Justice : Le personnel de l’Inspection générale des services judiciaires en formation à Lokossa

Le conseiller technique juridique du Ministre de la justice et de la législation, le magistrat Antonio D. G. d’Alméida, a présidé lundi à l’hôtel la Madeleine de Lokossa, la formation du personnel de l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ).

Trois jours durant, les participants composés des inspecteurs, des présidents des cours d’appels, des procureurs généraux près des cours d’appels, du président de la CRIET et des présidents des Tribunaux de première instance de 1ère classe de Cotonou, d’Abomey et de Parakou, se pencheront sur l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) du Sénégal et du Bénin. Ils vont aussi, dans un débat, échanger les expériences de bonnes pratiques avant de se familiariser avec la méthodologie des différents types d’inspection ; les méthodes d’inspection d’une cour d’appel, d’un tribunal de 1ère instance, d’un établissement pénitentiaire et d’une direction, d’une agence ou d’un service. Ils seront entretenus également sur le contrôle des activités comptables et financières des greffes ; les pouvoirs d’inspection, de contrôle et d’évaluation des chefs de cour et de juridictions ; des techniques d’élaboration des rapports d’inspection, des rapports d’activités, de suivi-évaluation et des notes d’information et des techniques de collecte, de traitement et d’exploitation des statistiques, données judiciaires, notices et pièces périodiques.

Pour le chef projet, régisseur du Projet d’appui à la justice (PAJ), Rodrigue Adohinzin, cette rencontre va permettre à l’IGSJ de disposer d’outils méthodologiques permanents pour intervenir efficacement auprès des responsables des directions centrales et techniques, magistrats, greffiers et agents comptables, mais aussi des organes placés dans son champ de compétence.

L’IGSJ, André Vignon Sagbo, a, quant à lui, rappelé les attentes de cette rencontre qui sont la performance, le contrôle de fonctionnement des juridictions et les inspections thématiques.

Le représentant du Ministre de la justice et de la législation, le magistrat Antonio D. G. d’Alméida, a remercié le PAJ pour son appui financier et a saisi l’occasion pour saluer la création de la Cour des comptes, devenue une institution constitutionnelle.

En effet, pour le magistrat d’Alméida, l’avènement de cette haute juridiction recommandée par les instances et instruments de l’UEMOA et tant attendue par les instances nationales, les OSC, et les PTF constitue une avancée majeure dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption au Bénin.

L’efficacité de l’action de l’IGSJ, dira le magistrat d’Alméida, permettra dès lors, de démontrer aux citoyens que la justice fait l’objet d’un contrôle et que l’indépendance de la justice ne prive pas ce corps de poursuites et d’éventuelles sanctions disciplinaires en cas d’inconduite ou de faute.

 

 

Drame : Neuf morts dans un accident de circulation

Un accident de circulation fait neuf (09) morts sur la voie inter-état Cotonou-Malanville!
Le drame est survenu dans la soirée du Dimanche 17 Novembre 2019 à Béroubouay, un arrondissement de la commune de Bembéréké.
Le bilan fait état de 9 morts dont cinq sur place et les quatre autres à l’hôpital Evangélique de Bembéréké. Parmi les victimes, il y a un nourrisson, un enfant et deux femmes.
Pour l’instant, trois corps restent non-identifiés.
selon le Lieutenant Yamoussa Monli, commissaire de Béroubouay ce sont deux véhicules, un taxi et un personnel qui sont entrés en collision frontale. Le taxi et ses passagers ont quitté Parakou alors que le véhicule personnel a quitté Banikoara pour Parakou. On note cependant quatre survivants dans l’accident.

Source : FM MONSIA

Education : Bientôt une bibliothèque multimédia à Abomey

L’Association « Akpadénou Education pour tous au Bénin », sous l’égide de El Hadj Yacoubou Malèhossou, a rencontré vendredi les autorités locales et les responsables en charge des enseignements primaire et secondaire dans le Zou, en vue de l’installation d’une bibliothèque multimédia à Abomey.

L’objectif de cette initiative est de soutenir les études et aider tous les apprenants du primaire et du secondaire, à pouvoir réussir leurs études, apprend le président de « Akpadénou Education pour tous au Bénin », Fernando Assogba.

La délégation dans sa démarche pour réussir cette action, a rencontré les directeurs départementaux du Zou, des sous secteurs des enseignements primaire et secondaire, a-t-on précisé. Elle a ensuite tenue une réunion avec les autorités locales et cadres de la mairie d’Abomey, sur les modalités d’implantation de la bibliothèque, basées sur la signature d’une convention entre les deux parties.

A cette réunion, le facilitateur du projet, El Hadj Yacoubou Malèhossou, a réitéré sa détermination à aider les politiques pour le développement de la cité. « J’ai définitivement déposé le tablier en matière politique, j’ai quitté la sphère politique malgré toutes les sollicitations pour briguer des postes. Tout ce qui me reste, c’est d’accompagner les politiques rien que dans les actions de développement », a martelé El Hadj Malèhossou.

A cette rencontre, le président de l’Association Akpadénou Education pour tous au Bénin, un Béninois vivant en France, a témoigné de l’« implication personnelle » de El Hadj Malèhossou, à l’aboutissement du projet d’implantation de la bibliothèque multimédia à Abomey.

« L’He Malèhossou a été le déclencheur de ce projet au bonheur de la jeunesse scolarisée du Zou, et avec lui, beaucoup d’autres projets de développement sont en élaboration au profit de la ville d’Abomey », a témoigné M. Fernando Assogba.

Il affirme repartir en France pour ramener, sous peu, des livres dans les rayons de la salle destinée à abriter la bibliothèque, selon les indications des autorités en charge de l’enseignement quant aux ouvrages au programme au Bénin.

 

Des sacs de riz et d’autres objets emportés dans une incursion de supposés douaniers nigérians à Adja-Ouèrè

Des supposés douaniers et forces de l’ordre nigérians auraient fait une incursion jeudi matin sur le territoire béninois à Ita-Egbèbi, une localité de la commune d’Adja-Ouèrè située dans la zone frontalière entre le Bénin et le Nigéria, et seraient repartis plusieurs sacs de riz, des téléphones portables et autres objets emportés, a appris l’ABP.

Selon les informations recueillies, des individus armés, en tenu militaire et douanière du Nigéria auraient fait irruption sur le territoire béninois et se seraient attaqués à des magasins de stockage de riz et autres produits importés appartenant à des commerçants du département du Plateau de cette localité du Bénin.

Ces nigérians, renseigne-t-on, auraient défoncé les portes des magasins et tenu en respect les riverains pour se servir en des vivres et autres articles ainsi qu’en numéraire.

A bord de quelques véhicules, les mis en cause auraient réussi à embarquer les objets volés et à prendre la tangente avant l’arrivée sur les lieux d’une équipe mixte de la police républicaine et de la douane béninoise alertée.

Toutes nos tentatives, faut-il le rappeler, pour avoir une version officielle des autorités au niveau départemental sont restées vaines.

Justice : Un individu accusé de six ans de réclusion criminelle

Le président de la formulation de ce jugement, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, a, au cours de l’audience publique dans la 11ème affaire relative au vol, condamné ce jeudi dans la petite salle d’audience du Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa, l’accusé Dodji Sossou à la peine de six ans de réclusion criminelle.

A l’audience de ce jour, il ressort, dans le résumé des faits, que les nommés Dodji Sossou, Serge Kassehin et Noël Mahinou ont préparé longuement et minutieusement le projet de cambrioler la boutique de Abas Oumarou sise à Lokossa.

Dans la nuit du samedi 03 au dimanche 04 août 2013, entre minuit et deux heures du matin, ils se sont portés vers cette boutique dont Dodji Sossou et Serge Kasséhin ont défoncé la fenêtre à l’aide d’un arrache-clou pendant que Noël Mahinou faisait le guet. Ayant donc pu accéder à la boutique, ils y ont soustrait 300 batteries et 98 téléphones portables de diverses marques ainsi que beaucoup d’autres objets qu’ils sont allés vendre à Cotonou et dont une partie a été recelée par Ulrich Affanou.

Appréhendés, ils ont reconnu les faits. Les accusés Serge Kasséhin, Noêl Mahinou et Ulrich Affanou étant des mineurs au moment des faits. Ils ont été renvoyés devant le tribunal pour enfant statuant en matière de criminelle pendant que Dodji Sossou a été renvoyé devant le tribunal de céans pour y être jugé conformément à la loi.

Statuant publiquement, contradictoirement, en matière criminelle et en premier ressort, reçoit le ministère public représenté par le magistrat Joël Houessou en son action et lui donne acte de ses réquisitions à travers les articles du code pénal et du code de procédure pénale, déclare l’accusé Dodji Sossou coupable de vol par effraction, en réunion la nuit.

Le président de l’audience, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, après concertation avec ses assesseurs Médéton Octave Jocelyn Gbagudi, Sègbédji Constantin Nicodème Vigan, Mohamed Saliou Obonou et Gédéon Abilé Adjiboyé, a condamné l’accusé Dodji Sossou de six ans de réclusion criminelle.

Le tribunal a fixé la durée de la contrainte par corps à trois mois pour les frais.

 

En prélude à une notation financière : L’Agence WARA échange avec WADAGNI et ses collaborateurs

« Cette notation financière est très importante puisqu’elle permet aux investisseurs de pouvoir investir au Bénin sur la base de critères qui sont définies, qui sont cadrées et qui sont les mêmes pour tous les pays » a expliqué Madame Maryse LOKOSSOU, Conseillère technique aux financements internationaux du MEF.

Le Ministre de l’Économie et des Finances Romuald WADAGNI, assisté de ses collaborateurs, a reçu le mardi 12 novembre dernier à Sèmè City, une mission de l’Agence régionale de notation financière (WARA). Cette dernière séjourne au Bénin dans le cadre d’un processus de notation financière du pays.

Tout comme le Fonds Monétaire International (FMI) qui fait ses revues saisonnières, le Bénin s’exerce à se faire évaluer par des agences de notation financière qui sont des structures totalement indépendantes. C’est dans ce cadre que s’inscrit la démarche avec l’agence WARA qui travaille sur le Bénin après d’autres agences internationales et régionale. Il s’agit, d’une visite de terrain en vue d’une revue des agrégats macroéconomiques et des fondamentaux structurels de l’économie Béninoise.

Cette revue donnera lieu à un  rapport qui sera publié sur les sites de l’agence, les canaux officiels du Bénin et qui peut être consulté par tous. Partant, il s’est agi d’une séance où les responsables de divers départements du Ministère de l’économie et des finances sous la coupole de Romuald WADAGNI ont communiqué des informations sur la santé économique et financière du Bénin. En fait, cette action s’inscrit dans la volonté de transparence dans la gouvernance prônée par l’exécutif vis-à-vis de ses concitoyens et des partenaires financiers régionaux et internationaux.

Selon Mohamed Amine SABIBI, aux termes de la séance avec le Ministre de l’économie et des finances, il y a des motifs de satisfaction avec le Bénin. «Nous avons retenu de cette rencontre, plein de points dont nous nous réjouissons. Il y a d’abord l’avancée que l’Etat du Bénin a réalisé sur ses fondamentaux macroéconomiques, notamment sur ses projets d’investissement et sur un développement inclusif qui met l’être humain au centre du développement de l’Etat » a-t-il affirmé. La prochaine étape pour  WARA est de finir le management meeting puis rédiger la note de cette année en fonction de son modèle et d’après les informations recueillies dans le processus. Ensuite l’agence reviendra l’année prochaine pour une revue annuelle de la notation du Bénin.

Maryse LOKOSSOU, Conseillère technique aux financements internationaux du Ministre de l’économie et des finances a rappelé que le Bénin a déjà plusieurs fois fait ce genre d’exercice qui le positionne dans le trio de tête des pays de l’Union Économique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), au même niveau que la Côte-d’Ivoire et le Sénégal.  « Cette notation financière est très importante puisqu’elle permet aux investisseurs de pouvoir investir au Bénin sur la base de critères qui sont définies, qui sont cadrées et qui sont les mêmes pour tous les pays » a-t-elle expliqué.

Fermeture des frontières nigérianes : Rencontre entre le Bénin, le Niger et le Nigéria à Abuja

Au dernier sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest, le 8 novembre 2019 au Niger, il a été acté une rencontre entre les Etats du Bénin, du Niger et du Nigéria pour discuter de la fermeture des frontières. Ce jour, la rencontre a eu lieu à Abuja. Il s’agite d’une réunion de haut niveau entre les représentants des deux nations.

Depuis le 20 août 2019, Abuja a décidé de fermer ses frontières avec les pays limitrophes. La raison officiellement avancée est la lutte contre la contrebande et le trafic. La situation perdure et la résolution de cette crise se fait désirer. L’impact économique sur le commerce et la recette douanière de cette fermeture des frontières se font sentir de part et d’autre.

En s’intéressant à cette situation fâcheuse entre les Etats, la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a, à sa dernière session extraordinaire, encouragé les pays concernés à dialogué pour trouver un accord. « La Conférence a été informée d’une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger pour trouver une solution, le 14 novembre 2019 à Abuja. Les Chefs d’Etat ont encouragé les parties à poursuivre les concertations en vue d’aboutir à un résultat acceptable pour toutes… » disait le communiqué final de la dernière session extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.

Effectivement ce jeudi 14 novembre 2019, les parties concernées se sont retrouvée à Abuja au siège de la CEDEAO pour passer aux choses sérieuses afin de régler les questions qui fâchent. L’ordre du jour de la rencontre de ce jour est de mettre en place un comité tripartite Bénin-Niger-Nigeria qui va être un creuset permanent de discussion le temps que durera la fermeture.

Au regard de l’ampleur de la situation, chaque pays a fourni une délégation importante pour assurer les pourparlers. Quatre ministres ont représenté le Bénin. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de l’Economie et des finances, de l’Intérieur et du Commerce. Abuja s’est fait représenter par les ministres des Affaires étrangères, de l’Information et de l’Intérieur pour le Nigeria. Le Niger quant à lui est représenté par ses ministres de l’Intérieur, du Commerce et de la promotion du secteur privé. Au thème de la rencontre il a été décidé la mise en place d’une équipe de patrouille commune composée des forces de sécurité police-armée, marine, douane des trois pays frontaliers

Lancement des classes numériques dans douze écoles primaires à NIKKI

Après le CEG 1 d’ALLADA dans le département de l’Atlantique, Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a procédé ce samedi 09 Novembre 2019, à la mise en service de la salle numérique de l’école primaire publique de GORI MARO dans le département du BORGOU, commune de NIKKI, marquant ainsi l’ouverture des douze classes numériques au plan national dans les écoles primaires

 

 

 

 

 

La cérémonie officielle de la mise à disposition de ce centre multimédia a eu lieu en présence d’une forte délégation gouvernementale composée du ministre de l’énergie, Monsieur Jean Claude HOUSSOU, du garde des sceaux Ministre de la Justice et de la Législation, Monsieur Sévérin QUENUM, de Monsieur Sacca LAFIA, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, de Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des affaires sociales et de la Microfinance, de Monsieur Jean Michel ABIMBOLA, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, de Monsieur Seidou ADAMBI, Ministre de l’Eau et des Mines, des autorités communales et départementales ainsi que des bénéficiaires (élèves et enseignants).

Construit sur un socle en béton, ce bâtiment préfabriqué de 11 m sur 6 m, autonome en énergie électrique est équipé de :

  • 41 ordinateurs dont 40 pour les apprenants et 01 pour l’enseignant
  • 01 tableau interactif
  • 01 projecteur
  • 01 armoire de rangement
  • 01 routeur pour la connexion internet haut débit
  • 02 climatiseurs d’une puissance de 1,5 chevaux
  • 01 mini-central photovoltaïque dimensionnée pour alimenter l’ensemble des installations avec un backup de 24 h sans interruption
  • 1 logiciel de gestion de classe
  • 10 multiprises
  • 01 système d’alarme
  •  01 kit de laboratoire
  • Des contenus numériques pédagogiques

Sa mise en service concrétise l’ambition du Chef de l’Etat, son Excellence le Président Patrice TALON et son Gouvernement, de généraliser l’usage du numérique par l’éducation à travers la formation des écoliers et des élèves à l’usage du numérique dès l’école.

Ainsi pour Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, cette action est en parfaite cohérence avec les objectifs d’accès/service universel tels que définis à l’article 95 de la loi 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin qui recommande les initiatives visant l’accès public à internet et aux services larges bandes notamment dans les écoles, les bibliothèques et autres centres communautaires.

Pilotée par l’Agence Béninoise du Service Universel des Communications Electroniques et de la Poste (ABSUCEP), Agence sous tutelle du Ministère du Numérique et de la Digitalisation, ce centre permettra aux bénéficiaires de se former en ligne, d’acquérir des compétences pratiques liées à l’usage de ces outils, d’accéder à la bibliothèque en ligne ainsi qu’à divers contenus numériques pédagogiques.

Heureux que l’école primaire publique de GORI MARO soit dotée d’une telle infrastructure numérique de qualité, le Directeur de cet établissement, Monsieur SINA TOKO a profité pour formuler auprès de la Ministre du Numérique et de la Digitalisation, les doléances à savoir :

–      L’appui pour la sécurité des installations

–      La formation des enseignants pour la continuité de l’apprentissage des élèves

Après les discours de bienvenue et d’ouverture, aux côtés de ses collègues du Gouvernement, des autorités communales et des représentants des bénéficiaires, Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a effectué la coupure du ruban. S’en est suivi la visite de la salle, la séance de démonstration au cours de laquelle les écoliers ont réalisé un exercice mathématique sous le contrôle de leur enseignant.

La cérémonie officielle s’est achevée par la photo de famille et l’animation du groupe de chants et de danse traditionnelle.

Saisine de 126 kg de chanvre indien par la douane

Depuis peu au Bénin, la douane béninoise libre une guerre sans merci contre la contre bande la drogue sous toutes ses formes. Que ça soit au niveau des ports, aéroports et des axes routiers le contrôle est accentué.

La rigueur de cette lutte a fait déclencher une grande opération contre les faux médicaments.  Des trafiquants ont été arrêtés ainsi que des milliers de faux médicaments. La lutte est également implacable contre le trafic de chanvre indien.

C’est ainsi que la douane béninoise a arrêté, au nord du Bénin, environs 126 kg de chanvre indien. Selon les informations, c’est un véhicule de transport en commun d’immatriculation ghanéenne qui transportait le produit illicite. Sur renseignement, le Service d’Intervention Rapide de la douane du département de l’Alibori-Borgou a arrêté le véhicule et ses passagers sur l’axe Djougou-Ndali pour procéder au contrôle.

Après le contrôle et une fouille approfondie, le pot aux roses a été découvert. Les convoyeurs ont été appréhendés et l’affaire est confiée à la police judiciaire.

Augmentation du prix de l’essence de contrebande au Bénin : Conséquences de la fermeture des frontières du Nigéria

Au Bénin le trafic de l’essence de contrebande communément appelée ‘’kpayo’’ fait vivre de nombreuses familles. Même déclarée illicite, elle a défié le temps et les dirigeants successifs en s’imposant dans les habitudes. Le trafic de l’essence frelatée est comme une filière. En provenance du Nigéria voisin, grand producteur de pétrole où le carburant est fortement subventionné, ‘’Kpayo’’ signifie littéralement « non original » en  langue locale.

Habituellement, elle coûte moins chère à bord des voies que dans les stations-service. Malgré que cela relève de l’informel, tout le monde est féru de ce marché noir et s’y approvisionne en essence. Le prix en litre de l’essence ‘’kpayo’’  varie entre 325f et 375f CFA contrairement à environ 500 dans les stations.

A la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin, le prix de l’essence de contrebande a grimpé et est passé à 500 le litre.

Le 06 novembre 2019, les autorités nigérianes auraient donné l’ordre de ne plus réapprovisionner les stations-services à moins de 20 kms de la frontière. Depuis la prise de cette décision, une flambée du prix du ‘’Kpayo’’ est remarquée au Bénin.

Désormais le prix du litre du ‘’kpayo’’  varie entre 600, 650, 700 et même 1000 francs CFA par endroit. Le corollaire est l’augmentation du coût de transport.

A la pompe, dans les stations-services, le litre est cédé à 550 francs CFA. Mais pour s’en approvisionner, c’est la croix et la bannière à cause du long  rang. Malgré l’augmentation du prix du ‘’kpayo’’, les populations restent des abonnés incontestables de ce produit. Une question d’habitude certainement !

 

 

 

Sommet extraordinaire de la CEDEAO : La fermeture des frontières nigérianes préoccupe

Il a eu lieu ce vendredi 08 novembre 2019, un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La crise politique qui secoue la Guinée Bissau est principalement objet de la crise.

En dehors, de ce sujet, les Chefs d’Etat se sont intéressés à la situation de fermeture des frontières nigérianes avec ses pays frontaliers dont le Bénin et le Niger. S’agissant du cas du Bénin,  le sommet a encouragé les partis concernés par cette fermeture à poursuivre les concertations « en vue d’aboutir à une solution acceptable pour toutes les parties ».

Il se susurre que pour régler cette situation qui prévaut au niveau des frontières il est envisagé  une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger aura lieu le 14 Novembre prochain.

La SBEE en gestion déléguée

La Société béninoise d’énergie électrique est mise en gestion déléguée. Pour cause, elle a changé d’organe dirigeant. L’ancienne équipe à la tête de la direction s’en est allée en cédant sa place à une autre nouvelle. En effet, depuis l’avènement au pouvoir du rémige du président Patrice Talon, des réformes ont été engagées dans le secteur de l’énergie au Bénin. Ces réformes visent le renforcement des capacités  et l’autonomisation de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE).

Au nombre de ces réformes il a été souhaité de faire une expérience de la gestion déléguée de cette entreprise. Par décision du conseil des ministres du 11 septembre 2019, le gouvernement du Bénin a accordé la gestion déléguée de ladite entreprise à la société canadienne Manitoba Hydro International. Selon les conclusions de ce conseil des ministres, cette gestion déléguée n’est pas assimilable à une privatisation totale car la société et son patrimoine restent la propriété de l’État béninois.

La société canadienne Manitoba Hydro International, à son tour,  a choisi un nouveau Directeur général de la société au  nom de Jacques Paradis. Celui a remplacé l’ancien à la tête de la société. Le 05 novembre 2019, l’ancien directeur a passé service à la nouvelle direction choisie.

Le nouveau directeur et son équipe ont la lourde mission de redorer le blason de la SBEE.

Gaani 2019 : Une délégation gouvernementale chez l’empereur Chabi Naïna III à Nikki

Conduite par le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Monsieur Abdoulaye Bio TCHANÉ, la délégation gouvernementale présente à Nikki dans le cadre des festivités de la Gaani, s’est rendue dans la matinée de ce samedi 9 novembre 2019 au palais de sa majesté Chabi Naïna III, Empereur du peuple Bariba et Boo.

Porteuse des civilités du Président Patrice TALON à l’endroit de sa majesté, la délégation gouvernementale à réitéré son engagement à œuvrer pour la préservation et la pérennité des valeurs endogènes chères à nos chefferies traditionnelles et a fait mention aussi du projet de construction du palais impérial du Baaru Tem (la terre des Bariba).

Heureux de la démarche gouvernementale, l’empereur a  remercié les membres de la délégation pour les efforts consentis au sommet de l’Etat pour préserver la paix et la stabilité dans notre pays à travers le dialogue politique tenu il y à quelques semaines.

Il a salué et félicité le gouvernement et les députés pour avoir œuvré en faveur de  l’institutionnalisation des chefferies traditionnelles lors de la révision de la Constitution. Il a ensuite prodigué des conseils aux Ministres avant de leur accorder sa bénédiction pour la réussite de leur mission.

La délégation gouvernementale était composée, outre Monsieur Abdoulaye Bio TCHANE, de:
– Monsieur Séverin QUENUM, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation
– Monsieur Sacca LAFIA, Ministre de l’Intérieur et de la  Sécurité publique
-Madame Véronique TOGNIFODÉ MEWANOU, Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance,
-Monsieur Jean-Michel ABIMBOLA, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts,
– Madame Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation,
– Monsieur Jean-Claude HOUSSOU, Ministre de l’Energie
.- Monsieur  Samou Seidou ADAMBI,
Ministre de l’Eau et des Mines.

 

Révision de la constitution : la société civile s’insurge

La révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 suscite des réactions au sein de la classe politique et de la société civile. A l’instar des forces de l’opposition qui expriment leurs désaccords par rapport à cette révision,  les organisations de la société civile réunies au sein de la Plateforme Electorale des OSC du Bénin s’insurgent contre cette manière dont la  loi fondamentale a été révisée.

Dans une déclaration en date du 6 novembre 2019, la Plateforme Electorale des OSC du Bénin a fait des observations sur le texte modificatif de la Constitution. Elle a également exprimé des inquiétudes avant de souhaiter que la loi ne soit pas promulguée par le Chef de l’Etat.

Voici l’intégralité de leur déclaration :

433860686-Declaration-Plateforme-electorale

Après le contrôle de constitutionnalité, la cour constitutionnelle valide la révision de la Constitution

Les députés ont, dans la nuit du 31octobre au 1er novembre 2019, procédé à la révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 2019. Plusieurs articles de la loi fondamentale ont été modifiés. D’autres supprimés. Le Bénin s’est ainsi doté d’une nouvelle constitution.

Mais pour que le nouveau texte adopté intègre le droit positif béninois, il doit passer par le filtre du contrôle de constitutionnalité et être promulgué.

Dans cette perspective, le Chef d’Etat béninois, conformément aux textes,  a saisi la Cour constitutionnelle qui est la plus haute juridiction constitutionnelle au Bénin pour le contrôle de constitutionnalité.

En procédant à ce contrôle, ce 06 novembre 2019 lors d’une audience solennelle, les sages de la cour constitutionnelle ont déclaré conforme à la Constitution la loi n°2019-40 portant révision de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin.  En effet, la  Cour constitutionnelle, a vérifié la procédure ayant conduit à la révision de la loi  du 11 décembre 1990 portant constitution du Bénin. Sur le principe, la Cour constitutionnelle a trouvé que l’initiative de la révision est parlementaire. La loi de la révision fut adoptée par l’ensemble des députés composant l’Assemblée nationale. C’est dire qu’aucun manquement n’est relevé dans la procédure parlementaire, qui a conduit à la révision de la loi 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin. La cour a remarqué également que les dispositions sur les fondamentaux ont été respectées.

Toutes fois, la Cour constitutionnelle a relevé une erreur matérielle dans la loi modificative. Selon la Cour, l’intitulé de la loi soumis à son contrôle  « loi constitutionnelle » alors qu’il faut la précision nécessaire qui est : ’loi n°2019-40 portant révision de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin.

Tout en corrigeant cette erreur, la Cour constitutionnelle par décision DCC-19-504 a validé et déclaré conforme à la constitution. La loi n°2019-40 portant révision de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin.

Programme FMI : Un succès au Bénin

Après la revue de son programme… Le FMI note des avancées pour l’économie béninoise Durant deux semaines, une mission du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par Monsieur Luc Eyraud a séjourné à Cotonou pour la cinquième revue du programme économique et financier conclu en avril 2017 avec le Bénin dans le cadre des accords au titre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC). Ce mardi 05 novembre 2019 à la Présidence de la République, un point de presse conjoint a été tenu par le Chef de mission et le Ministre de l’Economie et des Finances Romuald Wadagni. Lire ci-dessous l’intégralité des déclarations des deux personnalités.

Luc Eyraud, Chef de la Mission du FMI pour le Bénin : «Le programme du FMI au Bénin est globalement un  succès »

« Nous venons de terminer la cinquième revue du programme triennal entre le Bénin et le FMI. Nous sommes parvenus à un accord sur les grands axes de la politique économique. Les résultats du Programme sont et continuent d’être très satisfaisants. Tous les indicateurs de performance sur la première moitié de 2019 ont été atteints. Le déficit au premier semestre a été plus bas que prévu. La mobilisation des recettes fiscales a été excellente. Pour ce qui est de l’économie, on note une croissance en 2019 qui est de 6,4%. C’est une croissance forte tirée notamment par l’agriculture et les services. Une partie de nos discussions a été sur le projet de budget 2020 et sur les mesures de politique sous-jacentes à ce projet de budget. Nous félicitons les autorités béninoises qui ont décidé de cibler un déficit de 1,8% en 2020. Un déficit bas qui est nettement en dessous du plafond régional de 3%. Nous félicitons également les réformes de mobilisation des recettes qui sont faits pour l’an prochain. Les efforts de mobilisation de revenus permettront de financer des projets de développement et aussi d’améliorer la capacité à rembourser la dette.  On a aussi noté que le ratio de la dette sur le PIB sera constant l’an prochain. C’est une très bonne nouvelle. C’est une très bonne mesure de prudence budgétaire et une bonne condition macroéconomique.

Nous avons également parlé de la composition de la dette publique. La dette extérieure a augmenté ces dernières années au détriment de la dette intérieure en liaison avec l’émission de l’Eurobond en mars 2019. Ces endettements extérieurs ont été bénéfiques et vont permettre de diminuer le poids de la dette et d’allonger la maturité de la dette. Nous saluons les efforts des autorités pour mettre à jour les stratégies à moyen terme de la dette et continuer les efforts dans la gestion de la dette publique.

Nous suivons de très près la question de la fermeture des frontières par le Nigéria. Ce que je peux vous dire c’est que dans le cadre de notre mission, nous avons analysé les implications économiques de la fermeture des frontières. Je pense à trois types d’impacts économiques. Le premier relatif aux finances publiques dues à la baisse des recettes douanières mais en partie compensée par l’excellente performance des recettes fiscales sur la première moitié de l’année. Le deuxième impact est celui relatif à l’inflation et les coûts. Nous avons observé une hausse sur les prix de l’essence en contrebande (NDLR :Kpayo) mais combinée  à une baisse du prix des produits agricoles. On voit plutôt une baisse des coûts liée à la fermeture des frontières par le Nigeria. Et enfin il y a un effet sur la croissance qui ne sera pas perspectible qu’à long terme si la fermeture perdurait. Pour le moment, nous estimons que la croissance a légèrement ralenti à 6,4% mais pour 2020 nous continuons par garder la croissance à  6,7% qui est la croissance à moyen terme.

Quels messages particuliers avez-vous à lancer aux investisseurs internationaux qui hésitent encore à investir au Bénin ?

Trois éléments qui font la différence au Bénin. Je dirai d’abord que l’environnement macro-économique est très bon. On a une croissance au-dessus de 6% avec une inflation extrêmement faible et un titre de change vraiment minimale.  Nous avons une gestion macro-économique qui est très bonne avec une politique budgétaire très prudente et un déficit budgétaire qui est réduit. La dette montre que le risque de surendettement est vraiment modéré. Le programme du FMI au Bénin est globalement un succès. Tous les indicateurs de performance trimestriels depuis le début ont été remplis.

Le deuxième aspect qui fait la différence aussi, est lié au fort potentiel de croissance du Bénin à moyen terme. Le rapport de l’Article IV du FMI réalisé en mai 2019 avait estimé que la croissance à moyen terme du Bénin était supérieure à 6%. Cela place le Bénin dans le top 4 des pays de l’Afrique subsaharienne. Evidemment réaliser ce fort potentiel de croissance nécessite des efforts et les autorités sont très engagées dans les réformes macro-économiques, dans le domaine des infrastructures et l’énergie qui rendent le travail plus facile aux investisseurs privés. Enfin un point qui attire souvent l’attention des investisseurs étrangers est la gouvernance économique. Et là, ce qui est intéressant est qu’on a observé une amélioration notable.

Le dernier rapport Doing Business note une amélioration de 4 places du Bénin et des mesures sont en train d’être prises pour améliorer toutes ces performances.>>

Romuald Wadagni, Ministre de l’économie et des finances : « …les résultats nous confirment que nous sommes sur la bonne voie… »

« Le premier message est que les résultats sont très satisfaisants. Le deuxième message, c’est que l’économie du Bénin se porte bien. On a une croissance qui reste dynamique malgré les chocs exogènes, notamment les chocs liés à la fermeture des frontières avec le Nigeria. Ces deux éléments ne sont pas le fait du hasard.

Si je prends le premier élément qui est relatif aux résultats de nos travaux, je vais juste rappeler que le gouvernement a jugé utile de faire appel au FMI dans sa volonté d’avoir un œil externe, un œil critique afin de voir la manière dont est gérée aujourd’hui ce qui appartient à la communauté c’est à dire les finances publiques mais également la manière dont tout cela est gérée pour les jeunes béninois de demain.  C’est dans ce cadre qu’il y a eu un certain nombre de mesures et d’actions à prendre et qui sont semestriellement vérifiées. C’est quand même réjouissant que pour la cinquième fois de suite, que nous ayons des résultats qualifiés et très satisfaisants. Voilà mes sentiments sur le premier message

Sur le deuxième message, ce que je veux surtout retenir, c’est que nous avons aujourd’hui une économie qui est beaucoup plus résiliente. Nous sommes dans une période où nous connaissons un choc exogène. Mais malgré ça la conjoncture est relativement bonne, la croissance se maintient à un niveau qui reste l’un des plus forts en Afrique. C’est le résultat des réformes engagées depuis 2016. Je veux citer par exemple des actions qui ont été engagées au niveau de l’administration notamment la modernisation des régies financières qui permettent malgré les chocs exogènes, de sécuriser nos recettes et de les garder à un niveau assez bon. C’est également le fruit des réformes qui visent la diversification et  la transformation structurelle de notre économie. Quand vous prenez les grands contributeurs à la croissance, vous vous apercevez que le secteur primaire, notamment l’agriculture, le coton où nous sommes passés premier producteur, reste dynamique et cela est dû aux réformes. Grâce aux réformes engagées dans le secteur comme former les paysans, mettre à leur disposition les intrants de qualité et à temps, vous notez l’explosion de la productivité dans la plupart des filières vivrières. Avec le riz paddy nous étions à 200.000 tonnes en 2015, aujourd’hui en 2019 nous sommes à 400.000 tonnes. Le Chef de l’État a mis en place un programme d’urgence et a donné des instructions pour que nous atteignions 1 million de tonnes de riz produit d’ici deux ans. Des milliers de producteurs ont vu leur rendement s’augmenter de 2015 à 2019 et c’est un fait.

Quand on prend le riz que nous tous nous consommons, en 2015 on avait une production qui tournait autour de 235.000 tonnes et cette année on parle de 1,5 million de tonnes. On peut ajouter les produits maraîchers. Vous voyez concrètement que c’est le fruit des réformes qui ont permis de mieux former les gens, de leur permettre de pouvoir disposer des intrants de qualité. De la même manière, vous prenez les autres secteurs comme le BTP. Il y’a pas un seul département aujourd’hui au Bénin où vous ne verrez pas de grands travaux se dérouler. Le gouvernement veille à associer le maximum de nationaux afin qu’on ait le transfert des compétences mais aussi pour que nos compatriotes puissent avoir accès à la formation et à l’emploi. Il y a aussi de répit vis à vis de notre dépendance extérieure parce que parfois les choses apparaissent comme évidentes mais si le Chef de  l’État ne met pas tout son leadership pour que les choses bougent dans le bon sens, nous aurons peut-être déjà une rupture de l’énergie provenant de l’extérieur qui aurait plongé notre pays et son économie dans le désarroi. On se rend pas compte de ce que les réformes dans le secteur de l’énergie ont été vraiment importantes. Nous observons aussi de jeunes et nouvelles entreprises qui se lancent chaque semaine dans le secteur des services. C’est une diversification de performance dans l’ensemble de ces secteurs qui fait que malgré les chocs exogènes, nous avons globalement une croissance forte. C’est vraiment le fruit de la stratégie de relance qui a été mise en plage depuis 2016. Si vous prenez les vingt dernières années, c’est la première fois de l’histoire que le Bénin connaît trois ans de suite un taux de croissance supérieur à 5%. Ça veut dire que quelque chose est en train de se passer. Quand le FMI vient vous conforter dans ses éléments, ça vous oblige et vous encourage à poursuivre les efforts. Nous sommes sur la bonne voie. Plus le temps passera, plus chacun de nos concitoyens s’apercevra que l’ensemble des décisions qui parfois sont difficiles à comprendre aujourd’hui, était nécessaire. Il faudra que dans les années à venir, on regarde le Bénin comme une oasis de pays et de prospérité en Afrique. C’est cela l’ambition du Président Talon et les résultats nous confirment que nous sommes sur la bonne voie. >>.

Installation de salles du numérique dans les écoles au Bénin

Le gouvernement béninois a décidé d’intégrer l’apprentissage du numérique, dans toutes ses formes, dans les écoles. Il s’agit d’inculquer et de généraliser le numérique dans le système éducatif béninois. C’est d’ailleurs l’un des projets du Programme d’action du gouvernement.

Pour sa concrétisation, le gouvernement a fait construire, pour une première étape,  dans douze établissements d’enseignement général des classes numériques. Il s’agit des salles multimédias disposant de la connexion internet et autonome en énergie électrique.

Ses classes numériques composées de : climatiseurs solaires, 40 ordinateurs apprenant et un ordinateur enseignant, un tableau interactif avec projecteur, une armoire de rangement et de charge des ordinateurs, 41 tables et chaises, un routeur pour l’accès internet avec un abonnement internet de 8 Mbit/s, une mini-centrale photovoltaïque, 1 logiciel de gestion de classe, des contenus numériques pédagogiques, répondent à la logique du gouvernement de faire de la digitalisation un levier de développement.

Pour les autorités, la mise à disposition de salles multimédias dans les écoles primaires et secondaires est en parfaite cohérence avec les objectifs d’accès/service universel tels que définis  à l’article 95 de la loi 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin.

Le mardi 5 novembre 2019, en procédant à l’ouverture de la salle du numérique au Collège d’enseignement général d’Allada dans le département de l’Atlantique, la ministre du numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou,  a déclaré : « Ce programme sera étendu progressivement à un plus grand nombre d’enseignants à travers le centre de certification agrée de l’ABSU-CEP dont l’une des missions définies par le gouvernement est le renforcement de capacité des ressources humaines dans le domaine du numérique ».

Bénin : l’ancien médiateur de la république décédé

Dans la matinée de ce 6 novembre 2019, il est annoncé la mort du professeur Albert Tévoédjrè dans sa 90ème année.

L’homme est acteur politique majeur béninois. L’un des acteurs incontournables de la Conférence nationale de février 1990, il en a été le rapporteur général. Devenu le ‘’Frère Melchior’’ à cause de sa proximité avec l’église catholique, il est resté attaché à la parole de l’évangile et à Jésus-Christ jusqu’à sa mort ce matin.

Pour l’homme intellectuellement dense qu’il a été, il est difficile de tracer son parcours. Il y en aura beaucoup à dire. On peut néanmoins se permettre un résumé de son parcours professionnel.

 

Docteur en sciences économiques, professeur de sciences politiques, militant chrétien, africain de la génération d’avant les indépendances, il cumule 20 ans de service au Bureau International du Travail. Il a été Premier médiateur de la République du Bénin.

 

Après la proclamation de l’indépendance de son pays en août 1960, Albert Tévoédjrè, ancien dirigeant de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France et cofondateur du Mouvement africain de libération nationale, devient Secrétaire d’État à la Présidence de la République, Ministre de l’Information, poste qu’il occupe jusqu’à sa désignation comme Secrétaire général de l’UAM (Union africaine et malgache).

Après son départ de l’UAM en 1963, il donne des cours et dirige des séminaires de science politique à l’Institut africain de Genève et à l’Université de Georgetown de Washington, D.C. De 1964 à 1965, il est chargé de recherche à l’Université de Harvard (Cambridge, Massachusetts) où il publiera son étude « Pan Africanism in Action – an Account of the UAM» (1965).

1965 : entré au Bureau international du travail (BIT), comme expert en planification de la main-d’œuvre

1966 : nommé Coordonnateur régional pour l’Afrique le 1er mars 1966 à Addis-Abeba avant d’être promu Sous-Directeur général le 1er janvier 1969.

1974 : nommé le 9 décembre Directeur de l’Institut international d’études sociales avec rang de Directeur général adjoint du Bureau international du travail

1976-1978 : Professeur associé de science politique à l’Université Paris-Sorbonne

1977-1978 : « Herskowitz Visiting Professor of Political Science at Northwestern University, Evanston, Illinois, USA

1977-1979 : Professeur en mission à l’Université nationale de Côte d’Ivoire (Abidjan).

À partir du 1er janvier 1984, il se consacre à l’Association mondiale de prospective sociale (AMPS), créée en 1976 sous son impulsion à l’issue du Colloque mondial sur les implications sociales d’un nouvel ordre économique international.

1987, il crée le Centre panafricain de prospective sociale (CPPS), Institution de recherche, de formation et d’exécution de programmes en matière de développement socio-économique en Afrique. Ce Centre a abrité en 1989 la rencontre Afrique-Europe et le premier Forum de Porto-Novo sur les Droits de l’Homme, organisés par l’Association mondiale de prospective sociale, le Conseil de l’Europe et l’Organisation de l’unité africaine, à l’issue desquels la Déclaration de Porto-Novo pour un contrat de Solidarité a été adoptée. Le CPPS est à l’origine de l’Initiative humanitaire africaine pour porter secours dans le domaine médical et nutritionnel aux réfugiés, ceux de la région des Grands Lacs notamment.

Membre correspondant de l’Académie royale des sciences d’outre-mer de Belgique, membre du Club de Rome et de nombreuses sociétés savantes à travers le monde, Albert Tévoédjrè a reçu plusieurs distinctions honorifiques dans l’ordre national de divers pays ainsi que la Médaille du Conseil de l’Europe, les Palmes académiques françaises et la Médaille internationale humanitaire. Il collabore activement au programme commun des Nations unies sur le sida ONUSIDA, notamment en ce qui concerne les dimensions culturelles et socio-politiques de la pandémie du Sida.

Invité en qualité de personnalité à la Conférence des Forces vives de la Nation du Bénin, il a été chargé d’en présenter le Rapport général.

Membre du Haut Conseil de la République.

Avril 1991 à mars 1996 : Député à l’Assemblée nationale, Président de la Commission des Relations extérieures, de la Coopération au développement, de la Défense et de la Sécurité.

10 avril 1996 au 24 juin 1999, il a été Ministre du Plan, de la Restructuration Économique et de la promotion de l’Emploi ; assurant régulièrement l’intérim du Président de la République durant ses absences avec chaque fois délégation des pouvoirs de « Chef du Gouvernement’’.

1er juillet 1999 : coordonnateur du Projet « Millénaire pour l’Afrique » qui fonctionne sous l’égide des Nations unies à travers une Commission Indépendante. L’objectif de cette Commission Indépendante est d’engager une réflexion approfondie et de présenter des propositions significatives, originales et efficaces dans le but d’aider l’Afrique à s’emparer réellement des nouvelles chances qu’elle peut découvrir en elle-même ou que la Communauté internationale peut encore lui offrir à l’orée du Troisième Millénaire. de février 2003 à février 2005, il a exercé les fonctions de Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies Kofi Annan pour assister les protagonistes de la crise en Côte d’Ivoire dans le cadre des stratégies de mise en application des Accords Kléber dits aussi de Linas-Marcoussis.

décembre 2004 : démission de son mandat de médiation en Côte d’Ivoire

avril 2006 : mission à Genève.

2006 : Élections présidentielles soutien de Yayi Boni.

Education : WANEP – Bénin combat les grossesses et violences sexuelles en milieux scolaires

WANEP – Bénin a formé, ce samedi, à Savalou, trente-quatre représentants venant de seize clubs de lutte contre le harcèlement sexuel en milieux scolaires dans le but de réduire les cas de grossesses et de violences sexuelles en milieux scolaires.

L’objectif de la formation selon Bienvenue Kassehin, chargée de programme à WANEP – Bénin est de renforcer, les capacités des participants sur les techniques et les outils d’animation en matière d’éducation sexuelle, de prévenir les grossesses non désirées en milieux scolaires et d’éduquer les apprenants sur les méthodes de défense pacifique contre les violences sexuelles.

Entre autres contenus, la formation a été axée sur des thématiques telle que  » le renforcement de l’estime de soi », où les formateurs ont attiré l’attention des participants sur comment connaître ses points forts et ses points faibles, ses limites et les personnes de confiance. Au sujet de l’éducation sexuelle, ils ont été amenés à identifier d’eux – mêmes, des méthodes pour mieux se connaître. L’auto défense en cas d’agressions verbales ou physiques a constitué un outil essentiel sur lequel quelques astuces leurs ont été fournies de même que des outils d’accompagnement et de méthodologie pratique d’organisation de séances de sensibilisations avec des orientations à titre indicatif.

Le souhait de WANEP reste qu’à l’issue de la formation, ces représentants de clubs disposent d’éléments nécessaires pour encadrer leurs paires en matière d’éducation sexuelle, qu’ils soient en mesure de se défendre contre les agressions sexuelles et qu’ils puissent développer les stratégies nécessaires au cours des séances d’information et de sensibilisation de leurs collègues. A cet effet, a précisé Mme Kassehin, il est prévu un agenda clair de suivi avec des tournées dans les clubs de provenance des participants.

Fermeture des frontières du Nigéria : le blocus maintenu

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Fait divers : deux hommes tués par des abeilles

Un fait inhabituel s’est produit à Kétou dans le département du plateau. Les populations de cette localité ont été témoin de l’insolite. Selon une presse locale, un essaim d’abeilles a abattu deux hommes en intervalle de deux semaines.

Tout le monde ignore la raison des attaques des abeilles du premier cas au second. En effet, le 18 octobre, les abeilles dans une rouée ont fait irruption dans la mosquée de la localité et s’en sont pris à un homme âgé d’environ  50 ans. Elles ne lui ont pas laissé la vie sauve. L’intéressé a succombé aux piqûres des abeilles.

Alors que les superstitions et supputation vont bon train sur ce phénomène presque surnaturel, un deuxième cas s’est produit dans la même mosquée. Le torrent d’abeille a refait surface dans la même mosquée en se prenant, cette fois ci, à un jeune homme. Dans un lieu de culte et de prière les dards d’abeille résistent à l’évocation de Dieu.  Un mystère mais éprouvant.  Il s’agit d’un dilemme compliqué pour les populations. Elles se demandent s’il faut continuer à fréquenter ce lieu de culte ou non.

Fermeture des frontière du Nigéria avec le Bénin : le blocus maintenu jusqu’en janvier 2020

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Politique : L’Assemblée Nationale vote la loi d’amnistie pour la paix au Bénin

Les députés ont adopté à l’unanimité ce jeudi au palais des congrès à Porto-Novo, la loi N°2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d’avril 2019, à l’initiative du député André Okounlola, en vue de la décrispation de la tension politique et pour la paix au Bénin.

Composée de trois articles, cette loi votée par la représentation nationale vise à ramener la paix, la cohésion et l’union de toutes les filles et tous les fils du Bénin afin de permettre aux uns et aux autres de participer aux actions qui concourent au développement du pays.

 Les députés des deux blocs représentés à l’Assemblée Nationale, ont regretté dans leurs interventions au cours des discutions générale et particulière, tous les événements enregistrés avant, pendant et après les élections législatives passées au Bénin. « Plus Jamais ça », ont-ils lancé.  Les élus du peuple ont aussi insisté à cet effet sur la nécessité de voter une loi d’amnistie afin de ramener la paix et la cohésion nationale pour le développement du Bénin. « Il faut oublier le passé et se remette à Dieu. C’est du Bénin qu’il s’agit et c’est une affaire de responsabilité politique (…)  Nous ne voulons pas de la mort du pécheur », ont-ils laissé entendre à cet effet.

Pour sa part le garde des sceaux, Maxime Sévérin Quenum, ministre de la justice a salué l’initiative et souligné qu’il s’agit de combler les attentes du peuple à travers le vote de cette loi, en ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue politique à travers des actes concrets. Cette loi, précise-t-il, est la réponse la plus adéquate aux événements pré et post-électoraux déplorés.

Après examen du document, les députés de la huitième législature ont adopté par 83 voix pour, zéro contre et zéro abstention la loi 2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d’avril 2019.

Révision de la Constitution : des réactions s’enchainent

Après la révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990, les réactions au sein de la classe politique s’enchainent et se succèdent.  Les avis des acteurs de l’opposition sur cette révision sont diverses et variés. Voici quelques-uns.  Notamment celle du PCB, de l’USL, Candide Azannaï,  Mitokpè, Lionel Zinsou et les deux ailes FCBE

 

–        réaction de l’Union Sociale Libérale (Usl)

Pour l’USL cette révision est une une exclusion de toutes les forces politiques concurrentes à travers  le parrainage

 

–          selon le Parti communiste du Bénin, Ce boulevard qui vient d’être franchi est un Coup d’Etat constitutionnel. Et ceci à pas de charge dans un scénario bien huilé par le président Talon et son groupe de comploteurs anti-peuple et anti-démocratie, car une Constitution c’est un Esprit  avant d’être la Lettre.

 

–          Candide Azannaï , leader de l’opposition et membre de la ‘’Résistance nationale’’: « Nous sommes devant une délinquance d’Etat ».

 

–          Guy Mitokpè, leader de l’opposition et membre de la ‘’Résistance nationale’’ : il s’agit  d’un « Coup d’État sur la Constitution du Bénin… révision halloween… » Parce que la révision a eu lieu dans la nuit du 31 octobre au 1 er novembre 2019.

–          Lionel Zinsou, ancien premier ministre du Bénin : « Le Bénin est le seul pays (africain) qui a fait un recul de 30 ans ». Selon lui, le Bénin « est le seul pays (africain) qui a fait un recul de 30 ans ». « Même les pays qui vont mal en matière de gouvernance et d’intégrité ou d’éthique, restent stables dans leurs mauvaises pratiques ou s’améliorent légèrement. Nous étions numéro 1 en termes de libertés de presse, de justice, de droit de travail ou de droit de grève, par exemple » déclare-t-il.

–          FCBE « aile mouvance »

Au cours d’une Conférence de presse tenue ce 31 Octobre 2019 à leur siège, les responsables du Parti FCBE « aile mouvance » ont éclairé les professionnels de la presse présents sur la plausible manipulation des recommandations à l’issue du dialogue politique par le pouvoir. A les écouter, il n’a jamais été question de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 qu’ils disent rejeter.

 

–          Le PRD se dit préoccupé

Parfait Ahoyo : « Les derniers événements post-dialogue et la récente actualité au Parlement nous laissent au PRD, méditatifs, contemplatifs et pensifs, pour ne pas dire que le doute nous étreint. Nous sommes particulièrement préoccupés par toutes les mesures et dispositions qui risquent de soulever des tensions et menacer la paix sociale dans le pays ». Le parti lance donc un appel au Chef de l’Etat pour impliquer dans le dialogue politique les autres composantes politiques et autres écartées jusqu’à présent ainsi que les personnes ressources devant y prendre part. Il s’agit d’un processus « visant le compromis sur les grands sujets qui touchent la vie de la Nation ».

Débordement des eaux et inondation au Bénin : le gouvernement au Chevet des populations

Dans l’après-midi du vendredi 11 octobre 2019, la commune d’Athiémé a reçu la visite de deux membres du gouvernement, suite au débordement de son lit, du fleuve Mono.

Le professeur Benjamin I. B. Hounkpatin, ministre de la santé, et son collègue des affaires sociales, Dr Véronique Tognifodé Mèwanou, ont été dépêchés d’urgence à Athiémé, en vue d’y apprécier le point des dégâts, heureusement matériels, causés par les inondations qui, elles, sont occasionnées par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette commune.

Sur le terrain, ils ont été accueillis par les autorités locales. Le préfet, le maire et ses conseillers, les cadres des directions départementales concernées (santé, affaires sociales, intérieur…), tout heureux, les ont accompagnés dans la mission. Ils sont tous descendus au bord du fleuve pour constater la réalité des faits.

Selon leurs hôtes, la montée des eaux du fleuve Mono, le plus grand cours d’eau du département éponyme, est devenue cyclique. Et le maire, M. Dansou Kokou Saturnin, ainsi que le vice-président du Conseil économique et social (CES), M. Nestor Wadagni, de pointer du doigt l’ouverture des vannes du barrage du fleuve Nangbéto voisin. «Le lâcher d’eau qui vient de là-bas, a dit l’un, vient souvent amplifier le phénomène, provoquant de graves inondations dans plusieurs habitations de nos villages et localités alentour». «Conséquemment, ajoute l’autre, les champs et les cultures sont dévastés et, les populations sont exposées à la famine et aux épidémies».

Des prévisions météos régulières

Sitôt le phénomène signalé que la région avait été déclarée en alerte rouge par le gouvernement du Bénin. Deux de ses ministres sont instruits à se rendre au chevet des populations sinistrées. Ils étaient accompagnés du directeur de l’Agence nationale de la protection civile, du ministère de l’intérieur.

La délégation n’y était pas allée les mains vides. La ministre des affaires sociales a prévu des vivres qui ont été débarqués. Du riz, de l’huile, des couvertures, des nattes de couchette… Celui de la santé, lui, avait déjà, dès les premiers instants de l’alerte, fait activer la veille sanitaire par ses services déconcentrés de la direction départementale de la santé. Le gouvernement a donc ainsi manifesté sa solidarité à l’égard des populations, au grand bonheur des sinistrés. Leur porte-parole, en la personne de M. Dansou Kokou Saturnin, a exprimé leurs remerciements. M. Nestor Wadagni est allé plus loin, relevant «la promptitude de la réaction des autorités au plus haut niveau de notre pays». Il dit sa satisfaction de savoir que «depuis l’ère de la rupture, les structures chargées des prévisions climatiques fournissent assez régulièrement les bulletins météo qui aident à la préparation de la riposte». Le ministre de la santé a suggéré des mesures pérennes. En attendant, il faut parer au plus pressé afin de soulager les écoliers et élèves dans leur traversée vers  l’école en prévoyant des barques motorisées. Car, dira, avec beaucoup d’émotion, le vice-président du CES et fils du terroir: «Je ne veux pas que nos enfants meurent par noyade, sous nos yeux, impuissants». La ministre des affaires sociales fera remarquer qu’ »il est impérieux de renforcer la sensibilisation par les médias afin que les populations sachent quitter temporairement les lieux inappropriés à l’habitation, surtout en période critique où le fleuve déborde de son lit ».

Si les pluies persistent, il est à craindre que l’eau dépasse le niveau d’alerte, entraînant une véritable catastrophe, comme ce fut le cas en 2010 où le niveau du fleuve Mono a dépassé les huit mètres de hauteur.

Enième cas de grossesse en milieu scolaire : Un Préfet mécontent du phénomène

Le préfet Moussa s’enflamme devant les 11 cas supplémentaires de grossesses en milieu scolaires à Gogounou

Le préfet Moussa Mohamadou de l’Alibori a indiqué à l’occasion de sa tournée statutaire dans la commune de Gogounou son amertume à propos des 11 cas de grossesses précoces en milieu scolaire détectés dans l’arrondissement de Zougou-kpantossi au cours de cette année.

 

En effet, plus de 75 cas de 2015 à ce jour ont été dénombrés. Mais il aurait fallu les 11 cas de grossesses de l’arrondissement de Zougou-kpantossi pour sortir l’autorité préfectorale de ses gonds. ‘’Là où les autorités locales travaillent à mettre la commune de Gogounou sur orbite, ils ne sauraient avoir des individus pour leurs saper le moral’’, s’est énervé le préfet Moussa Mohamadou. La responsable du centre de promotion sociale de Gogounou, Alfa Gambari salimatou, pour l’apaiser, a dû expliquer à l’autorité les actions menées dans le cadre d’une sensibilisation conjointe avec la police républicaine surtout dans le cas spécifique de ces 15 mineurs enceintes dans l’arrondissement. Le maire Moutawakilou Gounignan de Gogounou a pris l’engagement devant la délégation préfectorale de s’investir désormais pour renverser la pente.

 

 

Bénin : La Constitution révisée par les députés

Profitant de la session budgétaire en cours un groupe de députés a soumis à la plénière une proposition de révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. Cette demande a été enrôlée et inscrite à l’ordre du jour de cette session parlementaire puis étudiée en procédure d’urgence.

Dans la soirée de ce jeudi 31 octobre au 1er novembre 2019 à l’aube, la loi n°2019-40 portant révision de la loi 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a été adoptée par l’ensemble des députés. C’était à l’issue d’un scrutin public à la tribune de l’hémicycle.

La Constitution du 11 décembre 1990 est désormais modifiée en certaines de ses dispositions par l’assemblée nationale. Il s’agit en l’occurrence des articles 5, 15, 26, 41, 42, 43,44, 45, 48, 49, 50, 52, 53, 54, 54-1, 62, 6261, 62-2, 62-3, 62-4, 80, 81, 82, 92, 99, 112, 117, 119, 131, 132, 134-1, 134-2, 134-3, 134-4, 134-5, 134-6, 134-7, 143, 145, 151-1, 153-1, 153-2, 153-3, 157-1, 157-2 et 157-3.

Les innovations suivantes ont été apportées dans la nouvelle Constitution :

– le Président de la République ne peut faire plus de deux (02) mandats dans sa vie,

– les députés ne pourront plus excéder trois (03) mandats,

– la discrimination positive envers les femmes,

– la suppression de la peine de mort,

– la constitutionnalisation de la Cour des comptes,

– la constutionnalisation de la chefferie traditionnelle,

– la création du poste de vice-Président de la République,

– l’organisation des élections générales pour 2026 qui implique que le mandat des élus locaux, communaux et municipaux qui seront désignés aux élections communales de 2020 va courir jusqu’à 2026, les députés de la 8è législature vont rester en place jusqu’à la fin de leur mandat actuel de quatre (04) ans, et ceux qui seront élus en 2023 auront un mandat transitoire de trois (03) ans qui prendra fin avec les premières élections générales programmées pour 2026,

–  le parrainage des candidatures pour ce qui concerne les élections présidentielles à compter de 2021 et l’instauration du ticket présidentiel (Président et vice-président).

L’opposition se prononce sur l’actualité politique nationale

Ce jeudi 31 octobre 2019, alors que le processus de la révision de la Constitution est enclenché au parlement, l’opposition a tenu une conférence de presse pour regretter le coup de force.

Elle est revenue sur les sujets qui ont alimenté l’actualité politique telle que le dialogue politique, le comité des experts, les formulations en vue de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique.

Les forces de l’opposition baptisées « La résistance nationale » ont, à travers leur déclaration, pris la communauté nationale et internationale à témoin pour et tiennent le Président de la République responsable de l’aggravation de la crise qui secoue le Bénin.

Voici l’intégralité de la déclaration des forces de la résistance nationale :

Declaration-de-La-Resistance-Nationale

Impact social du projet Asphtalge : Des infrastructures scolaires inaugurées à l’EPP Gbeto-sud à Cotonou

Le Ministre de l’enseignement maternel et primaire, Salimane KARIMOU et son collègue du cadre de vie et du développement durable, José TONATO, ont procédé le mardi 29 octobre 2019 à l’inauguration d’infrastructures scolaires construites à l’Ecole Primaire Publique Gbeto-sud à Cotonou dans le cadre du projet Asphaltage.

Dans la mise en œuvre du lot 2A Projet Asphaltage dans la ville de Cotonou, il a été constaté que les modules de trois classes des groupes pédagogiques C et D de l’EPP Gbeto-sud se retrouvaient dans l’emprise de la rue 5.156. Il a donc été décidé du remplacement des vieux bâtiments par de nouveaux répondant aux normes modernes.

D’un coup global de 255 millions de FCFA, ces nouvelles infrastructures comprennent un bâtiment de type R+1 avec sept (07) salles de classes d’une capacité totale de 400 élèves, deux (02) bureaux-magasins, la fourniture de 200 table-bancs, sept (07) bureaux pour les enseignants, deux (02) bureaux de directeurs, la construction d’un bloc de latrines modernes à 8 compartiments, la construction de murs de clôture et la fourniture et mise en place d’enseigne.

Remerciement, c’est le mot qui est revenu à  plusieurs reprises aussi bien du corps enseignant du complexe, de l’association des parents d’élèves que des écoliers bénéficiaires dudit ouvrage. En effet, les conditions d’études étaient devenues difficiles en raison de la vétusté des anciens bâtiments. Ils n’ont pas manqué de faire des doléances à l’endroit des autorités pour que les autres groupes pédagogiques du complexe, notamment le groupe A, bénéficient également de nouveaux modules de salles de classes.

Isidore GNONLONFOUN, Maire de Cotonou, prendra ensuite la parole pour remercier le gouvernement pour les ouvrages d’assainissement en cours dans la ville et rassurer le personnel du complexe que la construction de modules de classes est prévue par la municipalité au titre de l’année 2020.

Le Ministre Salimane KARIMOU a remercié les différents acteurs impliqués dans le projet et particulièrement les parents d’élèves qui ont su ménager des efforts pour que les écoliers puissent être contenus depuis la rentrée des classes à la cérémonie d’inauguration des nouvelles infrastructures. Il a, pour finir, exhorté le personnel enseignant à prendre toutes les dispositions pour le bon entretien des ouvrages.

Bénin : la révision de la Constitution se précise

Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique qui s’est tenu du  au  octobre 2019, il est envisagé de retoucher certains articles de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990.

Profitant de la session budgétaire en cours à l’Assemblée nationale, dix députés ont demandé, conformément au règlement intérieur de l’institution, de procéder à la révision de la Constitution en procédure d’urgence. Cette demande a été enrôlée et la proposition transmise à la commission des lois pour étude. En effet,  six propositions de loi ont été affectées à la commission des lois ce mardi. Parmi celles-ci, il y a la proposition de loi portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Il s’agit de :

– Proposition de loi modificative de la constitution;
– Proposition de loi sur l’amnistie ;
– Proposition de loi sur le statut de l’opposition ;
– Proposition de loi sur le financement des partis politiques ;
– Proposition de loi modificative du Code électoral;
– Proposition de loi modificative de la Charte des partis politiques au Bénin.

Une plénière est convoquée le  jeudi prochain pour examiner et procéder ou non à la modification de cette Constitution.

Cette proposition de révision crée de remous au sein de la classe politique et sur la toile. Les hommes politiques et certains internautes ne trouvent pas opportun une telle révision et y voient une manœuvre anti-démocratie.