Burkina : l’activité minière à l’épreuve du terrorisme

Face à l’insécurité, plusieurs sociétés minières ont réduit leurs activités, à défaut de mettre la clé sous le paillasson.C’est un message qui a réveillé Salam Congo, conducteur d’engins miniers à Ouaré (Centre-Est), une usine de la compagnie Avesoro ressources, l’informant de la cessation des activités de la société pour fin janvier 2022.

« C’était prévisible. La zone de la mine est sous contrôle des terroristes depuis longtemps. Certains convois ont été attaqués, d’autres ont sauté sur des engins explosifs. Le transport et la sécurité des employés coûtaient de plus en plus cher »,  a expliqué ce polygame et père de sept enfants.

Par la suite, les mines de Youga et Nietiana, dans le Centre-Est (du canadien Avesoro ressources), de Namissiguima dans le Nord (de l’australien Riverstone Karma), de Taparko et Bouroum dans le Centre-Est (du russe Nordgold) ont successivement fermé leurs portes du fait de l’insécurité. Pour la seule année 2022, ce sont six mines industrielles qui ont cessé leurs productions pour le même motif.

« Les mines qui ont fermé ne l’ont pas fait de gaieté de coeur », s’est désolé Adama Soro, président de la Chambre des mines du Burkina.

En attendant de trouver un nouvel emploi, M. Congo se tourne les pousses, à l’image des 2257 autres employés directs miniers, au chômage, selon le rapport 2020 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Les emplois indirects perdus sont estimés entre 5000 et 7500, toujours selon la même source.  

Sur les 17 sociétés minières que compte le pays, seulement huit sont toujours en activité. La production industrielle de l’or, par exemple, a baissé de 20% en mars 2022 (5.22 tonnes), comparativement à la même période en 2021 (26.1 tonnes), selon le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective. 

Le journaliste, Elie Kaboré, directeur de publication du journal en ligne « Mines Actu Burkina » a noté, lui, une baisse générale de la production minière. Entre janvier et septembre 2022, 43,651 tonnes de ressources minières ont été produites contre 50,126 tonnes à la même période en 2019, soit une chute de 13,4% entre 2022 et 2021.  

L’ITIE a rapporté que ces fermetures ont engendré la perte et un manque à gagner aux recettes de l’Etat de près de 25 milliards de FCFA. Au premier semestre de l’année en cours, 331 communes reparties dans les 13 régions du pays ont engagé plus de 144  milliards FCFA, au titre du Fonds minier de développement local (FMDL). La cessation des activités des mines industrielles constitue « des manques à gagner pour les budgets des collectivités en termes de taxe superficiaire, de patente, d’investissement dans les infrastructures socio-économiques…», a relèvé Elie Kaboré.

Les exactions des groupes armés non étatiques ont fini par avoir raison de la sérénité du climat des affaires dans le secteur minier. « La fermeture des projets de recherche n’est pas de nature à assurer un avenir radieux pour le secteur minier. On arrivera à un moment où il sera difficile développer de nouveaux projets miniers parce que la recherche a manqué », s’est-il inquiété.

Outre les attaques contre le personnel et les biens des entreprises minières, le commissaire de police Harouna Bambara a noté des harcèlements de sites et les attaques contre les convois miniers. En novembre 2019, une embuscade contre un convoi transportant des employés de la société canadienne Semafo, à Boungou, a fait 37 morts et 60 blessés.

L’officier de police a affirmé que les mines en exploitation sont obligées à investir « massivement » dans le transport et la sécurité des travailleurs et des biens. Pendant que certaines sociétés ont opté pour le transport aérien des employés, d’autres ont choisi de renforcer les escortes des convois de travailleurs, a indiqué le commissaire de police. Il a soutenu que, selon le Code minier, c’est à l’Etat d’assurer « la sécurisation des activités minières et des sites miniers ».

A cet effet, il a été créé en 2014, l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) dont la mission est d’assurer la sécurité et d’améliorer les conditions sécuritaires des sites miniers. Le journaliste Elie Kaboré a appelé à « réaffirmer le rôle de l’ONASSIM en le dotant de moyens conséquents ». Il a invité le gouvernement à « intégrer la sécurisation des mines dans la stratégie globale de lutte contre le terrorisme ».

Sénégal: le secteur privé invité à s’unir pour gagner des marchés publics

Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Saër Niang, a invité les entreprises locales à mutualiser leurs forces pour augmenter leur chance de gagner des marchés publics.Au Sénégal, 67 % des marchés de la commande publique, passés sur les deux dernières années, ont été exécutés par les entreprises locales selon les rapports d’audit et de gestion des années 2020 et 2021 de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) publiés mercredi 30 novembre 2022 à Dakar.

Ce taux, bien que salutaire, peut être amélioré si l’on en croit le Directeur général de l’ARMP, Saër Niang. « Il faut mettre en confiance le secteur privé national et lui permettre d’arriver à remporter les marchés. Aujourd’hui, si 67 % des marchés sont entre ses mains, seul ou en groupement, nous pouvons peut-être arriver à l’améliorer pour atteindre 80 voire 85 % », a-t-il déclaré.

Pour y arriver, « nous encourageons le secteur privé à davantage aller en groupements. Il ne sert à rien d’aller toujours seul, d’être un singleton dans un environnement concurrentiel. (Car) les gens peuvent tirer leur épingle du jeu en favorisant les groupements entre entreprises locales », a-t-il souligné.

Au Sénégal et dans l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa), l’essentiel des groupements qui soumissionnent à la commande publique sont l’œuvre, selon M. Niang, d’une entreprise locale et celle étrangère.

« Les entreprises nationales doivent aujourd’hui se parler et aller ensemble. Si elles le font, il y a de fortes chances que dans les années à venir elles remportent 100 % des marchés. Nous devons tout faire pour que la collaboration au niveau communautaire soit renforcée », a-t-il plaidé.

Saër Niang est convaincu que si le Sénégal veut avoir un secteur privé national fort, « il faut que les autorités contractantes jouent correctement
le jeu».  Cela, d’autant plus que les textes permettent, dans un appel d’offre ouvert international, que les sociétés sénégalaises ou communautaires aient un taux de préférence de 15 %. « Cela veut dire qu’elles peuvent être 15 % plus chères par rapport aux entreprises extra-communautaires et gagner le marché », a-t-il indiqué.

En 2020 et 2021, environ trente mille marchés ont été passés chaque année pour un budget d’environ 2600 milliards de FCFA. Ceux-ci sont dominés par les marchés de travaux qui représentent à peu près 85 % de la commande publique. Les appels d’offres ont représenté près de 82 à 85 % des marchés passés. Par ailleurs, les ententes directes, autrefois calculées par la valeur, sont désormais mesurées par le nombre. Cela a permis de passer de 6 % voire 7 % en 2018 et 2019 à 4 % et 5 % durant les deux dernières années.

« Nous pouvons retenir que la transparence est respectée dans les marchés publics qui, pour l’essentiel, sont passés par appel d’offre, le mécanisme par défaut de passation des marchés », s’est réjoui le Directeur général de l’ARMP.

En outre, le nombre de recours de contestation sur l’attribution des marchés a drastiquement diminué ces deux dernières années. D’environ 400, il y a quelques années, ils sont respectivement passés à 200 et 175 recours en 2020 et 2021.

« Cette baisse drastique est due à la professionnalisation consécutive aux diverses formations octroyées aux agents contractants et la transparence dans l’attribution des marchés », a soutenu Saër Niang.

S’agissant des entreprises étrangères qui opèrent sur le territoire national, il a fait savoir que celles-ci sont dominées par les sociétés chinoises qui gagnent 18 % des appels d’offres. Elles sont suivies par les entreprises françaises et turques qui sont autour de 4 %. Les sociétés allemandes, marocaines et émiraties complètent la liste avec environ 3 % des parts de marché.

Congo : le Groupe Bolloré encouragé à investir au port de Brazzaville

Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime.Le 25 novembre 2022, le ministre de l’Économie fluviale et des voies navigable a visité le Port Autonome de Pointe-Noire et les installations de Congo Terminal filiale de Bolloré Ports. Lors de cette visite, il a échangé avec Seraphin BHALAT, Directeur Général du port et Anthony SAMZUN, Directeur Général de Congo Terminal.

Les échanges ont permis d’établir les avancées dans la construction des infrastructures, la collecte des droits et taxes et l’amélioration de la qualité de service délivrée aux clients.

Guy Georges Mbaka a encouragé le groupe Bolloré qui opère au port fluvial de Brazzaville via sa filiale Terminaux du Bassin du Congo TBC « à investir davantage au port de Brazzaville pour transformer ce port et développer sa rentabilité à l’image du terminal à conteneurs de Pointe-Noire qui connaît des avancées significatives »

Concession sous partenariat public-privé, récupérée par le Groupe Bolloré en 2017, les Terminaux du Bassin du Congo BC assure les opérations de manutention et d’acconage au Port fluvial de Brazzaville.

Ils développent l’offre sur les corridors stratégiques Pointe-Noire/Brazzaville, Pointe-Noire/Brazzaville/Kinshasa, Brazzaville/Bangui et désenclave ainsi les pays voisins tout en fluidifiant le trafic fluvial.

À propos de Bolloré Ports

Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des  terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime. Opérateurs de 21 concessions portuaires à travers le monde avec une forte empreinte africaine, Bolloré Ports a participé au développement des infrastructures portuaires sur le continent avec plus de 3,5 milliards d’euros investis au cours des dix dernières années. Bolloré Ports a également développé un réseau d’agences maritimes qui traitent chaque année plus de 7 000 escales pour le compte des armateurs. L’expérience de Bolloré Ports dans les pays émergents lui a permis de se développer en Asie (Timor, Inde) et en Amérique (Haïti).

www.bollore-ports.com

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

Congo Terminal sensibilise les chauffeurs sur la sécurité routière

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire.Le 23 novembre 2022, en différé de la journée africaine de la sécurité routière, Congo Terminal a simulé un accident de circulation au parc à conteneurs puis sensibilisé plus de 300 chauffeurs lors d’un Toolbox meeting spécial.

La simulation de l’accident a permis de mettre en évidence les comportements à éviter au volant (téléphone, refus de priorité, excès de vitesse, non observation des panneaux de signalisation ou du marquage au sol, etc.). Les équipes HSE ont rappelé les consignes liées au Pedestrian Free Yard notamment l’accès au terminal à conteneurs, la gestion des opérations, les équipements, la santé, la sécurité, la sûreté portuaire et la gestion des cas d’urgence.

« La richesse de l’analyse des collaborateurs à la suite de la simulation de l’accident et leur participation active lors des sessions de sensibilisations témoignent d’une ferme volonté à renforcer la culture sécurité aussi bien au sein terminal qu’ailleurs » explique Guy-Michel PASSI, Responsable HSE/sûreté.

Depuis 2017, Congo Terminal est certifié Pedestrian Free Yard. Un label du groupe Bolloré destiné à renforcer la sécurité des collaborateurs évoluant dans les terminaux portuaires. L’entreprise a également obtenu la même année le certificat de conformité au code ISPS, visant à renforcer la sûreté portuaire. Elle dispose également d’un système de vidéo-surveillance 24h/24 et 7j/7 et organise régulièrement des réunions de sensibilisation et des formations continues afin de consolider l’engagement des collaborateurs au respect des règles de conduite.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Congo Terminal

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@congo-terminal.com

Côte d’Ivoire : les prix du carburant restent inchangés

Les prix de l’essence et du gasoil demeurent stables pour le mois de décembre 2022, et ce depuis octobre 2022.L’essence super est cédé à 775 Fcfa le litre, à la pompe et le gasoil à 655 Fcfa le litre. Le gouvernement consent à nouveau des efforts, en assurant la stabilité des prix des produits pétroliers dans un contexte de pression inflationniste.   

Le prix du litre de l’essence avait connu une hausse en octobre dernier, passant de 735 Fcfa à 775 Fcfa, soit une augmentation de 40 Fcfa. Le litre du gasoil était également en hausse de 40 Fcfa, passant de 615 FCfa à 655 Fcfa.

Pour le mois de décembre 2022, le prix du pétrole lampant garde la même tendance, selon une note de la direction générale des hydrocarbures. Resté stable jusqu’en juillet, le coût du pétrole a subi un relèvement en octobre, passant de 645 Fcfa le litre à 685 Fcfa, soit un accroissement de 40 Fcfa.

Les prix du gaz butane ont été aussi maintenus pour ce mois de décembre. La bouteille de 6 Kg demeure à 2.000 Fcfa et celle de 12,5 Kg à 5.200 Fcfa. La bouteille de 15 Kg est cédée à 6.965 Fcfa, celle de 17,5 Kg à 8.125 Fcfa, la bouteille de 25 Kg à 11.610 Fcfa et la bouteille de 28 Kg à 13.000 Fcfa.

Les prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire sont ajustés chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique de fixation des prix des hydrocarbures. Et ce, selon les cours sur le marché international.

Sénégal : l’autoroute Dakar-Saint-Louis reçoit un nouveau financement

Le Sénégal va recevoir un nouveau financement d’une centaine de milliards de FCFA pour la construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis.Alors que la construction de l’autoroute reliant la capitale sénégalaise au centre du pays avance à grands pas, le projet de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis est également en bonne voie. Plusieurs bailleurs continuent d’apporter leur soutien à ce projet qui va permettre le désenclavement des régions nord du Sénégal. La Banque africaine de développement (Bad) est l’un des derniers investisseurs qui a décidé de prendre part au montage financier de plusieurs milliards de FCFA. Elle a approuvé, mercredi 30 novembre, à Abidjan, un prêt de 166,36 millions d’euros, soit plus de 111 milliards de FCFA.

L’institution financière basée dans la capitale ivoirienne explique qu’elle apporte un prêt de 119,69 millions d’euros là où l’Africa Growing Together Fund, une facilité parrainée par la Banque populaire de Chine, va accorder de son côté un prêt de 46,67 millions d’euros.

Les travaux de l’autoroute Dakar – Saint-Louis sont prévus pour se dérouler en deux phases. La première phase, qui s’étend sur un linéaire de 114 kilomètres, part de Tivaouane Peulh à Lompoul, pour un coût global de 365 millions d’euros, soit près de 245 milliards FCFA. La deuxième phase, quant à elle, concerne un linéaire de 81 km reliant Lompoul à Saint-Louis.

En octobre 2021, le directeur général de l’Agence autonome des travaux et de gestion des routes (Ageroute) du Sénégal estimait que « les travaux débuteraient à la mi-2022 pour se terminer en juin 2025 ».

Le projet vise notamment, à construire une autoroute à 2×2 voies de 3,5 mètres extensibles à 2×3 voies sur 200 kilomètres y compris la construction de huit échangeurs et l’aménagement de 113 passages pour piétons dont  82 inferieurs et 31 supérieurs, à construire 50 kilomètres de pistes et 8 kilomètres de voiries dans les localités traversées avec éclairage public solaire dont 3 kilomètres dans la commune de Mékhé, 2 kilomètres à Guéoul et 3 autres kilomètres à Kébémer, et à protéger l’autoroute contre l’ensablement par la réalisation de 200 km de plantation linéaire en 2 fois 2 lignes.

Il va aussi permettre de construire et de réhabiliter des infrastructures sociales notamment trois centres ou postes de santé, un bâtiment du laboratoire de recherche en sciences de la santé à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, la deuxième université du Sénégal. Des infrastructures marchandes, notamment trois gares routières, seront également construites ou réhabilitées. Toutes ces infrastructures seront alimentées en énergie solaire photovoltaïque, assure un communiqué de la Bad.

Les principales zones desservies qui constituent la zone d’intervention du projet sont les régions de Dakar et de Thiès ainsi que les départements de Saint-Louis, de Kébémer et de Louga. La zone compte près de sept millions d’habitants, soit 42,76% de la population totale du Sénégal.

 « Le Projet de construction de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis va permettre de désenclaver les régions Nord, considérées comme le grenier en riz du Sénégal et qui est aussi une zone à forte potentialité minière. Il va contribuer à la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement qui vise la transformation des produits agricoles, en réduisant substantiellement leurs coûts d’acheminement », précise Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest.

Ahmed Cissé, nouveau président du Patronat ivoirien

Il occupait depuis 2016, la fonction de vice-président de l’organisation patronale et est membre du Bureau exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le Patronat ivoirien.Le Conseil d’administration de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), a procédé ce mercredi 30 novembre 2022 à l’élection du successeur de M. Jean-Marie Achah, président du Patronat ivoirien depuis 2016.

M. Ahmed Cissé a été élu pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois et devient le sixième président de la CGECI. Engagé de longue date au sein de l’organisation patronale, il est par ailleurs membre du Conseil d’administration de la CGECI depuis 2014.

Directeur général de Brandon & Mcain, entreprise adhérente de la CGECI dont il est le fondateur, M. Ahmed Cissé est également Président du Conseil d’administration de Moov Côte d’Ivoire, président du Conseil d’administration de la Banque Atlantique du Togo et administrateur de plusieurs sociétés.

La passation de charges entre le nouveau président élu, Ahmed Cissé et le président sortant Jean-Marie Ackah est prévue avant la fin de l’année 2022, annonce la CGECI. Le président sortant, lui, avait succédé à l’homme d’affaires Jean Kacou Diagou.

AP/APA

Accord entre la Chine et le Maroc pour booster leurs échanges commerciaux

Le Maroc et la Chine ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente portant sur la création d’un groupe de travail pour la facilitation et la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays. Paraphé par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et l’ambassadeur de la République de Chine au Maroc, Li Changlin, cet accord a pour objectif de simplifier les procédures pour le renforcement des relations commerciales à même de promouvoir la coopération économique entre les deux parties.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Mezzour a indiqué que la signature de ce mémorandum d’entente, qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux entre le Royaume et la République de Chine, est un premier pas pour la mise en place d’un groupe de travail chargé de la simplification des procédures pour la facilitation de l’accès des marchandises, soulignant que le but est d’approfondir cette relation et d’exploiter davantage le potentiel de croissance commerciale des deux pays.

A travers cette initiative, a-t-il ajouté, les deux parties s’engagent à renforcer aussi bien l’attractivité des investissements chinois au Maroc que la mise en œuvre de projets marocains dans ce pays considéré une puissance économique mondiale.

De son côté, M. Changlin s’est dit fier de la signature de cet accord, mettant en avant la « dynamique ascendante » des relations sino-marocaines constatée ces dernières années.

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays connaît une augmentation remarquable, a-t-il dit, remerciant, par la même occasion, l’ensemble des équipes du Département du Commerce pour le soutien apporté aux entreprises chinoises installées récemment sur le territoire national.

La signature de cet accord s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique multidimensionnel maroco-chinois conclu en 2016, et qui a permis de renforcer les relations bilatérales économiques et d’élargir le spectre de la coopération à plusieurs secteurs porteurs.

Port d’Abidjan : le second terminal à conteneurs, un projet impliquant des compétences locales

La construction du second terminal à conteneurs (TC2) du Port autonome d’Abidjan a nécessité, la contribution de plusieurs entreprises locales, dont l’implication a permis la réalisation de plusieurs travaux et le transfert de compétences.Ces entreprises locales ont apporté leur contribution à la mise en place de cette infrastructure essentielle à la performance de l’économie nationale et sous régionale. Au nombre de ces structures, l’on peut citer l’Entreprise Menuiserie, Electricité, Bâtiment de Côte d’Ivoire (EMEB-CI).

Intervenue dans la réalisation du bâtiment de l’administration et de l’atelier de maintenance, sa mission a consisté à construire d’une part l’immeuble de 2 étages, de 2.500 m² qui sert de siège à Côte d’Ivoire Terminal et d’autre part, un second bâtiment de 2.236 m² qui sert d’atelier à la direction technique.

« Le niveau d’exigence attendu par Côte d’Ivoire Terminal et l’environnement concurrentiel dans lequel nous avons évolué, nous aura permis de promouvoir davantage au sein de nos équipes des notions de qualité, de sécurité et de respect de l’environnement dans l’exécution de nos travaux », a déclaré M. Samhat Abdelatif, directeur général de EMEB-CI.

« Ce niveau d’exigence a permis aussi à nos équipes d’améliorer leurs process de travail, ce qui a favorisé individuellement et collectivement une hausse significative de notre leur niveau de compétence », a-t-il ajouté.

Des entreprises locales aux compétences diversifiées 

La Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), filiale de Bolloré Transport & Logistics opérant les chemins de fer, a été chargée de la conception et la construction de la ligne ferroviaire qui part du Terminal pour se connecter au réseau national du chemin de fer.

Il s’agit de 250m de longueur utile fois 2 voies, 300m de longueur interne à TC2 et 840 m de longueur totale jusqu’au point de raccordement de la ligne national. Grâce à ces travaux, Côte d’Ivoire Terminal dispose d’un embranchement au réseau ferroviaire qui permettra de desservir l’intérieur du pays et l’hinterland.

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), elle, est intervenue dans le cadre de la fourniture d’électricité pour le fonctionnement du terminal. L’entreprise a été sollicitée pour l’installation de deux lignes électriques dédiées eu égard à la sensibilité de nos équipements à la pointe de la technologie.

Côte d’Ivoire Terminal qui a fait le choix de construire un Terminal respectueux de l’environnement, a choisi d’utiliser des engins et équipements fonctionnant à l’électricité notamment les portiques de quai, les portiques de parc, les tracteurs, les bus pour le transport du personnel.

La CIE a fourni deux départs d’électricité de 15 Kv d’électricité d’une capacité de 6 MW à partir des centrales électriques de Treichville et de Vridi. Par ailleurs, la Compagnie Côte d’Ivoirienne pour tous appareillages mécaniques (COCITAM) a assuré l’approvisionnement en carburant des engins.

La Société d’études techniques et économiques de CI (SETEC-CI), elle a travaillé essentiellement dans le cadre du suivi des différents travaux réalisés sur le site de Côte d’Ivoire. L’on enregistre aussi le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) qui est intervenu dans la certification des installations électriques intérieures par l’entremise de son département SECUREL.

La conception et la construction de structure métallique notamment la charpente de station de charge des engins électriques (e-loading station) et la charpente de l’extension dédiée à la soudure de l’atelier de maintenance ont été assurées par l’entreprise COREAL.

Quant à Stifani Machmouchi, il lui a été confié la conception et la réalisation clé en main du Billing Office ainsi que l’aménagement du siège de Côte d’Ivoire terminal. Sa mission a consisté d’une part à fournir et agencer le mobilier du siège de Côte d’Ivoire Terminal, avec un délai de fabrication de trois semaines ; et d’autre part à concevoir et réaliser le Billing Office du centre-ville d’une surface de 700 m2, à partir du gros œuvre, jusqu’aux finitions et ce, sur un délai de 90 jours, soit trois mois.

Un terminal au service du développement sous-régional 

Plateforme de transbordement, Côte d’Ivoire Terminal permettra d’accroître les échanges dans la sous-région et contribuera au dynamisme des corridors Côte d’Ivoire/Burkina Faso/Mali, à travers l’accroissement du trafic de marchandises par voie maritime en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Il apportera également son expertise dans la gestion des chaînes logistiques et le global trade.

« L’objectif pour nous, était de contribuer à la création de richesse et de la valeur ajoutée, mais aussi de faciliter par ce projet, la création d’emplois en faveur de la jeunesse ivoirienne », a relevé Madina Yankalbe Aliali, directeur administratif et financier de Côte d’Ivoire Terminal.

Elle a salué « la parfaite maîtrise de l’environnement et la mise à disposition d’une main d’œuvre locale de qualité » par lesdites structures qui ont permis à Côte d’Ivoire Terminal de contribuer au développement de ces sociétés et des compétences locales.

Ces structures ont permis à Côte d’Ivoire Terminal, de valoriser l’expertise locale, de réduire les délais d’exécution des travaux, mais aussi, d’être approvisionné en matériaux dans des délais courts, a-t-elle poursuivi.

D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal à conteneurs sera capable de traiter plus d’1,5 millions de conteneurs EVP par an et d’accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau, le long de ses 1 100 mètres de quais.

Le second terminal à conteneurs est basé sur plusieurs innovations technologiques. Il est par ailleurs équipé d’une flotte 100% électrique de portiques de quais, de portiques de parcs et de tracteurs portuaires, sans émission de gaz à effet de serre et de nuisance sonore. Une connexion au réseau wifi couvre entièrement le terminal.

D’un coût d’investissement de plus de 262 milliards de FCFA, le deuxième terminal à conteneurs comprend :  13 portiques de parc, 6 portiques de quai, 16 m de tirant d’eau et 36 tracteurs. La première escale test a eu lieu du 12 au 14 octobre 2022 et la première escale commerciale le 02 novembre 2022.

L’inauguration officielle du deuxième Terminal à conteneurs est prévue le 2 décembre 2022.  

 

Rabat se dote d’une nouvelle gare routière

La nouvelle gare routière de Rabat, dont les travaux de construction ont été lancés en 2017 est fin prête pour ouvrir ses portes au public. Construite sur une superficie de huit hectares, elle permettra de décongestionner le trafic à l’intérieur de la capitale.La nouvelle gare routière de Rabat a été inaugurée ce lundi 28 novembre par le Roi Mohammed VI. Elle devra contribuer au décongestionnement du trafic routier à l’intérieur de la ville, à la réduction du taux de pollution, outre l’optimisation du transport des voyageurs à travers notamment l’amélioration des services fournis.  

La nouvelle gare routière de Rabat, qui s’inscrit en droite ligne des objectifs du programme intégré de développement de la ville de Rabat, baptisé « Rabat Ville Lumière, Capitale marocaine de la culture », compte 46 quais pour autocars et un parking pour stationnement de longue durée des autocars de 22 places.

Elle devra accueillir plus de 10.000 voyageurs par jour, contre 6.000 voyageurs pour l’ancienne gare. Elle abrite un Centre commercial de 40 commerces.

Mobilisant des investissements de l’ordre de 245 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH), ce projet vient illustrer la ferme volonté du Souverain de doter la ville de Rabat d’infrastructures à la hauteur de son statut et en phase avec les attentes des populations, résidents et visiteurs.

Conçue selon une architecture unique, alliant modernité et authenticité, la nouvelle gare routière, qui bénéficie d’un accès direct à partir de l’autoroute Rabat-Casablanca, a été réalisée sur un terrain de plus de 8 hectares, situé à l’entrée Sud de l’autoroute Rabat-Casablanca, à proximité du Complexe sportif Prince Moulay Abdallah de Rabat.

La gare routière répond à des normes architecturales des plus modernes qui permettent l’optimisation des espaces intérieurs, pour une gestion fluide des passagers, le renforcement de l’attractivité de l’environnement extérieur, et le respect des exigences en matière de sûreté, de sécurité et de qualité des services.

De nouvelle génération, la gare routière est dotée d’un système informatique intégré de gestion qui favorise l’accueil et l’information des voyageurs, assure une gestion optimale des opérations de transport des voyageurs et de logistique et facilite l’achat des billets de voyage.

En plus de l’avantage évident du gain de temps, ce système aide à connaître les horaires de départ et d’arrivée des autocars et leurs trajets, à éviter les intermédiaires, et à lutter contre toute augmentation illégale des prix des tickets, l’objectif étant de promouvoir le secteur du transport routier des passagers qui permet de relier différentes villes du Royaume et génère de nombreux postes d’emploi.

La nouvelle gare dispose également d’infrastructures et d’équipements qui permettent aux passagers et aux visiteurs de la gare de bénéficier des meilleurs services, dans le respect total des conditions de sécurité. Il en est de même des professionnels du secteur de transport routier qui, grâce à cette nouvelle structure, disposent de conditions de travail adéquates, à même d’améliorer leur compétitivité, d’augmenter leur chiffre d’affaires et de préserver leur dignité.

Par ailleurs, la position stratégique de la nouvelle gare routière et sa liaison au réseau des routes nationales et à celui des autoroutes devra contribuer au décongestionnement du trafic à l’intérieur de la ville de Rabat, à la réduction du taux de pollution et à l’optimisation du transport des voyageurs, à la faveur d’une liaison de la nouvelle gare au réseau de transport urbain.

En marge de cette inauguration et sur ce même site, le Souverain a été salué par la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (UNESCO), Mme Audrey Azoulay.

Bénin : Bolloré Transport & Logistics se mobilise pour lutter contre les cancers masculins

Movember (ou Movembre) est un événement annuel organisé par la Movember Foundation CharityBolloré Transport & Logistics au Bénin se mobilise pour soutenir la lutte contre le cancer de la prostate et du testicule en se joignant à l’initiative mondiale Movember. Le mercredi 23 novembre 2022, sur tous les différents sites de ses filiales au Bénin, les collaborateurs de l’entreprise ont participé à un wébinaire d’information et de sensibilisation aux cancers masculins.

Chaque participant a reçu une formation de base pour apprendre à distinguer les caractéristiques de ces cancers et détecter les signaux possibles de leur manifestation. Au cours de cet atelier, le personnel a également été sensibilisé sur les méthodes de prévention et les leviers à actionner pour se protéger au maximum.

« Certains cancers comme le cancer de la prostate ou celui du testicule affectent les organes masculins. Toutefois, peu d’informations sont relayées à ce sujet c’est pourquoi nous voulons attirer l’attention de nos collaborateurs pour qu’ils disposent de toutes les informations nécessaires et restent vigilants sur leur état de santé. », souligne Venance GNIGLA, Président Exécutif de Bolloré Transport & Logistics au Bénin.

Movember (ou Movembre) est un événement annuel organisé par la Movember Foundation Charity. Chaque année au mois de novembre, les hommes du monde entier sont invités à se laisser pousser la moustache dans le but de sensibiliser l’opinion publique et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines telles que le cancer de la prostate. Depuis 2003, cette fondation australienne relève le pari de « changer le visage de la santé au masculin ».

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Bénin

Bolloré Transport & Logistics au Bénin est un partenaire portuaire et logistique de référence au Bénin. Opérateur du premier réseau de logistique intégré en Afrique, Bolloré Transport & Logistics multiplie les efforts et les investissements pour accélérer l’intégration de l’Afrique dans le marché mondial. Au Bénin, l’entreprise emploie près de 1 300 personnes à travers 5 filiales qui déploient leurs activités dans les secteurs ferroviaire, logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiant dans le potentiel de développement du pays, Bolloré Transport & Logistics investit sur le long terme au Bénin.

Contact presse :

Francis Vikou, Responsable Communication – Bolloré Transport & Logistics au Bénin

Tél. : +229 96 39 53 52 / +229 21 36 83 03 – francis.vikou@bollore.com

Bcéao : Jean Claude Kassi Brou officiellement installé gouverneur

L’ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines doit notamment travailler à la stabilisation de l’inflation notée dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).Jean Claude Kassi Brou a été officiellement installé dans ses fonctions de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) ce vendredi 25 novembre à Dakar, au Sénégal. Il a été nommé à ce poste le 04 juin 2022 dernier en remplacement de son compatriote Tiemoko Meyliet Koné, promu vice-président de la République de Côte d’Ivoire depuis le 19 avril 2022.

« Dans l’exécution de cette mission, l’une des priorités du moment est de réduire l’inflation, qui se situe actuellement à un taux élevé », a indiqué le président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), Sani Yaya à M. Brou.

Pour y arriver, « vous aurez à mobiliser les instruments de politique monétaire adaptés à cette circonstance, dans un contexte marqué par des chocs multiples, notamment celui induit par la guerre russo-ukrainienne, les défis sécuritaires et les effets de la pandémie de Covid-19 », a conseillé Sani Yaya.

Ce dernier, également ministre de l’Economie et des Finances du Togo, a par ailleurs invité le nouveau gouverneur à consolider l’œuvre entamée par ses prédécesseurs, à veiller au respect de l’application des dispositions, traités, accords et conventions, des statuts et protocoles de la Bcéao.

Dans l’exercice de cette nouvelle mission, le nouveau gouverneur de la Bcéao devra notamment compter sur le concours loyal de ses collaborateurs, mais aussi la coopération de la communauté bancaire et financière des Etats membres et des partenaires, a souligné Sani Yaya.

En effet, note-t-il, des choix efficaces s’imposent pour maintenir les économies de l’Uémoa sur une trajectoire de croissance forte, tout en travaillant à préserver la stabilité macroéconomique des pays concernés, laquelle se trouve « menacée par les soubresauts de la conjoncture internationale ».

« La préservation de la stabilité financière est une mission fondamentale de la Bcéao. Les défis sont nombreux notamment dans le secteur bancaire, monétaire et financier, qui est de plus en plus exposé aux effets de la révolution numérique, avec l’émergence de nouveaux acteurs et produits qui, s’ils sont de nature à faciliter l’inclusion financière et la fluidité des transactions, ne sont pas simples », a-t-il dit.

Conscient du poids de l’héritage qui lui a été légué, Jean Claude Kassi Brou a rappelé que d’importants défis interpellent les dirigeants actuels dans un contexte où les attentes des États, des acteurs du système financier et des populations sont fortes et urgentes.

« Outre la lutte contre l’inflation, d’autres défis retiendront toute notre attention au cours des prochaines années. Il s’agira de la stabilité macroéconomique, notamment monétaire, gage de la confiance pour les épargnants et les investisseurs nationaux et internationaux, du financement sein de nos économies pour soutenir une croissance saine et durable, du renforcement de la solidité de notre système bancaire, de la poursuite du développement d’un secteur de la microfinance solide et performant en termes d’accès des populations à faible revenu aux services financiers, de l’approfondissement du marché financier régional et de l’accroissement de l’inclusion financière, grâce notamment à toutes les possibilités offertes par la numérisation », a listé M. Brou.

Il a ainsi annoncé la finalisation prochaine de nouvelles lois sur l’activité de la réglementation bancaire, sur la microfinance et sur la réglementation des relations financières extérieures, les Etats membres de l’Union ainsi que sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Ethiopie : vers la reprise des vols vers le Tigré

Le Nord de l’Ethiopie est en proie à un conflit armé depuis novembre 2020.Ethiopian Airlines s’apprête à reprendre ses vols vers le Tigré, la région éthiopienne embastillée, suite à l’accord de paix conclu entre le gouvernement et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), a appris APA, jeudi 24 novembre 2022.

« La compagnie aérienne se prépare à reprendre ses vols réguliers vers la région », a déclaré Mesfin Tassew, son Président-directeur général (PDG) dans un communiqué.

La desserte aérienne vers cette région a été interrompue pendant deux ans, depuis que le TPLF a attaqué le commandement des forces de défense éthiopiennes en novembre 2020. Cet incident s’était transformé en une véritable guerre dévastatrice qui a touché les régions d’Afar, d’Amhara et du Tigré.

La reprise des vols vers cette partie nord de l’Ethiopie devrait faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. La région du Tigré est l’une des zones du pays où Ethiopian Airlines avait plusieurs vols avant le début de la guerre. Son PDG a souligné que les aéroports de Mekelle et de Shire sont en bon état, ce qui permet aux vols de reprendre plus rapidement.

Toutefois, l’aéroport d’Axum, l’une des principales destinations touristiques du pays, n’est pas en bon état. Il a subi de graves dommages dus à la guerre. Axum abrite non seulement un obélisque vieux de deux mille ans, mais aussi l’Eglise Zion Mariam, où se trouve l’Arche d’Alliance donnée à Moïse dans la tradition religieuse chrétienne.

COP 27 : la BAD booste les banques vertes en Afrique

Dans une COP 27 marquée par des négociations houleuses sur le financement climatique en Afrique, le continent cherche également ses propres propres voies. L’African Green Bank initiative (Initiative des banques vertes en Afrique) qui sera doté d’un fonds fiduciaire de 1,5 milliards $ escompte prendre progressivement les devants, en promouvant le financement de projets verts par les banques locales.Mardi, 15 novembre 2022, en marge de la COP 27 à Sharm el-Sheikh en Égypte, la Banque africaine de développement (BAD) a présenté, sous l’égide de l’Alliance financière africaine sur le changement climatique (AFAC), sa nouvelle initiative des banques vertes en Afrique. Cette présentation a eu lieu lors d’un événement qui avait pour thème : « Libérer le potentiel vert de l’Afrique grâce à l’Initiative des banques vertes africaines », présidé par Kevin Kariuki, vice-président de la BAD chargé de l’Electricité, de l’Energie, du Climat et de la Croissance verte.

L’Initiative des banques vertes africaines découle de l’ambition du président Akinwumi Adesina d’accroître la participation du secteur financier à l’action climatique. Cette initiative, qui vise à structurer un écosystème de facilités de financement vertes à travers le continent africain, apporte une solution pour la participation du secteur privé au financement climatique à l’échelle en utilisant une partie relativement faible des « fonds publics » pour attirer des fonds privés beaucoup plus importants afin d’investir dans des projets d’adaptation et d’atténuation en particulier.

« L’initiative des banques vertes est un outil puissant pour réduire les coûts de financement et mobiliser les investissements du secteur privé dans l’action climatique en Afrique. Les banques multilatérales de développement et les institutions financières internationales ont un rôle crucial à jouer en donnant aux institutions financières locales les moyens de développer des projets verts locaux et de faciliter leur accès aux ressources nécessaires pour mettre les pays africains sur la voie d’une croissance durable et décarbonée », a déclaré Kevin Kariuki dans son allocution de bienvenue.

Le point fort de cet événement en marge de la COP 27 africaine, largement dominée par les questions de financement, était un panel d’experts et de spécialistes de la finance climatique.  Autour de la table, des praticiens de la finance climatique, des gestionnaires d’actifs, des banques commerciales africaines, des banques vertes ont discuté des opportunités de mise en place d’un écosystème de facilités de finance verte en Afrique. 

Levier de vitesse

Selon ces experts, les banques vertes sont une solution clé pour remédier au manque de financement climatique sur le continent africain – de loin le plus touché au monde-,  les promesses des pays développés n’étant toujours pas tenues et la grande majorité du financement climatique étant allouée à d’autres régions du monde.  L’Afrique abrite pourtant 9 des 10 pays les plus touchés et 35 des 45 États les plus vulnérables au monde. Elle représentait moins de 5 % du total des investissements climatiques mondiaux en 2020, alors qu’elle a besoin de 2 800 milliards de dollars d’ici 2030 pour mettre en œuvre ses contributions déterminées au niveau national (CDN).

Face à cet important déficit, que la BAD estime à plus de 125 milliards de dollars par an, les banques vertes et les fonds nationaux pour le changement climatique sont devenus des leviers que les acteurs africains veulent utiliser pour accélérer l’action climatique sur le continent. Et pour cause : ils ont l’avantage de très bien connaître les conditions, les risques et les opportunités de leur marché.

Selon Audrey-Cynthia Yamadjako, coordinatrice de l’Initiative, les facilités de financement vert, nouvellement créées ou hébergées dans des institutions financières existantes sont « la solution pour amener le financement privé à l’échelle dans l’action climatique par la traduction des 2,8 trillions USD de besoins de mise en œuvre des NDC en projets bien structurés et bancables ».

Dans cette optique, en 2023, suite à la COP 27, la BAD débutera la phase pilote de cette Initiative par la fourniture d’une assistance technique à une première cohorte d’entités : des banques locales et des gouvernements.

Cette Initiative comptera notamment sur le soutien d’Amundi, leader européen de la gestion d’actifs et pionnier de l’Investissement responsable. Amundi contribuera en nature aux activités d’assistance technique, en soutenant la formation des équipes de gestion et d’investissement des établissements verts et en accompagnant ces entités dans leur stratégie de mobilisation des ressources. Amundi mobilisera également ses véhicules d’investissement dédiés au développement durable dans les marchés émergents et les économies en développement (EMDE), dont le fonds Amundi Planet Emerging Green One (EGO) lancé avec la Société financière internationale (SFI), pour soutenir la capitalisation des facilités vertes et participer ainsi au développement de l’investissement vert sur le continent.

Dans le contexte de cette COP 27 où il est question d’appeler les banques multilatérales de développement et les institutions financières internationales à déployer des instruments financiers pour de plus grands résultats, notamment sur la mobilisation des capitaux privés afin d’assurer une plus grande efficacité financière et de maximiser l’utilisation des capitaux concessionnels et à risque existants pour stimuler l’innovation et accélérer l’impact, le Fonds pour la facilité de financement vert en Afrique (AG3F), véhicule dédié soutenant l’Initiative des banques vertes en Afrique, sera parfaitement aligné avec le plan de mise en œuvre de Sharm el-Sheikh.

Côte d’Ivoire : hausse de 24% des investissements agréés

La directrice générale du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Mme Solange Amichia, fait le bilan des investissements qui enregistrent un fort bond sur la période janvier-octobre 2022.De janvier à octobre 2022, le flux des investissements agréés s’est établi à 714 milliards Fcfa contre 575,5 milliards Fcfa sur la même période en 2021, soit un accroissement de 24%, a dit jeudi la directrice générale du Cepici, lors d’une conférence bilan à Abidjan.

La directrice générale du Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, a fait observer que 14 gros dossiers d’un montant de 306 milliards Fcfa ont été enregistrés en 2022 pour une mobilisation attendue d’environ 200 milliards de Fcfa à fin décembre 2022.

Sur la période de janvier à octobre 2022, les investissements agréés ont progressé pour atteindre un taux positif de 31% avec 159 sociétés au compteur contre 208 entreprises agréées l’année précédente. Pour les emplois provisionnels l’on dénombre 5.220 postes en 2021 contre 8.001 en 2022, soit une hausse de 53%.

En dépit du ralentissement de la croissance économique mondiale à 3% en 2022 contre 6% en 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré d’importants investissements. Le transport et l’entreposage affichent un taux de 28%, la plus forte évolution, de janvier à octobre 2022 contre 20% en 2021.

Toujours, de janvier à octobre 2022, le secteur du BTP ressort un taux d’investissement de 6%, l’agro-industrie 21%, l’industrie cosmétique 4%, l’industrie métallurgique 4% et les NTIC 14%. Sur cette même période en 2021, l’on note un taux de 9% pour l’énergie, la santé 7%, l’agro-industrie 16%, les BTP 10% et l’industrie textile 11%. 

Les cinq premiers pays investisseurs étrangers de la Côte d’Ivoire, en 2022, sont notamment l’Ile Maurice (11%), suivi du Maroc (8%), la France (7%), le Liban (4%), le Burkina Faso (4%), ce qui donne un taux de 53% en termes d’investissements directs étrangers (IDE).

Les données graphiques du Cepici montrent que l’année précédente, à la même période, l’Ile Maurice (un hub financier) était en tête avec un taux de 9%, devant la Hollande (8%), la France (7%), le Maroc (5%) et Hong-Kong (3%). Les Investissements directs étrangers ont atteint un pourcentage de 55%. 

Les objectifs du Cepici sont essentiellement nourris par le Programme national de développement (PND, 2021-2025). Le Guichet unique de l’investissement ambitionne d’accroître le taux d’investissement privé de 16% en 2020 à 25% en 2025 avec une mobilisation de 32.116 milliards de Fcfa d’investissements privés des entreprises.

La vision du gouvernement est de faire du climat des affaires en Côte d’Ivoire l’un des plus compétitifs en Afrique et dans le monde, a déclaré Mme Solange Amichia. Dans cette optique, le Cepici envisage de mettre en œuvre, sur la période 2023-2025, un agenda des réformes en lien avec cette ambition.

Le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire table dans sa ligne d’actions, en termes de perspectives, sur trois axes à savoir la promotion des investissements, l’amélioration de la performance du Guichet unique des formalités d’entreprises (GUFE) et le climat des affaires.

Pour se hisser davantage dans le classement du Doing Business, le Cepici veut réduire le délai de création d’entreprise en ligne, dématérialiser complètement l’application de création en ligne (E-entreprise) et créer un service VIP pour les formalités d’entreprises (Fast tracking).

Mme Solange Amichia a par ailleurs annoncé le déploiement à Bouaké (centre) et San-Pedro (Sud-ouest) des services du CEPICI (sites de cyber-assistance et conseil) en collaboration avec les faîtières et les administrations locales.

Le Guichet unique de l’investissement projette l’organisation, en 2023, d’un atelier de révision du Code des investissements de 2018. Le CEPICI prévoit aussi la dématérialisation des demandes d’agrément ainsi que l’organisation de rencontres sectorielles et des webinaires.

Les performances du Guichet unique des formalités d’entreprises se sont améliorées avec la création de plus de 20.000 entreprises en 2022 pour un délai moyen inférieur à trois jours. Le Cepici veut se positionner comme un « prestataire de service et un think tank pour le secteur privé, les administrations et les collectivités territoriales en vue de la création de valeurs et d’emplois durables ».   

Ramaphosa et Sunak veulent approfondir les liens Pretoria-Londres

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud.Le président Cyril Ramaphosa a déclaré au Premier ministre britannique Rishi Sunak que l’Afrique du Sud souhaite approfondir ses relations avec le Royaume-Uni afin de stimuler le commerce et les investissements entre les deux pays.

Le chef de l’Etat sud-africain qui a rencontré M. Sunak à sa résidence du 10 Downing Street à Londres pour des discussions, a déclaré qu’il est en visite dans le pays pour promouvoir le commerce, les investissements et la transition énergétique pour lesquels le Royaume-Uni est un partenaire clé.

Le Royaume-Uni est l’un des pays qui a promis un financement de 8,5 milliards de dollars pour des projets liés au changement climatique en Afrique du Sud lors de la 26e Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) à Glasgow (Ecosse) l’année dernière.

« Je me réjouis de nos discussions et j’espère vraiment que nous pourrons élargir tout ce que nous faisons ensemble », a affirmé Ramaphosa, ajoutant : « Donc, pour nous, c’est une excellente occasion d’approfondir et d’élargir nos liens ».

Quant à lui, M. Sunak s’est dit confiant que le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud « peuvent élargir et approfondir cette relation ».

« L’Afrique du Sud et le Royaume-Uni sont évidemment des partenaires, des alliés et des amis très solides et nous partageons les mêmes objectifs, notamment la transition vers une énergie propre tout en créant des emplois et des opportunités pour nos citoyens », a conclu Sunak.

M. Ramaphosa a également participé, mercredi 23 novembre 2022, à un forum d’affaires entre le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud pour clôturer sa visite d’Etat, entamée la veille.

Le Libéria initie un programme de production alimentaire d’urgence

Le programme va mobiliser une enveloppe financière de plus de cinq millions de dollars.Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé le financement du Programme de production alimentaire d’urgence au Libéria. Cela permettra au gouvernement d’aider les agriculteurs à accroître leur production de denrées alimentaires résilientes au changement climatique, atténuant ainsi l’impact de la guerre en cours en Ukraine.

Ce financement se compose d’un don de 2,28 millions de dollars et d’un prêt de 2,84 millions de dollars provenant de sa Facilité d’appui à la transition, rapporte un communiqué de l’institution bancaire africaine.

L’agriculture est un secteur majeur de l’économie du Libéria. Elle contribue au Produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 26 % environ. Les principales cultures du pays sont le caoutchouc, le riz, le manioc, les bananes et l’huile de palme. Le manioc et le riz sont les principales cultures vivrières de base.

Toutefois, la productivité agricole est globalement faible. Cela est dû à des facteurs tels que la faiblesse des infrastructures de base, dont le manque d’équipements agricoles ou l’insuffisance de routes entre les exploitations et les marchés. L’utilisation d’engrais et de pesticides est également limitée et les capacités de stockage des denrées alimentaires sont insuffisantes. La guerre civile que le pays a connue entre 1989 et 2003 et l’épidémie d’Ebola de 2014-2015 ont aggravé la situation.

Près de 50 % de la population du Libéria est considérée comme étant en situation d’insécurité alimentaire, et la malnutrition infantile est persistante. Quelque 35 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance et 15 % d’entre eux présentent une insuffisance pondérale.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence fournira des semences certifiées à 20 millions de petits exploitants africains. Elle améliorera l’accès aux engrais agricoles et leur permettra de produire rapidement 38 millions de tonnes de nourriture — ce qui représente une augmentation de 12 milliards de dollars de la production alimentaire en seulement deux ans.

Le programme du Libéria, qui sera mis en œuvre de 2022 à 2024, permettra au gouvernement de fournir aux agriculteurs vulnérables des subventions intelligentes directes sous forme d’incitations à l’investissement privé dans le secteur des intrants sans fausser le marché. Ce financement permettra également au gouvernement de faciliter l’accès des agriculteurs aux semences et aux engrais améliorés.

« Nous nous félicitons de cette approbation très attendue et qui arrive à point nommé, car elle permettra d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Libéria ainsi que l’environnement réglementaire de l’agriculture respectueuse du climat », a déclaré le chef du bureau-pays de la Bad au Libéria, Benedict Kanu.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de la Bad a déjà profité à 26 pays africains avec 26 programmes d’une valeur de 1,257 milliard de dollars.

Maroc: Tenue du Comité exécutif l’Organisation Mondiale du Tourisme à Marrakech

L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) tient son 117ème Conseil Exécutif, du 23 au 25 novembre à Marrakech, en présence de 250 représentants des Etats membres.Rendez-vous incontournable pour les acteurs mondiaux du tourisme, cette 117è édition du Conseil Exécutif, organe directeur de l’OMT, permet de reconfirmer les orientations prioritaires post-Covid-19 pour le développement de la résilience du secteur, indique un communiqué du ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire.

« La désignation du Maroc pour la tenue du Conseil Exécutif de l’OMT rehausse la coopération institutionnelle entre les deux parties, et consolide la position du Royaume en tant que modèle dans la promotion du tourisme durable, éthique et surtout résilient face aux diverses mutations que connaît le secteur. Cet événement présente également une excellente opportunité pour remettre au-devant de la scène la destination Maroc en général et Marrakech en particulier auprès des leaders d’opinions du secteur du tourisme et des médias internationaux », a souligné Mme Fatim-Zahra Ammor, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire citée dans le communiqué.

L’événement bénéficiera en effet, d’une large couverture médiatique grâce à la participation de plusieurs groupes médias internationaux spécialisés notamment dans le tourisme.

Les petites et moyennes entreprises (PME) seront à l’honneur lors du 117è Conseil Exécutif de l’OMT à travers une séance thématique, sous le thème « Les PME et les talents, vecteurs de la transformation du tourisme », lit-on dans le communiqué.

Selon les organisateurs, les microentreprises et les PME représentent en effet près de 80% de toutes les entreprises de la filière touristique à l’échelle mondiale et jouent un rôle vital pour la compétitivité du secteur, la création d’emplois et la transition vers un modèle plus durable.

Ce tissu économique a été le plus touché par la crise du Covid-19 et il est plus que jamais nécessaire de l’accompagner pour réussir la reprise économique du secteur du tourisme en cette période post-Covid-19, rappelle la même source.

L’organisation de ce grand évènement à Marrakech confirme le partenariat fort entre le Maroc et l’OMT, concrétisé par ailleurs par le choix de la Cité ocre d’abriter le premier bureau régional de l’OMT pour l’Afrique.

Institution spécialisée des Nations Unies destinée à promouvoir et à développer le tourisme, l’OMT joue un rôle majeur dans le développement d’un tourisme résilient, responsable et durable.

Journée africaine de la sécurité routière : Bolloré Transport & Logistics mobilise ses équipes

Plus de 400 salariés ont participé à ces sessions organisées sur les sites opérationnels de Pointe-Noire et Bondi.Du 18 au 21 novembre 2022, à l’occasion de la 11e journée africaine de la sécurité routière, Bolloré Transport & Logistics Congo a organisé plusieurs sessions de sensibilisations sur les mesures en vigueur pour lutter contre les accidents. Plus de 400 salariés ont participé à ces sessions organisées sur les sites opérationnels de Pointe-Noire et Bondi.

Celles-ci ont repris les mesures concernant l’analyse annuelle des risques, le contrôle des équipements, le respect des processus de mise en route des camions et du code de la route. D’autres éléments interviennent quotidiennement dans la sensibilisation du personnel, la géolocalisation des véhicules en temps réel, les tests d’alcoolémie, l’enquête sur des zones à risques et le permis à point. Ce dernier est un projet qui s’appuie sur les 14 règles de conduite de Bolloré Transport et Logistics et qui permet de suivre, évaluer, former, encourager ou reprendre les comportements des chauffeurs en attribuant des bonus et / ou malus.

« Le contrôle régulier des équipements et le respect des consignes en matière de sécurité routière sont au cœur de notre engagement. Nous faisons de chaque chauffeur, un acteur majeur de lutte contre les accidents de la route » déclare Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo / RD Congo.

L’ensemble de ces sujets a permis à Bolloré Transport & Logistics de réduire de plus de 33% les accidents routiers entre 2019 et 2022 et ce malgré l’accroissement de son parc automobile. L’entreprise, poursuit ses actions de prévention des risques routiers avec l’objectif d’atteindre zéro accident sur l’année.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Bolloré Transport & Logistics

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

Hausse du SMIG de 25% en Côte d’Ivoire

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien) et les faîtières syndicales s’accordent sur une revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à compter du 1er janvier 2023.Cette proposition devrait être validée par le gouvernement. Suite à une approbation, le Smig en Côte-d’Ivoire passera à compter du 1er janvier 2023 à 75.000 Fcfa contre 60.000 Fcfa actuellement, soit une augmentation de 25%.

Le gouvernement ivoirien avait décidé en novembre 2014 de la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti, qui est passé de 36.607 F CFA à 60 000 F CFA, soit près du double du SMIG.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a pris à l’occasion de la fête de l’indépendance, en août dernier, un décret portant revalorisation du salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que des retraités.  Une mesure visant à lutte contre la cherté de la vie et la poussée inflationniste créée par la crise russo-ukrainienne.  

Le président de la République avait ensuite annoncé des discussions entre le gouvernement et le secteur privé afin de revaloriser le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans un contexte de conjoncture économique mondiale.

« J’ai, donc, demandé au Premier ministre Patrick Achi d’échanger avec le secteur privé, en vue d’une revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans les prochains mois », a dit M. Ouattara dans un message à la Nation, à l’occasion de la fête de l’an 62 de l’indépendance du pays.

« Je lance un appel au secteur privé, afin que des efforts soient faits dans ce cadre pour améliorer le pouvoir d’achat de leurs salariés, notamment ceux ayant les salaires les plus modestes », avait déclaré M. Alassane Ouattara.

Les entreprises britanniques invitées à investir en Af’Sud

Le chef de l’Etat sud-africain souhaite que son pays profite des opportunités de commerciales et d’investissement du secteur privé britannique.En visite d’État de deux jours (22-23 novembre) au Royaume-Uni, le président Cyril Ramaphosa s’est adressé à la Chambre des communes, avant d’assister mardi soir à un banquet offert par le roi Charles III et la reine consort Camilla.

« Peu de pays ont une expérience et une connaissance aussi approfondies de l’économie sud-africaine que la Grande-Bretagne », a souligné M. Ramaphosa, invitant les « entreprises britanniques à utiliser cet avantage de manière plus efficace pour saisir les opportunités d’investissement et de commerce dans notre pays ».

Le dirigeant sud-africain a déclaré que le moment est pour Londres de renouveler ses liens commerciaux et d’investissement avec la nation arc-en-ciel.

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud, la cinquième destination d’exportation du pays et la première source de visiteurs touristiques en dehors de l’Afrique au cours des 20 dernières années.

Le président Ramaphosa a remercié le Royaume-Uni pour son engagement à mettre en œuvre une transition énergétique juste en Afrique du Sud, qui permettrait de réduire les émissions de carbone sans nuire à la vie et aux moyens de subsistance de la population.

Lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) de l’année dernière à Glasgow, en Ecosse, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Union européenne et la France ont promis 8,5 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour le projet de transition énergétique équitable.

« Les nations industrialisées ont donc la responsabilité d’apporter des ressources substantielles aux pays à revenu faible et intermédiaire pour financer leurs actions en faveur du climat et cela ne doit pas être considéré comme de la charité », a conclu Cyril Ramaphosa.

Nigeria : démarrage de la production de pétrole brut à Kolmani

Le président nigérian Muhammadu Buhari a donné le coup d’envoi de la production officielle de pétrole brut et de gaz du projet de développement intégré de Kolmani, d’une valeur de trois milliards de dollars, dans la zone géopolitique du nord-est du pays.Les champs pétrolifères situés dans le bassin de Gongola de la fosse du Haut Bénoué, à cheval sur les deux Etats septentrionaux de Gombe et Bauchi, avec les permis de prospection pétrolière 809 et 810, sont estimés à plus d’un milliard de barils de réserves de pétrole brut et à une production quotidienne d’environ 50.000 barils de pétrole brut.

S’exprimant lors de l’événement mardi, Buhari a déclaré que le champ pétrolifère de Kolmani River a attiré des investissements d’une valeur de trois milliards de dollars, malgré le manque d’attrait dans le secteur pétrolier ces derniers temps.

« Compte tenu de l’emplacement enclavé et de l’énorme besoin en capital, l’économie du projet est une œuvre difficile » dit-il. « Par conséquent, dès le début, j’ai demandé à la NNPC Limited d’utiliser et de tirer parti de son vaste portefeuille d’actifs dans tous les couloirs de ses opérations afin de réduire les risques du projet et d’attirer les investissements nécessaires. J’ai demandé à la NNPC de poursuivre dans cette voie », a déclaré le président nigérian qui assure en même temps les fonctions de ministre du Pétrole du Nigeria.

M. Buhari a ajouté que le champ pétrolier et gazier de Kolmani River contenait un milliard de barils de pétrole brut et 500 milliards de pieds cubes standard de gaz. Selon lui, le développement de ce champ pétrolifère est significatif, étant donné que « des efforts pour trouver du pétrole et du gaz commercial en dehors du bassin établi du delta du Niger ont été tentés pendant de nombreuses années sans les résultats escomptés ».

« Nous sommes satisfaits de la découverte actuelle de plus d’un milliard de barils de pétrole et de 500 milliards de pieds cubes de gaz dans la zone de Kolmani, ainsi que des énormes possibilités de gisements supplémentaires au fur et à mesure que nous intensifions les efforts d’exploration » indique-t-il lors de son allocution.

« Il est à noter que la découverte a maintenant attiré des investissements pour un développement intégré de bout en bout et la monétisation des ressources en hydrocarbures », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que la production en amont, le raffinage du pétrole, la production d’électricité et d’engrais sont prévus dans la région.

Selon la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) Ltd, la première phase de l’exploitation comprendra une raffinerie de pétrole in situ d’une capacité maximale de 120.000 barils par jour, une usine de traitement du gaz d’environ 500 millions de pieds cubes standard par jour, une centrale électrique d’une capacité maximale de 300 mégawatts et une usine d’engrais de 2.500 tonnes par jour.

SOGECO participe à la 6e édition de Mauritanides

Mauritanides est un événement incontournable qui rassemble tous les acteurs de l’industrie minière, des hydrocarbures et des énergies renouvelables.SOGECO, partenaire de Bolloré Transport & Logistics, participera à la 6e édition de Mauritanides, la plus grande conférence de la région sur les mines, le pétrole & gaz et les énergies renouvelables, qui se tiendra à Nouakchott du 22 au 24 novembre 2022. À cette occasion, Sid Ahmed ABEIDNA, Président-directeur général de SOGECO interviendra à trois reprises pour parler d’une part des solutions venant améliorer les ressources minières et énergétiques de la Mauritanie et d’autre part de la stratégie de recrutement local mise en place par SOGECO pour soutenir le développement de ses activités dans le pays.

Mauritanides est un événement incontournable qui rassemble tous les acteurs de l’industrie minière, des hydrocarbures et des énergies renouvelables. Pour cette nouvelle édition, plus de 2 000 participants sont attendus et 100 exposants seront présents pour y présenter leur expertise et leurs solutions dédiées au secteur.

Implanté en Mauritanie depuis 1972, SOGECO y a développé une large gamme de services logistiques offrant à ses clients locaux et internationaux des solutions de bout en bout et des prestations sur-mesure dans différents secteurs incluant principalement l’énergie (pétrole & gaz) et l’exploitation minière mais aussi les matières premières agricoles, les produits alimentaires et l’aide humanitaire.

En 2021, la société s’est illustrée en décrochant un contrat logistique majeur qui s’inscrit dans le cadre du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Les équipes de SOGECO sont notamment responsables de la mise en place d’une base logistique servant au stockage et au transport de tubulaires ainsi que de structures offshore hors gabarit (15-Nov 2021). Plus de 180 000 tonnes de fret seront transportées pour soutenir le développement de la plateforme d’exploitation du champ gazier.

« SOGECO est une société au savoir-faire reconnu dans la logistique gazière, pétrolière et minière et le secteur de l’énergie grâce à son expérience dans la gestion de grands projets industriels. Notre succès repose sur des compétences métiers et une connaissance du terrain mais aussi sur une politique de recrutement local qui va de pair avec le développement de nos activités. Aussi, notre participation à cette sixième conférence de Mauritanides est l’occasion de partager avec tous les acteurs présents notre vision du métier dans tous ses aspects mais aussi de discuter ensemble des grands enjeux à venir et nouvelles opportunités. » a déclaré Sid Ahmed ABEIDNA, Chairman de SOGECO.

Programme de conférences SOGECO :

22 novembre 2022

• 11h30-12h30 : Panel « Améliorer les ressources minières et énergétiques de la Mauritanie pour
le monde ».
• 15h30-15h45 : « Stratégie de contenu local en Mauritanie et renforcement de l’attractivité des
talents. »

23 novembre 2022

• 9h30-11h00 : Panel : « Les prochaines étapes pour un contenu local durable dans les industries
extractives et les chaînes d’approvisionnement »
Plus d’informations ici :
https://www.mauritanidesmr.com/?lang=fr

À propos de SOGECO

Implanté en Mauritanie depuis 1972, SOGECO propose à ses clients locaux et internationaux des solutions logistiques de bout en bout incluant notamment le transit, freight Forwarding, Shipping Agency, Airfreight, Meet & Greet, le dédouanement, l’entreposage et le transport de marchandises (OOG – Fangerous goods). La société possède également une solide expertise dans différents secteurs tels que l’énergie (pétrole & gaz), l’exploitation minière, les matières premières agricoles, les produits alimentaires et l’aide humanitaire. Elle emploie aujourd’hui près de 350 personnes réparties au sein de ses différentes structures opérationnelles et réseau d’agences situées à Nouakchott et Nouadhibou.

Contacts presse

Emilie DEPINA, Directrice Projets – SOGECO Mauritanie
T +222 42 55 01 80 – emilie.depina@sogeco-sa.mr
Cindy PATAN, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics
T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Maroc: le Roi Mohammed VI ordonne l’accélération des projets d’énergies renouvelables

le Roi Mohammed VI a présidé une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables au cours de laquelle le Souverain a donné ses hautes Directives pour accélérer le développement du secteur et élaborer une offre Maroc pour l’hydrogène vert.Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mardi 22 novembre 2022 à Rabat, une réunion de travail consacrée au développement des énergies renouvelables et aux nouvelles perspectives dans ce domaine, indique un communiqué du Cabinet royal.

Cette réunion de travail s’inscrit dans le cadre du suivi régulier par le Souverain des objectifs stratégiques que le Royaume s’est fixés en matière de développement à grande échelle des énergies renouvelables, notamment celui de porter la part de ces énergies à plus de 52% du mix électrique national à l’horizon 2030.

Un exposé a été présenté devant le Roi sur l’état d’avancement du programme de développement des énergies renouvelables. Fruit d’une Vision clairvoyante du Souverain, ce programme a permis au Maroc d’affirmer aujourd’hui son leadership régional et mondial dans ce secteur majeur de la transition énergétique.

Ainsi, le Souverain marocain a donné ses hautes directives en vue d’accélérer le développement des énergies renouvelables, notamment les énergies solaire et éolienne. En construisant sur ses avancées, le Maroc devrait accélérer le déploiement des énergies renouvelables afin de renforcer sa souveraineté énergétique, réduire les coûts de l’énergie et se positionner dans l’économie décarbonée dans les décennies à venir.

Il s’agit notamment d’activer la réalisation des projets en cours de développement, de même que valoriser l’avantage compétitif du Maroc pour attirer davantage d’investissements nationaux et étrangers dans le secteur. 

Par ailleurs, la montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le Royaume, en particulier dans les domaines de dessalement de l’eau de mer et de la filière émergente de l’hydrogène vert et de ses usages.

Afin de placer le Maroc dans le club des pays à fort potentiel dans cette filière d’avenir, et répondre aux multiples projets portés par des investisseurs et leaders mondiaux, le Souverain a donné Ses Hautes Instructions à l’effet d’élaborer, dans les meilleurs délais, une « Offre Maroc » opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert au Maroc. Elle devrait comprendre, outre le cadre réglementaire et institutionnel, le schéma des infrastructures nécessaires.

Côte d’Ivoire : une croissance attendue à près de 7% en 2022

L’inflation du pays affiche un taux d’un peu plus de 6% contre 8,5% en moyenne dans l’espace Uemoa, ce qui montre une résilience de l’économie ivoirienne.A l’occasion d’un grand oral, lundi à la Primature, le Premier ministre Patrick Achi a assuré que le gouvernement s’attèle à préserver le pouvoir d’achat des populations et contenir l’inflation à un peu plus de 6% contre 8,5% en moyenne dans la zone de l’Uemoa. 

L’inflation, dans certains pays, a atteint « des pics au-delà de 30% », a-t-il fait observer en comparaison à celle en Côte d’Ivoire, indiquant que l’Etat veut « maintenir une croissance forte en 2022 pour la Côte d’Ivoire, attendue à 6,8% ».

« Dans un climat mondial extrêmement exigeant, nous demeurons clairement optimistes pour notre pays en 2023 », a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement travaille au renforcement du partenariat État – secteur privé. Le gouvernement veut faire du secteur privé le moteur de sa croissance.  

Avec le Programme PEPITE, récemment lancé et destiné aux entreprises à fort potentiel d’exportation dans les chaines de valeur stratégiques ou celles avec un fort impact domestique, la Côte d’Ivoire  accélérer la transformation structurelle de son économie et créer des champions nationaux.

Dans cette optique, le gouvernement envisage de lancer officiellement « avant fin 2022 » le Guichet unique de développement des PME, le GUDE, future porte d’entrée unique des entreprises, qui facilitera leur accès à des financements.

La croissance économique de la Côte d’Ivoire, établie à 7,2% en 2019 après avoir atteint 7,4% en 2018, a chuté à 2% en 2020 à la suite de la crise sanitaire de Covid-19 qui a fortement impacté le budget de l’Etat. En 2021, le pays a réussi à dégager un taux de croissance d’environ 7%.

Réserves de change: pas de sanctions du FMI contre le Malawi

L’institution de Bretton Woods a accordé une dérogation au pays d’Afrique australe après qu’il a mal déclaré ses réserves internationales il y a trois ans.Dans un communiqué, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que les avoirs de réserve bruts de la Reserve Bank of Malawi (RBM) ont été délibérément surévalués entre juin 2018 et juin 2019, contrairement aux dispositions d’un accord conclu lors de la signature de l’accord triennal de la Facilité élargie de crédit (FEC) en avril 2018 entre le Fonds et les autorités malawites.

Dans le cadre de cet accord, il a été convenu que les réserves brutes excluraient « les dépôts à terme gagés et les actifs par le biais de swaps à court terme contractuels ». Ces derniers ont toutefois été inclus dans les réserves brutes totales qui ont été déclarées au FMI par la RBM, ce qui a conduit à la suspension de la FEC.

Le gouvernement du président Lazarus Chakwera, qui a pris ses fonctions en juin 2020, a réagi en licenciant l’ancien gouverneur de la RBM en juillet 2020 et a ordonné un audit spécial des réserves de change de la RBM pour les trois premières revues dans le cadre de l’accord de la FEC 2018.

« Compte tenu de l’engagement des autorités à fournir des données exactes et en temps voulu au FMI à l’avenir et des mesures correctives déjà prises, le conseil d’administration a accordé des dérogations pour le non-respect du critère de performance relatif au plancher sur les RNI (réserves internationales nettes) », a déclaré Bo Li, Directeur général adjoint du FMI.

Selon lui, les mesures correctives prises par les autorités malawites « et les mesures correctives supplémentaires à entreprendre contribuent à reconstituer les avoirs de réserve du RBM et sont, par conséquent, appropriées pour atteindre les objectifs de l’accord FEC 2018 ».

En début d’année, le Malawi a également demandé une Facilité de crédit élargie (FEC) de quatre ans pour aider à résoudre les difficultés de sa balance des paiements.

Le mois dernier, le FMI et le Malawi ont conclu un accord au niveau du personnel sur un financement d’urgence pouvant atteindre 88,3 millions de dollars américains dans le cadre de la « fenêtre de choc alimentaire ».

Une plateforme interconnectant les bourses africaines lancée

Projet phare de l’Association des bourses africaines (ASEA) et de la BAD, cette plateforme vise à intégrer les marchés de capitaux africains et à faciliter les transactions transfrontalières.La plateforme AELP Link a été lancée vendredi dans le cadre du projet d »intégration des marchés de capitaux africains qui vise à faciliter les transactions transfrontalières et la libre circulation des capitaux sur le continent africain.

La mise en service de la plateforme est officielle depuis ce jour à 00:00 UTC. La plateforme d’interconnexion permet la négociation de titres cotés en bourse sur les sept (7) places boursières participantes.

Le président de l’ASEA, Dr Edoh Kossi Amenounve a déclaré : « La mise en service aujourd’hui de AELP Link est une étape historique vers la réalisation de la mission de l’ASEA, d’engager les écosystèmes des marchés de capitaux africains afin de favoriser la mobilisation de ressources, de promouvoir la durabilité et de renforcer l’inclusion financière au profit du développement économique de l’Afrique ».

« L’harmonisation de l’infrastructure de négociation par le biais de AELP Link devrait faciliter les processus de négociation existants et potentiellement réduire le coût des transactions sur les marchés de capitaux africains. Je félicite donc toutes les bourses participantes et leurs courtiers respectifs d’être à l’avant-garde de cette grande initiative d’intégration panafricaine », a-t-il ajouté.

La phase 1 de l’AELP est financée par une subvention du Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les sept bourses parties-prenantes à la phase 1 de l’AELP sont: la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), Casablanca Stock Exchange (CSE), The Egyptian Exchange (EGX), Johannesburg Stock Exchange (JSE), Nairobi Securities Exchange (NSE), Nigerian Exchange Limited (NGX) et la Bourse de Maurice (SEM). En juillet 2021, l’ASEA a signé un contrat avec DirectFN Ltd pour la conception et la mise en œuvre du système de négociation AELP Link sur les sept marchés.

AELP Link a été conçu pour s’intégrer aux systèmes de transaction et de courtage des bourses. Il est disponible en anglais, français et arabe. Il regroupe les données de marché en direct des bourses et permet aux courtiers d’accéder aux informations et de voir la profondeur et la liquidité des marchés.

Les courtiers agréés sont des intervenants essentiels dans le processus d’interconnexion. Grâce à la coordination des bourses et de l’Association Africaine des Courtiers en Valeurs Mobilières (ASSDA), chaque bourse connectera cinq (5) courtiers à AELP Link.

Dans la première phase du projet, 30 courtiers se sont connectés dès le lancement. La sélection des courtiers participants était basée sur des critères convenus et sur l’expression d’intérêt par des courtiers agréés de chacune des Bourses parties-prenantes.

Le secrétaire général de l’ASSDA, M. Willie Njoroge, a observé que « c’est un moment historique pour l’Afrique, de réaliser enfin l’interconnexion des bourses à travers l’Afrique après de nombreuses tentatives infructueuses au cours des deux dernières décennies ».

L’environnement de test AELP Link est opérationnel depuis juillet 2022, permettant aux courtiers de se familiariser avec la plateforme et d’exécuter des tests de transactions. Cela a abouti à l’achèvement des phases de tests par les utilisateurs le 7 novembre, ouvrant ainsi la voie à la mise en service technique ce jour.

Les courtiers participants se sont déjà engagés dans la signature d’accords de courtage de contrepartie entre différents marchés. Les courtiers parrains permettent l’accès à leurs marchés nationaux aux courtiers parrainés des autres marchés et vice versa.

Le courtier parrain compensera et réglera les transactions sur le marché hôte en utilisant sa devise locale conformément aux règles et pratiques du marché hôte. Les organismes de réglementation de tous les marchés participants sont donc informés des progrès.

Une cérémonie de lancement officiel de la phase 1 et une démonstration de transactions transfrontalières en direct auront lieu parallèlement à l’Assemblée Générale et Conférence Annuelle de l’ASEA, le 7 décembre 2022, à 9h00 UTC, à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Les phases futures du projet pourraient inclure des systèmes de paiement transfrontaliers automatisés, la participation d’autres bourses membres de l’ASEA et de leurs courtiers respectifs et de courtiers supplémentaires des bourses participantes actuelles après la phase pilote.

La Bourse du Botswana (BSE) et la Bourse du Ghana (GSE) intégreront la phase 2 de l’AELP avec une connectivité technique au lien qui devrait commencer en 2023.

L’Association des bourses africaines est la première association des 25 bourses de valeurs en Afrique qui se sont réunies dans le but de développer les bourses membres et de fournir une plateforme de mise en réseau.

L’ASEA a été créée en 1993 et travaille en étroite collaboration avec ses membres pour libérer le potentiel des marchés de capitaux africains.

SIMA 2022 : le Prix Hamed Bakayoko décerné à un Ivoirien

Le mécénat, un moyen prôné par le Salon des industries musicales d’Afrique (SIMA) pour encourager des personnes à accompagner l’industrie musicale dans l’espace Francophone.Dans cette optique, le fondateur du Salon des industries musicales d’Afrique (SIMA), Mamby Diomandé, a initié le Prix Hamed Bakayoko de la personnalité culturelle pour rendre hommage à ceux qui contribuent à l’éclosion de l’écosystème de la musique.

Le Prix Hamed Bakayoko de la personnalité culturelle a été décerné à l’Ivoirien Ouattara Dramane dit « OD », à l’ouverture de la 1ère édition du Salon des industries musicales d’Afrique (SIMA) qui se tient les 17 et 18 novembre 2022 à Abidjan.

Pour Mamby Diomandé, commissaire général de l’évènement, « le SIMA est aussi une plateforme d’hommage et de reconnaissance à ces hommes et à ces femmes qui soutiennent inlassablement la musique en Afrique Francophone ».

Tidiane Bakayoko, fils aîné de feu Hamed Bakayoko, ancien Premier ministre, a remis le prix au représentant de M. Ouattara Dramane, un mécène de la musique. Et ce, « au nom de (sa) mère, de ses frères, de sa sœur et de la grande famille Bakayoko ».

Il a dit « merci pour cet honneur » qui est fait à son père, l’ancien Premier ministre Hamed Bakayoko, pour qui la culture, et en particulier la musique était un pan de sa vie, remettant « avec reconnaissance et plaisir » cette distinction au représentant de M. Ouattara Dramane dit « OD ».

« Ce prix est un prix qui valorise un homme de culture et nous savons que M. Ouattara Dramane soutient énormément les actions en faveur de la culture en Côte d’Ivoire », a expliqué M. Mamby Diomandé, à propos du choix de cette personnalité.

« Il a d’ailleurs été à la base de bon nombre de concerts qui se sont déroulés en Côte d’Ivoire et par rapport à cet impact, nous avons décidé de lui décerner pour la première édition le prix d’homme de culture, le Prix Hamed Bakayoko », a-t-il insinué.   

De nombreux experts de la musique sont réunis à Abidjan pour discuter des questions liées à la digitalisation de l’industrie musicale africaine à cette première édition du SIMA, ouvert ce jeudi par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Me Adama Kamara.

Représentant Mme Françoise Remarck, la ministre de la Culture et de la Francophonie, Me Adama Kamara a salué la thématique abordée, faisant observer que l’industrie musicale et le numérique génèrent aujourd’hui un ensemble de métiers qu’il faut professionnaliser.

« Outre l’adaptation des productions artistiques aux nouvelles plateformes de consommation de la musique, qui sont en pleine mutation, l’une des solutions structurelles à la préservation des métiers de l’industrie musicale reste la protection sociale », a-t-il déclaré.

Au cours de ce salon, la question brûlante des droits d’auteur sera également abordée, afin d’éclairer la lanterne de nombreux artistes africains qui, en réalité, ne maîtrisent véritablement pas cette notion du droit d’auteur pour lequel une nécessité de sensibilisation s’impose.

Pit Baccardi, de son vrai nom Guillaume N’Goumou, rappeur et producteur franco-camerounais est co-fondateur de ce Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone, dont la première édition se déroule sur les bords de la lagune Ebrié.

Afrique : 300 millions d’euros de la Belgique pour le secteur privé

Dans 21 pays du continent, le secteur privé bénéficie de cet appui de la Belgique.A travers son agence de développement, Enabel, le royaume de Belgique vient en aide au secteur privé africain avec une enveloppe totale de 300 millions d’euros. « La part du Sénégal de cette somme est de 78 millions d’euros », a expliqué, mercredi à Dakar, Aïssatou Keita Mbengue, cheffe de projet à Enabel.

Elle s’adressait à la presse en marge de la célébration (16-17 novembre) des journées du secteur privé organisées par Enabel autour du thème : « Quels mécanismes publics-privés pour appuyer la croissance inclusive du secteur privé sénégalais ? »

Cette édition qui se tient dans un contexte post-Covid-19, met en avant les initiatives et innovations qui peuvent aider les entreprises à devenir plus résilientes et leur doter plus de moyens de riposte face aux chocs et catastrophes futurs.

Dans le cadre du programme de coopération sénégalo-belge 2019-2024, Enabel s’est engagée à contribuer de manière significative au développement socioéconomique inclusif et durable du Sénégal ainsi qu’à la création d’emplois décents pour les jeunes et les femmes en particulier.

Partant de cet engagement, Enabel exécute pour le compte du portefeuille bilatéral sénégalo-belge et de l’Union Européenne, plusieurs projets qui interviennent dans le domaine de l’entrepreneuriat avec comme ambition de s’adresser à tout type d’entreprises ainsi qu’aux contraintes empêchant celles-ci d’impacter durablement sur le développement du Sénégal.

Sénégal : vers un renouvellement total des véhicules de transports

Le gouvernement sénégalais a créé le Fonds de développement des transports terrestres (FDTT) pour moderniser le système de transport public.La dynamique est enclenchée pour le retrait des cars, sept places, minibus, bus et gros-porteurs vétustes qui opèrent dans les transports routiers de personnes et marchandises au Sénégal. L’objectif à terme, c’est un renouvellement massif des véhicules de transports opérant au pays de la Teranga.

« (…) nous démarrons un processus de renouvellement des véhicules de transports. Aujourd’hui une quinzaine de taxis a été offerte aux opérateurs de Saint-Louis, une cinquantaine aux opérateurs de Thiès. (…) Nous sommes aussi en train de travailler sur un projet de mille et quelques gros porteurs. Nous travaillons aussi sur cent taxis dits de banlieue. Donc nous sommes dans cette dynamique tout en sachant que le renouvellement est dynamique », a expliqué Babacar Gaye, Administrateur du Fonds de développement des transports terrestres (FDTT).

S’exprimant mercredi à Dakar en marge d’un atelier de partage des études et activités liées à la modernisation du système du transport public, M. Gaye a rappelé qu’acquérir de nouveaux véhicules ne signifie renouvellement, mais c’est du renforcement du parc automobile existant. « Quand on parle de renouvellement, il doit y avoir forcément des retraits et des remplacements. La dynamique est enclenchée et nous y sommes », a poursuivi l’Administrateur du FDTT.

« C’est nous qui réclamons le changement du parc et la modernisation des gares routières. (…) Nous ne voulons pas un renforcement du parc. Nous sommes pour un renouvellement. Le renouvellement c’est d’amener du nouveau et retirer l’ancien. C’est ça qui nous aide à avancer », a dit pour sa part Gora Khouma, Secrétaire général du Syndicat des transports routiers du Sénégal.