PAVICC au Bénin : 02 contrats signés au profit de 04 communes

Le gouvernement du Bénin vient de signer 02 contrats dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 2 du PAVICC. 04 communes au Sénégal vont bénéficier du financement de l’AFD pour s’ajuster aux effets des changements climatiques.

La signature  des deux contrats vient d’inaugurer la phase de la mise en œuvre de l’initiative gouvernementale. 30,11 milliards de francs Cfa constituent l’enveloppe de la composante 2. Il s’agit du Programme d’adaptation des villes aux changements climatiques (PAVICC). Mercredi le 17 novembre, le gouvernement a formalisé l’opération. Le ministre du Cadre de vie et du Développement durable a présidé la cérémonie. A ses côtés, son collègue en charge de la Décentralisation et de la Gouvernance locale Raphaël Aotegnon. Le directeur général de l’AFD et les maires des 04 communes étaient aussi présents.

Au total, 04 communes au Bénin vont bénéficier des travaux de ce projet financé par l’Agence française de développement. Il s’agit des  communes de Bohicon, Cotonou, Comè et Sèmè-Podji. Les quatre localités vont bénéficier de la construction des canalisations de drainage d’eaux pluviales. Les contrats prévoient aussi le pavage des rues, les aménagements paysagers et la construction d’ouvrages de franchissement. Ces travaux vont durer 18 mois, selon l’information publiée sur le site officiel du gouvernement béninois.

Les réalisations projetées vont contribuer à « réduire les risques d’inondation, améliorer le cadre de vie des populations ». Elles vont aussi « assurer la mobilité urbaine en toutes saisons, dans les villes à risque d’inondation ». Tout comme elles permettront de « réduire les risques liées aux catastrophes naturelles », a précisé la même source.

Le PAVICC est une initiative du gouvernement d’un montant global de 38 milliards de francs Cfa. Le programme est reparti en 04 composantes et vise à toucher 120 000 bénéficiaires directs. Il participe à l’amélioration des conditions de vie et à lutter  contre les effets négatifs des changements climatiques.

Bénin : assainissement à Cotonou, le gouvernement obtient un financement de 35,5 millions d’euros

l’Agence Française de Développement (AFD) accorde plus de 35,5 millions d’euros au gouvernement béninois. Les fonds serviront à la réalisation du Programme d’assainissement pluvial de la ville de Cotonou (PAPC).

Plus de 35,5 millions d’euros viennent renforcer les efforts de financement en faveur du PAPC. Le ministère du Cadre de vie et du Développement durable du Bénin obtient ces fonds de l’AFD pour poursuivre les travaux d’assainissement à Cotonou. Le but est de résoudre l’équation des inondations dans la capitale économique du pays.

Pour la réalisation de l’objet du financement, l’on apprend de Afrik21 que le gouvernement a déjà contracté un opérateur. Sogea-Satom, va réaliser ce volet du Programme d’assainissement pluvial de Cotonou. Les travaux consisteront en la construction d’un bassin de rétention sur 8 935 mètres linéaires dans la ville. La filiale du groupe français Vinci va mettre sur pied un collecteur-cadre de 115 mètres linéaires. Le projet intègre la réalisation du pavage et l’aménagement de la voirie sur 5 124 mètres linéaires.

Le Projet d’assainissement pluvial de Cotonou prévoit d’autres aménagements. C’est le cas de la réalisation des exécutoires et bassins pour la rétention d’eau de pluie d’une capacité de 220 500 m3 . il envisage l’aménagement des pistes autour des bassins de Cotonou. Des bancs publics, des lampadaires, des latrines font partie du PAPC. Les travaux qui vont durer 15 mois débuteront en novembre prochain.

Bénin : plus d’un milliard d’euros investi pour rénover et construire les musées

Depuis l’année 2016, le Bénin a engagé des travaux de rénovation et de construction des infrastructures muséales. L’enveloppe déjà mobilisée pour ces travaux s’évalue à plus d’un milliard d’Euros. L’information est du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Aurelien Agbenonci représente le président Patrice Talon à la semaine culturelle du Bénin à Paris ce 27 octobre 2021.

Le Bénin et ses partenaires ont engagé des moyens considérables pour remettre à niveau les infrastructures muséales. L’information est rendue publique en marge de la célébration de la semaine culturelle du Bénin à Paris France. Une exposition est en cours depuis mardi le 26 octobre 2021 Musée du Quai Branly–Jacques Chirac. Les 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey qui vivent leurs derniers en France constituent le centre d’attraction et d’activités.

A l’occasion de cette cérémonie, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Bénin a pris la parole au nom du président Patrice Talon.  Aurelien Agbenonci. Le représentant du chef de l’Etat fait une ouverture sur le cadre infrastructurel qui va accueillir les trésors dès leur arrivée à Cotonou. Des ouvrages qui se bâtissent en mettant des moyens financiers non négligeables.

« Le Gouvernement béninois a investi d’importants moyens financiers depuis 2016, pour un montant total de plus d’un milliard d’euros, pour la rénovation et la construction d’infrastructures muséales, culturelles et touristiques répondant aux normes et standards internationaux. En particulier, le Fort portugais de Ouidah a été complètement rénové pour accueillir en exposition temporaire les 26 œuvres restituées dès leur retour au Bénin », a communiqué le ministre.

C’est juste une partie des réalisations. « A côté, quatre (04) chantiers de construction de nouveaux musées sont lancés, à savoir : i) le Musée International de la Mémoire et de l’Esclavage (MIME) à Ouidah ; ii) le Musée de l’Epopée des Amazones et des Rois du Danhomè (MEARD), destination finale des 26 œuvres restituées, qui bénéficie d’un soutien financier très appréciable de l’Agence française de Développement (AFD) ; iii) le Musée Vodou à Porto-Novo ; et iv) le Musée des arts contemporains à Cotonou », a-t-on appris de Aurelien Agbenonci.

Le Benin et la FIFA signent une convention pour développer le football en milieu scolaire

Le Bénin bénéficiera du soutien de la FIFA, surtout en matière d’équipement footballistique dans les écoles. C’est l’un des termes d’une convention signée avec la FIFA, pour le développement du football à partir de l’école.

Une importante réunion dans le cadre du mémorandum d’entente entre la FIFA et le gouvernement de la République du Bénin, sur la mise en place du partenariat pour le football à l’école, s’est tenue le 3 décembre 2019, dans les locaux du ministère des sports. Un projet auquel participent la Fédération française de football (Fff) et l’Agence française pour le développement (Afd).

Au cours de cette séance, ont eu lieu des échanges entre les différents pôles concernés, ainsi que la mise en œuvre de la convention pour le développement du football scolaire avec le projet « football for School » dont le Bénin sera l’un des pays pilotes. En signant cette convention, le Bénin s’engage à la promotion du football en milieu scolaire. Ainsi, cette séance en présence de toutes les parties impliquées dans le projet, montre la volonté de chaque partenaire de voir celui-ci, se réaliser.

Selon le ministre des sports béninois Oswald Homeky, il y a eu une bonne évolution entre la signature de la convention entre la FIFA, l’Afd et la Fff. Cette signature permettra au Bénin d’obtenir un accompagnement de la FIFA en matière d’équipement sportif aux écoles. Aussi, la FIFA aidera le Bénin en matière de réfection des surfaces sportives et en matière de la formation des encadreurs par l’entremise de la Fff.

À toutes ces opportunités, s’ajoute l’engagement de l’Afd d’apporter si possible, un soutien financier dans le projet. «Ce que le gouvernement béninois fait ici est déjà impressionnant et ça nous a encouragés à le faire. Le ministre nous a présenté le projet du sport à l’école. Ça nous a encouragés à lancer ensemble ce projet avec le gouvernement béninois», affirme Véron Mosengo-Omba, Directeur par intérim de la division des Associations membres de la FIFA.

Adrian Haye, le directeur de l’Afd, quant à lui, s’engage à voir comment ajouter aux projets en cours en matière d’éducation, un côté footballistique ou sportif. «Notre présence se justifie sur le fait de trouver un lien pour travailler ensemble pour concrétiser ce partenariat», informe-t-il.

« Le Bénin avait déjà eu la bonne idée de lancer le programme des classes sportif. Et lorsque la FIFA a lancé son programme ‘football fort school’, le football étant l’une des disciplines du programme des classes sportives, ils ont estimé que le Bénin pourrait, au regard de ce qui se faisait déjà, être un des pays pilotes ».

« C’est sur ces bases que l’accord avait été signé », ajoute le ministre des sports. En conclusion, le ministre affirme que «le monde évolue et le Bénin veut évoluer avec le monde».