Mondial 2022 : le Cameroun défait par la Suisse

Les Lions indomptables se sont cassé les dents contre la Nati (0-1), ce jeudi au stade Al Janoub, pour leur premier match dans la poule G de la Coupe du monde 2022.Les jours se suivent et se ressemblent presque pour les cinq représentants de l’Afrique au Mondial qatari. À l’image du Sénégal, de la Tunisie et du Maroc, le Cameroun n’a pu trouver le chemin des filets lors de son entrée en matière contre la Suisse.

Si les Aigles de Carthage et les Lions de l’Atlas sont parvenus à garder leurs cages inviolées, les Lions indomptables, dans le sillage du Sénégal, ont prêté le flanc en défense.

Pourtant, le Cameroun a bien démarré le match contre la Suisse en se procurant deux situations franches de but par l’intermédiaire de Bryan Mbeumo (10′) et d’Éric Maxim Choupo-Moting (14′).

Les hommes du sélectionneur Rigobert Song payent leur inefficacité en début de seconde période. Sur une attaque placée, avec 13 passes au total, Breel Embolo, oublié dans les six mètres sur un centre de Xherdan Shaqiri, ouvre le score d’un plat du pied (48′). L’attaquant de l’AS Monaco, natif de Yaoundé, ne célèbre pas son but.

Un coup de massue sur la tête des Lions indomptables qui ne se relèveront pas. Ni les tentatives de Choupo-Moting (58′), d’André-Franck Zambo Anguissa (66′), ni l’entrée en jeu de Vincent Aboubakar (74′) ne permettent de remettre les pendules à l’heure. Le Cameroun perd donc une partie dans laquelle il a eu 49 % de possession de la balle et réussi 5 tirs sur 8 tentés.

Face à la Serbie, lundi prochain à 10 heures (Temps Universel), les protégés de Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), sont dans l’obligation de s’imposer pour maintenir leurs chances de qualification au second tour, avant d’affronter le 2 décembre l’ogre brésilien.

Ethiopie : Aby Ahmed et Blinken discutent de l’accord de paix

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, s’est entretenu avec le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, de la mise en œuvre de l’accord de paix visant à mettre fin au conflit dans le nord de l’Ethiopie, selon le Département d’Etat.Ces entretiens interviennent deux semaines après la signature par le gouvernement fédéral et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF; sigle en anglais) de l’accord de cessation des hostilités négocié par l’Union africaine.

Dans un communiqué, le porte-parole du Département d’État, Ned Price, a déclaré que la discussion « sur les efforts pour une paix durable » dans le nord s’est déroulée par téléphone mardi.

M. Blinken a reconnu les efforts déployés par le gouvernement pour assurer une assistance humanitaire sans entrave et le rétablissement des services de base dans les régions de Tigré, d’Afar et d’Amhara.

Dans un tweet, M. Blinken a également mentionné que lui et M. Abiy « ont discuté de la nécessité urgente de mettre en œuvre » l’accord de paix, « et d’assurer une paix durable dans le nord de l’Ethiopie ». « Les Etats-Unis restent déterminés à soutenir le processus dirigé par l’Union africaine », a ajouté le Secrétaire d’Etat.

Entre-temps, le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) a posé le retrait des forces amhara et érythréennes de la région du Tigré comme condition préalable au dépôt des armes.

Lors d’un dernier briefing, le commandant militaire du TPLF, Tadesse Werede, a déclaré que la mise en œuvre du cessez-le-feu a progressé depuis l’accord conclu à Pretoria, en Afrique du Sud, pour mettre fin au conflit sanglant dans le nord de l’Éthiopie.

On estime que près d’un million de personnes sont mortes des deux côtés depuis que les hostilités ont éclaté en novembre 2020. M. Tadesse a déclaré que le TPLF commencerait le désengagement de ses forces dès que les forces Amhara et érythréennes commenceraient à se retirer du Tigré.

Ramaphosa et Sunak veulent approfondir les liens Pretoria-Londres

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud.Le président Cyril Ramaphosa a déclaré au Premier ministre britannique Rishi Sunak que l’Afrique du Sud souhaite approfondir ses relations avec le Royaume-Uni afin de stimuler le commerce et les investissements entre les deux pays.

Le chef de l’Etat sud-africain qui a rencontré M. Sunak à sa résidence du 10 Downing Street à Londres pour des discussions, a déclaré qu’il est en visite dans le pays pour promouvoir le commerce, les investissements et la transition énergétique pour lesquels le Royaume-Uni est un partenaire clé.

Le Royaume-Uni est l’un des pays qui a promis un financement de 8,5 milliards de dollars pour des projets liés au changement climatique en Afrique du Sud lors de la 26e Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) à Glasgow (Ecosse) l’année dernière.

« Je me réjouis de nos discussions et j’espère vraiment que nous pourrons élargir tout ce que nous faisons ensemble », a affirmé Ramaphosa, ajoutant : « Donc, pour nous, c’est une excellente occasion d’approfondir et d’élargir nos liens ».

Quant à lui, M. Sunak s’est dit confiant que le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud « peuvent élargir et approfondir cette relation ».

« L’Afrique du Sud et le Royaume-Uni sont évidemment des partenaires, des alliés et des amis très solides et nous partageons les mêmes objectifs, notamment la transition vers une énergie propre tout en créant des emplois et des opportunités pour nos citoyens », a conclu Sunak.

M. Ramaphosa a également participé, mercredi 23 novembre 2022, à un forum d’affaires entre le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud pour clôturer sa visite d’Etat, entamée la veille.

Le Libéria initie un programme de production alimentaire d’urgence

Le programme va mobiliser une enveloppe financière de plus de cinq millions de dollars.Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé le financement du Programme de production alimentaire d’urgence au Libéria. Cela permettra au gouvernement d’aider les agriculteurs à accroître leur production de denrées alimentaires résilientes au changement climatique, atténuant ainsi l’impact de la guerre en cours en Ukraine.

Ce financement se compose d’un don de 2,28 millions de dollars et d’un prêt de 2,84 millions de dollars provenant de sa Facilité d’appui à la transition, rapporte un communiqué de l’institution bancaire africaine.

L’agriculture est un secteur majeur de l’économie du Libéria. Elle contribue au Produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 26 % environ. Les principales cultures du pays sont le caoutchouc, le riz, le manioc, les bananes et l’huile de palme. Le manioc et le riz sont les principales cultures vivrières de base.

Toutefois, la productivité agricole est globalement faible. Cela est dû à des facteurs tels que la faiblesse des infrastructures de base, dont le manque d’équipements agricoles ou l’insuffisance de routes entre les exploitations et les marchés. L’utilisation d’engrais et de pesticides est également limitée et les capacités de stockage des denrées alimentaires sont insuffisantes. La guerre civile que le pays a connue entre 1989 et 2003 et l’épidémie d’Ebola de 2014-2015 ont aggravé la situation.

Près de 50 % de la population du Libéria est considérée comme étant en situation d’insécurité alimentaire, et la malnutrition infantile est persistante. Quelque 35 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance et 15 % d’entre eux présentent une insuffisance pondérale.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence fournira des semences certifiées à 20 millions de petits exploitants africains. Elle améliorera l’accès aux engrais agricoles et leur permettra de produire rapidement 38 millions de tonnes de nourriture — ce qui représente une augmentation de 12 milliards de dollars de la production alimentaire en seulement deux ans.

Le programme du Libéria, qui sera mis en œuvre de 2022 à 2024, permettra au gouvernement de fournir aux agriculteurs vulnérables des subventions intelligentes directes sous forme d’incitations à l’investissement privé dans le secteur des intrants sans fausser le marché. Ce financement permettra également au gouvernement de faciliter l’accès des agriculteurs aux semences et aux engrais améliorés.

« Nous nous félicitons de cette approbation très attendue et qui arrive à point nommé, car elle permettra d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Libéria ainsi que l’environnement réglementaire de l’agriculture respectueuse du climat », a déclaré le chef du bureau-pays de la Bad au Libéria, Benedict Kanu.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de la Bad a déjà profité à 26 pays africains avec 26 programmes d’une valeur de 1,257 milliard de dollars.

Sénégal : l’ARTP « est debout » après avoir subi une attaque informatique

Le directeur général Abdou Ly s’est exprimé pour la première fois sur le piratage du système d’informations de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, en octobre dernier.L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) n’avait jusque-là pas confirmé les informations faisant état du piratage de ses données. En effet, le 17 octobre dernier, le groupe de hackers Ransomwares Karakurt avait commencé à exécuter ses menaces après que l’ARTP a refusé de payer la rançon de plusieurs milliers de dollars. Des documents sensibles censés appartenir à son personnel se sont retrouvés en accès libre sur la toile sans que l’institution n’accepte de communiquer ouvertement sur la crise.

« C’est un sujet sur lequel nous préférons ne pas communiquer. Aujourd’hui, ce qui est important (à retenir) est que l’Afrique est devenue la cible des cyber-attaques. Elle est devenue aussi la cible des malveillances et des cyber-hackers. Tout le monde se fait hacker. Vous avez vu la dernière fois, le téléphone d’un Premier ministre d’un très grand pays occidental a été hacké. Cela ne nous dédouane pas, mais nous amène à redoubler d’efforts », a dit le directeur général de l’ARTP, Abdou Ly, en marge d’une rencontre de sensibilisation organisée jeudi à Dakar sur les problématiques de vol de câbles dans les infrastructures de télécommunication.

A en croire M. Ly, l’attaque informatique dont l’ARTP a été victime est en train d’être résolue progressivement avec l’appui de plusieurs services techniques spécialisés de l’Etat. « Nous avons eu le concours de l’ensemble des services de l’Etat qui nous ont accompagnés dans le cadre de la résolution de ce problème qui bientôt, en tout cas, sera un mauvais souvenir. Et l’ensemble des dispositions d’informations et techniques ont été prises pour que ce phénomène n’impacte pas le fonctionnement de l’ARTP, qui est debout et qui continue à servir l’intérêt général », a-t-il affirmé.

Interrogé par APA à la suite de cette affaire, Mountaga Cissé, ingénieur en informatique sénégalais, expliquait que le piratage de l’ARTP était « un fait nouveau. Ces hackers ne bloquent pas votre système. Ils copient les données, les gardent quelque part, vous informent avant de vous demander de payer. Et si ce n’est pas le cas, elles seront publiées ».

Un mois avant le piratage de l’ARTP, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), dont le siège se trouve à Dakar, avait elle-aussi été victime d’une attaque informatique par ramsomware, « un logiciel malveillant qui prend en otage des données personnelles » avant que les hackers ne demandent « à leurs propriétaires d’envoyer de l’argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer », d’après le hacker éthique sénégalais, Saliou Thiam.

Le groupe de hackers Lockbit réclamait une rançon de 25.000 dollars à l’Asecna, qui n’avait pas préféré commenter l’incident. Actif depuis 2019, Lockbit est responsable de 1200 attaques informatiques depuis sa création, selon M. Thiam. « Ils sont actuellement le numéro un en termes d’attaques par ransomware. Ils ont développé une stratégie nouvelle, exigeant de l’argent directement des victimes et ne rendant pas l’attaque publique », a-t-il précisé à APA.

Maroc: Tenue du Comité exécutif l’Organisation Mondiale du Tourisme à Marrakech

L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) tient son 117ème Conseil Exécutif, du 23 au 25 novembre à Marrakech, en présence de 250 représentants des Etats membres.Rendez-vous incontournable pour les acteurs mondiaux du tourisme, cette 117è édition du Conseil Exécutif, organe directeur de l’OMT, permet de reconfirmer les orientations prioritaires post-Covid-19 pour le développement de la résilience du secteur, indique un communiqué du ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire.

« La désignation du Maroc pour la tenue du Conseil Exécutif de l’OMT rehausse la coopération institutionnelle entre les deux parties, et consolide la position du Royaume en tant que modèle dans la promotion du tourisme durable, éthique et surtout résilient face aux diverses mutations que connaît le secteur. Cet événement présente également une excellente opportunité pour remettre au-devant de la scène la destination Maroc en général et Marrakech en particulier auprès des leaders d’opinions du secteur du tourisme et des médias internationaux », a souligné Mme Fatim-Zahra Ammor, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire citée dans le communiqué.

L’événement bénéficiera en effet, d’une large couverture médiatique grâce à la participation de plusieurs groupes médias internationaux spécialisés notamment dans le tourisme.

Les petites et moyennes entreprises (PME) seront à l’honneur lors du 117è Conseil Exécutif de l’OMT à travers une séance thématique, sous le thème « Les PME et les talents, vecteurs de la transformation du tourisme », lit-on dans le communiqué.

Selon les organisateurs, les microentreprises et les PME représentent en effet près de 80% de toutes les entreprises de la filière touristique à l’échelle mondiale et jouent un rôle vital pour la compétitivité du secteur, la création d’emplois et la transition vers un modèle plus durable.

Ce tissu économique a été le plus touché par la crise du Covid-19 et il est plus que jamais nécessaire de l’accompagner pour réussir la reprise économique du secteur du tourisme en cette période post-Covid-19, rappelle la même source.

L’organisation de ce grand évènement à Marrakech confirme le partenariat fort entre le Maroc et l’OMT, concrétisé par ailleurs par le choix de la Cité ocre d’abriter le premier bureau régional de l’OMT pour l’Afrique.

Institution spécialisée des Nations Unies destinée à promouvoir et à développer le tourisme, l’OMT joue un rôle majeur dans le développement d’un tourisme résilient, responsable et durable.

L’Onu exige le retrait du M23 de l’est de la RDC

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu), a exigé mercredi le retrait immédiat du groupe armé connu sous le nom de Mouvement du 23 mars (M23) des territoires de l’est de la RD Congo et l’arrêt de toute nouvelle avancée.Dans un communiqué de presse, les 15 membres du Conseil ont fermement condamné la reprise des attaques du M23 au Nord-Kivu et les avancées du M23 vers la ville de Goma et dans d’autres régions de la RDC. Les Nations unies reprochant aux rebelles de « dégrader la sécurité et la stabilité dans la région et d’exacerber la situation humanitaire actuelle ».

L’Onu a exprimé sa profonde inquiétude concernant le nombre croissant de personnes déplacées et de réfugiés et a appelé toutes les parties, en particulier le M23, à permettre un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave à ceux qui en ont besoin et à s’abstenir de toute violence contre les civils.

Il a également appelé la communauté internationale à accroître son soutien au gouvernement de la RDC pour faire face à la crise humanitaire.

Dans sa déclaration, les membres du Conseil ont réitéré leur soutien aux efforts régionaux « pour rétablir la confiance, résoudre les différends par le dialogue et trouver une paix et une sécurité durables ».

Sénégal : divers sujets au menu de la presse

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi traitent d’une diversité de sujets allant de l’affaire de la disparition mystérieuse des deux militaires à la plainte de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko.L’affaire des deux militaires disparus mystérieusement depuis le 19 novembre dans les eaux de Mamelles continue d’alimenter la presse. Libération, renseigne qu’un « corps sans vie a été retrouvé par un pêcheur ». Et tout indique, selon le journal, que le corps sans vie découvert est celui du sergent Fulbert Sambou, sergent à la direction des renseignements militaires.

L’Observateur indique que la Marine nationale « repêche » un corps sans vie en cours d’identification. Les proches des deux disparus balaient la thèse de la noyade.

La presse fait aussi état de la plainte du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang contre l’opposant Ousmane Sonko. « Mame Mbaye Niang met Sonko au défi », rapporte Vox Populi. « S’il publie un rapport de l’IGE qui m’incrimine, je me soumets à la justice », a lâché le ministre.

Affaire des 29 milliards du Programme des domaines Agricoles Communautaire (Prodac), « Sonko attaque, Mame Mbaye Niang réplique par une plante », ajoute Le Quotidien. Accusé de malversations par le leader du Parti Pastef, Mame Mbaye Niang assure, aucun rapport ne m’incrimine dans cette affaire.

Le journal L’AS s’arrête sur les projets de Macky Sall toujours en chantier. Université Amadou Makhtar Mbow, relance de la Poste, soutien aux personnes handicapées, « Macky veut évacuer les dossiers à la traine », souligne le journal.

Dans ce sillage, Le Soleil, estime que le « gouvernement accélère le rythme » sur la restructuration de la Poste en société nationale. En conseil des ministres, Macky Sall a demandé à son Premier ministre Amadou Bâ, de finaliser le plan de transformation de la société nationale avant fin décembre 2022.

La baisse des prix des denrées de première nécessité installe la grogne chez les commerçants détaillants. Ces derniers entament une grève de 48 heures, note Walf Quotidien pour protester contre cette politique instituée par le président Macky Sall et vendue par son ministre du Commerce.

Le journal Bès Bi fait immersion dans le sud du Sénégal où l’armée procède à la destruction de champs de chanvre indien. « L’armée se frotte aux bandes armées », indique le journal. Reste à savoir s’il s’agit des hommes de Salif Sadio indique le journal, puisque les affrontements qui se sont déroulés à la frontière gambienne ont fait deux blessés chez les diambars.

Sud Quotidien relate une nouvelle affaire qui secoue l’Assemblée nationale. Après l’histoire du trafic de faux billets et de passeports diplomatiques, impliquant deux députés de la majorité, la deuxième institution du pays est à nouveau secouée par une nouvelle affaire de « falsification » de son règlement intérieur.

Namibie : retrait de la statue d’une figure coloniale allemande

Le gouvernement namibien a retiré mercredi la statue d’un fonctionnaire allemand de l’époque coloniale dans la capitale Windhoek, en réponse à un tollé de militants locaux.La statue en bronze de 2,4 mètres de Curt von Francois se trouvait sur un haut piédestal au cœur de la ville de Windhoek depuis 57 ans. Dévoilée en 1965, la statue était considérée comme un symbole de l’oppression coloniale dans cette nation du sud-ouest africain.

Von Francois est tristement célèbre pour avoir contribué au génocide des peuples Herero et Nama entre 1904 et 1908. L’Allemagne a été la puissance coloniale de l’Afrique du Sud-Ouest (actuelle Namibie) de 1884 à 1915.

Entre 1904 et 1908, les colons allemands ont tué plus de 100.000 autochtones Herero et Nama lors de massacres que les historiens ont qualifiés de premier génocide du 20ème siècle.

L’Allemagne a présenté ses excuses pour son rôle dans le massacre des peuples Herero et Nama entre 1904 et 1908 et promis plus d’un milliard d’euros de soutien financier aux descendants des victimes.

Le gouvernement namibien a toutefois annoncé le mois dernier qu’il était en train de renégocier l’accord de compensation avec l’Allemagne, suite à un tollé de la part de militants locaux qui estimaient que le montant offert par Berlin était dérisoire.

Le retrait de la statue fait suite à une bataille juridique de deux ans au cours de laquelle l’activiste Hildegard Titus, du mouvement A Curt Farewell, a demandé aux tribunaux que la statue soit retirée car elle rappelait un passé triste. La statue sera désormais conservée au musée municipal de Windhoek.

Politiques publiques et sport au menu des quotidiens marocains

L’importance du suivi dans la réussite des politiques publiques et la participation de l’équipe marocaine à la Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui met en évidence l’importance du suivi et de la rigueur dans la réussite des politiques publiques, estime qu’indépendamment du contenu des chantiers et des dossiers entrepris par le gouvernement, c’est surtout la démarche en elle-même qui mérite d’être assimilée et surtout dupliquée.

Car quelle que soit la nature de la réforme, du programme, ou de la politique publique, le suivi assidu et rapproché à travers des bilans d’étapes réguliers et la rigueur dans la conduite grâce à des tableaux de bord et des indicateurs sont les facteurs décisifs dans la réussite, explique l’éditorialiste, notant que les deux supposent une présence sur le terrain et une mobilisation quasi constantes.

« C’est cela aussi la gestion de proximité, un état d’esprit qui doit animer sans relâche les responsables publics », estime-t-il.

Abordant le match ayant opposé mercredi l’équipe marocaine à son homologue croate dans le cadre de la Coupe du monde de football, Qatar 2022, +L’Opinion+ évoque avec admiration la “mobilisation massive” du public marocain pour alimenter l’ardeur des joueurs dans une compétition où la condition mentale est tout aussi importante que la condition physique.

Cette mobilisation, estime la publication, ne se limite pas aux milliers de supporters qui se sont déplacés au Qatar, mais s’étend jusqu’aux millions de Marocains qui, pendant tout le match, avaient les yeux rivés sur leurs écrans et fait leurs prières pour voir le ballon entrer dans les filets du gardien Livakovic.

Ceci montre à quel point le peuple marocain a envie de voir son pays triompher et que malgré les contraintes, dont il est pleinement conscient, il reste gourmand de gloire !, relève-t-il.

Mais cette quête de gloire ne se limite pas au football, étant donné que “les Marocains aspirent à vivre dans un Royaume fort par son économie, sa diplomatie, sa défense, son éducation… bref, robuste sur tous les plans”, ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +L’Économiste+, qui estime que le meilleur joueur fut dans les tribunes, notant que l’enthousiasme des joueurs a été nourri par les milliers de supporters marocains qui couvraient les tribunes de maillots rouges et portaient les joueurs par leurs chants.

Ce public s’identifie à ses joueurs, vivant eux aussi dans des pays différents, dont le Maroc, circulant entre les clubs internationaux, au hasard des mercatos, mais toujours attachés à leurs origines, relève le quotidien.

Au Maroc, public et joueurs ont pu s’identifier au coach “national”, pour la première fois un Marocain du monde, qui cassera le mythe du coach européen, ce “Grand sorcier” comme on l’appelle en Afrique, qui n’a jamais produit de miracle, ajoute-t-il.

Journée africaine de la sécurité routière : Bolloré Transport & Logistics mobilise ses équipes

Plus de 400 salariés ont participé à ces sessions organisées sur les sites opérationnels de Pointe-Noire et Bondi.Du 18 au 21 novembre 2022, à l’occasion de la 11e journée africaine de la sécurité routière, Bolloré Transport & Logistics Congo a organisé plusieurs sessions de sensibilisations sur les mesures en vigueur pour lutter contre les accidents. Plus de 400 salariés ont participé à ces sessions organisées sur les sites opérationnels de Pointe-Noire et Bondi.

Celles-ci ont repris les mesures concernant l’analyse annuelle des risques, le contrôle des équipements, le respect des processus de mise en route des camions et du code de la route. D’autres éléments interviennent quotidiennement dans la sensibilisation du personnel, la géolocalisation des véhicules en temps réel, les tests d’alcoolémie, l’enquête sur des zones à risques et le permis à point. Ce dernier est un projet qui s’appuie sur les 14 règles de conduite de Bolloré Transport et Logistics et qui permet de suivre, évaluer, former, encourager ou reprendre les comportements des chauffeurs en attribuant des bonus et / ou malus.

« Le contrôle régulier des équipements et le respect des consignes en matière de sécurité routière sont au cœur de notre engagement. Nous faisons de chaque chauffeur, un acteur majeur de lutte contre les accidents de la route » déclare Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo / RD Congo.

L’ensemble de ces sujets a permis à Bolloré Transport & Logistics de réduire de plus de 33% les accidents routiers entre 2019 et 2022 et ce malgré l’accroissement de son parc automobile. L’entreprise, poursuit ses actions de prévention des risques routiers avec l’objectif d’atteindre zéro accident sur l’année.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Bolloré Transport & Logistics

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

Hausse du SMIG de 25% en Côte d’Ivoire

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien) et les faîtières syndicales s’accordent sur une revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à compter du 1er janvier 2023.Cette proposition devrait être validée par le gouvernement. Suite à une approbation, le Smig en Côte-d’Ivoire passera à compter du 1er janvier 2023 à 75.000 Fcfa contre 60.000 Fcfa actuellement, soit une augmentation de 25%.

Le gouvernement ivoirien avait décidé en novembre 2014 de la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti, qui est passé de 36.607 F CFA à 60 000 F CFA, soit près du double du SMIG.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a pris à l’occasion de la fête de l’indépendance, en août dernier, un décret portant revalorisation du salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que des retraités.  Une mesure visant à lutte contre la cherté de la vie et la poussée inflationniste créée par la crise russo-ukrainienne.  

Le président de la République avait ensuite annoncé des discussions entre le gouvernement et le secteur privé afin de revaloriser le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans un contexte de conjoncture économique mondiale.

« J’ai, donc, demandé au Premier ministre Patrick Achi d’échanger avec le secteur privé, en vue d’une revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans les prochains mois », a dit M. Ouattara dans un message à la Nation, à l’occasion de la fête de l’an 62 de l’indépendance du pays.

« Je lance un appel au secteur privé, afin que des efforts soient faits dans ce cadre pour améliorer le pouvoir d’achat de leurs salariés, notamment ceux ayant les salaires les plus modestes », avait déclaré M. Alassane Ouattara.

Sortie d’un livre sur le récit de l’attentat terroriste de Bassam

Cet ouvrage a été présenté à Abidjan, à une semaine du procès sur l’attaque terroriste de Grand-Bassam, impliquant 18 accusés qui passeront à la barre devant le Tribunal criminel de première instance.Devant un parterre de personnalités, Dr Jean-Jacques Kodjané, proche collaborateur de l’ex-Premier Hamed Bakayoko (ex-ministre d’Etat, ministre de la Défense), qui a suivi le fil des opérations sur l’évènement, a présenté son ouvrage intitulé « Attenta de Bassam, dans le feu de l’action ».

« J’ai écrit d’abord par obligation morale, parce que l’attentat terroriste de Grand-Bassam fait désormais partie de notre histoire commune et elle appartient aussi à notre conscience collective », a-t-il justifié, équant l’intérêt de cet ouvrage.

Dans la construction de notre identité nationale, l’attentat terroriste de Grand-Bassam constitue désormais un repère. Et six années après sa survenance, il rapporte s’être rendu compte que cet attentat a tendance à « sombrer dans l’oubli ».

Pour lui, la seule façon de le mettre en éveil, c’est de l’immortaliser à travers un écrit. Il soutient aussi l’avoir fait par « devoir intellectuel » parce que six années après l’attaque terroriste de Grand-Bassam, elle n’a fait l’objet d’aucun écrit scientifique.

Cet enseignant-chercheur, spécialiste des questions de défense et de sécurité a, par ailleurs, dit s’être rendu compte que pour l’attentat du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, soit plus de 20 ans après « nous sommes à 585 livres en Français consacrés à cet évènement douloureux »

« Enfin, j’ai souhaité écrire pour rendre hommage à nos Forces de défense et de sécurité. Nous avons des personnes qui se sacrifient au quotidien pour leur pays », a-t-il ajouté, faisant observer que la lutte contre le terrorisme devrait faire appel à la fibre patriotique.

Dans ce livre comprenant 210 pages, se dégagent trois parties : la première partie parle du contexte sous régional marqué par la menace djihadiste, la 2e partie évoque les dispositions qui ont été prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour prévenir la menace terroriste ; et la 3e partie présente le contexte géopolitique africain.

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a signé la préface de ce livre afin de lui donner un caractère institutionnel. A cette dédicace, le général de corps, Soumaila Bakayoko, ex-chef d’Etat-major des armées était présent.

Le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, actuel chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, au moment de l’attaque, était le commandant des forces spéciales de Côte d’Ivoire, une unité qui a mené l’assaut. Il retrace également le récit de l’offensive de ses forces.

Le général Soumaila Bakayoko a révélé avoir informé le ministre de la Défense et celui de l’Intérieur ainsi que le président de la République pour dire qu’il y avait une attaque terroriste, souhaitant engager systématiquement le processus d’intervention des forces dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.   

« Tout en approuvant l’engagement des forces spéciales, le président de la République ordonne aussitôt l’activation du Plan d’action contre les terroristes conformément au protocole en la matière et le placement vigilance rouge », rapporte-il.

A Grand-Bassam, fera-t-il remarquer, le poste de commandement tactique des forces opérationnelles a été établi sur le théâtre des opérations à l’Hôtel de France (un réceptif hôtelier) », d’où il rendait compte au président de la République qui ordonnait les actions en tant que chef suprême des armées.

« L’attaque a été circonscrite dans des proportions limitées, même si nous avons déploré des pertes en vies humaines », a-t-il poursuivi, soutenant que « si nos forces n’étaient pas suffisamment prêtes, cette attaque terroriste aurait été plus dramatique ».

« Nos militaires des forces spéciales ont freiné les terroristes dans leur élan meurtrier. Ils ont opéré avec courage et détermination et professionnalisme », a-t-il poursuivi, indiquant que le dispositif et le mécanisme du plan d’assaut ont « bien fonctionné » permettant de baliser la zone d’opération.

Selon Jean-Louis Moulot, le maire de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, l’attaque terroriste a visé trois réceptifs hôteliers, aux environs de 13h (GMT, heure locale).  Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés s’étaient rendus sur la plage de Grand-Bassam, ouvrant le feu sur certaines personnes qui s’y trouvaient.

Une note du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou annonce l’audience pour le 30 novembre 2022. Le bilan de l’attaque ressort 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée ainsi que 33 blessés.

La période judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, avait abouti au renvoi de 18 accusés devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.

La responsabilité numérique au cœur d’un web festival à Abidjan

La 9e édition de l’Africa web festival s’est ouverte ce mercredi 23 novembre 2022, au Palais de la Culture, à Treichville, sous le thème « Vivre le digital et protéger demain ».Cet événement chapeauté par Mariam Diawara a enregistré la présence de nombreuses personnalités, dont la représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, Florence Fadika, ainsi que l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc.

La représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, a salué cette initiative qui perdure depuis 9 années et qui s’inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement ivoirien. Celle d’offrir aux populations un cadre sécurisé d’exercice de l’activité du numérique.

« Nous nous trouvons à un tournant important de notre histoire, de notre pays, de l’Afrique et du monde en général. C’est l’ère de la société digitalisée », a-t-elle fait observer, soutenant que les dirigeants africains ont le devoir de trouver des moyens d’accompagner cette transformation digitale.

A contrario, le continent connaîtrait un retard qui va impacter les efforts de développement économique et social des pays, a déclaré Florence Fadika. Elle a évoqué les actions du gouvernement dans le secteur autour d’une stratégie structurante comprenant quatre programmes prioritaires.

Ce sont en effet les programmes d’inclusion numériques, le développement des infrastructures afférentes, la sécurisation de l’espace numérique et la restructuration de la gouvernance des acteurs de l’écosystème, a énuméré Mme Florence Fadika, dans une allocution. 

« Je salue l’implication des initiateurs de ce festival pour avoir anticipé sur l’importance que ce sujet revêt dans la vie des populations ivoiriennes et la sensibilisation de notre jeunesse à une utilisation responsable du numérique et des réseaux sociaux », a ajouté Mme Florence Fadika.

L’ambassadeur du Canada, a quant à lui, appelé à un environnement numérique inclusif afin de prendre en compte le droit de tous les citoyens. Il n’a pas manqué de relever que l’écosystème doit être sécurisé pour créer la confiance numérique et sécuriser les différents flux.  

« La sécurité publique en ligne et hors ligne est primordiale. Les gouvernements et les sociétés technologiques doivent protéger les données et la vie privée des utilisateurs pour assurer la confiance en la technologie », dira-t-il.  

« Nous avons l’obligation de nous attaquer aux harcèlements en ligne ». Pour lui, la convention collective de l’inclusion numérique devrait permettre d’imaginer un monde où les progrès numériques seront profitables à tous.

La responsable d’Africa web festival, Diawara Mariam, a traduit sa volonté de vouloir attirer l’attention de tous lors de cette édition, notamment sur les dérives constatées au moyen des outils connectés.

« Le volet technologique qui est l’émanation de notre rencontre Africa web festival insiste à mettre au cœur des échanges la notion de conscience de l’humanité », affirme-t-elle, invitant les jeunes à avoir une posture responsable sur les réseaux sociaux, car pouvant technologiquement et humainement filtrer leurs messages.  

Mondial 2022 : Le Ghana entend reluire ses « Etoiles »

Le gratin du foot a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Ghana. (5/5)En dignes ambassadeurs de leur pays, les Black Stars ont foulé le sol qatari en tenues traditionnelles. Le Fugu, porté par les habitants du Nord du Ghana lors d’occasions solennelles, a été mis en avant. Ce pagne tissé symbolise la force, le courage et le leadership.

Les « Etoiles noires » du Ghana envoient donc un message non verbal pour dire qu’il ne vient pas à Doha pour faire de la figuration. Les troupes du sélectionneur Otto Addo sauront-t-ils être à la hauteur de leur mission ? « Il est possible qu’on aille loin dans ce tournoi. Mais avant, il faut sortir de ce groupe difficile », estime Nuhu Adams, journaliste à GhanaSoccernet.

Pour ce Mondial, exceptionnellement programmé en pleine saison sportive, le Ghana est logé dans la poule H en compagnie du Portugal, de la Corée du Sud et de l’Uruguay. Les Black Stars se mesurent successivement à la Seleção portugaise (24 novembre), aux Guerriers Taeguk coréens (28 novembre) et à la Celeste d’Uruguay (2 décembre).

« C’est un groupe très relevé. Le Portugal et l’Uruguay sont les favoris, mais le Ghana a les qualités nécessaires pour rivaliser avec ces deux pays, ainsi qu’avec la Corée du Sud. On peut se qualifier au second tour. Tout dépendra de la façon dont on commencera la campagne », suppose M. Adams qui travaille aussi pour Nhyira FM.

Grande nation du foot africain, le Ghana a découvert sur le tard la Coupe du monde en enchaînant trois phases finales (2006, 2010 et 2014). Absents lors de l’édition tenue en Russie il y a quatre ans, les Black Stars ont écrit en Afrique du Sud l’une des plus belles pages du continent noir dans la compétition.

Le 2 juillet 2010, au Soccer City Stadium de Johannesburg, le Ghana défie l’Uruguay pour une place dans le dernier carré. Sur un tir lointain de Sulley Ali Muntari (45′), les Black Stars ouvrent le score. Au sommet de son art, à cette époque, l’Uruguayen Diego Forlan efface l’ardoise sur un magnifique coup franc (55′).

Incapables de se départager dans le temps réglementaire, les deux équipes jouent les prolongations. Dans les ultimes instants de la partie, le Ghana jette toutes ses forces dans une attaque conclue par une tête de Dominic Adiyiah. Fernando Muslera, le gardien uruguayen, est battu. Le ballon file droit vers les buts. Comme un dernier rempart, l’avant-centre sud-américain Luis Suarez utilise ses deux mains pour repousser le cuir. Un geste désespéré qui lui vaut un carton rouge direct (120′).

Les Black Stars bénéficient alors d’un penalty. Gyan Asamoah, buteur providentiel dans cette Coupe du monde, s’élance pour le frapper. Mais sa tentative et les espoirs de tout un continent se fracassent sur la barre transversale. Le sacrifice du « Cannibale », surnom de Suarez en raison de sa propension à mordre ses adversaires sur le terrain, n’est pas vain. Il exulte de joie sur le couloir menant aux vestiaires. Le malheureux Asamoah se tient la tête. Il ne le sait peut-être pas à ce moment, mais le Ghanéen va ressasser ce raté toute sa vie. Car dans la séance des tirs au but, la Celeste l’emporte quatre à deux.

Douze ans plus tard, le Ghana retrouve l’Uruguay. « Le football ne consiste pas à se venger. Nous voulons simplement gagner cette rencontre. J’espère juste que le résultat que nous obtiendrons sera suffisant pour nous qualifier au tour suivant », a récemment déclaré le capitaine André Ayew, présent sur le banc en 2010.

Une équation à plusieurs inconnues

Le Ghana arrive au Qatar sans grandes certitudes. Les Black Stars sont sortis de la Coupe d’Afrique des nations 2021 par la petite porte (défaites contre le Maroc, les Comores et nul face au Gabon). Du jamais vu en 23 participations au tournoi. Le Serbe Milovan Rajevac, entraîneur de l’équipe nationale, est limogé après cette déroute. Son assistant, Otto Addo (47 ans), prend le relais. L’ancien international ghanéen a qualifié son pays pour le Mondial en écartant le Nigeria en barrages (0-0, 1-1) grâce à la règle du but à l’extérieur.

« Nous ne savons vraiment pas quelle formation du Ghana on verra au Qatar. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Nous attendons le duel contre le Portugal. Après, nous aurons une meilleure idée de cette sélection », indique Gary Al-Smith, journaliste à JoyNews. Selon lui, « le Ghana n’a pas une équipe huilée comme celle du Sénégal. Cependant, c’est un effectif très uni avec des joueurs qui croient en eux ».

Pour rebâtir une équipe compétitive, le Ghana a fait appel à des binationaux comme Iñaki Williams et Tariq Lamptey qui « rehaussent clairement le niveau », souligne Nuhu Adams. En outre, « il y a Alexandre Djiku très régulier en défense. Au milieu, Thomas Partey d’Arsenal est le plus en vue actuellement. C’est un joueur de classe mondiale. En attaque, Mohammed Kudus, sociétaire de l’Ajax Amsterdam, est en forme. Meilleur buteur du club néerlandais en Ligue des champions cette saison (4 réalisations), il a été élu homme du match à plusieurs reprises », liste M. Al-Smith.

De l’avis du journaliste de GhanaSoccernet, « le groupe de 26 joueurs au Qatar est l’un des meilleurs que le Ghana ait réuni depuis quelques années. Même s’il y a des absences discutables, c’est une liste logique à 90% ».

En préparation du Mondial qatari, les Black Stars ont battu en match amical le Nicaragua (0-1, 27 septembre) et la Suisse (2-0, 17 novembre). « Les gens avaient très peu d’espoir. La situation a changé depuis la victoire contre la Nati », note M. Adams.

Liste des 26 Ghanéens pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Danlad Ibrahim (Asante Kotoko, Ghana), Lawrence Ati Zigi (FC Saint-Gall, Suisse) et Manaf Nurudeen (Kas Eupen, Belgique).

Défenseurs (9) : Abdul Baba Rahman (Reading, Angleterre), Gideon Mensah (Auxerre, France), Denis Oddoi (Club Bruges, Belgique), Tariq Lamptey (Brigthon, Angleterre), Alidu Seidu (Clermont, France), Alexander Djiku (Strasbourg, France), Mohamed Salisu (Southampton, Angleterre), Daniel Amartey (Leicester, Angleterre) et Joseph Aidoo (Celta Vigo, Espagne).

Milieux (5) : Thomas Partey (Arsenal, Angleterre), Daniel-Kofi Kyereh (Fribourg, Allemagne), Salis Abdul Samed (RC Lens, France), Mohammed Kudus (Ajax Amsterdam, Pays-Bas) et Elisha Owusu (La Gantoise, Belgique).

Attaquants (9) : André Ayew (Al Sadd, Qatar), Kamal Sowah (Club Bruges, Belgique), Antoine Semenyo (Bristol, Angleterre), Jordan Ayew (Crystal Palace, Angleterre), Issahaku Abdul Fatawu (Sporting, Portugal), Kamaldeen Sulemana (Stade Rennais, France), Iñaki Williams (Athletic Bilbao, Espagne), Daniel Afriyie (Hearts of Oak, Ghana), Osman Bukari (Étoile rouge de Belgrade, Serbie).

Entraîneur : Otto Addo (Ghana)

Programme du Ghana au Mondial 2022

1ère journée : jeudi 24 novembre 2022

16h00 (Temps Universel) Portugal / Ghana

2ème journée : lundi 28 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Corée du Sud / Ghana

3ème journée : vendredi 2 décembre 2022

15h00 (Temps Universel) Ghana / Uruguay

Des Awards seront décernés aux fonctionnaires ivoiriens

La deuxième édition des Journées de la Fonction Publique (JFP 2022) qui se déroule du 28 novembre au 1er décembre 2022, a été lancée mercredi par la ministre de la Fonction publique, Mme Anne Désirée Ouloto.Mme Anne Ouloto a indiqué que cette édition sera marquée par célébration des Awards du ministère de la Fonction publique, pour distinguer et récompenser les meilleurs directeurs des Ressources humaines ministériels ainsi que les directeurs régionaux du ministère de la Fonction publique reconnus méritants par leur hiérarchie.

Cette grand-messe, dira-t-elle, est « réclamée depuis le mois d’août 2022 par les fonctionnaires et agents de l’Etat (et) servira de cadre pour manifester au président de la République Alassane Ouattara, en sa qualité de chef de l’administration, toute leur admiration pour son leadership ».

Ils saisiront également cette tribune pour exprimer leur gratitude au chef de l’Etat pour sa « détermination à améliorer leurs conditions de vie, chaque fois que cela est possible », tout en lui disant de vives voix leur reconnaissance et de lui rendre l’hommage mérité.

« C’est l’occasion pour tous les animateurs de l’administration publique qui le souhaitent, de converger vers Abidjan, pour prendre part au succès de cet événement. Des dispositions seront prises par le comité d’organisation pour faciliter la mobilisation de tous », a-t-elle rassuré.

La ministre Anne Ouloto a fait savoir que l’ouverture de ces journées sera marquée par une conférence inaugurale dite par le Premier ministre, Patrick Achi, sur le thème de l’édition 2022, dans le même cadre, pour remobiliser les fonctionnaires et agents de l’Etat sur leurs obligations professionnelles.

Le chef du gouvernement ivoirien s’adressera aux fonctionnaires et agents de l’Etat en stimulant leur « engagement à contribuer plus activement et de façon plus visible à l’avènement du fonctionnaire nouveau et à la transformation culturelle de l’administration ».

Il est également prévu une rencontre d’échanges du ministre de la Fonction publique avec les fonctionnaires et agents de l’Etat exerçant dans le District autonome d’Abidjan. Cette importante réunion sera l’occasion de remobiliser les agents publics invités autour des valeurs éthiques et déontologiques.

Elle profitera aussi pour les exhorter à une culture et à des pratiques professionnelles vertueuses, tout en mentionnant que ces journées seront meublées de panels et d’ateliers cliniques qui seront maintenus et renforcés de même que des cérémonies éclatées de décoration des fonctionnaires et agents de l’Etat.

« Cette deuxième édition sera vécue comme un vrai moment de retrouvailles pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, un grand moment de partage avec les populations bénéficiaires des prestations du service public », a-t-elle poursuivi.

La célébration de la 2ème édition, prévue du 28 novembre au 1 er décembre 2022, intervient dans un contexte particulier, marqué par la signature de l’Accord portant trêve sociale et les décisions historiques du président de la République en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Placées sous le thème « Fonctionnaires et agents de l’Etat engagés pour la transformation qualitative de l’Administration », ces journées visent à célébrer et à promouvoir l’engagement des fonctionnaires et agents de l’Etat dans la transformation qualitative de l’administration publique ivoirienne.

La première édition s’était tenue du 13 au 16 décembre 2021 autour du thème « le service public au cœur de la vie des populations ». Elle a permis de mettre en lumière le fait que l’administration publique, par l’engagement et les activités quotidiennes de ses animateurs, favorise l’amélioration de la vie des populations.

Maroc: Le Roi Mohammed VI reçoit le SG de l’ONU

Le roi a réaffirmé au patron de l’Onu la position constante du Maroc pour le règlement du dossier du Sahara sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie de ce territoire.Le Roi Mohammed VI a reçu, mercredi 23 novembre 2022 à Rabat, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (Onu), António Guterres, indique un communiqué du Cabinet Royal.
Lors de cette audience, le patron de l’ONU a exprimé sa gratitude au Roi pour la réussite du 9ème forum de l’Alliance des civilisations, qui se tient à Fès. Guerres s’est aussi félicité de l’adoption d’une déclaration « forte et engageante, plus que jamais nécessaire dans un contexte international trouble ».

Le chef de l’ONU a, également, salué l’engagement permanent du Souverain chérifien en faveur de la promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance, de dialogue et de respect des différences.

M. Guterres a loué la contribution constructive et constante du Royaume pour le maintien et la consolidation de la paix, le renforcement de la stabilité et la promotion du développement, notamment dans le continent africain.

La question du Sahara a été abordée par les deux hommes, à la lumière de la résolution 2654 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 27 octobre 2022.

A cet égard, le Roi Mohammed VI a réaffirmé la position constante du Maroc pour le règlement de ce différend régional sur la base de l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le Souverain a réitéré le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, M. Stafan De Mistura, aux fins de la conduite du processus politique, ainsi qu’à la mission onusienne au Sahara, MINURSO, pour l’observation du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991. 

Anti-terrorisme : l’Initiative d’Accra au secours du Burkina Faso

Le pays se réserve le droit de se retirer de cette force conjointe si les résultats ne suivent pas.Le Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra, réuni mardi dans la capitaine ghanéenne, a annoncé le déploiement de 2000 hommes au Burkina Faso pour contrer l’avancée des groupes armés non étatiques, rapporte la télévision nationale, ce mercredi.

L’Initiative s’est fixée un délai d’un mois pour rendre opérationnelle sa force multinationale conjointe. La task-force comporte un contingent de 10.000 soldats qui seront stationnés à Tamalé au Ghana et un volet renseignement, basé à Ouagadougou au Burkina Faso, a précisé un communiqué des pays membres.

La task-force de l’Initiative d’Accra est un regroupement de sept pays dont le Burkina Faso destinée à faire face à l’expansion du terrorisme. Elle est axée sur « le partenariat et le soutien mutuel entre membres » en matière « d’opérations conjointes, de formation et de partage de renseignements », selon les pays membres.  

« Si cette initiative ne donnerait pas de résultats concrets, le Burkina Faso se réserverait le droit de se retirer de cette initiative. Parce que nous ne sommes pas pour des réunions et sommets sans fin, qui tournent en boucle et sans résultats. Je pense que nous avons été compris », a déclaré le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, représentant le Capitaine Ibrahim Traoré à Accra.

Pour rendre fonctionnelle la force anti-terroriste, l’Initiative a besoin d’environ 550 millions de dollars américains, une enveloppe qui suscite déjà l’intérêt de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), de l’Union Africaine (UA), l’Union européenne (UE) et de la Grande-Bretagne. Les dirigeants ont recommandé aussi que des actions concrètes, « y compris la collecte de fonds, pour soutenir les pays sévèrement touchés par le terrorisme ».

Le Burkina Faso a plaidé pour un financement endogène, loin du diktat des bailleurs de fonds. « En prélevant par exemple, rien qu’une petite somme sur chaque kilogramme de café vendu, de cacao vendu, de coton vendu, de lingots d’or extrait, nous pouvons réunir les fonds nécessaires pour soutenir cette initiative », a expliqué Tembela.

Les Présidents ont indiqué avoir pris « bonne note » de la volonté du Nigeria de rejoindre le siège de la task-force de « l’Initiative d’Accra » et l’ont désigné comme observateur. Le géant ouest-africain a pris le leadership de la mobilisation et s’est engagé à accompagner la Force conjointe en appuis aérien et logistique.

Pour le chef du gouvernement burkinabè, l’Initiative a pris conscience de la gravité de la situation et les membres se sont engagés à mettre en place très rapidement la task-force pour soutenir les pays confrontés au terrorisme

Lancée en 2017, l’Initiative d’Accra regroupe le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Ghana, le Mali et le Togo. Bamako n’a pas participé au sommet d’Accra. Tous les trois mois, « l’Initiative » tient des réunions ministérielles précédées d’une rencontre technique des responsables en charge de la sécurité et des renseignements. L’organisation est financée par les Etats membres.

Les entreprises britanniques invitées à investir en Af’Sud

Le chef de l’Etat sud-africain souhaite que son pays profite des opportunités de commerciales et d’investissement du secteur privé britannique.En visite d’État de deux jours (22-23 novembre) au Royaume-Uni, le président Cyril Ramaphosa s’est adressé à la Chambre des communes, avant d’assister mardi soir à un banquet offert par le roi Charles III et la reine consort Camilla.

« Peu de pays ont une expérience et une connaissance aussi approfondies de l’économie sud-africaine que la Grande-Bretagne », a souligné M. Ramaphosa, invitant les « entreprises britanniques à utiliser cet avantage de manière plus efficace pour saisir les opportunités d’investissement et de commerce dans notre pays ».

Le dirigeant sud-africain a déclaré que le moment est pour Londres de renouveler ses liens commerciaux et d’investissement avec la nation arc-en-ciel.

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud, la cinquième destination d’exportation du pays et la première source de visiteurs touristiques en dehors de l’Afrique au cours des 20 dernières années.

Le président Ramaphosa a remercié le Royaume-Uni pour son engagement à mettre en œuvre une transition énergétique juste en Afrique du Sud, qui permettrait de réduire les émissions de carbone sans nuire à la vie et aux moyens de subsistance de la population.

Lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) de l’année dernière à Glasgow, en Ecosse, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Union européenne et la France ont promis 8,5 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour le projet de transition énergétique équitable.

« Les nations industrialisées ont donc la responsabilité d’apporter des ressources substantielles aux pays à revenu faible et intermédiaire pour financer leurs actions en faveur du climat et cela ne doit pas être considéré comme de la charité », a conclu Cyril Ramaphosa.

Mali : l’Etat islamique s’approche de Gao

Les jihadistes reprennent du poids dans le nord du Mali.Lundi 21 novembre, le village de Kadji, dépendant de la commune de Gounzereye, près de la ville de Gao, a été la cible d’une attaque d’hommes armés supposés appartenir à l’Etat islamique au Sahel (EIS). Les assaillants ont visé un camp de déplacés internes installés dans cette localité. S’exprimant mardi à la télévision nationale, le Général Moussa Moriba Traoré, gouverneur de Gao, a fait état de onze personnes tuées à l’occasion de cette attaque non encore revendiquée.

Selon plusieurs observateurs, cette attaque révélerait l’intention des jihadistes de tester le dispositif de sécurisation de la ville de Gao pour d’éventuelles opérations futures à l’intérieur de la ville.

En 2012, le Mouvement pour l’Unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), issu d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a occupé cette ville du nord malien et y a appliqué une version ultra-rigoriste de la loi islamique avant d’en être délogé en janvier 2013 par l’intervention française, Serval. Près de dix ans après, les jihadistes restent actifs dans la région.

« Règlement de compte »

Le commandant du théâtre-Est de l’Opération « Maliko » (Entre Maliens, en bambara), lancée par l’armée malienne en janvier 2021, le colonel Famouké Camara, résume l’attaque de Kadji à « un règlement de comptes entre groupes armés ».

Depuis plusieurs mois, l’EIS multiplie les opérations dans le nord du Mali, entre les régions de Ménaka et de Gao. En juillet, l’EIS a occupé le village de Talataye pendant 48 heures après avoir livré bataille contre des unités du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) liés à AQMI et des mouvements touaregs pro-gouvernementaux. Au terme des accrochages, l’EIS a affirmé avoir tué une soixantaine de combattants du GSIM et des mouvements Touaregs. Fin octobre, ces derniers ont tenté de laver cet « affront » en tentant des contre-offensives contre des positions de l’EIS dans la région de Ménaka. Selon les informations d’APA News, les affrontements se poursuivent entre les deux groupes jihadistes dans des localités de Ménaka où des centaines de civils ont été tués depuis mars, d’après plusieurs organisations humanitaires.

Nigeria : démarrage de la production de pétrole brut à Kolmani

Le président nigérian Muhammadu Buhari a donné le coup d’envoi de la production officielle de pétrole brut et de gaz du projet de développement intégré de Kolmani, d’une valeur de trois milliards de dollars, dans la zone géopolitique du nord-est du pays.Les champs pétrolifères situés dans le bassin de Gongola de la fosse du Haut Bénoué, à cheval sur les deux Etats septentrionaux de Gombe et Bauchi, avec les permis de prospection pétrolière 809 et 810, sont estimés à plus d’un milliard de barils de réserves de pétrole brut et à une production quotidienne d’environ 50.000 barils de pétrole brut.

S’exprimant lors de l’événement mardi, Buhari a déclaré que le champ pétrolifère de Kolmani River a attiré des investissements d’une valeur de trois milliards de dollars, malgré le manque d’attrait dans le secteur pétrolier ces derniers temps.

« Compte tenu de l’emplacement enclavé et de l’énorme besoin en capital, l’économie du projet est une œuvre difficile » dit-il. « Par conséquent, dès le début, j’ai demandé à la NNPC Limited d’utiliser et de tirer parti de son vaste portefeuille d’actifs dans tous les couloirs de ses opérations afin de réduire les risques du projet et d’attirer les investissements nécessaires. J’ai demandé à la NNPC de poursuivre dans cette voie », a déclaré le président nigérian qui assure en même temps les fonctions de ministre du Pétrole du Nigeria.

M. Buhari a ajouté que le champ pétrolier et gazier de Kolmani River contenait un milliard de barils de pétrole brut et 500 milliards de pieds cubes standard de gaz. Selon lui, le développement de ce champ pétrolifère est significatif, étant donné que « des efforts pour trouver du pétrole et du gaz commercial en dehors du bassin établi du delta du Niger ont été tentés pendant de nombreuses années sans les résultats escomptés ».

« Nous sommes satisfaits de la découverte actuelle de plus d’un milliard de barils de pétrole et de 500 milliards de pieds cubes de gaz dans la zone de Kolmani, ainsi que des énormes possibilités de gisements supplémentaires au fur et à mesure que nous intensifions les efforts d’exploration » indique-t-il lors de son allocution.

« Il est à noter que la découverte a maintenant attiré des investissements pour un développement intégré de bout en bout et la monétisation des ressources en hydrocarbures », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que la production en amont, le raffinage du pétrole, la production d’électricité et d’engrais sont prévus dans la région.

Selon la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) Ltd, la première phase de l’exploitation comprendra une raffinerie de pétrole in situ d’une capacité maximale de 120.000 barils par jour, une usine de traitement du gaz d’environ 500 millions de pieds cubes standard par jour, une centrale électrique d’une capacité maximale de 300 mégawatts et une usine d’engrais de 2.500 tonnes par jour.

Mondial-2022: Le Maroc et la Croatie se neutralisent

La sélection marocaine de football a fait match nul contre la Croatie pour le compte de la Coupe du Monde Qatar 2022, mercredi, (0-0, groupe F). Solides et intraitables en défense, les Lions de l’Atlas ont réussi le pari de jouer sans ballon tout en évitant d’encaisser, même si la ligne d’attaque n’a pas donné entière satisfaction.Pour son entrée en lice en Coupe du Monde Qatar 2022, les Lions de l’Atlas ont réussi à museler le vice-champion du Mondial Russie 2028, la Croatie (0-0, groupe F). Contrairement à leur compagne qualificative, les protégés de Walid Regragui ont dû évoluer sans bénéficier de la possession du ballon, face à une sélection croate qui n’a également pas osé prendre trop de risque. 

Fidèle à ses préceptes, Walid Regragui a encore opté pour le 4-3-3, donnant les clefs du jeu à la paire Ounahi-Amallah en ligne médiane et reconduisant son trident offensif composé d’Ennesyri, Ziyech et Boufal. 

Dès les premières minutes, les Lions ont bataillé pour la possession du ballon en milieu de terrain, face à la redoutable triplette Modric-Brosovic-Kovaciç. La première occasion des Lions est survenue sur un coup-franc de Ziyech, repoussé par le mur croate (19e), suivie d’une incursion de Hakimi qui a buté sur le portier adverse (21e). 

Les Croates ont failli débloquer le compteur à la 25e minute sur un tir de Perisiç qui a frôlé la transversale, profitant d’une erreur d’Amallah. La fin de la première mi-temps était ensuite marquée par un relâchement chez la sélection marocaine, qui a permis à la Croatie de porter le danger vers la cage de Bounou. 

A la 45e minute, le gardien de Séville réussissait ainsi un double-sauvetage héroïque face à Nikola Vlasiç. Deux minutes plus tard, c’était le tour à Nayef Aguerd de sortir un tacle tout en rigueur pour priver le même joueur d’ouvrir le score. 

La première mi-temps se terminait finalement sur un score de parité, avec un léger avantage pour la Croatie en termes de possession (59%) et avec un tir cadré contre 0 pour le Maroc.

La deuxième période démarrait sur un autre sauvetage périlleux de Bounou, pratiquement sur sa ligne. Mazraoui, lui, se blessait à l’issue d’une tête plongeante en surface adverse et quittait la pelouse à la 60e minute (remplacé par Yahya Attiat Allah). L’occasion la plus franche a finalement eu lieu à la 65e minute, avec un tir surpuissant des 30 mètres de Hakimi, difficilement repoussé par le gardien Croate. 

Le jeu restait cependant très fermé et les deux camps ne s’aventuraient pas à créer le surnombre en attaque. À la 81e minute, le coach national jouait deux cartes offensives avec les entrées de Abdelhamid Sabiri et de Abderrazak HamdaLlah. La tendance se poursuivait avec des Lions qui ont clairement cédé le ballon aux Croates, en attendant la faille pour activer les contre-attaques. 

Le Maroc osait un léger pressing en fin de match, profitant de la fraîcheur d’Ezzelzouli et de Sabiri, mais sans menacer frontalement la défense croate.  L’arbitre argentin Rapallini sifflait finalement le terme de cette première rencontre du groupe F sur un nul vierge, qui devrait booster la confiance de Ziyech et compagnie en vue du prochain duel face à la Belgique.

L’autre match de ce Groupe opposera la Belgique au Canada.

Le Sénégal sur les traces de deux militaires disparus mystérieusement

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la disparition de deux agents de renseignements perdus de vue depuis samedi et dont des effets ont été retrouvés sur une plage dakaroise, à deux jours du deuxième match du Sénégal en Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar.Le Témoin se fait l’écho de « l’émoi » qui habite l’armée sénégalaise suite au « mystère autour de la disparition de deux militaires », poussant la Marine nationale et la Police scientifique à se « mobiliser » et le procureur de la République à ouvrir une enquête.

Les deux disparus, l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et le sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, « n’ont plus donné signe de vie depuis le samedi 19 novembre passé », selon Le Soleil qui note que « le parquet tente de percer le mystère ».

Selon le procureur, cité par Tribune, certains de leurs effets dont leurs téléphones ont été « géolocalisés au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel », une plage du centre-ville dakarois. Pour Les Echos, les deux agents de renseignement « étaient partis faire une partie de pêche au Cap Manuel » avant d’être portés disparus. Interrogé par Le Témoin, un plongeur sous-marin estime que « la mer, trop agitée, a même atteint trois mètres de hauteur dans cette zone ce week-end ».

Toutefois, Le Quotidien a trouvé « 100 hypothèses » dans la disparition mystérieuse des deux militaires. Soulignant que « l’enquête oriente vers une disparition volontaire », le journal affirme que « les deux agents seraient impliqués dans l’affaire Pape Alé » Niang, le journaliste placé sous mandat de dépôt depuis quelques semaines pour avoir divulgué des informations classées secret défense dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort mettant face à face l’opposant Ousmane Sonko et la plaignante et masseuse Adji Sarr. Toujours dans l’affaire Pape Alé Niang, le journal fait état aussi de l’arrestation d’un « autre gendarme ».

En football, au lendemain de la défaite (2-0) des Lions du Sénégal face aux Pays-Bas à la Coupe du monde en cours au Qatar, Les Echos indiquent que « les cadres se concertent avec le coach » Aliou Cissé pendant que « le banc s’échauffe » en prévision d’éventuels changements vendredi prochain devant l’équipe nationale du Qatar. Si le milieu Cheikhou Kouyaté est « out pour vendredi », le défenseur Abdou Diallo « reprend aujourd’hui » l’entraînement après des « crampes musculaires » qui l’ont obligé de céder sa place face aux Pays-Bas, lundi dernier.

Pour la rencontre de vendredi, Walf Quotidien estime que le Sénégal va compter sur « un milieu sous haute tension » en raison de la blessure de Cheikhou Kouyaté et des menaces de suspension qui pèsent sur Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy, avertis face aux Néerlandais.

Outre le milieu sénégalais, la défense reste « à parfaire » d’après Vox Populi qui tire « les premiers enseignements sur l’équipe du Sénégal et les gros chantiers d’El Tactico », le surnom du sélectionneur Aliou Cissé.

Le gardien Edouard Mendy n’est pas indemne aussi de critiques, quelque part fautif sur les deux buts encaissés par le Sénégal face aux Pays-Bas. C’est pourquoi L’Observateur se demande si « le général de goal », pourtant meilleur gardien du monde en 2021 avec son club anglais Chelsea, est « devenu lieutenant ».

En revanche, malgré la mauvaise entrée en lice des Lions, Idrissa Gana Guèye recommande à ses coéquipiers de « relever la tête (parce qu’il) reste deux matches. Rien n’est encore joué. Parfois c’est bon de perdre des matches comme ça ».

SOGECO participe à la 6e édition de Mauritanides

Mauritanides est un événement incontournable qui rassemble tous les acteurs de l’industrie minière, des hydrocarbures et des énergies renouvelables.SOGECO, partenaire de Bolloré Transport & Logistics, participera à la 6e édition de Mauritanides, la plus grande conférence de la région sur les mines, le pétrole & gaz et les énergies renouvelables, qui se tiendra à Nouakchott du 22 au 24 novembre 2022. À cette occasion, Sid Ahmed ABEIDNA, Président-directeur général de SOGECO interviendra à trois reprises pour parler d’une part des solutions venant améliorer les ressources minières et énergétiques de la Mauritanie et d’autre part de la stratégie de recrutement local mise en place par SOGECO pour soutenir le développement de ses activités dans le pays.

Mauritanides est un événement incontournable qui rassemble tous les acteurs de l’industrie minière, des hydrocarbures et des énergies renouvelables. Pour cette nouvelle édition, plus de 2 000 participants sont attendus et 100 exposants seront présents pour y présenter leur expertise et leurs solutions dédiées au secteur.

Implanté en Mauritanie depuis 1972, SOGECO y a développé une large gamme de services logistiques offrant à ses clients locaux et internationaux des solutions de bout en bout et des prestations sur-mesure dans différents secteurs incluant principalement l’énergie (pétrole & gaz) et l’exploitation minière mais aussi les matières premières agricoles, les produits alimentaires et l’aide humanitaire.

En 2021, la société s’est illustrée en décrochant un contrat logistique majeur qui s’inscrit dans le cadre du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Les équipes de SOGECO sont notamment responsables de la mise en place d’une base logistique servant au stockage et au transport de tubulaires ainsi que de structures offshore hors gabarit (15-Nov 2021). Plus de 180 000 tonnes de fret seront transportées pour soutenir le développement de la plateforme d’exploitation du champ gazier.

« SOGECO est une société au savoir-faire reconnu dans la logistique gazière, pétrolière et minière et le secteur de l’énergie grâce à son expérience dans la gestion de grands projets industriels. Notre succès repose sur des compétences métiers et une connaissance du terrain mais aussi sur une politique de recrutement local qui va de pair avec le développement de nos activités. Aussi, notre participation à cette sixième conférence de Mauritanides est l’occasion de partager avec tous les acteurs présents notre vision du métier dans tous ses aspects mais aussi de discuter ensemble des grands enjeux à venir et nouvelles opportunités. » a déclaré Sid Ahmed ABEIDNA, Chairman de SOGECO.

Programme de conférences SOGECO :

22 novembre 2022

• 11h30-12h30 : Panel « Améliorer les ressources minières et énergétiques de la Mauritanie pour
le monde ».
• 15h30-15h45 : « Stratégie de contenu local en Mauritanie et renforcement de l’attractivité des
talents. »

23 novembre 2022

• 9h30-11h00 : Panel : « Les prochaines étapes pour un contenu local durable dans les industries
extractives et les chaînes d’approvisionnement »
Plus d’informations ici :
https://www.mauritanidesmr.com/?lang=fr

À propos de SOGECO

Implanté en Mauritanie depuis 1972, SOGECO propose à ses clients locaux et internationaux des solutions logistiques de bout en bout incluant notamment le transit, freight Forwarding, Shipping Agency, Airfreight, Meet & Greet, le dédouanement, l’entreposage et le transport de marchandises (OOG – Fangerous goods). La société possède également une solide expertise dans différents secteurs tels que l’énergie (pétrole & gaz), l’exploitation minière, les matières premières agricoles, les produits alimentaires et l’aide humanitaire. Elle emploie aujourd’hui près de 350 personnes réparties au sein de ses différentes structures opérationnelles et réseau d’agences situées à Nouakchott et Nouadhibou.

Contacts presse

Emilie DEPINA, Directrice Projets – SOGECO Mauritanie
T +222 42 55 01 80 – emilie.depina@sogeco-sa.mr
Cindy PATAN, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics
T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Ecole ivoirienne : des projets de redynamisation de la langue espagnole

L’Espagne veut promouvoir davantage la langue espagnole et redynamiser la collaboration entre les deux pays en matière d’éducation.Dans ce contexte, une mission conjointe espagnole conduite par l’ambassadeur du royaume d’Espagne en Côte d’Ivoire, Rafael Soriano, a été reçue ce mardi 22 novembre 2022 par la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné.

La délégation a présenté plusieurs projets à la ministre Mariatou Koné, portant entre autres sur « la formation et la mobilité des enseignants, la reprise de l’immersion linguistique à travers des voyages de formation et des missions de partage d’expériences en Espagne ».

La ministre de l’Éducation nationale s’est réjouie de cette « bonne nouvelle » qui permettra la reprise de « mobilité » interrompue depuis plusieurs années, souhaitant sa généralisation pour permettre à l’ensemble des 3000 enseignants de la langue espagnole que compte la Côte d’Ivoire d’en bénéficier.

La Côte d’Ivoire, où la langue espagnole est enseignée depuis 1948, enregistre 600.000 élèves apprenant la langue. Ce qui positionne le pays à la première place des pays africains, au niveau du système éducatif.

Burkina : Les soldats « n’ont rien fait » pour protéger l’ambassade de France (ambassadeur)

L’Union européenne et la France ont appelé les nouvelles autorités de la transition à protéger les enseignes diplomatiques dans le pays.L’ambassade de France à Ouagadougou a demandé aux autorités de renforcer sa protection après les violentes manifestations qui l’ont visée la semaine dernière à Ouagadougou, selon une lettre adressée au gouvernement.

Le 18 novembre, des centaines de manifestants, parés de symboles russes, ont lancé des pierres et d’autres projectiles contre l’enclave diplomatique française avant de se rendre à la base militaire française à Kamboinsin, à la périphérie de la capitale.

Dans la lettre adressée au ministère des affaires étrangères, l’ambassadeur Luc Hallade a déclaré que les soldats Burkinabè « n’ont rien fait » pour protéger la représentation diplomatique pendant la manifestation. Il a affirmé que certains membres des services de sécurité « ont été filmés en train de jouer aux cartes » au moment des faits.

La délégation de l’Union européenne auprès du Burkina Faso qui a condamné, ce mardi, « la violence des actes perpétrés par de nombreux individus mobilisés et organisés à cette seule fin » a déploré « l’absence de réaction appropriée des services de sécurité ». Elle a aussi dit ne pas comprendre que ce type de scénario se reproduise alors qu’une note verbale relative à la sécurisation des missions diplomatiques avait été adressée au Corps diplomatique accrédité au Burkina, début novembre.

L’Union européenne et la France ont appelé le gouvernement à respecter les conventions internationales sur la protection des enclaves diplomatiques, de renforcer la sécurité autour des ambassades et de condamner les auteurs des actes de violences contre les représentations diplomatiques.

Début octobre dernier, des manifestants avaient pris pour cible et tenté d’incendier l’ambassade de France, au lendemain de la prise du pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le deuxième putsch en moins d’un an dans le pays. Depuis, l’ambassade de France au Burkina Faso n’est toujours pas fonctionnelle. Paris avait exigé en vain des excuses de la part des autorités, à la suite des casses de manifestants à l’époque. 

Côte d’Ivoire : des agents outillés à la gestion des biens de l’Etat

Les ordonnateurs et responsables de programmes de gestion des biens de l’Etat ont été formés sur la comptabilité des matières.La direction du patrimoine de l’Etat, sous l’égide du ministère du Budget, tient à Abidjan du 22 au 24 novembre 2022, un séminaire de formation à l’endroit des responsables des structures de l’Etat, issus des Etablissements publics nationaux, des institutions de l’administration centrale.

Durant trois jours, des travaux séquentiels seront organisés à l’intention de près de 100 auditeurs à Cocody en présence de M. Konan Gnamien, sous-directeur de l’évaluation de la comptabilité des matières, représentant le directeur du patrimoine de l’Etat, Ali Sissoko.

M. Gnamien Konan, dans une allocution, a révélé les enjeux d’un tel programme pour l’Etat et pour les ordonnateurs. Il a déclaré que, « la Côte d’Ivoire, ayant fait de la comptabilité des matières une comptabilité des ordonnateurs », il était bon de présenter les outils, procédures et modalités de mise en œuvre de cette notion ».  

En outre, relatera1t-il, que les modules adressés aux ordonnateurs sont de deux types, le premier concernant le cadre de gestion des biens de l’Etat qui comprend le dispositif juridique, les acteurs, les définitions et le contrôle de la comptabilité des matières.

Quant au second module, il porte sur les procédures et outils de gestion de la comptabilité des matières. Les auditeurs, à savoir les ordonnateurs et les responsables de programme qui ont la possibilité, au cours de cette formation, de se familiariser avec la nature d’un bien, sa durée de vie et autres aspects liés à son acquisition et à ses différents usages. « Le bien se comporte exactement comme un être humain.

Le conférencier, M. Gnamien Konan, a souligné qu’au sortir de cet apprentissage les ordonnateurs et responsables de programme devraient être outillés afin de mieux appréhender la question de la comptabilité des matières eu égard au fait qu’ils sont au centre de la mise en œuvre de cette notion.

Pour M. Gnamien Konan, la comptabilité des matières qui représente en quelque sorte l’inventaire des biens de l’Etat, répond à la directive de l’Uemoa de 2012, qui appelle à l’harmonisation des politiques en matière de gestion des ressources publiques.

Selon lui, elle devrait permettra à la Côte d’Ivoire de valoriser à terme tous ses biens à grande valeur afin de mettre en place la comptabilité patrimoniale de l’Etat. La portée de cette action va favoriser pour la Nation, la levée de capitaux sur les marchés financiers et une meilleure optimisation des ressources.

L’Agri-Tech tunisienne s’exporte en Côte d’Ivoire

La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abrite du 21 au 25 novembre 2022, le semaine Agri-Tech tunisienne en Côte d’Ivoire.A cette occasion, six entreprises technologiques tunisiennes de l’Agri-Tech et une cinquantaine d’entreprises ivoiriennes prendront part à un programme riche de rencontres B to B, de conférences et de visites.

La Côte d’Ivoire est la deuxième étape de cet évènement dénommé « Semaine de l’Agri-Tech tunisienne » après le Sénégal. Il a été organisé par la Chambre de commerce et d’industrie Tunisie-Côte d’Ivoire ».

Le pays se positionne comme un acteur international majeur avec plusieurs produits agricoles (cacao, café, anacarde, hévéa, coton, huile de palme…) et la digitalisation de son agriculture est une des voies pour améliorer sa compétitivité sur le marché mondial.

La Semaine de l’Agri-Tech tunisienne vise à rapprocher les entreprises technologiques tunisiennes des start-up ivoiriennes pour bâtir des partenariats techniques et commerciaux afin de présenter une offre conjointe et complémentaire.

Ces solutions devraient permettre d’apporter des réponses aux pays de la sous-région et du continent qui cherchent à atteindre l’autosuffisance alimentaire dans un contexte de croissance rapide de la population et l’aggravation des effets du changement catholique.

M. Walid Gaddas, le directeur général de Stecia International, l’organisateur de l’évènement, a déclaré que la Semaine de l’agri-tech tunisienne à Abidjan a pour « ambition de développer la coopération Sud-Sud dans la digitalisation de l’agriculture ».

Les technologies qui seront présentées lors de cette 2e étape de la Semaine de l’Agri-tech tunisienne ont été conçues en Afrique et pour l’Afrique. Elles ont déjà fait leurs preuves en Tunisie mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

Le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie Tunisie-Côte d’Ivoire, Ismaila Patrick M’Bengue, l’objectif de cet événement est de servir la croissance, de dynamiser les relations économiques et de permettre « une agriculture intelligente et durable ».                                                                           

Le représentant des six entreprises technologiques tunisiennes de l’agri-tech, Yasser Bououd, a fait savoir que cette initiative vise à développer des partenariats Sud-Sud afin que le continent regorge de solutions technologiques locales et smart.   

 

Maroc: le Roi Mohammed VI ordonne l’accélération des projets d’énergies renouvelables

le Roi Mohammed VI a présidé une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables au cours de laquelle le Souverain a donné ses hautes Directives pour accélérer le développement du secteur et élaborer une offre Maroc pour l’hydrogène vert.Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mardi 22 novembre 2022 à Rabat, une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables et aux nouvelles perspectives dans ce domaine, indique un communiqué du Cabinet royal.

Cette réunion de travail s’inscrit dans le cadre du suivi régulier par le Souverain des objectifs stratégiques que le Royaume s’est fixés en matière de développement à grande échelle des énergies renouvelables, notamment celui de porter la part de ces énergies à plus de 52% du mix électrique national à l’horizon 2030.

Un exposé a été présenté devant le Roi sur l’état d’avancement du programme de développement des énergies renouvelables. Fruit d’une Vision clairvoyante du Souverain, ce programme a permis au Maroc d’affirmer aujourd’hui son leadership régional et mondial dans ce secteur majeur de la transition énergétique.

Ainsi, le Souverain marocain a donné ses hautes directives en vue d’accélérer le développement des énergies renouvelables, notamment les énergies solaire et éolienne. En construisant sur ses avancées, le Maroc devrait accélérer le déploiement des énergies renouvelables afin de renforcer sa souveraineté énergétique, réduire les coûts de l’énergie et se positionner dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir.

Il s’agit notamment d’activer la réalisation des projets en cours de développement, de même que valoriser l’avantage compétitif du Maroc pour attirer davantage d’investissements nationaux et étrangers dans le secteur. 

Par ailleurs, la montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le Royaume, en particulier dans les domaines de dessalement de l’eau de mer et de la filière émergente de l’hydrogène vert et de ses usages.

Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir, et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une « Offre Maroc » opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert au Maroc. Elle devrait comprendre, outre le cadre réglementaire et institutionnel, le schéma des infrastructures nécessaires.

Attentat Grand-Bassam : ouverture du procès fin novembre

Le procureur de la République annonce que le dossier de l’attentat terroriste de Grand-Bassam a été inscrit au rôle du tribunal criminel.Selon une note du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, « l’audience est prévue le 30 novembre 2022 dans la grande salle du Tribunal de première instance d’Abidjan ».

Ce procès s’ouvrira après six ans. Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés s’étaient rendus sur la plage de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, et avaient ouvert le feu sur certaines personnes qui s’y trouvaient.

Le bilan de l’attaque ressort 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée ainsi que trente-trois blessés.

La période judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, a abouti au renvoi de 18 accusés devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.