Af’Sud : Manuel Chang sera extradé vers le Mozambique

L’Afrique du Sud va extrader l’ex-ministre mozambicain des Finances Manuel Chang, éclaboussé dans le scandale de la « dette cachée ».Ancien ministre des Finances du Mozambique de 2005 à 2015 sous le régime du président Armando Guebuza, Chang avait obtenu « frauduleusement » des prêts d’une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars auprès d’institutions financières internationales pour des entreprises privées, en utilisant le gouvernement comme garant.

A l’époque, il n’avait pas demandé l’aval du Parlement mozambicain pour une telle opération. C’est vers la fin du mandat d’Armando Guebuza, que ces prêts avaient été « secrètement négociés et signés» selon le gouvernement mozambicain. Ce scandale surnommé l’affaire de la « dette cachée », continue de plonger le Mozambique dans sa pire crise financière depuis son accession à l’indépendance en 1975.

Manuel Chang (65 ans) a été arrêté dans un aéroport sud-africain le 29 décembre 2018 alors qu’il s’apprêtait à rallier Dubaï. Selon les lois mozambicaines, l’ancien argentier du gouvernement, devenu député après son départ des Finances, ne bénéficie plus d’une immunité parlementaire depuis 2019, date à laquelle a expiré son mandat.

En conséquence, le ministre de la Justice sud-africaine a soutenu avoir reçu une demande du gouvernement mozambicain pour que Chang soit extradé afin qu’il puisse faire face à la justice de son pays. Une demande à laquelle a répondu favorablement les autorités sud-africaines. « L’accusé sera remis aux autorités mozambicaines afin d’être jugé pour les chefs d’accusation suivants en droit mozambicain : abus de position et de fonction ; violation des lois budgétaires ; fraude par tromperie ; détournement de fonds ; et blanchiment d’argent, entre autres », a déclaré Chrispin Phiri, porte-parole du ministère de la Justice sud-africaine.

Les Etats-Unis ont accentué la pression sur le gouvernement sud-africain pour obtenir l’extradition de Manuel Chang. En mai, un ancien banquier du Crédit Suisse, jugé aux Etats-Unis, a plaidé coupable d’avoir comploté pour blanchir des fonds dans cette affaire. Trois autres personnes ont été arrêtées, deux en Grande-Bretagne et une à New York. Au Mozambique, vingt personnalités politiques, dont le fils de l’ancien président Armando Guebuza, sont actuellement jugés dans le même dossier par le régime du président Filipe Nyusi.

Décès à Bouaké de l’artiste ivoirien du Coupé-décalé S Kelly

L’artiste ivoirien de Coupé-décalé, Parfait Francis Taregue dit « S Kelly » est décédé mercredi dans une clinique à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, des suites d’une maladie, selon son entourage.

La nouvelle a affolé la toile, où plusieurs rendaient un hommage à l’artiste du Coupé-décalé, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire. Son décès est survenu dans la matinée, à 4 heures du matin (GMT, heure locale).

Depuis un moment, S Kelly résidait à Bouaké. Il s’apprêtait à célébrer ses 15 ans de carrière dans le milieu du showbiz. Ce départ, à fleur de l’âge, a choqué plusieurs personnes qui voient ce talent musical s’éteindre si tôt. 

Economie, migration et culture au menu des quotidiens marocains

La légalisation du cannabis, la lutte contre la migration clandestine, la valorisation des kasbahs et le développement de la ville d’Agadir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+L’Economiste+ titre « Légalisation du cannabis : Le 1er décret d’application adopté ». C’est parti pour la mise en œuvre de la loi sur les usages licites du cannabis. Le 1er décret d’application de ce texte a été adopté lors de la dernière réunion du Conseil du gouvernement, fait savoir le journal.

Ce décret accorde au ministère de l’Intérieur la tutelle de l’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis, dans le respect des attributions du ministère des Finances. Il définit également la composition de cette agence, regroupant plusieurs instances impliquées dans les activités régies par la nouvelle loi, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des Unités combattantes de la Marine Royale opérant en Méditerranée et en Atlantique ont porté secours durant la période allant du 19 au 23 août 2021, à 438 candidats à la migration irrégulière à majorité des Subsahariens en plus de trois Bangladais et un Turc, en difficultés à bord de différentes embarcations de fortunes.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être ramenées saines et sauves aux ports les plus proches du Royaume et remises à la Gendarmerie royale pour procédures d’usage, précise le quotidien, citant une source militaire.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le Maroc consacre pas moins de 5 milliards DH (1 euro = 10,22 DH) pour réhabiliter et valoriser ses kasbah et ksour, notant que ces lieux « témoignent de l’histoire riche et profonde du Maroc et de son évolution sociétale à travers les siècles ».

Si le patrimoine immatériel n’a pas de prix ni de valeur, les analystes et économistes modernes ont fini tous par admettre que la force d’un pays et de son économie sont également fonction de son patrimoine immatériel, estime le quotidien, rappelant que le patrimoine immatériel du Maroc est aussi dans sa civilisation de plus de 12 siècles.

Abordant le développement de la ville d’Agadir, +Al Bayane+, qui se demande ce qui manquerait à cette cité d’envergure pour devenir une véritable métropole pour le développement régional, écrit qu’aussi bien son registre de ville-carrefour entre le nord et le sud du royaume que son statut de ville-levier de la triptyque économique de choix qu’elle renferme, à savoir le tourisme, la pêche et l’industrie, lui offrent une position avant-gardiste dans l’échiquier national.

Pour assurer le « rayonnement escompté » à cette cité satellitaire, dont les atouts sont « indiscutables », le journal, qui dénonce des insuffisances sur le plan urbanistique et des « déficits qui ont beaucoup nui » à l’évolution de cette ville, juge « primordiale » une intervention de l’Etat, à l’instar de plusieurs de ses homologues du pays, en particulier Marrakech, Tanger, Rabat, Kénitra et Casablanca, entre autres.

Sénégal: la mort de Habré en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement du décès de Hissein Habré, revenant sur son passage à la tête du Tchad jusqu’à son exil dans la capitale sénégalaise.« Hissène, un combat Habrégé par le virus », titre L’Observateur. Décédé mardi à 79 ans à Dakar, l’ex-chef de l’Etat tchadien sera enterré au Sénégal et ne recevra « pas de cérémonie officielle » dans son pays d’origine, souligne le journal.

Le quotidien national Le Soleil parle de « la reddition du guerrier Toubou » et précise que Hissène Habré n’a pas été contaminé en prison, citant l’Administration pénitentiaire. « Le Sénégal a tout fait pour mettre Habré et sa famille à l’aise », indique le ministre de la Justice.

En revanche, Vox Populi note que « l’Etat se donne bonne conscience ». « C’est au niveau de la clinique que Habré a attrapé la Covid », précise Me Malick Sall, ministre de la Justice.

La mort de Habré a causé malgré tout une « onde de choc », d’après Le Témoin qui pointe en même temps « l’embarras du président Macky Sall » et « les regrets de Me Malick Sall ».

EnQuête relève « des questions » sur le décès de l’ancien président du Tchad. Mais L’AS précise que Habré a été « terrassé par la Covid ». Le journal a recueilli également des témoignages des voisins qui décrivent Hissène Habré comme « un homme pieux » bien que la controverse demeure toujours s’il est « ange ou démon ».

Walf Quotidien décrit sa vie dans la capitale sénégalaise où son « exil doré » a viré « au cauchemar ». Sud Quotidien lui tire toutefois le chapeau et dit « adieu El Guérillero ».

Le Quotidien note que Hissein Habré a bénéficié d’une « vie à Sahel ouvert », ayant été un « farouche combattant emporté par le Covid-19 ». Mais après son décès, « l’indemnisation de ses victimes » constitue « l’autre combat », selon le journal.

Vox Populi note pour sa part que la mort de Habré constitue « la fin d’une vie de combats ». Sa veuve Fatime Raymonne informe dans le même journal que « Hissein Habré reposera en terre sénégalaise, une terre d’islam ».

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades s’interroge sur l’état de forme affiché en club par les attaquants sénégalais à deux jours de la publication de la liste du sélectionneur Aliou Cissé, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 de football.

A propos du Mondial de Beach Soccer qui se déroule en Russie, les Lions héritent du Brésil en quarts de finale. Malgré leur défaite (3-2) mardi contre Oman pour leur troisième match de la poule D, les poulains de Ngalla Sylla sont sortis premiers du groupe où le champion en titre, le Portugal, est éliminé.

Sénégal-Mali : la reprise du trafic routier en bonne voie

Les deux Etats œuvrent pour un retour à la normale du trafic sur le corridor Dakar-Bamako interrompu suite à un accident de la circulation ayant fait quatre morts le 15 août dernier à Kaolack, au Centre du Sénégal.Le Sénégal et le Mali, deux pays liés par l’histoire et la géographie. Ensemble, ils formaient la Fédération du Mali. Ce passé commun justifie, selon un communiqué conjoint, « les excellentes relations bilatérales » entre le Sénégal et son voisin malien.

Les délégations ministérielles des deux pays ont tenu, mardi 24 août à Diamniadio (périphérie de Dakar), une réunion pour poser les jalons d’une reprise immédiate du trafic routier de part et d’autre.

Cette rencontre a été coprésidée par Mansour Faye, ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et son homologue malienne, Madina Sissoko Dembélé.

A l’issue des discussions, les autorités ont appelé les acteurs du transport et les populations « à travailler » à la reprise du trafic routier inter-Etats. Pour y arriver,  les deux Etats se sont engagés « à faire respecter l’ordre public » afin de garantir la libre circulation des personnes, biens et services.

En outre, les deux ministres ont demandé aux acteurs « de faire preuve de plus de responsabilité dans l’exercice de leurs activités » en veillant notamment au strict respect Code de la route.

Pour une meilleure gouvernance de l’axe routier Dakar-Bamako, les deux délégations ministérielles ont recommandé « la construction et la mise en service des aires de repos et de stationnement, l’amélioration de la fluidité du trafic en veillant au respect des normes de sécurité routière et du dispositif communautaire en matière de limitation de postes de contrôle pour lutter contre les tracasseries ».

L’accident de Kaolack, à environ 200 kilomètres de la capitale Dakar, est la cause de l’arrêt du ballet des voitures entre les deux frontières. Un camion immatriculé au Mali a fini sa course sur un taxi local tuant sur le coup quatre personnes à son bord.

La violence du choc a irrité des habitants de cette localité. Ils ont alors exercé des représailles sur des chauffeurs maliens. De l’autre côté de la frontière, des transporteurs sénégalais ont également subi des violences.

Côte d’Ivoire: l’unique cas positif au virus Ebola déclaré « guéri »

La jeune dame Guinéenne, déclarée positive au virus Ebola sur le sol ivoirien, le 14 août 2021, est « guérie » à la suite de tests biologiques, a rapporté mardi à Abidjan le professeur Serge Eholié, lors d’un point de presse.

« Nous avons fait les deux contrôles virologiques de 48 heures qui se sont avérés négatifs », a dit le professeur Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire, assurant qu' »on peut considérer virologiquement qu’elle est guérie ».  

Le professeur Eholié a fait savoir qu’à compter de ce jour, après discussion avec les partenaires techniques, l’OMS en particulier, il sera procédé à un « décompte pendant 42 jours » à partir duquel on pourra dire que la Côte d’Ivoire est indem du virus Ebola s’il n’y a pas de nouveau cas.

« Aujourd’hui, nous allons lever l’isolement de cette patiente puisqu’elle n’est plus contagieuse, mais la garder en milieu hospitalier parce qu’elle est très fatiguée », pour pouvoir la remonter au plan physique et psychologique, a-t-il ajouté. 

Le point de ces dernières 48 heures montre que l’état de santé de la patiente est « stable », a -t-il poursuivi, annonçant que « les produits biologiques de confirmation de test virologique sont partis jeudi au laboratoire de Lyon, en France ».  

Concernant la recherche des contacts, le Comité de veille sanitaire est « très actif » pour retrouver  les contacts de la patiente, a relevé le professeur Serge Eholié, mentionnant qu' »un dispositif d’alerte précoce a été mis en place et basé sur des démarches communautaires ».

Au plan de la vaccination, « nous sommes à 1.420 personnes vaccinées et 60% de ces personnes sont des contacts de premier niveau et de second niveau », a-t-il poursuivi, soulignant qu’elle devrait s’étendre à travers le pays.  

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle,  Pierre Dimba, a officiellement annoncé qu’après les tests virologiques qui se sont avérés négatifs, le pays enclenche la phase de décompte pour les 42 jours.

« Pendant cette période, ce qui va caractériser notre stratégie de riposte, c’est vraiment d’actionner notre comité de veille sanitaire, donc travailler avec beaucoup de rigueur et de cohérences et faire des alertes nécessaires » pour retrouver les cas contacts restant, a-t-il lancé.   

« En dehors de cette patiente, il n’y a pas un autre cas qui est dans notre pays », a rassuré le ministre ivoirien de la Santé, qui a admis que son département n’a « pas pu identifier l’ensemble des cas contacts ».  

Le ministère de la santé a déclaré le 14 août 2021 ce premier cas positif au virus Ebola dans le pays depuis 1994. L’annonce a été faite après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente en provenance de Guinée.

Côte d’Ivoire: 36 millions Fcfa de l’UE pour les Journées de consensus national

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a signé mardi à Abidjan avec le Projet Liane 2 de l’Union européenne (UE), une convention de financement de l’édition 2021 des Journées de consensus national pour un peu plus de 36 millions de Fcfa.

Les Journées de consensus national sont promues par la Convention de la société civile ivoirienne. L’édition 2021, la troisième, se tient du 12 au 15 octobre autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire ? ».

M. Kouma Mahamadou, coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, s’est réjoui de cette signature de convention et de financement accordé par l’UE à travers le Projet Liane 2.

« C’est la preuve que nous partageons des valeurs communes », a dit M. Kouma, indiquant que la troisième édition de la journée vise à « apaiser » le front social et l’environnement socio-politique. 

A l’accoutumée, ces journées se tiennent avant les élections, mais cette édition a lieu après les joutes électorales en raison de l’atmosphère socio-politique selon M. Kouman, qui soutient qu’il y a de la matière sur le champ de la réconciliation. 

« Depuis 2019, nous nous attelons à préparer la troisième édition », a-t-il poursuivi, invitant « chacun à venir dire ce qu’il pense pour la bonne marche du pays (et) toutes les questions sont abordées pour apporter la paix ».

Déjà, des consultations sont en cours. A la fin, les participants s’accorderont sur un minimum pour contribuer à la paix. En outre, un mémorandum sera édité pour soumettre les résolutions aux dirigeants étatiques.   

M. Ntonga Mvondo, représentant du Projet Liane 2 a précisé que « le montant se chiffre à un peu plus de 36 millions Fcfa pour une durée de cinq mois et qui porte sur la préparation et la mise en oeuvre des Journées de consensus national ». 

Promues par la Convention de la société civile ivoirienne, ces journées s’inscrivent « dans la droite ligne des objectifs », a fait observer M. Ntonga, soulignant que Liane 2 porte sur le renforcement des capacités des organisations de la société civile.

En plus de ce contrat de subvention, Liane 2 a signé 51 contrats de subvention avec d’autres ONG sur toute l’étendue du territoire pour une enveloppe moyenne de 25 millions Fcfa, a-t-il relevé.

Il s’agit d’accompagner des initiatives qui sont portées par la société civile, a mentionné M. Ntonga, ajoutant que Liane 2 est un Projet de coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne au profit de la société civile. 

Poste: célébration à Abidjan du 5e anniversaire du hub philatélique africain

Le 5e anniversaire du hub philatélique africain, visant à vendre des timbre-postes électroniques, a été célébré mardi à Abidjan, en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) qui s’achève le 27 août 2021.

L’événement était organisé par le Maroc qui héberge le Hub philatélique africain. M. Amin Benjelloun Touimi, directeur général de la Poste du Maroc, s’est dit « heureux » de l’évolution de ce projet vu son « balbutiement » au départ. Il s’est félicité de ce que ce projet devient « une évidence et une opportunité pour la promotion de la philatélie africaine, au-delà des frontières ».

La rétrospective sur ces cinq dernières années ressort, à l’en croire un « bilan positif », car aujourd’hui, une douzaine de pays africains ont adhéré à ce hub. Et, la vente des timbres a démarré depuis le départ de ce hub philatélique.

Il a lancé un appel aux autres postes africaines à adhérer à ce beau projet. Il a été dévoilé à cette occasion un timbre du hub philatélique africain. Ce hub permet à beaucoup de philatélistes d’acheter des timbres. 

La poste du Sénégal a décroché le Prix d’or du meilleur timbre-poste. Le deuxième prix de la médaille argent a été décerné à la Centrafrique et le prix de la médaille de bronze est revenu au Burundi.

Le Maroc a obtenu le Prix d’or des meilleures ventes. Le prix d’argent a été attribué à la poste du Nigéria et le prix de bronze au Burkina Faso. Un espace d’exposition philatélique a été aménagé sur l’espace où se déroule le 27e Congrès de l’UPU qui a lieu du 9 au 27 août 2021. 

C’est en marge du congrès d’Istanbul tenu en 2016 qu’il a été officialisé la collaboration avec plusieurs postes africaines la mise en place d’un Hub philatélique africain, en présence des opérateurs membres du Forum CEO Coopération Sud-Sud pour l’Afrique.

Rabat prend acte de la rupture par Alger des relations entre les deux pays

En dépit de la rupture unilatérale par le gouvernement algérien des relations diplomatiques entre les deux pays, le Maroc affirme sa volonté de rester « un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien ».Rabat  prend acte de la décision unilatérale des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, annonce dans la soirée de mardi 24 août, un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

« Le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée mais attendue, au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines, ainsi que son impact sur le peuple algérien », précise le communiqué. 

« Le Royaume du Maroc restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d’agir, avec sagesse et responsabilité, pour le développement de relations inter/maghrébines saines et fructueuses », ajoute le communiqué.

Quelques heures plus tôt, le chef de la diplomatie algérienne, lisant une déclaration du chef de l’Etat algérien lors d’une conférence de presse, a affirmé que son gouvernement a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme des « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays. 

Ramtane Lamamra a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013. Des accusations contestées par plisseurs experts indépendants internationaux et qui ont poussé Rabat à déposer plaintes devant plusieurs tribunaux européens, notamment en France, en Espagne et en Allemagne. 

Le ministre algérien a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts. Une attitude qui surpris aussi bien au Maroc qu’en Algérie même, où elle a été largement reçue comme infondée. 

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait à cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser, malgré les appels incessants du Maroc, de pays amis communs et des populations des deux États, de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole. Le Maroc qui exerce son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

Le Sénégal en passe d’adhérer à l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique

La signature de l’Accord de participation, dernière condition préalable à l’adhésion, a été effectuée ce mardi par les deux parties.Dans sa quête de « financements à plus long terme et à des taux concurrentiels », le gouvernement du Sénégal a porté son dévolu sur l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA), un fournisseur réputé de garanties d’assurance.

Selon un communiqué du ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cet engagement « donnera aux investisseurs et aux financiers internationaux l’assurance que les transactions souveraines et autres investissements bénéficient d’un soutien de l’ACA ».

La notation de catégorie investissement de l’ACA, souligne la source, permet d’atténuer les risques d’investissement et d’obtenir une capacité d’assurance-investissement pour couvrir d’importants emprunts.

Le Sénégal pourra ainsi satisfaire les conditions des prêteurs et investisseurs internationaux. Son adhésion à l’ACA s’inscrit dans le plan stratégique (2019-2023) qui vise à contribuer à la réalisation de la stratégie nationale de développement socio-économique du pays.

L’Accord de participation sera suivi du versement d’une contribution de 15 millions d’euros à l’ACA par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) au nom du gouvernement sénégalais. Il y a dix mois, le Sénégal et la BEI avaient paraphé à cet effet un accord de financement.

En outre, indique le document, les secteurs privé et public locaux bénéficieront de la disposition de solutions d’assurance innovantes. Objectif, soutenir le commerce et les investissements mais aussi renforcer l’accès du Sénégal aux Investissements Directs Étrangers (IDE).

Le président Macky Sall a signé le traité de l’ACA en mars 2020. Sa ratification confère à l’ACA un statut de créancier privilégié au Sénégal. Le rôle de l’ACA comme « assureur de dernier recours » est reconnu par l’Etat du Sénégal qui, par conséquent, s’est engagé à lui rembourser toutes les réclamations et recouvrements effectués dans le cadre des obligations ou défauts souverains.

Désormais, l’exposition de l’ACA au Sénégal s’élève à 21 millions de dollars américains grâce à son mandat panafricain qui lui permet de soutenir des transactions stratégiques dans des pays non-membres.

« Cette exposition brute est prévue d’augmenter au cours des prochaines années, vu que les requêtes commerciales provenant du Sénégal s’élèvent à plus de 4 milliards de dollars américains – couvrant principalement les secteurs de la finance, de l’énergie et des infrastructures », indique le document.

Pour Amadou Hott, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, « avec l’option du Sénégal de faire de l’investissement privé et des Partenariats Public-Privé (PPP) un des leviers du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) et du Plan Sénégal Emergent (PSE), l’ACA pourra servir d’interface fiable entre le secteur public et le secteur privé pour des partenariats solides et gagnant-gagnant pour notre pays ».

De son côté, Manuel Moses, Directeur Général de l’ACA, a affirmé que « le Sénégal est en bonne voie pour devenir le 19e État membre de l’ACA », non sans saluer « l’engagement du pays envers le renforcement de la croissance économique inclusive qui, avec certitude, ouvrira la voie à une croissance et à un développement plus durables ».

L’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA) a été fondée en 2001 par des États africains afin de couvrir les risques commerciaux et d’investissement des entreprises faisant des affaires sur le continent. L’ACA fournit principalement de l’assurance risques politiques, de l’assurance-crédit et des cautions.

Elle est de plus en plus considérée comme un partenaire de développement stratégique pour les gouvernements africains, assurant entre 1 et 2% du PIB annuel de ses États membres et participant à certains des plus grands projets stratégiques de développement du continent en vue de stimuler l’investissement et le commerce intra-africain à l’appui de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Covid-19 en Afrique : les 12 prochains mois sous le signe de la résilience

La 71e session du Comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, tenue en ligne comme l’année dernière, a mis la lutte contre le nouveau coronavirus à la tête des priorités du continent.Ce mardi, 47 ministres de la Santé de l’Afrique et les représentants des différents pays se sont virtuellement réunis pour définir leur programme de santé. En ouverture de ce rassemblement annuel de trois jours (du 24 au 26 août), Victoire Tomegah Dogbé, la Première ministre du Togo, a déclaré que « la Covid-19 a démontré l’impérieuse nécessité d’une solidarité mondiale, en mettant en exergue la nécessité pour chaque pays de rechercher les meilleures protections, tant individuelles que collectives ».

De son côté, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur Général de l’OMS, a invité les pays africains « à soutenir un traité international ou tout autre instrument légal permettant d’améliorer la coopération internationale concernant la préparation et la riposte à la pandémie ».

En novembre 2021, a renseigné l’ex-ministre éthiopien des Affaires étrangères, ce traité pourrait être discuté lors de la session spéciale de l’Assemble mondiale de la Santé. Pour le patron de l’OMS, « la crise liée au vaccin illustre la faiblesse fondamentale aux racines de la pandémie : le manque de solidarité mondiale et de partage – partage d’informations et de données, d’échantillons biologiques, de ressources, de technologie et d’outils ».

Le difficile accès des pays défavorisés aux vaccins contre la Covid-19 pousse à « repenser les systèmes qui renforcent l’équité et d’investir davantage dans le développement d’un monde plus sain et plus juste », a souligné Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Outre la Covid-19, la plus importante réunion sur la santé publique en Afrique sera consacrée aux efforts visant à mettre fin à toutes les formes de polio, à éliminer le cancer du col de l’utérus responsable en 2020 de la mort de plus de 72.000 femmes africaines et à renforcer l’utilisation des technologies liées à la santé.

Cette rencontre sera aussi l’occasion de discuter des mesures d’amélioration d’un vieillissement sain sur le continent, de même que du renforcement de la lutte contre la tuberculose, le VIH, les infections sexuellement transmissibles et l’hépatite, et de la fin de la méningite d’ici 2030.

L’Algérie coupe ses relations diplomatiques avec le Maroc

Alors que le Souverain chérifien vient de faire part de son souhait d’entretenir des relations de qualité avec son voisin de l’Est, Alger a décidé, brusquement, de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat.L’Algérie a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme dee « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays, a annoncé le chef de diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a lu une déclaration au nom du président algérien.

Le ministre a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013.

Il a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

« Pour toutes ces raisons l’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à partir d’aujourd’hui », a déclaré Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts.

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait a cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de ce territoire. Le Maroc qu’inexercé son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

Niger : le G5 Sahel s’engage dans la promotion de l’entreprenariat

Une mission d’experts du G5 Sahel a séjourné à Niamey du 15 au 19 août 2021 pour réaliser une étude de faisabilité pour la mise en place d’un programme d’inclusion financière en faveur de l’emploi des jeunes dans les zones sensibles et d’insécurité.Cette mission avait pour but d’échanger avec la coordination nationale du G5 Sahel et les acteurs clés intervenant dans les domaines de l’entrepreneuriat des jeunes, la formation professionnelle, de la création d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) et de la microfinance.

En termes d’objectif, explique un communiqué du G5 Sahel reçu ce mardi à APA, la mission visait à déterminer les zones d’intervention du programme, à recueillir les orientations par rapport à la conduite de l’étude, de recueillir les attentes des acteurs, d’échanger sur les dispositifs existants en matière d’emploi de jeunes, de création d’AGR et le financement de projets, de recenser les difficultés rencontrées et de récolter de la documentation afin d’alimenter l’étude.

Le Coordonnateur du G5 Sahel au Niger a jugé pertinent le programme envisagé qui répond aux besoins des populations dans les zones prioritaires de l’organisation. Il a souhaité que l’intervention soit cohérente avec les dispositifs déjà existants.

Pour les zones d’intervention du programme, les échanges ont permis de cibler la zone désertique à cheval entre le Niger et le Tchad, et le fuseau centre qui correspond à la zone des trois frontières (Burkina, Mali, Niger). Ce qui correspond aux régions de Tillabéry, Agadez, Diffa, Maradi.

Le nouveau président zambien promet plusieurs réformes

Hakainde Hichilema a promis de relancer l’économie de son pays et de lutter contre la corruption.Dans son discours d’investiture, ce mardi à Lusaka, le chef de l’Etat de la Zambie s’est engagé à mettre sur pied une administration « rationnelle » et « efficace » pour redresser l’économie au cours des cinq prochaines années.

« Notre objectif au cours des cinq prochaines années sera de restaurer la stabilité macroéconomique de notre pays », a promis Hichilema, devant des milliers de supporters enthousiastes et de dignitaires étrangers au Heroes Stadium de Lusaka.

Il a ajouté : « Nous accorderons une attention particulière à la réduction du déficit budgétaire, à la réduction de la dette publique et au rétablissement de la confiance de la société et des marchés dans notre pays ».

Hichilema, 59 ans, hérite d’un portefeuille de dette extérieure de plus de 12 milliards de dollars américains qui a explosé au cours des dernières années de l’administration de son prédécesseur Edgar Lungu qui a dirigé la Zambie depuis 2015.

Le nouveau président a promis d’introduire des réformes démocratiques, des politiques économiques favorables aux investisseurs et une « tolérance zéro » pour la corruption.

« Nous allons promouvoir l’unité et la diversification et assurer le respect des libertés, des droits de l’homme et des libertés pour tout notre peuple », a-t-il assuré, s’engageant à rétablir l’Etat de droit et à renforcer les institutions démocratiques dans le pays.

Hichilema est arrivé au pouvoir après une victoire écrasante sur Lungu lors des élections générales du 12 août dernier.

Covid-19: la Côte d’Ivoire lance une application de surveillance

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Côte d’Ivoire a lancé mardi une application de surveillance de la Covid-19 dénommée « Afya », visant à recueillir des données sanitaires auprès des citoyens et suivre les infections respiratoires aiguës, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Selon Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur à l’INHP, c’est une nouvelle stratégie de surveillance épidémiologique utilisant un outil numérique qui permettra « une surveillance digitale participative » afin de recueillir régulièrement des données sanitaires auprès des concitoyens. 

Ces données, dira-t-il, seront « couplées aux données hospitalières pour suivre l’évolution de la Covid-19 et des infections respiratoires aiguës afin de détecter précocement des épidémies et mettre en place des mesures de prévention nécessaire ». 

Cette plateforme se veut un outil innovant qui permet de veiller en permanence sur l’état de santé des populations, et « ce que nous souhaitons, c’est que les populations adhèrent à cet outil, téléchargent l’application et le renseignent régulièrement », a ajouté Dr Coulibaly.  

« C’est une application qui est anonyme, il s’agit essentiellement d’informations sanitaires pour mettre en place des mesures de prévention », a-t-il poursuivi, indiquant qu’il est demandé chaque semaine au citoyen s’il a fait de la fièvre ou eu des difficultés respiratoires. 

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) vise un objectif de 5.000 personnes à atteindre d’ici à trois mois, voire à la fin de l’année 2021. Il collabore sur ce projet avec le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG). 

Mme Dosso Awa, nouveau directeur général du CICG, a expliqué que cette plateforme de détection des symptômes de la Covid-19, « reste avant tout participative », invitant les familles à se l’approprier. 

Le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG) envisage d’organiser des webinaires communs pour mutualiser les bases de données afin d’intégrer cette plateforme dans les habitudes des populations en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire enregistre à la date du 23 août 2021, 53.730 cas confirmés de Covid-19, 52.597 guéris, 736 cas actifs et 397 décès. 

Le Zimbabwe reçoit 961 millions de dollars du FMI

Le financement entre dans le cadre des Droits de tirage spéciaux (DTS) octroyés par l’institution de Bretton Woods pour fournir des liquidités supplémentaires au système financier mondial.Dans une déclaration conjointe avec le Gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya, le ministre des Finances, Mthuli Ncube a indiqué que les fonds ont été déposés hier lundi sur le compte de la Reserve de la Banque du Zimbabwe auprès du FMI.

« Le résultat immédiat de ce soutien du FMI est l’augmentation de la position des réserves de change du pays de 961 millions de dollars US. Cela contribuera grandement à renforcer la stabilité de notre monnaie nationale », a déclaré le ministre.

Les DTS sont des actifs supplémentaires de réserve de change qui sont conservés par le FMI et mis à la disposition des pays membres s’ils le souhaitent.

Selon M. Ncube, ces fonds seront « utilisés avec prudence, dans le respect de la plus grande transparence, pour soutenir les secteurs sociaux, à savoir la santé, l’éducation et les groupes vulnérables ; les secteurs productifs, à savoir l’industrie, l’agriculture et l’exploitation minière ; les investissements dans les infrastructures, à savoir les routes et les logements ; et les réserves de devises et le fonds de prévoyance pour soutenir notre monnaie nationale et la stabilité macroéconomique ».

L’aide du FMI intervient à un moment où le Zimbabwe tente de stimuler les performances de son secteur productif, qui est confronté à des problèmes de liquidités.

Af’Sud/Covid: 500.000 personnes vaccinées en 24 heures

L’Afrique du Sud intensifie la lutte contre la pandémie de coronavirus.Selon les dernières données du ministère de la Santé, ce pays d’Afrique australe a vacciné 10.790.501 de personnes grâce aux vaccins à dose unique Johnson & Johnson et à double dose Pfizer.

L’augmentation spectaculaire du nombre de personnes vaccinées est due au fait que le gouvernement a autorisé, depuis vendredi dernier, la vaccination des jeunes âgés de 18 à 35 ans, a expliqué le ministère.

Toutefois, les infections au Covid-19 ont continué à augmenter, 7.632 nouveaux cas ayant été enregistrés à travers le pays à la date du 23 août dernier.

Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), cela porte le total à 2.698.605 infections, depuis que le premier cas a été signalé en mars 2020.

La majorité des nouveaux cas ont été enregistrés dans la province du KwaZulu-Natal (2.542), suivie du Cap-Occidental (1.634) et du Cap oriental (1.286).

Au total, 163 personnes ont succombé à la maladie respiratoire hier lundi, portant le nombre de décès à 79.584.

Washington sanctionne un chef militaire érythréen

Les Etats-Unis accusent le haut responsable militaire érythréen de s’être livré à de « graves violations des droits de l’homme » dans le cadre du conflit dans la province éthiopienne du Tigré.Selon le Washington, les forces placées sous le commandement du général Filipos Woldeyohannes, chef des forces de défense érythréennes (EDF), ont commis des massacres, des pillages et des agressions sexuelles.

Dans une déclaration, le gouvernement érythréen a rejeté les allégations des Etats-Unis, qualifiant ces actes de « sans fondement et inacceptables ».

« Ces accusations du gouvernement américain montrent la tare habituelle de la Maison Blanche à l’encontre de l’Erythrée », écrit le gouvernement de l’Erythrée.

En vertu des sanctions, tous les biens appartenant au général Woldeyohannes seront bloqués et toute activité commerciale avec les Etats-Unis est interdite.

Cela a poussé Andrea Gacki, directrice du Bureau américain des affaires étrangères et du contrôle des actifs, à appeler l’Erythrée à retirer ses forces d’Ethiopie. Elle a exhorté toutes les parties au conflit à entamer des pourparlers de paix.

Zambie : Hakainde Hichilema investi président

Le président élu de la Zambie zambien a prêté serment ce mardi 24 août 2021 à Lusaka.La cérémonie d’investiture s’est déroulée devant des milliers de partisans enthousiastes et plusieurs dirigeants africains.

L’éternel opposant est devenu le septième président de ce pays de l’Afrique australe après avoir prêté serment devant le juge Michael Musonda, juge en chef par intérim de la Cour suprême, au Stade des héros (Heroes Stadium).

Le nouveau vice-président de la Zambie, Mutale Nalumango, ancien vice-président du Parlement, a également prêté serment.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté à la cérémonie, notamment le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le président de la Namibie, Hage Geingob, et le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa.

Les chancelleries étrangères étaient aussi au rendez-vous, notamment le Royaume-Uni, les Etats-Unis d’Amérique, l’Arabie Saoudite et le Ghana, ainsi que l’Union africaine et le Commonwealth.

Hichilema a remporté le scrutin présidentiel du 12 août devant le président sortant Edgar Lungu. Pour son quinquennat à la tête du pays, cet homme d’affaires, autodidacte et millionnaire, aura la lourde mission de redresser l’économie du pays et de restaurer la démocratie.

Santé, élections et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique dans le Royaume, la campagne électorale, le positionnement du Maroc sur l’hydrogène et la bouffée d’oxygène du DTS du FMI pour l’économie nationale.+Al Massae+ se fait l’écho d’une analyse faite Azeddine Ibrahimi, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination, qui estimé que « nous sommes au pic de la vague de l’épidémie ».

Selon lui, il est désormais possible de parler d’un aplatissement de la courbe des contaminations, mais cela reste toutefois lié à l’évolution régionale de la situation sanitaire, puisque les régions n’ont pas été simultanément touchées, estimant quand même que le variant Delta a touché la majorité des Marocains.

Pour cet expert, malgré l’amélioration de la situation épidémiologique dans les régions du Souss et de Marrakech, les régions de Rabat et de Tanger-Tétouan connaîtront une augmentation de cas. Il constate que le taux de positivité s’est stabilisé, bien que la différence entre les régions reste importante. Selon lui, le taux de létalité a baissé, passant ainsi de 1,7 à 1,4 cette semaine.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que la campagne électorale débutera ce jeudi et durera 12 jours, jusqu’au 7 septembre à minuit. Les élections communales, régionales et législatives auront lieu le 8 septembre. Durant cette période, les candidats et leurs partis font leur promotion dans le but de recueillir le plus grand nombre de voix possible. Selon une circulaire émise par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, des « facilités » ont été accordées aux cadres, aux fonctionnaires et aux agents à l’occasion de ces échéances électorales.

Il s’agit de réunir les conditions adéquates et équitables permettant aux personnes souhaitant se présenter aux élections de préparer les dossiers et de les déposer auprès des autorités compétentes. Il est aussi question d’accorder des autorisations exceptionnelles de s’absenter durant la campagne électorale pour les candidats, à condition que cela ne perturbe pas le fonctionnement normal des services publics.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le « Maroc avance à grands pas en matière de développement durable ». Pour la publication, le choix de l’hydrogène vert illustre pleinement l’engagement du Royaume de réussir sa transition énergétique et d’asseoir son positionnement sur l’échiquier international comme étant un pionnier en matière d’énergies renouvelables.

D’ailleurs, les premières initiatives de développement de l’hydrogène vert ont d’ores et déjà été lancées sur l’ensemble du territoire, couronnant ainsi la mise en place d’une stratégie de développement conformément aux recommandations de l’étude ayant confirmé la disposition du Maroc d’un potentiel important pour le développement de cette filière. Le Maroc peut, en effet, capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.

+Les Inspirations Eco+ indique que la mise à disposition depuis lundi 23 août par le FMI, de l’enveloppe de 1,2 milliard de dollars est de nature à renforcer les réserves en devises du Maroc qui atteindraient 328,5 milliards DH à fin 2021 et 338,6 milliards DH à fin 2022, soit plus de 7 mois d’importations de biens et services

Le quotidien soutient que « cette manne financière pourrait renforcer la résilience des réserves en devises du Maroc ». Ces fonds serviront aussi à «renforcer la confiance dans la solidité de l’écosystème monétaire marocain» puisqu’ils «constituent des comptes de liaison entre les Banques centrales à l’international et le FMI».

Et donc « plus cette relation est renforcée, plus le Maroc aura une meilleure accessibilité à l’appui financier du FMI ». Il faut dire que « des réserves solides de change permettent de renforcer la confiance dans la monnaie nationale et de rétablir les indicateurs macroéconomiques, dans la perspective d’améliorer le rating et le positionnement risque du Royaume à l’international », estime le quotidien.

Cela renforcera la stabilité du pays qui représente un gage pour les investisseurs étrangers et augmenter les IDE. Le quotidien conseille d’orienter ces devises vers l’investissement, notamment dans les infrastructures et l’innovation dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Afrobasket 2021 : la Tunisie étrille la Guinée en ouverture

Le champion en titre n’a fait qu’une bouchée de la sélection guinéenne en match d’ouverture de la 30ème édition de l’Afrobasket à Kigali (Rwanda).Pour son retour sur la scène africaine après 38 ans d’absence, la Guinée n’a pas fait le poids devant la Tunisie, tenante du trophée.

Les Tunisiens se sont montrés irrésistibles pour leur entrée en matière en battant largement la Guinée (82-46) mardi matin, pour le compte de la première journée de l’Afrobasket.

La Tunisie, dont la seule ambition est la défense de son titre remporté en 2017 chez elle, a fait la course en tête durant toute la partie, menant à la pause (41-20).

Les Aigles de Carthage sont déjà en tête du groupe B en attendant l’autre rencontre de la poule prévue à 11h30 entre l’Egypte et la République centrafricaine.

Pour sa deuxième sortie prévue jeudi, le Syli tentera de se relancer devant la Centrafrique, tandis que les Tunisiens affronteront les Pharaons d’Egypte dans un duel qui s’annonce électrique.

Côte d’Ivoire: la Covid-19 fait 34 morts en une semaine

La troisième vague de la Covid-19 qui sévit actuellement en Côte d’Ivoire a fait au total 34 morts la semaine dernière dans le pays.

Selon les données statistiques du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, compilées par l’Agence de Presse Africaine (APA), ces 34 décès liés à la Covid-19 ont été recensés du lundi 16 au dimanche 22 août 2021.

Le lundi 16 août, deux décès ont été enregistrés, quand deux l’ont été encore le mardi 17 août et quatre le mercredi 18 août.  Le jeudi 19 août, quatre décès ont été notés contre sept le vendredi 20 août. Neuf et six décès ont été enregistrés respectivement le samedi 21 août et le dimanche 22 août.

Par ailleurs, à l’entame de cette nouvelle semaine, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré le lundi 23 août 2021, 85 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 689 échantillons prélevés soit 2,3 % de cas positifs, 192 guéris et 2 décès.

A la date du 23 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 730 cas confirmés dont 52 597 personnes guéries, 397 décès et 736 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 868 523.

Le 22 août 2021, 1 785 doses de vaccins contre la Covis-19 ont été administrées soit un total de 1 275 868 doses administrées.

Zambie : Ramaphosa à l’investiture de Hakainde Hichilema

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est arrivé mardi à Lusaka pour assister à l’investiture ce mardi 24 août 2021, du président élu de la Zambie.M. Hichilema a été élu président de la Zambie à l’issue des élections organisées dans le pays le 12 aout dernier. « L’Afrique du Sud et la Zambie entretiennent des liens historiques profonds forgés pendant la lutte contre l’apartheid et le colonialisme dans la région », a déclaré la présidence.

« Ces relations sont actuellement sous-tendues par la coopération mutuelle en matière de développement diplomatique, culturel et économique entre les deux nations », a ajouté la même source.

Le ministre à la Présidence, Mondli Gungubele, et la vice-ministre des Relations internationales et de la coopération, Candith Mashego-Dlamini, accompagnent M. Ramaphosa à la cérémonie de prestation de serment organisée au stade national de la capitale zambienne.

La semaine dernière, après son élection, Ramaphosa a assuré le président élu que l’Afrique du Sud, dans ses relations avec la Zambie, « s’appuierait sur les liens historiques profonds tissés entre les deux nations ».

Sénégal : la caution pour les Locales fait la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la caution pour participer aux élections locales du 22 janvier 2022.« Antoine Diome fait son arbitrage », titre Sud Quotidien, soulignant que le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique « exige 30 millions pour les municipales et départementales. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Le régime dicte sa loi ». Dans les colonnes du journal, « opposition et non-alignés étalent leur déception ». Ces derniers qui avaient plaidé pour une caution de 5 millions de FCFA pour chaque type d’élection s’attendaient en effet « à un maxima de 10 millions FCFA. »

« Après la fixation du montant de la caution à 15 millions pour les élections locales, l’opposition parle de +glissement vers une démocratie censitaire+. La majorité, elle, applaudit et parle de +protection du système électoral+ », relate Le Quotidien.

En fixant la caution à 15 millions, « Diome met en branle le filtre à sous », commente L’AS. Ce dernier signale par ailleurs que « ce n’est pas encore le rush » dans les points destinés aux révisions des listes électorales à Mbour (ouest), Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Fatick (centre).

WalfQuotidien s’intéresse aux investitures aux Locales et parle de « difficiles choix à Benno (coalition au pouvoir) ». A sa page 3, le journal affirme qu’« « entre candidatures d’alliés et de membres de l’APR (parti du président), Macky Sall (est) sous très haute pression. »

L’alliance Sonko-Karim et Khalifa n’est ne passe auprès de Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir. Dans les colonnes du Le Quotidien, il dénonce « une coalition de pression, une entente politicienne et non idéologique. »

« L’enjeu, ce n’est pas le départ de Macky Sall, mais c’est le remplaçant de Macky Sall qu’ils veulent régler maintenant », affirme Thierno Bocoum dans Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, le même journal révèle que « Habré (a été) testé positif à la Covid-19 et hospitalisé ». L’ancien président tchadien, « mal en point et interné dans une clinique, a finalement été transféré dans un hôpital public », informe la publication.

Selon Le Quotidien « Habré (est) en garde à vie » et « son état jugé alarmant. »

L’Observateur se livre à un « diagnostic du cancer des +eaux+ » en référence aux récentes inondations dans la banlieue dakaroise et note « de fausses solutions à de vrais problèmes. »

Le Soleil fait un saut dans le passé en partant à la découverte d’Emile Badiane « enseignant et éducateur émérite, leader des masses paysannes ; fervent militant du BDS et partisan de Léopold Sédar Senghor dans une Casamance dominée par le SFIO de Lamine Guèye (et) membre fondateur du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance), mais patriote anti-indépendantiste. »

Sénégal : décès à Dakar de Hissène Habré

L’ancien président de la République du Tchad, admis aux urgences depuis hier, est décédé ce mardi 24 août.Hissène Habré était admis dans un hôpital dakarois, à cause des complications liées au diabète et à l’hypertension. Il y a quelques heures, sa contamination au coronavirus était confirmée par son épouse, Fatima Raymonde Habré.

Hissène Habré, 79 ans, a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 à la suite du coup d’État contre Goukouni Oueddei. Renversé à son tour par le défunt président tchadien Idriss Deby Itno en 1990, il se réfugie au Sénégal après sa chute.

Inculpé puis poursuivi pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols, exécutions.., l’ancien chef de guerre va longtemps échapper à la justice africaine. Il a été finalement jugé et condamné à perpétuité le 30 mai 2016 par les Chambres africaines extraordinaires (CAE).

Transition énergétique: Le Maroc table sur l’hydrogène vert 

Le Maroc mise sur l’hydrogène vert, ce gaz obtenu par électrolyse avec de l’électricité propre non carbonée, pour assurer sa transition énergétique. Pour ce faire. le ministère de l’Energie s’est doté d’une stratégie de développement de l’hydrogène, et ce suite aux recommandations d’une étude affirmant que Maroc peut capter jusqu’à 4% de la demande mondiale en molécules vertes.

L’objectif est de satisfaire la demande locale et d’optimiser l’exploitation du potentiel national notamment à travers des exportations, indique une note de la tutelle. En termes d’exportations, la priorité sera donnée à l’Europe où la demande devrait augmenter au cours des prochaines années, indique t-on.  

Concrètement, la stratégie est déclinée en plan d’action à l’horizon 2050. 

Une série de mesures est prévue dans le cadre de ce plan d’action dont la réduction des coûts tout au long de la chaîne de valeur de la filière d’hydrogène vert et de ses dérivés et la mise en place d’un Cluster industriel national dédié au développement des technologies hydrogène. 

Dans le même ordre, le plan d’action prévoit la mise en place d’un pôle de recherche et développement (R&D) marocain et régional avec pour but de proposer un ensemble de projets pilotes dans ce domaine.  De même, de nouveaux partenariats devront être conclus avec des acteurs internationaux pour mobiliser le financement nécessaire au développement de l’hydrogène et aux activités de production. 

A noter que les premières initiatives de développement de l’hydrogène vert sont déjà lancées sur le territoire national.

Côte d’Ivoire: 500 kits scolaires offerts à des élèves

Plusieurs élèves du primaire ont bénéficié samedi à Abidjan de près de 500 kits scolaires, à l’occasion de la 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS).

Ce sont « près de 500 kits scolaires allant de niveau CP1 à la terminale qui ont été distribués » pour l’année académique 2021-2022, d’un coût d' »environ 13.000.000 FCFA », selon M. Adama Bakayoko, le commissaire général de la RESS. 

La 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS) s’est tenue du jeudi 19 au samedi 21 août 2021 à l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

La 4e édition a démarré par une conférence animée sur le thème « Comment bien nourrir son enfant pour avoir de meilleurs résultats scolaire »,  par Dr Daniel Brou, coach en santé. 

La cérémonie d’ouverture officielle a enregistré des personnalités politiques et administratives, ainsi que l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, qui assurait le haut patronage de l’événement. 

Parmi les personnalités, figurait également le parrain Dr Youssouf Soumahoro, député de Koro commune et sous-préfecture, M. Diarrassouba Allassane, représentant Mme Namizata Sangaré présidente du CNDH, présidente de la 4e édition de la RESS.

Vendredi, a eu lieu le débat sur la thématique « Congés anticipés : responsabilité partagée » animé par Kouamé Noël, Stephen N’zi de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Dr Dja Beugré Laurent directeur de l’hôpital de Nassian et N’guessan Martial, enseignant et humanitaire. 

Le dernier et le 3e grand panel a été animé par M. Lassina Sermé , chef du Bureau l’Agence de Presse Africaine (APA) Côte d’Ivoire, M. Arsène Yapi, responsable médias et contenus à Bolloré transports et logistiques et Israël Guebo, directeur de l’Institut Africain des Médias.

Ce panel portait notamment sur le thème « Le rôle des médias dans l’éducation de la nouvelle génération ». Le 2e
Grand panel, lui, il a été animé autour du thème central « Scolarisation des enfants, un engagement collectif et individuel ».

La remise symbolique des kits scolaires et des récompenses des jeux concours (mathématiques, dictée, génie en herbe et lecture) a bouclé l’événement, marqué par le concours de lecture, dédié exclusivement aux apprenants d’alphabétisation.

Sur les trois jours, les organisateurs évoquent pour cette 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante, près d’un millier de participants enregistrés. M. Adama Bakayoko, par ailleurs DG du Groupe Woroba.net, s’est réjoui de cette mobilisation. 

Maroc/Covid-19: L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 31 octobre prochain

Le Conseil de gouvernement, réuni lundi à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 31 octobre 2021.Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

Aujourd’hui, le Royaume a recensé 2.996 nouvelles infections en 24 heures, pour un total de 813.945 cas confirmés à la Covid-19, dont 11.889 décès (+97) et 730.669 personnes guéries (+6.124).

Côte d’Ivoire: Sidibé Yacouba désigné président de l’UPCI

Le directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a désigné M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur de cette formation politique proche du pouvoir, en qualité de président exécutif.

« Après l’aval du directoire politique, M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur a été désigné à l’unanimité président exécutif », indique, lundi, une note rapportant la décision de cette instance du parti. 

Par conséquent, ajoute le texte, Dr Brou Anicet, le président exécutif, assurera désormais la présidence d’honneur de l’UPCI, mentionne la note du directoire politique, signée par son secrétaire général Fadiga Mamadou. 

Le directoire politique « note avec une légitime fierté la nomination de son président en exécutif le Dr Brou Anicet, en qualité de diplomate ministre plénipotentiaire », souligne cette décision. 

Ce réaménagement intervient à la suite d’une réunion du directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) qui s’est tenue au siège du parti le 21 août 2021, autour de l’ordre du jour: le réaménagement de la présidence du parti.

« Le directoire politique exprime toute sa gratitude au président de la République, Monsieur Alassane Ouattara pour sa constante sollicitude à l’égard des cadres de notre parti » poursuit le texte. 

Le directoire politique explique « avoir acté la nomination de Dr Brou, considérant l’incompatibilité des fonctions politiques avec le statut de diplomate et sur proposition conjointe de ce dernier et du secrétaire général Fadiga Mamadou ». 

L’UPCI « réaffirme son appartenance entière au RHDP, également aux idéaux et valeurs incarnées par notre leader charismatique de M. Alassane Ouattara », déclare le parti qui se dit « solidement ancré au sein du RHDP (pouvoir) ». 

27e Congrès UPU: la stratégie d’Abidjan est de «haut niveau» (Bishar)

Le directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), Bishar Hussein, s’est félicité lundi de la stratégie postale d’Abidjan, en cours d’approbation, assurant qu’elle est de « haut niveau », lors d’une conférence de presse.

La stratégie postale d’Abidjan pour les cinq ans à venir est « une stratégie de haut niveau », a déclaré lundi le directeur général sortant du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein, face à la presse, en marge du 27e Congrès de l’UPU qui se déroule du 9 au 27 août à Abidjan.

Chaque pays, dira-t-il, doit regarder cette stratégie d’Abidjan pour pouvoir l’adapter à ses réalités et c’est du ressort du gouvernement de s’assurer que la Poste locale développe les services de l’Union et dispose de ressources financières nécessaires pour implémenter ce qui a été décidé.  

Les gouvernements sont signataires du traité de l’UPU et « le principe fondamental des services de l’Union sont portés par les Etats et c’est à eux de les implémenter », a expliqué M. Bishar Hussein, ajoutant que  l’UPU développe des plans stratégiques chaque 5 ans.

L’édition 2021 du congrès de l’UPU met le focus sur la digitalisation des services postaux ainsi que le développement de services financiers et logistiques. Cela devrait permettre au secteur d’être performant et d’étendre les offres dans les zones rurales.  

Faisant un bref bilan de ses deux mandats, M. Bishar a indiqué que son équipe a « refait les réformes structurelles de l’Union », en créant « l’équilibre du genre et une balance au niveau des membres du Conseil » de l’organisation onusienne.  

« Nous avions un déséquilibre au niveau des membres du Conseil. Les pays développés étaient plus représentés, et nous avons en 2018 rectifié 44 ans de déséquilibres, et pour la première fois nous avons ajouté huit pays en voie de développement » dont quatre issus de l’Afrique, a-t-il fait savoir.

Les membres du Conseil de l’UPU vont pour la première fois participer à une élection en deux jours dans l’optique du renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation, a poursuivi le directeur général sortant.  

Avec la pandémie de Covid-19, les travaux se sont déroulés de façon hybride avec des participants à distance et d’autres en présentiel. Selon le directeur général de l’UPU, le congrès « était supposé avoir une partie de ce congrès à Genève, en Suisse », mais la Côte d’Ivoire s’est opposée.

« Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire a dit non, on ne peut pas séparer le congrès, il doit avoir lieu ici en Côte d’Ivoire », lors des deux premières journées du congrès, au cours d’un grand débat, mais finalement il a été admis que le congrès se tienne entièrement à Abidjan.  

M. Bishar s’est dit « très content de cette expérience acquise depuis ces 9 ans » à la tête de l’UPU, estimant avoir fait de son mieux en donnant une « visibilité » à l’UPU qui est à son plus haut niveau, avant de faire la passe à une autre génération.

Elu le 10 octobre 2012 lors du 25e Congrès postal universel de Doha (Qatar, le Kenyan Bishar Hussein a été réélu pour un nouveau mandat à l’occasion du 26e Congrès de l’organisation en Istanbul (Turquie). L’Union postale universelle compte aujourd’hui 192 membres.