Bénin : Visite culturelle des Ambassadeurs de l’UE

La délégation de l’Union Européenne et les ambassadeurs des Etats de l’Union au Bénin ont effectué une sortie touristique.

 

 

Cette sortie culturelle des ambassadeurs de l’UE au Bénin les à la capital du pays, Porto-Novo.

Ce jeudi 12 décembre 2019, plusieurs sites culturels de la ville au trois noms ont été visités. En effet, « La délégation composée de To Tjoelker-Kleve, ambassadeur du royaume des Pays-Bas, de Xavier Leblanc, ambassadeur du royaume de Belgique, d’Achim Tröster, de la République fédéral d’Allemagne et du chef adjoint de la délégation de l’union européenne au Bénin, Véronique Janssen a visité le quartier colonial subdivisé en trois grandes zones à savoir : la zone coloniale, la zone traditionnelle et la zone afro-brésilienne ».

La délégation a eu droit par ailleurs à un vernissage des œuvres de 12 artistes béninois au centre Ouadada.

Il faut souligner que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la la campagne « Démocratie et Droits de l’homme » de l’UE.

Edition 2019 des journées nationales de la gouvernance : l’éducation citoyenne pour mieux lutter contre la corruption

La troisième édition des Journées nationales de la gouvernance a eu lieu du 10 au 11 décembre 2019 à Cotonou autour du thème : « L’éducation à la citoyenneté: défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ».  Depuis 2017, l’initiative de l’organisation de la journée nationale de la gouvernance est prise par  l’Autorité nationale de lutte contre la Corruption (Anlc) et du Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac) pour sensibiliser sur les causes et conséquences de la corruption au Bénin. Aussi, la tenue de cet événement, vise-t-elle à trouver des mécanismes pour lutter contre la corruption.

La trouvaille et l’innovation de cette édition 2019 des  Journées nationales de la gouvernance est la focalisation sur l’éducation citoyenne pour mieux lutter contre la corruption. Ainsi, acteurs du monde éducatifs sont appelés à ‘’ ’analyser les défis et les enjeux en la matière et de proposer des stratégies et actions pour améliorer l’éducation à la citoyenneté dans l’enseignement au Bénin’’. Plusieurs représentants d’autres pays : le Sénégal, la Guinée, le Mali, le Togo, le Burkina Faso, le Niger, Île Maurice et Madagascar, ont participé à cette édition 2019 pour un échange d’expérience.

Au bout de 48h de travaux, l’introduction dans les curricula des écoles, établissements, centres de formation et d’éducation du Bénin des cours sur l’éducation à la citoyenneté et  le renforcement des compétences des acteurs du système de l’éducation à la citoyenneté sont acquis. A l’issue de cette 3ème édition, l’implication des acteurs du système éducatif ainsi que la mise en place d’un programme d’orientation professionnelle préventive des apprenants en vue de réduire le taux de déperdition, de déscolarisation et d’échec scolaire dans l’enseignement secondaire est recommandée.

Pour le  président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), « La bonne gouvernance est un élément capital dans la gestion du bien public ; la jeunesse constitue le fer de lance, la relève et le vivier dans lequel on va prélever les futurs responsables du Bénin. De ce point de vue, nous estimons que sa formation est primordiale à tous les niveaux de l’enseignement en vue du respect du bien public ». À l’en croire, l’éducation à la citoyenneté est un gage de développement. Pour cela il renchérit en déclarant : « En faisant ce travail, nous mettrons à la disposition des dirigeants des moyens nécessaires en vue des programmes de développement durable au profit de l’emploi des jeunes ».

L’édition 2019 des journées nationales de gouvernance se ferme avec la principale résolution de faire de l’éducation citoyenne un moyen de lutte contre la corruption.

Drame : Un élève tué par une de ses camarades dans un collège

Au Bénin, au Collège d’enseignement général (CEG1) de Bohicon, une affaire de tuerie défraie la chronique. En effet, dans ce lieu d’éducation et d’instruction, une rixe qui a opposé une fille à un de ses camarades s’est soldée par la mort de ce dernier ce mercredi 11 décembre 2019.

 

 

Selon les informations, une guéguerre est née depuis des jours au sujet de la constitution des groupes de classe entres les deux élèves. Le garçon serait turbulent, perturbateur et aucun de ses camarades ne l’aurait accepté dans un groupe. C’est ainsi que la fille, la meurtrière, lui aurait signifié ouvertement son envie de ne pas le voir faire partie de son groupe de travail alors que celui-ci insiste pour y avoir une place. Ce que le garçon n’aurait pas supporté. Les hostilités seraient déclenchées à ce moment et une première altercation aurait eu lieu brièvement.

Ne voulant pas s’en arrêter là les deux jeunes collégiens se seraient donnés rendez-vous le lendemain pour régler leur compte à la sortie des classes. Ce qui fût fatal à l’un d’entre eux, le garçon.

En venant à leur rendez-vous de boxe, le garçon se serait muni d’un compas et la fille de ciseaux. « La jeune élève, la vingtaine, se serait munie depuis son domicile de l’arme du crime, une paire de ciseaux avec laquelle elle a poignardé son camarade de classe. Après les altercations survenues la veille entre les deux élèves, l’auteur du crime, est revenue en furie ce mercredi dans la salle de classe et profitant de la pause de 10 heures, saisit le jeune élève par le col et lui enfonça les ciseaux tout droit dans le cœur, a-t-on témoigné. » Informe l’ABP.

Mise aux arrêts par la police, la meurtrière sera présentée au procureur. L’atmosphère de  psychose de ce drame est encore présente dans ce collège qui abrite plus de 3000 apprenants. Les autorités du collège, ses enseignants, les autorités locales de la commune sont appelés à prendre des mesures afin que ces gens d’événement ne se reproduisent plus.

 

 

 

Conseil des ministres : 29 nominations prononcées dans trois ministères

Le gouvernement du Bénin a tenu ce mercredi 11 décembre 2019, sa traditionnelle session ordinaire du conseil des ministres. A l’issue de la  réunion gouvernementale, plusieurs décisions ont été prises dont des mesures de nomination à titre individuel. Vingt-neuf nominations ont été prononcées dans trois ministères. Voici la liste complète des personnes nommées et les postes de nomination.

 

 

  • Au ministère de la Défense nationale

 

Directeur de Cabinet :  Colonel H. Montan KEREKOU
Directeur adjoint de Cabinet : Colonel Sourou Mathias ALIZANNON
Inspecteur général des Armées : Colonel Abdoul Baki SANNI BACHABI
Inspecteur général adjoint des Armées : Colonel Fanou Bruno BABI
Inspecteur technique du Contrôle opérationnel :Colonel Gassin Edouard AGBEMADOKPONOU
Inspecteur technique de l’Administration et du Personnel : Colonel Sabi Bédari BIO-YO
Inspecteur technique du Soutien logistique : Lieutenant-Colonel Kassimou YOLOU
Secrétaire général du ministère : Colonel Blaise ADANDEDJAN
Secrétaire général adjoint du ministère : Colonel Norbert AGONTINGLO
Directeur de la Programmation et de la Prospective : Colonel R. Roland KOUTON
Directeur des Systèmes d’Information : Colonel Tchanpéga SANSIMA
Directeur de la Coopération militaire et des Opérations de maintien de la paix : Colonel B. L. Bouraïma YACOUBOU
Directeur de l’Organisation et du Personnel des Armées : Capitaine de Vaisseau K. Michel DAGUE
Conseiller technique aux Opérations et à la Lutte contre le Terrorisme : Colonel E. S. Enagnon DAZAN
Directeur des Ecoles et des Sports : Colonel Nicaise HOUNDJREBO
Chef pôle Soutien logistique : Colonel Gilbert LOSSITODE
Directeur des Transmissions et de l’Informatique : Colonel Idrissou SOULE CHABI

 

  • Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts

Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Jacques AGUIA DAHO
Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Chamss-Deen O. TAIROU
Conseiller technique juridique : Monsieur Saliou ODOUBO
Conseiller technique aux Arts : Madame Annette Carole BORNA
Conseiller technique à la Culture : Monsieur Florent COUAO-ZOTTI
Conseiller technique au suivi des Réformes et aux Projets : Monsieur Aboudou Fataï FADEYI
Directeur du Patrimoine culturel : Monsieur Paul AKOGNI

 

  • Au ministère de la Communication et de la Poste

 

Directeur de Cabinet : Monsieur Arnaud Wilfrid DJIDONOU
Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Comlan Gilles Expédit GOHY
Secrétaire général du ministère : Monsieur Kakpo Séraphin LOUSSIN
Directeur de la Programmation et de la Prospective : Monsieur Sosthène Ulrich GNANSOUNOU
Conseiller technique à la Communication : Monsieur Abimbola Clotaire OLIHIDE

 

L’opération azanhouan passe à sa deuxième phase à Cotonou

Qu’il vous souvienne il y a quelques temps, la Police Républicaine avait lancé une opération dite « AZANHOUAN » suite aux actes criminels perpétrés par des individus sans foi ni loi qui semaient la peur dans le coeur des béninois. Aussitôt lancée, cette opération a permis d’interpeller et de neutraliser beaucoup de braqueurs.

Au regard du succès qu’a connu la première phase de l’opération « AZANHOUAN », le Directeur départemental de la Police républicaine du littoral a procédé le vendredi 29 novembre 2019, au lancement de la deuxième phase de ladite opération à Cotonou. La particularité de cette phase sera la présence remarquée des fonctionnaires de la Police républicaine avec des patrouilles pédestres dans les centres névralgiques et sensibles de Cotonou tels que les marchés et les centres commerciaux.

_166 (gratuit), le 21-31-34-81 et le 94-00-20-20 (Whatsapp) sont les numéros à composer pour aider la Police républicaine à mieux assurer notre sécurité._

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Bénin : Une sortie médiatique de l’opposition perturbée par l’inaccessibilité de la salle réservée pour la circonstance

L’opposition béninoise a appelé ses militants, sympathisants et autres à une rencontre ce jour 10 décembre 2019. La rencontre prévue pour être tenue à un endroit privé n’a pas pu avoir lieu. Pour cause, la salle réservée pour l’occasion a été inaccessible. Les portes et entrées de la salle sont restées fermées.

Selon certains ténors de l’opposition présents sur le lieu prévu pour la manifestation, c’est sur place qu’ils ont constaté l’impossibilité d’accéder à la salle. Or,  ils auraient fait la réservation des lieux depuis le 6 décembre passé et auraient même payé les frais de location.

Sans autres explications, les opposants soupçonnent une pression du pouvoir sur l’opérateur privé qui loue la salle en question. Ils se font la conviction que l’opérateur a dû céder à la pression du régime à la dernière minute sans pour autant songer à les avertir quitte pour eux de délocaliser leur lieu de manifestation.

Sans démordre l’opposition a fait sa déclaration dans la cour de l’endroit initialement prévu.

Vandalisme : Le commissariat de Ségbana saccagé

Dans la nuit du 04 au 05 décembre 2019, un fait peu ordinaire, l’insolite se serait produit dans le département de l’alibori commune de Ségbana. Selon plusieurs sources et des recoupements faits, le Commissariat de la localité a subi la colère destructrice des populations.

Pour certains, il s’agit d’une vendetta d’une partie de la communauté qui s’insurgent contre la traque menée à leur encontre par les agents de la police république des lieux. En effet, les éléments du commissariat de Ségbana auraient entrepris de mener une lutte contre l’essence frelatée communément appelée ‘’Kpayo’’.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase serait l’interpellation d’un contrebandier qui transporterait sur sa moto environ 300 litres d’essence frelatée. C’est l’étincelle qui aurait mis le feu et  fait dégénérer la situation.

Selon plusieurs presses, la tension est montée d’un cran et les populations de ségbana mécontentes ont pris d’assaut le Commissariat de la localité. Dans leur élan de colère, elles auraient saccagé tout sur leur passage dans l’enceinte du commissariat. Le bilan de cette surprenante descente ferait état d’importants dégâts matériels. Véhicule de patrouille, voiture des agents et le bâtiment du commissariat ont portée des impacts  de la furie des manifestants. Il est attendu que le bilan officiel soit fait et que les responsabilités soient situées.

 

Signature de la Convention sur l’assistance administrative en matière fiscale par le M.E.F. Romuald WADAGNI

C’est en marge de la 12ème réunion plénière marquant le 10ème anniversaire du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) représenté par son Secretaire général Adjoint Monsieur Ludger Schuknecht, que le Ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, Monsieur Romuald WADAGNI a procédé, en tant qu’autorité compétente en la matière, à la signature de la Convention multilatérale sur l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale (MAC), ce mercredi 27 novembre 2019 à Paris.

La Convention multilatérale sur l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale est un instrument de coopération qui offre trois principales formes d’assistance fiscale à savoir :

  • L’échange de renseignements, y compris les contrôles fiscaux simultanés et la participation à des contrôles fiscaux menés à l’étranger ;
  • L’assistance au recouvrement des créances fiscales à l’étranger ;
  • Et la notification de documents, en facilitant une meilleure mise en œuvre des législations fiscales internes, tout en préservant les droits fondamentaux des contribuables.

La signature du MAC fait partie de la stratégie globale de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales au plan international mise en place depuis 2016. C’est ainsi que le Bénin a successivement adhéré au Cadre Inclusif de lutte contre le BEPS (érosion de la base d’imposition et transfert de bénéfice), l’Initiative Inspecteurs des Impôts Sans Frontières (IISF) et le Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales le 12 mai 2017. Cette dernière vient confirmer l’engagement de notre pays à mettre en œuvre les normes relatives à l’échange de renseignements et la transparence fiscale. Le Bénin devient ainsi le 17ème pays africain et le 135ème au plan mondial à signer ladite Convention.

La signature de la MAC permettra au Bénin de faire progresser son programme de transparence fiscale et d’activer un réseau d’échange d’informations avec les 134 autres pays signataires, d’améliorer les contrôles fiscaux des multinationales et de lutter contre la fraude fiscale transfrontalière.

Ainsi, avec le Forum mondial, le Bénin réussit progressivement à mettre en place un cadre normatif et organisationnel adéquat pour faire de l’échange de renseignements, un levier de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales internationales.

Affaire de drogue en destination du Bénin et saisie en Uruguay

Il est depuis peu parlé du  Bénin à l’international dans une affaire de 3 tonnes de drogue. Depuis le début de la semaine, cette actualité relative à l’arraisonnement d’un conteneur en Uruguay partance pour le Bénin défraie la chronique.

L’information est donnée par les autorités de l’Uruguay. À Montevideo en Uruguay, le mercredi 20 novembre 2019, un conteneur des sacs de riz en destination du Bénin a été saisi. Trois tonnes de cocaïne y a été trouvé. D’où la polémique.

Selon certaines informations, le conteneur provenait du Paraguay et devait faire une étape à Ténérife, dans les îles Canaries (Espagne), avant d’arriver à Cotonou, au sud du Bénin. Pour la douane de l’Uruguay, la drogue est dissimulée, en centaine de paquets, dans la cargaison de riz. La découverte est importante et le coût est estimé à 740 million de dollars. Il n’a pas fallu plus que l’annonce de cette information pour que la polémique s’enfle.

Sur la toile les commentaires vont bon train. Soutiens et détracteurs du régime s’envoient des balles de mots. Les un accusent et les autres essayant de se débattre.

En réponse, le ministre porte-parole du gouvernement du Bénin ne trouve pas la justesse d’impliquer le Bénin dans cette affaire. Il s’agirait, à l’en croire, d’une rumeur. Pour lui, il “ne voit pas qui dans ce pays (Bénin) peut se permettre et a les moyens d’importer une telle quantité”. Cette information n’est donc pas confirmée officiellement par les autorités béninoises.

Libération d’une personne kidnappée au Bénin

Un fait non ordinaire a eu lieu  dans la commune de Pèrèrè, département du Borgou, à plus de 450 km de Cotonou. Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 novembre 2019, un événement  inhabituel dont les populations n’ont, jusque-là, entendu parler et voir que dans les films,  les a tenus en haleine. Il s’agit d’un kidnapping d’un vieillard.

Tard dans la nuit profonde du dimanche 24 novembre, les ravisseurs ont défoncé la porte de l’habitation de l’homme et l’ont conduit loin des agglomérations, dans une forêt située à des kilomètres de son village Won. Bien évidemment, ceux-ci n’ont pas pu conduire l’opération seuls. C’est en complicité avec un habitant du village  qui maîtrise apparemment les habitudes du vieillard.

Les assaillants du vieil homme  ont su que celui vit seul dans sa case et à quelques kilomètres de sa famille. C’est d’ailleurs sans inquiétude qu’ils ont mené et conduit leur besogne. Ils ont, en effet, amené leur victime dans la forêt qui leur a servi refuge pour fait chanter les parents du kidnappé. De leur lieu, ils ont appelé un des frères de la victime pour demander une rançon sans précision du montant.

Informée, la police républicaine a mis en branle ses services et a réussi à se mettre sur la trace des ravisseurs. Voyant venu les forces de l’ordre  et se sentant déniché dans leur lieu de refuge, les assaillants ont ouvert le feu parce qu’ils détenaient des fusils artisanaux.

La riposte de la police ne s’est pas fait attendre. Les ravisseurs ont donc pris la fuite en laissant leur victime qu’ils avaient pris le soin d’attacher à un arbre.

Le vieil homme a été libéré pour le bonheur des siens. Les enquêtes qui se poursuivent ont déjà permis d’appréhender le complice des ravisseurs.

 

Nouvelle rencontre à Abuja au sujet de la fermeture des frontières du Nigéria

Depuis ce lundi 25 novembre 2019 a lieu à Abuja une nouvelle rencontre tripartite entre les pays concernés par la fermeture des frontières du Nigéria. Il s’agit du Bénin,  du Niger et du Nigéria qui ont engagé officiellement des pourparlers pour la description de la situation.

La rencontre de ce lundi qui va se poursuivre jusqu’au mardi 26 novembre s’inscrit dans la droite ligne de la volonté des Etats à se concerter afin de dissiper les divergences et satisfaire aux exigences du géant de l’Est, le Nigéria.

Selon certaines informations, cette nouvelle rencontre est conduite par la CEDEAO à son siège à Abuja. Elle doit tenter de permettre aux trois pays d’accorder leurs violons en trouvant les voies et moyens pour une porte de sortie dans le but de la réouverture des frontières terrestres du Nigéria fermées depuis le 20 août 2019.

Rappelons qu’à la première rencontre du 14 novembre, il a été évoqué la possibilité de mise en place d’une patrouille mixte composée des forces de sécurités des différents pays. Conformément à cette vision, cette deuxième réunion de crise pourrait déboucher sur la mise en place effective de cette force de patrouille mixte.

Mais le Nigéria serait intransigeant et ferme. Certaines sources informent que l’ampleur des saisies de riz de contrebande effectués par le Nigéria au niveau de ses frontières, ces derniers jours, lui  fait dire que les autres pays ne font aucun effort pour freiner le fléau.

Pourtant le Bénin a entrepris plusieurs actions pour le  respect des accords commerciaux entre les deux pays notamment l’accord de Badagri. La Direction générale des douanes a également instruit toutes ses unités à en tenir compte rigoureusement. Le communiqué final qui va sanctionner la rencontre tripartite situera sur ce qu’il adviendra de cette situation qui perdure.

 

 

Célébration de Fête de la chicotte de la communauté Lokpa à Parakou

La fête de la chicotte est une célébration culturelle extraordinaire. Elle s’est tenue le samedi 16 novembre 2019 à Parakou. Elle constitue pour la communauté Lokpa, de la région,  un grand moment de réjouissance et de rencontres.

Comme une scène musicale qui voit prester des chanteurs et danseurs devant un public, la fête de la chicotte présente ses artistes, son podium et ses spectateurs.

La fête de la chicotte est une tradition chez les Lokpa. Elle est appelée, dans la langue locale de la commune, «  le KAMOUHOUN ».

«  le KAMOUHOUN » est une des valeurs et identités culturelles des Lokpa. Cette fête consiste à une flagellation publique des jeunes gens et adultes, hommes en occurrence,  sous les yeux attentifs des sages et spectateurs ; le tout dans un mouvement de danse cadencé par des chants, des sons de tamtams, de trompettes, de tambours de cris et de sifflements.

Dans l’aire culturelle des Lokpa, la célébration de la fête de chicote marque le début des moissons. C’est aussi d’exhibition de force et de courage de ce peuple. C’est d’ailleurs le moment pour les adolescents de démontrer à la face des gens de leur communauté qu’ils sont devenus adultes. Cela implique de se soumettre joyeusement à l’épreuve de flagellation sans cris ni pelures pour afficher son courage et sa maturité.

M.N. qui s’est livré à une séance de flagellation déclare « Je ne souffre pas. Même si ces traces de lanière me font mal, l’émotion qui m’anime actuellement ne me permet pas de ressentir la douleur. La tradition doit se perpétuer ».

Pour s’éviter à juste titre d’éventuelle douleur et souffrance corporelles, les candidats à la flagellation, tors nus, sont bardés d’amulettes avec un accoutrement qui les distinguent du spectateur ordinaire. Une compétition est même organisée, à l’occasion, et qui met en duel deux candidats. Le jeu consiste aux candidats de se donner des coups de fouets. Le premier à ne pas rendre de coups et se laisse emporter pas la douleur est considéré comme perdant. Perdre un concours de flagellation est un signe d’humiliation et d’immaturité chez les Lokpa.

6 ème édition d’Open Zainab Saleh : 15 médailles pour le Bénin

Du 21 au 24novembre 2019 a eu lieu la 6ème édition de d’Open Zainab Saleh. Il s’agit d’un Championnat international de karaté féminin. Il s’est déroulé dans la salle Sir Molade Okoya Thomas du stade Teslim Balogun, à Surulere, à Lagos.

Depuis cinq années, ce tournoi organisé par Hajiya Zainab Saleh, vice-présidente de l’association de karaté de l’Etat de Lagos, est devenu le principal évènement de Karaté de l’Afrique de l’Ouest. Les participantes viennent du Bénin, du Togo et du Ghana pour rejoindre celles du Nigéria pays hôte.

Plus de 180 pratiquantes de karaté ont participé à l’édition de cette année 2019. De quoi réjouir l’organisatrice qui note que le nombre de femmes inscrites a augmenté de près de 25% par rapport à 2018.

Le Bénin n’a pas fait piètre figure à ce championnat. Ses athlètes ont remporté15 médailles dont 5 en or, 7 en argent et 3 en bronze.  Dans chaque catégorie, poussin, minime, benjamin, cadette, junior, espoir et sénior le Bénin s’en est sorti avec des trophées.

Ainsi, le palmarès du Bénin à l’issue de la compétition se résume comme suit :

 

5 Médailles d’or

1- Ganye Gwladys Kata Senior vertes bleues et 4e Kyu
2- Kpadonou Joressine Kata – de 12 ans
3- Aditi Giovanna Kata – de 14 ans
4- Aditi Emmanuella Kata -de 15 ans
5 – Abe Codjo Houmaidath Kumité junior – 59 kg

 

7 Médailles d’argent

1- Kpadonou Joressine Kumité Junior – 48 kg
2- Aditi Giovanna Kumite – 14 ans – 40 kg
3- Kodo Cherstine Kumité senior – 50 kg
4- Boukari Massiyathou Kata – 14 ans
Kata équipe senior Bénin
5- Odoulami Marie- Stella
6- Kodo Cherstine
7- Abe Codjo Houmaidath

 

3 Médailles de bronze

– Aditi Emmanuella Kumité individuel Cadet – 54 kg
– Boukari Massiyathou Kumité – 40 kg
– Kodo Cherstine Kata individuel senior

Bénin : Un opposant condamné à 2 ans d’emprisonnement ferme et 2millions d’amende

L’un des opposants béninois au pouvoir du président Patrice Talon vient d’écoper d’une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme et  deux millions d’amende.  Valentin Djenontin , ancien ministre dans le précédent régime, ancien député de la 7ème législature et ancien secrétaire exécutif du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergeant a été condamné par le tribunal de Cotonou ce vendredi 22 novembre 2019.

Cette décision est intervenue dans le cadre d’une affaire de de « complicité, vol et divulgation de document administratif ». En effet, la justice reproche à l’accusé d’avoir intercepté un courrier confidentiel du ministre de la justice par fraude et d’avoir diffusé ledit document sur les réseaux sociaux.

En septembre 2018, il a été convoqué par une unité de la police républicaine pour répondre de ces faits.  Depuis lors, il a pris le chemin d’exil et n’est plus retourné au Bénin.

 

La décision du tribunal est par défaut puisque l’intéressé n’a pas comparu. Le condamné étant en exil en France, le procès a eu lieu sans sa présence. Un mandat d’arrêt aurait été délivré contre lui.

Le Bénin au Conseil Exécutif de l’UNESCO: un succès diplomatique

 

L’élection des membres du Conseil Exécutif de l’UNESCO a eu lieu ce mercredi 20 novembre 2019 à Paris au siège de l’institution . Le vote a consacré le retour du Bénin au sein de ce prestigieux organe de l’UNESCO.

Avec 155 voix , notre pays occupe la deuxième place du Groupe V(a) derrière le Ghana.
Le Bénin fait ainsi son grand retour au Conseil Exécutif 10 ans après son dernier mandat. La dynamique d’une diplomatie offensive a abouti à ce succès historique.

Pionnier de la démocratie sur le continent , le Bénin ne cesse de marquer les esprits par sa gouvernance et les réformes ambitieuses et réalistes engagées par le président Patrice TALON.
Le Conseil Executif compte 58 membres élus , par la moitié les années impairs , parmi les États membres pour un mandat de 4 ans.

La fête de la Gaani, célébré avec faste autour du roi Sacca Zibiri III de Kandi

Le roi Sacca Zibiri III de Kandi a célébré, ce samedi, en présence de plusieurs autorités politico-administratives cadres et natifs de cette localité notamment le ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Alassane Séïdou, représentant le gouvernement, du président de la Haac Rémi Prosper Morétti, du maire de la commune de Kandi Abibou Orou Gani Bachabi et quelques membres son conseil, des têtes couronnées, princes du royaume baatonou de Kandi, la fête de la Gaani.

Le parcours rituel du roi Sacca Zibiri 3, a été la phase capitale dans cette célébration de l’édition 2019.

Ces moments de retrouvailles, des fils et filles de la cité des Saccas et de Kandissounon ont été marqués par plusieurs tableaux artistiques.

Ainsi, après le parcours rituel, le roi Sacca Zibiri III et son cortège ont tenu à remercier le gouvernement pour les avoir assisté par une enveloppe financière ce qui d’ailleurs a permis une organisation sans anicroche de cet grand événement.

 »Le chef de l’État Patrice Talon, a à coeur la valorisation de notre culture comme en témoigne la nouvelle constitution », a fait entendre le ministre de la décentralisation Alassane Séïdou, c’est pour cette raison que vous devez soutenir les actions du gouvernement, a-t-il indiqué.

Ces retrouvailles culturelles annuelles des peuples baatombu, Mokolé, Boo et Peulh viennent une fois encore consolider, à travers la forte mobilisation, les liens entre les populations de Kandi et environs.

Retour de Boni Yayi au Bénin

Dans la soirée de ce 20 novembre 2019, l’ancien président de la république du Bénin, Thomas Boni Yayi est retourné au bercail. C’est à bord d’un avion nigérian (Nigeria air force) que Boni Yayi a effectué le voyage sur Cotonou. Il a été accueilli par plusieurs cadres et militants de son parti Forces cauris pour un Bénin émergeant (FCBE).

 

 

 

Depuis plus de cinq mois l’ex Chef d’Etat devenu opposant farouche au régime actuel était exilé dans un autre pays gardé secret par ses proches. Tantôt il est annoncé au Nigéria.  Tantôt dans un pays européen. Boni Yayi avait quitté Cotonou après les législatives qui ont engendré de violences dont les plus intenses et remarquables ont eu lieu dans les environs de son domicile à Cadjehoun.

Son retour au pays fait suite à l’amnistie accordée à tous ceux qui sont impliqués dans les violences post électorales.

Il s’est rendu à Cotonou après une escale au Niger où il s’est  entretenu avec le Président de la république du Niger et une délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par le président de la commission de l’organisation.

Annoncé à la Présidente de la république du Bénin où il doit rencontrer le Président Patrice Talon, Boni Yayi n’est pas allé au palais de la marina. Il a préféré aller d’abord au domicile de l’ancien puis chez la famille de dame  Prudence Amoussou, une des victimes des violences poste électorales  pour présenter ses condoléances avant se rendre dans sa résidence à Cadjèhoun.

Est-il rentré définitivement ou s’agit-il d’une visite éclair dans son pays, le Bénin ? Selon certaines sources Boni Yayi pourrait repartir très bientôt dans son pays d’exil. Pour l’un des plus proches de Boni Yayi, l’ancien député NOURÉNOU ATCHADE: « BONI YAYI n’est pas encore complètement guéri de sa maladie, il n’a même pas eu l’autorisation de son médecin pour venir, je viens de le voir, il a encore les pieds enflés… ». C’est dire qu’il peut repartir ce jour même ou dans la semaine. Les jours à venir éclairciront davantage.

Réunion tripartite Bénin-Niger-Nigeria : le communiqué final

Ce jeudi 14 novembre 2019, les parties concernées se sont retrouvée à Abuja au siège de la CEDEAO pour passer aux choses sérieuses afin de régler les questions qui fâchent. Au regard de l’ampleur de la situation, chaque pays a fourni une délégation importante pour assurer les pourparlers. Quatre ministres ont représenté le Bénin. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de l’Economie et des finances, de l’Intérieur et du Commerce. Abuja s’est fait représenter par les ministres des Affaires étrangères, de l’Information et de l’Intérieur pour le Nigeria. Le Niger quant à lui est représenté par ses ministres de l’Intérieur, du Commerce et de la promotion du secteur privé.

Un communiqué final a sanctionné la réunion.

 

COMMUNIQUE FINAL BENIN NIGERIA NIGER

Réactions des membres de l’opposition après le vote du Code électoral

Le 14 novembre 2019, le parlement béninois a adopté une nouvelle loi portant code électoral en république du Bénin. Le même jour la loi a été rendue conforme à la Constitution par la Cour constitutionnelle avant d’être promulguée. Des réactions fusent du camp de l’opposition pour fustiger le nouveau texte de loi.

Voici ce qu’en pensent deux personnalités de l’opposition béninoise.       

« Ça ne fait pas sérieux.

Le Bénin ne vit pas dans un microcosme isolé. Le Bénin dépasse toutes les limites de l’innommable.

Un code voté ce matin du 14/11/2019 est déjà transmis par le Président de l’Assemblée Nationale  au Président de la République. Ce dernier a pu saisir la Cour Constitutionnelle aussitôt; laquelle Cour  qui a eu le temps de se réunir automatiquement aux fins de l’étude, de  l’examen et de la  validation du code électoral voté quelques heures plus tôt !

Quand même!

En moins d’une 1/2 journée, trois institutions différentes dont deux font office de contre-pouvoir ont pu réussir cette performance jamais égalée nulle part au monde.

Même si le Parlement, le Gouvernement et la Cour Constitutionnelle dormaient dans le même lit, cette célérité n’est pas envisageable.

Le Bénin continue d’étonner le monde surtout dans son format révélé.

Après une constitution élaborée, étudiée, examinée et votée nuitamment en l’espace d’une semaine, c’est le tour du code électoral dont la dernière version qui a exclu l’opposition des législatives est âgé d’à peine un an.

Même une simple note de service ne peut être ainsi prise.

Le monde entier observe le Bénin et son Gouvernement.

Que Dieu sauve le Bénin, la terre de nos aïeux. »  Valentin Djenontin.

Un autre membre de l’opposition, Nourénou Atchadé, l’ancien député et porte-parole du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), désapprouve. . Il l’a exprimé à travers un post sur sa page Facebook. Il a indexé le Chef de l’Etat en insinuant que l’adoption du nouveau code est un fait du régime.

Justice : Le personnel de l’Inspection générale des services judiciaires en formation à Lokossa

Le conseiller technique juridique du Ministre de la justice et de la législation, le magistrat Antonio D. G. d’Alméida, a présidé lundi à l’hôtel la Madeleine de Lokossa, la formation du personnel de l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ).

Trois jours durant, les participants composés des inspecteurs, des présidents des cours d’appels, des procureurs généraux près des cours d’appels, du président de la CRIET et des présidents des Tribunaux de première instance de 1ère classe de Cotonou, d’Abomey et de Parakou, se pencheront sur l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) du Sénégal et du Bénin. Ils vont aussi, dans un débat, échanger les expériences de bonnes pratiques avant de se familiariser avec la méthodologie des différents types d’inspection ; les méthodes d’inspection d’une cour d’appel, d’un tribunal de 1ère instance, d’un établissement pénitentiaire et d’une direction, d’une agence ou d’un service. Ils seront entretenus également sur le contrôle des activités comptables et financières des greffes ; les pouvoirs d’inspection, de contrôle et d’évaluation des chefs de cour et de juridictions ; des techniques d’élaboration des rapports d’inspection, des rapports d’activités, de suivi-évaluation et des notes d’information et des techniques de collecte, de traitement et d’exploitation des statistiques, données judiciaires, notices et pièces périodiques.

Pour le chef projet, régisseur du Projet d’appui à la justice (PAJ), Rodrigue Adohinzin, cette rencontre va permettre à l’IGSJ de disposer d’outils méthodologiques permanents pour intervenir efficacement auprès des responsables des directions centrales et techniques, magistrats, greffiers et agents comptables, mais aussi des organes placés dans son champ de compétence.

L’IGSJ, André Vignon Sagbo, a, quant à lui, rappelé les attentes de cette rencontre qui sont la performance, le contrôle de fonctionnement des juridictions et les inspections thématiques.

Le représentant du Ministre de la justice et de la législation, le magistrat Antonio D. G. d’Alméida, a remercié le PAJ pour son appui financier et a saisi l’occasion pour saluer la création de la Cour des comptes, devenue une institution constitutionnelle.

En effet, pour le magistrat d’Alméida, l’avènement de cette haute juridiction recommandée par les instances et instruments de l’UEMOA et tant attendue par les instances nationales, les OSC, et les PTF constitue une avancée majeure dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption au Bénin.

L’efficacité de l’action de l’IGSJ, dira le magistrat d’Alméida, permettra dès lors, de démontrer aux citoyens que la justice fait l’objet d’un contrôle et que l’indépendance de la justice ne prive pas ce corps de poursuites et d’éventuelles sanctions disciplinaires en cas d’inconduite ou de faute.

 

 

Drame : Neuf morts dans un accident de circulation

Un accident de circulation fait neuf (09) morts sur la voie inter-état Cotonou-Malanville!
Le drame est survenu dans la soirée du Dimanche 17 Novembre 2019 à Béroubouay, un arrondissement de la commune de Bembéréké.
Le bilan fait état de 9 morts dont cinq sur place et les quatre autres à l’hôpital Evangélique de Bembéréké. Parmi les victimes, il y a un nourrisson, un enfant et deux femmes.
Pour l’instant, trois corps restent non-identifiés.
selon le Lieutenant Yamoussa Monli, commissaire de Béroubouay ce sont deux véhicules, un taxi et un personnel qui sont entrés en collision frontale. Le taxi et ses passagers ont quitté Parakou alors que le véhicule personnel a quitté Banikoara pour Parakou. On note cependant quatre survivants dans l’accident.

Source : FM MONSIA

Education : Bientôt une bibliothèque multimédia à Abomey

L’Association « Akpadénou Education pour tous au Bénin », sous l’égide de El Hadj Yacoubou Malèhossou, a rencontré vendredi les autorités locales et les responsables en charge des enseignements primaire et secondaire dans le Zou, en vue de l’installation d’une bibliothèque multimédia à Abomey.

L’objectif de cette initiative est de soutenir les études et aider tous les apprenants du primaire et du secondaire, à pouvoir réussir leurs études, apprend le président de « Akpadénou Education pour tous au Bénin », Fernando Assogba.

La délégation dans sa démarche pour réussir cette action, a rencontré les directeurs départementaux du Zou, des sous secteurs des enseignements primaire et secondaire, a-t-on précisé. Elle a ensuite tenue une réunion avec les autorités locales et cadres de la mairie d’Abomey, sur les modalités d’implantation de la bibliothèque, basées sur la signature d’une convention entre les deux parties.

A cette réunion, le facilitateur du projet, El Hadj Yacoubou Malèhossou, a réitéré sa détermination à aider les politiques pour le développement de la cité. « J’ai définitivement déposé le tablier en matière politique, j’ai quitté la sphère politique malgré toutes les sollicitations pour briguer des postes. Tout ce qui me reste, c’est d’accompagner les politiques rien que dans les actions de développement », a martelé El Hadj Malèhossou.

A cette rencontre, le président de l’Association Akpadénou Education pour tous au Bénin, un Béninois vivant en France, a témoigné de l’« implication personnelle » de El Hadj Malèhossou, à l’aboutissement du projet d’implantation de la bibliothèque multimédia à Abomey.

« L’He Malèhossou a été le déclencheur de ce projet au bonheur de la jeunesse scolarisée du Zou, et avec lui, beaucoup d’autres projets de développement sont en élaboration au profit de la ville d’Abomey », a témoigné M. Fernando Assogba.

Il affirme repartir en France pour ramener, sous peu, des livres dans les rayons de la salle destinée à abriter la bibliothèque, selon les indications des autorités en charge de l’enseignement quant aux ouvrages au programme au Bénin.

 

Des sacs de riz et d’autres objets emportés dans une incursion de supposés douaniers nigérians à Adja-Ouèrè

Des supposés douaniers et forces de l’ordre nigérians auraient fait une incursion jeudi matin sur le territoire béninois à Ita-Egbèbi, une localité de la commune d’Adja-Ouèrè située dans la zone frontalière entre le Bénin et le Nigéria, et seraient repartis plusieurs sacs de riz, des téléphones portables et autres objets emportés, a appris l’ABP.

Selon les informations recueillies, des individus armés, en tenu militaire et douanière du Nigéria auraient fait irruption sur le territoire béninois et se seraient attaqués à des magasins de stockage de riz et autres produits importés appartenant à des commerçants du département du Plateau de cette localité du Bénin.

Ces nigérians, renseigne-t-on, auraient défoncé les portes des magasins et tenu en respect les riverains pour se servir en des vivres et autres articles ainsi qu’en numéraire.

A bord de quelques véhicules, les mis en cause auraient réussi à embarquer les objets volés et à prendre la tangente avant l’arrivée sur les lieux d’une équipe mixte de la police républicaine et de la douane béninoise alertée.

Toutes nos tentatives, faut-il le rappeler, pour avoir une version officielle des autorités au niveau départemental sont restées vaines.

Justice : Un individu accusé de six ans de réclusion criminelle

Le président de la formulation de ce jugement, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, a, au cours de l’audience publique dans la 11ème affaire relative au vol, condamné ce jeudi dans la petite salle d’audience du Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa, l’accusé Dodji Sossou à la peine de six ans de réclusion criminelle.

A l’audience de ce jour, il ressort, dans le résumé des faits, que les nommés Dodji Sossou, Serge Kassehin et Noël Mahinou ont préparé longuement et minutieusement le projet de cambrioler la boutique de Abas Oumarou sise à Lokossa.

Dans la nuit du samedi 03 au dimanche 04 août 2013, entre minuit et deux heures du matin, ils se sont portés vers cette boutique dont Dodji Sossou et Serge Kasséhin ont défoncé la fenêtre à l’aide d’un arrache-clou pendant que Noël Mahinou faisait le guet. Ayant donc pu accéder à la boutique, ils y ont soustrait 300 batteries et 98 téléphones portables de diverses marques ainsi que beaucoup d’autres objets qu’ils sont allés vendre à Cotonou et dont une partie a été recelée par Ulrich Affanou.

Appréhendés, ils ont reconnu les faits. Les accusés Serge Kasséhin, Noêl Mahinou et Ulrich Affanou étant des mineurs au moment des faits. Ils ont été renvoyés devant le tribunal pour enfant statuant en matière de criminelle pendant que Dodji Sossou a été renvoyé devant le tribunal de céans pour y être jugé conformément à la loi.

Statuant publiquement, contradictoirement, en matière criminelle et en premier ressort, reçoit le ministère public représenté par le magistrat Joël Houessou en son action et lui donne acte de ses réquisitions à travers les articles du code pénal et du code de procédure pénale, déclare l’accusé Dodji Sossou coupable de vol par effraction, en réunion la nuit.

Le président de l’audience, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, après concertation avec ses assesseurs Médéton Octave Jocelyn Gbagudi, Sègbédji Constantin Nicodème Vigan, Mohamed Saliou Obonou et Gédéon Abilé Adjiboyé, a condamné l’accusé Dodji Sossou de six ans de réclusion criminelle.

Le tribunal a fixé la durée de la contrainte par corps à trois mois pour les frais.

 

En prélude à une notation financière : L’Agence WARA échange avec WADAGNI et ses collaborateurs

« Cette notation financière est très importante puisqu’elle permet aux investisseurs de pouvoir investir au Bénin sur la base de critères qui sont définies, qui sont cadrées et qui sont les mêmes pour tous les pays » a expliqué Madame Maryse LOKOSSOU, Conseillère technique aux financements internationaux du MEF.

Le Ministre de l’Économie et des Finances Romuald WADAGNI, assisté de ses collaborateurs, a reçu le mardi 12 novembre dernier à Sèmè City, une mission de l’Agence régionale de notation financière (WARA). Cette dernière séjourne au Bénin dans le cadre d’un processus de notation financière du pays.

Tout comme le Fonds Monétaire International (FMI) qui fait ses revues saisonnières, le Bénin s’exerce à se faire évaluer par des agences de notation financière qui sont des structures totalement indépendantes. C’est dans ce cadre que s’inscrit la démarche avec l’agence WARA qui travaille sur le Bénin après d’autres agences internationales et régionale. Il s’agit, d’une visite de terrain en vue d’une revue des agrégats macroéconomiques et des fondamentaux structurels de l’économie Béninoise.

Cette revue donnera lieu à un  rapport qui sera publié sur les sites de l’agence, les canaux officiels du Bénin et qui peut être consulté par tous. Partant, il s’est agi d’une séance où les responsables de divers départements du Ministère de l’économie et des finances sous la coupole de Romuald WADAGNI ont communiqué des informations sur la santé économique et financière du Bénin. En fait, cette action s’inscrit dans la volonté de transparence dans la gouvernance prônée par l’exécutif vis-à-vis de ses concitoyens et des partenaires financiers régionaux et internationaux.

Selon Mohamed Amine SABIBI, aux termes de la séance avec le Ministre de l’économie et des finances, il y a des motifs de satisfaction avec le Bénin. «Nous avons retenu de cette rencontre, plein de points dont nous nous réjouissons. Il y a d’abord l’avancée que l’Etat du Bénin a réalisé sur ses fondamentaux macroéconomiques, notamment sur ses projets d’investissement et sur un développement inclusif qui met l’être humain au centre du développement de l’Etat » a-t-il affirmé. La prochaine étape pour  WARA est de finir le management meeting puis rédiger la note de cette année en fonction de son modèle et d’après les informations recueillies dans le processus. Ensuite l’agence reviendra l’année prochaine pour une revue annuelle de la notation du Bénin.

Maryse LOKOSSOU, Conseillère technique aux financements internationaux du Ministre de l’économie et des finances a rappelé que le Bénin a déjà plusieurs fois fait ce genre d’exercice qui le positionne dans le trio de tête des pays de l’Union Économique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), au même niveau que la Côte-d’Ivoire et le Sénégal.  « Cette notation financière est très importante puisqu’elle permet aux investisseurs de pouvoir investir au Bénin sur la base de critères qui sont définies, qui sont cadrées et qui sont les mêmes pour tous les pays » a-t-elle expliqué.

Fermeture des frontières nigérianes : Rencontre entre le Bénin, le Niger et le Nigéria à Abuja

Au dernier sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest, le 8 novembre 2019 au Niger, il a été acté une rencontre entre les Etats du Bénin, du Niger et du Nigéria pour discuter de la fermeture des frontières. Ce jour, la rencontre a eu lieu à Abuja. Il s’agite d’une réunion de haut niveau entre les représentants des deux nations.

Depuis le 20 août 2019, Abuja a décidé de fermer ses frontières avec les pays limitrophes. La raison officiellement avancée est la lutte contre la contrebande et le trafic. La situation perdure et la résolution de cette crise se fait désirer. L’impact économique sur le commerce et la recette douanière de cette fermeture des frontières se font sentir de part et d’autre.

En s’intéressant à cette situation fâcheuse entre les Etats, la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a, à sa dernière session extraordinaire, encouragé les pays concernés à dialogué pour trouver un accord. « La Conférence a été informée d’une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger pour trouver une solution, le 14 novembre 2019 à Abuja. Les Chefs d’Etat ont encouragé les parties à poursuivre les concertations en vue d’aboutir à un résultat acceptable pour toutes… » disait le communiqué final de la dernière session extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.

Effectivement ce jeudi 14 novembre 2019, les parties concernées se sont retrouvée à Abuja au siège de la CEDEAO pour passer aux choses sérieuses afin de régler les questions qui fâchent. L’ordre du jour de la rencontre de ce jour est de mettre en place un comité tripartite Bénin-Niger-Nigeria qui va être un creuset permanent de discussion le temps que durera la fermeture.

Au regard de l’ampleur de la situation, chaque pays a fourni une délégation importante pour assurer les pourparlers. Quatre ministres ont représenté le Bénin. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de l’Economie et des finances, de l’Intérieur et du Commerce. Abuja s’est fait représenter par les ministres des Affaires étrangères, de l’Information et de l’Intérieur pour le Nigeria. Le Niger quant à lui est représenté par ses ministres de l’Intérieur, du Commerce et de la promotion du secteur privé. Au thème de la rencontre il a été décidé la mise en place d’une équipe de patrouille commune composée des forces de sécurité police-armée, marine, douane des trois pays frontaliers

Lancement des classes numériques dans douze écoles primaires à NIKKI

Après le CEG 1 d’ALLADA dans le département de l’Atlantique, Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a procédé ce samedi 09 Novembre 2019, à la mise en service de la salle numérique de l’école primaire publique de GORI MARO dans le département du BORGOU, commune de NIKKI, marquant ainsi l’ouverture des douze classes numériques au plan national dans les écoles primaires

 

 

 

 

 

La cérémonie officielle de la mise à disposition de ce centre multimédia a eu lieu en présence d’une forte délégation gouvernementale composée du ministre de l’énergie, Monsieur Jean Claude HOUSSOU, du garde des sceaux Ministre de la Justice et de la Législation, Monsieur Sévérin QUENUM, de Monsieur Sacca LAFIA, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, de Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des affaires sociales et de la Microfinance, de Monsieur Jean Michel ABIMBOLA, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, de Monsieur Seidou ADAMBI, Ministre de l’Eau et des Mines, des autorités communales et départementales ainsi que des bénéficiaires (élèves et enseignants).

Construit sur un socle en béton, ce bâtiment préfabriqué de 11 m sur 6 m, autonome en énergie électrique est équipé de :

  • 41 ordinateurs dont 40 pour les apprenants et 01 pour l’enseignant
  • 01 tableau interactif
  • 01 projecteur
  • 01 armoire de rangement
  • 01 routeur pour la connexion internet haut débit
  • 02 climatiseurs d’une puissance de 1,5 chevaux
  • 01 mini-central photovoltaïque dimensionnée pour alimenter l’ensemble des installations avec un backup de 24 h sans interruption
  • 1 logiciel de gestion de classe
  • 10 multiprises
  • 01 système d’alarme
  •  01 kit de laboratoire
  • Des contenus numériques pédagogiques

Sa mise en service concrétise l’ambition du Chef de l’Etat, son Excellence le Président Patrice TALON et son Gouvernement, de généraliser l’usage du numérique par l’éducation à travers la formation des écoliers et des élèves à l’usage du numérique dès l’école.

Ainsi pour Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, cette action est en parfaite cohérence avec les objectifs d’accès/service universel tels que définis à l’article 95 de la loi 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin qui recommande les initiatives visant l’accès public à internet et aux services larges bandes notamment dans les écoles, les bibliothèques et autres centres communautaires.

Pilotée par l’Agence Béninoise du Service Universel des Communications Electroniques et de la Poste (ABSUCEP), Agence sous tutelle du Ministère du Numérique et de la Digitalisation, ce centre permettra aux bénéficiaires de se former en ligne, d’acquérir des compétences pratiques liées à l’usage de ces outils, d’accéder à la bibliothèque en ligne ainsi qu’à divers contenus numériques pédagogiques.

Heureux que l’école primaire publique de GORI MARO soit dotée d’une telle infrastructure numérique de qualité, le Directeur de cet établissement, Monsieur SINA TOKO a profité pour formuler auprès de la Ministre du Numérique et de la Digitalisation, les doléances à savoir :

–      L’appui pour la sécurité des installations

–      La formation des enseignants pour la continuité de l’apprentissage des élèves

Après les discours de bienvenue et d’ouverture, aux côtés de ses collègues du Gouvernement, des autorités communales et des représentants des bénéficiaires, Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a effectué la coupure du ruban. S’en est suivi la visite de la salle, la séance de démonstration au cours de laquelle les écoliers ont réalisé un exercice mathématique sous le contrôle de leur enseignant.

La cérémonie officielle s’est achevée par la photo de famille et l’animation du groupe de chants et de danse traditionnelle.

Saisine de 126 kg de chanvre indien par la douane

Depuis peu au Bénin, la douane béninoise libre une guerre sans merci contre la contre bande la drogue sous toutes ses formes. Que ça soit au niveau des ports, aéroports et des axes routiers le contrôle est accentué.

La rigueur de cette lutte a fait déclencher une grande opération contre les faux médicaments.  Des trafiquants ont été arrêtés ainsi que des milliers de faux médicaments. La lutte est également implacable contre le trafic de chanvre indien.

C’est ainsi que la douane béninoise a arrêté, au nord du Bénin, environs 126 kg de chanvre indien. Selon les informations, c’est un véhicule de transport en commun d’immatriculation ghanéenne qui transportait le produit illicite. Sur renseignement, le Service d’Intervention Rapide de la douane du département de l’Alibori-Borgou a arrêté le véhicule et ses passagers sur l’axe Djougou-Ndali pour procéder au contrôle.

Après le contrôle et une fouille approfondie, le pot aux roses a été découvert. Les convoyeurs ont été appréhendés et l’affaire est confiée à la police judiciaire.

Augmentation du prix de l’essence de contrebande au Bénin : Conséquences de la fermeture des frontières du Nigéria

Au Bénin le trafic de l’essence de contrebande communément appelée ‘’kpayo’’ fait vivre de nombreuses familles. Même déclarée illicite, elle a défié le temps et les dirigeants successifs en s’imposant dans les habitudes. Le trafic de l’essence frelatée est comme une filière. En provenance du Nigéria voisin, grand producteur de pétrole où le carburant est fortement subventionné, ‘’Kpayo’’ signifie littéralement « non original » en  langue locale.

Habituellement, elle coûte moins chère à bord des voies que dans les stations-service. Malgré que cela relève de l’informel, tout le monde est féru de ce marché noir et s’y approvisionne en essence. Le prix en litre de l’essence ‘’kpayo’’  varie entre 325f et 375f CFA contrairement à environ 500 dans les stations.

A la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin, le prix de l’essence de contrebande a grimpé et est passé à 500 le litre.

Le 06 novembre 2019, les autorités nigérianes auraient donné l’ordre de ne plus réapprovisionner les stations-services à moins de 20 kms de la frontière. Depuis la prise de cette décision, une flambée du prix du ‘’Kpayo’’ est remarquée au Bénin.

Désormais le prix du litre du ‘’kpayo’’  varie entre 600, 650, 700 et même 1000 francs CFA par endroit. Le corollaire est l’augmentation du coût de transport.

A la pompe, dans les stations-services, le litre est cédé à 550 francs CFA. Mais pour s’en approvisionner, c’est la croix et la bannière à cause du long  rang. Malgré l’augmentation du prix du ‘’kpayo’’, les populations restent des abonnés incontestables de ce produit. Une question d’habitude certainement !

 

 

 

Sommet extraordinaire de la CEDEAO : La fermeture des frontières nigérianes préoccupe

Il a eu lieu ce vendredi 08 novembre 2019, un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La crise politique qui secoue la Guinée Bissau est principalement objet de la crise.

En dehors, de ce sujet, les Chefs d’Etat se sont intéressés à la situation de fermeture des frontières nigérianes avec ses pays frontaliers dont le Bénin et le Niger. S’agissant du cas du Bénin,  le sommet a encouragé les partis concernés par cette fermeture à poursuivre les concertations « en vue d’aboutir à une solution acceptable pour toutes les parties ».

Il se susurre que pour régler cette situation qui prévaut au niveau des frontières il est envisagé  une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger aura lieu le 14 Novembre prochain.