Bénin : la France assiste l’armée béninoise dans la lutte contre les djihadistes

Après les trois attaques djihadistes survenues au nord du Bénin, la France offre son soutien technique à l’armée béninoise.

Le Bénin de Patrice Talon n’accueille pas encore une base militaire française sur son territoire. Mais la menace djihadiste amène le pays à recourir à l’expertise française. Les Eléments français au Sénégal (EFS) sont sur le territoire du Bénin. À travers ces hommes, l’armée française renforce les capacités des militaires béninois.

A l’issue de la formation, les éléments de l’armée locale pourront mieux faire face aux attaques djihadistes auxquelles ils ne sont pas habitués. Cet accompagnement des EFS concerne en particulier les soldats béninois en patrouille dans les zones frontalières du pays, qualifiées de « zones rouges », rapportent LNT et BéninWebtv.

Contre toute attente, le Bénin est victime de trois attaques djihadistes entre fin novembre et début décembre 2021. Ces attaques survenues dans les localités de Banikoara et Porga au nord du pays tuent au moins deux soldats béninois et quatre djihadistes. Lors de ces événements au moins une dizaine de militaires béninois sont blessés et conduits dans des formations sanitaires pour des soins.

Bénin : Sounon Bouko Bio installé député titulaire à l’Assemblée nationale ce 21 décembre

Le président de l’Assemblée nationale du Bénin a installé ce mardi 21 décembre 2021 Sounon Bouko Bio à ses fonctions de députés titulaire. L’ancien suppléant remplace Adam Bagoudou nommé ambassadeur.

Son installation a eu lieu ce mardi au siège de l’Assemblée nationale. L’honorable Sounon Bouko Bio quitte le siège de député suppléant. Le président de l’Assemblée nationale l’a installé sur le siège de Adam Bagoudou. Ancien député titulaire, il a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Bénin auprès du Royaume d’Arabie Saoudite.

L’ancien maire de la ville de Tchaourou rejoint la 8è législature. Le nouveau député place son mandat sous le signe de la réconciliation. Il s’inscrit ainsi dans la logique de l’honorable Adam Bagoudou, qui au vu du conflit socio-politiqué survenu à Tchaourou, n’a de cesse de travailler pour la paix dans la localité dont est originaire l’ancien président Boni Yayi, grand opposant du régime en place.

Bénin : « Joël Aïvo ne veut pas de recours »

Me Barnabé Gbago, l’un des avocats de l’opposant Joël Aïvo condamné à 10 ans de prison ferme déclare que son client ne fera pas appel de la décision de la CRIET.

Joël Aïvo ne fait pas appel de la décision rendue à son encontre le 07 décembre dernier. Les avocats du condamné pointent du doigt la partialité de la Cour. « Joël Aïvo ne veut pas de recours et je crois qu’il est fatigué de ces choses effectivement. Je crois que ça ne sert à rien. Malheureusement, le recours ne servira à rien. Vous faites un appel, c’est toujours la CRIET, c’est toujours les mêmes », déclare à Le Nouvel Afrik Me Barnabé Gbago, l’un des avocats de Aïvo.

Mercredi 07 décembre 2021, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) condamne l’enseignant de droit. 10 ans de prison ferme et paiement d’une amende  de 45 millions de francs CFA. L’opposant de Patrice Talon est condamné pour « blanchiment de capitaux » et « complot contre la déstabilisation de l’Etat ».

Ce lundi 20 décembre est date buttoir pour interjeter appel. Mais, selon ses avocats, le constitutionnaliste ne le fera pas. Dans ce cas, deux dernières alternatives restent possibles. La grâce présidentielle ou le vote d’une loi L’homme d’amnistie au Parlement. La première relève de la volonté du président de la République et l’autre de la majorité parlementaire.

 

Bénin : l’artiste Jospinto transféré aux urgences du CNHU de Cotonou ce vendredi

Dans un état critique, le célèbre chanteur Jospinto a été transféré au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutougou Maga de Cotonou ce vendredi 17 novembre 2021.

L’Etat de santé de la légende de la Salsa au Bénin José Florent Alapini dit Jospinto est critique. La star de la chanson a été transmise ce vendredi matin au CNHU de Cotonou. Sur instruction du ministre de la Culture Jean Michel Abimbola, le membre du groupe Africando se trouve en soins intensifs aux urgences de ladite formation sanitaire, rapporte Beninwebtv.

L’auteur compositeur béninois a été conduit aux urgences de l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi jeudi 12 décembre 2021. José Florent Alapini alias Jospinto a été victime d’un malaise pendant qu’il prenait part au culte. Depuis son arrivée à l’hôpital, le célèbre artiste ne retrouve pas son état de santé normal.

Bénin : Patrice Talon pourrait-il accorder la grâce à Joël Aïvo et Reckya Madougou ?

Le président de la République du Bénin Patrice Talon prononcera un discours sur l’état de la Nation le 29 décembre 2021 devant l’Assemblée nationale. Sous la pression des USA, l’accord de la grâce présidentielle aux opposants condamnés par la Criet attendue par l’opinion.

Aux termes de l’article 72 de la constitution de la République du Bénin « le président de la République adresse une fois par an un message à l’Assemblée nationale sur l’état de la Nation (…) Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l’Assemblée ». Ainsi, selon les pratiques, le chef de l’Etat Patrice Talon prononcera son discours devant les parlementaires le 29 décembre 2021. Cette adresse porte sur l’état de la Nation, les grands sujets qui concernent l’ensemble de la Nation au cours de l’année civile écoulée.

A l’occasion de cet événement le président de la République pourra faire le bilan des premiers mois de son nouveau mandat à la tête du Bénin. Ce sera l’occasion d’évaluer la mise en œuvre de sa politique quinquennale basée sur l’action sociale. Ainsi pourra-t-il rendre compte de l’action gouvernementale depuis son investiture. Le chef des armées pourra sans doute revenir sur les attaques djihadistes qui ont tué deux militaires béninois à Banikora le 30 novembre et à Porga le 02 décembre 2021 au nord du pays.

L’hypothèse de la grâce présidentielle

Le locataire du Palais de la Marina est attendu sur la condamnation des opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) vient de condamner les deux personnalités politiques à la peine de réclusion criminelle. Aïvo à 10 ans de prison ferme avec amende et Madougou à 20 ans avec amende.

Le sujet suscite les débats au Bénin, hors du pays et l’indignation de l’opposition béninoise et du gouvernement américain. Le Parti les Démocrates s’en remet à la grâce présidentielle après la décision de la cour. Les Etats Unis dénoncent l’ingérence politique dans le système judiciaire pénal. Ils menacent de diminuer les financements accordés au Bénin à travers le programme Millenium Challenge Corporation (MCC). Une décision saluée par le parti Les Démocrates. A cette pression, le gouvernement béninois répond en dénonçant à son tour, l’ingérence des USA dans les  affaires du pays. Il soutient la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.

De ce fait, l’opinion attend du chef de l’Etat qu’il prononce le droit de grâce conformément à l’article 60 de la constitution. Un droit dont l’exercice ne dépend pas en totalité de lui. « Le Conseil supérieur de la Magistrature étudie les dossiers de grâce et les transmet avec son avis motivé au président de la République », précise l’article 130 de la loi fondamentale. Au final, Patrice Talon pourrait accorder la grâce présidentielle à ces deux opposants, mais lui seul est maître du temps et de l’opportunité.

 

Bénin : 03 partis politiques reçoivent les fonds publics du second semestre

L’Union progressiste, le Bloc républicain et Force cauris pour un Bénin émergeant éligibles au financement public ont reçu ce mercredi 15 décembre les fonds publics pour le second semestre de l’année en cours.

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a procédé ce mercredi à la distribution des fonds destinés au financement public des partis politiques au Bénin. L’opération s’inscrit dans le cadre des prévisions établies par la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019. Ladite loi porte financement public des partis politiques en République du bénin. Conformément aux dispositions légales et réglementaires, trois partis politiques sont ont reçu ces fonds. Ce sont en l’occurrence Union progressiste (UP), Bloc républicain (BR) et Force cauris pour un Bénin émergeant (FCBE).

La cérémonie de remise de  ces enveloppes a eu lieu au siège de la Cena. Lors de cet événement, le président de la Commission électorale Sacca Lafia a remercié le chef de l’Etat Patrice Talon et son gouvernement pour le respect des échéances.   Les représentants des partis politiques ont exprimé leur vœu de voir  s’améliorer le volume des fonds dans les prochaines années, rapporte Béninwebtv.

Aux termes des dispositions de la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019, le budget de l’Etat fixe le montant global des fonds destinés à la subvention des partis politiques. la répartition se fit sur la base du nombre de députés et des élus communaux des partis. Cet argent complète les fonds privés des partis et couvre en partie leurs dépenses. Cela peut être leur fonctionnement, la promotion de leurs programmes politiques, ou leur participation au processus électoral. Pour en bénéficier, des conditions sont  à remplir.

Le parti « doit avoir un siège national et des bureaux départementaux,  tous installés dons des locaux exclusivement destinés aux activités du parti et distincts d’un domicile ou d’un bureau privé. Justifier de la tenue régulière des instances du parti. Justifier les ressources financières et leur utilisation ». Article 6 de la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019.

Bénin : Baccalauréat 2022, les conditions pour l’inscription

Pour s’inscrire à l’examen baccalauréat session de juin 2022 au Bénin, le directeur de l’Office du baccalauréat Alphonse da Silva dévoile les conditions à remplir.

L’inscription à l’examen du baccalauréat au Bénin se fait sous la fourniture de deux types de pièces. Dans une note de service, le directeur de l’Office du baccalauréat du Bénin Alphonse da Sylva repartit ces éléments en pièces communes et en pièces spécifiques. Tandis que les pièces communes concernent tous les candidats, les pièces spécifiques sont exigées à certains types de candidats. Il s’agit entre autres des candidats étrangers, des candidats libres, des candidats inaptes.

Voici les pièces communes à fournir

  • Un formulaire d’inscription dûment rempli et signé
  • La quittance des frais d’inscription (5000 francs candidats béninois et 35 000 francs candidats étrangers pour les droits d’inscription et 1000 francs pour les relevés de notes. A cela s’ajoutent 2 000 francs pour  le scanning des photos et l’impression de formulaire pour les candidats libres)
  • Une photocopie légalisée et lisible de l’extrait de l’acte de naissance
  • Une photocopie de la carte nationale d’identité, du passeport ou de la carte consulaire
  • Une photocopie légalisée de l’’attestation ou du relevé de notes du BEPC, du CAP ou de tout diplôme équivalent
  • Une photocopie du relevé de notes obtenues au dernier examen du baccalauréat pour les candidats ayant déjà passé une fois le baccalauréat

Les pièces spécifiques

Les candidats devront produire

  • Deux photos d’identité récentes identiques et en couleur (3,5 cm x 4,5 cm) portant au verso les nom, prénom et série. (réservé aux candidats libres)
  • Un certificat ou une attestation de résidence. (pour les candidats libres)
  • Un certificat médical de dispense aux épreuves d’éducation physiques et sportive. (réservé aux candidats inaptes)
  • Un certificat de nationalité (pour les candidats béninois nés à l’étranger)
  • Une attestation de formation à chaque épreuve facultative choisie (pour les candidats officiels)
  • Un certificat de non inscription produit par la direction en charge du baccalauréat du pays d’origine du candidat. Ou une déclaration sur l’honneur légalisée du candidat dans laquelle il indique qu’il n’est pas candidat au baccalauréat dans un autre pays. (pour les candidats étrangers)

A l’issue de la constitution des dossiers de candidatures, les candidats, toutes catégories confondues se retrouveront en juin. Ce sera pour aborder les épreuves écrites du baccalauréat  session unique 2022.

Bénin : 6 décisions importantes du conseil des ministres de ce 15 décembre

Le gouvernement du Bénin vient de se réunir en Conseil des ministres ce mercredi 15 décembre  2021. A l’issue de cette rencontre, le conseil a adopté 3 décrets et trois communications.

Au titre des mesures normatives

Le conseil des ministres sous l’égide du président Patrice Talon adopte des décrets portant :

  • Adoption des dispositifs institutionnels de mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation ;
  • approbation des statuts de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments ;
  • prise de participation de l’Etat dans le capital social de la Société Bénin Airlines.

Au titre des communications

Le conseil des ministres décide de :

  • l’approbation du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2021-2026 ;
  • la contractualisation pour la mise en œuvre du programme de réfection et d’entretien de pistes rurales et de routes en terre classées, au titre de la campagne 2021-2023 ;
  • la mise en place d’une subvention de l’Etat au profit de la Société des Aéroports du Bénin pour le financement partiel du programme de rénovation et de modernisation de l’aéroport international de Cotonou. 

Bénin : 5è dans les transactions Mobile Money de l’espace UEMOA

Dans le classement des pays en valeur de transaction mobile d’argent, le Bénin occupe la 5è position dans l’espace UEMOA.

34 914,8 milliards FCFA (63 milliards de dollars), c’est le montant des transactions via mobile effectuées par les 12 établissements de monnaie électronique (EME) agréés dans la zone UEMOA. Le montant concerne les transactions de l’année 2020. Les 12 EME sont repartis en 4 pays de la sous-région en l’occurrence le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

Selon les statistiques rendues publiques par l’agenceecofin, ledit montant est en hausse de 37,1 % comparé à celui de 2019 qui se situe à 25 470,8 milliards FCFA, soit 45,9 milliards de dollars. Dans ce classement, le Bénin occupe le 5è rang. La Côte d’Ivoire qui totalise 7 des 12 EME de la zone occupe le premier rang. Elle est suivie du Burkina Faso, du Sénégal et du Mali.

Selon la même source reprise par  Beninwebtv, les usagers ont le plus sollicité quatre services liés à ces transactions. Il s’agit des dépôts d’argent, des retraits, des transferts de personne à personne et des transferts à l’intérieur de la zone.

Bénin : le concert de Tayc reporté à cause du Covid-19 et des tensions

Prévu pour le 18 décembre 2021 au Palais des Congrès de Cotonou au Bénin, le concert n’aura plus lieu. Un communiqué signé de Archipel, structure qui organise cet événement accuse le contexte sanitaire et des tensions.

Julien Bouadjié di Tayc ne tiendra plus son concert au Bénin le 18 décembre 20212 comme prévu. La première raison de ce report trouve son fondement dans le contexte sanitaire lié à au Covid-19. « Compte tenu du maintien des restrictions sanitaires au Bénin, nous sommes dans l’obligation de reporter notre concert prévu ce 18 décembre au Palais des Congrès », informe Archipel dans un communiqué en date du 13 décembre 2021.

Mais, la pandémie à coronavirus n’est pas la seule raison qui empêche l’auteur-compositeur-interprète français de venir prester à Cotonou. Le comité d’organisation de ce show prévu au Palais des Congrès évoque des tensions sans aucune précision. « Ce report arrive dans un contexte de tensions qui ne nous laisse pas indifférents. Loin de vouloir alimenter des situations conflictuelles, nous souhaitons contribuer à la promotion et à la réussite de tous nos compatriotes », ajoute le communiqué.

Tayc est un artiste marseillais d’origine camerounaise. Il se révèle au !public au public en 2020 avec la sortie du hit « N’y pense plus ». L’artiste s’inscrit dans la génération de ceux qui comptent apporter du sang neuf dans l’environnement musical français. Sa touche se remarque grâce au mélange d’afrotrap et des sons et rythmes d’origine caribéenne.

L’artiste né dans les Bouches-du-Rhône en  1996 et installé à Paris est l’auteur de trois tomes de mixtape intitulé « NYXIA ». Evoluant aux côté des artistes tels Dadju, le feu Manu Dibango, Tayc annonce en 2020 la sortie de son premier album « Fleur Froide ». Pour patienter sa sortie, il lance un single intitulé « N’y pense plus ». Le concert reporté, la structure organisatrice annonce le remboursement de ceux qui ont acheté les tickets.

Bénin : les USA s’inquiètent de l’ingérence politique dans le système judiciaire

Au Bénin, suite à la condamnation des opposants Joël Aïvo à 10 ans de réclusion criminelle et de Reckya Madougou à 20 ans par la Criet, le département d’Etat américain s’inquiète.

« Le récent procès et la condamnation des opposants politiques Reckya Madougou et Joël Aïvo soulèvent de graves inquiétudes quant à l’ingérence politique dans le système de justice pénale du Bénin ». Ainsi déclare le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, lundi 13 décembre 2021.

En effet, les Etats Unis d’Amérique expriment leur angoisse face à la série de restrictions des libertés au Bénin. Ce qui pour Ned Patrice constitue un frein à la démocratie.  « Nous sommes alarmés par la poursuite de l’érosion de l’espace pour la dissidence, l’augmentation globale des restrictions à l’autonomie participative et à la liberté d’expression, et le ciblage systématique des personnalités politiques de l’opposition », a-t-il ajouté.   

Ainsi, le gouvernement de Patrice Talon a un nouveau chantier sous la recommandation des USA. « Démontrer aux citoyens du Bénin et aux partenaires internationaux que le système judiciaire ne sera pas utilisé à des fins politiques est essentiel pour restaurer l’ancienne réputation du Bénin en tant que leader régional de la gouvernance démocratique et de l’État de droit », conclut l’Américain.

Cette déclaration vient à la suite de l’indignation des opposants béninois et surtout du parti Les Démocrates. Le mouvement avance la thèse de l’instrumentalisation de la justice pour museler l’opposition. La condamnation de Joël Aïvo et Reckya Madougou amène l’opposition à remettre en cause l’indépendance de la justice.

Le Mali proteste face aux pressions de la Cedeao

Des Maliens sont descendus dans les rues de Bamako pour protester contre les injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de maintenir la présidentielle et les législatives en février.Après son sommet ordinaire à Abuja les 12 et 13 décembre 2021, la Cedeao a annoncé le maintien des élections au Mali le 27 février. « Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir », a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.

Ce coup de pression des dirigeants ouest-africains n’est pas du goût de certains Maliens, sortis dans les rues de Bamako ce lundi pour apporter leur soutien à Assimi Goïta et son gouvernement. Fort de cet élan populaire, le président malien s’est engagé à soumettre à la Cedeao un calendrier électoral avant le 31 janvier. « La République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme (calendrier) détaillé » indique-t-il. Ce nouveau calendrier, qui sera issu des assises de la refondation ouvertes le 11 décembre à Bamako, doit définir une nouvelle feuille de route pour la durée transition et les élections.

Les autorités de la transition malienne ont justifié le report des élections couplées de la présidentielle et des Législatives du 27 février prochain par « l’insécurité persistante » dans le pays. Mais la Cedeao persiste sur la date du 27 février 2022, même si elle reste ouverte à un possible report à la seule condition que les autorités de la transition s’engagent clairement à tenir les élections au-delà de cette date.

L’institution ouest-africaine donne aux autorités maliennes jusqu’au 31 décembre pour présenter un plan pour la tenue des élections. Le médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, Goodluck Jonathan, ancien président de la République du Nigeria, est attendu dans les prochains jours à Bamako pour des entretiens avec les autorités maliennes.

Lors de son sommet du 7 novembre, la Cedeao avait corsé les sanctions avec le gel des avoirs financiers et l’interdiction de voyage au sein de l’espace ouest-africain de 150 personnalités, dont le Premier ministre et quasiment tout son gouvernement accusé de retarder les élections. 

Pour le cas de la Guinée, la Cedeao maintient les sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir le 5 septembre dernier après avoir renversé le président Alpha Condé. En plus de suspendre la Guinée de ses instances, les chefs d’Etat de la Cedeao donnent un délai de six mois aux autorités guinéennes pour organiser des élections. Le nouvel homme fort de Conakry, le colonel Mamady Doumbouya promet de rendre le pouvoir aux civils mais refuse de se laisser dicter un délai de transition.

Bénin : des dizaines de motos saisies par la police municipale à Cotonou

Les agents de la police municipale de Cotonou au Bénin ont saisi plusieurs dizaines de motos en début du week-end dernier pour défaut de paiement des droits taxis.

Plusieurs dizaines de motos saisies à Cotonou dans le département du Littoral sont entre les mains de la police municipale. La saisie marque l’avancée d’une opération entamée par les éléments en charge de l’ordre et de la sécurité dans la municipalité. Depuis quelques semaines, la police municipale mène une opération de recouvrement des droits-taxis. Cette opération cible les grands carrefours de la ville de Cotonou.

L’opération aboutit à l’interpellation de ces transporteurs appelés « zémidjans » en langue locale, au carrefour Bénin Marché à Mènontin. Les propriétaires sont astreints à payer lesdits droits avant de récupérer leurs motos. En rappel, l’activité de taxi-moto naît en 1970 au Bénin.  Des dizaines de motos arraisonnées à Cotonou. Et pour cause, non-paiement de droits taxis.

La reconnaissance du métier en 1989 amène la mairie de Cotonou à le réglementer entre 1992 et 1993. C’est ainsi que le droit de taxi et la taxe mensuelle d’activité équivalente à une vignette voient le jour. Par la même occasion, le port du casque, les papiers de la moto, le permis de conduire deviennent obligatoires. Les conducteurs de motos représentent un dixième de la population dans la capitale du Bénin. Au pays des Écureuils, les conducteurs de motos se comptent à plus de 25 000personnes et constituent une force politique.

Bénin : respect des droits de l’homme, Amnesty international dénonce le recul et salue les avancées

Au cours d’un café médias vendredi 10 décembre 2021 à Aïdjèdo à Cotonou, Amnesty international a présenté la situation des droits de l’homme au Bénin. Un tableau mitigé présentant des points positifs et négatifs en 2021.

La situation des droits de l’homme présente un tableau mitigé au Bénin. Selon les Amesty international, il y a des évolutions et des actions à décrier persistent. C’est ce qu’affirme Glory Hossou, coordonnateur médias et surveillance des droits humains au sein de l’organisation section Bénin.

En effet, de nombreux faits rendent ce tableau non reluisant. Il s’agit entre autres de l’interpellation, de la mise en détention des activistes et opposants politiques. L’organisation recommande à ce sujet un procès équitable pour des détenus politiques. C’est aussi le cas de l’annulation de la possibilité pour les citoyens béninois de saisir la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). A ce sujet, Amnesty Bénin déplore un grave recul et espère que le gouvernement permettra aux Béninois de saisir directement la Cadhp comme au Niger et en Guinée Bissau.  Cela est valable pour la violence sur les transgenres, le cadre du numérique et la vindicte populaire. Pour ce dernier cas, l’organisation préconise la criminalisation du phénomène.

Au Sujet des avancées, l’organisation non gouvernementale mentionne les évolutions légales et judiciaires. Amnesty se réjouit de l’adoption de deux lois. Celle portant sur l’interruption volontaire de grossesse. Et celle qui porte sur la répression des violences basées sur le genre. Pour ce qui est de la justice, l’organisation salue la culpabilité reconnue d’un agresseur de trois filles transgenres à Cotonou.

 

Bénin : l’opposition remet en cause l’indépendance de la Criet

Après la condamnation de Reckya Madougou à 20 ans de prison samedi le 11 décembre 2021 au Bénin, de Joël Aïvo à 10 ans de prison le 07 décembre, l’opposition dénonce la dépendance de la Cour à la volonté du système en place.

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) condamne samedi 11 décembre l’opposante Reckya Madougou à 20 ans de prison. La cour siégeant à Porto-Novo capitale du Bénin reconnaît l’ancienne garde des sceaux du gouvernement de Boni Yayi, coupable de « complicité d’actes terroristes ».

L’auteure de « Mon combat pour la parole » est accusée d’avoir financé une opération visant à assassiner les personnalités politiques pour empêcher le déroulement de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Une procédure électorale au cours de laquelle la candidature de Mme Madougou a été rejetée. L’ancienne porte-parole du gouvernement, 47 ans, a plaidé non-coupable à la barre. « Cette cour a délibérément décidé de clouer au pilori une innocente. Je n’ai jamais été et je ne serai jamais une terroriste », a déclaré l’opposante. Mais la cour a prononcé contre elle la peine requise par le procureur.  

Reckya Madougou, un cas parmi tant d’autres

Le 07 décembre 2021, la même cour créée en 2018, condamne Joël Aïvo, une autre figure de l’opposition béninoise. La juridiction spéciale inflige 10 ans de prison ferme à l’agrégé de droit public pour « blanchiment de capitaux » et « financement du terrorisme ». C’est dans une affaire de déstabilisation de l’État. Tout comme Reckya Madougou, Joël Aïvo clame son innocence.

En 2018 et 2020, la Criet condamne Sébastien Ajavon par contumace à 25 ans de prison pour trafic de drogue, « faux, usage de faux et escroquerie ». L’opposant arrivé 3è lors de la présidentielle de 2016 vit en exil. Outre ces hommes et femmes politiques, une centaine de blogueurs, militants, manifestants sont en détention au Bénin.         

La Criet instrument du pouvoir ?

Cette condamnation successive des figures politiques au Bénin suscite des réactions au sein de l’opposition. Le parti Les Démocrate s’est mobilisé depuis samedi dernier pour accorder son soutien à Reckya Madougou. Ce parti dénonce à travers les réseaux sociaux et le rassemblement le musèlement de l’opposition. Le mouvement se mobilise pour saisir le chef de l’Etat Patrice Talon le seul qui selon lui, peut modifier la décision de la Criet. Les autres détracteurs de la cour soutiennent qu’elle est l’instrument du régime en place pour neutraliser les opposants.

Bénin : plus de TD payants dans les écoles maternelles et primaires

Le ministre des Enseignements maternel et primaire Salimane Karimou met fin aux travaux dirigés payants dans des écoles au Bénin.

La décision tombe à la faveur d’une note de service datant du 08 décembre 2021. Salimane Karimou proscrit les travaux dirigés exigeant de l’argent dans des écoles primaires et maternelles. Le ministre en charge de ces ordres d’enseignement donne la raison de cette décision.

« Cette pratique dont l’expansion n’est plus à prouver est à inscrire résolument sur l’orbite de la marchandisation de l’éducation fort répréhensible au regard de la vision du gouvernement de rendre gratuite l’éducation pour tous. C’est pour cela que, pour compter de ce jour, le recours audits travaux est informellement interdit dans toutes les écoles primaires et maternelles », précise-t-il.

Par conséquent, le membre du gouvernement appelle ses collaborateurs à mettre cette décision en application.  Il invite pour cela les directeurs départementaux à mettre fin à cette activité dans les écoles de leurs territoires de compétence.

 

Championnats nationaux Triathlon au Bénin : plus de 20 athlètes face aux épreuves finales ce 10 décembre

Une vingtaine de Béninois se disputent ce vendredi 10 décembre 2021 la phase finale des championnats nationaux Triathlon. L’événement a lieu à la plage de l’hôtel El Dorado d’Aakpakpa, département du Littoral au Bénin.

La phase finale des  championnats béninois Triathlon/Duathlon se tiennent ce 10 décembre au Bénin. Sur organisation du comité exécutif de la Fédération béninoise de Triathlon (FBT), l’événement mobilise plus d’une vingtaine de participants issus de tous les départements du pays. Ces adversaires rivalisent d’ardeur pour porter la casquette de champion.

A cet effet, les athlètes affrontent plusieurs épreuves reparties selon les deux catégories masculine et féminine. Il s’agit de Duathlon U18, Duathlon +18 et Triathlon U18. Pour l’épreuve de triathlon U18, les athlètes parcourent 300 m de nage, 10km de course de vélo et 2,5km de course à pied. Les candidats au standard triathlon ont 1,5 km de nage à effectuer, 40km de course de vélo et 10 km de course à pied à parcourir.

Ainsi, pour cette édition, le président de la Fédération béninoise de Triathlon donne l’assurance sur le bon déroulement de la compétition. « Tout est fin prêt pour que la compétition puisse bien dérouler. Nous avons mis les petits plats dans les grands pour tenir le pari de cette année. C’est une édition d’expérimentation. Nous  espérons avoir le plein de partenaires les années à venir», déclare Richard Assah.

Bénin : voici les personnalités nommées ce 08 décembre 2021

A l’issue du conseil des ministres présidé ce mercredi 08 décembre 2021 par le président Patrice Talon, plusieurs personnalités ont été nommées à divers postes.

Plusieurs personnalités vont siéger à de nouveaux postes de responsabilité au Bénin. Au terme du conseil des ministres de ce mercredi 08 décembre, les nominations tombent à la Cour suprême et au sein de trois ministères.

A la Cour suprême

Sur proposition du président de la Cour suprême et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature,

  • Président de la Chambre administrative : Monsieur Rémy Yao KOKO
  • Conseillers
    • Madame et messieurs
    • Marie-Josée Nougbognon PATHINVOH
    • Edah KENDE-DAHOUE
    • Abdou-Moumouni S. GOMINA
    • Makponsè Gervais DEGUENON
    • Badirou Olatoundji LAWANI
    • Ismaël Anselme SANOUSSI
    • Cossi Gbédolo Bertin Millefort QUENUM

Sur proposition du Ministre de la Justice et de la Législation et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature,

  • Avocat général : Monsieur Dassoundo Pierre AHIFFON

Dans les ministères et sur proposition des ministres :

Au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

  • Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Bénin près le Royaume d’Arabie Saoudite : Monsieur Adam BAGOUDOU ZAKARI
  • Ambassadeur, représentant permanent du Bénin auprès de l’Union Africaine et de la République d’Ethiopie : Monsieur Hervé D. DJOKPE

Au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

  • Directeur de Cabinet : Monsieur Abasse ALOSSOUMARE
  • Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Yafradou ADAM TAÏROU
  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Delphin TOKPON
  • Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Galbert Pascal ODELOUI
  • Conseiller technique juridique : Madame Gbossédé Géraude AHOUEHOME
  • Conseiller technique à la Sécurité : Monsieur Mouhamed Sadissou SAKE
  • Conseiller technique à la gestion des partis politiques et Affaires électorales : Monsieur Michel Victor DANGNON
  • Conseiller technique à la gestion des espaces frontaliers et à l’état civil : Monsieur Bio Jean BIO BOUGO
  • Conseiller technique à la Protection civile : Monsieur Kossi Antoine DANSOU

Au ministère de l’Industrie et du Commerce

  • Directeur de Cabinet : Monsieur Laurent G. AKPO
  • Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Ebo Dario SACRAMENTO
  • Conseiller technique à l’Industrie : Monsieur Elie SANTOS.

 

Bénin : les enseignants aspirants suspendent la grève

Après 48h, les aspirants au métier d’enseignant suspendent les manifestations d’une grève de 72h au Bénin. Cette décision tombe au lendemain de la menace de suspension des contrats des grévistes par le gouvernement.

La Fédération nationale des collectifs des enseignants pré-insérés du Bénin (FéNaCEPIB) annonce la reprise systématique des cours. Les aspirants au métier d’enseignant (AME) lèvent au deuxième jour, la motion de grève sensée durer trois jours. Une reprise activée suite à la menace du gouvernement de suspendre les contrats des signataires de la motion.

En effet, des enseignants aspirants signent il y a quelques jours une motion de grève. Entre autres motifs, ils revendiquent le retour au quota hebdomadaire normal. Aussi, ils réclament un contrat de 12 mois sur 12 avec les mêmes avantages que les permanents. Les grévistes demandent enfin une insertion définitive, rappelle Beninwebtv.

Face à cette pression, le gouvernement de Patrice Talon ne reste pas muet.  Par correspondance, le directeur de cabinet du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, instruit la suspension des contrats des aspirants concernés. Le message s’adresse aux directeurs départementaux du Mono, Ouémé et de l’Atlantique. Le motif de la suspension est la violation de l’article 12 du contrat de travail. Allant plus loin, le gouvernement prescrit l’interdiction d’accès des grévistes aux établissements.

Ainsi, au regard de cette décision du gouvernement, les aspirants procèdent par l’abandon. Ils rejoignent les salles pour dispenser les enseignements.

Climat : déclaration attendue de la Cedeao à Abuja

Le sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sera l’occasion par les chefs d’Etat d’adopter une déclaration commune sur le changement climatique.Le Comité technique ministériel spécialisé (CTMS) sur l’environnement de Cedeao a validé à cet effet un projet de déclaration des chefs d’Etat sur le climat. Le projet déjà élaboré par les experts sera soumis pour adoption aux Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté lors de leur prochaine session ordinaire du 12 décembre 2021 à Abuja (Nigeria) selon un communiqué de la Cedeao.

L’Afrique de l’Ouest fait face à des problèmes environnementaux multiples qui entravent son développement social et économique souligne l’instance régionale Ces problèmes sont exacerbés par le changement climatique dont les effets et impacts sont considérables sur la région.

Les nombreuses actions menées par les États membres et la Commission de la Cedeao pour s’adapter au changement climatique et contribuer à la réduction des émissions des gaz à effets de serre n’ont pas encore produit les résultats attendus. Les nombreuses promesses de financement lors des Conférences des Parties dont la toute récente 26ème Conférence des Parties (COP26) sur le changement climatique tenue à Glasgow, au Royaume-Uni n’ont pas été satisfaites.

Partant de ce constat, l’organisation intergouvernementale en appelle à un engagement fort des chefs d’Etat pour mobiliser tous les acteurs et les partenaires qui le souhaitent pour faire face plus efficacement à la problématique du changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Bénin : un opposant à Talon condamné à dix ans de prison

Joël Aïvo et deux autres co-accusés ont été lourdement à dix ans de prison par la Criet, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.Le célèbre professeur de droit constitutionnel est reconnu coupable de « blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’État » selon la juridiction. Le verdict rendu ce mardi 7 décembre 2021 sonne comme un coup de semonce pour ses avocats et ses partisans qui attendaient son « acquittement ».

En plus de cette lourde sentence, Joël Aïvo devra s’acquitter d’une amende de 45 millions de francs CFA. Boni Sare Issiakou et Ibrahim Bachabi Moudjaïdou, ces deux autres co-accusés devront payer eux 5,7 millions de francs CFA.

L’opposant en détention depuis huit mois parle de « vengeance politique ». Il s’est dit persuadé de payer « ses convictions démocratiques ». « Aujourd’hui c’est moi. À qui le tour demain
? » a-t-il lancé à ses proches abasourdis par sa condamnation.

Selon Ludovic Hennebel, avocat de la victime, « le pouvoir en place envoie un signal fort à tout opposant politique qui oserait lui faire de l’ombre ces dix prochaines années ». La robe noire parle d’une peine « disproportionnée, excessive, abusive et absurde ».

Joël Aïvo, a été arrêté en avril dernier au lendemain de la réélection de Patrice Talon avec 86% des suffrages. La Criet s’intéressait à sa caution de 50 millions déposée lors du scrutin. La juridiction estime que cette caution du candidat, recalé du reste à la présidentielle, aurait été financée par Arnaud Houédanou, accusé par le passé, d’avoir fomenté un coup d’Etat.

Qualifiée de « juridiction d’exception » pour liquider des opposants selon des adversaires politiques du président béninois Patrice Talon, la Criet va reprendre service le 10 décembre 2021 pour juger l’ancienne ministre Reckya Madougou. Cette dernière est accusée de « tentative de déstabilisation du pays et d’assassinat contre une personnalité politique » pour empêcher la tenue de la présidentielle.

CAN 2021 : 04 Béninois prendront part à la compétition au Cameroun

Quatre Béninois participeront à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun dès le 09 janvier 2022 aux côtés des autres 215 officiels de la Confédération africaine de football (CAF).

La CAF vient de publier la liste des 219 officiels qui prendront part à la 33è édition de la CAN qui a lieu du 09 janvier au 06 février 2022 au Cameroun. Quatre Béninois figure dans la délégation de l’institution qui siège au Caire en Egypte.

Il s’agit de président de la Fédération béninoise de football (Fbf) Mathurin de Chacus. Il ira en tant que membre du Comité exécutif de la CAF. Du journaliste Félix Pépéripé Sohoundé, de l’arbitre Rosalie Ndah Tempa et de Hervé Dassoundo, le nouveau directeur marketing de la CAF.

Quant à l’équipe nationale de football du Bénin, elle est hors-jeu. Après sa défaite face à la Sierra Léone en phase éliminatoire, la formation ne sera pas de la partie. Après le tirage au sort au Palais des Congrès de Yaoundé le 17 août 2021, le Cameroun accueille le trophée de la CAN ce 07 décembre 2021. Tandis que la finition des travaux se poursuit au stade d’Olembé, la coupe entame la visite des sites de la compétition.

Pour la première fois dans l’histoire de la CAN, 24 équipes vont s’affronter au Cameroun pour conquérir le trophée. Six groupes vont évoluer dans six stades et cinq sites. Il s’agit des stades d’Olembé (groupe A) et du stade omnisports Ahmadou Ahidjo (groupe C) pour la ville de Yaoundé. Le stade de Kouekong de Bafoussam accueille le groupe B. Le stade Roumdé Adja de Garoua abrite les matchs du groupe D, le stade de Japoma à Douala réunit les équipes du groupe E et le stade de Limbe accueille les rencontres du groupe F.

Bénin : 10 ans de prison ferme pour l’opposant Joël Aïvo

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) du Bénin  condamne Joël Aïvo à 10 ans de prison ferme ce mardi 07 décembre 2021 vers 3 heures. Deux de ses co-accusés écopent d’une condamnation de 10 ans de détention criminelle.

Le verdict est enfin là. La Criet condamne l’opposant Joël Aïvo à une peine de 10 ans de réclusion criminelle et au paiement d’une amende de 45 millions de francs Cfa. Au terme des débats et plaidoiries, Joël Aïvo est reconnu coupable de « blanchiment de capitaux » et de « déstabilisation de l’Etat ». L’audience entamée lundi 06 décembre 2021 en matinée s’achève ce mardi 07 décembre vers 03 heures du matin.

Plaidant non coupable depuis le début du procès, le constitutionnaliste ne convainc pas la Cour. Au cours du procès, l’homme politique clame son innocence. « Il n’y a pas de preuve, je suis un homme honnête », réitère-t-il. L’opposant de Patrice Talon ne reconnait pas avoir reçu de l’argent de l’homme d’affaire Arnaud Houédanou. C’est le cerveau du coup d’Etat en fuite.

Deux coaccusés condamnés

Deux coaccusés n’échappent pas à la peine. La cour condamne l’ancien militaire Boni Saré Issiakou et l’Adjudant Ibrahim Bachabi à 10 ans de détention criminelle. Ils écopent aussi d’une amende de 5 millions 700 mille francs Cfa.

Dans sa déposition, Boni Saré Issiakou déclare avoir perçu en trois tranches un montant de 1 900 000 FCFA. 400 000 FCFA pour l’achat d’une moto, 800 000 FCFA pour la location de voitures et 700 000 FCFA à partager aux militaires pour l’achat de cartes SIM du Nigeria.

Une relaxation, le cerveau en fuite

Alain Gnonlonfoun, proche de Joël Aïvo bénéficie d’une relaxation au bénéfice du doute. Selon les enquêtes, le cerveau du coup d’Etat serait est en fuite. Il s’agirait d’un homme d’affaire identifié comme Arnaud Houédanou. Son présumé complice, Gilbert Zinsou est également en cavale, rapporte Beninwebtv.

Procès de Joël Aïvo : un accusé témoigne avoir perçu 1 900 000 pour préparer un coup d’Etat

L’ancien militaire Boni Saré Issiakou accusé dans l’affaire Joël Aïvo, reconnait avoir perçu 1 900 000 francs Cfa dans le cadre de la préparation d’un coup d’Etat au Bénin.

Le procès de Joël Aïvo se poursuit à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Tandis que les accusés et témoins se succèdent  à la barre, des révélations s’amoncèlent. Parmi les plus captivants, celle de l’ancien militaire Boni Saré Issiakou.

D’abord, selon Béninwebtv, Boni Saré Issiakou reconnait que le sieur Gilbert Zinsou l’a approché pour un projet de coup d’État commandité par Arnaud Houédanou.

Ensuite, l’accusé témoigne avoir reçu de l’argent pour préparer un coup d’Etat au Bénin. L’homme en tenue déclare avoir perçu en trois tranches, un montant de 1 900 000 FCFA. 400 000 FCFA pour l’achat d’une moto, 800 000 FCFA pour la location de voitures et 700 000 FCFA à partager aux militaires pour l’achat de cartes SIM du Nigeria.

Enfin, l’ex-militaire révèle qu’il existe une « Déclaration de la junte ». C’est le document que les militaires allaient lire après avoir évincé le régime de Patrice Talon. Rapporte la même source. Ces déclarations surviennent au cours du procès de l’opposant Joël Aïvo devant la CRIET.

 

Bénin : grève des enseignants aspirants, le gouvernement suspend les contrats

En réponse aux menaces de grève des enseignants aspirants, le gouvernement du Bénin prescrit la suspension de leurs contrats pour violation du droit.

Le gouvernement prend la décision de suspendre les contrats des aspirants au métier d’enseignant au Bénin. Il s’agit des candidats signataires d’une motion relative à la menace de grève. En réponse à cet acte, les autorités gouvernementales réagissent et sanctionnent.

En effet, le directeur de cabinet du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, instruit la suspension des contrats des aspirants concernés. Cette décision apparait dans une correspondance adressée aux directeurs départementaux du Mono, Ouémé et de l’Atlantique.

Le document explique que les grévistes ont  violé l’article 12 du contrat de travail.  Par conséquent, le directeur de cabinet demande aux directeurs d’établissements d’interdire l’accès de ces personnes au sein des établissements. Cependant, l’un des signataires de la motion, Ferdinand Missenhoun, confie à Beninwebtv que pour cette année, les aspirants n’ont signé aucun contrat.

Bénin : l’incendie ravage le marché de Malanville

Les flammes causent d’importants  dégâts matériels au marché international de Malanville dans la partie septentrionale du Bénin.

Quelques semaines après l’incendie au marché Dantokpa, c’est l’incident survient au Malanville. Des sources médiatiques, une bonne partie du marché international, le plus grand de la commune de Malanville, subit l’ardeur des flammes. Le pavillon des vendeurs de cola est le plus touché.

Les informations recueillies de diverses sources font état d’un bilan matériel négatif. L’incident n’a fait aucune victime humaine. Sauf d’importants biens matériels ont volé en fumée.

La réaction des sapeurs-pompiers a permis de circonscrire les flammes et de maîtriser leur progression. Les forces de maintien de l’ordre descendues sur les lieux ont procédé au cadrage de la zone. C’est pour sécuriser les biens et engager les enquêtes pour déterminer l’origine des flammes, établir les responsabilités, a rapporté Beninwebtv.

 

Bénin : l’opposant Joël Aïvo devant la barre ce lundi

Après un séjour de 08 mois en prison, Joël Aïvo est de nouveau face aux juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) du Bénin ce lundi 06 décembre 2021.

Arrêté le 15 avril 2021 et placé en détention provisoire deux jours après. L’homme politique béninois est sur le point de connaître le dénouement de son affaire. Le procès de Joël Aïvo a lieu ce lundi 06 décembre 2021 devant la Criet. L’audience de ce jour porte sur  un nouvel examen du dossier. Elle vient à la  suite du renvoi en jugement de la Commission d’instruction.

En effet, l’arrestation de l’accusé intervient le 15 avril sur le pont de Godomey. C’est au lendemain de l’élection présidentielle d’Avril 2021. Une compétition politique à laquelle l’enseignant d’universités est candidat malheureux. Le Front pour la restauration de la démocratie (FRD) le désigne comme son candidat à cette échéance pour s’opposer  à Patrice Talon. Il est recalé pour faute de parrainage et s’engage dans la protestation.

Ainsi, 08 mois après sa présentation au procureur spécial de la Criet, Joël Aïvo est encore poursuivi. Les chefs d’accusation retenue contre le constitutionnaliste sont le « blanchiment d’argent »  et l’« atteinte à la sûreté de l’État ».

Bénin : l’armée perd 03 éléments en 03 jours

Un Caporal meurt dans un accident du convoi du ministre de la Défense survenu jeudi 02 décembre sur la route RNIE au Bénin. Entre le 30 novembre et le 02 décembre 2021, les djihadistes tuent 02 autres militaires à Porga et à Banikoara.

Alors que le ministre de la Défense et son convoi rentrent à Cotonou en provenance de Bembèrèkè, un accident e la circulation survient. Le drame se produit sur la route RNIE 2 entre les villages Tamou et Banhounkpho. Nous sommes jeudi 02 décembre 2021. Selon Beninwebtv, le véhicule éclaireur du convoi du ministre Fortunet Alain Nouatin fait plusieurs tonneaux. Son pneu arrière gauche éclate pendant que le véhicule roule. Bilan, un mort sur place. Il s’agit d’un Caporal de l’armée. 05 de ses collègues s’en tirent avec des blessures. Il s’agit d’un Capitaine, d’un Sergent-chef, de deux Sergents et d’un Caporal-chef.

Cet accident mortel survient quelque temps après deux attaques djihadistes perpétrés dans la partie nord du Pays. L’une a lieu à Banikoara le 30 novembre. L’autre survient à Porga dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 02 décembre 2021. Le bilan de ces deux assauts fait état  de deux militaires tués, au moins 07 blessés. Du côté des assaillants, deux djihadistes trouvent  la mort.

Une communication de l’armée à propos de ces  deux attaques en précise les circonstances. Jeudi en soirée le colonel Didier Ahouanvoedo, port-parole des forces armées béninoises et directeur du matériel des armées prend la parole. Tout en rassurant la population sur la maitrise de la situation, il relate que des individus ont attaqué les forces de sécurité et de défense. Les forces régulières étaient en surveillance dans la zone frontalière de Porga et de Banikoara. Essayant de procéder par surprise la nuit, les assaillants sont surpris. Ils ouvrent le feu sur l’armée qui riposte et perd 02 éléments.

Ainsi, « il est à signaler deux corps d’assaillants abandonnés, l’un à Porga et l’autre à Banikoara, de même que des traces de sang ont été aperçues, laissant penser que d’autres blessés ou morts ont été traînés dans le sens de replis vers un pays voisin où sévissent les groupes terroristes », indique le colonel.

 

Afrique : baisse des infections au VIH chez les enfants

Deux tiers des personnes séropositives dans le monde vivent en Afrique.Les pays africains ont fait d’énormes progrès dans le ralentissement de la propagation du VIH-Sida chez les enfants, malgré les perturbations causées à la prévention et au traitement par la pandémie de Covid-19.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) révèle que les nouvelles infections annuelles chez les adolescents en Afrique orientale et australe ont diminué de 41 % depuis 2010, tandis qu’en Afrique du Nord, les infections ont augmenté de 4 %.

En Afrique subsaharienne, l’agence onusienne note que dans l’ensemble, les nouvelles infections au VIH chez les adolescents ont diminué d’un tiers, 85 % des infections se produisant chez les filles.

En outre, en Afrique orientale et australe, les nouvelles infections au VIH chez les jeunes enfants ont diminué de 63 % depuis 2010.

Cependant, l’UNICEF souligne qu’il reste encore beaucoup à faire, notant que sur les 15,4 millions d’enfants qui ont perdu un ou deux parents à cause du Sida dans le monde l’année dernière, 11,5 millions vivent en Afrique subsaharienne.

« Reconstruire en mieux dans un monde post-pandémique doit inclure des réponses au VIH qui sont fondées sur des preuves, centrées sur les personnes, résilientes, durables et, surtout, équitables », déclare Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF, citée par un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les deux tiers des personnes séropositives dans le monde, soit 25,7 millions, vivent en Afrique, dont 80 % de femmes âgées de 15 à 19 ans.

Ce qui pousse Amira Elfadil, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social à la Commission de l’Union africaine, à demander de permettre aux filles du continent de terminer leurs études secondaires pour réduire la prévalence du VIH dans ce groupe.

« Six nouvelles infections sur sept chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans en Afrique subsaharienne concernent des filles. Donner aux adolescentes et aux jeunes femmes les moyens de terminer leurs études secondaires contribue à leur sécurité et réduit leur risque d’infection par le VIH de 30 à 50 % dans certains pays », dit-elle.

Bénin : Bolloré prend en charge des enfants atteints du VIH-Sida

Bolloré Transport & Logistics et Bénin Terminal s’engagent à accompagner les enfants béninois vivant avec le VIH-Sida.Comme chaque année, la journée mondiale de lutte contre le Sida a été célébrée le 1er décembre. Bolloré Transport & Logistics au Bénin a saisi l’occasion pour témoigner son engagement dans la lutte contre l’épidémie qui continue à sévir avec 1,5 million de personnes infectées en 2020.

Dans ce cadre, Bolloré Transport & Logistics Bénin et Bénin Terminal ont signé un accord de partenariat avec l’Ong Racines pour soutenir financièrement la prise en charge des enfants atteints du virus du Sida.

Cette nouvelle initiative prévoit plus particulièrement de mettre à la disposition de ces enfants un programme de soutien à la scolarisation ou à l’apprentissage, un suivi médical et psychologique approprié et un accompagnement nutritionnel adéquat. À terme, elle vise également à accompagner les mères de ces jeunes enfants pour favoriser leur autonomisation.

« Le but visé par cet accord de partenariat est de contribuer à l’amélioration et au renforcement des services offerts par le centre Racines pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a confié Yann Magarian, Directeur général de Bénin Terminal.

« Nous tenons à remercier l’équipe de Racines pour son accueil et surtout pour les belles actions qu’elle mène en faveur de la jeunesse », a poursuivi Pierre Ngon, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Bénin.

La journée mondiale de lutte contre le SIDA a été instituée en 1988 pour mobiliser et sensibiliser le public aux différents moyens de prévention. En 2020, le monde comptait 37,6 millions de personnes vivant avec le virus, dont 1,7 million d’enfants.