Bénin : près d’un mois de vacances pour le gouvernement

Dès ce jeudi 04 août 2022, les membres de son gouvernement prennent un temps de repos, pour environ vingt-cinq (25) jours.

 

Le Président de la République du Bénin et les membres de son gouvernement prennent un temps de repos. Ils seront à partir de ce jeudi 04 août 2022, pour presque tout le mois d’août en vacances, ceci pour environ vingt-cinq (25) jours. Ces vacances commencent certainement après la tenue du conseil des ministres qui aura lieu mercredi 03 août 2022.

Le repos du gouvernement va du Jeudi 04 août 2022 au dimanche 28 août 2022.  Malgré les congés des ministres, ces derniers resteront en alerte pour d’éventuels dossiers urgents comme ce fut le cas par le passé. Il faut signaler que c’est une occasion pour les ministres de se déconnecter un peu du travail et de la pression concernant la gestion de la nation.

Le Chef de l’Etat et les membres de son gouvernement dprofiterons de leurs familles. Mais par rapport au fonctionnement des ministères pendant leur absence, les cabinets des membres du gouvernement resteront actifs pour la gestion des affaires courantes.

Benin : fête de l’indépendance sous une possible décrispation

Le président Patrice Talon a assisté au défilé de la 62e anniversaire de l’indépendance de son pays avec à ses côtés plus farouches opposants.

 

Le Bénin a célébré lundi 1er août le 62e anniversaire de son indépendance. Le président Patrice Talon a assisté au défilé avec à ses côtés ceux qui l’ont toujours accusé de dérive autoritaire et d’avoir abîmé la démocratie béninoise. Il faut noter que c’était une première.

La photo est inhabituelle. Dans la tribune présidentielle depuis laquelle Patrice Talon assiste au traditionnel défilé se tiennent également ses prédécesseurs Nicéphore Soglo et Boni Yayi, ainsi que le chef du parti Les Démocrates, Éric Houndete. Tous ont accepté l’invitation. Soglo a écourté un séjour sanitaire pour être présent et Boni Yayi, médiateur de la Cédéao pour la Guinée, est rentré de Bissau il y a quelques jours.

La décrispation serait-elle en marche ? Le président des Démocrates estime qu’elle n’est pas encore totale. « Nous sommes venus saluer le drapeau et nous espérons que le chef de l’État entendra nos cris. Lorsqu’il m’a fait l’honneur de nous saluer, je lui ai dit que nous avons besoin de parler pour que le pays avance. Nous sommes venus donner le gage de notre disponibilité à l’apaisement », indique Eric Houndete.

Nicéphore Soglo et Boni Yayi, vêtus de boubous blancs, étaient au premier rang. « Il m’a promis la décrispation, la libération de tous ceux qui sont en prison, de ceux qui sont en exil, confie Nicéphore Soglo, resté presque tout le temps assis pendant le défilé. Moi, de toute façon, je suis comme Saint Thomas. Je ne demande qu’à voir. »

Nicéphore Soglo est très concerné. Son fils Léhadi, révoqué de la mairie de Cotonou et condamné pour abus de fonction, vit en exil en France, depuis 2017. « Je n’ai pas pris de décret pour bannir un Béninois », s’était défendu Patrice Talon lors de la visite du président français Emmanuel Macron.

Bénin : Talon veut renforcer sa sécurité

Le sujet était entre autres au centre des échanges entre le chef de l’Etat, Patrice Talon et son homologue français Emmanuel Macron.

 

Le Bénin veut être attractif pour les investisseurs. Et devenir aussi un pôle culturel régional. Mais le pays est confronté au terrorisme dans sa partie Nord, à la frontière burkinabè. La coopération est donc aussi sécuritaire et Patrice Talon sait ce qu’il veut.

Relation décomplexée, Patrice Talon le dit lui-même. Sur le parvis du Palais de la Marina exposé aux vents. Le président du Bénin apostrophe son homologue français : « Que la France nous appuie davantage dans nos efforts de lutte contre le terrorisme, l’un des principaux défis. (..) Nos hommes ont besoin être bien formés ; on a besoin d’armement, d’équipement, de matériel militaire. Nous attendons un effort de votre part », a déclaré le président béninois. « Nous avons les moyens financiers, mais aujourd’hui avec les tensions qu’il y a dans le monde acquérir ces équipements est problématique. »

Paris appuie le Bénin en matière de formation et de renseignements, mais Patrice Talon veut des drones. « Sur le plan sécuritaire, nous serons au rendez-vous », assure le président français, « pickup, déminages, gilets pare-balles, casques de vision nocturne seront livrés incessamment, assure Emmanuel Macron. Pour les drones, nous allons avancer pour répondre à votre demande. »

Le chef de l’État français répète comme il le fait depuis le début de cette tournée africaine que l’Élysée veut rénover la présence française sur le continent, être un soutien, un appui. Il dit sa volonté d’assister à une réunion de l’initiative d’Accra, cette organisation sécuritaire collaborative lancée en 2017.

Une fois de plus, le président français indexe l’exemple du Mali d’où la France se retire, le Mali où selon lui la réponse sécuritaire ne s’est pas accompagnée d’une réponse politique et de développement.

Emmanuel Macron part ce soir pour Bissau. La Guinée-Bissau est la dernière étape de ce voyage du président français sur le continent africain. La Guinée-Bissau a pris début juillet la présidence tournante de la Cédéao, l’organisation région ouest-africaine.

Benin : 30 militants de l’opposition libérés

La décision prise par la Criet intervient pendant la visite d’Emmanuel Macron, président français mercredi 27 juillet 2022.

 

La justice béninoise a décidé ce mercredi 27 juillet de libérer et de placer sous contrôle judiciaire 30 militants de l’opposition. Ils étaient en détention pour des faits commis lors de l’élection présidentielle de 2021 qui avait suscité des troubles. Parmi eux, un ancien ministre et une activiste très connue. La décision prise par la Criet intervient alors qu’Emmanuel Macron, en visite au Bénin, a évoqué le sujet avec son homologue béninois.

Ils quittent la prison et rentrent chez eux mais sont placés sous contrôle judiciaire. C’est une semi-liberté, mais un soulagement pour les bénéficiaires, leurs partis et leurs avocats.

Parmi eux, l’ancien ministre et préfet Ali Houdou, une jeune activiste de 30 ans et un ancien chef d’entreprise publique, proche de Boni Yayi. Tous ont été arrêtés pendant les troubles au moment du scrutin présidentiel d’avril 2021, rappelle notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan.

Quelques heures avant la décision de la justice, le chef de l’Etat béninois déclarait avoir évoqué le sort des opposants en tête à tête avec son homologue français en visite à Cotonou. Coïncidence ou conséquence de l’entretien ?

Les proches du pouvoir rappellent que c’est la troisième vague de personnes libérées et placées sous contrôle judiciaire, ce fut le cas en octobre 2021 et en juin dernier. Joël Aivo et Reckya Madougou ne sont pas concernés et continuent de purger des peines de 10 et 20 ans de prison.

Tournée africaine : Emmanuel Macron en opération séduction

Le président français a esquissé les contours de la nouvelle politique de son pays sur le continent noir en matière de sécurité.Réélu fin avril dernier pour un second mandat de cinq ans, Emmanuel Macron se lance dans une offensive pour renforcer l’influence de la France en Afrique. Depuis qu’il dirige l’Hexagone, il se rend pour la première fois au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau avec une importante délégation d’hommes d’affaires afin de saisir les opportunités.

La France, chahutée en Afrique de l’Ouest où son armée intervient au nom de la lutte contre le terrorisme, se tourne notamment vers l’Afrique centrale, une région à laquelle le président Macron « souhaite consacrer plus de temps lors de ce quinquennat ».

Mais sur le continent noir, des pays comme la Chine ou la Russie avancent leurs pions pour concurrencer les intérêts français. « Il nous appartient d’être meilleurs, plus efficaces et d’œuvrer ensemble pour une plus grande transparence des marchés, une concurrence loyale », a déclaré, hier mardi en conférence de presse, le chef de l’État français devant son homologue camerounais, Paul Biya.

La Russie dans la ligne de mire

Cette puissance politique et militaire s’intéresse de plus en plus à l’Afrique. Du côté de l’Europe occidentale, particulièrement la France, le schéma utilisé par le Kremlin pour arriver à ses fins est tout sauf acceptable.

« Nous serions naïfs de ne pas nommer la présence hybride de la Russie en Afrique qui passe par le développement de la propagande. La Russie a diffusé beaucoup de fausses informations à travers ses médias Russia Today et Sputnik que nous venons d’interdire en Europe. Elle a complété son offre diplomatique par les interventions de la milice Wagner. Ce que nous avons vu ces dernières années en Centrafrique et au Mali est très préoccupant parce que ce ne sont pas des coopérations classiques », a indiqué Emmanuel Macron.

Sans prendre de gants, le locataire de l’Élysée a attaqué la Russie qui, selon lui, soutient « des pouvoirs politiques affaiblis ou des juntes qui n’ont aucune légitimité politique
en échange d’une captation des matières premières et souvent avec des exactions documentées par la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies ».

Interpellé sur le renouvellement pour cinq ans de l’accord de défense liant la Russie au Cameroun, le président Paul Biya a pour sa part souligné que Yaoundé et Moscou entretiennent « des relations diplomatiques anciennes ».

Pour gagner des points dans la bataille sécuritaire, la France s’engage auprès des pays du centre de l’Afrique, autour du bassin du Lac Tchad, touchés par le jihadisme. « En Afrique, nous n’avons pas seulement livré des armes. Nous avons aussi envoyé des troupes à la demande du Mali pour la défense de sa souveraineté. Si aujourd’hui, il n’y a pas là-bas un khalifat territorial, c’est parce qu’il y a eu l’Armée française (opération Serval puis Barkhane). Des dizaines de nos enfants sont morts en Afrique pour lutter contre le terrorisme », a rappelé le successeur de François Hollande.

Même son de cloche au Bénin 

Ce mercredi, au Palais de la Marina, à Cotonou, en compagnie du président Patrice Talon, Emmanuel Macron a encore parlé de « l’engagement historique de la France dans la lutte contre le terrorisme aux côtés des Africains ».

Pour le cas spécifique du Bénin, qui subit des attaques dans sa partie Nord frontalière du Burkina, la France « s’inscrira en appui aux stratégies de développement des zones les plus vulnérables et les plus exposées aux tentatives d’implantation des groupes terroristes. Conformément à la réorganisation sécuritaire que nous avons adoptée à l’échelle de la région, nous serons au rendez-vous pour répondre à vos demandes en termes de formation, de renseignement et d’équipement », a précisé Macron.

Dans cette dynamique, a-t-il promis, « les pickups, les équipements de déminage, les gilets pare-balles, les équipements de vision nocturne demandés par le Bénin seront livrés incessamment. Pour les drones de surveillance et autres, nous allons avancer dans les prochaines semaines ».

Au plan régional, la France salue l’Initiative d’Accra lancée en septembre 2017 par le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo en réponse à l’extrémisme violent. « Je me rendrai disponible pour assister à une réunion des pays qui la composent. La philosophie de la présence française repose au fond sur deux principes clés : nous intervenons en soutien et sur demande. Mais la réponse militaire doit s’accompagner de politiques de développement », a affirmé Emmanuel Macron.

Après le Cameroun et le Bénin, le dirigeant français sera reçu jeudi matin en Guinée-Bissau par Umaro Sissoco Embaló, actuel président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Bénin : Emmanuel Macron chez Patrice Talon

Le président français est ce mercredi 27 juillet au Bénin, où il sera reçu en fin de matinée par son homologue beninois.

 

Après une visite au Cameroun mardi, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le président Biya, le président français est ce mercredi 27 juillet au Bénin, où il sera reçu en fin de matinée par son homologue, le président Patrice Talon. Les deux hommes visiteront ensuite l’exposition consacrée aux 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey restituées par Paris en novembre dernier. La culture sera donc au menu de ce déplacement, tout comme les questions sécuritaires.

Les incursions sporadiques de groupes terroristes se multiplient en effet depuis des mois dans le nord du Bénin. La visite du président français sera l’occasion pour les deux hommes d’État d’aborder le sujet.

En mai, les autorités béninoises avaient affirmé avoir recensé près d’une vingtaine d’attaques de groupes armés depuis fin 2021. La situation est scrutée de très près par Paris. Le sujet sera donc au centre des discussions entre les deux présidents. Cotonou devrait ainsi formuler des demandes d’appui.

La France se dit, elle, prête à apporter un soutien concret au Bénin en matière d’appui aérien, de renseignement et d’équipement, ainsi que dans le domaine de la formation, même si Paris s’occupe déjà de former des militaires béninois dans le nord du pays.

Coopération muséale

À côté du sujet sécuritaire, il sera aussi question de culture. La France s’est engagée depuis près de quatre ans dans une politique de coopération muséale avec le Bénin. Cette politique s’est traduite par la restitution en novembre dernier de 26 œuvres d’art et par un soutien financier pour la construction du musée qui accueillera à terme ces pièces à Abomey.

Sur le sujet des restitutions d’œuvres d’art à l’Afrique, Emmanuel Macron franchira-t-il une nouvelle étape aujourd’hui en annonçant la mise sur pied d’une loi-cadre pour simplifier ces retours ?

« C’est une hypothèse », confie-t-on dans son entourage. L’idée d’une telle loi avait été formulée en 2018 par Felwine Sarr et Bénédicte Savoy dans leur rapport sur les restitutions. L’historienne sera d’ailleurs ce mercredi à Cotonou aux côtés du président français.

Attentes de la classe politique

Le programme du président français ne prévoit aucune rencontre avec l’opposition. Et pourtant les adversaires politiques de Patrice Talon l’accusent d’avoir abîmé le modèle démocratique béninois. L’opposition souhaite qu’Emmanuel Macron évoque le sujet avec son homologue béninois, rapporte notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan.

Les attentes de l’opposition sont essentiellement politiques. Un des leaders du parti Les Démocrates, Tigri Alassane, estime que « la démocratie, les droits de l’homme, sont sérieusement au creux de la vague ». Il explique que les attentes de l’opposition « sont celles de tous les Béninois à savoir la libération de tous les détenus politiques dont Joël Aivo et Reckya Madougou et la tenue d’élections inclusives et paisibles ».

« C’est le minimum que le président Macron de la France, pays des droits de l’homme, est en droit d’exiger du président Talon », ajoute Tigri Alassane. « Le Bénin est à l’opposé des valeurs démocratiques en cours chez Macron » renchérit, Candide Azanaï du parti Restaurer l’espoir.

Pour le député de la majorité Abdoulaye Gounou, « ne fait pas venir le président Macron qui veut. Il est à Cotonou grâce à une diplomatie béninoise offensive. » Face aux critiques de l’opposition, Urbain Amégbedji, militant de l’Union progressiste, fait cette mise au point : « Il n’appartient pas à un pays démocratique de demander à un autre de ne pas respecter des lois et les textes. Cela serait surréaliste. Je n’attends pas ça du président Macron, j’attends qu’il nous aide à approfondir la démocratie qui est la dictature des textes. »

L’entourage du président français avait indiqué avant cette tournée africaine que les situations individuelles feraient l’objet de conversations entre chefs d’État. Le tête-à-tête entre les deux présidents est prévu pour durer une heure.

Boucle ferroviaire : accord signé entre le Bénin, le Niger et Bolloré

En 2008, le Bénin et le Niger lançaient un appel d’offre pour la construction et la gérance d’un réseau ferroviaire de 740 kilomètres qui allait relier Cotonou à Niamey.

 

Cet appel d’offre est remporté dans un premier temps par la société béninoise Petrolin. En 2013, le projet est confié à Bolloré. Petrolin, mécontent, porte l’affaire en justice et ressort gagnant. Seulement le président Patrice Talon, arrivé entre-temps au pouvoir ne voulait aucun des deux pour la construction de ce réseau ferroviaire. Il leur demande donc de se retirer à l’amiable mais Bolloré conteste et exige réparation.

En effet, la société française avait déjà construit 140 kilomètres de ce chemin de fer entre les villes nigériennes de Dosso et de Niamey. Le différend restait donc entier, plongeant le projet dans une léthargie. Finalement un accord a été trouvé entre les trois parties, c’est-à-dire Bolloré, le Bénin et le Niger. C’est la nouvelle que le ministre béninois chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale est allé porter au président nigérien Mohamed Bazoum hier vendredi 22 juillet 2022. En effet, Abdoulaye Bio Tchané a été reçu en audience par le numéro 1 nigérien en présence du président du groupe Bolloré.

Une solution « satisfaisante » pour les trois parties

« Nous sommes venus, en effet, rendre compte des travaux que nous avons faits ce matin avec le Premier Ministre du Niger. Le Président du groupe Bolloré a rendu compte de l’accord que nous avons pu avoir ce matin même avec le groupe et les deux Etats, le Niger et le Bénin pour résoudre la situation de la filiale du groupe Bolloré qui était pendante depuis quelques temps entre le Bénin et le Niger » a laissé entendre le béninois à sa sortie d’audience selon les propos rapportés par l’Agence de presse nigérienne.  Pour Bio Tchané l’accord était « satisfaisant » pour les trois parties. C’est une solution « satisfaisante que nous avons eue et nous sommes venus en rendre compte au Chef de l’Etat » a-t-il témoigné.

En réalité, les deux pays se sont accordés, avec le groupe Bolloré, pour convenir, de façon consensuelle, d’un protocole de résiliation dont la signature a été faite lors d’une cérémonie fort simple mais riche en émotions fortes. Cette signature vient mettre un terme définitif aux conventions de concession signées par les États du Bénin et du Niger avec Benirail infrastructures et Benirail exploitation.

Vaccin antipaludique : un nouveau financement pour l’Afrique

Ce soutien international de près de 160 millions $ pour la période allant de 2022 à 2025 permettra d’améliorer l’accès au vaccin pour les enfants.L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accueille avec satisfaction l’initiative lancée par Gavi, l’Alliance du vaccin, qui offre aux pays une occasion historique de demander un financement afin d’introduire ou d’amplifier le déploiement du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S). Ce soutien international doté d’une enveloppe de près de 160 millions de dollars américains vise à améliorer l’accès au vaccin pour les enfants exposés à un risque élevé de maladie et de décès dus au paludisme, en commençant par le Ghana, le Kenya et le Malawi. Après ces trois pays africains qui ont lancé la phase pilote de l’introduction du vaccin en 2019, l’initiative sera étendue à d’autres pays éligibles où la maladie est endémique.

Le paludisme reste une cause majeure de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne, selon l’OMS. En 2020, près d’un demi-million d’enfants Africains sont décédés du paludisme, soit un enfant chaque minute.

Depuis sa toute première introduction en 2019, les communautés africaines ont bien accepté le premier vaccin antipaludique après un temps relativement court. La demande reste élevée malgré le contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce qui s’illustre par le succès en matière de vaccination et une couverture allant de 73 % à plus de 90 % pour la première dose selon le pays. À ce jour, environ 1,3 million d’enfants ont bénéficié de ce vaccin dans les trois pays pilotes d’Afrique.

« La nouvelle opportunité de financement de Gavi nous rapproche un peu plus de la possibilité d’administrer à des millions d’enfants supplémentaires en Afrique le vaccin antipaludéen RTS,S qui sauve des vies », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Pendant la pandémie, alors que les services de santé de routine étaient confrontés à d’innombrables défis, les parents et les soignants ont amené leurs enfants dans les cliniques et aux centres de santé afin qu’ils soient vaccinés contre le paludisme. Ils savent très bien que des vies sont perdues chaque jour à cause du paludisme et désirent protéger leurs enfants contre cette maladie mortelle ».

Suite à la recommandation formulée par l’OMS en octobre 2021 concernant l’utilisation à grande échelle du vaccin antipaludique RTS,S chez les enfants vivant dans des régions où la transmission du paludisme à Plasmodium falciparum est de niveau modéré à élevé, un certain nombre de pays endémiques au paludisme ont exprimé leur intérêt pour l’adoption du vaccin et devraient solliciter le soutien de Gavi en vue de son introduction.

Le vaccin RTS,S agit de façon spécifique contre le Plasmodium falciparum, qui est le parasite palustre le plus mortel et le plus répandu sur le continent africain. Là où le vaccin a été introduit, on a pu observer une baisse considérable du nombre d’enfants hospitalisés pour cause de paludisme grave, de même qu’une baisse du nombre de décès d’enfants dans la tranche d’âge visée par le vaccin.

Gavi, l’Alliance du vaccin, a indiqué que la première date limite de septembre 2022 pour la soumission des demandes, est réservée aux pays qui utilisent actuellement le vaccin et pour lesquels la continuité du programme de vaccination est une priorité. Une deuxième phase de soumission des demandes ouverte à d’autres pays éligibles où le paludisme est endémique, sera clôturée en janvier 2023. Les pays peuvent soumettre des manifestations d’intérêt pendant la première phase de financement pour être inclus dans ce cycle.

« Le paludisme a dévasté des communautés en Afrique pendant trop longtemps. Nous savons qu’au départ, l’offre ne répondra pas à la demande, mais nous sommes tout de même impatients de travailler avec les pays et nos partenaires pour intégrer ce nouvel outil à nos efforts de lutte contre le paludisme et à assurer sa mise à échelle, ce qui pourrait sauver la vie de milliers d’enfants partout sur le continent », a expliqué Thabani Maphosa, Directeur général en charge des programmes pays chez Gavi.

Le Bénin inaugure sa 1ère grande centrale solaire photovoltaïque

L’infrastructure énergétique est réalisée à Illoulofin dans la commune de Pobè, département du Plateau (sud-est).Le Bénin poursuit sa marche vers l’autonomie énergétique. Après la centrale thermique dual fuel 125 Mégawatts de Maria-Gléta 2, le pays dispose désormais de sa première grande centrale solaire photovoltaïque de 25 MWc. Celle-ci réalisée à Illoulofin dans la commune de Pobè, département du Plateau (sud-est), vise à contribuer à la croissance économique du Bénin par l’amélioration des performances de ses opérateurs électriques et la qualité du service électrique fourni dans le respect de l’environnement.

Au terme de ses travaux lancés le 19 novembre 2020, l’infrastructure énergétique a été inaugurée le mardi 19 juillet 2022 par le ministre de l’Energie, Dona Jean-Claude Houssou, en présence du président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, entre autres personnalités.

Pour le ministre de l’Energie, Dona Jean-Claude Houssou, la mise en service de cette centrale témoigne de l’ambition, de l’engagement et de la détermination du gouvernement béninois dynamiser le secteur énergétique pour le bonheur des populations.

« Rien ne sera plus comme avant dans notre pays notamment en matière énergétique. Et tous les signes, tous les jours, confirment cette marche inexorable vers un assainissement, une viabilisation, une fiabilisation de ce secteur. La vision est définitivement claire avec une ambition, un engagement et une détermination sans faille du président Patrice Talon. Nous poursuivons notre marche vers l’autonomisation énergétique », a dit M. Houssou.

D’un coût global de 39,7 milliards FCfa, la centrale est constituée de 47.212 modules avec 113 onduleurs HUAWEI 185 de dernière génération, 6 postes de transformation (PTRs) de 3515 KVA chacun, une conduite automatique de la centrale assistée par ordinateur, des systèmes de surveillance et de sécurité anti intrusion de dernière génération, 2 lignes d’évacuation en 20 kilovolts (HTA) de 25 MWc chacune sur 3 km, de la Centrale solaire au poste de la CEB à Onigbolo.

Bénin : le retrait de la plainte de Boni Yayi fait polémique

L’ancien président du Bénin, Boni Yayi avait porté plainte contre l’Etat pour « violation des droits humains », devant la Cour de justice de la Cedeao.

 

Le retrait de la plainte de Boni Yayi contre l’Etat béninois pour « violation des droits humains », devant la Cour de justice de la Cedeao a suscité une vive polémique au sein de l’opinion publique. Pour certains, l’ancien président de la République s’est rétracté parce qu’il aurait eu des promesses mirobolantes de la part de Patrice Talon. Mais selon Rachidi Gabdamassi, il n’en est rien.

« L’ancien président Boni Yayi a agi pour intérêt général ». C’est ce que pense le député Rachidi Gbadamassi, qui salue d’ailleurs la démarche du président d’honneur du parti « Les Démocrates ». Selon le parlementaire, Boni Yayi, en retirant sa plainte contre l’Etat béninois est dans une démarche de pacification. Un acte, qui selon Gbadamassi, correspond bien à son rôle d’ancien Chef d’Etat.

Rachidi Gbadamassi appelle les Béninois à mettre fin à la polémique autour de cet acte posé par Boni Yayi. « Je pense en toute humilité, que les gens laissent Boni Yayi tranquille. Il a droit à une retraite paisible après avoir tout donné à ce pays là », a-t-il déclaré au micro de Reporter Bénin Monde.

Pour lui, il ne sert à rien d’entretenir les conflits entre l’ancien président et son successeur Patrice Talon. « Ceux qui pensent qu’ils vont trouver leur compte dans le conflit entre Boni Yayi et Patrice Talon sont passés à côté. Nous demandons au président Boni Yayi de continuer d’aller jusqu’au bout au nom de l’intérêt supérieur de la nation », a déclaré Rachidi Gbadamassi.

Zambie : 12 chefs d’Etat au Sommet de coordination de l’UA

La réunion est prévue le 17 juillet 2022 au Mulungushi International Conference Centre de Lusaka, dans la capitale zambienne.Plusieurs dirigeants africains ont confirmé leur participation à la 4e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA). Au total 12 chefs d’Etat sont attendus à Lusaka pour cette rencontre prévue le 17 juillet prochain, selon le ministre zambien des Affaires étrangères, Stanley Kakubo.

Parmi les participants, figurent les quatre chefs d’Etat et de gouvernement qui forment le Bureau de l’Assemblée de l’UA et les huit chefs d’Etat qui président les huit Communautés économiques régionales (CER) reconnues par l’UA.

Le Bureau de l’UA est composé de représentants des cinq régions africaines : Afrique centrale, Afrique de l’Est, Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique australe.

Les huit CER sont l’Union du Maghreb arabe, le Marché commun d’Afrique orientale et australe, la Communauté des Etats sahélo-sahariens, la Communauté d’Afrique de l’Est, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’Autorité intergouvernementale pour le développement et la Communauté de développement d’Afrique australe.

Selon le chef de la diplomatie zambienne, sur les cinq régions formant le Bureau de l’UA, seule l’Afrique de l’Est ne sera pas représentée à la réunion en raison de la poursuite des consultations internes sur le leadership.

Le président zambien Hakainde Hichilema participera en tant qu’hôte de la réunion qui se tiendra au Mulungushi International Conference Centre à Lusaka.

La réunion de coordination a été conceptualisée en 2017 comme le principal forum permettant à l’UA et à ses CER d’aligner leurs travaux et de coordonner la mise en œuvre du programme d’intégration continentale. Elle a remplacé les précédents sommets de mi-année qui se tenaient généralement vers juin/juillet et impliquaient les dirigeants des 55 États membres de l’organisation continentale.

La réunion de cette année devrait recevoir des rapports des présidents des différentes Communautés économiques région ales (CER) sur l’état de l’intégration régionale et examiner les résultats des négociations en cours entre l’UA, les CER et les Etats membres sur les domaines d’intégration déjà convenus.

Elle devrait également discuter du lancement prévu de l’échange interrégional de connaissances (I-RECKE) sur l’alerte précoce et la prévention des conflits.

L’I-RECKE est une communauté institutionnelle de pratique pour l’apprentissage intracontinental et interrégional en vue de construire la paix. Il s’agit d’un mécanisme panafricain pour développer, capturer et documenter les connaissances et également partager les leçons apprises et les expériences sur la gouvernance et la prévention des conflits sur le continent.

Parmi les autres points à l’ordre du jour, figurent l’impact de la crise ukrainienne sur l’Afrique, à la lumière de la hausse vertigineuse des prix du gaz naturel, du blé et des engrais, ainsi que la réponse du continent à la Covid-19.

Lutte contre le terrorisme: Niamey et Cotonou coopèrent

Les deux pays ont signé un accord de coopération militaire pour créer un outil plus efficace et plus performant contre le terrorisme.C’est désormais officiel ! Le Bénin et le Niger se mettent ensemble pour une coopération militaire plus étoffée, en termes de renseignement et de stratégies dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Frappés par le terrorisme, les deux pays ont signé, le lundi 11 juillet 2022 au Niger, un accord de coopération militaires. Le document a été paraphé par les ministres de la Défense nationale du Bénin et du pays hôte, rapporte un communiqué reçu ce mercredi à APA.

Selon Cotonou, en matière de lutte contre le phénomène djihadiste, le Niger a une grande expérience. Il constitue dans le Sahel, d’après le ministre béninois de la Défense nationale, une référence au sein des pays impactés par le fléau djihadiste.

« Cela fait dix ans que le Niger fait face à ce terrorisme, cela fait dix ans que le Niger s’est progressivement relevé et a dominé la situation », a déclaré Fortunet Alain Nouatin.

Cité dans un communiqué reçu ce mercredi à APA à APA, il a poursuivi : « La signature de cet accord marque l’entrée dans l’ère d’une coopération beaucoup plus étroite sur le plan défense et sécurité entre la République du Niger et la République du Bénin ».

Le Bénin à l’image de plusieurs autres pays côtier et du Sahel est confronté depuis quelques mois à des attaques djihadistes, de plus en plus récurrentes et souvent meurtrières. Ce qui a poussé le gouvernement du président Patrice Talon à multiplier les actions pour annihiler ces attaques pour la quiétude de ses populations.

Au cours de cette cérémonie de signature de l’accord, le Niger a promis de partager son expérience et son savoir-faire avec son « vieil ami, le Bénin ». Ce qui fait dire à son ministre de la Défense nationale, Alkassoum Indattou, que son pays « est disposé à faire tout ce qu’il faut pour qu’on puisse arriver à aider les autres pays à être résilients dans le combat contre le terrorisme ».

Crise guinéenne : le médiateur Yayi Boni chez Alassane Ouattara

L’ancien président béninois, Yayi Boni, désigné par la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao, comme médiateur pour la crise en Guinée, s’est entretenu mardi à Abidjan avec Alassane Ouattara, avant sa mission.« Désigné par la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao, le 3 juillet 2022 à Accra, comme médiateur de la Cedeao pour la Guinée, l’ancien président Yayi Boni, un frère et un ami, a souhaité venir s’entretenir avec nous avant de commencer sa mission », a dit AlassaneOuattara, président de la République de Côte d’Ivoire.

Le président ivoirien qui l’a reçu au palais présidentiel, l’a « remercié pour cette marque d’attention et lui souhaiter bonne chance » dans ce rôle qui consiste à trouver des points d’accord entre la junte militaire au pouvoir et la Cedeao sur un retour à l’ordre constitutionnel.

« Je lui ai dit que la Guinée est un pays voisin et ami de la Côte d’Ivoire, les Guinéens sont nos frères et nos sœurs, et que je comptais sur lui pour trouver une solution avec les autorités Guinéennes », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, M. Yayi Boni, a estimé qu’il était « nécessaire » qu’il puisse passer le voir et lui dire « merci pour cette marque de confiance (….) et surtout prendre des instructions » sur cette mission confiée par la conférence des chefs d’Etat.

« Je pense que je ne pouvais pas aller à Conakry sans venir le voir compte tenu pour tout ce qu’il est en train de faire, non seulement pour la Côte d’Ivoire, mais au niveau de la sous-région », a-t-il ajouté, confiant qu’il est « une source d’inspiration ».

M. Yayi Boni a laissé entendre que les commentaires que le président Ouattara a fait l’ont « convaincu » et « conforté », toute chose qui lui donne des arguments pour mener à bon port le dossier afin que la paix et la stabilité trônent sur les résolutions dans la crise guinéenne.

Bénin : le président de la Cour constitutionnelle donne sa démission

Le président de la Cour constitutionnelle, l’avocat Joseph Djogbénou, a annoncé mardi 12 juillet qu’il démissionne de son poste.

 

Joseph Djogbénou démissionne de son poste de président de la Cour constitutionnelle. Il l’a annoncé mardi 12 juillet 2022, dans un communiqué. Ce très proche du chef de l’État Patrice Talon va atterrir dans un des deux grands partis politiques de la majorité, le parti Union progressiste. Il faut dire cela arrive à six mois des élections législatives qui se tiendront le 8 janvier 2023.

Le communiqué qui annonce sa démission n’avance aucune raison. Sa démission intervient à un an de la fin de son mandat comme président de la Cour. Il passe la main jeudi 14 juillet au matin au vice-président de la cour, en attendant la nomination de son successeur.

Il faut relever que Me Joseph Djogbénou a été reçu ces derniers jours en audience par plusieurs personnalités, dont le chef de l’État.

Il fut son avocat personnel avant l’élection de ce dernier à la tête du pays en 2016, puis son ministre de la Justice avant d’arriver à la tête la Cour constitutionnelle.

 

Signature d’un accord de coopération militaire entre le Bénin et le Niger

Un accord a été signé lundi 11 juillet 2022 lors de la visite du ministre béninois de la Défense Fortunet Alain Nouatin à Niamey.

 

L’expérience du Niger en matière de lutte contre le terrorisme intéresse le Bénin qui voudrait s’en inspirer. L’échange de renseignements, l’assistance aérienne pour suivre les mouvements des jihadistes et des opérations conjointes entre les deux armées béninoise et nigérienne sont déjà à l’étude.

« C’est un jour mémorable pour les forces de défense et de sécurité du Bénin ». C’est par ces mots que le ministre béninois de la Défense, le docteur Fortunet Alain Nouatin, s’est exprimé en signant l’accord de coopération militaire entre son pays et le Niger : « L’échange de renseignements, de la coopération dans les opérations. Il est envisageable et envisagé déjà des opérations conjointes Bénin-Niger. »

La signature de cet accord marque le début d’une coopération beaucoup plus étroite sur le plan sécuritaire. « Ça fait dix ans que le Niger, progressivement, s’est relevé et a dominé la situation. Et on sait que de tous les pays sahéliens qui ont été impactés par ce fléau, la meilleure réponse se retrouve au Niger, donc le Bénin est venu tirer profit de ces expériences », ajoute le ministre béninois.

Le Niger est prêt à partager son expérience en matière de lutte contre le terrorisme, selon le ministre de la Défense Alkassoum Indatou : « Si aujourd’hui, nos frères du Bénin ont besoin de notre appui, c’est un devoir pour nous de le faire. Nous ferons tout pour que le Bénin ne connaisse pas ce que nous avons connu. »

Le Bénin subit des attaques terroristes depuis plusieurs mois dans le nord du pays.

Bénin : réouverture au public du Palais de la Marina

Les béninois aura à nouveau accès au Palais de la Marina, à l’occasion de la saison 2 de l’exposition « Art du Bénin, d’hier et d’aujourd’hui, de la restitution à la révélation ».

 

Dès le samedi 16 Juillet, le Palais de la Marina réouvrira ses portes aux béninois. Ce sera à l’occasion de la saison 2 de l’exposition « Art du Bénin, d’hier et d’aujourd’hui, de la restitution à la révélation ».

L’accès à l’exposition est conditionné à une réservation en ligne qui est gratuite.

« En ce qui concerne cette réouverture, ce n’est plus une entrée automatique et de grande masse comme nous l’avions organisé pour la première phase. Ça sera une entrée sur réservation. La réservation, évidemment, n’est pas payante, » avait déclaré le Ministre du Tourisme de la Culture et des Arts, Jean-Michel ABIMBOLA.

Selon les propos du Ministre du Tourisme de la Culture et des Arts, cette réouverture est également le fruit d’une forte demande de la diaspora béninoise qui compte rentrer pour les vacances afin de visiter ces œuvres.

Bénin : Emmanuel Macron attendu à Cotonou 27 juillet

Le président de la République française, Emmanuel MACRON, sera en visite officielle au Bénin le mercredi 27 juillet 2022.

 

Le président Emmanuel Macron fera une visite officielle dans la capitale économique Béninoise, mercredi 27 juillet 2022. Il sera question au cours de cette visite de réchauffer les relations diplomatiques entre le Bénin et la France.

Notons que c’est sur invitation du président de la République Patrice Talon que son homologue français, Emmanuel Macron se rendra au Bénin. Ce déplacement d’Emmanuel Macron pour Cotonou se prépare depuis quelques semaines par les autorités des deux pays. Ladite visite de travail va s’achever le 28 juillet 2022.

C’est le premier déplacement qu’effectuera le président français en Afrique depuis sa réélection.

Bénin : l’UE appuie le Programme d’actions du gouvernement

La septième édition du dialogue politique Bénin-Union européenne a tourné autour de la définition d’un nouveau programme indicatif pluriannuel de coopération pour la période 2021-2027.L’Union européenne (UE) apporte son soutien financier à l’Etat béninois, à travers son Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) 2021-2026. A l’issue de son septième dialogue politique avec ce pays, tenu le 30 juin 2022, Bruxelles a promis 255 millions d’euros (soit plus de 167 milliards Fcfa) à Cotonou au titre de la période 2021-2024.

Cet appui couvre trois principaux domaines à savoir le renforcement du capital humain, la promotion de la croissance verte et du numérique et la promotion d’une société prospère et sécurisée.

L’objectif du dialogue politique Bénin-UE, une rencontre annuelle de haut niveau, permet d’évaluer et de définir des perspectives en vue du renforcement de leur coopération. Celle-ci est fondée sur le dialogue politique, le développement durable et le renforcement des relations économiques et commerciales.

Cette rencontre bilatérale a été une occasion pour réitérer la reconnaissance du gouvernement du Bénin pour la tenue régulière dudit dialogue, consacré par l’Article 8 de l’Accord de Cotonou. La partie européenne a salué l’attachement du Bénin à la démocratie et son engagement dans la voie de réformes politiques, institutionnelles et économiques depuis 2016, en vue de la consolidation de l’Etat de droit, de la promotion de la bonne gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie des populations.

Bénin : le collectif Action pacifique réclame des Assises nationales

Cet appel lancé dimanche 03 juillet au cours d’une rencontre a pour objectif de mettre fin à la crise politico-économique.

 

Le collectif Action pacifique réclame des Assises nationales pour régler les problèmes auxquels la nation est confrontée en ce moment. Le mouvement a lancé cet appel lors d’une rencontre le dimanche 03 juillet 2022, avec ses partisans. « De la lumière et du vrai dialogue, le pays en a vraiment besoin pour faire face efficacement à ce monstre à trois têtes, et quand nous parlons de monstre à trois têtes, nous parlons de la crise politico-économico-sécuritaire qui secoue sérieusement le Bénin dans toutes ses profondeurs. Faut-il le rappeler, la crise économique et celle sécuritaire cache à peine celle politique qui constitue leur levier et leur terreau fertile. La crise politique semble être la faille qui a favorisé l’émergence et l’aggravation des deux autres » a déclaré Esperantos Ouitonan1er délégué du collectif.

Un impératif pour le gouvernement

Il pense que le pays vit depuis huit mois sous la pression de la menace du vrai terrorisme et de la misère galopante et généralisée occasionnée par la cherté profonde de la vie. Pour faire face à ce double défi sécuritaire et économique, le collectif dit constater que le gouvernement a essayé plusieurs thérapies mais « sans succès ». Cet « échec », selon Action Pacifique, montre l’incapacité pour l’exécutif de trouver la solution.

Il est donc « impératif pour le gouvernement de convoquer les assises nationales pour que tous les fils et filles du Bénin se donnent la main pour juguler ces crises pernicieuses ». « Ceci permettra de réaliser à nouveau l’unité nationale nécessaire à la cohésion sociale, au développement économique et de relever le défi sécuritaire ». Le Collectif réclame donc avec insistance un dialogue national véritablement inclusif auquel seront conviés toutes les couches représentatives du pays.

Bénin : 16 millions de dollars canadiens pour l’employabilité jeune

Le financement contribuera à renforcer le système de formation professionnelle et d’apprentissage pour atteindre les objectifs de développement socioéconomique.

 

Le Canada a annoncé un financement de 16 millions de dollars destiné à promouvoir les possibilités d’emploi des jeunes au Bénin. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué publié le lundi 4 juillet par le ministère canadien du Développement international.

« Le Canada accordera un financement de 16,95 millions de dollars sur 7 ans à Education Internationale, pour améliorer la formation professionnelle offerte aux jeunes hommes et aux jeunes femmes du Bénin, et améliorer les services qui leur sont offerts en vue de leur insertion professionnelle dans des secteurs jugés économiquement prometteurs », renseigne le communiqué.

Le financement contribuera à renforcer le système de formation professionnelle et d’apprentissage du Bénin pour atteindre les objectifs de développement socioéconomique du pays. Notons qu’au Bénin, la formation professionnelle a été inscrite parmi les axes prioritaires de développement tel que défini par le président de la République, Patrice Talon.

D’après la même source, cette initiative contribuera à réduire les multiples obstacles auxquels les jeunes, en particulier les femmes et les filles, sont confrontés avant, pendant et après leur formation professionnelle et qui réduisent leurs possibilités d’emploi. Le projet facilitera également leur intégration sur le marché du travail, en particulier dans les emplois non traditionnels et les emplois verts.

Par ailleurs, le projet consiste à renforcer la coopération entre les deux pays, vieille de 60 ans qui s’étend dans plusieurs domaines. Au cours de l’exercice 2021-2022, Affaires mondiales Canada a fourni 29,61 millions de dollars en aide internationale au Bénin.

Bénin-CEP : les résultats disponibles en ligne

Le taux de réussite cette année est de 81,90%, des statistiques qui ont été communiquées à la presse par la Direction des examens et concours (Dec) à Porto-Novo.

 

La délibération de l’examen du Certificat d’Etude Primaire (CEP), session unique de juin 2022 a été faite ce jeudi 30 juin 2022. Au plan national, le taux de réussite s’est établi à 81,90%. Les statistiques ont été communiquées à la presse par la Direction des examens et concours (Dec) à Porto-Novo.

Les candidats peuvent déjà avoir accès à leurs résultats via la plateforme eRESULTATS. Il faut noter que la proclamation des résultats dans les départements aura lieu demain 1er juillet 2022.

Pour consulter les résultats du CEP 2022 en ligne sur la plateforme eRÉSULTATS, suivez les étapes suivantes :

Etape 1 : Choix de l’examen ou concours

Depuis la page d’accueil, ou depuis la page de consultation des résultats, recherchez et choisissez l’examen ou le concours concerné. Cliquez sur le lien de consultation.

Etape 2 : Informations du candidat
Renseignez votre numéro de table ou d’inscription et accéder à votre résultat.

Pour rappel, deux cent vingt-six mille six cent soixante-seize (226 676) candidats dont cent sept mille cent vingt-neuf (107 129) filles ont composé les épreuves du CEP cette année.

Variole du singe: l’Afrique doit miser sur le dépistage (OMS)

À la date du 28 juin, 1821 cas de variole du singe ont été notifiés par 13 pays sur le continent.Alors que des cas de variole du singe ont été notifiés dans trois pays africains qui n’avaient jusqu’alors jamais signalé de cas d’infection par cette maladie, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) collabore avec les autorités sanitaires nationales de la région. L’objectif est de renforcer la surveillance et le diagnostic en laboratoire afin de détecter des cas et d’éviter une propagation silencieuse du virus.

Au total, 1821 cas de variole du singe ont été notifiés par 13 pays sur le continent à la date du 28 juin 2022, écrit l’OMS dans son dernier rapport consulté par APA. Parmi ces cas signalés, 109 ont été confirmés en laboratoire dans neuf pays. Le nombre de cas confirmés sur le continent représente 2 % des plus de 4500 cas confirmés dans le monde.

Cependant, explique l’organisme onusien, on enregistre un grand nombre de cas suspects en Afrique, et 81 % de ces cas ont été recensés en République démocratique du Congo, ce qui souligne la nécessité d’une capacité de diagnostic accrue.

« Si tous les pays africains disposent de machines d’amplification génique (PCR) nécessaires pour détecter la variole du singe grâce au renforcement des capacités de laboratoire intervenu dans le cadre des efforts de riposte à la pandémie de Covid-19, beaucoup de ces pays manquent de réactifs et, dans certains cas, de formation dans les domaines du prélèvement, de la manipulation et de l’analyse des échantillons », souligne l’OMS.

C’est pourquoi, elle dit s’efforcer d’obtenir 60.000 tests pour l’Afrique, dont environ 2000 tests et réactifs à expédier dans des pays à haut risque et 1000 tests et réactifs à expédier dans les pays moins exposés au risque de variole du singe.

Au cours du mois dernier, elle a offert à cinq autres pays africains des réactifs, ce qui porte à 12 le nombre de pays de la région dotés d’une meilleure capacité de diagnostic de la variole du singe. Un autre groupe de pays d’Afrique de l’Ouest recevra des réactifs après la formation organisée à l’intention de ces pays.

« La propagation géographique de la variole du singe dans des parties de l’Afrique où aucun cas n’a encore été détecté est un signe inquiétant. Il est essentiel que nous accompagnions les efforts des pays pour renforcer la surveillance et le diagnostic en laboratoire, qui sont les pierres angulaires de la lutte contre la maladie », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Uemoa : un taux de croissance de 6,1 % en 2021

L’économie de l’espace communautaire se remet de la pandémie de Covid-19.Le taux de croissance de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a retrouvé son niveau d’avant le nouveau coronavirus. Selon son Rapport d’exécution de la surveillance multilatérale du premier semestre 2022 examiné par le Conseil des ministres des Etats membres, la croissance est 6,1 % en 2021 contre 1,8 % un an plus tôt.

« Le Conseil a noté que l’activité économique s’est déroulée dans un contexte de poussée inflationniste avec un taux d’inflation annuel moyen de 3,6 % contre 2,1 % en 2020, en lien notamment avec la hausse des prix des produits alimentaires consécutive à la mauvaise campagne céréalière enregistrée en 2021 », rapporte le communiqué final du Conseil des ministres de l’Uemoa reçu ce mercredi à APA.

La réunion a été tenue le 24 juin dernier au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), à Dakar (Sénégal), sous la présidence de Sani Yaya, ministre de l’Economie et des Finances du Togo, son président en exercice.

Durant les travaux, le Conseil a relevé que ces perspectives restent, toutefois, fragilisées par l’incertitude sur la durée de la crise en Ukraine et son impact sur la hausse des prix de certains produits de première nécessité et sur les cours des matières premières, la persistance de la crise sécuritaire au Sahel et son extension vers les zones côtières, ainsi que la crise sanitaire.

Parmi les recommandations adoptées par les ministres de l’Economie de l’Uemoa, il y a celle relative aux orientations de politique économique aux Etats membres de l’Union pour l’année 2023. Par cette recommandation, le Conseil invite les Etats membres à continuer de renforcer les mesures visant à limiter l’impact de la hausse des prix et à préserver le pouvoir d’achat des populations, notamment celui des plus vulnérables, tout en poursuivant les efforts de maîtrise du déficit budgétaire.

Le Conseil des ministres a adopté la Décision portant définition et détermination de l’agrégat recettes fiscales et celle portant définition et détermination du contenu de la masse salariale dans les Etats membres de l’Uemoa.

Le premier texte doit permettre de déterminer une méthodologie commune de calcul de cet agrégat et le second est censé créer une approche commune précisant les composantes de l’agrégat masse salariale. Tout cela pour l’atteinte des critères de convergence dans le cadre de la surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques de l’espace communautaire.

La réunion de Dakar a vu la participation d’Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Uemoa, Mamadou Diop, vice-gouverneur, chargé de l’intérim du Gouverneur de la Bceao, Serge Ekue, président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et de Badanam Patoki, président du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).

Bénin : 07 personnes emprisonnées pour bagarre sanglante

La violente altercation est survenue le 19 juin 2022, à Serekali dans la commune de Nikki, suite à un litige domanial.

 

Ce lundi 27 juin 2022, sept (07) personnes arrêtées pour bagarre sanglante. La violente altercation est survenue le 19 juin à Serekali dans la commune de Nikki, suite à un litige domanial.

Le procureur de la République près le tribunal de Parakou a mis sous mandat de dépôt 07 personnes pour bagarre sanglante. Les mis en cause se sont bagarrés à coups de machette à cause d’un conflit né autour d’une parcelle.

Plusieurs blessés ont été enregistrés dans cette bagarre. Certains sont d’ailleurs encore aux soins. Les 07 personnes déposées sont poursuivies pour coups et blessures volontaires réciproques. Ils seront jugés le 13 juillet prochain.

Bénin : le conseil des ministres ne se tiendra pas ce mercredi

Le président Patrice Talon qui devrait présider cette rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement est en mini-tournée en Europe.

 

Ce mercredi 29 juin 2022, le Conseil des ministres ne se tiendra pas. Le président Patrice Talon qui devrait présider cette rencontre hebdomadaire des membres du gouvernement en absence du territoire national.

Le président de la République Patrice Talon est en Europe pour une mini-tournée. Le Chef de l’Etat sera absent du territoire national pendant quelques jours. Ainsi, le Conseil des ministres ne s’est pas tenu ce mercredi 28 juin 2022.

Le président Patrice Talon se rendra dans plusieurs pays européens pour discuter de diverses questions, dont celle liée à l’insécurité grandissante dans le Sahel et le Golfe de Guinée.  C’est du moins ce que confirment des sources concordantes.

Notons que, depuis quelques mois, le Bénin est touché par l’insécurité causée par les groupes djihadistes.

BEPC 2022 au Bénin : début de session de remplacement

Absents à la session unique de juin 2022 du BEPC, les candidats de la session de remplacement sont attendus dans les centres de composition ce lundi.

 

C’est parti pour la session de remplacement du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC). L’examen qui a débuté ce lundi 27 juin 20222, concerne les candidats qui n’ont pas pu composer la session normale pour des raisons de santé.

Absents à la session unique de juin 2022 du BEPC, les candidats de la session de remplacement sont dans les centres de composition. Ils seront évalués pendant trois jours dans les mêmes disciplines que leurs camarades de la session normale.

La session des remplacements prend généralement en compte moins de candidats que la normale.

Les résultats du BEPC 2022 seront proclamés le 10 juillet

Le 9 juillet, il sera procédé à la communication de la physionomie des résultats du BEPC. Après cette étape, la Direction des examens et concours va procéder à la délibération nationale des résultats le 10 juillet, suivie de la mise en ligne sur la plateforme E-Résultats le même jour.

Législatives 2023 : la classe politique réclamerait des élections inclusives

Après la crise politique de 2019, causée par l’absence de l’opposition aux législatives, le gouvernement veut visiblement se rattraper.

 

Les élections législatives doivent être inclusives. C’est le vœu de toute la classe politique au Bénin. Nourou Dine Saka Saley (NDSS) pense que les acteurs politiques de la mouvance ne sont sincères quand ils expriment le souhait d’avoir une élection inclusive.

Nourou Dine Saka Saley n’accorde pas du crédit à la parole des acteurs de la mouvance présidence qui disent vouloir des élections législatives inclusives. « Ce sont nos adversaires politiques, ils n’ont aucun intérêt à ce que les élections soient inclusives, donc pourquoi ce serait à eux de décider que les élections soient inclusives », a déclaré le membre fondateur du parti « Les Démocrates ».

Ce n’est pas eux qui vont nous rassurer, parce qu’on sait qu’ils n’ont pas intérêt à ce que nous existions.

Par ailleurs, le juriste consultant reconnaît que dans le jeu politique, il n’y a pas de cadeau à faire à son adversaire. « Le jeu politique est tel. Ils ne vont pas nous dresser des tapis rouges pour aller aux élections », a-t-il déclaré au micro de Crystal News. A quelques mois des élections, la crainte de l’exclusion se fait sentir dans le rang de l’opposition, mais le gouvernement se veut rassurant.

« Le gouvernement veut des élections inclusives »

Après la crise politique de 2019, causée par l’absence de l’opposition aux législatives, le gouvernement veut visiblement se rattraper. Pour les élections du 08 janvier prochain, l’exécutif est prêt à jouer sa partition pour la participation de toutes les sensibilités politiques. « Dans tous les cas, le gouvernement jouera sa partition en mettant en place dans les délais ce qu’il faut », avait déclaré le porte-parole du gouvernement lors du Ask Gouv du vendredi 18 mars 2022.

Selon Wilfried Léandre Houngbédji, quand le gouvernement aura fini de jouer sa participation, la décision finale de participer ou non à l’échéance électorale revient à chaque parti. « Il appartiendra à chaque parti de s’engager ou non dans la compétition en fonction des projections et appréciations qu’il fait de ses moyens ou de sa cote de popularité sur le terrain », avait-il précisé.

 

Benin : quatre morts dans une nouvelle attaque à l’extrême nord

L’attaque a eu lieu dans sa région d’extrême nord, tôt dans la matinée de dimanche 26 juin 2022. Le bilan fait état de deux policiers et deux assaillants morts.

 

Un commissariat de police dans la région de Dassari, une localité de Matéri dans le département de l’Atacora, a été pris pour cible par des hommes armés. Ils ont ouvert le feu sur les occupants. Selon un rapport du média français RFI, deux policiers et deux assaillants ont été tués dans cette attaque.

Selon la même source, l’armée a déployé une force d’intervention rapide qui sur les lieux est arrivée à temps pour appuyer la riposte des policiers. Une Source sécuritaire citée par RFI, a indiqué que « l’ennemi a été mis en déroute ».

Cette nouvelle attaque et la réponse des forces armées du pays, vient donc mettre en exergue l’efficacité du dispositif mis en place par l’armée béninoise après plusieurs attaques dans cette partie du pays.

Inflation : l’Uemoa préconise la poursuite de la transformation structurelle des économies

L’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) n’échappe pas à la flambée des prix consécutive à la guerre en Ukraine.Dans la plupart des pays africains, les conséquences du conflit russo-ukrainien se font sentir. A cause des sanctions occidentales infligées à la Russie, les produits pétroliers sont de plus en plus rares. Cette situation a obligé plusieurs gouvernements du continent noir à revoir à la hausse les prix du carburant. L’inflation concerne également les denrées de première nécessité avec une menace réelle sur les ménages les plus pauvres.

Pour faire face à cet énième choc exogène qui remet en cause la reprise économique notée après deux années de pandémie de Covid-19, les ministres de l’Économie et des Finances des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont mis en place un ensemble de mesures.

Le ministre togolais de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, présidant la 2e réunion ordinaire du Conseil des ministres de l’organisation sous-régionale, a salué les décisions vigoureuses mises en œuvre par les États membres de l’espace communautaire pour contenir la progression de l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des populations notamment les couches les plus vulnérables.

« Pour consolider les acquis et faire face durablement à ces défis, a plaidé le président en exercice du Conseil des ministres de l’Union, je voudrais encourager les États membres à poursuivre la mise en œuvre des actions visant la transformation structurelle de nos économies, la promotion de la production locale d’intrants agricoles, la promotion et la consommation des produits locaux ainsi que l’amélioration de l’offre de l’énergie ».

Au cours des travaux commencés ce vendredi, plusieurs textes dont le Projet de rapport semestriel d’exécution de la surveillance multilatérale de juin 2022 seront examinés par les ministres réunis au siège de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) à Dakar.

Les responsables des économies de la région adopteront aussi le projet de décision portant définition de l’agrégat recettes fiscales, celui portant définition et détermination du contenu de la masse salariale et le projet de règlement relatif à l’harmonisation de la réglementation pharmaceutique.

En outre, le projet de décision portant adoption des lignes directrices relatives à la réglementation des dispositifs médicaux sera adopté. Il en sera de même pour le projet portant adoption des lignes directrices relatives à l’harmonisation de la réglementation des aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge et des produits diététiques et de régime ainsi que le projet de décision portant adoption du schéma type d’institutionnalisation du genre dans les États membres de l’Union.

Bénin : plusieurs enfants n’ont pas d’acte de naissance (Amnesty International)

L’ONG mène actuellement une campagne de lutte contre l’apatridie, en partenariat avec le HCR, le Haut-commissariat pour les réfugiés.

 

L’organisation sensibilise les populations des communes de Karimama et de Ouidah à l’importance d’enregistrer leurs enfants à la naissance pour qu’ils puissent avoir une nationalité et bénéficier de tous leurs droits.

« Enregistrer une naissance est le premier pas pour éviter à l’enfant de devenir apatride, et lui assurer ainsi la jouissance de tous ses droits », peut-on lire sur une affiche d’Amnesty International. Dans les communes de Ouidah et de Karimama, à la frontière avec le Niger, Amnesty distribue gratuitement des actes de naissance. Un document de base qui permet à toute personne d’avoir une existence légale et une nationalité.

L’organisation fait aussi de la sensibilisation auprès des populations. À Karimama, à la frontière avec le Niger, ces actions sont nécessaires en raison de la ruralité de la zone, explique Pricilia Acapovi, responsable administration d’Amnesty International Bénin.

« Déjà on vous dira :  » les filles ce n’est pas la peine qu’elles aillent à l’école  » ou  » on préfère envoyer les enfants dans les champs « , du coup on ne ressent pas vraiment l’importance de faire enregistrer. Je pense qu’en grande partie, ce ne sont pas des personnes qui vont systématiquement dans les hôpitaux pour se faire accoucher. On ne trouve pas l’importance d’aller déclarer, d’avoir un document qui ne servira plus tard », explique-t-elle.

Ne pas avoir été enregistré à la naissance pose pourtant de nombreux problèmes par la suite, assure Pricilia Acapovi. Il est difficile de prouver son appartenance à un pays, d’obtenir un document d’identité, de scolariser un enfant ou bien d’accéder à des soins. « Ça pose le souci d’inscription à l’école : par la suite pour participer un à examen il faut forcément une pièce d’identité. C’est aussi la preuve de l’appartenance à tel ou tel pays au monde », affirme la responsable administration d’Amnesty International Bénin, joint par Magali Lagrange du service Afrique.

Amnesty International insiste aussi sur l’importance d’aller chercher l’acte de naissance, une fois qu’il est établi. L’organisation doit poursuivre sa campagne jusqu’à la fin de l’année.