Ghana : l’inflation culmine à 29,8% en juin

Le taux d’inflation a été tiré vers le haut par le secteur des transports.Le statisticien du gouvernement, le professeur Samuel Kobina Annim, a annoncé que le taux d’inflation du Ghana pour le mois de juin 2022 a atteint 29,8% contre 27,6% pour le mois de mai.

Selon lui, le taux d’inflation a été tiré vers le haut le secteur des transports qui a connu une augmentation de 41,6% de l’inflation contre 39,0% en mai. L’équipement ménager et l’entretien ont également atteint 39,6% contre 33,8%, et le logement, l’eau, l’électricité et le gaz ont atteint 38,4% contre 32,3% sur la même période.

Quant à l’inflation des produits alimentaires, elle a aussi augmenté de façon marginale à 30,7% contre 30,1% le mois dernier. De son côté, l’inflation des produits non alimentaires a atteint 29,1%, soit une augmentation par rapport aux 25,7% enregistrés en mai.

L’inflation pour les biens importés est de 31,3%, ce qui est supérieur aux 28,2% enregistrés en mai 2022, tandis que l’inflation pour les articles produits localement est de 29,2%, en hausse par rapport aux 27,3% enregistrés le mois précédent.

Pour le professeur Samuel Kobina Annim, il est trop tôt de conclure que l’inflation pourrait baisser dans les mois à venir puisque la tendance à la baisse dépend des interventions que les décideurs politiques mettraient en place pour contrôler le taux d’inflation.

« Tout dépend de la façon dont nous allons maintenir les interventions que nous mettons en place et contrer l’inflation, alors surveillons cela de près dans les mois à venir », a déclaré le statisticien du gouvernement.

Les soldats ivoiriens au Mali y sont pour le « compte de la Minusma » (armée)

L’armée ivoirienne soutient que ses 49 soldats arrêtés à Bamako par le gouvernement de la Transition au Mali, sont arrivés dans le pays pour le compte de la Minusma, la mission onusienne.« Nous avons été surpris ce matin par un commentaire d’une correspondante de RFI à New-York. Nous retenons que le porte-parole de la Minusma, M. Salgago, basé à Bamako, a déjà affirmé connaître l’existence de ce détachement de soutien national ivoirien basé à Bamako », a dit à la presse le colonel Guezoa Mahi Armand, conseiller aux opérations extérieures du chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes.

« Quant à dire qu’ils ne sont pas enregistrés dans les fichiers de la Minusma, je voudrais indiquer que les éléments arrêtés, l’ont été à l’aéroport, dès leur arrivée et n’ont eu le temps d’accomplir aucune formalité administrative », a-t-il souligné.

Selon l’officier de l’armée ivoirienne, il est important, par contre, de relever « que tous leurs prédécesseurs ont toujours bénéficié du badge UN qui atteste de leur présence officielle et des décorations ONU au terme de leur mission ».

Ensuite, « les éléments de la section descendante ont été décorés le 10 juin dernier sur leur base à l’aéroport par le Commandant de la Force de la Minusma (et) peut-on trouver meilleure preuve de cette reconnaissance officielle ? », s’est-il interrogé.

Pour lui, « cela signifie clairement que ce détachement de soutien national existe régulièrement. Notre présence sur la base de Sahélien Aviation Service est fondée sur l’existence d’un contrat de services partagés ».

« Nous profitons d’une base logistique opérée par la société SAS, pour installer notre élément de soutien national aux côtés de plusieurs autres (Allemagne, Autriche, Belgique, Suède, Pakistan etc…) », a-t-il renchéri.

Il a expliqué qu’il s’agit de disposer d’une base logistique au profit de leurs personnels déployés au compte de la Minusma. Ce faisant, tous les équipements en direction de leurs détachements de Tombouctou et de Mopti ou devant être reversés à Abidjan pour maintien en condition, tous leurs milliers de personnels déployés au Mali dans le cadre de la Minsuma, transitent par cette base.

« Nous laissons le soin à la société SAS de confirmer l’existence de ce partenariat. Depuis 2019, nous en sommes à la 8ème rotation. En tout état de cause, conformément à ce partenariat, l’acheminement des personnels descendants et le déploiement de la relève ont été effectués par des avions de la SAS, avec les autorisations », a-t-il poursuivi.

« Le MOU signé avec l’ONU, nous autorise à détenir des armes pour nous protéger et protéger les installations qui nous abritent. Les détachements sont donc engagés avec leurs armements. Et, je vous rappelle qu’il s’agit de terrorisme au Mali », a-t-il fait savoir.

« Nous constatons néanmoins que le personnel du 7ème détachement en fin de séjour a été embarqué, plus tôt le matin, dans ce même aéroport, avec une partie de leurs armements, sans difficulté aucune », a-t-il fait remarquer.

S’il a existé un problème de communication en ce qui concerne le détachement immédiatement acheminé pour la relève, cela pourrait trouver solution autrement, a laissé entendre l’officier ivoirien.

« Toutes les preuves fournies à l’Etat malien par les autorités ivoiriennes, montrent qu’il s’agit de militaires ivoiriens en mission régulière, une opération de relève de routine. S’il est invoqué un problème de communication, celui-ci peut trouver une solution autrement », a -t-il dit.

Le meilleur athlète du Botswana suspendu pour dopage présumé

Le plus grand athlète du Botswana, Nijel Amos, a été suspendu des compétitions internationales après avoir été contrôlé positif à une substance interdite, a déclaré mercredi l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU).Dans un communiqué, l’AIU a déclaré qu’Amos a été provisoirement suspendu avec effet immédiat après qu’un échantillon prélevé sur le coureur de 800m « a été testé positif aux Métabolites de GW1516, une substance interdite au vu de la Liste des interdictions 2022 de l’AMA (Agence mondiale antidopage) car étant considérée comme un modulateur métabolique ».

« Les substances de cette catégorie modifient la façon dont le corps métabolise les graisses et GW1516 a été initialement synthétisé et évalué pour le traitement de l’obésité, du diabète et d’autres troubles causés par des problèmes métaboliques », a indiqué l’AIU dans un communiqué.

Et d’ajouter : « L’athlète a été informé du résultat d’analyse anormal et de sa suspension provisoire obligatoire », a précisé l’agence.

Amos a remporté la médaille d’argent du 800 m masculin aux Jeux olympiques de Londres en 2012. La suspension signifie qu’Amos ne participera pas aux Championnats du monde prévus le 20 juillet.

L’AIU est un organisme indépendant créé par les instances de l’athlétisme mondial pour gérer toutes les questions d’intégrité (dopage et non-dopage).

Elle se concentre sur des questions telles que la lutte contre le dopage, la poursuite des individus impliqués dans la manipulation de l’âge ou des résultats des compétitions, les enquêtes sur les comportements frauduleux en matière de transferts d’allégeance, et la détection d’autres comportements répréhensibles, notamment la corruption et les infractions aux règles définies pour les paris.

Le président de la BAD en visite au Maroc à partir du 18 juillet

Le président du groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, est attendu à Marrakech ce lundi 18 juillet pour une visite de quatre jours.Cette visite vient renouveler l’engagement du groupe de la BAD à renforcer le partenariat d’exception qui unit le Maroc à l’institution durant plus d’un demi-siècle – résultats à l’appui au bénéfice de la population, indique jeudi le groupe dans un communiqué.

« Le Maroc est source d’inspiration. Un pays qui apporte la preuve qu’avec de l’ambition, de la volonté et des ressources, l’émergence peut devenir une réalité, a déclaré le président du Groupe de la Banque africaine de développement. Le Royaume est notre premier partenaire avec un important portefeuille d’opérations de premier ordre qui le positionnent en tant que leader, dans de multiples domaines, sur le continent. »

Au cours de cette visite au Maroc, le président Adesina assistera à l’assemblée générale d’Africa50, fonds panafricain dédié aux infrastructures basé à Casablanca, en sa double qualité de président du Groupe de la Banque africaine de développement et de président du Conseil d’administration du fonds, créé à l’initiative de la Banque.

Cette visite s’achèvera sur sa participation au Sommet des affaires États-Unis-Afrique qui débute le 19 juillet à Marrakech, sous le thème : « Construire l’Afrique ensemble ».

Lors de son séjour, le président de la Banque rencontrera de hauts responsables ainsi que des représentants du secteur privé. Il s’entretiendra également avec des partenaires de développement et des parties prenantes de premier plan.

Durant sa visite, M. Adesina sera accompagné de la vice-présidente en charge du Développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, Yacine Diama Fal, et du vice-président chargé du Complexe du secteur privé, de l’infrastructure et de l’industrialisation, Solomon Quaynor.

A rappeler que la BAD intervient au Maroc depuis plus de cinquante ans. Les opérations couvrent la santé, l’agriculture, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain et le secteur financier totalisant plus de 12 milliards d’euros de financements.

Sénégal : la campagne électorale des Législatives s’emballe

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce jeudi 14 juillet 2022, évoquent le déroulement de la campagne des élections législatives du 31 juillet et la tournée économique de Macky Sall.« La campagne s’emballe enfin », titre Sud Quotidien. Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’espoir), la coalition de la présidentielle, veut un « score soviétique » dans le Fouta (nord du pays), réputé être un bastion du Président Macky Sall.

Pendant ce temps, indique toujours le journal, Ousmane Sonko, la figure marquante de l’opposition, descend « en piste demain ».

Bés Bi, le Jour, embouche la même trompette. « Ça s’emballe », indique le journal, qui souligne que Yewwi Askan Wi, (Libérer le peuple), considérée comme la coalition la plus représentative de l’opposition, promet la « cohabitation » à la majorité présidentielle, au soir du 31 juillet 2022.

Si les candidats tentent de convaincre l’électorat, Walfadjri estime que le discours n’y est pas. «Tous à côté de la  plaque », martèle le journal. 

En effet, Yewwi Askan Wi met en avant la quête d’un troisième mandat pour Macky Sall, pendant que la majorité met en avant les réalisations du président Macky Sall.

Ce qui fait dire au journal que ces Législatives constituent un « référendum » pour ou contre un troisième mandat de Macky Sall pour l’opposition.

Dans le journal EnQuête,  Barthélémy Toye Dias, promet une « cohabitation » à Macky Sall. Le maire de Dakar s’est attaqué au régime en place et promet une «Assemblée nationale qui travaillera pour les Sénégalais » et non pour un « chef de l’Exécutif »

L’Observateur évoque une « bataille à l’intérieur du pays pour casser l’hégémonie des supergrands ». En effet, martèle le journal, les coalitions de l’opposition exposent leurs ambitions aux Sénégalais et s’attaquent au pouvoir en place.

Pendant ce temps, Macky Sall, en tournée économique à l’intérieur du pays, réclame « un bon scrutin ». Le chef de l’Etat va inaugurer aujourd’hui l’aéroport de Saint-Louis, désormais aux normes internationales, annonce Le Soleil. L’infrastructure a été remise à neuf pour la somme 23 milliards francs CFA ajoute le quotidien national.

EnQuête ajoute que Macky Sall procédera durant son séjour à Saint Louis, au lancement des travaux de l’hôpital de 400 lits et inaugurera les travaux de la digue de protection.

En Sport, Stades annonce le transfert du défenseur de Naples, Kalidou Koulibaly, vers Chelsea (Angleterre). Le quotidien sportif indique que le joueur passera sa visite médicale aujourd’hui.

Les Emirats Arabes Unis s’engagent à continuer de défendre la paix et la stabilité dans le monde

Le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a affirmé, mercredi, que son pays s’engage à continuer de défendre la paix et la stabilité dans sa région et dans le monde entier. »L’Etat des Émirats arabes unis continuera de défendre la paix et la stabilité dans sa région et dans le reste du monde, en soutenant les autres et en prônant la sagesse et la coopération pour le bien de l’humanité », a soutenu Mohammed ben Zayed al-Nahyane dans un discours prononcé deux mois après avoir été élu président suite au décès de son demi-frère Cheikh Khalifa.

Il s’est également engagé à poursuivre le travail « pour renforcer la coopération et permettre un dialogue positif et respectueux entre les pays pour parvenir à la stabilité et à la prospérité pour tous ».

« Depuis leur création, les Émirats arabes unis ont établi des relations solides avec des pays du monde entier, basées sur des piliers solides d’ouverture et de coopération constructive. Cela a valu à notre pays une réputation régionale et internationale, grâce aux efforts de nos jeunes hommes et femmes, dont nous sommes très fiers », a-t-il poursuivi.

Dans ce registre, le président émirati a promis de renforcer le rôle de son pays « parmi les principaux pays du monde en fournissant une aide humanitaire et en continuant à tendre la main aux communautés dans le besoin à travers le monde, sans distinction de religion ou de race ».

Au volet de l’énergie, le président des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, a déclaré mercredi que son pays restera un fournisseur « fiable » d’énergie, au moment où le marché du pétrole reste tendu.

« Nous continuerons également à consolider la position de notre pays en tant que fournisseur d’énergie fiable et à soutenir la sécurité énergétique mondiale en tant que moteur fondamental de la croissance et du développement économiques mondiaux », a-t-il affirmé.

Le président émirati a qualifié les énergies de « colonne vertébrale de la croissance et du développement économiques ». Les cours du brut se sont envolés en raison de la guerre en Ukraine menée depuis février par la Russie, alimentant une inflation galopante à travers le monde.

Depuis leur création, les Émirats arabes unis ont adopté une politique fructueuse et des relations distinguées avec tous les pays du monde fondées sur la paix et le respect mutuel, et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays.

Les Émirats arabes unis jouent un rôle central en s’efforçant de contenir les nombreuses situations de tension, de crises et de différends qui surviennent, que ce soit au niveau de la région ou à l’extérieur, et n’ont cessé de chercher à renforcer leurs divers programmes directs et indirects d’aide humanitaire et de développement et d’assistance économique au profit de nombreux pays en développement, en particulier ceux qui connaissent des situations de conflit ou des catastrophes naturelles.

Le pays a également contribué à de nombreuses opérations de maintien de la paix, de protection de la population civile et de reconstruction dans les zones de conflits, ce qui place ce pays en position avant-gardiste dans la réalisation des nobles objectifs de maintien et de stabilité de la paix et de la sécurité internationales.

On peut à cet égard les efforts de paix émiratis dans la Corne de l’Afrique ayant abouti à la conclusion de l’accord historique de paix entre l’Érythrée et l’Éthiopie le 25 juillet 2018, lequel accord qui a ouvert la voie à la reprise des relations entre les deux pays et a contribué à renforcer la sécurité et la stabilité dans les deux pays en particulier et dans la Corne de l’Afrique et la région en général.

Aussi, les Emirats Arabes Unis ont parrainé, après 17 ans de conflit, un accord de paix conclu entre le gouvernement de transition au Soudan et le Front révolutionnaire au Soudan du Sud.

Les Émirats arabes unis ont également signé un accord de paix avec Israël, en vertu duquel Israël s’engage à mettre fin à ses projets d’annexion en Cisjordanie occupée. Cet accord ne s’est pas fait au détriment de la cause palestinienne et des droits du peuple palestinien, ce qui constitue un acquis et une étape importante pour intensifier les efforts visant à résoudre le conflit au Proche-Orient.

Maroc : Les projets de loi-cadre sur la réforme de la Santé et la Charte de l’investissement approuvés en Conseil des ministres

Le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi à Rabat, un Conseil des ministres au cours duquel il a été procédé à l’adoption de deux projets de loi-cadre, d’un projet de loi, de deux projets de décret et d’une série de conventions internationales, indique un communiqué du porte-parole du Palais Royal, M. Abdelhak Lamrini.Au début des travaux du Conseil, le ministre de la Santé et de la Protection sociale a présenté un exposé sur un projet de loi-cadre relatif au système national de santé, élaboré pour la révision du système de santé pour qu’il soit à la hauteur du chantier de la généralisation de la protection sociale.

Ce projet de réforme structurant est basé sur quatre piliers fondamentaux. Il s’agit en premier lieu de l’adoption d’une bonne gouvernance visant le renforcement des mécanismes de régulation de l’action des acteurs et la consolidation de la gouvernance hospitalière et la planification territoriale de l’offre sanitaire sur tous les niveaux notamment sur le plan stratégique à travers la création d’une Haute Autorité de la santé, d’une Agence des médicaments et des produits de santé et d’une Agence du sang et produits dérivés du sang.

Au niveau central à travers la révision des missions, fonctions et de l’organisation de l’administration centrale et au niveau territorial à travers la création de groupements sanitaires territoriaux, qui seront chargés principalement de l’élaboration et de l’exécution du programme national régional et du renforcement des mécanismes de coopération et de partenariat entre les secteurs public et privé.

Le deuxième pilier de ce projet de loi-cadre consiste en la valorisation des ressources humaines, notamment à travers l’élaboration de la loi sur la fonction publique sanitaire, en vue de motiver le capital humain dans le secteur public, réduire le manque actuel en ressources humaines, réformer le système de formation, outre l’ouverture sur les compétences médicales étrangères et l’encouragement des cadres médicaux marocains résidant à l’étranger à retourner exercer dans leur pays.

Le Troisième pilier porte sur la mise à niveau de l’offre sanitaire en vue de répondre aux attentes des Marocains en matière de facilitation de l’accès aux services médicaux, l’amélioration de leur qualité et la répartition équitable des services hospitaliers à travers le territoire national, via la réhabilitation des structures sanitaires primaires, la mise à niveau des hôpitaux, l’instauration de l’obligation de respect du parcours de soins, en plus de la création d’un système d’homologation des établissements de santé.

Le quatrième pilier a trait à la digitalisation du système de santé, à travers la mise en place d’un système informatique intégré pour le regroupement, le traitement et l’exploitation des principales informations ayant trait au système de santé.

Par la suite, le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques publiques a présenté un exposé sur le projet de la loi-cadre formant Charte de l’Investissement dans lequel il a souligné que ce projet vise à doter le Maroc d’une Charte de l’Investissement compétitive.

Ce projet a pour objectif d’améliorer l’impact de l’investissement, notamment en matière de création d’opportunités d’emploi permanent et de réduction des disparités entre les provinces et préfectures en termes d’attractivité des investissements.

Il tend aussi à orienter l’investissement vers des secteurs productifs à forte valeur ajoutée, à réaliser le développement durable, outre le renforcement de l’attractivité du Royaume à même d’en faire un pôle continental et international dans le domaine des investissements directs étrangers (IDE), l’amélioration du climat des affaires, la facilitation de l’opération d’investir et l’augmentation de la contribution de l’investissement privé national et étranger.

Afin d’atteindre ces objectifs, il a été mis en place un dispositif de soutien dédié aux projets stratégiques et de trois dispositifs de soutien spécifique à la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises marocaines qui envisagent développer leurs capacités à l’international.

Le ministre a affirmé que le gouvernement a adopté également une série de mesures parallèles pour accélérer les chantiers relatifs à la simplification et la digitalisation des procédures, à la facilitation de l’accès au foncier, à l’amélioration de la gouvernance et au renforcement de l’implication des secteurs privé et bancaire dans le domaine de l’investissement.

Le Conseil des ministres a adopté ces deux projets : Le projet de loi-cadre relatif au système national sanitaire et le projet de loi-cadre portant Charte de l’investissement.

Le Conseil a également adopté successivement un projet de loi et deux projets de décret. Il s’agit du projet de loi relatif aux armes à feu, leurs pièces, éléments, accessoires et munitions. Ce texte vise à moderniser et améliorer l’arsenal juridique relatif aux armes à feu à usage civil, pour qu’il accompagne les mutations sociales et technologiques, et ce à travers la mise en place d’un registre national électronique des armes à feu, et l’organisation et le contrôle des opérations de vente et de possession des différentes armes à feu. Le texte prévoit aussi des dispositions encadrant les opérations d’introduction et de sortie de ces armes du territoire national.

Le projet de décret relatif au contrôle de l’exportation et de l’importation des biens à double usage, civil et militaire, et des services qui leur sont liés. Ce texte détermine les représentants de l’Administration au sein de la Commission spéciale de ces biens et les modalités d’octroi, de modification, de suspension et de retrait des licences de leur exportation et importation, ainsi que les conditions et les modalités de désignation des agents habilités à identifier les infractions des dispositions de la loi relative à ces biens.

Le projet de décret complétant le décret relatif à la situation des attachés militaires, de leurs adjoints et des autres personnels militaires affectés auprès d’eux. Ce texte vise à créer le poste d’Attaché militaire auprès des ambassades du Royaume en Inde et en Turquie.

Dans le cadre du renforcement des réseaux de coopération et de partenariat liant le Maroc à nombre de pays frères et amis et la diversification de leurs domaines, le Conseil des ministres a approuvé seize conventions internationales, dont neuf bilatérales et sept multilatérales.

Les conventions bilatérales concernent l’espace africain dans les domaines du transport, de la logistique, de l’encouragement et de la protection des investissements, l’espace du Golfe et du Moyen-Orient dans les domaines de la coopération économique, commerciale, touristique et des affaires, l’espace européen dans les domaines de l’enseignement et des travailleurs marocains à l’étranger, ainsi que l’espace asiatique dans le secteur des services aériens.

S’agissant des conventions internationales, trois d’entre-elles portent sur la création du siège de l’Union panafricaine de la jeunesse au Maroc, la reconnaissance des diplômes de l’enseignement supérieurs et leurs niveaux dans les pays africains et la création d’un Programme africain de coopération technique.

Les conventions restantes concernent l’adhésion à la convention du Conseil de l’Europe sur la manipulation des compétitions sportives, la création de la Fondation internationale des aides à la navigation maritime, le paiement de la pension alimentaire (nafaqa) à l’étranger au profit des enfants et de la famille, et la protection des travailleurs des risques professionnels.

Maroc : Des mesures pour l’organisation de la communauté juive marocaine

Le Conseil des ministres, présidé, mercredi à Rabat, par le Roi Mohammed VI a été marqué par la présentation du ministre de l’Intérieur d’un exposé portant sur les mesures élaborées concernant l’organisation de la communauté juive marocaine.Ces mesures tirent leur fondement de la charge suprême qui incombe au Roi en sa qualité d’Amir Al-Mouminine et garant du libre exercice des cultes pour l’ensemble des Marocains, toutes confessions religieuses confondues, et viennent consacrer l’affluent hébraïque en tant que composante de la culture marocaine riche de ses multiples affluents.

Le dispositif soumis à la haute appréciation du Souverain élaboré au terme de larges consultations avec les représentants de la communauté juive et des personnalités y appartenant, comprend la mise en place de trois instances. Il s’agit du Conseil national de la communauté juive marocaine qui veille à la gestion des affaires de la communauté et la sauvegarde du patrimoine et du rayonnement culturel et cultuel du judaïsme et de ses valeurs marocaines authentiques.

Des comités régionaux, issus du Conseil, seront chargés de gérer les questions et les affaires quotidiennes des membres de la communauté.

La deuxième instance concerne la Commission des Juifs marocains de l’étranger, qui œuvre à consolider les liens des juifs marocains établis à l’étranger avec leur pays d’origine, à renforcer leur rayonnement cultuel et culturel et à défendre les intérêts suprêmes du Royaume.

Quant à la troisième instance, elle consiste en la Fondation du judaïsme marocain, qui a pour missions de promouvoir et veiller au patrimoine immatériel judéo-marocain, de sauvegarder ses traditions et de préserver ses spécificités.

CAN-féminine : Le Maroc qualifié pour les demi-finales aux dépens du Botswana (2-1)

La sélection féminine marocaine de football s’est qualifiée pour les demi-finales de de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine de football (Maroc-2022) aux dépens de son homologue botswanaise (2-1) mercredi au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat et décroche ainsi pour la première fois de son histoire son billet pour la Coupe du monde prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande en 2023.L’ouverture du score est intervenue par Sanaâ Mssoudy dès la 3 ème minute de la rencontre, avant que Keitumetse Dithebe ne réplique à la 7ème minute avec le but de l’égalisation.

Yasmin Mrabet a creusé l’écart à la faveur du Maroc à la 59e minute.

Militaires ivoiriens au Mali: Abidjan dénonce une «banalisation» de ses institutions

La Côte d’Ivoire n’agrée le traitement fait du dossier de ses soldats arrêtés par Bamako.Le gouvernement ivoirien a dénoncé ce mercredi une « banalisation » de ses institutions à la suite de l’arrestation de 49 de ses soldats, encore aux mains des autorités maliennes.

« Il y a une forme (…) de banalisation de nos institutions qui ne saurait être acceptable », a déclaré son porte-parole, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres.

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, réuni hier mardi en session extraordinaire, sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a appelé à la libération « sans délai » des militaires arrêtés, dimanche 10 juillet, à l’aéroport de Bamako par les autorités maliennes qui les considèrent comme des mercenaires.

« Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le Conseil de sécurité est l’instance suprême qui se prononce sur les questions sécuritaires », a précisé Amadou Coulibaly, ajoutant : « On ne pourrait comprendre qu’il soit mis en doute les conclusions de ce Conseil de sécurité si ce n’est que par ailleurs on veut chercher à analyser la parole de l’Etat ivoirien, (et) cela est inacceptable ».

Commentant cette situation, le porte-parole du gouvernement ivoirien a soutenu qu’« au Mali, ceux qui sont au pouvoir sont des militaires dont certains sont des forces spéciales, ils savent comment renverser un régime. Ce ne sont pas des touristes qui arrivent dans un aéroport (avec leur passeport qui vont renverser un régime) ».

Selon le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, ses militaires « injustement arrêtés » au Mali « sont régulièrement inscrits dans l’effectif de l’armée ivoirienne ». Il souligne que ces derniers se trouvaient au Mali dans le cadre des opérations des Éléments nationaux de soutien (NSE) et que leur présence est conforme aux mécanismes de soutien aux contingents des pays contributeurs de troupes en vertu d’une convention signée en juillet 2019 entre la Côte d’Ivoire et l’Organisation des Nations unies.

Ce soutien intervient « dans le cadre des missions de maintien de la paix et est bien connu des autorités maliennes », précise le CNS. C’est dans cette optique, poursuit-il, que des militaires ivoiriens sont présents à l’Aéroport de Bamako. Depuis 2019, sept contingents se sont relayés périodiquement sur ce site, sans aucune difficulté. Selon Abidjan, à son arrivée au Mali, le 10 juillet, dans le cadre de la 8e rotation, une copie de l’ordre de mission du contingent a été transmise aux autorités aéroportuaires maliennes pour attester de la régularité de la mission.

« Aucun militaire ivoirien de ce contingent n’était en possession d’armes et de minutions de guerre à sa descente de l’avion. Les armes du contingent, comme autorisées par les Nations unies pour la protection personnelle et les cas d’auto-défense et selon les procédures en la matière, se trouvaient dans un second avion », conclut la source.

Maroc : La 22ème édition du Festival National du Film du 16 au 24 septembre à Tanger

La 22ème édition du Festival National du Film (FNF) aura lieu du 16 au 24 septembre 2022 à Tanger, et ce, après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, a annoncé mercredi le Centre Cinématographique Marocain (CCM), qui organise cette manifestation.Considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, cette nouvelle édition du FNF, qui se tiendra dans le strict respect de la réglementation sanitaire en vigueur, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Le programme de cette 22ème édition du FNF comporte trois compétitions. La première est réservée aux films de long métrage de fiction, la deuxième aux films de court métrage de fiction, la troisième aux films de long métrage documentaire. Ces films doivent être produits depuis la dernière édition du FNF tenue du 28 février au 07 mars 2020.

Cette édition prévoit également un « marché de Film » qui offrira un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Au programme, figurent des rencontres et échanges professionnels pour discuter de l’état actuel du cinéma national et des perspectives de son développement, ainsi qu’une présentation du bilan cinématographique au titre des années 2020 et 2021.

Lutte contre le terrorisme: Niamey et Cotonou coopèrent

Les deux pays ont signé un accord de coopération militaire pour créer un outil plus efficace et plus performant contre le terrorisme.C’est désormais officiel ! Le Bénin et le Niger se mettent ensemble pour une coopération militaire plus étoffée, en termes de renseignement et de stratégies dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Frappés par le terrorisme, les deux pays ont signé, le lundi 11 juillet 2022 au Niger, un accord de coopération militaires. Le document a été paraphé par les ministres de la Défense nationale du Bénin et du pays hôte, rapporte un communiqué reçu ce mercredi à APA.

Selon Cotonou, en matière de lutte contre le phénomène djihadiste, le Niger a une grande expérience. Il constitue dans le Sahel, d’après le ministre béninois de la Défense nationale, une référence au sein des pays impactés par le fléau djihadiste.

« Cela fait dix ans que le Niger fait face à ce terrorisme, cela fait dix ans que le Niger s’est progressivement relevé et a dominé la situation », a déclaré Fortunet Alain Nouatin.

Cité dans un communiqué reçu ce mercredi à APA à APA, il a poursuivi : « La signature de cet accord marque l’entrée dans l’ère d’une coopération beaucoup plus étroite sur le plan défense et sécurité entre la République du Niger et la République du Bénin ».

Le Bénin à l’image de plusieurs autres pays côtier et du Sahel est confronté depuis quelques mois à des attaques djihadistes, de plus en plus récurrentes et souvent meurtrières. Ce qui a poussé le gouvernement du président Patrice Talon à multiplier les actions pour annihiler ces attaques pour la quiétude de ses populations.

Au cours de cette cérémonie de signature de l’accord, le Niger a promis de partager son expérience et son savoir-faire avec son « vieil ami, le Bénin ». Ce qui fait dire à son ministre de la Défense nationale, Alkassoum Indattou, que son pays « est disposé à faire tout ce qu’il faut pour qu’on puisse arriver à aider les autres pays à être résilients dans le combat contre le terrorisme ».

Drame de Melilla : Le CNDH présente les conclusions préliminaires de sa mission d’information

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a présenté, mercredi à Rabat, les conclusions préliminaires de sa mission d’information, mandatée après les incidents tragiques survenus devant le point de passage entre Nador et Melilla, où quelque 2000 migrants avaient tenté de franchir la clôture métallique.Les conclusions, présentées par la présidente du Conseil, Mme Amina Bouayach, lors d’une conférence de presse, contient les constatations de la mission dépêchée à Nador et ses environs en vue de mener des entretiens avec toutes les parties prenantes, y compris les autorités, la société civile et les migrants, collecter des données et recueillir les faits et les informations concernant cet incident.

Les données collectées et les témoignages recueillis sur les méthodes adoptées pour franchir la clôture métallique ont permis d’élaborer un cadre général chargé d’enseignements relatifs aux formes, évolutions et mutations qui caractériseront inévitablement les futures tentatives menées par les migrants, relèvent les auteurs du rapport.

Selon le CNDH, 23 personnes sont décédées lors de cet incident, dont cinq sont arrivées décédées à l’hôpital. Le nombre de blessés est de 217, dont 77 parmi les migrants et 140 parmi les forces publiques.

Les décès enregistrés ont été causés par asphyxie mécanique sur suffocation provoquée par la bousculade et l’agglutination du nombre important de victimes dans un espace hermétiquement clos (catastrophe de masse), avec mouvement de foule en panique. L’autopsie demeure la seule voie à même de vérifier avec précision les causes de décès dans chaque cas.

La commission n’a pu déterminer si l’origine des blessures de certains migrants qu’il a visités provenait des chutes et des bousculades ou de blessures résultant d’un recours disproportionné de la force, relève le rapport du CNDH.

Aucune des personnes décédées lors de la tentative de franchir la clôture n’a été enterrée et la Commission d’information s’est assurée du nombre des corps lors de sa visite à la morgue, fait savoir le CNDH, ajoutant que la commission régionale des droits de l’Homme assure le suivi des procédures d’autopsie et d’analyse ADN.

La commission a mené des entretiens avec les autorités et les associations non gouvernementales et a rencontré les migrants blessés hospitalisés, précise le document, soulignant que tous ont unanimement soutenu qu’il n’y a pas eu de recours aux balles, que les forces de l’ordre ont utilisé des matraques et du gaz lacrymogène.

Le Conseil prend note avec « satisfaction » de la décision d’effectuer des autopsies visant à déterminer les circonstances des décès, ainsi que les analyses ADN à même de garantir les droits des familles des défunts et leur inclusion dans les dossiers des procès.

Selon  des informations recueillies, en particulier de la part  d’organisations non gouvernementales, la commission invoque l’hypothèse de survenance de violences derrière la clôture en raison de la réticence ou de l’hésitation des autorités espagnoles à fournir l’assistance et les secours nécessaires, malgré les bousculades et l’accrochage des migrants devant les  portes tourniquets restés hermétiquement fermées, ce qui a eu pour effet probable une aggravation  du nombre de décès et de blessées.

Les témoignages recueillis par la Commission lors des différentes réunions ont mis en exergue l’afflux d’un nombre important de migrants de nationalité soudanaise, dont certains sont arrivés au Maroc début 2021 et qui sont détenteurs du statut de « demandeur d’asile ». Ces témoignages ont souligné que les tentatives de mars 2022 ont été conduites par des migrants de cette même nationalité. Cela pourrait être considéré comme un changement dans la composition de nationalité des migrants qui se trouvent dans la province de Nador.

Le Conseil note l’émergence d’un changement fondamental marquant les tentatives de passage de Nador à Melilia. Ce changement est lié à la forme adoptée, à savoir un assaut soudain, bien organisé et inhabituellement mené durant la journée, ayant ciblé le passage et non la clôture grillagée et ayant tenté de forcer le passage au lieu d’escalader le grillage. De plus, il est à noter qu’une seule nationalité constitue la majorité absolue des migrants ayant tenté de forcer le passage.

Les affrontements, qui constituent, d’après le CNDH, un précédent « inédit » au niveau des tentatives visant à franchir la clôture séparant Nador et Melilla ont été caractérisés par une violence aigue simultanément perpétrée par un très grand nombre de migrants (estimés à environ 2000 personnes) armés de bâtons, de pierres et d’armes tranchantes.

La Commission déplore l’atteinte grave portée par certains des migrants à l’intégrité physique de certains des membres des forces de l’ordre qui ont été séquestrés et dont les équipements ont été saisis.

Le Conseil regrette que ces affrontements « douloureux » et « regrettables » aient été accompagnés par la dissémination de fake news, de fausses images et de publications mensongères sur les réseaux sociaux.  Cela a eu pour effet de créer une profonde confusion auprès de l’opinion publique nationale et internationale au sujet des allégations liées à l’utilisation des balles réelles et aux insuffisances des soins médicaux.

Militaires ivoiriens arrêtés au Mali : peut-on encore éviter le pire ?

Le bras de fer semble engagé entre Abidjan et Bamako dans l’affaire des soldats ivoiriens détenus au Mali.L’arrestation, dimanche 10 juillet, de 49 militaires ivoiriens à l’aéroport de Bamako par les autorités maliennes qui les considèrent comme des mercenaires « dont le dessein est de briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali » a fait réagir Abidjan.

A l’issue du Conseil national de sécurité convoqué, mardi 12 juillet, sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, la Cote d’Ivoire exige la libération sans délai de ses soldats qui, selon sa version, sont des « Eléments nationaux de soutien (NSE) », un « mécanisme de soutien aux contingents des pays contributeurs de troupes dans le cadre des Missions de maintien de la paix ».

Cet échange est vu comme un début de brouille diplomatique entre les deux pays par un chercheur malien en sciences politiques qui s’en tient à la thèse du « malentendu ». « On peut penser que les procédures n’aient pas été suivies à la règle ou que des documents prévenant de l’arrivée de ces militaires n’aient pas été transmis à temps ou au bon endroit », explique-t-il.

Climat de méfiance 

Inscrit en master Défense et Sécurité au Centre de Recherche d’études politiques et stratégiques de l’université de Yaoundé 2 (CREPS) au Cameroun, Brice Anatole Minkoa soutient pour sa part que « depuis l’arrivée des militaires au pouvoir et surtout après le dernier coup d’Etat de mai 2021, les relations sont tendues entre le Mali et la Côte d’Ivoire ».

S’exprimant dans l’anonymat, un chercheur ivoirien et spécialiste du Sahel, confie à APA : « Depuis le coup d’Etat, le président ivoirien Ouattara est présenté comme un adepte de la ligne dure et à l’origine des sanctions économiques et financières de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) contre le Mali finalement levées dimanche 3 juillet 2022 ».

Notre interlocuteur invoque également le dossier Karim Keïta. En exil en Côte d’Ivoire après le renversement en août 2020 du régime de son défunt père, Ibrahim Boubacar Keïta, par les colonels qui gouvernent actuellement le Mali, Karim Keïta est visé par un mandat d’arrêt international émis en juillet 2021 par la justice malienne dans l’affaire dite du journaliste Birama Touré, porté disparu depuis 2016.

En novembre 2021, la tentative de saisie d’un appareil de la compagnie aérienne Air Côte d’Ivoire, sur le tarmac de l’aéroport de Bamako avait ravivé la tension, relevée d’un cran par la divulgation en février 2022 d’une conversation téléphonique attribuée au président Alassane Ouattara et à l’ex-Premier ministre malien, Boubou Cissé.

Dans cet élément sonore de cinq minutes partagé à satiété sur les plateformes numériques, il est prêté aux deux hommes d’Etat d’avoir cassé du sucre sur le dos de la junte qui tient les rênes du Mali.

Le parquet de la commune IV de Bamako s’était saisi du dossier et avait ouvert une enquête pour « atteinte ou tentative d’atteinte et complicité à la sureté intérieure et extérieure du Mali ». Cela avait fini par convaincre les plus sceptiques de la détérioration des relations ivoiro-maliennes. Pour autant, personne ne s’attendait à ce qui s’est produit dimanche dernier à l’aéroport de Sénou.

Reprendre en main sa souveraineté 

Il est important de rappeler que « cet incident se produit dans un contexte de volonté de reprise en main par le Mali de sa souveraineté stratégique et militaire ».

Dans ce chapitre, les autorités maliennes n’avaient pas hésité en février 2022 à demander aux militaires français de plier bagage alors que l’opération Barkhane est en cours de retrait de ce pays ouest-africain plongé dans une crise sécuritaire depuis une dizaine d’années.

De même, le contingent danois arrivé à Bamako dans le cadre de la constitution de la Task Force Takuba avait été éconduit par Bamako.

En mai dernier, le Mali s’est retiré du G5 Sahel et de sa force conjointe, en signe de protestation contre le fait qu’on lui ait refusé de présider cette organisation créée en 2014 pour lutter contre les jihadistes. Deux des cinq Etats membres, notamment le Tchad et la Mauritanie ont tenté de faire revenir les autorités maliennes sur leur décision, en vain.

Dès lors, on pourrait se poser la question de savoir jusqu’où est prête à aller Bamako dans son différend avec Abidjan ? Le communiqué du 11 juillet lu à la télévision nationale par le ministre malien de la Décentralisation et de l’Administration territoriale annonce des poursuites judiciaires contre les 49 soldats ivoiriens.

Appel au calme

Du côté des autorités ivoiriennes, la fermeté est certes de rigueur, mais on veut « continuer d’œuvrer pour le maintien d’un climat de paix et de fraternité qui a toujours prévalu entre la Côte d’Ivoire et le Mali ».

À cet effet, les populations ivoiriennes dont une partie se fait entendre sur les réseaux sociaux en menaçant de s’en prendre aux ressortissants maliens, sont appelées au « calme et à la retenue ». « Cette affaire devrait être réglée à l’amiable rapidement, pour éviter qu’elle ne s’aggrave, qu’elle ne s’envenime et que les conséquences soient inattendues pour tout le monde », avertit le chercheur malien sous couvert de l’anonymat.

Hévéa : la Côte d’Ivoire vise le 3e rang mondial

La filière hévéicole ivoirienne compte officiellement 120.000 producteurs.La Côte d’Ivoire veut rester leader africain de la production d’hévéa et occuper le 3e rang mondial, avec une production qui doit passer de 1,100 million de tonnes par an à 1,5 million de tonnes par an. Pour ce faire, ce pays d’Afrique de l’Ouest veut restaurer 100.000 ha d’hévéa d’ici à 2027. C’est l’ambition de Michel Koblavi-Dibi, le nouveau président du Conseil d’administration de la Fédération des organisation professionnelles agricoles (OPA) de producteurs de la Filière hévéa de Côte d’Ivoire (FPH-CI).

« Nos plantations sont vieillissantes, le dernier rapport qui a été fait au niveau national, montre qu’il faut qu’avant 2027, on ait planté au moins 100.000 ha d’hévéa pour rester 4e mondial », a dit M. Koblavi-Dibi lors de sa prise de fonction.

Élu à l’unanimité par les administrateurs de la FPH-CI, le 24 juin 2022, à l’issue d’une Assemblée générale mixte tenue à Abidjan, M. Koblavi-Dibi, voudrait sur les 22 dossiers en cours, mettre la priorité sur quatre.

Il s’agit du certificat foncier, la révision du mécanisme des prix en concertation avec les industriels, le projet de création de petites unités de transformation en « feuilles fumées », et le renouvellement du verger.

A ce jour, la phase pilote du projet de certificat foncier, en cours d’achèvement, enregistre 6.950 souscripteurs.

Pour le président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), Eugène Kremien, les producteurs et les usiniers doivent s’entendre sur la chaîne de valeur pour que chacun y trouve son compte.

Il a insisté sur « la cohésion et la solidarité du collège des producteurs et des industriels », faisant remarquer que si les acteurs ne vont pas à l’essentiel, « dans trois à quatre ans, on aura plus assez de plantations ».

De son côté, le commissaire du gouvernement, André Kouassi, représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a promis que l’Etat entend jouer sa partition dans l’accompagnement et la structuration pour que « la filière repose sur des bases solides ».

Le secteur de l’hévéa en Côte d’Ivoire a rapporté en 2021 environ 850 milliards Fcfa, selon le président de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), Eugène Kremien, précisant que cela « ne représente que 5% de la valeur réelle de notre caoutchouc ».

France: un génocidaire rwandais condamné à 20 ans de prison

L’accusé dirigeait une Préfecture dans le sud du Rwanda au moment du génocide contre les Tutsis en 1994.La Cour d’assises de Paris (France) a condamné, mardi en fin de journée, Laurent Bucyibaruta, ancien haut fonctionnaire de l’administration de Gikongoro (Sud), à 20 ans de prison pour son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda.

Le prévenu, qui a nié les accusations, était accusé d’avoir dirigé le massacre de Tutsis dans les secteurs de Gikongoro de Murambi, Cyanika, Kaduha, Kibeho, la prison de Gikongoro, l’école technique de Murambi dans le sud du Rwanda.

La Cour présidée par le juge Jean Marc Lavergne l’a déclaré coupable de complicité de génocide et de crimes contre l’humanité. Elle a notamment estimé qu’en vertu de sa position et de son autorité, Bucyibaruta qui comparaissait libre, a commis des crimes de complicité dans le massacre de Tutsis à l’Ecole Marie-Merci de Kibeho.

Cependant, Laurent Bucyibaruta, 78 ans, été innocenté de toutes les charges liées au génocide de Kibeho, pour lequel il était accusé d’être impliqué dans la mort de plus de 28.000 personnes.

Tout au long des audiences, les procureurs de l’Organisation des Nations unies l’ont accusé d’être responsable pénalement en raison de ses fonctions de commandant. En effet, en tant que responsable de l’ordre et du droit public, il avait le pouvoir de demander l’intervention de l’armée.

Le Parquet l’a également accusé de complicité de crimes de génocide en vertu de sa fonction qui lui permettait d’avoir le contrôle total des Interahamwe.

L’accusation l’a enfin reconnu coupable d’incitation au génocide, soutenant que quelques jours après la mort du président Juvénal Habyarimana, Bucyibaruta s’est promené dans la région de Gikongoro dans une voiture avec un mégaphone pour galvaniser les Hutus.

Gikongoro a été l’une des régions les plus touchées par le génocide qui a fait au moins 800.000 morts au Rwanda entre avril et juillet 1994, selon l’Onu.

Crise guinéenne : le médiateur Yayi Boni chez Alassane Ouattara

L’ancien président béninois, Yayi Boni, désigné par la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao, comme médiateur pour la crise en Guinée, s’est entretenu mardi à Abidjan avec Alassane Ouattara, avant sa mission.« Désigné par la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao, le 3 juillet 2022 à Accra, comme médiateur de la Cedeao pour la Guinée, l’ancien président Yayi Boni, un frère et un ami, a souhaité venir s’entretenir avec nous avant de commencer sa mission », a dit AlassaneOuattara, président de la République de Côte d’Ivoire.

Le président ivoirien qui l’a reçu au palais présidentiel, l’a « remercié pour cette marque d’attention et lui souhaiter bonne chance » dans ce rôle qui consiste à trouver des points d’accord entre la junte militaire au pouvoir et la Cedeao sur un retour à l’ordre constitutionnel.

« Je lui ai dit que la Guinée est un pays voisin et ami de la Côte d’Ivoire, les Guinéens sont nos frères et nos sœurs, et que je comptais sur lui pour trouver une solution avec les autorités Guinéennes », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, M. Yayi Boni, a estimé qu’il était « nécessaire » qu’il puisse passer le voir et lui dire « merci pour cette marque de confiance (….) et surtout prendre des instructions » sur cette mission confiée par la conférence des chefs d’Etat.

« Je pense que je ne pouvais pas aller à Conakry sans venir le voir compte tenu pour tout ce qu’il est en train de faire, non seulement pour la Côte d’Ivoire, mais au niveau de la sous-région », a-t-il ajouté, confiant qu’il est « une source d’inspiration ».

M. Yayi Boni a laissé entendre que les commentaires que le président Ouattara a fait l’ont « convaincu » et « conforté », toute chose qui lui donne des arguments pour mener à bon port le dossier afin que la paix et la stabilité trônent sur les résolutions dans la crise guinéenne.

Présidentielle kényane : Mogae à la tête de la mission d’observation du Commonwealth

L’ancien président du Botswana, Festus Mogae, dirigera le groupe d’observateurs du Commonwealth pour les prochaines élections générales au Kenya, a annoncé le groupe mardi.La secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, a déclaré que Mogae dirigerait une mission d’observation de 20 membres qui sera déployée le 2 août à l’invitation de la Commission électorale et des frontières indépendante du Kenya.

« Je suis reconnaissante au président Mogae et à tous les observateurs d’avoir accepté cette mission importante, alors que nous continuons à promouvoir et à protéger la démocratie électorale – et le droit des individus à participer aux processus qui façonnent leur société par des élections crédibles, inclusives et transparentes – conformément à la Charte du Commonwealth », a déclaré Mme Scotland.

 Les Kenyans doivent se rendre aux urnes le 9 août pour élire un président et des membres du parlement.

Mme Scotland a déclaré que le déploiement de la mission d’observation faisait suite à la visite d’une équipe d’évaluation préélectorale du Commonwealth en avril.

« L’observation électorale est une composante essentielle de nos efforts pour aider les pays membres à renforcer les processus, la culture et les institutions de la démocratie, et à permettre la participation et la représentation des citoyens à tous les niveaux.»

Avant l’arrivée de la mission d’observation, une équipe préliminaire du Commonwealth arrivera le 16 juillet pour rencontrer les principales parties prenantes telles que l’organe de gestion des élections, les partis politiques, les groupes de la société civile, les médias et d’autres observateurs internationaux.

 Le groupe d’observateurs du Commonwealth sera soutenu par une équipe du Secrétariat du Commonwealth dirigée par le secrétaire général adjoint Arjoon Suddhoo.

La présidentielle kényane mettra aux prises l’opposant historique Raila Odinga au vice-président du pays William Ruto. Fait marquant de ce scrutin, le président sortant Uhuru Kenyatta en froid avec son vice-président, soutient le candidat de l’opposition, Raila Odinga.

 « Nous avons choisi Raila Odinga pour être le 5e président du Kenya », a-t-il indiqué en mars dernier, scellant le rapprochement entre les deux grandes dynasties politiques qui se sont historiquement combattues dans les urnes depuis l’indépendance du pays.

Sénégal : la presse à fond sur la campagne des Législatives

Les journaux sénégalais, parvenus à APA ce mercredi 13 juillet 2022, évoquent la campagne électorale et le limogeage du directeur général de la compagnie aérienne d’Air Sénégal.EnQuête évoque « une drôle de campagne » pour les élections législatives. Le journal souligne que trois jours après le démarrage, la campagne ne s’emballe pas. En plus de l’absence d’offre politique concrète, la plupart des listes n’ont pas d’agenda, ni de budget de campagne pour mobiliser les électeurs.

Walf Quotidien de son côté décrypte les « enjeux d’un scrutin à risques ». Le journal évoque une bataille à multiples enjeux. Le défi pour l’opposition, souligne la parution, est de « faire chuter une majorité désireuse de rempiler pour conforter la confiance du président de la République ».

Ces législatives constituent une bataille au niveau des collectivités territoriales. Bés Bi Le Jour fait un focus à Guédiawaye, département de la capitale. 

Dans cette localité, la bataille sera encore âpre entre le nouveau maire de la ville Ahmed Aïdara et Néné Fatoumata Tall, tête liste de la coalition présidentielle et proche de Aliou Sall, frère du président Macky Sall, battu lors des Locales par l’actuel maire.

Dans Le Soleil, Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’espoir), appelle à corriger « l’erreur des Territoriales ». Le quotidien national, dans un dossier consacré à la campagne électorale, est revenu sur les programmes des huit coalitions à ces législatives.

Les journaux sénégalais sont revenus sur le décès du directeur général de la compagnie aérienne locale, Air Sénégal. « Atterrissage forcé » pour Ibrahima Kane, informe Bés Bi Le Jour. « Récriminations sur la qualité du service, appareils endommagés , sont entre autres griefs reprochés au désormais ex-directeur.

« Un nouveau pilote à bord », indique Le Soleil, qui annonce la nomination de Alioune Badara Fall, comme nouveau directeur général de la compagnie. Ce dernier était jusque-là conseiller technique au ministère du Tourisme et des Transports aériens.

L’Observateur dévoile la « face inconnue d’Alioune Badara Fall », nouveau directeur général d’Air Sénégal. Ce fils du défunt milliardaire Yamar Fall, jouit d’une présomption positive selon le journal, qui décrit comme « un fédérateur » qui a l’avantage de connaître le personnel de la compagnie.

« Ibrahima Kane éjecté, Alioune Badara Fall aux commandes », informe Sud Quotidien. Le journal estime que l’ex-DG paie « les nombreux couacs dans sa gestion ».

 

La BAD mobilise 87 millions d’euros pour la généralisation de la protection sociale au Maroc

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 87 millions d’euros en faveur du Programme d’appui à la généralisation de la couverture sociale au Maroc.Cette opération a pour premier objectif de consolider les bases d’un programme de protection sociale viable selon une approche régionale de développement des politiques sociales, plus intégrée et plus inclusive, indique mardi un communiqué de la BAD, parvenu à APA.

Le programme contribuera ainsi à élargir la protection sociale, en particulier à la petite enfance, aux jeunes ainsi qu’aux travailleurs indépendants.

« La protection sociale est un axe majeur de nos interventions sur le Contient. Au service du bien-être des populations, ce nouveau programme protège en même temps qu’il libère leur potentiel et améliore la qualité du capital humain », a affirmé Martha Phiri, directrice du Département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences de la BAD cité par le communiqué.

Sa seconde priorité sera de répondre à une demande croissante en services de santé à travers la réorganisation de l’offre de soins et la valorisation du capital humain. Avec comme objectifs de catalyser de nouveaux investissements dans les infrastructures de santé, d’améliorer le climat des affaires et d’accélérer la reprise économique.

« Nous sommes en train de paver la voie vers une couverture universelle. Chiffres à l’appui. Ce programme bénéficiera ainsi à onze millions de travailleurs indépendants dont 1,6 million d’agriculteurs – y compris leurs ayants droit. Sept millions d’enfants et de jeunes seront également couverts. Il permettra aussi d’assurer cinq millions de travailleurs non-salariés et d’aider 20% des travailleurs du secteur informel à migrer vers des emplois formels, durables et plus stables », s’est félicité le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim.

Répondant aux objectifs du Royaume en matière de développement humain, le projet s’inscrit dans le cadre des cinq priorités stratégiques de la Banque qui visent à asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent.

En un demi-siècle de partenariat avec le Maroc, la BAD a engagé plus de 12 milliards de dollars dans le pays. Les financements couvrent les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain et du secteur financier.

Abidjan demande à Bamako de « libérer sans délai » ses soldats

Quarante-neuf militaires ivoiriens, des mercenaires selon les autorités maliennes, ont été arrêtés lundi à l’aéroport de Bamako.Se dirige-t-on vers un bras de fer ? Tout porte à le croire. Deux jours après l’arrestation de ses soldats, entrés illégalement au Mali grâce à « deux aéronefs » d’après les autorités de transition du pays, la Côte d’Ivoire a tenu une réunion de son Conseil national de sécurité ce mardi sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

Dans le communiqué final sanctionnant la rencontre dédiée au sort des militaires détenus au Mali, Abidjan appelle à leur libération au plus vite. « La Côte d’Ivoire, qui a toujours œuvré au sein des instances sous-régionales, régionales et internationales pour la paix, la stabilité et le respect de l’Etat de droit, ne peut s’inscrire dans une logique de déstabilisation d’un pays tiers », explique le document.

Le Conseil national de sécurité affirme également que les autorités continueront d’œuvrer pour le maintien du climat de paix et de fraternité ayant toujours prévalu entre la Côte d’Ivoire et le Mali, avant d’inviter les populations au calme et à la retenue.

D’après les informations fournies par le gouvernement malien, les 49 militaires, « dont une trentaine de forces spéciales, étaient en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission » et auraient fourni des versions différentes sur le motif de leur présence sur le sol malien. L’une d’elles est la sécurisation de la base logistique de la compagnie aérienne Sahelian Aviation Services, partenaire de la Minusma, mission de maintien de la paix onusienne au Mali.

Convaincues qu’elles ont affaire à des « mercenaires » qui voulaient « manifestement briser la dynamique de la refondation et de la sécurisation du Mali », les autorités du pays ont décidé de les mettre à la disposition de la justice.

Quant à la compagnie aérienne « Sahelian Aviation Services », que les soldats étaient censés sécuriser, elle a été invitée à confier désormais sa protection aux forces de défense et de sécurité maliennes. Dans la foulée, Bamako a mis fin « avec effet immédiat » au contrat de protection de cette compagnie par des forces étrangères.

Le parlement de la SADC planche sur la gestion des finances publiques

La 51e session de l’Assemblée plénière du Parlement de l’organisation sous-régionale se tient au Malawi.Une délégation sud-africaine de haut niveau est au Malawi pour assister à une session de quatre jours du Forum parlementaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais) qui se termine jeudi prochain. Elle est conduite par le chef du Conseil national des provinces, Seiso Mohai.

Le porte-parole du parlement sud-africain, Moloto Mothapo, a déclaré que le forum parlementaire de la SADC se veut « le porte-drapeau de la démocratisation et du développement socio-économique par l’harmonisation et la synchronisation des lois et des politiques dans la région ».

« C’est la première association interparlementaire dotée d’un organe dédié à la surveillance de la domestication des lois et des traités internationaux sous la forme du Comité régional de surveillance des lois modèles parlementaires », a expliqué Mothapo.

La 51e session est organisée conjointement par le forum parlementaire de la SADC et le parlement du Malawi.

Selon Mothapo, l’ordre du jour comprend l’examen et l’adoption du projet de loi type de la SADC sur la gestion des finances publiques et l’examen des rapports du comité exécutif et des motions des membres.

« Les autres objectifs et résultats attendus de la plénière comprennent la promotion de la solidarité et de la cohésion interparlementaire entre les parlements membres », a-t-il ajouté.

Il a informé que l’Afrique du Sud devrait accueillir la 52e session de l’assemblée plénière du forum l’année prochaine.

La Bad veut apurer la dette du Zimbabwe

Le Fonds fiduciaire multi-donateurs pour le Zimbabwe géré par la Bad est doté de 145,8 millions de dollars.En février dernier, le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) avait accédé à la demande du gouvernement zimbabwéen de se faire le champion de l’apurement de ses arriérés et de la résolution de sa dette auprès des institutions financières internationales et des créanciers bilatéraux.

Le Zimbabwe est le seul pays membre régional de la Bad qui soit actuellement sous le coup de sanctions, tant de la Banque que d’autres institutions financières multilatérales, en raison de plus de 2,6 milliards de dollars d’arriérés de dette.

L’institution bancaire régionale a géré, de 2010 au mois de juin 2022, le Fonds fiduciaire multi-donateurs pour le Zimbabwe, doté de 145,8 millions de dollars. Le ZimFund a été une source importante de soutien financier pour les infrastructures d’énergie, d’eau et d’assainissement du pays. Il compte sept bailleurs de fonds : Royaume-Uni, Australie, Allemagne, Suède, Danemark, Norvège et Suisse.

En visite de 48 heures au Zimbabwe à partir de ce lundi 12 juillet, le patron de la Bad, Akinwumi Adesina, doit rencontrer le président, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, et d’autres responsables gouvernementaux, à l’instar du ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube, qui est également le représentant du Zimbabwe au sein du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque.

 Au menu des discussions, figurent les domaines potentiels dans lesquels la Banque fournira au gouvernement zimbabwéen une assistance technique. Élu en 2018, le président Mnangagwa a engagé plusieurs réformes économiques pour stimuler la reprise économique et la stabilité.

D’autres rencontres avec plusieurs ambassadeurs de pays africains et du G7, ainsi qu’avec des représentants d’institutions financières internationales accréditées au Zimbabwe, ponctueront la visite d’Akinwumi Adesina dans le pays.

Malawi : le vice-président poussé vers la démission

Le numéro 2 du régime malawite soupçonné de corruption.La pression monte sur le vice-président du Malawi, Saulos Chilima, pour qu’il démissionne après avoir été cité dans un scandale de corruption et de blanchiment d’argent impliquant l’homme d’affaires britannique Zuneth Sattar.

Un groupe se présentant sous le nom de « Citizens for Integrity and Sanity for Public Offices (CISPO) » a informé, hier lundi, le commissaire du district de Blantyre de son intention d’organiser des manifestations le 20 juillet pour obliger Chilima à démissionner et permettre au Bureau de lutte contre la corruption (ACB) de mener une enquête sans entrave sur son implication présumée dans le scandale.

Chilima a été cité dans un rapport de l’ACB comme l’un des 84 fonctionnaires des secteurs public et privé ayant reçu des pots-de-vin de Sattar pour influencer l’attribution de contrats de ministères et d’agences gouvernementales à des sociétés appartenant à l’homme d’affaires.

Le vice-président a toutefois rejeté ces allégations, accusant l’ACB d’avoir mené une enquête « préjudiciable et partiale » sans lui donner l’occasion de se défendre.

Le président du CISPO, Frederick Billy Malata, a déclaré que le public a perdu confiance dans la capacité de Chilima à continuer d’exercer des fonctions publiques après qu’il a été mis en cause dans un scandale de corruption.

Le mois dernier, le président Lazarus Chakwera a réduit les pouvoirs de Chilima pour son rôle présumé dans le scandale de corruption de Sattar. Mais il a refusé de déléguer des fonctions à Chilima en attendant les résultats des enquêtes de l’ACB sur l’implication présumée du vice-président et d’autres hauts fonctionnaires dans ce scandale.

La Zambie frappée par un séisme de magnitude 4,6

Un tremblement de terre de magnitude 4,6 sur l’échelle de Richter a frappé le nord-ouest de la Zambie mardi, selon le ‘United States Geological Survey’ (Commission géologique des Etats-Unis, USGS).Selon l’USGS, la secousse tellurique peu profonde, a eu lieu près de Mufumbwe dans la province du Nord-Ouest de la Zambie à 4h11 heure locale (02 :11 GMT) à une profondeur de 10 km.

D’après les données sismiques préliminaires, le tremblement de terre n’a pas causé de dommages significatifs, qui ont été ressentis par de nombreuses personnes comme de légères vibrations dans la zone de l’épicentre, selon l’USGS.

De faibles secousses ont été ressenties à Mufumbwe, situé à environ 47 km de l’épicentre, ainsi qu’à Kabompo (à 70 km), Kalengwa (à 78 km) et Kaoma (à 81 km).

Sénégal : le lancement de la campagne électorale des Législatives au menu

Les journaux sénégalais, parvenus à APA ce mardi 12 juillet 2022, traitent du démarrage de la campagne électorale des Législatives du 31 juillet prochain.+Elections législatives du 31 juillet 2022+, la « Tabaski plombe la campagne » électorale des Législatives du 31 juillet dernier, indique Sud Quotidien. Une campagne électorale lancée le 10 juillet dernier, qui coïncide avec la célébration de la fête musulmane de la Tabaski.

« Législatives, la Tabaski dicte sa loi », lance Bes Bi, le Jour. La parution revient sur le message du président de la République Macky Sall, qui invite à « une campagne électorale et non une campagne de violence ». Le journal souligne que « les candidats (ont été) confinés à la RTS, les Imams prêchent la paix », ajoute le journal.

+Campagne électorale », la « hantise de la violence », avertit EnQuête. Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, publie « un arrêté et interdit le port d’armes du 30 juin au 30 août ». De son côté, Macky Sall prévient, « la durée de la campagne électorale n’est pas une période de non-droit. »

Comme s’il s’était passé le mot avec EnQuête, Walfadjri craint aussi « la hantise de la violence » dans cette campagne électorale. Le journal invite « les responsables des partis politiques à relever le pari de l’apaisement de l’espace politique ».

L’Observateur analyse le discours des « huit coalitions engagées dans la bataille de l’hémicycle ». Les premiers mots des candidats à la Rts, la chaîne publique lors du démarrage le 10 juillet 2022.

Les Législatives s’invitent au cœur des prêches lors de la prière de la Tabaski 2022, lance Le Soleil. L’Imam de la Grande mosquée de Dakar prêche pour le respect de la citoyenneté. Le chef de l’Etat, Macky Sall, invite les « acteurs politiques à bannir la violence ».

Côte d’Ivoire : 2 000 commerçants sanctionnés pour non-respect de prix (PM)

En Côte d’Ivoire, deux mille commerçants ont subi des sanctions pour non-respect de prix, dans le cadre de la lutte contre la vie chère, a déclaré le Premier ministre Patrick Achi.Dans un entretien accordé à la RTI 1, la télévision publique, le Premier ministre ivoirien a indiqué que l’Etat va intensifier les contrôles. « Depuis la survenue de la crise (russo-ukrainienne), c’est environ 35 000 contrôles qui ont été effectués », a indiqué le PM ivoirien.

« C’est vrai, nous nous sommes rendus compte qu’il y a 2 000 cas de non-respect du prix que nous avons constaté, donc de fraudes, qui d’ailleurs ont été sanctionnés », a fait savoir le chef du gouvernement ivoirien.

M. Patrick Achi a souligné que « des amendes ont été payées par ces fraudeurs et au mois de mai, on a dû faire payer environ 87 millions Fcfa d’amendes », assurant que « ces contrôles vont être renforcés et s’intensifier également en milieu rural, sur l’ensemble du territoire national ».

Il a rappelé que des prix de certains produits de grande consommation ont été plafonnés et sont consultables. Avant d’ajouter que « sur le terrain, nous avons renforcé de façon significative le dispositif de contrôle non seulement dans son ampleur mais dans son intensité ».

L’inflation dans l’espace Uemoa, indique au Burkina Faso 15,3%, au Sénégal 7,4%, au Togo 8% ; au Mali 9,7% ; au Ghana 27% et la Côte d’Ivoire 4,3%. La norme communautaire au sein de l’Uemoa est de 3%.

« On comprend et on compatit sur le fait que les prix ont effectivement augmenté. Ce que nous disons, c’est que nous avons tout fait pour contenir cette augmentation afin que la totalité du renchérissement des coûts soit la plus faible possible sur le consommateur ivoirien », a-t-il poursuivi.

Les produits pétroliers, très sensibles dans la lutte contre la vie chère, sont subventionnés en raison de la hausse des cours du baril de pétrole. M. Patrick Achi a fait observer que depuis 2011, le prix du gasoil, beaucoup utilisé dans le transport, n’a jamais excédé 620 Fcfa/litre.

Aujourd’hui, le litre du gasoil est stabilisé à 615 Fcfa, mais sans subvention, il reviendrait à 1130 Fcfa/litre. Le super, lui, fixé à 735 Fcfa, serait cédé (sans subvention) à 1120 Fcfa/litre. L’Etat a subventionné le coût du carburant à hauteur de 405 milliards de Fcfa de janvier à fin juin 2022.

Le Premier ministre a prévenu les commerçants qui « tirent profit de ce moment extrêmement difficile pour le gouvernement (…) pour faire de la fraude, de la spéculation, pour accroître la peine sur les populations, ce sont des situations que nous ne pouvons pas accepter ».

La crise sanitaire de Covid-19 a eu un impact sur l’économie du pays, qui a connu un bond en 2021 avec une croissance de 6,5% contre environ 2% en 2020. La crise russo-ukrainienne vient accroître l’inflation et pourrait affecter les projections du pays.

Mali : Des soldats ivoiriens arrêtés pour « mercenariat »

Selon Bamako, les militaires ivoiriens qui seraient arrivés « illégalement » sur le territoire malien ont été mis à la disposition de la justice malienne.Enfin, le gouvernement malien s’est exprimé sur l’interpellation de 49 soldats ivoiriens dimanche 10 juillet à l’aéroport de Bamako.

Selon un communiqué détaillé du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation diffusé le lendemain, lundi 11 juillet, ces militaires transportés par deux « aéronefs immatriculés ZS-BBI et UR-CTH, en provenance de la Cote d’Ivoire », seraient arrivés « illégalement » sur le territoire malien.

D’après les informations fournies par le gouvernement malien, ces militaires « dont une trentaine de forces spéciales, étaient en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission » et auraient fourni des versions différentes sur le motif de leur présence sur le sol malien. L’une d’elles, est la « sécurisation de la base logistique de la compagnie aérienne Sahelian Aviation Services partenaire de la mission onusienne au Mali, Minusma  

Convaincues qu’elles ont affaire à des « mercenaires », « après une analyse des faits », les autorités de Bamako ont décidé de les mettre à la disposition de la justice.

Quant à la compagnie aérienne « Sahelian Aviation Services » qu’ils étaient censés sécuriser, elle a été invitée a confier désormais sa protection aux forces de défense et de sécurité maliennes.

Bamako a aussi décidé de mettre fin, « avec effet immédiat », au contrat allouant l’activité protection de cette compagnie par des forces étrangères, qui sont invitée à quitter le territoire malien.

Suite à l’interpellation des 49 militaires ivoiriens, l’une des versions les reliait aux « éléments de soutien nationaux » plus connus sous son acronyme anglais ( NSE).

Selon un document de l’Onu non classifié consulté à Apa, les NSE dont l’effectif ne doit pas dépasser 50 en principe, doivent leur existence aux besoins des pays contributeurs aux missions de maintien de la paix onusiennes de déployer des éléments supplémentaires pour fournir à leurs contingents des services administratifs et logistiques avec des normes nationales de soutien qui peuvent dépasser ou différer des besoins déclarés de l’Onu.

 « Étant donné que les NSE répondent à des besoins nationaux et non à ceux des Nations-Unies, leur effectif n’est pas considéré comme faisant partie de l’effectif global de la force, mandaté par le Conseil de Sécurité des Nations Unies », précise le document consulté par APA news.

Sur Twitter, Olivier Salgado, porte-parole de la Minusma a rappelé ce principe, ajoutant que les « relèves des contingents de la Minusma sont planifiées et s’effectuent en accord avec les autorités maliennes ».

Le gouvernement malien indique s’être rapproché de la Mission onusienne qui lui a signifié qu’elle n’avait pas de rotation prévue le 10 juillet.

Le gouvernement ivoirien n’a pas encore réagi.

En août 2020, des militaires ont renversé le régime d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK) et ont mis en place une transition qu’ils « rectifieront » moins d’un an plus tard.

A partir de janvier 2022, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a sanctionné le Mali pour contraindre les militaires à organiser des élections en vue d’une transmission du pouvoir à des autorités civiles élues.

Le jeu de bras de fer qui s’est alors installé entre les militaires maliens et la Cédéao a été aggravé par une tension diplomatique entre Paris et Bamako, dont le point de départ a été l’annonce en juin 2021 par le président Français, Emmanuel Macron de la réarticulation du dispositif militaire français au Sahel, Barkhane. Les autorités de la transition maliennes avaient accueilli la décision française comme un « lâchage en plein vol » et ont répondu en renforçant leur coopération avec la Russie, en faisant recours aux services de la compagnie militaire controversée, Wagner, pour remplacer les militaires français comme principal soutien dans la lutte contre les groupes jihadistes.

Alors qu’il ne reste qu’une seule étape du retrait définitif de la France du Mali, l’embargo de la Cédéao qui avait un cachet économique et financier a été levé à l’issue du dernier sommet de l’organisation tenu le 3 juillet dernier. 

Le 29 juin, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a renouvelé le mandat de la Minusma pour un an supplémentaire.

Mali : quid des rotations des contingents ouest-africains de la Minusma ?

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a longtemps pâti de la fermeture des frontières aériennes et terrestres décidée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).La levée des sanctions économiques et financières contre le Mali est une bonne nouvelle pour ce peuple et ses dirigeants. Elle ne l’est pas moins pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) qui intervient dans ce pays en proie à une crise sécuritaire.

Car la mission de maintien de la paix onusienne est une victime collatérale de l’isolement qui était censé contraindre les autorités de transition maliennes à rendre le pouvoir aux civils dans un délai raisonnable.

Depuis février 2022, 2480 Casques bleus de sept pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sont bloqués au Mali. Pour le Sénégal par exemple, le 11e détachement de la Minusma composé de 850 éléments n’a toujours pas foulé le sol malien alors que le précédent détachement dirigé par le Colonel Théodore Adrien Sarr a bouclé sa mission de quinze mois.

Contacté à l’époque par APA, Olivier Salgado, le porte-parole de la Minusma, avait expliqué que « tous les vols utilisés pour la relève des troupes à destination ou en provenance du Mali sont soumis aux autorisations de survol et d’atterrissage du gouvernement malien ». Le retard significatif qui en découle, a-t-il affirmé, « affecte le moral des troupes ».

La Minusma nourrissait l’espoir de voir la situation se décanter dans les meilleurs délais, mais les choses n’ont pas évolué dans le sens voulu. Maintenant que le Mali n’est plus frappé d’aucune sanction de la Cédéao, M. Salgado a confié à APA que des actions sont menées « pour régler le plus rapidement possible le problème dans le respect des accords avec le pays ».

Le mandat de la Minusma a été renouvelé le 29 juin dernier par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour une année supplémentaire. Treize pays ont voté pour alors que la Russie et la Chine se sont abstenus. Lors de la session, le Royaume-Uni et les États-Unis se sont exprimés en faveur d’un renforcement des prérogatives de la Minusma en termes de droits de l’Homme.

Bamako s’y est opposé en déclarant, par l’intermédiaire de son représentant Issa Konfourou, qu’il ne pourrait pas garantir la liberté de mouvement aux enquêteurs de la Minusma sans son accord préalable. Les autorités de transition ont également dit non à l’intervention française pour appuyer les Casques bleus.

Aéroport d’Abidjan : reprise du trafic suite à un incident

La piste a été rouverte ce dimanche près de cinq heures après qu’un avion d’Air Côte d’Ivoire a raté son atterrissage.Tout est bien qui finit bien. Un avion de la compagnie Air Côte d’Ivoire, en provenance de Korhogo, dans le Nord du pays, s’est difficilement posé sur le tarmac de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Samedi dernier, en début de soirée, le train d’atterrissage de l’aéronef n’est pas sorti au moment de la descente. Heureusement, l’incident n’a fait aucun blessé parmi les passagers et membres d’équipage.

Néanmoins, l’immobilisation de l’appareil sur la piste empêchait le départ ou l’arrivée d’autres vols. Du coup, les avions à destination d’Abidjan ont notamment été déroutés sur l’Aéroport d’Accra, la capitale du Ghana frontalier. Selon une source aéroportuaire, le trafic reprend petit à petit son cours normal puisque les avions reviennent depuis ce dimanche matin.