Bénin : le préfet du Littoral rappelle les responsables des discothèques à l’ordre

Alain Orounla a fait le tour de certains quartiers de Cotonou au Bénin le 11 octobre aux fins d’amener les structures à respecter les mesures contre la propagation du coronavirus. L’autorité préfectorale a rappelé les discothèques encore ouvertes à l’ordre en donnant l’injonction aux responsables de les fermer.

Les habitants de la ville de Cotonou relâchent de plus en plus le respect des mesures-barrière contre la Covid-19. Outre les personnes physiques qui ont tombé le masque, certaines structures en l’occurrence les discothèques, passent outre les restrictions du gouvernement. La situation ne laisse pas les autorités indifférentes. Le préfet du Littoral a fait une descente sur le terrain lundi le 11 octobre. L’objectif de cette opération était de ramener à l’ordre les responsables des structures qui fonctionnent en marge des prescriptions.

En effet, à Cotonou au Bénin, plusieurs quartiers ont reçu la visite du préfet Alain Orounla qui était accompagné des forces de l’ordre. Il s’agit de Fidjrossè, Vedoko, Agla, Akpakpa, Cadjèhoun et Sainte Rita. A son passage, l’ancien membre du gouvernement a ordonné la fermeture des discothèques et autres structures assimilées encore ouvertes. Il a appelé les responsables de ces lieux de rassemblement à les maintenir fermés.

par ailleurs, l’autorité préfectorale compte bien à l’avenir de multiplier de telles actions pour faire respecter la réglementation.

 

Alain Oroula : « Notre pays n’est pas menacé »

A l’issue du conseil des ministres mercredi, Alain Oroula s’est exprimé sur l’agression de l’ancien ministre Galiou Soglo, blessé par balle vendredi dernier, soulignant que « notre pays n’est pas menacé ».

Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement a réaffirmé par la même occasion, la détermination et la volonté du gouvernement à trouver les auteurs de cette agression.

Alain Orounla a en effet indiqué qu’une enquête est en cours, et que le gouvernement s’engage à ce que toute la lumière soit faite. « Nous savons que toute la lumière, le gouvernement s’y engage, sera faite sur les circonstances de ce qui paraît être une embuscade, les motivations d’une telle agression qu’il convient de condamner à nouveau », a laissé entendre Alain Orounla face à la presse.

Alain Orounla a toutefois insisté sur le fait que « Nous sommes dans un pays de paix et tous les acteurs œuvrent à ce que la paix soit maintenue dans notre pays et le gouvernement continue d’assurer et d’assurer la sécurité, la protection de tous ses citoyens et compatriotes »

Toutefois, le porte-parole du gouvernement a  martelé qu’il est nécessaire d’obtenir la collaboration de tous les acteurs liés à cette agression à la résolution de l’enquête afin qu’il ne subsiste aucune zone d’ombre. « Soyez assurés qu’en toute transparence, ces informations seront portées à la connaissance de la presse, à nos compatriotes qui peuvent être tranquilles, notre pays n’est pas menacé », a conclu le ministre Alain Orounla.