Recrutement dans l’armée béninoise: tout sur l’étape de la présélection

Dans le cadre du concours de recrutement dans l’armée béninoise, les différentes dates de l’étape de la présélection ont été fixées.

Les candidats enregistrés pour le concours dans l’armée, au titre de 2022, sur tout le territoire national, passent l’étape de la présélection le mardi 1er mars 2022 et ceux qui se sont inscrits dans le cadre du recrutement de 450 agents spécialement dans les départements de l’Alibori et de l’Atacora composent le 2 mars 2022.

Pour la première catégorie, les candidats feront une course à pieds de 4 kilomètres pour les filles et 6 kilomètres pour les garçons. « Les candidats ayant réalisé un temps maximal de 28 minutes seront présélectionnés dans le quota de leur département », précise le communiqué. En ce qui concerne le recrutement spécial dans l’Alibori et l’Atacora, les filles feront une course à pied de 6 kilomètres et les garçons 8 kilomètres. Ici, pour être présélectionné, il faut avoir fait un temps maximal de 38 minutes.

Il faut noter que l’étape de la présélection se déroulera dans les chefs-lieux des 12 départements. Les candidats sont invités au rassemblement à 6 heures.

Une « semaine santé » consacrée à la santé sexuelle des jeunes de l’Atacora

La représentante  du directeur départemental de la santé de l’Atacora, Carine Koussihouèdé, dans le cadre du projet de lutte contre les grossesses précoces dans les communes de Kérou, Kouandé, Matéri et Cobly, a lancé mardi, en présence du représentant du directeur de l’unité nord de Plan International Bénin Benoît Djangni, les activités de la deuxième édition de la semaine de santé organisée par l’Ong Bupdos en partenariat avec Plan Bénin et le Ministère Allemand de la Coopération et du Développement, au profit des adolescents et jeunes de l’arrondissement de Gouandé, commune de Matéri.

Prévue pour se dérouler du 17 au 21 novembre, cette semaine de santé, vise à conscientiser et surtout à mieux informer les adolescents et jeunes de Gouandé sur la santé sexuelle et de la reproduction. Ainsi, sous le dynamisme du superviseur de l’Ong Bupdos Alain Gnacadja, les personnes ressources associées à l’activité, vont entretenir ces jeunes et adolescents sur des thématiques liées à la santé sexuelle et de la reproduction. Ils auront droit également aux projections de films documentaires sur le VIH/Sida, suivi de causerie, aux dépistages gratuit du VIH/Sida et de l’hépatite, aux consultations psychologiques et juridiques et aux séances d’échanges.

Le chef d’arrondissement de Gouandé, Gnanmi Kambien, au nom de son maire, a salué cette initiative et surtout le choix porté sur son arrondissement pour sa mise en oeuvre. Il a exhorté les adolescents et jeunes de la localité à suivre avec grand intérêt tout ce qui se fera pendant les cinq jours et à les mettre en pratique pour éviter les grossesses précoces et les maladies liées à la sexualité.

En rappelant les activités mises en oeuvre par l’Ong Bupdos pour impacter les communautés à la base, le chef antenne de l’Ong, a indiqué la place de choix qu’occupe cette semaine santé dans les actions de promotion de la santé sexuelle et reproductive chez les adolescents et jeunes. Fabrice Gnonlé a invité la jeunesse de Gouandé à saisir cette opportunité qui leur est offerte par Bupdos et son partenaire Plan International Bénin, pour mieux s’informer et avoir une vie sexuelle responsable.

Le projet de lutte contre les grossesses précoces dans les communes de Kérou, Kouandé, Matéri et Cobly, a fait savoir son coordonateur, vise principalement à contribuer à l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans l’Atacora. Spécifiquement, a souligné Benoît Djangni, le projet ambitionne de réduire le taux de grossesses des adolescents et jeunes de 10 à 18 ans. En termes de résultats, di-t-il, le projet entend apporter la vraie information et faciliter aux jeunes et adolescents l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, aider à mieux insérer celles qui sont déjà victimes de grossesses précoces et qui sont des enfants mères en les rendant autonomes et à les mettre à l’abri du besoin à travers des activités génératrices de revenus. Il sera question également de tout mettre en oeuvre pour que les autorités politico-administratives, traditionnelles et religieuses, les parents et autres créent un environnement favorable à l’épanouissement des adolescents et jeunes.

Plan international Bénin, a martelé la chef division de la santé sexuelle et de la production des adolescents et jeunes de la de directeur départemental de la santé de l’Atacora, est désormais un partenaire privilégié dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive. Avant de lancer officiellement les activités de cette semaine santé, au nom de son directeur départemental, Carine Koussihouèdé a témoigné sa gratitude à l’Ong Bupdos et sévoqué l’importance de cette initiative, dans un contexte où la couverture intégrale des communes en services conviviaux adaptés aux besoins des adolescents et jeunes n’est pas encore effective.

Des alternatives locales pour une meilleure protection de l’écosystème des montagnes

Préserver l’écosystème des montagnes, c’est amené les populations qui y vivent à se défaire de certaines pratiques qui impactent négativement l’environnement, d’où l’engagement de l’Ong Bénin Culture Développement et Amitié (BCDA), structure organisatrice de la Journée internationale de la montagne (JIM) au Bénin, à proposer des alternatives locales aux populations pour leur mieux être », a indiqué, dans un entretien accordé à l’Agence Bénin Presse, le directeur exécutif de l’Ong, Michel Nahouan.

Les ambitions des Nations Unies et de la FAO en initiant la Journée Internationale de la Montagne, ont fait savoir les responsables de BCDA, est de préserver l’écosystème des montagnes et en même temps attirer l’attention sur les communautés qui y vivent et qui sont décrites comme étant les plus pauvres et les mal-nourries.

C’est pour rester dans cette philosophie des Nations Unies et de la FAO, ont-ils indiqué, que BCDA, en collaboration avec les autorités départementales et communales de l’Atacora, a lancé quelques activités, dont une enquête de terrain de 10 jours dans 07 communes sur les 09 que compte l’Atacora, pour voir dans le patrimoine global culturel et identitaire des communautés, s’il n’existe pas des pistes qui peuvent être porteuses de richesses.

A les en croire environ 307 personnes ont été interrogées lors de cette enquête et plus de 20 métiers profondément identitaires et qui caractérisent la vie des communautés recensés. « Nous avons par exemple la métallurgie primaire qui a complètement disparu, mais qui permettait à nos parents de trouver du fer pour fabriquer leurs outils, notamment les flèches les couteaux et autres », ont-t-ils illustré.

Il est évident, ont rassuré les responsables de l’Ong, qu’en organisant, en intéressant et en accompagnant les communautés dans le processus de conservation et de valorisation de ces métiers, il est possible d’en faire des niches de richesses et de ce fait des métiers alternatives pour une meilleure protection de l’environnement.

En témoignant leur gratitude à la Coopération Suisse pour avoir accepté d’accompagner cette première phase du projet, les organisateurs ont indiqué que l’objectif poursuivi, est de trouver des alternatives pour le mieux-être des communautés des montagnes cataloguées comme étant parmi les plus pauvres de la terre et qui pourtant, sont des gardiens d’un écosystème indispensable à la vie de la planète.

« Nous savons que la tâche ne sera pas aisée, nous savons aussi que tout ne peut pas être récupéré et tout ne pas être conservé, mais nous avons espoir que quelque chose peut être rattrapé et que c’est urgent de le faire maintenant et l’une des raisons d’espérer c’est déjà l’appui de la préfecture de l’Atacora », ont salué les responsables de l’Ong.

Ils ont par ailleurs annoncé les couleurs de l’édition 2020 de la Journée Internationale de la montagne, qui entend impliquée plus de communes dans la mise en œuvre des différentes activités prévues et surtout faire un focus sur les communautés qui habitent ces régions.