Recrutement dans l’armée béninoise: tout sur l’étape de la présélection

Dans le cadre du concours de recrutement dans l’armée béninoise, les différentes dates de l’étape de la présélection ont été fixées.

Les candidats enregistrés pour le concours dans l’armée, au titre de 2022, sur tout le territoire national, passent l’étape de la présélection le mardi 1er mars 2022 et ceux qui se sont inscrits dans le cadre du recrutement de 450 agents spécialement dans les départements de l’Alibori et de l’Atacora composent le 2 mars 2022.

Pour la première catégorie, les candidats feront une course à pieds de 4 kilomètres pour les filles et 6 kilomètres pour les garçons. « Les candidats ayant réalisé un temps maximal de 28 minutes seront présélectionnés dans le quota de leur département », précise le communiqué. En ce qui concerne le recrutement spécial dans l’Alibori et l’Atacora, les filles feront une course à pied de 6 kilomètres et les garçons 8 kilomètres. Ici, pour être présélectionné, il faut avoir fait un temps maximal de 38 minutes.

Il faut noter que l’étape de la présélection se déroulera dans les chefs-lieux des 12 départements. Les candidats sont invités au rassemblement à 6 heures.

Le préfet Mohamadou en guerre contre les produits psychotropes dans l’Alibori

Après avoir ordonné la répression par la police républicaine, contre les attroupements visant à promouvoir la consommation de la chicha et autres produits psychotropes, le préfet Mohamadou Moussa, ordonne également l’interdiction de la vente du chloroforme communément appelé  » Take dye  », excessivement consommé par les jeunes dans le département de l’Alibori.

Le  » Take dye  » est une solution liquide d’aldéhyde formique, un gaz très irritant pour les yeux et le système respiratoire. Traduit en français ce groupe de mot signifie  » Prendre et mourir  ».

« Ce liquide gazeux auquel l’on ajoute de l’eau avant consommation est aussi dangereux que la chicha et ses dérivés », indique le préfet Mohamadou Moussa.

« Je viens d’être informé des quartiers généraux (QG) dans lesquels les jeunes en consomment assez à Kandi », a martelé le préfet.

« Face à cela, nous ne saurions rester sans prendre des mesures coercitives. Qu’il vous souvienne, il y a quelques jours seulement j’ai adressé une correspondance à la police républicaine sur les stupéfiants et autres produits. Cette mesure doit être appliquée également pour les consommateurs de chloroforme dans mon département », insiste l’autorité préfectorale.

Il a exhorté, par ailleurs, ses concitoyens de l’Alibori à éviter purement et simplement la consommation des stupéfiants pour la santé de tous. Des lieux de distraction, il en existe un peu partout. Ils peuvent y aller sans en être inquiétés. Mais pour ce qui est de la consommation de la drogue, de la chicha, des Tramadol et autres, ils doivent savoir que c’est désormais interdit. Et la police républicaine y veille, a précisé le préfet Mohamadou Moussa.