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Lutte contre le blanchiment d’argent: la qualité des données reste un défi (Dg GIABA)

La mauvaise qualité des données sur la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) reste…

La mauvaise qualité des données sur la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) reste un défi à relever par les pays membres du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), a soutenu, vendredi, son Directeur général, le juge Kimelabalou Aba.« Le GIABA est toujours confronté à plusieurs défis, au nombre desquels, la mauvaise qualité des données (qui) reste un défi pour faire progresser les travaux liés à la LBC/FT dans la région. Car de nombreux pays manquent de données fiables et accessibles », a notamment dit le Togolais Kimelabalou Aba.

Il animait une conférence de presse virtuelle en prélude à la 33e réunion plénière du GIABA qui se tiendra par vidéoconférence du 24 au 28 août 2020.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le Dg du GIABA a également cité d’autres défis relatifs au faible niveau de connaissance et d’implication en matière de LBC/FT dans la région et au grand fossé dans la pénétration et la qualité d’Internet dans les régions. Ce qui rend, selon lui, l’engagement virtuel assez difficile à entreprendre.

Dans ce contexte de Covid-19, M. Aba a affirmé que sa structure a continué à s’efforcer et à être le chef de file dans la région et à assurer la sécurité et la solidité des dispositifs financiers et des économies des États membres de la CEDEAO et d’autres Etats membres.

Cela a été matérialisé par l’organisation de programmes majeurs et importants. Ces derniers comprennent un atelier virtuel d’examen/validation d’un travail de recherche portant sur le renforcement des capacités pour une supervision efficace des Entreprises et Professions Non Financières Désignées (EPNFD) en Afrique de l’Ouest ; un atelier national virtuel sur le renforcement de la conformité à la LBC/FT par les EPNFD (négociants des métaux précieux et des pierres précieuses) de la Sierra Léone.

« Nous avons tenu également un atelier régional virtuel sur la mise en œuvre des exigences en matière d’information sur les bénéficiaires effectifs et deux réunions régionales avec les parties prenantes/Correspondants Nationaux et Responsables des Cellules Nationales de Traitement des Informations Financières (CENTIF) sur la planification des programmes et la réorientation des efforts en vue d’obtenir des résultats et de garantir que la pandémie n’entraîne pas de lacunes dans les efforts de LBC/FT de notre espace », a indiqué Kimelabalou Aba.

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