Foot : Dakar Sacré Cœur et l’Olympique Lyonnais liés trois ans de plus

Les clubs sénégalais et français ont officialisé, ce lundi 12 juillet, la prolongation de leur coopération jusqu’au 30 juin 2024.Fortifier l’axe Dakar-Lyon dans la durée. C’est le but visé. Dans un article publié sur son site, l’Olympique Lyonnais a expliqué qu’ « à travers cette nouvelle prolongation, les deux parties (veulent) poursuivre le travail engagé depuis 6 ans ».

En août 2018, après un premier accord signé trois ans plus tôt, Dakar Sacré-Cœur et l’Olympique Lyonnais avaient renouvelé leur engagement. A en croire l’OL, sa stratégie à l’international reposant sur le partage de savoir-faire et d’expérience a permis « à DSC d’être reconnue comme l’une des structures référentes au Sénégal ».

Dans le cadre de cette « collaboration au spectre large », le club basé à la Sicap Liberté 1, à Dakar, et le septuple champion de France ont pu organiser « de nombreux échanges entre les staffs » de chaque entité.

Le club rhodanien a souligné que ses relations avec DSC sont basées sur « le développement et la pérennisation d’un modèle de formation local inspiré de (sa) méthode ».

Cette philosophie commune a notamment facilité le recrutement de deux joueurs sénégalais : Ousseynou Ndiaye (milieu) et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (défenseur). DSC a aussi mis sur pied « une équipe féminine ». Trois ans seulement après sa création, la formation a remporté, cette saison, le championnat du Sénégal.

Outre le football, l’Olympique Lyonnais accompagne Dakar Sacré Cœur dans ses activités sociales adossées à « des valeurs comme l’interculturalité, la parité, la solidarité, la performance ou l’abnégation ».

Pour Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais, « cette nouvelle prolongation marque une étape supplémentaire dans le formidable élan qui anime ce projet. C’est avec détermination et ambition que nous allons poursuivre ce même élan ».

De son côté, Mathieu Chupin, président délégué de DSC, a déclaré que les deux clubs, « dans des contextes et échelles différents, partagent les mêmes ambitions économiques et sociales au service de projets sportifs performants ».

Sénégal : politique et agriculture au menu des journaux

Les journaux sénégalais, parvenus lundi à APA, sont essentiellement dominés par la politique et l’agriculture.Sud Quotidien parle du projet de réforme électorale et informe que « l’opposition déchire le code ». Pôle opposition et non-alignés au dialogue politique se démarquent de l’arbitrage du chef de l’Etat.

Et dans Vox Populi, le Front de résistance nationale (FRN), les leaders du Mouvement pour la défense de la démocratie (MD2), du Congrès de la Renaissance Démocratique (CRD) et de Jotna soutiennent que « Macky Sall vient de fermer les portes du dialogue et d’ouvrir celles de la confrontation ». Pour le front de l’opposition, le président de la République a « saboté » le travail qu’il a lui-même commandité dans le cadre du dialogue politique.

Walf Quotidien estime que « Macky (Sall) se tire une balle dans le pied » avec l’élection des maires au suffrage universel direct. Le journal explique que cette situation risque de jouer un vilain tour à la majorité présidentielle à cause des nombreuses « rivalités internes » au sein de la coalition.

EnQuête parle sur l’éventuelle alliance entre l’ancien maire de Dakar, Macky Sall et Idrissa Seck et informe « Khalifa dit non ». Le journal soutient même que « Khalifa Sall goûte très mal aux rumeurs de deal et d’alliance avec Macky Sall ».

Sur le plan agricole, L’Observateur revient l’inauguration des Domaines agricoles communautaires (Dac) de Keur Momar Sarr. Selon le journal, « Macky répare une injustice » puisque le chef de l’Etat a promis l’accès à l’eau potable pour les villages aux alentours du Lac Guiers.

Dans le quotidien L’AS, le chef de l’Etat apporte des gages et souligne que les « Dac pourront satisfaire l’approvisionnement local, et aussi exporter vers les marchés étrangers ».

Le Soleil  indique que 1250 milliards Fcfa ont été mobilisés en neuf ans pour le secteur hydraulique au Sénégal. Dans les colonnes du quotidien national, Macky Sall assure que les Dac restent le modèle qu’il faut pour développer l’agriculture.

En sport, Stades et Record reviennent largement sur les sacres de l’Italie et l’Argentine à l’Euro et à la Copa America. « Sacrée Italie, maudite Angleterre » titre Record, qui, parlant de la Copa, souligne que « Messi brise enfin la malédiction ». « L’Italie brise le rêve anglais, Messi enfin couronné avec l’Argentine » ajoute Stades.

Economie, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du recours au Partenariat-public-privé, le champ politique national, la production locale du vaccin contre la Covid-19 et la Coupe de la CAF remportée par le Raja de Casablanca, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du recours au Partenariat public-privé (PPP), écrit que les collectivités locales sont rattrapées par la grande vague des PPP, une formule qui a fait ses preuves depuis des années dans différents secteurs d’activités et pour de nombreux projets d’infrastructure d’envergure.

Pour le quotidien, l’enjeu n’est pas simplement d’attirer les capitaux du privé, mais aussi ses compétences et idéalement en contournant les difficultés classiques des montages publics, les retards de livraison ou les défauts sur la qualité. Toutefois, le système « ne peut s’affranchir de garde-fous pour garantir son efficacité et prévenir les dérives », relève-t-il, estimant nécessaire que le choix du PPP soit « motivé » et que l’évaluation de cette formule soit prise en compte afin de « s’enrichir de croisement entre les coûts économiques des projets en formule PPP ou en maîtrise d’ouvrage publique classique ».

Evoquant le champ politique national, +Al Bayane+ écrit qu’une partie non négligeable de candidats qui se présentent aux élections sont plus guidés par leurs intérêts particuliers que par l’intérêt général, alors que les compétences intègres du pays désertent cette compétition après y avoir pris part.

Face à cette situation, le journal recommande de chercher les compétences dans le répertoire des cadres marocains dont les différents types de formations intellectuelles, académiques et techniques constituent une plateforme idéale pour l’encadrement politique organique. Il est grand temps que cette intelligentsia (ingénieurs, médecins, chirurgiens, esthéticiens, universitaires, entrepreneurs, avocats…), munie de civisme et de probité, s’assume et recouvre la chaise qu’elle a boudée, pendant des décennies, au profit des inciviques, ajoute-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a salué la signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la Chine pour la production locale du vaccin contre la Covid-19 et autres vaccins. « De toute évidence, ce projet structurant et novateur, s’inscrit dans le cadre de la volonté de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, de doter le Royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc », souligne la CEN-SAD dans un communiqué, cité par la publication.

Cette initiative royale, relève la CEN-SAD, va de pair avec les dispositions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine par lequel le continent africain dispose désormais d’un pôle d’excellence en biotechnologies à même de lui préserver son indépendance médico-technologique face aux risques sanitaires actuels ainsi qu’aux pandémies émergentes.

Au volet sportif, +Libération+ écrit que le Raja de Casablanca a réussi, samedi au stade de l’Amitié à Cotonou, à remporter pour la troisième fois de leur histoire, la Coupe de la Confédération CAF, et ce après avoir surclassé l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie par 2 à 1.

Une victoire tant attendue par toutes les composantes du club rajaoui qui restait sur une série de contre-performances sur le plan national, ce qui avait donné lieu à un climat tendu dans la demeure à la veille de cette finale, estime le journal.

Pour le contingent dépêché, auquel manquait surtout le capitaine Mohcine Moutawalli, écarté pour des raisons disciplinaires, la mission était des plus claires : secouer le cocotier et regagner le bercail avec le trophée continental.

La coupe remportée, le Raja a regagné aussitôt Casablanca qui a vécu des scènes de liesse et de fête, sachant que des supporteurs s’étaient déplacés aux premières heures de dimanche pour accueillir la délégation rajaouie, heureuse d’avoir fait le job et d’avoir garni le palmarès du club par une neuvième étoile africaine, fait savoir le quotidien.

Fake news: adoption d’une Charte par les médias numériques ivoiriens

Les médias numériques de Côte d’Ivoire ont entériné samedi une Charte de bonne conduite dans les médias en ligne et sur les réseaux, à l’issue d’un séminaire à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan.

Ce séminaire, ténu autour du thème « Médias numériques et cohésion sociale », a été organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire  (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens.

Il a été financé par le Fonds de consolidation de la paix (FCP) des Nations-Unies à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Au terme des travaux, les participants ont recommandé entre autres un engagement fort des pouvoirs publics dans la lutte contre les fake news, la mise en place dans les rédactions de points focaux pour la cohésion sociale, un appui aux journalistes des médias numériques dans la lutte contre les fake news et une promotion de l’éducation aux médias.

Une application plus rigoureuse et ferme de la loi contre les fausses informations, une responsabilité plus accrue des acteurs de la presse en ligne dans le traitement des informations, et un engagement des journalistes au respect du code d’éthique et de déontologie figurent également sur la liste des recommandations.

A la clôture de ce séminaire, Peyogori Ouattara, représentant de la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, a fait observer que les journalistes dont la matière première est l’information, doivent être au premier plan de la lutte contre les fausses nouvelles « fake news » et les discours de haine.

Il a invité les professionnels des médias à être des acteurs de paix, prônant l’union des organisations des médias afin que leur message sur la cohésion sociale puisse avoir une forte portée.

Quant à Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, il a conseillé les journalistes à faire preuve d’éthique et de maturité pour éviter de diffuser des rumeurs, des diffamations ou encore d’attenter à l’ordre social.

La Charte des médias numériques en Côte d’Ivoire comprend 20 dispositions. Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, à travers cela, les journalistes et les blogueurs s’engagent au professionnalisme et à utiliser les réseaux sociaux de façon responsable.

« Nous réaffirmons notre détermination, notre engagement et notre volonté résolue à enraciner l’exercice du métier de journaliste dans la responsabilité sociale, dans le respect de la liberté d’opinion et d’expression », indique le texte en son préambule.

A travers cette Charte, les médias numériques s’engagent à « promouvoir, défendre et préserver la liberté d’expression dans la responsabilité » dans l’éthique et la déontologie journalistique.

Dans la première disposition de la Charte, les professionnels des médias numériques en Côte d’Ivoire s’interdisent « la diffusion/publication des fake-news ou fausses informations ».

La deuxième disposition de la Charte invite les médias à « s’interdire de publier/diffuser des informations fournies par les réseaux sociaux sans vérification préalable ». 

La disposition numéro 3 exhorte les médias en ligne à « prendre le soin de vérifier les informations fournies par les réseaux sociaux, par ses propres canaux ou sources autorisées et ne rien publier qui ne soit vérifié ».

Le point 11 recommande aux médias en ligne de « respecter la diffusion des droits de réponses et de rectification dans les conditions prévues par la loi », tandis que la 12e disposition ordonne de « faire un erratum en cas de diffusion de fausses informations avec une note d’excuse de la rédaction ». En outre, le point 13 fait obligation au média de « retirer, sans délai, du site les liens ayant diffusé et qui diffusent des fake-news ». 

Le ministre ivoirien en charge de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a présidé, vendredi, l’ouverture de ces assises.  Il a félicité le Repprelci pour cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ». 

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le substitut du procureur de la République près le Tribunal d’Abidjan-Plateau, Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi a été meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants ont droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili, Directeur général de l’Intelligent d’Abidjan et de Dr Karim Wally, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, ont constitué le cinquième module présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com mise en place par le REPPRELCI.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faitière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et de promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Installation d’une Commission de matérialisation des frontières ivoiro-guinéennes

Une Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Côte d’Ivoire et la Guinée a été installée à Abidjan, il y a quelques jours, dans un contexte de menace terroriste dans la région.

Pour l’installation officielle de cette Commission, la partie ivoirienne était représentée par le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, représentant le Premier ministre Patrick Achi, président de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI).

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général de division Bourema Condé, a paraphé le protocole instituant la Commission Technique Mixte de Matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée (CTMM/CI-Guinée) avec son homologue ivoirien, à la Primature.  

« Suivant les directives de l’Union Africaine à travers son Programme frontières, notre pays a créé depuis 2017 la Commission nationale des frontières », opérationnelle depuis février 2020, avec la mise en place de son secrétariat exécutif, a fait savoir le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité.

Dans le cadre de ses activités, la Commission ivoirienne des frontières a procédé le 19 février 2021 à l’installation de la Commission Mixte Paritaire de Matérialisation de la Frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso. La deuxième réunion des deux commissions est prévue les 12 et 13 juillet prochains à Ouagadougou.

« Cette dynamique qui est à saluer, traduit la vision du président de Alassane Ouattara de consolider et de raffermir les relations fraternelles entre la Côte d’Ivoire et ses voisins, en vue de créer un environnement global de sécurité et de paix qui sont les préalables » à tout développement socio-économique, a-t-il ajouté. 

« Il nous faut faire vite, car l’actualité sous-régionale marquée par la recrudescence des activités terroristes à nos frontières, nous contraignent à mettre la problématique des frontières au coeur des activités de nos gouvernements respectifs », a soutenu le général Diomandé Vagondo.   

Le général Diomandé a fait observer que « la délimitation est un préalable et un socle aux autres activités frontalières. Car, elle permettra de favoriser la coopération transfrontalière et de mettre en œuvre avec beaucoup plus de clarté, les projets de développement socio-économique dans les zones frontalières des deux pays ». 

Le ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Bourema Condé, s’est réjoui de la « réactivation » de la Commission technique mixte de matérialisation des frontières entre la Guinée et la Côte d’Ivoire.

Il s’est dit convaincu que cette Commission sera « capable d’initier et de mettre en oeuvre des actions conjointes conformément aux visions de règlement pacifique des conflits, de renforcement de la paix et de la sécurité » ainsi que de l’entente mutuelle entre les deux pays.

Pour lui, « il est temps d’opérationnaliser la Commission technique et de la doter de moyens nécessaires »en vue d’une démarcation de la ligne frontière commune héritée de la colonisation. 

Le 20 décembre 1996, les deux États ont signé à Abidjan, l’Accord-cadre relatif à la matérialisation de leur frontière commune. Depuis ce temps, la Commission de matérialisation n’a pas pu être mise en place en raison de difficultés de parcours que les deux pays ont connues.  

La coopération allemande à travers la GIZ apporte aux États africains son appui dans la mise en oeuvre des activités du Programme frontière de l’Union Africaine. 

La Côte d’Ivoire, hôte de la JMT 2021, lance un concours de la meilleure mascotte

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs vient de lancer « Le concours de création de la mascotte, de son nom et du slogan » dans le cadre de la 41e Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021 dont la Côte d’Ivoire abrite les festivités officielles.

Dans le cadre des festivités officielles de la 41e Journée mondiale du tourisme, le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs organise du 8 au 21 juillet 2021, ce concours pour définir l’identité visuelle de cette célébration, indique le ministère. 

L’Organisation mondiale du tourisme a désigné la Côte d’Ivoire pour organiser l’édition 2021 de la célébration officielle de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre prochain, à l’échelle internationale.  

Selon le ministère du Tourisme et des loisirs, cette compétition vise à « donner un cachet particulier à cet événement d’envergure » et devrait permettre de promouvoir les initiatives artistiques et impliquer activement le génie créateur local dans la réussite de cette journée. 

Le thème de l’édition  2021 de la Journée mondiale du tourisme est « Le tourisme pour une croissance inclusive ». L’œuvre créative des différents postulants devrait tenir compte de cette thématique. 

Le deadline de dépôt des oeuvres d’art visuelles est fixé au 21 juillet à 16 heures (GMT, heure locale), à la direction de la Communication du ministère du Tourisme et des loisirs.  

Le concours s’adresse notamment aux résidents nationaux, sans restrictions de genre et de niveau, mais avec une préférence pour les artistes, les étudiants plasticiens, les infographistes et les designers. 

Les propositions visuelles devront prôner les valeurs d’ouverture et de partage du tourisme, ainsi que de l’hospitalité en terre ivoirienne, ainsi que les attraits touristiques et culturels de la Côte d’Ivoire. 

Les œuvres des candidats lauréats feront l’objet d’un branding de tous les supports de communication relatifs à la JMT 2021 qui sera précédée début septembre de « La quinzaine touristique ivoirienne » via une caravane dénommée « Sublime Côte d’Ivoire » à travers le pays.

Gbagbo déclare être « le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët »

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a déclaré dimanche être « le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët », mais ceux qui le proclament « font ce que Houphouët n’a pas fait », lors d’une visite à Henri Konan Bédié à Daoukro (Centre-est).

« Jusqu’au aujourd’hui, je suis le seul à ne pas revendiquer être le fils d’Houphouët », mais ceux qui le revendiquent « font ce que Houphouët n’a pas fait », a déclaré dans un discours M. Gbagbo, ajoutant « entre vous et moi, qui est le fils du père ? », déclenchant des applaudissements.

M. Gbagbo, en visite chez M. Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci), ex-allié au pouvoir, son ex-rival, n’a pas voulu revenir sur certains aspects politiques vu les circonstances, a lancé « on se reverra et je parlerai (…) pour le moment, je ne peux pas encore parler ». 

Évoquant l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, il a confié avoir appelé la chaîne de télévision TV5 pour dire qu' »il ne fallait pas un troisième mandat », parce qu’en Afrique « on a un problème », on écrit les textes « et puis on les froisse et on les jette ». 

« Quand il y a eu le problème du 3e mandat, j’ai repensé au problème de 1993. J’ai dit, voilà le même problème du non-respect des textes », a martelé M. Gbagbo, qui estime qu' »il faut se battre pour être du côté de la Constitution ». 

Pour lui, la réconciliation, c’est aussi le respect des textes de la loi fondamentale. En outre, a-t-il ajouté « il faut respecter les être humains parce que dans cette bataille contre le 3e mandat, dans cette région, il y a eu des morts (…) ».

M. Gbagbo a qualifié samedi, à son arrivée à Daoukro, sa visite d' »acte de réconciliation et de reconnaissance », parce que M. Bédié, son ex-rival, lui avait rendu visite à Bruxelles au moment où il attendait le verdict final sur son acquittement définitif.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a remercié son hôte pour l’accueil à lui réservé. Il s’est réjoui de la présence des chefs traditionnels et coutumiers qui sont venus le saluer ainsi que les cadres du Pdci.

Programme GPE-Abidjan: fin de recrutement des auditeurs le 19 juillet 2021

Le recrutement des auditeurs de la 22e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique « GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, lancé le 22 mai dernier, s’achève le 19 juillet 2021.

Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, s’impose au fil des ans comme un incubateur de compétences en gestion de la politique économique. Il vise le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone.

L’entrée au GPE-Abidjan est soumise à un processus rigoureux de sélection. La première étape est celle de l’analyse de dossiers, qui débute chaque année en mai pour prendre fin à la troisième semaine du mois de juillet.

Les dossiers de candidatures sont reçus uniquement en ligne sur le site
http://www.gpe-afrique.net/recrutement/  et analysés par un jury expérimenté.  

La seconde étape, elle, concerne le test de recrutement. Les candidats admissibles après l’analyse de dossiers sont invités à se rendre dans les centres retenus à cet effet, dans tous les pays couverts par le GPE-Abidjan afin de concourir. 

Depuis 2017, le GPE-Abidjan dispense deux types de formations diplômantes, en présentiel et à distance, qui débouchent sur un Master des Hautes Etudes en Gestion de la Politique Economique.

De ce fait, les cadres désireux de faire acte de candidature sont invités lors du processus de recrutement à opérer un choix lors de leur inscription, soit la formation diplômante en présentiel ou la Formation diplômante ouverte à distance (FOAD).

La formation en présentiel nécessite une présence effective et permanente du candidat admis au GPE-Abidjan durant les douze mois de formation. À cet effet, aucune dérogation n’est possible.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle est destinée à ceux qui, pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pendant douze mois.

Pour la FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne.Cependant, la soutenance du mémoire professionnel, se déroule dans les locaux du Programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs de la formation présentielle.

Pour être éligible au GPE-Abidjan, le candidat doit être titulaire d’une maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent.

En outre, il devrait être en activité au moment de la candidature, avoir au moins deux années d’expériences professionnelles, et être âgé de moins de 45 ans lors de la candidature.   

La date de clôture des candidatures est prévue le 19 juillet 2021 et la période de publication de la liste des candidats autorisés à concourir pour le 27 juillet 2021.  

L’organisation du test écrit dans les différents pays a lieu le 05 août 2021. Un peu plus d’un mois après, notamment le 07 septembre 2021, interviendra la publication de la liste des admis de la 22e promotion.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités avec plus 650 experts formés qui occupent pour la plupart des responsabilités de très haut niveau dans les administrations publiques et privées. 

Côte d’Ivoire : enquête sur la balance des paiements

Une enquête sur la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national ivoirien a démarré le 28 juin dernier et s’achèvera le 28 juillet 2021, a appris APA, dimanche.

Cette « enquête de la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national », est organisée par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour la Côte d’Ivoire.

 « L’information statistique joue un rôle important dans le suivi et l’analyse de la situation socio-économique d’un pays car elle permet de cerner les réalités et les évolutions susceptibles de mieux orienter les mesures de politiques sociales et économiques », a rappelé le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Konan Assahoré, par ailleurs Président du Comité national de la Balance des paiements.

Sont concernés par cette enquête les opérations effectuées au titre de l’exercice 2020 par les autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les intermédiaires habilités et autres intermédiaires financiers.

Les organisations professionnelles et autres acteurs du secteur privé notamment les importateurs et exportateurs de biens et services, les partenaires au développement, les représentations des organisations internationales et des ONG internationales sont également concernés.

La Balance des paiements est un état statistique qui retrace, sous forme comptable, l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période donnée.

Elle permet d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier l’apparition de déséquilibres et de comprendre comment ces déséquilibres sont financés par le reste du monde. Elle constitue, en outre, une source contributive à l’élaboration de certains agrégats nationaux et apparaît ainsi comme un élément essentiel de la statistique nationale.

Nonobstant la crise sanitaire liée à la pandémie à Covid-19, l’enquête de l’année dernière  (au titre de l’année 2019) a enregistré un taux de réponse de 88,1%.  Ce résultat a été obtenu grâce à une combinaison d’actions dont un appui apporté au Secrétariat Technique du Comité de la Balance des paiements (la BCEAO) et le renforcement de la sensibilisation des répondants.

Maroc : La fête du sacrifice sera célébrée le 21 juillet (officiel)

La fête du sacrifice (Aid Al Adha) sera célébrée au Maroc mercredi 21 juillet, a annoncé samedi le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère indique que le croissant lunaire annonçant le mois de Dou Al Hijja de l’an 1442 de l’Hégire n’a pas été observé samedi soir (10 juillet) et par conséquent l’Aïd Al Adha sera célébré le 10 Dou Al Hijja 1442 correspondant au 21 juillet 2021.

Huit millions de têtes d’ovins et de caprins devront être identifiées pour la célébration de Aïd Al Adha, selon le ministère de l’Agriculture.

Coupe de la CAF : Le Roi Mohammed VI félicite le Raja de Casablanca

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, samedi au téléphone avec le président du Raja de Casablanca, Rachid Andaloussi, et l’entraîneur de l’équipe, le Tunisien Lassaad Chabbi, leur exprimant ses vives félicitations suite à la consécration du Raja en finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2021).Lors de cet entretien téléphonique, qui a eu lieu à l’issue du match tenu samedi soir au stade de l’Amitié à Cotonou (Bénin) contre l’équipe algérienne de la Jeunesse sportive de Kabylie, le Souverain a chargé le président et l’entraîneur de transmettre Ses félicitations aux joueurs, au staff et aux supporters de l’équipe du Raja pour cet important triomphe, motif de fierté pour l’ensemble du public sportif et tout le peuple marocain.

Pour rappel, le Raja de Casablanca a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en s’imposant, samedi à Cotonou (Bénin), face l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) sur le score de 2 buts à 1.

Les buts du Raja ont été inscrits par Sofiane Rahimi (5è) et Ben Malongo (14è), alors que Zakaria Boulahia a réduit le score pour le club algérien (46è).

Il s’agit du troisième titre remporté par les Rajaouis dans cette compétition, après leur sacre en 2003 et 2018, aux dépens, respectivement, de Coton Sport du Cameroun et Vita Club de la RD Congo.

Gbagbo juge sa visite à Bédié d' »acte de réconciliation »

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a qualifié samedi d' »acte de réconciliation et de reconnaissance » sa visite à Henri Konan ????????́????????????́ à Daoukro (centre-est), où il aura un tête-à-tête avec le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).M. Gbagbo a indiqué avoir « ????????????́???????? ???????? ???????????????????????? ????̀ ???????? ???????????????????????? » ???????? il ????????????????????????????, ???????????? « ???????? ???????????????? ???????? ???????????????? ???????????? ????????́????????????????́???? », avant d’ajouter « c???????????????? ???????????????????????? ???????????? ???????? ???????????????? ???????? ????????́???????????????????????????????????????????????? ???????? ???????? ???????????????? ???????? ????????????????????????????????????????????????????????. »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, est arrivé en début de soirée chez le président du Pdci Henri Konan Bédié, à sa résidence de Daoukro. Sur le chemin, son cortège a été accueilli par des foules en liesse. 

Cette rencontre est la p????????????????????̀???????? ???????????????????? ???????????? ???????????????? ???????????????????????????? ????????????́???????????????????????????? ???????????????????????? ???????? ???????????????????????? ???????? M. ???????????????????????? ???????? ????????̂???????? ????’????????????????????????, ???????? ???????? j???????????? ????????????????. Elle devrait permettre un fort rapprochement entre le Pdci et le Front populaire ivoirien  (FPI), fondé par M. Gbagbo.

Les deux personnalités, main dans la main, ont été accueillies par des militants venus nombreux à Daoukro. Selon des sources proches des deux partis, cette rencontre devrait permettre de sceller une « alliance FPI-PDCI ».  

Coupe de la CAF: Le Raja de Casablanca s’adjuge le titre

Le Raja de Casablanca a remporté la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en s’imposant, samedi à Cotonou (Bénin), face l’équipe algérienne de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) sur le score de 2 buts à 1.Les buts du Raja ont été inscrits par Sofiane Rahimi (5è) et Ben Malongo (14è), alors que Zakaria Boulahia a réduit le score pour le club algérien (46è).

Il s’agit du troisième titre remporté par les Rajaouis dans cette compétition, après leur sacre en 2003 et 2018, aux dépens, respectivement, de Coton Sport du Cameroun et Vita Club de la RD Congo.

Lors de cette rencontre, la première entre le Raja Casablanca et la JS Kabylie en Coupe de la CAF, les Rajaouis sont vite entrés dans le vif du sujet assommant une équipe algérienne qui ne savait pas à quel Saint se vouer.

Dès la 5è minute, Sofiane Rahimi profite d’une passe lumineuse de Omar El Arjoune pour mettre le cuir au fond des filets. L’arbitre de la rencontre, le Sud-africain Victor Gomes annule le but dans un premier temps pour hors-jeu, avant de le valider après consultation de la VAR.

A la 14è minute, Ben Malango, à la réception d’une passe latérale du jeune Oussama Soukhane, a réussi à inscrire le deuxième but du Raja d’une puissante frappe à ras de terre du pied gauche qui n’a laissé aucune chance au gardien de but algérien.

De retour des vestiaires, les Algériens ont mené un autre style de jeu plus agressif dans la perspective de revenir au score. Et déjà à la 46è minute, Zakaria Boulahia, profitant d’un relâchement de la défense rajaouie, est parvenu à réduire le score.

La tâche du club casablancais est devenue plus ardue, après l’expulsion du défenseur Omar El Arjoune à la 63è minute du jeu. Mais, les multiples occasions de la JS Kabylie n’ont pas été concrétisées.

Le Raja de Casablanca remporte donc le sacre succédant ainsi au palmarès de cette compétition à la Renaissance de Berkane, championne de l’édition 2020.

Santé, économie et politique meublent les quotidiens et hebdomadaires marocains

La production des vaccins au Maroc, la campagne de vaccination, la consolidation du tissu productif local et les enjeux des prochaines élections, prévues en septembre prochain, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+, qui revient sur la production des vaccins au Maroc, dont le vaccin anti-covid-19, écrit que la démarche du Royaume, sous l’impulsion directe du Souverain, « est si importante et exemplaire », initiant, à travers les partenariats signés, une coopération Sud-Sud et Nord-Sud qui avait disparu du devant de la scène mondiale depuis plusieurs années.

Elle matérialise également la “grande qualité” des liens qui unissent depuis plusieurs années le Maroc et la Chine Populaire à travers des projets structurants, comme la Cité Mohammed VI près de Tanger, et la fourniture assidue, depuis février dernier, de millions de doses du vaccin Sinopharm permettant à notre pays de mettre en oeuvre une campagne vaccinale considérée comme parmi “les plus réussies” à l’échelle internationale, ajoute l’hebdomadaire.

+Le Matin+ rapporte que la campagne nationale de vaccination élargie aux personnes âgées entre 35 et 39 ans. Cette campagne, qui en est à sa 23e semaine consécutive, se poursuit à une cadence soutenue après que les autorités sanitaires ont reçu, en début de semaine, de nouvelles cargaisons du vaccin chinois Sinopharm.

Aux fins de la réalisation des objectifs de la stratégie nationale de vaccination, les rendez-vous ont été étendus à la journée de dimanche, à la faveur de la mobilisation de cadres médicaux civils et militaires, tout en donnant une nouvelle opportunité aux citoyens âgés de plus de 40 ans de se faire vacciner.

À ce jour, le nombre de primo-vaccinés dans le Royaume est de 10.349.861, tandis que celui des personnes complètement vaccinées (1re et 2e doses) s’élève à 9.220.292, rappelle le quotidien.

+Finances News Hebdo+, qui aborde la consolidation du tissu productif local, écrit qu’aujourd’hui, consolider le tissu productif local “reste un impératif, ou plutôt un enjeu de développement majeur”, d’où l’ambition des pouvoirs publics de faire passer à 100 milliards DH le montant des exportations, pour produire l’équivalent de 83 milliards DH au Maroc.

C’est un challenge à relever, surtout que cette crise a révélé la vulnérabilité du capitalisme contemporain, relève la publication, soulignant que la décision du Royaume de fabriquer des vaccins s’inscrit dans cette veine.

+Challenge+, qui s’attarde sur les prochaines élections, écrit que ces élections prévues en septembre ne sont pas une simple compétition entre les partis, mais revêtent une importance capitale pour la construction démocratique.

L’enjeu réel c’est le taux de participation: s’il s’effondre, il faudra se poser la question de savoir si les Marocains sont attachés un tant soit peu à la démocratie représentative, relève le journal.

L’enjeu étant très fort, il appelle les partis politiques à bien concocter des projets susceptibles de convaincre les Marocains de venir aux bureaux de vote, mettant en garde contre la présentation de candidats accusés de détournement ou condamnés en première instance.

La Covid-19 omniprésente dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent essentiellement de l’actualité liée à la pandémie.L’AS rapporte que maintenant « le nombre de cas enregistrés quotidiennement dépasse les 400 ». Dans ce journal, Al Hassan Sall, le Gouverneur de Dakar, souligne que ces trois derniers jours « 90 % des infections du pays sont recensés » dans la capitale.

Sous le titre « Invariable », Le Quotidien indique que « la progression » du virus au Sénégal reste constante. Poursuivant, ce journal fait savoir que ce pays a vécu hier un « vendredi noir » car le record de contaminations (402), établi en février 2021, a été battu ce jour-là avec un cumul de 476 nouveaux malades.

Cela fait dire aux Echos que « la troisième vague est bel et bien là ». Face au risque décuplé par les préparatifs de la fête du sacrifice (Aid el kébir) avec les mouvements de populations de Dakar vers l’intérieur du pays, Al Hassan Sall a insisté sur « le retour des gestes barrières » mais aussi la vaccination.

Dans Wa Grand Place, l’opposant Thierno Bocoum a affirmé que « ceux qui nous dirigent aujourd’hui sont disqualifiés pour parler de protection contre (le nouveau coronavirus) au risque de braquer les populations ».

En tout cas, selon L’observateur, « les signes du chaos » sont déjà visibles. Ce quotidien précise que « le variant Delta, souche plus contagieuse, ne circule qu’à Dakar ». Dans les colonnes de L’Observateur, Cheikh Mouhamadou Mbacké Lô, expert en Santé publique, soutient que l’État doit « aller nécessairement vers l’interdiction des rassemblements », non sans ajouter que l’application de mesures restrictives comme « le couvre-feu » n’est plus possible.

De son côté, Vox Populi fait remarquer une éclaircie dans la grisaille avec « le lancement officiel, hier, du projet de construction d’une usine de vaccins anti-Covid à l’Institut Pasteur (de Dakar) ».

EnQuête renseigne que « le Sénégal démarre la production en juin 2022 » avec un financement de « 16,75 millions d’euros ».

Le Soleil liste, quant à lui, les partenaires du gouvernement dans ce projet d’envergure : « Le ministère allemand de la Coopération et du Développement économique, à travers la Banque allemande de Développement, a accordé une subvention de 20 millions d’euros. La France, par le biais de l’Agence française de Développement (AFD), a dégagé une enveloppe de 1,8 million d’euros. La Belgique, l’autre partenaire, sera dans le transfert de technologies ».

Enfin, relativement à la pénurie actuelle de vaccins au Sénégal, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé, dans le quotidien national, « l’arrivée de 300.000 doses très prochainement ». Ce dernier signale également une commande de « 5,3 millions de doses du vaccin Johnson et Johnson ».

Fake news: les médias numériques ivoiriens en réflexion sur une Charte

Le Réseaux des professionnels de la presse en ligne (Repprelci), la faîtière des médias numériques ivoiriens, engagé dans la lutte contre les fake news, réfléchit avec ses partenaires sur une Charte de bonne conduite sur les réseaux sociaux.

Avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (FCB) à travers le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) à Abidjan, le Repprelci a initié un séminaire de formation sur les fake news et les discours de haine, qui s’est ouvert vendredi pour s’achever dimanche.

Ce séminaire qui a lieu à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, regroupe des professionnels des médias, les organes de régulation du secteur, la gendarmerie nationale, la police nationale, la société civile, des consommateurs, des ONG, des influenceurs et des blogueurs.

Selon le président du Repprelci, Lassina Sermé, l’objectif est de « donner des rudiments et les éléments de langage aux participants » en vue d’une sensibilisation efficace dans les médias en ligne et les réseaux sociaux contre les fake news et les discours de haine.

« Nous pensons qu’en tant que professionnels du secteur, nous avons notre contribution à apporter dans cette lutte tout azimut contre ce fléau que représentent les fake news », a dit M. Lassina Sermé.

A l’issue de ce séminaire, dira-t-il, « nous devons adopter une Charte de bonne conduite d’utilisation des médias numériques et des réseaux sociaux », qui s’inscrit dans le « prolongement des activités menées par l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci) ».

Cet organe technique du Repprelci « scrute les différentes sites d’informations et les réseaux sociaux pour épingler les discours de haine et les manquements au Code de déontologie afin de pouvoir les rectifier auprès des auteurs de ces fautes », a précisé M. Sermé.

Il s’agit d’instituer « une Charte à laquelle chacun de nous va adhérer et qui peut être une sorte de feuille de route que nous allons suivre pour pouvoir rester dans ce canevas qui est d’avoir des écrits qui partent dans le sens de la réconciliation et de la cohésion sociale », a-t-il ajouté.

Le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin (KKB) a salué cette « belle initiative qui s’inscrit parfaitement dans la vision du président de la République, d’amener tous les Ivoiriens au vivre ensemble » dans leur diversité.

Il a fait observer que la diffusion de fausses nouvelles et les messages violents mettent inéluctablement en mal la cohésion nationale et la coexistence pacifique, soulignant que les discours haineux ont un fort impact chez les jeunes.

M. Kouadio Konan Bertin a assuré qu’il fera tout pour venir à la clôture, parce que les résultats attendus vont « figurer au rang des préoccupations » au niveau du département ministériel de la Réconciliation.

M. Arsène Assandé, Représentant la Représentante résidente du PNUD à Abidjan Carol Flore-Smereczniak,  a traduit l’engagement de l’institution à accompagner le gouvernement et les acteurs du domaine de la communication dans la recherche de solutions pour réduire l’impact de la désinformation sur la cohésion sociale.

Il a évoqué la diffusion récente, sur les réseaux sociaux le 19 mai 2021, d’une fausse information ayant entraîné des violences ciblées à l’endroit de la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire, ce qui commande d' »adresser cette problématique avec une urgence absolue ».

Quant au représentant du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Guillaume Beda, il a également fait remarquer que l’éducation aux médias et à la culture numérique des populations est une « urgence ». 

Dans ce contexte, le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie « entend démarrer très bientôt un programme national de développement des médias dont la phase 1 va commencer par une tournée de sensibilisation et d’éducation à l’usage des réseaux sociaux » à l’endroit des populations.

Le directeur général de l’Institut polytechnique des sciences et techniques de la Communication  (ISTC Polytechnique), Dr Alfred Dan Moussa, a dans une conférence inaugurale sur le thème du séminaire « médias numériques et cohésion sociale », a invité les acteurs des médias à se lever les premiers pour « ôter le costume du déguisement aux esprits malins et dévoiler le faiseur de fausses nouvelles ».  

Le premier module de ce séminaire consacré au cadre juridique des nouveaux médias et à la responsabilité des médias numériques a été animé par le procureur de la République Anet Richard.

La communication identitaire et non violente a été présentée par Dr Djè Salomé de l’ONG Terre d’Union. Le module sur le Code de déontologie et la régulation des médias numériques a été présenté par Mme Sidonie Amoakon, Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse.

La journée de samedi sera meublée par le quatrième module intitulé, ‘’Défis de la désinformation ». Les participants auront également droit à un regard croisé du professionnel Alafé Wakili et de l’universitaire Dr Karim Wally de l’Université Félix Houphouët Boigny.

Les outils et mécanismes de vérification des fake news, constitueront le cinquième module qui sera présenté par Mamady Kébé de la plateforme de lutte contre les fake news, Ivoirecheck.com.

 Le sixième module est consacré à la Charte de bonne conduite des médias numériques de Côte d’Ivoire qui sera expliquée et commentée par le président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie, Zio Moussa.

L’avènement de l’Internet et des nouveaux systèmes d’informations a engendré de profondes mutations dans le secteur des médias, donnant naissance à plusieurs entreprises de presse en ligne en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, les réseaux sociaux, bien qu’étant utiles sont devenus des supports pour certains individus pour véhiculer de fausses nouvelles (fake news) qui mettent en mal très souvent la cohésion sociale.

 Les présidents des parlements africains réclament la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid

Les présidents des parlements africains, réunis vendredi à Rabat, ont pointé du doigt la persistance des pays riches et des laboratoires mondiaux produisant les vaccins contre la pandémie de la Covid-19 à soumettre ces vaccins à la logique du marché et aux règles des brevets et de la propriété intellectuelle et industrielle, à un moment où la crise sanitaire frappe de plein fouet le monde entier. Pour eux, la menace du coronavirus durera tant que les vaccins ne sont pas généralisés et mis à la disposition de tous les peuples de la terre.Les responsables africains voient en l’appel du président américain de suspendre l’applicabilité des brevets relatifs au vaccin contre la Covid-19 une lueur d’espoir, surtout que Joe Biden a réclamé l’activation urgente de cette initiative, compte tenu de la propagation rapide de l’épidémie. 

Ils ont profité de leur rencontre à Rabat pour appeler les grandes puissances industrielles et les laboratoires internationaux à mettre fin à la pratique des brevets pour les vaccins anti-Covid-19, afin de permettre à tous les peuples de la terre, y compris les peuples africains, de se procurer le vaccin et de le produire localement en vertu des principes du droit à la vie, à la santé et celui de l’accès aux médicaments pour tous.

La vaccination de tous les peuples ne saurait se faire que si le transfert de technologie pour la fabrication de vaccins est facilité. L’idée est de permettre à chaque pays de s’autonomiser dans le cadre de partenariats internationaux et locaux impliquant les secteurs public et privé. 

Maroc : Une croissance stable avant la pandémie (rapport)

L’économie marocaine aurait connu une croissance relativement stable ces dernières années. C’est ce qui ressort en tout cas d’un rapport sur le bilan de l’action gouvernementale 2017-2021. Le document indique que «le taux de croissance ne dépend plus beaucoup de la volatilité de l’activité agricole qui a été impactée par la sécheresse pendant des années, particulièrement en 2019, ce qui témoigne du développement qu’ont connu plusieurs secteurs productifs notamment l’automobile et l’aéronautique qui ont contribué à la stabilisation de la croissance économique».Le rapport se veut très optimiste sur la reprise. Après une contraction prévue de 6,3% en 2020, sous l’effet de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, l’économie marocaine devrait croitre de 5,3% au titre de 2021, a précisé le document, notant que l’impact de la crise sanitaire sur la performance économique du Maroc est relativement limité, en comparaison avec d’autres pays de la région.

Toutefois, poursuit la même source, la conjoncture liée à la pandémie de Covid-19 a entrainé une augmentation remarquable du niveau de l’endettement du Trésor.

Par ailleurs, le document fait savoir que le gouvernement a pu limiter le déficit budgétaire, en moyenne à -3,63% du Produit intérieur brut (PIB), durant la période 2017-2019, contre -4,68 % entre 2013 et 2016 en dépit des efforts d’investissements déployés ces dernières années, et de l’impossibilité de réduire la plupart des dépenses du budget.

Covid-19: le Maroc élargit la vaccination aux 35-39 ans

Le ministère de la Santé a annoncé, ce vendredi, que l’opération de vaccination anti-​Covid a été élargie pour englober les citoyens âgés entre 35 et 39 ans.Dans un communiqué, le ministère affirme que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus, appelant tous les citoyens appartenant aux catégories ciblées à poursuivre leur adhésion à ce chantier national d’envergure en vue de progresser vers l’immunité collective, en envoyant un SMS au numéro gratuit 17 17 ou en consultant le site liqahcorona.ma pour connaître la date et le lieu de vaccination.

Le département insiste aussi sur la nécessité de continuer à se conformer aux mesures de prévention avant, pendant et après l’opération de vaccination anti-Covid 19, pour contribuer aux efforts de lutte contre la propagation du virus au Maroc.

À ce jour, le nombre de primo-vaccinés dans le Royaume est de 10.349.861, tandis que celui des personnes complètement vaccinées (1ère et 2ème doses) s’élève à 9.220.292.

Investissements ivoiriens: les demandes de création d’entreprises désormais en ligne

Toutes les demandes de création d’entreprises en Côte d’Ivoire seront désormais soumises en ligne, a annoncé jeudi Mme Sandrine Tegnan, la directrice du « CEPICI », le Guichet unique de l’investissement, lors d’un point de presse à Abidjan.

« Désormais, la création des entreprises se fait à travers la soumission en ligne de toutes les demandes de création, et la transmission du certificat d’immatriculation unique aux clients par voie de mail », a indiqué Mme Sandrine Tegnan.

Elle a fait observer que cette réforme comporte plusieurs avantages, notamment la réduction des files d’attente, la limitation des déplacements physiques, la suppression des rendez-vous et le suivi en ligne du traitement du dossier par l’usager.

De ce fait, le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), le Guichet unique de l’investissement, s’est résolument engagé dans un processus de création en ligne dans l’optique d’une transparence et une simplification du processus.

Cette dématérialisation des formalités en ligne a enregistré, cependant, quelques difficultés liées à l’interconnexion des systèmes des administrations impliquées dans la création d’entreprises avec des problèmes de paramétrage et de bugs informatiques. 

Ces différents aléas ont fortement impacté le fonctionnement du Guichet allant jusqu’à l’interruption de ses services avec pour corollaires le rallongement des délais de traitement des dossiers et des fermetures successives du Guichet.   

« Aujourd’hui, ces difficultés sont en grande partie maîtrisées, et celles résiduelles sont en cours de résolution. A ce jour, le CEPICI offre une plateforme dénommée E-Entreprises, accessible via l’URL www.225invest.ci », a renseigné Mme Sandrine Tegnan.

La directrice du Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, Mme Sandrine Tegnan, a ajouté que cette plateforme est un service de création en ligne des entreprises avec génération d’un Identifiant unique (IDU).

L’Etat de Côte d’Ivoire, au regard des difficultés et contraintes relevés en matière de création d’entreprises, a procédé en décembre 2012 à la mise en place du Guichet unique de création d’entreprises du CEPICI.

Le Guichet unique regroupe en son sein les administrations compétentes en matière d’immatriculation juridique, fiscale et sociale que sont le greffe, la direction générale des impôts et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). 

L’opérationnalisation de ce Guichet unique a permis une réduction de délai de création de 632 jours à 24 heures et du coût de 695 000 Fcfa à 15 000 Fcfa pour une Sarl au capital inférieur à 10 millions Fcfa.

Depuis sa création, le Guichet unique a enregistré de bonnes performances. A fin 2020, ce sont 90 000 entreprises qui ont été créées. La moyenne journalière de création est passée de 20 à 90 entreprises. 

Côte d’Ivoire: une grille de contrôle pour la visite technique des motos bientôt élaborée

Une grille de contrôle de l’état des véhicules motorisés en Côte d’Ivoire devrait être bientôt élaborée afin de rendre opérationnel le caractère obligatoire de la visite technique des motos.

Selon M. Roger Bini, directeur des opérations de la Société de contrôle technique automobile (Sicta, privée) ce qui reste après le décret imposant la visite technique aux engins motorisés y compris les deux et trois roues, est la « grille de contrôle ». 

M. Bini s’exprimait à l’occasion d’une visite d’une délégation de « Les rencontres  annuelles de la mobilité (RAMES) », une plateforme regroupant les acteurs du secteur routier, qui ont effectué une visite au sein de cette société de contrôle automobile à Port-Bouet, dans le Sud d’Abidjan.  

Très bientôt, confiera-t-il, le ministère des Transports et les entités concernées vont convoquer toutes les opérateurs en vue de travailler sur ce sujet pour définir les paramètres, entre autres les défauts et les degrés de tolérance. 

« Il faut que l’Etat nous donne un cahier de charges pour dire, par exemple, la validité de la visite technique d’une moto c’est un an ou six mois (…) quand est-ce que ça commence, et quelle est la couleur du certificat qu’on va mettre en place », a-t-il dit. 

Aujourd’hui, c’est « la phase exécutoire du projet qui reste à faire », a-t-il poursuivi, tout en se réjouissant de la mesure rendant obligatoire la visite technique des motos, qui sont de plus en plus impliquées dans des accidents de la circulation.  

Un constat ressort qu’après l’accident, les conducteurs des motos prennent la poudre d’escampette parce qu’ils ne sont pas immatriculés et c’est difficile de les identifier, a-t-il fait observer.

Auparavant, la délégation a visité Star Auto, un concessionnaire de marques automobiles. Le directeur général de la structure, Nouhoun Koulibali, a fait savoir que la société opère sur le projet de renouvellement du parc automobile ivoirien.

La société mènera d’ici à fin 2021, avec l’Office de sécurité routière (Oser), une campagne de sensibilisation sur la discipline des conducteurs. Les accidents de la route font dans le pays « 12.000 tués et plus de 21.000 blessés en moyenne par an ». 

Ensuite, une visite a été faite au roi de Moossou, dans la cité balnéaire de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan. Ici, la délégation a eu droit à l’histoire fondatrice du royaume, dirigé aujourd’hui par Nanan Kanga Assoumou.

Le roi Kanga Assoumou, installé en mai 1991, a célébré en mai 2021 ses 30 ans de règne. M. Barthélemy Kouamé, directeur général de Acturoutes, structure promoteur de Les Rames, conduisait cette délégation. 

La visite a pris fin par un échange avec des responsables en charge de la station à péage de la route internationale de Grand-Bassam, porte d’entrée des véhicules en provenance ou en transit du Ghana vers Abidjan. 

Quelque 1.000 visiteurs sont attendus à la 1ere édition de Les rencontres annuelles de la mobilité  (Les RAMes), une plateforme mettant en relation tous les acteurs du secteur des transports, de la route et des mobilités, prévues du 8 au 10 juillet à Abidjan. 

Le thème central de Les Rames est « Mobilité : les offres, les innovations et les perspectives ». La première journée a été consacrée aux visites techniques, et les 9 et 10 juillet, se tiendront les assises et l’exposition. 

Presse ivoirienne: visite du site du projet d’acquisition foncière de la MS-Médias

Des souscripteurs au Projet d’acquisition de terrain nu de la Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) ont visité mercredi le site négocié au profit des adhérents de l’organisation.

La mutuelle a mis à disposition des membres un car pour la visite du site. Sur les lieux, les souscripteurs ont constaté de visu le terrain situé à Bingerville Akpé Résidentiel, à l’Est d’Abidjan, où le terrassement était amorcé.  

Avant la visite guidée du site, le Président du Conseil d’administration de la MS-Médias, Cissé Sindou, a insinué que ce « projet a été motivé par la volonté de la mutuelle de faciliter l’accès aux travailleurs des médias privés et des personnels des structures publiques de la Communication, à l’accès à un toit à des conditions adaptées à leurs moyens financiers ».

La MS-Médias, soulignera-t-il, est accompagnée par l’Etat à travers le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) qui a aidé la mutuelle à acquérir un emprunt auprès d’une banque de la place en donnant sa caution pour le financement. 

Rassurant les souscripteurs sur l’état du titre foncier, M. Cissé Sindou, a indiqué que le notaire de la MS-Médias a authentifié la fiabilité des documents, ensuite le FSDP a procédé à toutes les vérifications nécessaires ainsi que l’établissement bancaire.  

 

M. Camara Bangaly, chargé du suivi-évaluation au FSDP, a confié qu’avant que le fonds ne s’engage dans ce projet d’acquisition foncière, il a écrit à la conservation foncière et à la direction de l’urbanisme pour s’assurer qu’il n’y a pas de servitude sur le terrain.

Il a en outre exhorté les souscripteurs à respecter les échéances de sorte que ce premier projet d’un coût de « 750 millions d’acquisition dont 600 millions Fcfa en prêt et 150 millions sur fonds de la MS-Médias », puisse bénéficier à une deuxième phase.

« Aujourd’hui, notre projection, c’est de procéder au morcellement et après on fera l’attribution des lots où chaque souscripteur attributaire d’un lot pourra venir identifier son terrain, et celui qui aura soldé, pourra disposer de sa parcelle et la mettre en valeur », a dit M. Cissé Sindou. 

De ce fait, la mutuelle va « procéder à la confirmation de toutes les réservations, ce qui permettra de savoir les lots disponibles mais en tout état de cause, nous avons ouvert une liste d’attente parce que le besoin est énorme », a poursuivi M. Cissé Sindou. 

L’organisation envisage par ailleurs d' »acquérir d’autres parcelles viables afin que le plus grand nombre de journalistes et des agents des médias puissent profiter de ce projet d’acquisition de terrain », a-t-il mentionné. 

Les lots définis par la MS-Médias avec les cabinets d’architecture ressortent l’acquisition de superficies de 200 mètres carrés pour 6,3 millions de Fcfa, 300 mètres carrés pour 9,3 millions Fcfa et des parcelles de 500 mètres carrés pour 15 millions de Fcfa.  

Pour être souscripteur, l’intéressé devra s’acquitter des frais de dossier d’un coût de 150.000 Fcfa non remboursable, un apport initial à hauteur de 10 pour cent du coût du terrain choisi, le reste du montant étant échelonné sur 48 mois, soit quatre ans.

M. Cissé Sindou a fait observer qu' »en termes de superficie, il y a eu plus de demandes de 500 m2″. Et déjà, lundi, quand les travaux de terrassement commençaient, la mutuelle était à 107 lots, mais les souscriptions s’étant poursuivies, l’on a aujourd’hui « au moins 110 voire 115 souscriptions ». 

Le porte-parole des souscripteurs, Charles Tra Bi, a dans un discours, remercié le ministère de tutelle qui accompagne le projet d’acquisition de terrain nu et s’est félicité de ce que la « corporation gagne toujours en maturité ».

La MS-Médias possède pour ce site d’une superficie de 5 hectares à Bingerville Akpé Résidentiel, l’Arrêté de construction définitive (ACD). Selon son PCA, le terrassement du terrain est fait en partenariat avec PFO.

 La mutuelle envisage de construire sur ce site un hôpital au profit de ses membres et des populations. Après l’assurance maladie par la prise en charge médicale, lancée en 2018, elle veut stabiliser ses comptes pour offrir plus de produits innovants à ses adhérents.  

Soudan : la Bad soutient la gestion des risques de catastrophe

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 8,56 millions de dollars du Fonds africain de développement pour mettre en œuvre le Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique (ADRiFi) au Soudan.La Banque africaine de développement vient à la rescousse du Soudan très affecté par les effets néfastes du changement climatique. L’institution financière panafricaine a accordé une subvention de 8,56 millions de dollars à Khartoum pour renforcer sa résilience et sa réponse aux chocs climatiques.

D’une durée de cinq ans (2022 à 2026), le projet ADRiFi sera mis en œuvre pour un coût total de 13,02 millions de dollars. Il comprend des contributions du gouvernement du Soudan ainsi qu’une contribution en nature de la Capacité africaine de gestion des risques, informe le communiqué de la Bad parvenu vendredi à APA.

Grâce à ADRiFi, le Soudan renforcera sa capacité à évaluer les risques et les coûts liés au climat et élaborera des mesures d’adaptation ultérieures pour renforcer la résilience et permettre une réponse rapide aux bénéficiaires touchés par la sécheresse et les inondations.

Le programme comprend une composante complète de renforcement des capacités. Elle est conçue pour aider le Soudan à quantifier et gérer le risque climatique du pays, à améliorer l’efficacité et à prendre des décisions éclairées concernant le transfert des risques sur le marché. Tout cela se fera par le biais de l’assurance, dans le cadre d’une stratégie nationale holistique de gestion des risques.

Pour soutenir la participation du Soudan au projet, la prime d’assurance de première année pour la saison agricole 2021/2022 sera financée par les ressources du Fonds fiduciaire multi-donateurs nouvellement créé et du gouvernement allemand.

« Nous sommes ravis d’avoir ADRiFi Soudan approuvé par notre conseil d’administration. Cela ajoute à l’élan et à l’accent mis sur le Soudan depuis l’apurement de leurs arriérés avec la Banque au cours des derniers mois », a déclaré le directeur du Département des finances agricoles et du développement des infrastructures rurales à la Banque, Atsuko Toda, cité par le communiqué.

Le financement proposé intervient immédiatement après l’approbation récente de l’apurement des arriérés de 413 millions de dollars sur les prêts dus par la République du Soudan à la Banque africaine de développement.

Barrage du Nil: l’Onu pour des négociations menées par l’UA

Le Conseil de sécurité a recommandé que la question du Grand barrage de la renaissance éthiopienne sur le Nil (GERD) soit résolue par des négociations menées par l’Union africaine (UA).Lors de la réunion du Conseil, hier jeudi, des pays comme le Kenya, l’Estonie, le Mexique, le Niger, la RDC, la Norvège, les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde ont encouragé l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan à résoudre le différend relatif au GERD par le biais d’un processus mené par l’UA.

Le Représentant kenyan au Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur Martin Kimani, a déclaré que les trois pays devaient coopérer pour utiliser le Nil dans leur intérêt mutuel de manière équitable et raisonnable, soulignant la nécessité de rechercher une solution africaine aux problèmes africains.

Le Représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, l’ambassadeur Vasily Nebenzya, a quant à lui exhorté les trois pays à parvenir à un accord global sur le GERD par le biais du processus mené par l’UA, réaffirmant l’engagement de son pays en faveur d’une solution africaine aux problèmes africains.

Le GERD est important pour remédier à la pénurie d’électricité en Ethiopie et servira d’instrument pour renforcer la coopération économique dans la région.

Le Représentant permanent de la Chine auprès des Nations unies, l’ambassadeur Zhang Jun, a également déclaré que les Africains étaient capables de résoudre leurs problèmes par leur propre mécanisme, appelant à un processus dirigé par l’UA pour résoudre la question.

Mali : le futur organe électoral sème la discorde

La création d’un organe électoral unique chargé d’organiser les futures élections fait grincer des dents au sein de la classe politique et de la société civile malienne.C’est une douche froide pour l’opposition et la société civile. En effet, lors d’une rencontre hier à la Primature, le Premier ministre Choguel Maïga, a donné sa préférence pour la mise en place d’un organe électoral unique pour organiser les futures échéances électorales. 

Cette annonce ne ravit pas toute la classe politique, dont certains étalent leur scepticisme de voir cet organe conduire un calendrier électoral assez chargé. Pour les pourfendeurs du projet, cette mesure fait clairement les affaires du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) qui pourrait s’éterniser au pouvoir face au délai imparti pour finir la transition. Pour d’autres, il y a un risque de voir la junte garder une certaine mainmise sur cet organe qui doit organiser et superviser les prochaines consultations.

Face à ces divergences, le Premier ministre nommé le 7 juin dernier, doit trouver la bonne formule avec la classe politique. Même s’il a donné sa préférence pour la mise en place d’un organe unique, Choguel Maïga n’est pas fermé au dialogue et à l’idée de trouver un consensus qui arrangerait toutes les parties.

Après le renversement du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, le colonel Assimi Goïta à la tête de la junte, est chargé selon les recommandations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de mener une transition de 18 mois, qui doit aboutir au retour de l’ordre constitutionnel avec la tenue de la présidentielle en février 2022.

Sahel : la présence militaire française au centre d’une visioconférence

Les chefs d’Etat du G5 Sahel se réunissent, ce vendredi, en sommet virtuel pour discuter principalement des modalités du retrait des soldats français.Depuis l’annonce, en juin, de la fin de l’opération Barkhane, la France n’a pas divulgué le plan détaillé du retrait de ses troupes. Un mois plus tard, le président Emmanuel Macron prend part aux discussions de ce 9 juillet.

En visite à Paris, après un séjour en Allemagne, le chef de l’Etat du Niger, Mohamed Bazoum, était aux côtés de son homologue français durant la visioconférence. Mahamat Idriss Déby, colonel Assimi Goïta, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Cheikh El Ghazouani, respectivement président du Tchad, du Mali, du Burkina et de la Mauritanie, ont participé à distance.

Pris de court par la décision d’Emmanuel Macron, les présidents sahéliens se posent légitimement des questions quant au sort réservé par l’Elysée à la lutte contre le jihadisme dans cette région grande comme dix fois la France métropolitaine. Celle-ci devrait également mettre sur la table la question de la négociation avec les groupes jihadistes agitée au Sahel.

A l’issue de la rencontre, le nouveau Secrétaire exécutif du G5 Sahel, en remplacement de Maman Sambo Sidikou, sera connu. Pour sa part, Mohamed Bazoum prolongera les échanges à l’Elysée avec « déjeuner de travail ». Le successeur de Mahamadou Issoufou animera également une « conférence de presse conjointe » avec le président français.

Lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhane s’inscrit dans la continuité de Serval. L’objectif consistait, pour la France, à lutter contre l’expansion du terrorisme et à former les armées locales pour qu’elles soient capables de juguler la menace.

Actuellement, 5100 soldats tricolores sont déployés au Sahel. En huit ans d’engagement sur le terrain, la France a perdu une cinquantaine de soldats. Emmanuel Macron mise maintenant sur la task force européenne Takuba. Créée le 13 janvier 2020 au sommet de Pau (France), elle pour mission de conseiller, d’assister et d’accompagner les unités conventionnelles de combat.

La Covid-19 en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, s’intéressent prioritairement au spectre de la troisième vague du nouveau coronavirus.Libération indique qu’au Sénégal, « la barre des 1600 cas actifs (est) franchie ». Dans ce journal, Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale du Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique déclare : « (On) vient de vivre la semaine la plus désastreuse de l’histoire des pandémies sur le continent ».

Dans EnQuête, la spécialiste botswanaise soutient que cette tendance risque de se poursuivre parce que « le nombre de cas se multiple par deux tous les 18 jours contre 21 jours il y a tout juste une semaine ».

Avec la « remontée » des infections, souligne WalfQuotidien, il y a un « risque d’embouteillage en réanimation ». Cité par ce journal, Docteur Mohamed Lamine Ly, expert en Santé publique, estime que le Sénégal a intérêt à miser sur la responsabilisation des communautés. Toutefois, explique-t-il, les autorités doivent adopter « une posture d’exemplarité et (tenir) un langage de vérité en tout temps et en tout lieu ».

De son côté, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a appelé, dans Sud Quotidien, à « la mobilisation communautaire » en s’inscrivant notamment « dans une permanente riposte ».

L’Observateur, quant à lui, ouvre ses colonnes à Khadim Bamba Diagne. Le Directeur scientifique du Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) affirme que « si l’Etat décide d’appliquer des mesures restrictives, cela peut avoir un impact négatif sur l’économie. Mais s’il laisse les activités continuer, l’impact (sera modéré) ».

En tout cas, les statistiques du travail au Sénégal en 2020 montrent l’effet du nouveau coronavirus. Il ressort du Rapport annuel de la Direction des Statistiques du Travail et des Etudes (DSTE), exploité par Vox Populi, qu’il y a « 233 établissements fermés, 1662 emplois perdus, 2813 plaintes pour chômage technique, licenciement pour motif économique et 991 procès-verbaux de conciliation ».

L’AS en conclut que ces chiffres « effarants » sont celles « d’une année covidée ». Toutefois, relativise ce quotidien, l’économie sénégalaise a résisté au choc avec l’ouverture déclarée de « 1580 établissements qui ont généré 8180 emplois ».

Législatif et santé dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets avec un accent particulier sur l’activité parlementaire et le rapport de la mission d’information sur la Direction du médicament et de la pharmacie.Revenant sur l’activité parlementaire, +L’Economiste+ écrit qu’en l’espace d’une dizaine de jours, les parlementaires ont adopté une quantité importante de projets de loi que le gouvernement veut faire passer avant la fin de son mandat, y voyant une « précipitation législative », qui « impactera négativement la qualité du travail fini ».

La publication souligne que les parlementaires ont approuvé des textes du gouvernement, sans y apporter la valeur ajoutée du législateur, ce qui risque, selon lui, de « produire des lois cocottes-minute qu’il faudra amender immédiatement après ». Habituellement, les députés organisaient des journées d’études pour approfondir l’analyse et proposer des amendements destinés à enrichir les textes, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le rapport de la mission d’information sur la Direction du Médicament et de la Pharmacie, écrit que cette mission a épinglé de « nombreuses lacunes d’ordre organisationnel et financier », dont des irrégularités au niveau des procédures d’enregistrement des produits et dispositifs médicaux, des avantages accordés aux opérateurs étrangers au détriment des fournisseurs locaux, ainsi que des lenteurs bureaucratiques, entre autres.

Toutefois, ce bilan présenté par les membres de la mission à la Chambre des représentants est porteur de plusieurs leçons, dont l’impératif de mettre en place une véritable politique nationale du médicament et la nécessité d’instaurer un « gendarme » indépendant pour avoir un cadre favorable à la protection des producteurs, des fournisseurs et des distributeurs locaux, note le journal.

La dernière leçon concerne la simplification des procédures administratives pour les professionnels, en commençant déjà par ceux locaux, surtout que la pandémie a rendu claires les vertus de la souveraineté sanitaire, ajoute-t-il.

Dans le même sillage, +Libération+ écrit : « Système informatique opaque, dépendance à l’égard de certaines sociétés pharmaceutiques, prix des médicaments élevés, ruptures d’approvisionnement en médicaments, difficultés en matière d’inspection et de contrôle,… telle est la situation du secteur  des médicaments et de la pharmacie décrite par les membres de la mission exploratoire temporaire à propos de la Direction du médicament et de la pharmacie (DMP) au sein du ministère de la Santé, qui ont présenté un rapport, sur la situation financière et administrative de la DMP et ses rapports avec les firmes pharmaceutiques ainsi que son respect des dispositions de la loi formant Code du médicament et de la pharmacie ».

Selon ce document, la situation du secteur n’a pas évolué depuis la mission parlementaire exploratoire de 2015. Plusieurs recommandations et propositions de cette mission sont restées lettre morte six ans après.  C’est le cas de l’encouragement de l’industrie nationale en médicament qui répond aujourd’hui à seulement 51% des besoins nationaux alors qu’elle était censée couvrir, selon les recommandations de 2015, 80% de ces besoins, relève le journal.

+Le Matin+ rapporte que le Maroc a réussi à décrocher la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer (UIC).

Le Royaume a été élu en la personne de Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), lors de la 98e Assemblée Générale de l’organisme ferroviaire mondial, tenue à distance ce jeudi. Le Maroc sera engagé pour un mandat qui courra jusqu’à fin 2023, ceci outre sa présidence de l’UIC-Région Afrique.

Pour l’ONCF, cette élection constitue une reconnaissance du renouveau du secteur ferroviaire marocain et de son leadership arabo-africain, indique un communiqué de l’ONCF, cité par le quotidien.

Rabat et Amsterdam signent un plan d’action couvrant plusieurs domaines de coopération

Le ministère marocain des Affaires étrangères et son homologue des Pays-Bas ont signé, jeudi un Plan d’action conjoint couvrant une multitude de domaines de coopération.Selon un communiqué conjoint, a conclusion de ce Plan d’action intervient dans un contexte de relance post-pandémique, où les deux pays ont marqué l’importance de renforcer le dialogue politique afin de couvrir tous les domaines et les sujets liés aux relations bilatérales entre les pays, et définir de nouveaux axes novateurs de coopération et de nouvelles chaines de valeurs pour consolider davantage le partenariat qui les lie ensemble.

Ce plan d’action vise, notamment, à conforter l’engagement des deux pays à renforcer leurs relations bilatérales, à  confirmer le respect de la souveraineté et les institutions de chacun et à souligner les règles de partenariat sur la base du respect des intérêts mutuels de nos deux pays.

A ce titre, les deux parties ont décidé de garantir la transparence du financement bilatéral et acceptent de tenir un dialogue permanent pour faciliter un partage régulier des informations avant le financement des ONG, tout en respectant les cadres juridiques de chacun des deux pays.

L’objectif fondamental escompté est celui de consolider les relations entre les deux pays sur des bases saines et solides, mais également de leur donner une impulsion à la hauteur des ambitions des deux pays et au grand potentiel qu’elle recèle, aussi bien au niveau bilatéral que dans le cadre de la coopération Maroc-Pays Bas-UE, ou celle triangulaire envers l’Afrique.

Au niveau politique, les deux parties expriment leur désir et leur engagement mutuels de continuer à développer, dans le cadre d’une coopération étroite et dans un esprit d’amitié, de respect mutuels et dans la considération de leurs intérêts communs, tant dans le domaine bilatéral que dans les enceintes multilatérales.

Les deux parties ont convenu de poursuivre leur coordination pour le renforcement du Partenariat Stratégique entre le Maroc et l’Union Européenne, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration conjointe UE-Maroc de juin 2019.

Elles s’engagent à poursuivre leur coopération dans les domaines de la sécurité, de la justice et de la police.

Au niveau économique, les deux parties ont convenu d’engager une réflexion pour instaurer un mécanisme novateur de discussions stratégiques concernant la coopération économique et commerciale pour encourager et stimuler les investissements et les échanges commerciaux entre les deux pays.

Concernant la lutte contre le changement climatique, les deux parties ont convenu d’encourager la coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’eau (y compris la réutilisation des eaux usées) et de l’énergie durable.

Dans le domaine de la migration, les deux parties se sont engagées à renforcer leur coopération en la matière, notamment à travers l’établissement d’un comité mixte de coopération dans ce domaine.

Les deux parties s’emploient à fédérer la communauté marocaine établie aux Pays-Bas et la communauté néerlandaise installée au Maroc pour en faire un levier en faveur du renforcement de la coopération et du rapprochement culturels.

Au niveau culturel, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération universitaire entre les deux pays, notamment à travers la promotion des visites d’études mutuelles et des programmes d’enseignement.

Le Maroc élu à la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer

Le Maroc a été élu jeudi, en la personne du Directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie, à la vice-présidence de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) et ce, en plus de sa présidence de l’UIC – Région Afrique, a annoncé un communiqué de l’ONCF.Cette élection, pour un mandat allant jusqu’à fin 2023, est intervenue lors de la 98ème Assemblée générale de l’UIC, tenue à distance. Elle constitue une « reconnaissance du renouveau du secteur ferroviaire marocain et de son leadership arabo-africain », indique l’Office.

L’élection à l’unanimité du Royaume, lors de cette rencontre statutaire réunissant plus de 180 hauts responsables de réseaux ferrés à travers le monde, au niveau de l’instance suprême de gouvernance de cet organisme international, représente une première au niveau arabo-africain.

Elle intervient au regard du leadership du Maroc dans ce secteur, matérialisé par son engagement et sa mobilisation permanents et intenses au service de la mobilité durable, ajoute-t-on de même source.

L’ONCF cite à ce titre le tournant majeur du secteur ferroviaire national, « ayant marqué un réel renouveau grâce aux projets structurants réalisés dans le cadre de la politique des grands chantiers insufflée par le Souverain ».

Ces projets se sont notamment traduits par un saut qualitatif remarquable de la mobilité des voyageurs et marchandises, ainsi que par un repositionnement privilégié international et continental en termes de compétitivité et de qualité en tant que réseau viable à l’image d’un pays émergent, souligne l’ONCF.

Autres facteurs ayant conduit à cette reconnaissance mondiale inédite étant les efforts consentis par le pays, en assurant depuis 2010 la présidence de la Région Afrique de cet organisme et qui ont conduit à faire fédérer les réseaux africains autour d’un projet commun, soutenu par des actions structurantes et novatrices, relève l’Office, notant que le bilan est en effet éloquent : elles ont permis de gagner en termes de notoriété, de reconnaissance, d’implication dans les grands projets régionaux et continentaux ainsi d’un positionnement privilégié auprès des institutions gouvernementales et régionales concernées (Union Africaine, NEPAD, Communautés économiques régionales, bailleurs de fonds).

Cette place de l’ONCF dans les instances ferroviaires internationales et régionales « est en droite ligne avec la politique tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en matière de rayonnement de notre pays dans l’échiquier mondial et de renforcement de la coopération Sud-Sud qui constitue l’un des leviers de taille arrêté dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement de notre pays », selon le communiqué.

Composée de plus de 200 membres regroupant l’ensemble des opérateurs et exploitants ferroviaires à travers le monde, l’UIC constitue l’unique organe de production, de standardisation, d’unification des référentiels, de définition des normes techniques et d’exploitation optimale et sécuritaire du système ferroviaire, ainsi que de recherche et développement y afférent, conclut la source.