Les dirigeants africains invités à mettre fin aux sorties de fonds illicites

L’Afrique peut se reconstruire après la pandémie de Covid-19 en poussant des réformes urgentes qui s’attaquent aux sorties de fonds illicites, améliorent la gestion des ressources indigènes et investissent dans le capital humain, ont déclaré jeudi les décideurs économiques.

Ces décideurs s’exprimaient  lors de la 16è Conférence économique africaine (AEC)  qui se tient du 02 au 04 décembre à Sal, au Cap Vert. « Il appartient aux dirigeants africains de mettre en place des institutions solides qui arrêteront les sorties de fonds illicites et le blanchiment d’argent. L’argent de l’Afrique doit servir principalement le continent africain. C’est la meilleure façon de contribuer au financement du continent africain à la suite de la pandémie », a déclaré le vice-Premier ministre et ministre des Finances du Cap-Vert, Olavo Correia lors d’un dialogue ministériel sur le leadership.

La Banque africaine de développement estime que les gouvernements africains ont besoin d’un financement supplémentaire d’environ 484,6 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour combler le déficit de financement et sortir plus résilients de la crise de Covid-19.

Olavo Correia a soutenu les appels à la renégociation de la dette pour atténuer l’impact dévastateur de la pandémie sur les pays en développement. Il a cité la dépendance de l’économie capverdienne à l’égard des envois de fonds des migrants et des services tels que le tourisme, notant que 60% des recettes fiscales du pays vont au service de la dette.

« Nous ne pouvons pas avoir une économie qui ne fonctionne que pour payer ses dettes », a-t-il déclaré. Les solutions devraient aller au-delà des remises de dettes. « Les gouvernements doivent également être rationnels dans leurs dépenses publiques et rendre compte au peuple pour chaque dollar dépensé », a ajouté M. Correia.

Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la République démocratique du Congo, a appelé à investir davantage dans le capital humain pour créer de la richesse durable.

Pour lui, l’Afrique doit utiliser l’expérience de la crise de Covid-19 pour relancer la croissance économique, en travaillant avec le secteur privé et les partenaires au développement. « Nous devons permettre au secteur privé d’agir et de réduire la pauvreté. Le secteur public devrait jouer le rôle de catalyseur », a-t-il conclu.

La 16e édition de la Conférence économique africaine se déroule dans un format hybride, avec des délégués clés se réunissant sur l’île de Sal au Cap-Vert ainsi que virtuellement.

 Il rassemble un large éventail de parties prenantes, notamment des décideurs politiques, des institutions de développement, le secteur privé et des chercheurs, pour discuter des moyens de développer durablement les sources de financement du développement du continent.

Les Patronats ivoirien et sud-africain instituent un forum économique

Les Patronats ivoirien et sud-africain ont décidé vendredi à Abidjan d’instituer un « Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, sous la co-responsabilité Etat-secteur privé, tous les deux ans », à l’issue d’un forum ivoiro sud-africain.

Les deux Patronats, qui ont échangé lors d’un forum économique Côte d’Ivoire- Afrique du Sud, tenu les 2 et 3 décembre 2021 dans le cadre d’une visite d’Etat de Cyril Ramaphosa à Abidjan, ont formulé 11 recommandations dont l’institution de ce forum. 

Ils sont décidé qu’il soit « institutionnalisé l’organisation du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud sous la co-responsabilité Etat-Secteur privé (Patronat ivoirien-Patronat sud-africain), tous les deux ans et de façon alternative dans chacun des deux pays ».   

Les résolutions mentionnent une harmonisation du cadre juridique de coopération des deux pays pour susciter davantage les relations d’affaires et de partenariats, le soutien du secteur privé pour la diversification et la consolidation de champions nationaux et régionaux. 

Les participants ont convenu d’une impulsion des partenariats nouveaux pour le relèvement du niveau des échanges commerciaux et des investissements, de la facilitation dans la co-création d’entreprises ivoiro-sud-africaines tant en Côte d’Ivoire qu’en Afrique du Sud.   

Les entreprises sud-africaines ont été invitées à contribuer à la réalisation du Programme national de développement (PND 2021-2025) de la Côte d’Ivoire et à partager leurs expériences en matière de politique d’industrialisation. 

Un autre point invite les deux pays à créer un cadre incitatif pour permettre aux entreprises de l’Afrique du Sud de contribuer à la transformation des produits agricoles ivoiriens, selon le texte qui encourage les courants d’Affaires à travers des missions de prospection économique.

Ils ont en outre décidé de mutualiser les efforts des deux pays pour impulser la création de pôles régionaux en faveur d’une augmentation du volume des échanges intra-régionaux pour une meilleure dynamisation de la Zone de Libre-Echange Africaine (ZLECAf). 

Les recommandations invitent par ailleurs les deux parties à mobiliser la communauté d’Hommes d’Affaires des deux pays pour la réussite de l’organisation de la Foire Intra-africaine (IATF) en 2023 à Abidjan. 

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a réagi sur les recommandations, assurant que ces points trouvent leur ancrage dans les neuf accords bilatéraux signés, lundi, entre les deux pays dans l’optique de raffermir les relations économiques et les liens de coopération. 

M. Ramaphosa a encouragé les opérateurs économiques ivoiriens et sud-africains à conquérir leur marché respectif, à s’organiser à élargir leurs opportunités dans l’espace de la Zlecaf, entré en vigueur début 2021. 

Le président sud-africain, favorable à ce que « l’Afrique devienne un marché intégré », a invité les dirigeants à « penser à retirer les barrières réglementaires qui impactent négativement la circulation des biens et des services ».

Il a fait observer que la pandémie de Covid-19 a « miné » le continent et le monde entier, impactant de manière néfaste les économies et les efforts, tout en espérant que l’Afrique qui est un continent résilient, saura surmonter ces désagréments. 

Averti dans le domaine des affaires, M. Cyril Ramaphosa a exhorté les parties à diversifier leurs productions pour éviter que les économies de leurs pays soient plombées par la fluctuation des cours sur le marché international. 

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, a indiqué que ce forum économique a enregistré environ 633 participants dont plus d’une centaine venue de l’Afrique du Sud. 

Huit sessions ont meublé les travaux du Forum avec vingt-deux intervenants dont six originaires d’Afrique du Sud. Parmi ces intervenants, 12 sont issus du secteur privé et dix de l’Administration. 

Afin de permettre aux opérateurs sud-africains de mieux appréhender l’environnement des affaires et les grands projets d’investissements en Côte d’Ivoire, le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), et le ministère du Plan et du développement ont présenté les opportunités en matière d’investissement en Côte d’Ivoire et le PND 2021-2025.

Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a effectué une visite d’Etat de trois jours, du 1er au 3 décembre 2021. Il a quitté Abidjan en début de soirée après avoir procédé avec le Premier ministre ivoirien à la pose de première pierre du futur siège social de MTN Côte d’Ivoire. 

Port d’Abidjan: 1100 milliards Fcfa d’investissements prévus de 2011 à 2022

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a indiqué vendredi que les investissements au Port autonome d’Abidjan (PAA) devraient s’établir à environ 1 100 milliards Fcfa de 2011 à 2022, lors d’une visite du président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

« Concernant le port d’Abidjan, c’est environ 1 100 milliards de F CFA d’investissement, entre 2011 et 2022, dans des projets d’envergure devant fondamentalement moderniser le premier port ivoirien », a dit M. Amadou Koné.

Il a fait savoir que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à son arrivée à la tête du pays, a, dès 2011 décidé, dans la perspective d’une croissance forte de l’économie, de mettre un accent sur la modernisation du secteur portuaire pour en faire un véritable catalyseur de la chaîne logistique.

Pour permettre aux ports ivoiriens d’être à la hauteur des enjeux du développement du pays, des investissements massifs ont été décidés pour rattraper des décennies de non-investissement ayant conduit, en particulier, le port d’Abidjan à perdre la place de 1er de la côte ouest-africaine. 

Cette volonté de repositionnement durable des Ports ivoiriens se traduit par l’inscription de plusieurs projets dans les Programmes nationaux de développement, dont les terminaux à conteneurs et polyvalents du port de San-Pedro. 

Les projets terminés et ceux en cours, prévus pour être terminés en 2022, devraient permettre au Port d’Abidjan d’être prêts pour l’accueil de grands navires et le traitement des marchandises en termes de chargement et de déchargement de même que le stockage.

Toutefois, l’amélioration de la connectivité au regard de la gestion de l’interface ville/port demeure. Dans ce contexte, plusieurs projets sont initiés pour faciliter le trafic dans marchandises. 

Le directeur général du Port autonome d’Abidjan, M. Hien Yacouba Sié, a relevé que pour accroître les capacités de stockage sous douane, il a été créé 9,5 ha de terrains supplémentaires du terminal céréalier. 

Les travaux d’infrastructures exécutés à hauteur de 65% devraient permettre d’accueillir de grands navires vraquiers de 14 mètres de tirant d’eau (TE) contre 9,5 m TE actuellement, pour un coût d’investissement de 59 milliards de FCFA, soit 102 millions US dollars, financé par l’Etat.

Un deuxième terminal à conteneurs, d’un coût de 506 milliards Fcfa, devrait permettre d’accueillir des navires avec 16m de TE transportant 12 000 EVP (contre 11,5 m et 3 500 EVP précédemment).

Les travaux d’infrastructures sont terminés, la pose de la première pierre a eu lieu le lundi 05 octobre 2020. Cependant, les travaux de superstructures (256 milliards Fcfa) sont en cours, l’inauguration étant prévue en novembre 2022. 

Tous ces investissements devraient permettre d’accroitre le trafic de transbordement, de porter la capacité de traitement de conteneur du port d »Abidjan à 2,5millions d’EVP/an (contre 1 million d’EVP/an précédemment).

La Côte d’Ivoire est membre de la CEDEAO, une organisation sous régionale de libre échange de 358 millions d’habitants. Elle est également membre de l’UEMOA, une zone de monnaie unique avec 116,7 millions d’habitants. 

Le pays contribue pour près de 35 % au PIB de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). L’Afrique du Sud se classe au 10e rang/17 pays dans le classement des échanges entre le port d’Abidjan et les ports africains en 2020.

Covid-19: Bolloré poursuit la vaccination de ses collaborateurs

Bolloré Ports veut barrer la route au nouveau variant du coronavirus, Omicron.L’entreprise de concessions de terminaux portuaires, Bolloré Ports, a initié une campagne de vaccination de grande ampleur contre la Covid-19. Au total, ce sont 4.529 de ses collaborateurs qui sont complètement vaccinés et protégés contre la maladie du nouveau coronavirus sur les quelques 6.497 personnes que compte l’entreprise, soit plus de 70 % des effectifs. 

Menée en concertation avec les autorités sanitaires des différents pays concernés, cette offre vaccinale concerne les collaborateurs de toutes les entités de Bolloré Ports sur la base du volontariat. Elle est également proposée aux sous-traitants. « Avec cette démarche, l’entreprise souhaite ainsi favoriser l’accès à la vaccination, qui est primordiale pour se prévenir contre les formes graves de la maladie », rapporte un communiqué reçu ce vendredi à APA.

Le texte souligne que Bolloré Ports entend par ailleurs poursuivre son travail de pédagogie auprès de ses collaborateurs en 

leur rappelant régulièrement les recommandations sanitaires à suivre parmi lesquelles le respect des gestes barrières tels que le port du masque, la distanciation sociale ou encore le lavage des mains régulier, en raison notamment de l’apparition de nouveaux variants. 

« La santé de nos collaborateurs reste toujours l’une de nos principales priorités et il nous paraît essentiel de faciliter leurs démarches pour qu’ils puissent se faire vacciner et ainsi se protéger contre la Covid-19. Nous poursuivrons ces actions de prévention et de vaccination au sein de toutes nos entités pour atteindre une couverture vaccinale optimale et lutter efficacement contre la propagation du virus », a souligné Christian Devaux, Directeur QHSE de Bolloré Ports.

Le 11 juin 2021, la coalition internationale des autorités de réglementation des médicaments et l’Organisation mondiale de la Santé avaient recommandé conjointement une vaccination généralisée pour éviter l’hospitalisation de personnes et contribuer à réduire le nombre de malades ainsi que la pression sur les réseaux de santé, causée par la Covid-19. Cette immunité collective permettra ainsi un retour à la normale de la société et la réouverture des économies.

Côte d’Ivoire : la Bad prête 35 millions de dollars à EBI SA

Cette ligne de crédit, accordée par la Banque africaine de développement (Bad) à la filiale d’Ecobank International, est censée booster ses activités de financement du commerce en Afrique.L’opération financière a été approuvée, le 19 novembre à Abidjan, par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad). Concrètement, la ligne de crédit de 35 millions de dollars, soit 20 milliards F CFA, doit permettre à EBI SA d’accompagner « plus de 50 banques émettrices opérant dans 35 pays africains » et de « stimuler des transactions commerciales d’une valeur de près de 300 millions de dollars (173 milliards F CFA) sur une période de trois ans ». 

À en croire Stefan Nalletamby, Directeur du développement du secteur financier à la Bad, « les institutions se heurtent à de sérieuses difficultés pour obtenir des banques internationales des crédits suffisants pour soutenir les petites entreprises africaines et les sociétés locales qui font du commerce à l’international ».

Le renouvellement du partenariat entre l’institution financière et Ecobank International, qui sous-tend la ligne de crédit, répond à la forte demande de financement dans l’agriculture, les transports, la construction, la santé et l’industrie manufacturière d’après un communiqué reçu vendredi à APA.

Ce mécanisme, poursuit la source, est en phase avec trois des cinq grandes priorités stratégiques de la Banque africaine de développement à savoir : industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et nourrir l’Afrique.

« Il s’inscrit également dans les priorités opérationnelles de la stratégie de développement du secteur financier de la Bad qui vise à promouvoir un meilleur accès au financement pour les petites entreprises et à élargir et approfondir les marchés financiers africains », indique le document.

De son côté, Joseph Ribeiro, Directeur Général adjoint de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest, a déclaré que « cette nouvelle facilité » offre « une utilisation flexible de la forte capacité de prise de risque du Groupe de la Bad ».

Impact Covid-19: l’Afrique a besoin de 483 milliards de dollars

Les gouvernements africains auront besoin d’environ 484 milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour faire face à l’impact socio-économique de la pandémie et soutenir la reprise économique.

L’information a été donnée jeudi à Sal, au Cap Vert par Prof Kevin Urama, vice-président de la Banque africaine de développement (BAD) chargé de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances.

« Avant la pandémie, le Groupe de la Banque africaine de développement avait estimé que les besoins d’investissement dans les infrastructures de l’Afrique à eux seuls pouvaient aller de 130 à 170 milliards de dollars par an, créant un déficit de financement annuel de 68 à 108 milliards de dollars » a déclaré M. Urama.

« Le déficit de financement des infrastructures de santé était estimé à environ 26 milliards de dollars par an », a-t-il ajouté dans une allocution à l’ouverture  de la conférence économique de l’Afrique autour du thème, « Financer le développement de l’Afrique post-Covid-19 », en présence du président du Cap Vert, José Maria Neves.

Selon lui, avec la pandémie qui a mis à nu le besoin urgent de construire une infrastructure de soins de santé de qualité et une capacité de fabrication de produits pharmaceutiques, ces besoins d’investissement ont encore augmenté.

« Le Groupe de la Banque estime que les gouvernements africains auraient besoin d’environ 484 milliards de dollars au cours des 3 prochaines années pour faire face à l’impact socio-économique de la pandémie et soutenir la reprise économique », a-t-il poursuivi.

Malgré les progrès importants réalisés par les gouvernements africains pour améliorer les systèmes financiers du continent et augmenter les niveaux d’inclusion financière, il reste encore beaucoup à faire pour réduire l’écart existant entre l’épargne et l’investissement.

La pandémie a également provoqué une baisse de l’accès aux marchés internationaux des capitaux avec l’élargissement des écarts sur les rendements des obligations souveraines africaines en raison d’une plus grande perception des risques par les investisseurs et d’une fuite des capitaux en provenance d’Afrique, estimée à plus de 90 milliards de dollars en 2020.

 Les envois de fonds, principale source d’afflux de capitaux vers l’Afrique, ont diminué d’environ 6 % entre 2019 et 2020. Et la même tendance à la baisse a été observée pour les investissements étrangers directs, l’aide publique au développement et les investissements de portefeuille.

« On estime que les recettes publiques ont diminué en moyenne de 10 à 15 % en 2020 dans toute l’Afrique subsaharienne, avec une baisse moyenne des recettes par rapport au PIB de 2 points.  C’est-à-dire de 18 % en 2020, contre environ 20 % en 2019 », a expliqué prof Urama.

Certaines estimations de 2020 indiquaient que les restrictions liées au Covid-19 réduiraient les exportations africaines de 17%, entraînant une baisse de 5% des pertes de recettes publiques.

Pour cette raison, a soutenu le Vice-président de la BAD, « il est vital que les pays africains augmentent leur assiette fiscale en s’attaquant aux goulets d’étranglement structurels tels que la faiblesse des structures organisationnelles, la faible capacité des agents fiscaux et le manque de techniques modernes et informatisées de gestion des risques ».

Ouverte, jeudi, la Conférence économique africaine hybride 2021 sur le financement du développement à l’ère de la Covid-19 s’achèvera, samedi.

Ces assises capverdiennes devront permettre de tracer la voie du développement du continent, y compris les moyens de mobiliser les ressources nationales et de créer des systèmes fiscaux et fiscaux modernes et efficaces.

Il s’agira également d’explorer les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, la fraude et d’autres infractions qui drainent les ressources nationales.

L’édition 2021 de la Conférence économique africaine est organisée par le gouvernement du Cap-Vert dans un format hybride, conformément aux directives sanitaires en cas de pandémie. Des participants à la conférence sont réunis à Sal, une destination touristique populaire de l’archipel, le Cap Vert.

D’autres y participeront virtuellement. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Hausse des cours mondiaux des produits alimentaires (FAO)

Le blé et les produits laitiers tirent vers le haut l’Indice FAO des prix des produits alimentaires.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre dernier. En effet, le baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note une hausse pour le quatrième mois d’affilée à cause de la forte demande de blé et de produits laitiers.

L’analyse révèle que les prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 134,4 points, soit son niveau le plus haut depuis juin 2011, et gagne ainsi 1,2% par rapport à octobre 2021. L’indice, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, est supérieur de 27,3% à sa valeur de novembre 2020.

La FAO explique l’augmentation des prix des produits laitiers par la hausse globale constatée en novembre. Ces prix ont cru de 3,4% par rapport au mois précédent. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.

Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Fédération de Russie.

Le baromètre de la FAO portant sur les prix du sucre est plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Quant aux prix des huiles végétales, ils ont reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

Au même moment, ceux prix de la viande ont fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.

D’après le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, publié ce jeudi, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021, soit un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente.

Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente de 1,4 et 0,9% respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1,0%.

 L’utilisation mondiale de céréales en 2021-2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.

La FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7% pour s’élever à 480 millions de tonnes, et qu’une croissance de 2,2% des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.

De son côté, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier.

Covid-19: à Sal, l’Afrique plaide pour des «échanges de dettes»

La Conférence économique africaine hybride 2021 sur le financement du développement à l’ère de la Covid-19 s’est ouverte, jeudi, à Sal au Cap Vert en présence de nombreuses personnalités dont le président capverdien, José Maria Neves, avec un plaidoyer pour des «échanges de dettes bien négociés».

Au cours de cette conférence qui s’achève samedi, des chefs d’État et de gouvernement africains ainsi que de hauts responsables politiques et économiques partageront leurs points de vue sur la façon de remodeler les modèles de financement du développement de l’Afrique dans le contexte de la crise sanitaire Covid-19.

Dans son allocution d’ouverture, le président José Maria Neves, a souligné l’importance du thème de cette conférence, « Financer le développement de l’Afrique post-Covid-19 ». Selon lui, ce thème  est d’actualité en ce sens qu’avec cette crise sanitaire, l’humanité connait son plus grand bouleversement marqué par des récessions économiques.

 « En mars 2020, l’Afrique a été négativement affectée par la Covid-19 dans tous les domaines d’activités avec l’érosion des finances publiques», a-t-il fait observer, relevant que « l’Afrique n’a pas à elle seule les moyens de redresser son économie».

« Il est urgent de repenser le modèle du développement de l’Afrique », a insisté José Maria Neves. A ce propos, il a indiqué que l’Afrique a besoins de « mesures appropriées ». Proposant des pistes de solutions, le président capverdien a cité des « échanges de dettes bien négociés » avec des partenaires « bilatéraux et multilatéraux impliquant le secteur privé ».

« Nous ne pouvons pas nous contenter des solutions réactives (…) Nous devrons peut-être vivre encore avec la Covid-19 pendant quelques années et nous devrons trouver des mécanismes innovants, sinon nous décevrons notre jeunesse », a conclu José Maria Neves.

Ces assises capverdiennes devront permettre de tracer la voie du développement du continent, y compris les moyens de mobiliser les ressources nationales et de créer des systèmes fiscaux et fiscaux modernes et efficaces.

Il s’agira également  d’explorer les moyens de lutter contre l’évasion fiscale, la fraude et d’autres infractions qui drainent les ressources nationales.

L’édition 2021 de la Conférence économique africaine est organisée par le gouvernement du Cap-Vert dans un format hybride, conformément aux directives sanitaires en cas de pandémie. Des participants à la conférence sont réunis à Sal, une destination touristique populaire de l’archipel, le Cap Vert.

D’autres y participeront virtuellement. La conférence est organisée conjointement par la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Les partenaires ont réuni des penseurs notables, dont le lauréat du prix Nobel Roger Myerson, le président du Center for Global Development Masood Ahmed et le PDG du groupe Africa Development Solutions, Samba Bathily, pour délibérer sur les défis les plus urgents de l’Afrique.

Les discussions porteront sur des sujets tels que le renforcement de la position de l’Afrique dans le système financier international, la réinvention du financement du développement et la mobilisation des ressources publiques et privées nationales à l’ère de la révolution numérique.

L’économie africaine devrait croître en moyenne de 3,4% cette année, après la pire récession en 50 ans en 2020. Cependant, la croissance pourrait être affectée négativement par la lenteur de la vaccination et l’incertitude des variantes émergentes comme Omicron.

« La pandémie de Covid-19 nous a appris que le statu quo conduira à l’échec », a déclaré Raymond Gilpin, chef de l’équipe de stratégie, d’analyse et de recherche du bureau régional du PNUD pour l’Afrique.

« Cette conférence offre un espace pour examiner des solutions innovantes et des options durables disponibles pour financer le développement des pays africains. La Conférence économique africaine de 2021 nous fournira une occasion unique de contribuer à une réinitialisation bien nécessaire à travers l’Afrique. » , a-t-il poursuivi.

Au cours de la conférence, seront explorées, 36 analyses empiriques innovantes qui proposent des façons de faire du développement différemment.

Bartholomew Armah, directeur de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance à la Commission économique pour l’Afrique, a souligné que  « de plus en plus, l’Afrique se tourne vers les marchés des capitaux comme source de financement, en tenant compte de l’avenir et des considérations de durabilité ».

« Nous espérons que cette conférence sera l’occasion pour les gouvernements africains de structurer des projets que le secteur privé pourra financer dans le cadre du processus de relance », a conclu M. Armah.

Hanan Morsy, directeur de la politique macroéconomique, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement (BAD) a de son côté relevé que « le financement du développement de l’Afrique après la Covid-19 nécessitera des solutions prêtes à l’emploi pour mobiliser davantage de ressources nationales, attirer davantage d’investissements privés et utiliser plus efficacement les ressources externes ».

Selon lui, la Conférence économique africaine de cette année fournira des recommandations politiques concrètes et applicables sur la manière d’atteindre ce triple objectif, en tirant parti de la riche et vaste expérience des décideurs politiques de haut niveau, des praticiens du développement, des acteurs du secteur privé, des universitaires et des autres parties prenantes qui assisteront à la conférence.

Nigéria : UBA désignée Banque africaine de l’année

Les solides performances financières de United Bank for Africa (UBA), la qualité de ses services à la clientèle et son soutien constant à la croissance économique accélérée sur le continent africain sont autant de raisons qui lui ont valu cette récompense.La belle moisson continue pour le Groupe UBA. Grand gagnant des « 2021 Banker Awards », l’établissement financier vient d’être désigné Banque africaine de l’année par Banker Magazine, principale publication d’informations financières internationales éditée par le Financial Times londonien.

Cette année, le groupe a battu un record en décrochant les prix prestigieux de la Banque africaine de l’année et de la Banque de l’année dans 13 pays. Avec un total de 14 récompenses, « c’est la toute première fois depuis près d’un siècle d’existence du magazine The Banker qu’un groupe bancaire rafle 14 prix en une seule édition », lit-on dans le communiqué parvenu jeudi à APA.

« Si plusieurs banques africaines ont impressionné le jury cette année, le lauréat le plus méritant pour le prix de la Banque africaine de l’année ne faisait aucun doute. Le Groupe UBA est le vainqueur incontestable sur la base de nombreux critères. Les performances d’UBA sont impressionnantes sur l’ensemble de son territoire, avec de très bons résultats financiers sur la plupart de ses marchés », a déclaré le rédacteur en chef de The Banker pour le Moyen-Orient et l’Afrique, John Everington.

« Comme je le dis toujours, UBA doit forcément être sur la bonne voie. Gagner 14 prix récompensant 13 filiales ainsi que le trophée de la Banque de l’année sur le continent africain est un véritable succès », s’est réjoui de son côté le directeur général du Groupe UBA, Kennedy Uzoka.

« Ces récompenses nous rassurent sur le fait que nous sommes en passe d’asseoir notre position de leader en Afrique, alors que nous continuons à offrir une qualité supérieure à toutes nos parties prenantes. Ces honneurs reviennent à nos millions de clients à travers le monde et à nos milliers de collaborateurs. Ils sont la véritable raison pour laquelle nous continuons à gagner », a poursuivi M. Uzoka.

Depuis 1926, le prix de la Banque de l’année distingue les meilleures institutions bancaires mondiales et est reconnu comme la référence du secteur en matière d’excellence bancaire. L’édition 2021 récompense les institutions qui ont devancé leurs pairs en termes de performance, d’initiatives stratégiques et de réponse à la pandémie de Covid-19.

United Bank for Africa Plc est une institution financière panafricaine de premier plan, qui propose des services bancaires à plus de 25 millions de clients, à travers plus de 1 000 filiales et points de contact dans 20 pays africains.

Établie aux États-Unis d’Amérique, au Royaume-Uni et en France, UBA affirme rapprocher les personnes et les entreprises à travers l’Afrique en leur offrant des services bancaires de détail, commerciaux et d’entreprise, des solutions innovantes de paiement et de transfert de fonds transfrontaliers, des services de financement du commerce et des services bancaires annexes.

Le Sénégal devient membre du World Logistics Passport

Dakar peut désormais s’appuyer sur ce réseau mondial de transport et de logistique pour diversifier son commerce.De par sa position géographique, le Sénégal dispose d’atouts considérables qui le positionnent comme acteur incontournable dans les échanges entre l’Afrique et le reste du monde. Conscient de ces avantages comparatifs, le World Logistics Passport (Passeport Logistique Mondial) a décidé de faire de Dakar son hub principal en Afrique de l’ouest, qui pourra ainsi bénéficier d’avantages commerciaux notamment vers l’Amérique latine qui représente moins de 1% de ses exportations.

L’implémentation officielle de cette initiative dont l’objectif est de renforcer le commerce et la logistique au Sénégal a eu lieu ce mercredi dans la capitale sénégalaise. Les entreprises sénégalaises peuvent désormais s’appuyer sur l’expertise mondiale des 25 hubs que comptent le WLP à travers le monde pour se développer.

Initiative publique-privée, le WLP est bâti sur trois piliers essentiels. D’abord, il y a l’amélioration de la gouvernance des acteurs clés dans le commerce et la logistique. L’objectif est de permettre au port, l’aéroport, les douanes et les zones de libre-échange de travailler de manière plus régulière et plus efficace.

Le deuxième pilier porte sur l’investissement. Le World Logistics Passport dispose d’un fonds de plus d’un milliard de dollar cofinancé par les Emirats Arabes Unis. Le Sénégal va en bénéficier pour améliorer la digitalisation du portuaire, de l’aéroportuaire, des douanes…

Le troisième et dernier pilier concerne des avantages de fidélité offerts aux entreprises en échange d’une croissance annuelle de 5% au niveau du hub du Sénégal. Ces privilèges portent entre autres sur l’accès prioritaire au débarquement dans le port, l’inspection prioritaire au niveau des douanes, des jours supplémentaires de stockage pour les entreprises et un service accéléré entre le port et l’aéroport pour la distribution du fret.

« Tous ces éléments sont là pour arriver à un minimum de 20% de réduction des coûts et 20% du temps pour les entreprises qui seront spécialisées dans le domaine des échanges commerciaux et de logistique au Sénégal », a déclaré le Directeur des relations internationales du WLP, Anthony O’Sullivan.

Se félicitant de l’aboutissement de ce processus, le secrétaire général du ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Alioune Ndiaye, a fait savoir que le WLP « est une opportunité pour le Sénégal de moderniser davantage ses infrastructures de transport mais aussi d’accroître ses échanges commerciaux, ses recettes douanières et fiscales. »

Afrique centrale : les dirigeants appelés à améliorer le climat des affaires

La Chambre africaine de l’énergie (AEC, sigle en anglais) déclare que les « nouvelles réglementations restrictives des changes » de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) constituent une menace pour les flux d’investissements étrangers dans la région.

Dans le classement Doing Business de la Banque Mondiale en 2020, six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont dans « les pires positions », a constaté Leoncio Amada Nze, président de la région Cemac pour la Chambre africaine de l’énergie (AEC, sigle en anglais).

Il s’agit du Cameroun (167e), du Gabon (168e), de la Guinée équatoriale (178e),  du Congo (180e), du Tchad (182e), et de la Centrafrique (184e) sur 190 pays. « Cette image doit changer ou nous ne sortirons jamais de la crise qui décime nos économies », a soutenu M. Nze au cours du Forum de l’énergie et des affaires de la Cemac organisé à Brazzaville, au Congo, le 30 novembre.

À en croire le président de la région Cemac pour la Chambre africaine de l’énergie, les politiques fiscales en Afrique centrale, « les pires » sur le continent, ne permettent pas d’y investir des ressources internes et externes.

Pour cet expert, « la Cemac a besoin d’être réformée. Ce n’est plus compétitif. Les dirigeants doivent laisser tomber leur ego et écouter les entreprises et les citoyens. Nos taux d’imposition sont très élevés. Nous devons permettre aux investisseurs d’investir plus facilement en Afrique. À moins que des mesures importantes ne soient prises pour améliorer la facilité de faire des affaires, la région continuera de connaître une réduction des investissements ».

De son côté, NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, a fait savoir que « la réglementation du forex de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) tue le secteur de l’énergie, les entreprises, et les économies locales, plus que les entreprises étrangères, en augmentant le coût des affaires ».

Face à cette situation, Leoncio Amada Nze a dit que les institutions financières de la Cemac doivent être « au service des aspirations de croissance », car a-t-il assuré, « la situation financière actuelle ne peut pas amener la région là où elle doit être en termes de développement économique pour créer des emplois car le secteur bancaire est quasiment absent ».

La Banque des États de l’Afrique centrale impose des règles plus strictes sur les transferts de devises et les paiements. Cette mesure vise, selon l’institution financière, à protéger les réserves de change en baisse dans la région.

Mais de l’avis des dirigeants et des parties prenantes de l’industrie énergétique africaine, les nouvelles réglementations « découragent les investissements et entravent la croissance du secteur privé en augmentant les coûts de transaction et d’exploitation et en limitant l’accès au financement étranger pour les entreprises locales ».

En Afrique centrale, les activités liées au pétrole et au gaz représentent 70 à 75 % du Produit Intérieur Brut. En adoptant de nouvelles réglementations, la Beac rend « particulièrement vulnérable » ce secteur qui « a du mal à attirer de nouveaux investissements étrangers ».

Les prix des carburants restent inchangés en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, restent inchangés à 615 Fcfa le litre, pour la période du 1er au 31 décembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, parvenue mercredi à APA.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa, et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2 000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5 200 Fcfa. Ces deux catégories de bouteille sont beaucoup utilisées dans les ménages en Côte d’Ivoire.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

La Côte d’Ivoire et la Guinée signent un contrat d’achat d’énergie

La Côte d’Ivoire et la Guinée ont signé, mardi à Abidjan, un contrat d’achat d’énergie dans le cadre du projet d’interconnexion des réseaux électriques Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée (CLSG).

Le contrat a été paraphé par le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Sidibé Noumory, le Directeur général de l’électricité de Guinée, Bangaly Maty et le Directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko en présence du ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara.

Dans ce contrat d’une durée de 3 ans renouvelable d’accord parties, la Côte d’Ivoire s’engage à fournir à la Guinée, 11 MW chaque année, de 2021 à 2023, soit un total de 33 MW pour les trois années.

Cette cérémonie de signature consacre la vision du président Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire, le hub énergétique de la sous-région, a indiqué le ministre Thomas Camara.

« C’est une joie pour la Guinée, un espoir pour nos populations aussi reculées que celles de la ville de Nzérékoré, d’accéder enfin à une énergie de qualité et en quantité », a renchéri M. Maty, Directeur général de l’Electricité de la Guinée.

A son tour, le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Noumory Sidibé, a expliqué que ce projet est l’aboutissement du renforcement de la coopération énergétique sous-régionale et du développement socio-économique des Etats.  

Le projet d’interconnexion des réseaux électriques CLSG, permet d’établir un marché d’électricité dynamique dans la sous-région ouest africaine et de sécuriser l’approvisionnement des pays en électricité. Cette signature fait partie des projets prioritaires du plan directeur du Système d’échanges d’énergie électrique ouest- africain (EEEAO).

Un taux record du chômage en Afrique du Sud

Le chômage gagne du terrain dans la Nation arc-en-ciel.Le Bureau national des statistiques (StatsSA) d’Afrique du Sud déclenche l’alarme contre la progression du taux de chômage. Son enquête trimestrielle sur la population active (QLFS) pour la période juillet-septembre 2021 publiée ce mardi révèle que 34,9% de Sud-Africain sont au chômage.

Concrètement, le nombre de personnes ayant un emploi a diminué de 660.000 pour atteindre 14,3 millions de chômeurs.

Selon cette enquête, « le taux de chômage a augmenté de 2,2 points de pourcentage pour atteindre 46,6 % » au cours du troisième trimestre de 2021 par rapport aux trois mois précédents.

« Entre le 2e trimestre et le 3e trimestre 2021, le nombre de personnes employées a diminué dans toutes les industries, à l’exception de la finance, où l’emploi a augmenté de 138.000 », a précisé la StatsSA.

L’enquête montre que la seule augmentation de l’emploi a été enregistrée dans le secteur informel, tandis que des pertes d’emploi ont été observées dans le secteur formel, les ménages privés et le secteur agricole.

« La plus forte baisse de l’emploi a été enregistrée dans le commerce (309.000), suivi par les services communautaires et sociaux (210.000), la construction et les ménages privés (65.000 chacun) », explique la source.

La BGFI Holding Corporation conserve sa note A+

L’établissement financier maintient ses perspectives de stabilité positive suite à l’évaluation de l’agence de notation Bloomfield.Le Groupe BGFIBank tient le coup. Malgré le scandale Egal dans lequel il est cité et qui éclabousse directement l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, et son premier cercle, la holding financière est parvenue à conserver sa cote.

Au terme de sa mission d’évaluation, l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation conclut dans son rapport que le Groupe présente, sur le long terme, une qualité de crédit élevée. « Les facteurs de protection sont bons. Et à court terme, le groupe présente une certitude de remboursement en temps opportun élevée ainsi que des facteurs de liquidité forts et soutenus par de bons facteurs de protection », informe Bloomfield dans un communiqué parvenu mardi à APA.

Cependant, signale l’agence de notation, « les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique. »

« Cette notation financière répond aux exigences d’excellence, de performance et de rentabilité du Groupe, inhérentes à notre métier qui guident depuis 50 ans le développement de notre Banque. Une ambition que nous continuons de porter avec le déploiement de notre nouveau Projet d’entreprise +Dynamique 2025+ », s’est félicité le Président Directeur Général du Groupe BGFIBank, Henri-Claude OYIMA, cité dans le communiqué.

Cette notation a été effectuée sur la base des performances du Groupe au titre de l’exercice 2020 ainsi que des perspectives d’activités au cours de l’exercice 2021. Elle s’appuie sur plusieurs facteurs clés de performance tels que le renforcement continu du cadre de gouvernance et du dispositif de gestion des risques ; le bilan satisfaisant du plan d’entreprise « Excellence 2020 », traduisant globalement la bonne capacité à atteindre les objectifs…

Zambia Airways, le nouveau décollage

La nouvelle compagnie nationale zambienne, grâce à un coup de pouce d’Ethiopian Airlines, lancera demain mercredi ses opérations commerciales.Lusaka, Ndola, Solwezi (Zambie), Afrique du Sud et Zimbabwe. C’est le plan de vol inaugural de la Zambia Airways. Elle est née des cendres de l’ancienne compagnie nationale dont les activités ont cessé en 1994.

Ethiopian Airlines, l’une des compagnies les plus dynamiques en Afrique, détient 45 % des parts de la nouvelle société alors que la Société zambienne de développement industriel à responsabilité limitée (IDC, sigle en anglais) en possède 55 %.

L’accord de création de la Zambia Airways a été signé en 2018 avec un capital social de 30 millions de dollars. « Ce partenariat stratégique s’inscrit dans le cadre de notre stratégie de hubs multiples
Vision 2025 en Afrique », a expliqué Tewolde GebreMariam, Président Directeur Général d’Ethiopian Airlines.

Grâce à cette politique, Ethiopian Airlines exploite actuellement des hubs à Lomé (Togo) avec ASKY Airlines, Malawian à Lilongwe (Malawi), Tchadia à N’Djamena (Tchad) et Ethiopian Mozambique à Maputo (Mozambique).

En outre, M. GebreMariam a affirmé que la compagnie éthiopienne « s’est engagée à mettre en œuvre son plan de croissance en collaboration avec des transporteurs africains et la nouvelle compagnie Zambia Airways servira de plaque tournante solide
offrant une connectivité aérienne nationale, régionale et éventuellement internationale pour les passagers et le fret vers les principales destinations du Moyen-Orient, Europe et Asie ».

Pour sa part, déclaré Bonaventure Mutale, président du Conseil d’administration de la Zambia Airways, a déclaré que ladite compagnie « a franchi avec succès toutes les étapes nécessaires à la reprise de ses opérations ». Dans ce plan de relance, Ethiopian Airlines a mis à la disposition de la Zambia Airways trois avions (deux Q400 et un Boeing 737-800), mais elle vise d’ici 2028 une flotte de douze appareils qui lui permettraient alors de transporter 1,9 million de passagers par an.

Foire commerciale intra-africaine : 42 milliards de dollars de retombées

Plus de 500 accords commerciaux ont été conclus durant la 2e édition de ce rendez-vous économique tenue du 15 au 21 novembre à Durban, en Afrique du Sud.Belle moisson ! Cette édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF, sigle en anglais), organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en partenariat avec l’Union africaine (UA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a établi un nouveau record.

En effet, lors de la précédente édition en 2018, la valeur totale des contrats signés était d’environ 32 milliards de dollars. Pour Benedict Oramah, Président Directeur Général d’Afreximbank, les résultats de cette année « reflètent la diversité et l’utilité des biens et services présentés, et un programme riche ».

La Foire commerciale intra-africaine réunit les communautés économiques de développement, de commerce et de l’investissement. Ce cadre favorise la conclusion d’accords qui boostent le commerce intra-régional.

À Durban, ville portuaire de l’Afrique du Sud, l’accent a notamment été mis sur la Zlecaf entrée en vigueur courant 2021. Ce marché unique est censé stimuler les échanges sur le continent.

Une usine mobile de préfacbrication de murs en béton à Abidjan en 2022

Une usine mobile de préfacbrication de murs en béton armé, actuellement en conditionnement en Autriche, devrait être installée à Abidjan début mars selon les prévisions avec une production attendue en avril 2022.

Il s’agit de l’usine mobile de préfabrication Neulandt 3P (N3P), une solution pour la production d’éléments préfabriqués en béton. Selon le directeur général de Neulandt Côte d’Ivoire, Richard Lorant, cette usine offre moins d’émissions de CO2 et une réduction des coûts de gros œuvre. 

« Elle sera expédiée en janvier, arrivera mi-février pour un début d’installation début mars et un début de production en avril 2022″, a précisé jeudi M. Lolant, indiquant que cette unité sera installée dans la zone de l’aéroport d’Abidjan.

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire et Neulandt ont signé jeudi à Abidjan un protocole d’accord dans le cadre de l’implantation de cette première usine mobile de murs préfabriqués en béton de Côte d’Ivoire.

La filiale ivoirienne du leader mondial Holcim, LafargeHolcim Côte d’Ivoire a été choisie par Neulandt pour lui fournir le béton nécessaire à la production des murs préfabriqués qui sortiront bientôt de sa toute nouvelle usine mobile. 

Neulandt, filiale du groupe mondial Umdasch, déploiera au premier semestre de 2022 cette usine de production de murs préfabriqués en béton qui devrait être dotée d’une capacité de production de 1000m² de murs par jour.  

M. Rachid Yousry, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, a déclaré qu' »il s’agit d’un béton spécial qui va permettre le durcissement et la prise rapide de béton », ce qui devrait permettre d’accélérer la productivité de cette solution.    

Pour LafargeHolcim en Côte d’Ivoire, fournisseur de ciment, cette solution N3P est « une offre à valeur ajoutée ». M. Lorant a expliqué que « chacun garde son expertise, Lafarge installe ses équipements sur le site de Neulandt , mais ses techniciens garantissent un volume quotidien avec un contrôle qualité permanent au service de la production industrialisée ». 

« Une ligne de production, c’est 1000 m2 de murs préfabriqués en béton armé par jour, soit 300.000 par an, équivalent à environ 1000 maisons par an », a dit a le directeur général de Neulandt, la nouvelle filiale ivoirienne du groupe Umdasch, mondialement connu pour sa marque Doka, n°1 mondial de la technologie du béton et des coffrages.

« On sait qu’il y a un besoin additionnel de 15.000 à 20.000 logements sociaux économiques par an (en Côte d’Ivoire) et la capacité intérieure cumulée des entreprises de construction dépasse à peine 3.000 unités par an », a-t-il fait observer. 

« Donc, il y a un déficit de 15.000 unités environ qui creuse un déficit déjà lui-même établi, selon les différents ministères, à plus de 300.000 logements. L’objectif prioritaire de Neulandat est de participer à combler ce déficit et à servir le besoin en logement de volume », a-t-il souligné. 

L’objectif, mentionnera-t-il, est de « montrer la technologie, de la partager et de faire en sorte que les constructeurs locaux se l’approprient ». Pour couvrir le pays avec des usines mobiles de préfabrication de murs en béton, une quinzaine de lignes sera nécessaire à long terme.  

Variant Omicron: Report du premier vol direct Casablanca-Tel-Aviv

Le lancement du premier vol de Royal Air Maroc (RAM) entre Casablanca et Tel-Aviv, initialement prévu le 12 décembre 2021, est reporté à une date ultérieure, en raison de l’évolution de la situation sanitaire, annonce le transporteur aérien national, indique lundi un communiqué de la RAM.La compagnie aérienne précise que ce report intervient suite à la décision des autorités marocaines de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du royaume du Maroc, pour une durée de deux semaines, en raison de la propagation rapide du nouveau variant Covid-19 Omicron.

« A cet effet, Royal Air Maroc met en place un dispositif spécial pour accompagner ses clients dans la gestion de leurs déplacements. Ainsi, les clients pourront, s’ils le souhaitent, reporter leur voyage à une date ultérieure (jusqu’au 31 janvier 2022), sans pénalités avec éventuelle application de la différence tarifaire, ou l’annuler en échange d’un avoir de la même valeur du billet, valable douze mois et à consommer exclusivement sur les vols de la compagnie », assure RAM.

Pour rappel, la nouvelle route aérienne directe reliera Casablanca à Tel-Aviv à raison de trois fréquences par semaine, dans un premier temps, puis cinq fréquences dans une phase ultérieure.

Covid-19: la BAD reporte le 3e Forum de l’investissement en Afrique

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Adesina Akinwumi, a annoncé lundi le report, à une date ultérieure, du 3e Forum de l’investissement en Afrique, prévu du 1er au 3 décembre 2021 à Abidjan, en raison de la pandémie de Covid-19.

Il est « difficile » pour les délégations qui doivent voyager de se déplacer, tant au niveau régional que hors du continent du fait de la situation de Covid-19, a expliqué le président de la BAD Adesina Akinwumi, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Selon le président de la BAD, « il est très important qu’on mette la santé de tous en avant », des chefs d’Etat, des décideurs, des journalistes et des populations « vu la situation qui est totalement incontrôlable ». C’est pourquoi le Conseil de la banque a pris cette décision. 

« Je voudrais présenter nos sincères excuses », a-t-il déclaré, indiquant avoir échangé avec le président Alassane Ouattara dont le pays abrite le siège de la BAD, et les autres chefs d’Etat attendus, assurant que « l’événement se tiendra, mais il faut traverser cette turbulence ». 

Le Conseil d’administration de la BAD a pris cette décision, au regard de la situation sanitaire, mais les équipes de la banque en charge des différents projets d’investissements en Afrique vont continuer à discuter avec les bailleurs de fonds. 

Prévu en mode hybride, ce rendez-vous mettait surtout l’accent sur le présentiel, aux fins que les projets soient exposés et débattus en salle. M. Adesina a fait savoir qu’il ne pouvait pas être maintenu exclusivement en mode virtuel, parce qu’il n’y avait pas une préparation conséquente.

« Dans le secret », assurera-t-il, les débats vont se poursuivre « et vous allez voir beaucoup de progrès et beaucoup plus de progrès » dans l’objectif de mobilisation des financements nécessaires pour les infrastructures en Afrique. 

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a souligné que c’était la première fois que ce forum sortait de l’Afrique du Sud et aussi que l’événement arrivait en zone francophone. 

Elle a relevé que « des circonstances imprévues ont amené le Conseil d’administration de la banque à décider du report », remerciant M. Adesina et tout son staff « d’avoir déjà pris la décision d’amener l’événement à Abidjan ». 

« Lorsque les circonstances seront à nouveau favorables, nous espérons que Abidjan va demeurer la destination de cette 3e édition du Forum de l’investissement en Afrique », a ajouté le ministre ivoirien du Plan et du développement. 

Le Forum de l’investissement en Afrique est un évènement phare de la BAD qui a montré au cours des deux éditions précédentes sa forte capacité à mobiliser des investissements importants pour financer les projets structurants du continent.

Focac 2021 : la Chine veut réinventer sa coopération avec l’Afrique

Les 55 membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) se réunissent à Dakar du 29 au 30 novembre pour donner un nouvel élan aux relations entre ces deux parties.

« Approfondir le partenariat sino-africain et promouvoir le développement durable pour bâtir une communauté d’avenir partagé sino-africaine dans la nouvelle ère ». Le thème du huitième sommet sino-africain qui s’ouvre ce lundi au Centre de conférences Abdou Diouf (Cicad) dans la nouvelle ville de Diamniadio, à 30 kilomètres de Dakar, doit dégager de nouvelles stratégies par la présentation d’un nouveau plan et d’un nouveau chapitre de la coopération.

La rencontre sera présidée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall et son homologue chinois Xi Jinping, qui interviendra en visioconférence. Les Présidents de la République Démocratique du Congo, de la République arabe d’Egypte, de l’Union des Comores République sud-africaine prendront également part à la cérémonie de même que le président de la commission de l’Union Africaine et du Secrétaire général des Nations Unies, selon une note du ministère sénégalais des Affaires étrangères.

La pandémie de Covid-19 et l’économie seront au cœur des échanges durant ces deux jours. Ainsi, de nouvelles stratégies de lutte pour freiner le virus seront débattues dans un contexte sanitaire marqué par l’apparition du nouveau variant « Omicron », découvert en Afrique du Sud.

La Chine, premier pays touché par le virus en novembre 2019, a promis deux milliards de doses de vaccins au monde pour l’année à venir. Selon Pékin, les dons de matériels antiépidémiques ont permis de couvrir l’ensemble des pays africains membres du Focac.

Au plan économique, la relation entre la Chine et l’Afrique a beaucoup évolué depuis le premier sommet sino-Afrique en 2000. Elle a notamment permis au géant chinois de devenir le premier partenaire économique du continent, mais aussi son bailleur alternatif face aux relations tendues qu’entretiennent certains pays africains avec le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque mondiale (BM).

En juin 2020, la Chine a renforcé ce partenariat en signant des accords de suspension du service de la dette avec seize pays africains. En plus de cette mesure forte, elle a annulé les prêts sans intérêts arrivant à échéance fin 2020 de quinze pays du continent fortement touchés par la crise du coronavirus.

Au plan commercial, le pays de l’Empire du Milieu a multiplié par vingt ses échanges commerciaux avec le continent entre 2000 et 2020. Mais dans un contexte de pandémie marqué par un ralentissement de l’économie mondiale, la Chine cherche à donner un nouvel élan à cette coopération lors de cette édition 2021 du Focac.

Cette huitième Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine, qui se tient à huis clos, sera clôturée au soir du 30 novembre par une Conférence de presse des ministres chinois et sénégalais.

Variant Omicron : Le Sommet euro-méditerranéen de Marrakech reporté

Le Sommet euro-méditerranéen, qui devait réunir le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental du Maroc (CESE), les 1er et 2 décembre prochain, a été reporté à une date ultérieure, en raison de l’évolution de la situation épidémique.Dans un communiqué conjoint, le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ont annoncé le report, dans donner de date précise, du sommet euro-méditerranéen prévu initialement à Marrakech, les 1er et 2 décembre.

« Le CES Européen et le CESE du Maroc tiennent à remercier toutes celles et tous ceux qui ont manifesté leur intérêt à cette rencontre pour leur compréhension et leur donnent rendez-vous l’année prochaine », indique ce communiqué conjoint.

Ce sommet devait être consacré au thème de « la Covid-19: le rôle de la société civile dans la reconstruction et la résilience de la région euro-méditerranéenne».

Afrique : les Zones économiques spéciales à l’heure de la Zlecaf

L’Organisation des Zones économiques africaines (Aezo, sigle anglais) a tenu, jeudi à Accra, au Ghana, la 6e édition de sa réunion annuelle où le débat a surtout porté sur la compétitivité après l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).À travers le thème « Connecter les zones économiques spéciales africaines aux chaînes de valeur mondiales à l’ère de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) », l’Organisation des Zones économiques africaines (Aezo, sigle anglais) a souligné la nécessité de s’adapter à la nouvelle donne.

Dans son discours, Ahmed Bennis, Secrétaire Général de l’Aezo, a soutenu que « le défi pour les Zones économiques spéciales
africaines ne consiste pas seulement à attirer des investisseurs ou de rejoindre des chaînes de valeur, mais aussi d’augmenter la valeur ajoutée créée localement ».

Lors de cette réunion, organisée avec la participation de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et de la Banque africaine de développement (Bad), des experts de haut niveau ont expliqué le « rôle stratégique » que doivent jouer les Zones économiques spéciales dans la nouvelle configuration du marché africain.

L’Organisation des zones économiques africaines a été fondée en novembre 2015 par Tanger Med Group en collaboration avec plusieurs autres zones économiques africaines. Cette structure dans laquelle siègent 42 pays africains vise à « favoriser le partage des connaissances, fournir une assistance stratégique et technique, se connecter au réseau d’affaires international et à promouvoir des modèles et des pratiques économiques durables en mettant l’accent sur la croissance et la prospérité ».

Maroc : La BAD mobilise 120 millions d’euros pour soutenir les entrepreneurs, les TPME et stimuler la relance

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi à Abidjan, un prêt de 120 millions d’euros en faveur du Maroc pour mettre en œuvre le Programme d’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises.L’appui de la Banque aidera les entreprises en difficulté à relancer leur activité et à préserver les emplois dans le but de réussir la sortie de crise liée à la pandémie de Covid-19, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

« Relancer et inclure. C’est la poursuite de cette double priorité qui permettra de redynamiser l’activité, de protéger les emplois et de retrouver la croissance, a affirmé Achraf Hassan Tarsim, responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc. « Nous le faisons aux côtés des jeunes et des femmes entrepreneurs et des TPME qui jouent un rôle incontournable dans la dynamique de relance avec plus de 70% des emplois créés. », a-t-il ajouté.

Le programme appuiera les réformes en matière d’inclusion financière afin de faciliter l’accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises (TPME). Il contribuera aussi à diversifier les sources de financement qui leur sont offertes en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux.

Pour sa part, Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier à la BAD a souligné que la Banque va poursuivre deux grandes priorités : diversifier l’offre de financement à destination des TPME et approfondir les marchés financiers grâce à des instruments comme la titrisation et le crowdfunding.

Le programme permettra de renforcer le dispositif de soutien aux entrepreneurs, aux start-up et aux TPME. Il soutiendra également l’écosystème d’appui à l’entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives.

Le projet est en adéquation avec deux des cinq grandes priorités, les « High 5 », de la Banque africaine de développement : « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique » et « industrialiser l’Afrique ». Il s’inscrit aussi dans le cadre de la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement du Groupe de la Banque africaine de développement au Maroc s’élève à plus de 12 milliards de dollars. Ses interventions couvrent les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

Éthiopie : des retombées sur les exportations d’électricité

La vente d’électricité à Djibouti et au Soudan ont rapporté 23 millions dollars à l’Ethiopie.L’Ethiopie a engrangé 23 millions de dollars grâce à l’exportation de 423 mégawatts d’énergie électrique vers Djibouti et le Soudan au cours du dernier trimestre, a déclaré la société publique de production d’électricité.

Le porte-parole d’Ethiopian Electric Power (EEP), Moges Mokenen, a confié aux médias locaux mercredi que le pays avait exporté 263,7 mégawatts d’électricité au Soudan et a obtenu 13,18 millions de dollars, tandis que les 159,6 mégawatts ont été vendus à Djibouti pour générer les 9,76 millions de dollars restants.

L’année dernière, le pays a obtenu un revenu total de 90 millions de dollars grâce aux exportations d’énergie électrique vers les deux pays, selon l’EEP. Mokenen a déclaré que l’exportation d’électricité a contribué à améliorer les relations économiques du pays avec les pays voisins, en plus de générer des devises étrangères.

Outre le Soudan et Djibouti, Moges Mokenen a déclaré que les travaux pour exporter de l’énergie électrique au Kenya sont presque terminés. Le pays est également en train d’établir des relations bilatérales avec le Somaliland, la Somalie, la Tanzanie, l’Erythrée, le Soudan du Sud et d’autres pays africains pour la vente d’énergie électrique, a ajouté l’EEP.

L’Ethiopie produit actuellement 4.500 mégawatts d’énergie électrique et devrait porter sa production à 17.000 mégawatts dans dix ans.

Le Zimbabwe porté à la tête des producteurs africains de diamants

Durant sa présidence, le pays d’Emmerson Mnangagwa compte encourager le partage d’informations entre les Etats membres et œuvrer à la mise en œuvre de stratégies visant à améliorer l’industrie du diamant en Afrique.À l’issue d’élections organisées la semaine dernière, le Zimbabwe assure désormais la présidence tournante de l’Association africaine des producteurs de diamants (Adpa). Mardi soir, Monica Mutsvangwa, ministre zimbabwéenne de l’Information, a affirmé que ce mandat sera mis à profit pour faire entendre la voix de l’Afrique au plan international.

L’Adpa, créée en novembre 2006, regroupe 13 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Cameroun, Centrafrique, Congo, Ghana, Guinée, Namibie, Sierra Leone, Tanzanie, Togo et Zimbabwe.

Cette branche du Conseil africain du diamant, organe suprême de gouvernance du diamant en Afrique, s’emploie à renforcer l’influence des pays africains producteurs de diamants sur le marché mondial à travers des politiques qui favorisent la génération davantage de bénéfices de l’extraction de la pierre précieuse.

Sénégal : la Sonacos reçoit 40 millions d’euros pour la campagne arachidière

Le montant alloué par la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) permettra à la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) de couvrir « environ 45 % des besoins » dans la campagne 2021-2022.Au Sénégal, le démarrage de la phase de commercialisation de l’arachide est prévu le 25 novembre. Cette année, l’Etat a fixé un prix plancher de 250 F CFA pour le kilogramme d’arachide.

Dans ce pays où l’agriculture contribue pour environ 16 % au Produit Intérieur Brut, la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) a mis 40 millions d’euros (26 milliards F CFA) à la disposition de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos). 

« Cette facilité est dédiée au redressement post-Covid du secteur agricole sénégalais et est destinée à financer une partie de la campagne arachidière 2021-2022 », précise un communiqué de l’institution financière reçu ce mercredi à APA.

Grâce au soutien de l’ITFC, la Sonacos pourra acheter « 150.000 tonnes d’arachides provenant des agriculteurs et de la récolte de cette année et devant être transformées en huile d’arachide, en aliments de bétail et en arachides de bouche », renseigne la source.

Au cours de la conclusion de cet accord, Nazeem Noordali, Directeur d’exploitation de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce, a déclaré : « Nous croyons en la croissance du secteur agricole en Afrique subsaharienne et nous sommes prêts à soutenir des acteurs clés tels que la Sonacos sur des projets qui apportent une valeur financière et ont aussi un impact direct sur les communautés agricoles et rurales ».

De son côté, Modou Diagne Fada, Directeur Général de la Sonacos, a fait savoir que le financement de l’ITFC constitue « une ressource indispensable à nos agriculteurs et c’est une étape fondamentale pour assurer le succès de la campagne commerciale d’arachide 2021/2022 au Sénégal ».

Pendant la campagne agricole précédente, les recettes du Sénégal provenant de l’exportation d’arachides s’élèvent à 329,3 millions d’euros, soit 215 milliards F CFA.

Maroc : les recettes touristiques en forte hausse

Les recettes touristiques au Maroc se sont élevées à 15,9 milliards de dirhams (1 euro = 10,3 DH) au titre du troisième trimestre de 2021, en hausse de 202% par rapport au même trimestre de 2020, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).Ces recettes demeurent, toutefois, en baisse de 40,2 % comparativement à la même période de l’année 2019, relève la DEPF dans sa note de conjoncture de novembre 2021.

Le secteur du tourisme au Maroc demeure l’un des secteurs les plus meurtris par la pandémie du Covid-19

Certes l’industrie touristique du royaume a été déjà assez mise en difficultés auparavant, mais la pandémie de la Covid19 a fortement exacerbé ces difficultés et a eu de forts impacts économiques et sociaux sur son évolution. Le tourisme est en effet l’un des secteurs les plus touchés en raison des restrictions imposées aux activités qui lui sont associées.

La saison estivale 2020 est l’une des pires qu’a connue le Maroc. Rapporté sur les statistiques du tourisme au Maroc, cela se traduit par des baisses sans précédent, une baisse générale des indicateurs d’activité avoisinant les 65% a été enregistrée depuis le début de la crise sanitaire jusqu’à début 2021. Le secteur du tourisme au Maroc aurait perdu près de 2,2 millions de touristes et les recettes touristiques ont chuté de 69 % suite à la chute de la demande sur les chambres d’hôtels.

Pour soutenir ce secteur et garantir sa relance en sortie de crise, un contrat programme, signé le 06 aout 2020, a prévu 21 mesures d’appui dont certaines avaient pour échéance la fin de l’année 2020. Mais la persistance de la crise sanitaire et la dégradation du contexte économique ont nécessité l’actualisation des dispositions de ce contrat programme à travers un avenant ayant pour priorité la préservation des emplois et du tissu économique.

Un rebond à 3,3% du PIB réel des économies de l’Afrique centrale attendu

La croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel des économies de l’Afrique centrale devrait rebondir à 3,3 % en moyenne en 2021, essentiellement sous l’effet de la hausse des prix de pétrole.

Cette prévision ressort d’un résumé analytique du Rapport « Perspectives économiques Afrique centrale 2021 » de la Banque africaine de développement (BAD) publié mardi par l’institution financière.

Le succès des mesures d’endiguement de la pandémie et la relance de l’économie mondiale devraient contribuer à la reprise de l’activité dans les pays de la CEMAC, mentionne le rapport de la BAD. 

Toutefois, les risques demeurent avec l’apparition de nouveaux variants du coronavirus, le faible déploiement des campagnes de vaccination et les problèmes de sécurité, surtout au Cameroun, en République centrafricaine, au Tchad et en République démocratique du Congo.

Pour favoriser la relance, le rapport note qu’il conviendrait de « renforcer les coussins de sécurité budgétaire une mobilisation accrue de l’aide et/ou de ressources intérieures » et améliorer la gouvernance afin que les mesures ciblent effectivement les populations vulnérables. 

Résilience et impacts 

La CEMAC pourrait considérer une réforme du taux de change visant à définir un système qui promeuve la croissance et l’ajustement face aux chocs, souligne la Banque africaine de développement. 

Il était attendu que la Covid-19 augmente de plusieurs millions le nombre de pauvres dans la région en 2020. Le revenu par habitant a diminué davantage (–5,6 % en 2020 contre –0,9 % en 2019). 

La pandémie à Covid-19 aura des répercussions négatives à plus long terme sur le capital humain, compte tenu des mesures liées au confinement, à la fermeture d’établissements scolaires à la réduction des prestations de soins de santé, prévient le rapport.

Les gouvernements d’Afrique centrale ont introduit plusieurs mesures socioéconomiques après l’apparition de la pandémie. Les pays de la CEMAC et la RDC ont pris des mesures de relance équivalant à plusieurs points de pourcentage du PIB, combinant des allègements fiscaux et des injections de liquidités avec des dépenses de santé publique et dans les secteurs sociaux.

Ces mesures ont varié d’un pays à l’autre, en fonction de l’environnement politicoéconomique. Seule la RDC, avec son système de taux de change flexible, a eu recours à son taux de change afin de faire face au choc.

 La Banque des États de l’Afrique centrale a racheté en juillet 2020 des titres de créance publique d’une valeur totale de 600 milliards de francs CFA (1,04 milliard de dollars). Malgré des risques potentiels, les perspectives régionales demeurent favorables à une relance post-Covid-19.    

Sécurité budgétaire

Déjà en proie à des défis sécuritaires et à la volatilité des prix du pétrole avant la survenue de la pandémie, les économies de la région ont subi des chocs significatifs en raison de leur dépendance aux exportations de pétrole.

Le repli de l’activité économique, combiné à la chute de la demande internationale du pétrole sous l’effet de l’effondrement des cours, a entraîné le recul du taux de croissance moyen de la région, qui est passé de 2,8 % en 2019 à –2,6 % en 2020.

Les pays les plus touchés ont été la République du Congo (–6,8 %), la Guinée équatoriale (–6,1 %) et le Gabon (–2,7 %). La République centrafricaine a été le seul pays à afficher une croissance positive en 2020, soit 0,4 %.

La pandémie a creusé davantage les déficits budgétaires et du compte courant des pays d’Afrique centrale. Ensuite, la forte dépendance aux recettes pétrolières a entraîné une contraction des ressources budgétaires de 4,6 % du PIB en moyenne, pour les pays exportateurs de pétrole, et creusé le déficit des transactions courantes de plus de 9 % au Gabon, en Guinée équatoriale et au Tchad.

Le faible accroissement des recettes non pétrolières dans les économies pétrolières de la CEMAC ainsi que les faibles niveaux de mobilisation de ressources en République centrafricaine et en RDC, ont conduit à l’inadéquation des « coussins de sécurité budgétaire ». 

Par ailleurs, l’encours de la dette de la région a augmenté, passant d’une moyenne de 48 % du PIB en 2019 à près de 55 % en 2020. Toutefois, l’Afrique centrale a bénéficié d’importants financements extérieurs d’urgence.

L’inflation a progressé dans plusieurs pays de la région, la plus forte augmentation ayant été enregistrée en RDC, où l’inflation a atteint 11,8 % en 2020, du fait notamment de la politique macroéconomique en vigueur et de la faiblesse de la monnaie nationale. La Guinée équatoriale et le Tchad ont également enregistré une légère hausse de l’inflation.

La pandémie de Covid-19 a été contenue avec un succès relatif dans la région opérationnelle Afrique centrale, qui comprend les six pays membres de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC): Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République du Congo et Tchad et la RDC.

Le nombre total cumulé des décès liés à la Covid-19 dans les sept pays était d’environ 2953 à fin juin 2021. Les décès dus à la Covid-19 dans la région n’ont représenté que 2,1 % de tous les décès enregistrés en Afrique, soit le taux le plus faible de toutes les régions africaines.

Avec 1320 et 916 décès, respectivement, au 27 juin 2021, le Cameroun et la République démocratique du Congo sont le pays les plus affectés par la pandémie. La Covid-19 a eu un impact notable sur tous les pays d’Afrique centrale, mettant à mal la croissance économique.

Pour juguler la crise mondiale, le dialogue sur les politiques régionales devrait être axé notamment sur les mesures visant une réduction de la pauvreté et la promotion d’une croissance inclusive, conclut le rapport. 

La certification ISO 9001 Version 2015 du Trésor ivoirien renouvelée

Le Trésor ivoirien, la première administration publique de la sous région ouest-africaine à obtenir la certification ISO 9001 Version 2015, vient de renouveler cette norme internationale de management de la qualité.

Le certificat a été remis, jeudi à Abidjan, par Mme Myriam Augereau-Landais, la directrice générale de l’organisme certificateur AFNOR International, à la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique. La remise officielle du certificat s’est tenue en présence du directeur général du Trésor ivoirien, Jacques Konan Assahoré.  

« Le plus important n’est pas d’obtenir le certificat, mais plutôt de la mériter chaque jour et de le renouveler, le moment venu, à travers la qualité des prestations offertes à nos usagers/clients qui constituent, à eux seuls, un véritable organisme de certification », a déclaré M. Assahoré.  

Le Trésor public et de la compatibilité est ostensiblement déterminé à réinviter le service public. Les acquis et les performances enregistrés ont permis à l’institution d’obtenir des prix dans les domaines de la qualité, de la transformation numérique et de l’innovation du service public. 

Mme Myriam Augereau-Landais a reconnu les efforts entrepris par le Trésor public pour entretenir la signature de l’État de Côte d’Ivoire, ajoutant que c’est la preuve que la promotion de la bonne gouvernance est une réalité en Côte d’Ivoire.

Elle  a précisé que ce certificat illustre la performance du Trésor et l’ensemble de ses services, mentionnant que « c’est très important car cette nouvelle version de la norme Iso 9001 version 2015 met l’accent sur la performance et la qualité du service client de votre administration ».

 « Il s’agit également de rassembler l’ensemble des certificats en un seul. Ceci démontre l’homogénéité de l’ensemble des services de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique », a-t-elle poursuivi. 

Cette certification est un acte fort qui engage le Trésor public ivoirien pour davantage révéler son savoir-faire et ses compétences. Outre, la qualité de la signature de l’Etat de Côte d’Ivoire qu’elle rehausse, les clients et usagers en sont les principaux bénéficiaires.  

Le Trésor ivoirien a maintenu son certificat Iso 9001 version 2015 au terme d’un audit réalisé du mercredi 14 au vendredi 16 avril 2021 par Mme Amie Mar, auditeur international pour le compte de AFNOR et responsable de l’équipe des auditeurs. C’est en 2019 que le Trésor ivoirien a obtenu son certificat. 

Il ressort de cette évaluation que le Trésor Public certifié garde intactes ses performances. Aucune non-conformité enregistrée selon les auditeurs qui notent également 18 points forts et 30 pistes de progrès.

Ce certificat est soumis à un renouvellement tous les trois ans. Pendant cette période de validité, un audit de suivi est réalisé chaque année par le certificateur AFNOR pour s’assurer que le SMQ reste conforme aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.