Santé et élections au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la situation épidémiologique dans le Royaume et les prochaines échéances électorales.+Al Alam+ donne la parole a Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, qui a affirmé que malgré les deux doses du vaccin, l’expérience a prouvé que l’immunité contre la Covid-19 se détériore chez les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques au fil du temps, et que les variants réduisent l’efficacité des vaccins, voire affectent l’efficacité de l’immunité.

Dans une déclaration au journal, Hamdi a souligné que tout le monde est d’accord pour que les personnes atteintes de maladies chroniques liées à une faible immunité, des cancers ou une insuffisance rénale doivent incontestablement recevoir une troisième dose, soulignant que la généralisation du vaccin pour les personnes âgées de plus de 50 ans est la seule question qui n’a pas encore été résolue, faute de données scientifiques probantes.

+L’Opinion+ écrit ; « Alors que la situation épidémiologique connaît une dégradation sans précédent, le Maroc joue toutes ses cartes pour contrer la 4ème vague du Covid. Elargissement de la campagne anti-Covid, incitation des étudiants à la vaccination, durcissement des mesures…la situation ne prête pas à l’optimisme.

Selon la publication, la situation sanitaire inquiète jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, en témoigne le lourd bilan enregistré, la semaine dernière, qui a dépassé la barre des 10.000 cas en 24 heures.

Un contexte épidémiologique aussi angoissant qu’exceptionnel, et qui met en péril l’économie nationale et chamboule le quotidien de tout un chacun. Les nouvelles restrictions sanitaires, dont le couvre-feu nocturne et l’interdiction des déplacements de et vers certaines villes où les compteurs des contaminations connaissent une flambée sans précédent, laissent planer le doute sur un retour au confinement, fait observer le quotidien.

+Le Matin+ fait savoir que la catégorie d’âge de 20 ans et plus va désormais bénéficier de la campagne de vaccination anti Covid-19.

Dans un communiqué le ministère de la Santé a souligné que dans le souci d’accélérer l’opération de vaccination et de faciliter l’accès au vaccin, les citoyens peuvent se diriger vers le centre de vaccination le plus proche, que ce soit pour la première ou la deuxième dose, sans prendre en compte les conditions liées au lieu et au pays de résidence.

Au volet des élections, +Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit qui a mis fin à la polémique et aux spéculations sur la possibilité de reporter les élections communales et législatives.

Le ministre a souligné que ces dernières auront lieu à la date déjà indiquée. Malgré les contraintes liées à la gestion des effets de la pandémie, le Royaume donne une nouvelle fois l’exemple vivant de sa capacité à relever des défis majeurs, a-t-il dit.

Il a ajouté que le Maroc fait preuve d’une forte détermination et d’une ferme volonté de poursuivre le processus de construction et de consolidation de l’édifice des institutions démocratiques, citant l’organisation d’élections professionnelles dans de bonnes conditions et la préparation des prochaines élections générales à leurs dates constitutionnelles et légales malgré le contexte difficile que traverse le monde entier.

Métro d’Abidjan: début de l’indemnisation des personnes impactées, mardi

Le Comité de suivi du Plan d’action de réinstallation (CS-PAR) lance officiellement le 10 août 2021 la remise de chèques aux Personnes affectées par le projet (PAP) de la ligne 1 du Métro d’Abidjan, à la mairie d’Abobo (nord Abidjan).

Cette cérémonie, placée sous la présidence du Premier ministre ivoirien et sous la tutelle du ministère des Transports, fait suite aux séances de consultations publiques, à la gestion des plaintes, aux négociations individuelles et signatures des certificats de compensation.

Selon le Comité de suivi du Plan d’action de réinstallation (CS-PAR), cette phase a pour objectif principal de procéder au paiement des premières personnes impactées par le projet, notamment la ligne 1 du Métro d’Abidjan.

Ce processus d’indemnisation débutera par la Zone Nord, à savoir les communes d’Anyama (711), d’Abobo (2472), d’Adjamé (4544) et Plateau (342). Elle se terminera par la Zone Sud, notamment les communes de Treichville (546), de Marcory (459) et de Port-Bouët (445).

Le Comité mentionne toutefois que le paiement se fera au siège de la Cellule d’Exécution du Plan d’Action de Réinstallation (CE-PAR) situé au Plateau (rue du chemin de fer, bâtiment mitoyen à la SICTA).

L’opération d’indemnisation concerne une centaine de personnes impactées dont des propriétaires non-résidents, les hébergés gratuits, les ménages locataires et des opérateurs économiques. 

Après cette étape qui est la quatrième du Plan d’action de réinstallation (PAR), la prochaine phase concernera la libération des emprises selon les besoins de l’entreprise en charge des travaux de réalisation du Métro d’Abidjan.

La ligne 1 du Métro d’Abidjan est longue de 37,4 Km du Nord au Sud. Elle comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes, 1 pont viaduc sur la lagune Ebrié. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Abidjan: « test Covid-19 gratuit » pour les passagers de Dakar et de Tunis

Tous les voyageurs en provenance de Dakar et de Tunis, deux pays touchés par le virus Delta, feront l’objet d’un « test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 » à l’aéroport d’Abidjan, selon une note officielle.

« Tous les voyageurs en provenance de ces pays feront l’objet d’un test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 », indique une note conjointe du ministère ivoirien des Transports et du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

La note mentionne que les voyageurs testés négatifs poursuivront normalement les formalités de police, mais ceux testés positifs seront pris en charge conformément aux procédures de prise en charge des patients Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Ce dispositif intervient suite à la recrudescence des cas de Covid-19 en rapport avec le virus Delta dans certains pays africains notamment au Sénégal et en Tunisie. La Côte d’Ivoire se veut vigilante face au risque de propagation du variant Delta. 

En vue de réduire ce risque, l’Etat ivoirien a pris cette mesure qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du contrôle sanitaire au niveau de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, et qui vise les passagers en provenance de Dakar et de Tunis.  

Le 8 août 2021, 182 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en Côte d’Ivoire sur 4 397 échantillons prélevés soit  4,1 % de cas positifs. Le pays compte 51 380 cas confirmés dont 50 069 personnes guéries, 341 décès et 970 cas actifs.

L’Unjci veut une « subvention directe » au profit des médias ivoiriens

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, Jean-Claude Coulibaly, défend une « subvention directe » au profit des médias locaux.

« Le modèle que nous proposons (à l’Etat pour soutenir la presse), c’est la subvention directe », a dit samedi le président de l’Unjci, lors d’un déjeuner confraternel organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), à l’occasion de l’an 61 de l’indépendance.

En France, dira-il, les entreprises de presse bénéficient de quatre subventions pour accompagner la pluralité et la liberté de l’expression. De ce fait, l’Etat joue son rôle de favoriser un accès à une information plurielle.

M. Jean-Claude Coulibaly a fait observer que les partis politiques sont subventionnés, souhaitant qu’un budget soit arrêté pour la presse et inscrit dans la loi des finances.

« La subvention directe peut sauver nos entreprises », a déclaré le président de l’Unjci,  qui a toutefois fait remarquer que cet argent public n’ira pas enrichir des individus, mais est sous le contrôle de la Cour des comptes.

Pour ce faire, les journalistes et les professionnels des médias doivent se mettre ensemble pour faire aboutir cette cause. M. Coulibaly a d’ailleurs rappelé que l’Unjci repose sur trois paliers, « la confraternité, la solidarité et la formation ».

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, dont l’organisation a offert ce déjeuner dans un cadre en bordure de lagune, a indiqué que ce moment visait à créer davantage de confraternité entre les journalistes.

Guillaume Gbato, le Secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse en Côte d’Ivoire (Synappci), a illustré que le secteur des médias est dans un seul bateau, c’est pourquoi les acteurs devraient être soudés.

Il a révélé que le secteur des médias en Côte d’Ivoire est sinistré et la moyenne des arriérés de salaires est de 10 mois avec des pics allant au-delà de 30 mois d’arriérés de salaires.

« Tant que les journalistes ne sont pas bien traités, on aura pas des journalistes de qualité », a martelé M. Guillaume Gbato, qui invite les professionnels des médias à accroître leur valeur sur le marché par la formation.

M. Jean-Claude Coulibaly a évoqué le modèle d’aide de la presse au Sénégalais, qu’il souhaitait pour la Côte d’Ivoire, selon le contexte du pays. Pour bénéficier de l’aide de l’Etat à la presse au Sénégal, des critères sont fixés.

Pour la presse écrite, il est requis au média de tirer au moins 2000 exemplaires et employer un minimum de cinq journalistes, techniciens de la communication sociale à plein temps ; consacrer au moins 75% de sa surface à l’information politique, économique, sociale, culturelle ou sportive.

En outre,  le média devra tirer au moins un tiers de ses ressources de la vente, de la publicité, des abonnements et des souscriptions ou collecte. Ces dispositions ne s’appliquent pas à la presse locale (régionale ou départementale).

Quant au secteur audiovisuel, les conditions d’accès à l’aide de l’Etat indiquent qu’il faut être diffusé sur au moins l’étendue d’une région administrative ; employer au moins cinq journalistes ou techniciens de la communication sociale à plein temps et respecter les cahiers de charges

« Ces dispositions font référence aux obligations techniques, à celles relatives aux contrôles, aux finances,  aux programmes, à la publicité et au parrainage, à la sauvegarde du pluralisme et au droit de réponse, etc », mentionnent la réglementation.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Affaire Pegasus : le Maroc va engager des actions en justice devant les tribunaux espagnols

Le Maroc va engager des actions en justice devant les tribunaux espagnols pour la publication et la diffusion répétées sur le territoire espagnol d’allégations mensongères, malveillantes et diffamatoires contre le Royaume, et ce en relation avec « un prétendu espionnage illégal de citoyens espagnols ». »Le Royaume du Maroc n’a jamais acquis ou utilisé le programme dit Pegasus. Les récentes informations publiées sur cette question sont fausses et malveillantes », précise, samedi, un communiqué du cabinet d’avocats Ernesto Díaz-Bastien y Abogados, SLP (EDBA).

« Ceux qui prétendent le contraire devront en répondre devant la justice », fait observer la même source.

Ces actions en Espagne interviennent après les procédures en diffamation déjà engagées par le Maroc en France contre Amnesty International, Forbidden Stories, Le Monde, Mediapart et Radio France, et en Allemagne à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH ».

En effet, le Maroc avait lancé, le 22 juillet dernier, une première procédure en diffamation contre Amnesty International et Forbidden Stories, les deux organisations à l’origine des accusations du Maroc d’infiltration des téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers le logiciel dit « Pegasus ».

Le 28 juillet dernier, le Maroc avait introduit auprès de la justice française de nouvelles citations directes en diffamation contre le quotidien Le Monde et son directeur Jérôme Fenoglio, le site d’information Mediapart et son patron Edwy Plenel, et Radio France.

Le 02 août, le Maroc, représenté par son ambassadeur à Berlin, Mme Zohour Alaoui, a déposé, en Allemagne, une demande d’injonction à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH », pour « allégations mensongères dans le cadre d’un reportage sur l’utilisation présumée du logiciel espion Pegasus par le Royaume du Maroc ».

Covid-19 : 170 cas et 3 décès dénombrés en Côte d’Ivoire samedi

Quelques 170 nouveaux cas de covid-19 et 3 décès ont été dénombrés, samedi, en Côte d’Ivoire où un regain de cette pandémie est constaté ces derniers jours.

Dans un communiqué transmis à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle annonce avoir « enregistré ce samedi 7 août 2021, 170 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 849 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs, 128 guéris et 3 décès ».

A la date du 7 août 2021, la Côte d’Ivoire compte 51 198 cas confirmés dont 49 917 personnes guéries, 341 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 809 144.

Le 6 août, 16 104 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 138 231 doses administrées avec l’ajout des 1 183 doses administrées non comptabilisées le 5 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Egypte : L’actrice Dala Abdel Aziz n’est plus

Par Mohamed Fayed — L’actrice égyptienne Dalal Abdel Aziz est décédée, samedi, à l’âge de 61 des suites du nouveau coronavirus (Covid-19), quelques mois après la mort de son époux, l’acteur Samir Ghanem, ont annoncé ses proches.Depuis plusieurs semaines, l’actrice était en état critique, après avoir contracté la Covid-19, toujours selon ses proches.

Née le 17 janvier 1960 dans la ville de Zagazig, au nord du Caire, Dalal Abdel Aziz avait commencé sa carrière d’actrice avec un petit rôle dans une série télévisée (Bint Al Ayyam) en 1977 avant d’être acclamée dans les années 1980 pour ses performances exceptionnelles à la télévision et au cinéma.

L’actrice égyptienne a joué dans des dizaines de séries télévisées, de films et de pièces de théâtre au cours d’une carrière de plus de quatre décennies.

Affi salue « les actes de décrispation » de Ouattara en Côte d’Ivoire

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’Guessan salue « les actes de décrispation » de Alassane Ouattara afin d’apaiser le climat politique en Côte d’Ivoire, invitant l’opposition à « accompagner cette démarche ».

« Je me réjouis des mesures de clémence prises à l’occasion de cette journée envers 78 personnes arrêtées lors de la crise électorale de 2020 », a dit M. Affi dans un message à l’occasion de la commémoration du 61e anniversaire de la Côte d’Ivoire. 

 Pour lui, la classe politique doit faire en sorte que cette crise soit la dernière. Dans cet élan, il a salué « les actes de décrispation que le président de la République pose depuis plusieurs mois afin d’apaiser le climat politique » dans le pays. 

« Il appartient à chacun d’entre nous, dans l’opposition, de savoir accompagner cette démarche. Cela exige de privilégier dans chacun de nos actes, chacun de nos mots, l’esprit de responsabilité et la volonté de paix », a-t-il ajouté.  

« Pour ma part, je m’y emploierai, (car) la paix est la condition de notre développement », a assuré le président du FPI, souhaitant qu’ensemble dans l’avenir, les politiques soient capables de bâtir une Côte d’Ivoire encore plus confiante, unie et réconciliée. 

La fête de l’indépendance est « pour tous les enfants de ce pays un jour de fierté,  de célébration et de joie (qui) doit devenir un moment fort d’unité autour de valeurs partagées, celles de notre jeune République », a-t-il soutenu.  

A l’occasion du 61e anniversaire de l’indépendance du pays, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a gracié plus de 3.000 prisonniers dont des détenus de la crise électorale survenue lors de la présidentielle d’octobre 2020.

Maroc/Elections des chambres professionnelles: Le RNI rafle plus de 28% des sièges

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a remporté 638 sièges (28,61 pc) lors des élections des Chambres professionnelles, se plaçant ainsi en tête de ce scrutin, qui s’est déroulé vendredi sur l’ensemble du territoire national, a indiqué le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit.Selon les résultats annoncés par les bureaux de vote et les bureaux centraux pour les Chambres d’Agriculture, ainsi que les résultats provisoires des élections des Chambres de commerce, d’industrie et des services, des Chambres d’artisanat et des chambres des pêches maritimes, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est arrivé en 2ème position avec 363 sièges (16,28 %), suivi par le Parti de l’Istiqlal avec 360 sièges (16,14 %).

Viennent ensuite le Mouvement populaire avec 160 sièges (7,17 %), l’Union socialiste des forces populaires (USFP) avec 146 sièges (6,55 %), l’Union constitutionnelle avec 90 sièges (4,04 %), le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avec 82 sièges (3,68 %) et le Parti Justice et Développement (PJD) avec 49 sièges (2,20 %), a ajouté M. Laftit dans une déclaration à la presse, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, M. Noureddine Boutayeb.

Les autres instances, 23 partis au total, ont obtenu, tous réunis, 71 sièges (3,18 %), alors que les candidats sans appartenance politique ont remporté 271 sièges (12,15 %), a-t-il noté.

Le nombre des candidats femmes, élues lors des élections des chambres professionnelles, qui se sont déroulées dans des conditions normales, a atteint 171 candidates, soit un taux de 7,67 %, a souligné le ministre de l’Intérieur.

Ces résultats, a précisé M. Laftit, sont basés sur les résultats communiqués conformément aux dispositions législatives en vigueur par les bureaux de vote et les bureaux centraux pour les Chambres de l’Agriculture ainsi que les résultats provisoires des Chambres de commerce, d’industrie et des services, des Chambres d’artisanat et des chambres des pêches maritimes, en attendant leur confirmation par les commissions de recensement présidées par des juges.

Covid-19: sobre célébration de l’an 61 de l’indépendance en Côte d’Ivoire

La cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire s’est tenue samedi sur l’esplanade de la présidence de la République à travers une prise d’armes, en raison de la résurgence des cas de Covid-19.

Le Premier ministre Patrick Achi représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, absent pour cause de confinement suite à un contact avec un sujet déclaré positif au Covid-19, lors de cette prise d’armes symbolique qui a marqué les festivités de l’indépendance. 

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, était également absent. Suite à un contact avec un cas positif à la Covid-19, il s’est également mis en confinement selon les recommandations sanitaires en vigueur.  

La cérémonie de prise d’armes’d’armes opérée sur l’esplanade de la présidence de la République au Plateau, le quartier des Affaires d’Abidjan, s’est déroulée environ 15 minutes, en présence de présidents d’institutions et d’officiers généraux. 

Santé et coopération au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi mettent l’accent sur nombre de sujets notamment l’appel du Maroc à un accès universel et abordable aux vaccins anti-Covid, la mise en garde contre le risque des piqûres de scorpions et les relations Maroc-Mauritanie.+Rissalat Al Oumma+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita qui a appelé à un accès universel et abordable aux vaccins anti-Covid qui demeure la seule voie pour une stratégie équitable de sortie de la crise sanitaire.

« A l’heure où le virus mute et que la pandémie perdure, l’accès universel et abordable aux vaccins reste la seule voie pour une stratégie de sortie équitable pour tous », a-t-il indiqué lors de la première réunion du Forum international sur la coopération en matière de vaccins contre la Covid-19, organisée en mode virtuel par la Chine.

« Développer le vaccin est essentiel, mais assurer l’accès au vaccin est l’objectif ultime », a noté la ministre, mettant en avant les efforts du Royaume en matière de lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus, ainsi que son partenariat avec la Chine dans le domaine des vaccins.

+Assahraa Al Maghribiya+ rapporte que le ministère de la Santé a mis en garde contre le risque des piqûres de scorpions et morsures de serpents, surtout pour les enfants, durant la saison estivale, connue par une augmentation des cas dans certaines régions, notamment en milieu rural.

Dans un communiqué, le ministère a recommandé de ne pas mettre les mains dans les fosses, de ne pas s’asseoir dans les lieux herbeux et à côté des roches, de porter des chaussures et des vêtements de protection, de ne pas ramasser de bois de chauffage la nuit et de ne pas se promener dans des endroits suspects.

Le Maroc enregistre annuellement plus de 25.000 cas d’empoisonnement par piqûres de scorpions, et environ 350 cas d’empoisonnement par morsures de serpents, précise-t-on.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le Maroc et la Mauritanie ont signé un mémorandum d’entente dans le domaine de l’Emploi et de l’insertion professionnelle.

Cette coopération porte essentiellement sur les politiques et programmes de promotion de l’emploi, ainsi que sur leur suivi et leur évaluation, la médiation dans le domaine de l’emploi et de l’insertion professionnelle, ainsi que le diagnostic du marché de l’emploi.

En vertu de ce mémorandum, les deux pays sont appelés à conclure des accords de partenariat et de coopération en matière de formation des ressources humaines et de leur valorisation, ainsi que dans les domaines du leadership des affaires et de la création de petites et moyennes entreprises au bénéfice des demandeurs d’emploi, souligne la publication.

Abidjan: Kandia Camara « déterminée » à développer la cité d’Abobo

Élue le 12 juillet 2021 première femme maire d’Abobo (Nord d’Abidjan), Kandia Camara a traduit vendredi sa reconnaissance aux conseillers municipaux, se disant « déterminée » à développer la cité. »Vous avez désigné Kandia Camara, elle est pleine de bonne volonté, déterminée, elle aime se battre mais, elle seule, ne peut pas relever les défis d’Abobo et développer Abobo, elle a besoin du soutien de toute la population », a-t-elle dit.

Devant les populations, elle a assure qu’elle ferait sa part, mais voudrais compter sur toutes les couches de la commune, se confiant entre autres aux chefs de communauté, aux guides religieux, aux organisations des femmes et des jeunes.  

« Je suis déterminée à faire en sorte que vous puissiez vivre dans de meilleures conditions », a-t-elle insisté, ajoutant avoir « beaucoup d’espoirs parce qu’ à Abobo, nous avons un homme qui est prêt à tout pour Abobo ». 

Cet homme, dira-t-elle, est le président Alassane Ouattara, qui l’a désigné pour être candidate au poste de maire d’Abobo. Il lui a d’ailleurs affirmé qu’ elle peut dire aux Abobolais qu’ ils peuvent compter sur lui.  

Le 12 juillet 2021, l’ensemble des membres du Conseil municipal s’est réuni et a unanimement porté son choix sur elle, tous les conseillers de toutes les tendances politiques.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne, Kandia Camara, a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude à tous les conseillers et toutes les conseillères, tout en faisant observer qu' »ici, le plus important, c’est la commune d’Abobo ».  

Mme Kandia Camara a rendu un hommage à feu le Premier ministre Hamed Bakayoko, le précédent maire d’Abobo qui a fait beaucoup de réalisations en si peu de temps. 

L’on pouvait entendre dans la foule « le golden boy », comme on le surnommait, alors qu’ elle témoignait de ses oeuvres. Le nouveau maire a rappelé qu’il a été mis en place un plan d’urgence pour Abobo, qui a commencé sous Hamed Bakayoko. 

Ce plan devrait permettre de doter la commune d’Abobo de routes, d’eau potable, d’électricité, de lycées, de centres de santé et de formation professionnelle ainsi que d’autres infrastructures d’intérêt public.   

« Nous demandons aux jeunes d’avoir des projets » ainsi qu’ aux femmes, se disant prête à les accompagner, avant de souhaiter aux populations une bonne fête de l’indépendance. 

Daouda Sidibé, président du Comité d’organisation, a renchéri en disant merci aux populations pour leur engagement et leur dévouement lors des élections législatives de mars 2021 qui ont vues le liste du Rhdp (pouvoir) remporter ces joutes électorales.  

Si cette liste conduite par Mme Kandia Camara, le maire, a « triomphé de façon brillante, c’est parce qu’elle était défendue par un directeur de campagne exceptionnel, un grand monsieur, un leader généreux, Hamed Bakayoko », a-t-il déclaré. 

Mme Kandia Camara a annoncé le concerto de l’indépendance à la place de la maire d’Abobo, où plus d’une cinquantaine d’artistes locaux et d’ailleurs presteront. Le pays célèbre ce samedi le 61e anniversaire de son indépendance. 

Covid-19 et fédération sénégalaise de foot au menu des quotidiens

La presse sénégalaise reçue, ce samedi à APA, met l’accent sur le bilan de la pandémie de coronavirus, fait hier par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, et sur l’élection du président de la Fédération sénégalais de football (FSF) devant opposer le sortant, Me Augustin Senghor, à Mady Touré, dirigeant de Génération Foot.« Covid-19-Evolution inquiétante de la pandémie : Effets secondaires de la Tabaski », titre Le Quotidien, dénombrant un cumul de 99 morts en une semaine.

Dans ce journal, Dr Alioune Badara Ly, Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) affirme : « Le nombre de cas a été multiplié par 9. On tourne autour de 90 à 100 lits par semaine ».

« Effets de la Tabaski : La santé sous haute tension », constate Walf Quotidien, à côté du quotidien national Le Soleil qui, parlant de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 au Sénégal entre juin et juillet, révèle : « Les contaminations sont passées de 1.830 à 17.982 ».

Selon nos confrères, il y a aussi une hausse de 68% des décès, poussant l’Etat à commander 35 centrales d’oxygène à grande puissance.

« Le Sénégal face à la troisième vague du coronavirus : La barre des 15.000 cas actifs franchis », renchérit Libération.

Ce qui fait dire à L’As que « le virus poursuit son carnage » au Sénégal en tuant 60 personnes en trois jours.

« Hausse alarmante des cas graves, du nombre de morts, de contaminations, de lits occupés…Très cauchemardesque », poursuit Source A.

Pour Sud Quotidien, « l’Etat relooke sa stratégie » de gestion du Covid-19 en faisant revenir le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, en rendant gratuit l’oxygène dans les structures privées…

Traitant de l’élection du président de la Fédération sénégalaise de football ce samedi 7 août 2021, Sud Quotidien écrit que « le Mahdy défie l’Auguste ».

« Me Senghor-Mady Touré : Balle de match ? », s’interroge Vox Populi, à côté du quotidien EnQuête qui écrit : « Augustin Senghor face à Mady Touré : A la croisée des ambitions ».

De son côté, Stades parle de « jour de verdict » entre Augustin Senghor et Mady Touré.

Maroc/Covid-19 : près de 15 millions de personnes vaccinées

Un total de 14.981.732 de personnes a reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué vendredi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 10.870.130 personnes se sont vu administrer la deuxième dose du vaccin.Alors que les opérations d’approvisionnement des vaccins anti-Covid vont bon train, le Maroc ambitionne d’immuniser plus de 30 millions d’habitants (66 millions de doses de vaccins commandées) de manière gratuite, en vue de réduire puis éliminer les cas de contamination et les décès dus à la pandémie du nouveau coronavirus, après l’élargissement de la vaccination aux 25 ans et plus.

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 11.358 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 676.683 cas confirmés à la Covid-19, dont 10.163 décès (+76) et 598.958 personnes guéries (+8.916).

Ouattara salue la rencontre Gbagbo-Bédié à Daoukro

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué vendredi la rencontre entre les anciens chefs d’Etat Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié à Daoukro, dans le centre-est du pays, laissant entendre que cela participe à la cohésion nationale.

« Je salue la rencontre de mes deux frères à Daoukro », ville natale de Henri Konan Bédié, a dit M. Alassane Ouattara, dans une adresse à la Nation, à la veille de l’an 61 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.  

M. Ouattara a dit avoir dans le cadre du raffermissement de la réconciliation, poursuivi le dialogue, lui-même avec son aîné Henri Konan Bédié le 11 novembre 2020 et plus récemment avec M. Laurent Gbagbo le 27 juillet 2021. 

« C’est le lieu de réaffirmer mon attachement au dialogue constructif qui permet d’apaiser davantage notre pays et d’aller de l’avant pour son développement dans un souci de paix et de cohésion nationale », a-t-il déclaré.  

Il a soutenu avoir d’ailleurs instruit le gouvernement de poursuivre le dialogue politique pour créer les conditions d’une participation beaucoup plus importante dans la vie politique nationale dans le respect des institutions de la République.  

Faisant un état de la nation, il a mentionné qu’au plan politique, la Côte d’Ivoire sort d’un cycle électoral complet avec l’organisation de l’élection présidentielle d’octobre 2020 et des législatives de mars 2021.  

Ce processus électoral, insistera-t-il, a fait l’objet d’un dialogue inclusif avec l’ensemble des acteurs politiques et ceux de la société civile, ayant abouti à un « consensus national autour des conditions d’élections justes, transparentes et démocratique ».  

Mais, en  dépit des efforts déployés par les différentes parties prenantes au dialogue, l’élection présidentielle à malheureusement été entachée d’incidents suite à l’appel de certainses responsables de l’opposition à la désobéissance civile.  

A la veille du 61e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a gracié plus de 3.000 détenus dont neuf personnes condamnées pour des infractions lors de l’élection présidentielle d’octobre 2020.  

Côte d’Ivoire: réaménagements dans des directions de sociétés publiques

Des réaménagements ont été opérés dans plusieurs directions de sociétés d’Etat, où l’on enregistre des départs de directeurs généraux et de nouvelles nominations.Suite à un Conseil d’administration extraordinaire, vendredi, les membres ont désigné M. Vamissa Bamba en qualité de directeur général la structure pétrolière Petroci-Holding, en remplacement de Ibrahima Diaby.

M. Vamissa Bamba était précédemment directeur général par intérim à CI-11. Il aura à ses côtés M. Georges Kam Sié, le directeur de l’ingénierie et de la logistique, nommé directeur général adjoint en charge de l’exploration, de la production et des opérations techniques.

Selon une note d’information signée par le président du Conseil d’administration, Joachim Beugré, les différentes passation de charges se feront le lundi 9 août 2021. 

Au Port autonome d’Abidjan, le Conseil d’administration a procédé en sa session de jeudi à la nomination de Mme Coulibaly épouse Okou Djénéba Gon au poste de directeur général adjoint. Elle occupait le poste de directeur commercial, marketing et de la communication. 

Vaccin anti-Covid : Le Maroc plaide pour un accès équitable

A l’heure où la proposition de l’OMS d’appliquer un moratoire sur les rappels de vaccin anti-Covid fait des remous, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a profité de son intervention au Forum international sur la coopération en matière de vaccination pour insister sur l’accès équitable et abordable aux vaccins anti-Covid. »L’accès universel et abordable aux vaccins reste la seule voie pour une stratégie équitable de sortie de la crise sanitaire », a indiqué Nasser Bourita.

Le responsable marocain s’est également arrêté sur la campagne de vaccination au Maroc. «La campagne nationale de vaccination, à laquelle les citoyens répondent massivement se déroule de manière efficace et remarquable », s’est-il félicité, notant que ces progrès satisfaisants reposent en grande partie sur le vaccin développé par l’entreprise chinoise Sinopharm.

Par ailleurs, Bourita s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles ce vaccin n’est pas reconnu par certains Etats. « L’approbation de l’Organisation mondiale de la santé et l’absence d’effets indésirables graves du vaccin, sont autant de facteurs qui nous laissent sceptiques quant à sa remise en cause par certains acteurs », a fait valoir le ministre marocain, ajoutant qu’ «une telle position, qui relève plus du domaine politique que scientifique, ne fait que creuser un nouveau fossé Nord-Sud ».

Le Maroc a résolument choisi de s’associer avec l’entreprise chinoise Sinopharm pour créer une unité industrielle de production de vaccins, a poursuivi le ministre. Mais au-delà de l’objectif national légitime de la souveraineté sanitaire et de l’autosuffisance, cette initiative se veut aussi une réponse aux besoins vitaux des pays en voie de développement, en particulier en Afrique, où l’accès aux vaccins est aussi faible qu’inacceptable.

Mais au-delà du manque d’effets secondaires, le Maroc a aussi opté pour le vaccin chinois pour des raisons de coûts. « A ce jour, le vaccin cultivé sur cellules Vero est l’un des vaccins les plus équitablement accessibles. Il est basé sur une technologie efficace, il pose peu de contraintes logistiques et son prix reste à la portée des pays en développement », a souligné le ministre marocain.

Maroc : Les autorités mettent en garde contre les piqûres de scorpions

Les autorités marocaines ont mis en garde, vendredi, contre le risque des piqûres de scorpions et morsures de serpents durant la saison estivale, particulièrement pour les enfants.Dans un communiqué, le ministère de la Santé recommande aux citoyens de ne pas mettre les mains dans les fosses, de ne pas s’asseoir dans les lieux herbeux et à côté des roches, de ne pas ramasser de bois de chauffage la nuit et de ne pas se promener dans des endroits suspects.

En cas de piqûre, il est recommandé de transférer le blessé aux urgences de l’hôpital le plus proche, car tout retard dans la prise en charge a des conséquences négatives et réduit l’efficacité de l’intervention thérapeutique.

Et de noter que le recours à des méthodes de traitement traditionnelles, telles que l’aspiration, la succion ou la cautérisation de la zone de la piqûre ou de la morsure, et l’usage de produits chimiques ou d’herbes, entraînent souvent de graves complications. Pour toute urgence, il faut appeler le Centre national de contrôle antipoison et de pharmacovigilance au numéro économique 0801000180, affirme-t-on.

Le Maroc enregistre annuellement plus de 25.000 cas d’empoisonnement par piqûres de scorpions, et environ 350 cas d’empoisonnement par morsures de serpents, précise-t-on.

La stratégie nationale pour contrecarrer ces risques a permis de baisser le taux de mortalité lié aux piqûres de scorpion, qui est passé de 2,37% en 1999 à 0,16% en 2019. La stratégie nationale a permis également, une baisse significative du pourcentage de décès dus aux morsures de serpents passé de 44,3% en 2015 à 2% en 2019.

Les hôpitaux des zones les plus touchées ont reçu le matériel médical et les médicaments nécessaires pour faire face au phénomène, assure le communiqué, rappelant que le sérum anti-scorpion n’est plus utilisé en raison de son inefficacité thérapeutique.

An 61 d’indépendance: Ouattara gracie plus de 3 000 détenus

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré vendredi avoir gracié plus de 3.000 détenus, dans un discours à la Nation, à la veille du 61e anniversaire de l’indépendance du pays.

M. Ouattara a dit avoir « procédé à la signature d’un décret accordant une remise gracieuse de peines à 3.000 condamnés », précisant qu’il s’agit de détenus dont la peine restant à exécuter est inférieur ou égal à un an. 

« Cette mesure ne concerne pas les personnes condamnées pour des crimes de sang », a fait savoir le chef de l’Etat Alassane Ouattara.    

« Je note la mise sous contrôle judiciaire ou en liberté provisoire par des juridictions compétentes de 69 inculpés détenus suite aux événements survenu à l’occasion de l’élection présidentielle d’octobre 2020 », a-t-il dit. 

 Il a relevé avoir également procédé ce vendredi 6 août 2021, à la « signature d’un décret accordant la grâce à neuf personnes condamnées pour des infractions commises à l’occasion de ces mêmes événements ».  

L’examen de la situation d’autres personnes encore détenus se poursuit, a-t-il rassuré. L’ancien président Laurent Gbagbo avait plaidé pour la libération des prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011, mais ces détenus devront encore attendre.    

Le président ivoirien a insisté dans son son discours sur « la nécessité de renforcer la cohésion sociale en vue de consolider l’atmosphère de paix » dans le pays.  

« Je me réjouis de toutes les initiatives visant à l’apaisement », a-t-il poursuivi, affirmant qu’il ne ménagerait aucun effort pour cela mais « dans le respect de la loi et des institutions » de la République. 

Médecine: 5 étudiants ivoiriens retenus à deux concours d’un laboratoire

Cinq étudiants en faculté de médecine en Côte d’Ivoire, présélectionnés vendredi à l’issue d’un concours de communication scientifique et un concours d’éloquence, devraient être connus le 13 août 2021 à Abidjan.

Selon M. Abdou Diaby, superviseur pays du laboratoire Dafra Pharma, initiateur de ces concours, il y aura pour la communication scientifique, deux étudiants retenus, tandis que pour le concours d’éloquence, trois étudiants devraient être dévoilés le 13 août prochain, lors d’une soirée.     

Les trois étudiants retenus pour le concours d’éloquence, indiquera-t-il, vont « prester » le 13 août 2021, lors d’une soirée au cours de laquelle l’ensemble des lauréats de ces deux compétitions seront récompensés.

Le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le président du jury de la présélection, a fait observer qu’ils ont été « émerveillés de constater » que les étudiants se sont bien prêtés à ces exercices. 

Le concours d’éloquence avait pour but de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Quant au professeur Alphonsine Kouassi, vice-doyenne, chargée de la pédagogie à l’UFR des sciences médicales, elle s’est dite « impressionnée » des messages qu’ils ont rendu et du travail abattu par ces étudiants.   

Le concours d’éloquence a concerné les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants de niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

Covid : le Togo reçoit le vaccin Johnson & Johnson made in Africa

La livraison d’un lot de 118.000 doses, hier jeudi, fait du Togo le tout premier pays du continent noir à acquérir le vaccin américain produit en Afrique du Sud.Dans un monde « covidé », les pays riches ont fait main basse sur les vaccins au détriment des nations pauvres. À ce jour, l’Afrique n’a reçu que 91 millions de doses de vaccin anti-Covid. Environ 24 millions d’Africains sont entièrement vaccinés, soit à peine 1,7 % de la population globale.

Pour satisfaire dans les meilleurs délais les besoins du continent, une unité de fabrication de vaccins a été installée en Afrique du Sud. D’ici la fin de l’année en cours, l’objectif des dirigeants africains est de vacciner complètement 30 % de la population.

L’Etat du Togo, par le biais de la Plateforme africaine de fournitures médicales (AMSP), a obtenu une partie de sa commande de quatre millions de doses du vaccin Johnson & Johnson pour un coût de plus de 16 milliards F CFA.

Faure Gnassingbé, le président togolais, a salué « l’arrivée rapide » de ce vaccin à dose unique conservable à une température comprise entre 2 et 8 degrés, non sans inviter ses concitoyens « à se faire vacciner massivement pour endiguer la maladie ».

De son côté, Victoire Tomégah-Dogbé, le Premier ministre, a souligné que « tout le monde pourra avoir accès  » aux vaccins parce qu’ils seront déployées, dans les jours à venir, sur l’ensemble du territoire national.

Depuis mars 2021, 834.620 doses de vaccin ont été acheminées au Togo grâce à l’initiative Covax, l’Union Africaine et la Chine. En tout, la première dose a été administrée à 337.820 personnes (4,2 % de la population) et 158.310 individus pour la seconde.

Cameroun/Nigeria : vers la démarcation de la frontière

L’Organisation des Nations unies a salué le travail accompli conjointement par les deux pays et leur attachement renouvelé à la résolution pacifique de leur différend frontalier.« Le travail entrepris par la Commission Mixte Cameroun-Nigeria (CMCN) est exemplaire. J’encourage les deux délégations à redoubler d’effort pour finaliser le processus de démarcation (de la frontière), gage de stabilité sous-régionale », a déclaré Mahamat Annadif.

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS, sigle anglais) s’exprimait, hier jeudi 5 août, au terme d’une mission de travail de quatre jours durant laquelle il s’est rendu à Abuja (Nigeria) et à Yaoundé (Cameroun).

En sa qualité de président de la Commission Mixte Cameroun-Nigeria (CMCN), M. Annadif a soutenu que « la démarcation doit être une opportunité pour un programme de développement qui prend en compte les besoins, et améliore les conditions de vie des populations concernées ».

Il a également insisté sur la nécessité d’accompagner les populations vivant des deux côtés de la frontière et à consolider la confiance entre elles. Ce faisant, Mahamat Annadif a réaffirmé le soutien de l’ONU aux deux pays, et s’est réjoui de l’acceptation par les deux délégations de la tenue d’une réunion de la CMCN qui sera organisée en novembre prochain afin d’examiner les points en suspens et finaliser le projet de démarcation.

Créée en novembre 2001 par le Secrétaire général des Nations unies à la demande des présidents Paul Biya du Cameroun et Olusegun Obasanjo du Nigeria, la CMCN facilite la mise en œuvre de l’Arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) du 10 octobre 2002 sur le différend frontalier opposant le Cameroun et le Nigeria.

Côte d’Ivoire: libération du directeur de Cabinet de Bédié

Narcisse N’Dri, le directeur de Cabinet du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a été libéré vendredi avec « quatre autre » détenus, selon sa formation politique.

« Il a été libéré ce matin, lui et quatre autres », a indiqué une source au sein du Pdci. Une libération qui intervient à la veille de la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, dont les festivités seront marquées par une prise d’armes symbolique en raison de la Covid-19. 

M. Narcisse Pierre N’Dri a été libéré avec Félix Ange Ndakpli, selon cette source interne au Parti démocratique de Côte d’Ivoire, ex-allié au pouvoir. 

Le Pdci avait à l’occasion d’une cérémonie de lancement des journées de solidarité et de recueillement du Pdci, le 29 avril 2021, appelé à la libération de tous les prisonniers, en insistant sur Narcisse Ndri, Alexis Amichia, Ange Ndakpli. 

Ces personnes libérées avaient été incarcérées lors de la crise postélectorale née du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Leur libération intervient après celle de plusieurs autres dont des leaders de l’opposition ivoirienne. 

Covid/Vaccin : l’Af’Sud veut injecter un million de doses par jour

L’annonce est faite ce vendredi par le tout-nouveau ministre de la Santé, Joe Phaahla, lors d’une rencontre avec la presse.Il a souligné que pour atteindre l’objectif d’un million de doses de vaccin quotidiennement, l’Afrique du Sud est en train de déployer de plus en plus de moyens, notamment dans les petites villes et les zones rurales.

« Nous avons également choisi des pharmacies comme lieux de vaccination », a indiqué Joe Phaahla.

Il s’est dit satisfait du fait que le gouvernement ait pu à ce jour, vacciner plus de 8,3 millions de personnes dans le pays.

« Avec l’aide des pharmacies privées, le gouvernement s’efforce d’administrer un million de vaccins tous les trois jours », a-t-il répété, précisant que le pays vaccinait 200.000 personnes par jour auparavant.

Joe Phaahla a été nommé, hier jeudi 5 août 2021, ministre de la Santé, en remplacement de Zweli Mkhize qui a été suspendu suite à un scandale financier relatif à l’attribution irrégulière d’un contrat à une société appartenant à certains hauts fonctionnaires du son ministère.

Tokyo 2020 : Cheptegei, champion olympique du 5 000 m

Après avoir loupé l’or sur 10.000 mètres, l’Ougandais Joshua Kiprui Cheptegei triomphe sur 5000 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020.Le vice-champion olympique sur 10 000m s’est imposé en finale devant le Canadien Mohammed Ahmed et l’Américain Paul Chelimo offrant ainsi à l’Ouganda sa deuxième médaille d’or dans ces Jeux après celle de Peruth Chemutai sur 3 000m steeple.

Joshua Cheptegei était le grand favori de la finale du 5 000m ce vendredi à Tokyo. A l’arrivée, il a offert à son pays sa toute première médaille d’or sur cette distance.

Le détenteur du record du monde en 12’35 »36 depuis l’été 2020 n’a pas fléchi menant de bout en bout cette course. En finale du 10 000m, il avait été devancé d’un cheveu par l’Éthiopien Selemon Barega et avait dû se contenter de la médaille d’argent.

Cette fois, Joshua Cheptegei n’a laissé aucune chance à ses rivaux. Il a coupé la ligne d’arrivée en 12’58 »15, devant le Canadien Mohammed Ahmed et l’Américain Paul Chelimo. 

Après le doublé de l’athlète britannique d’origine somalienne Mohamed Farah aux JO de Londres en 2012 et Rio en 2016, l’Afrique retrouve l’or sur cette distance.

La journée a été faste pour le continent africain, puisque la Kényane Faith Kipyegon a conservé son titre olympique sur 1500 mètres, établissant un nouveau record olympique en 3’53 »11.

Foot sénégalais : un Malien pour superviser l’AG de la FSF

La Confédération africaine de football (CAF) a désigné le dirigeant sportif malien pour superviser l’assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (FSF), prévue samedi 7 août à Dakar.La CAF n’a pas cherché loin pour trouver un superviseur au scrutin à la tête de l’instance du football sénégalais. Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de football (Femafoot), a été choisi pour cette mission, selon l’Agence de presse sénégalaise.

Devenu membre du Comité exécutif de la CAF depuis le 12 mars dernier, M. Touré fait également partie des représentants africains à la FIFA.

L’AG élective de la FSF aura lieu ce samedi et le président sortant Augustin Senghor, qui dirige l’entité depuis 2009, sera opposé au président de Génération Foot, Mady Touré. Déjà candidat en 2013, ce dernier mène une campagne féroce contre son adversaire qu’il accuse de s’être dédit.

Me Augustin Senghor avait promis en 2007 qu’il ne se représenterait pas après son troisième mandat. Mais il estime aujourd’hui que sa candidature est portée par les acteurs dont Louis Lamotte, ancien président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP).

Ce dernier pilote en effet le comité chargé du consensus qui n’a pas réussi à convaincre Mady Touré de retirer sa candidature au profit de Me Senghor, par ailleurs premier vice-président de la CAF. Mady Touré présente un programme qui prône le « le Renouveau du football sénégalais ».

Quatre candidats au départ, Mbaye Diouf Dia (ancien chargé des petites catégories) et Saër Seck (ex-patron de la LSFP) avaient accepté de se ranger derrière le président sortant. Mais M. Seck, ancien premier vice-président de la Fédération, a par la suite décidé de jeter l’éponge en s’écartant des instances dirigeantes pour se consacrer à l’institut Diambars, le centre de formation qu’il dirige à Saly-Portudal, sur la Petite-Côte sénégalaise.

Ethiopie : l’offensive du TPLF entraîne 300.000 déplacés

Cette offensive des troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) touche les régions d’Afar et d’Amhara dans le nord du pays.Cette vague de déplacés s’explique par l’incursion des combattants du TPLF dans les régions d’Afar et d’Amhara (nord du pays) selon le gouvernement fédéral.

Selon plusieurs habitants, les rebelles tigréens ont pris jeudi, le contrôle de Lalibela, dans la région d’Ahmara. Un site classé au patrimoine de l’UNESCO où se trouvent plus de 12 églises creusées dans la roche (creusées dans le sol) et construites au 12ème siècle.

Un site qui renferme le « testament de la civilisation éthiopienne » et dont les Etats-Unis demandent la préservation.

Devant la presse, le Secrétaire à l’information de la Primature, Billene Seyoum, a déclaré que les forces rebelles ont bloqué les voies d’acheminement de l’aide de l’Afar à Djibouti avant d’en imputer la responsabilité au gouvernement éthiopien.

Cette avancée des rebelles du TPFL souligne l’autorité gouvernemental, a entrainé la mort de plusieurs civils et provoqué le déplacement de plus de 300.000 civils, principalement des agriculteurs.

Malgré l’aggravation de la situation dans les régions voisines, le gouvernement fédéral n’a pas encore mis fin au cessez-le-feu humanitaire unilatéral qu’il a déclaré à la fin du mois de juin 2021.

Selon M. Billene, le gouvernement s’est attaché à garantir un accès sans entrave à la région du Tigré pour l’acheminement de l’aide humanitaire. Pendant ce temps, le TPLF mène une campagne médiatique de tromperie sur la situation dans le nord.

Afrique du Sud : Ramaphosa remanie à fond son gouvernement

Le président sud-africain a supprimé jeudi soir le ministère de la Sécurité de l’Etat, annonçant du coup un important remaniement touchant dix postes ministériels.Cyril Ramaphosa fait le ménage. Après les émeutes de juillet consécutives à l’arrestation de son prédécesseur Jacob Zuma, il vient d’opérer d’importants changements dans son gouvernement. L’une des mesures phares est la suppression du ministère de la Sécurité de l’Etat et le rattachement des Services de renseignement à la présidence.

Le chef de l’Etat sud-africain entend ainsi resserrer son emprise sur le groupe en charge de la sécurité du pays après les troubles civils du mois dernier. Il a dans ce cadre relevé de leurs fonctions Ayanda Dlodlo, ministre du Renseignement et Nosiviwe Mapisa-Nqakula, ministre de la Défense.

Cette dernière a récemment fait les gros titres lorsqu’elle a contredit Ramaphosa qui avait qualifié les troubles d’« insurrection ratée ». Mme Mapisa-Nqakula avait affirmé alors aux journalistes qu’il n’y avait aucune preuve d’une insurrection. Elle est remplacée dans le nouveau gouvernement par la présidente de l’Assemblée nationale, Thandi Modise.

« Il s’agit de faire en sorte que les services de renseignement nationaux et étrangers du pays permettent plus efficacement au président d’exercer sa responsabilité de préserver la sécurité et l’intégrité de la nation », a déclaré M. Ramaphosa.

Les Services de renseignement sud-africains sont accusés notamment d’avoir fait preuve de lenteur pour alerter l’Exécutif au sujet des événements qui ont conduit aux troubles dévastateurs de juillet dernier. Ils ont fait plus de 300 morts et entraîné des actes de pillage et de vandalisme à l’égard de commerces.

Cyril Ramaphosa a aussi accepté les démissions de Zweli Mkhize, ministre de la Santé et de Tito Mboweni, ministre des Finances. Celui-ci, remplacé par Enoch Godongwana, avait formulé « une demande de longue date » de quitter ses fonctions, selon le chef de l’Etat.

Le départ du ministre de la Santé Zweli Mkhize, suspendu depuis le début de juin du gouvernement, est lié aux accusations de malversations. Il est visé par une enquête pour corruption, en compagnie de deux de ses proches au ministère, dans le cadre d’un contrat public pour lutter contre la Covid-19. L’ancien vice-ministre de la Santé, Joe Phaahla, est promu à son poste.

En outre, le président Ramaphosa, auquel beaucoup reprochaient l’inertie après les derniers événements vécus par le pays, a réaménagé plusieurs ministères. Les départements des Etablissements humains, de l’Eau et de l’Assainissement sont désormais séparés.

Côte d’Ivoire: un bus électrique va relier Yopougon à Bingerville

Le ministère ivoirien des Transports prépare actuellement un appel d’offre en vue de la mise en oeuvre d’un projet de « Bus rapid transit (BRT) », un bus électrique devant relier Yopougon à Bingerville, une ligne qui s’étend de l’Ouest à l’Est d’Abidjan.

Ce projet est conduit par un Comité de suivi et de pilotage du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA), qui a tenu jeudi une session dans les locaux du Cabinet du ministère des Transports afin de réajuster le Plan de travail et le budget annuel (PTBA). 

Il intervient dans le cadre du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA) qui est à sa première année d’exécution depuis sa mise en vigueur le 13 février 2020. Dix-huit activités sur 37 prévus dans le PTBA avaient été entamés, mais les 19 autres n’avaient pas connu un début d’exécution.

Un peu plus de 18 mois après la première session, le Comité de suivi et de pilotage tient cette séance pour « réviser ses objectifs et avoir un PTBA qui soit calé en fonction » des contraintes budgétaires et de la réalisation des délais.   

Le Comité avait soutenu qu’un coup d’accélérateur devrait être mis en oeuvre au niveau des différentes composantes techniques. Et ce, afin d’être dans les délais de travaux programmés au profit des populations. 

Le projet bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, qui lors de sa dernière mission a relevé que l’avancement des activités étaient « globalement satisfaisant malgré quelques contraintes majeures qui ont agi sur les délais ».  

Les activités connaissent une « bonne progression » selon le Comité de suivi dont les spécialistes travaillent avec diligence pour lancer l’appel d’offre des travaux du Corridor du « bus rapid transit » ainsi que le recrutement de l’opérateur qui aura la charge d’exploiter ce BRT. 

Ce projet dont certaines études préparatoires sont terminées, consiste par ailleurs à « renforcer » la Société des Transports abidjanais (SOTRA, publique), à professionnaliser le transport artisanal et à développer le capital humain.  

Quelques modifications devraient avoir lieu, selon le Comité qui mentionne que ce projet prévoit une flotte de 2.000 taxis et 1.000 « gbakas (mini-cars) ». Une « révision » de la convention de la SOTRA est aussi envisagée pour l’adapter à l’avènement du BRT et du métro d’Abidjan. 

La finalisation du Projet du bus électrique et le recrutement du Conseil en transaction relatif au partenariat public privé sont en cours. Le Comité assure être avancé sur le Code du projet, les études de base et les études techniques en vue de soutenir le projet. 

M. Romain Kouakou, directeur général de l’Autorité de la mobilité urbaine d’Abidjan et coordonnateur du PMUA, a indiqué  à la presse que les objectifs prévoyaient un budget de 11,6 milliards Fcfa dans le budget de pilotage 2021.

Il a insinué que le projet vient de démarrer et en 2022, les grands travaux devraient être engagés d’où le budget a connu une baisse d’environ 6 milliards Fcfa parce que des études clés seront reportées en 2022, mais « cela n’enlève en rien la progression » du PMUA. 

Le Projet de mobilité urbaine d’Abidjan a également en charge le suivi et le pilotage du Projet du Métro d’Abidjan. La dernière session du Comité de suivi et de pilotage du PMUA s’est tenue le 20 novembre 2020. 

Afrique du Sud : Jacob Zuma hospitalisé

L’ancien président sud-africain en détention au centre correctionnel d’Estcourt dans le KwaZulu-Natal, a été admis à l’hôpital.Zuma, âgé de 79 ans purge une peine de quinze mois de prison pour « outrage à la justice » qui enquêtait sur la corruption à grande échelle pendant ses neuf années au pouvoir (2009-2018). Il s’était rendu le 8 juillet dernier à la police après sa condamnation le 29 juin dernier par la justice sud-africaine.

« En tant qu’ancien président, les besoins en soins de santé de M. Jacob Zuma nécessitent l’intervention des services de santé militaires sud-africains », a indiqué ce vendredi le ministère des Services correctionnels.

« Cela a été le cas depuis son admission au centre correctionnel d’Estcourt. Une observation de routine a conduit à l’hospitalisation de M. Zuma », a ajouté le ministre qui n’a pas précisé la durée de cette hospitalisation.

Le centre correctionnel d’Estcourt est un établissement de catégorie moyenne B, qui accueille des détenus jeunes et adultes, le centre dispose d’une section hospitalière.