé des transports, le sénateur Gbemisola Saraki, le chef d’état-major de la marine, le vice-amiral AZ Gambo et le DG de la NIMASA, le Dr Bashir Jamoh, sont les principaux participants à la plénière en provenance du Nigeria, tandis que le capitaine Bell Bell de l’ICC-Yaounde dirige les marines et les participants internationaux à la plénière.

Le Réseau Africain de Télédiffusion bientôt à Dakar

L’Assemblée Générale, prévue du 5 au 6 mai dans la capitale sénégalaise, devrait permettre aux acteurs du secteur d’évoquer les enjeux à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT).Durant deux jours, les opérateurs du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo discuteront des voies et moyens pour mener à bien leurs missions lors de la 2e Assemblée Générale du Réseau Africain de Télédiffusion (RAT).

« Ce seront des moments de partage d’expériences et de modèles économiques, politiques et institutionnels », a fait savoir la Directrice du Partenariat, de la Prospective, du Commercial et de la Communication à la Société Anonyme de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Nafissatou Diouf.

S’exprimant jeudi soir face à la presse nationale, elle a indiqué que la rencontre du RAT devrait aussi permettre de savoir : « Comment rendre viable une société de TDS ? A travers quel modèle institutionnel ? A travers quel modèle politique ? »

Les discussions porteront sur trois thèmes. Il sera d’abord question des défis des opérateurs de diffusion à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT). S’ensuivront des échanges sur les droits de passage (assiette et stratégies de recouvrement) et le modèle économique des sociétés de diffusion (cas de la Société malienne de télédiffusion du Mali).

A travers ce rendez-vous, les huit pays de la région affichent leur « volonté de travailler en synergie »,  a déclaré Nafissatou Diouf. Le Réseau Africain de Télédiffusion (RAT) a été créé en novembre 2021 au sortir des universités de la communication tenues à Ouagadougou, au Burkina. Il se veut un cadre sous-régional de coopération et de collaboration à l’ère des grands ensembles avec comme slogan « Être ensemble est nécessaire pour relever les défis de la diffusion à l’heure du basculement à la TNT ».

Bénin : nouvelle attaque contre un commissariat de police

Le bilan fait état d’un policier tué.Les attaques attribuées aux jihadistes se multiplient dans le nord du Bénin. Ce mardi matin, huit hommes à bord de motos ont pris d’assaut le commissariat de police Monsey (nord), faisant un mort du côté des forces de l’ordre.

Les assaillants ont ensuite mis le feu sur les locaux du commissariat. Le raid est survenu aux environs de 3 heures du matin dans la commune de Karimama non loin du parc W, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso.

Après l’incident, un important détachement des forces de sécurité a été déployé sur les lieux.

Epargné par les terroristes actifs dans la sous-région, le Bénin est, depuis novembre 2021, la cible d’attaques devenues récurrentes.

Le mardi 8 février 2022, le parc transfrontalier W, partagé entre le Niger, le Bénin et le Burkina Faso, avait été attaqué par des djihadistes. Sept personnes au moins y avaient perdu la vie.

Bénin : Anip donne des précisions sur l’actualisation des centres de vote

Le Gestionnaire-mandataire de l’Agence Nationale d’identification des personnes (Anip), Cyrille Gougbédji a rencontré le vendredi 22 avril 2022 le Directeur Général des Elections, Abou Soulé Adam pour une séance technique de concertation entre la CENA et l’ANIP sur le processus d’établissement de la Liste électorale informatisée (LEI). Lors des échanges, un accent particulier a été mis sur l’évaluation et surtout sur l’actualisation des centres et des postes de vote et également sur les questions liées au délai de la mise à disposition de la Liste électorale informatisée provisoire au moins 120 jours avant les élections législatives du 08 janvier 2023.

Le Gestionnaire-mandataire de l’Anip a déclaré sur Radio Bénin que «la loi a prévu que le nombre maximum d’électeurs à inscrire au niveau d’un poste de vote est 500 ». Il a fait savoir ensuite que «le centre de vote est composé de postes de vote » et qu’«un centre de vote comprend au maximum 10 postes de vote ».  «Mais nous avons une population électorale qui est en croissance, qui est en augmentation » a-t-il précisé. C’est pour cela, selon Cyrille Gougbédji, qu’«il faut s’assurer que les postes de vote dans leur positionnement au regard du passé conviennent encore aux exigences ou aux impératifs liés à l’augmentation de la population électorale ». Pour lui, «cette question, c’est maintenant qu’il faut les régler » et qu’«il ne faut pas attendre la veille du scrutin pour être en train d’évaluer les postes de vote ».

Bénin : le coup d’envoi du 17ème Tour cycliste prévue le 02 mai

Ce sont au total quatorze équipes de 13 pays différents qui vont parcourir 748,1 km du mardi 03 mai au dimanche 08 mai 2022.

 

Quatre-vingt (08) coureurs vont parcourir 748,1 km au Bénin du 02 au 08 mai 2022. Ce sera à l’occasion du 17e Tour cycliste. Ils sont 14 équipes qui viennent de 13 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Bénin, Belgique, Burkina-Faso, Pays-Bas, France, Maroc, Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigéria, Mali, Togo), s’affronter.

Cet évènement sportif va se faire à cinq (05) étapes à savoir : Boukoumbé-Djougou, Djougou-Parakou, Savalou-Bohicon, Bohicon-Comè, Sehoue-Porto-Novo. La course va s’achever le 08 mai par le Grand Prix de Cotonou. Notons que la course cycliste proprement dite débute le mardi 3 mai après la cérémonie de présentation des équipes le 02 mai.

Bénin : 6 candidatures au poste de sélectionneur des Ecureuils

Les Ecureuils du Bénin n’ont plus de sélectionneur national depuis le limogeage du Michel Dussuyer en janvier 2022 par la Fédération béninoise de football  (FBF). 

Depuis le limogeage du technicien français, l’instance faîtière du football béninois a amorcé depuis le processus du recrutement d’un nouvel entraîneur national à la tête des Ecureuils du Bénin. Six (06) dossiers de candidature sont enregistrés, tous des expatriés qui ont postulé pour succéder à Michel Dussuyer.

Interrogé ce jeudi 21 avril 2022 par Frissons radio, le Secrétaire général de la Fédération béninoise de football  (Fbf), Claude Paqui a déclaré que les dossiers de candidature « sont sur la table du Président de la Fédération et sur la table du ministre des sports» et qu’«après concertation de ces deux personnalités, une décision finira par être prise et on connaîtra le nouvel entraîneur ». Selon ses propos, il y a officiellement six (06) prétendants, tous des étrangers. « On en a officiellement six (06). Il n’y en a que des étrangers, des expatriés qui ont postulé. Il y a des Portugais, des Français, des Anglais » a–t-il précisé.

Le Secrétaire général de la Fbf a fait savoir que « dans tous les cas de figure, le coach Moussa Latoundji fait partie de l’encadrement technique. Moussa Latoundji sera à la prochaine campagne des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023 ». Il a laissé entendre que Moussa Latoundji « est le coach adjoint de l’équipe nationale A » et qu’«il le demeure actuellement puisque » la Fédération n’a pas «encore recruté un nouvel entraîneur ». C’est pour cela que, selon Claude Paqui, « il fait office d’entraîneur de l’équipe nationale ».