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Education, administration et aérien au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La réforme de l'enseignement, la gestion de la chose publique et l'ouverture de ligne aérienne Casablanca-Doha, sont les principaux sujets…

La réforme de l’enseignement, la gestion de la chose publique et l’ouverture de ligne aérienne Casablanca-Doha, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie éco+, qui s’attarde sur la réforme de l’enseignement, estime que ce secteur est devenu « un des moutons noirs » des secteurs sociaux, estimant qu’aucune réforme entreprise dans ce sens n’est parvenue à accoucher d’un système éducatif qui ressuscite une école publique, sur les vestiges de laquelle ont fleuri des établissements privés hors de prix et des missions étrangères qui ouvrent comme des franchises.

De la “spirale infernale” qui a enfoncé notre école publique dans “les abysses des plus mauvais systèmes éducatifs au monde”, le Maroc n’arrive pas à s’en sortir depuis des décennies, déplore le journal, soulignant que cet échec du système éducatif est une réalité, mais qu’il n’est pas pour autant une fatalité.

C’est pourquoi, le ministre de l’Education nationale a placé sa première rentrée des classes sous le signe de retour aux fondamentaux : calcul, lecture et activité physique pour tous, en plus de l’introduction de réforme de fond dans des classes pilotes.

Mais la clé de réussite de la future réforme repose sur une équation pas si évidente à résoudre : satisfaire un corps enseignant qui s’est paupérisé tout en investissant dans les établissements et les pédagogies d’apprentissage, alors que le budget de l’Education nationale a explosé, fait-t-il remarquer.

Révolutionner le statut des enseignants est le premier pas dans ce long chemin que sera la réforme du système éducatif. “Benmoussa cherche à l’harmoniser depuis les vacances de printemps, sans parvenir pour autant à réussir à faire valider sa copie de statut unifié, alors qu’il espérait réussir cette épreuve avant ce retour aux classes”, relève-t-il.

+Tel Quel+, qui s’attarde sur la gestion de la chose publique, estime qu’un “coup de mou” semble s’être encore une fois emparé de la chose politique. “Peu de paroles pour expliquer et encore moins d’actes pour rassurer”, relève l’hebdomadaire.

La léthargie peut sans doute s’expliquer en partie par la nature même de la séquence que l’on vit, puisque deux des plus grands chantiers de l’histoire du royaume sont en cours de démarrage, à savoir la généralisation de la protection sociale et la réforme de l’enseignement, mais les résultats de ce travail ne seront visibles que sur les moyen et long termes, constate-t-il.

Le chef de gouvernement est évidemment attendu pour remettre de la consistance dans des projets essentiels, mais son absence de réaction peut signifier deux choses: soit il n’a pas pris la pleine mesure des enjeux en vigueur, ce qui semble invraisemblable, soit le niveau d’autorité apte à faire avancer ces dossiers dépasse son périmètre, note-t-il.

“Il faut le dire sans détour, c’est l’impulsion royale qui a traditionnellement mis de l’huile dans les rouages des grands projets”, fait-il savoir.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé la relance à compter du 12 septembre, de sa route aérienne directe reliant l’aéroport Mohammed V de Casablanca et l’aéroport Hamad International de Doha (Qatar). 

Suspendue depuis mars 2020 en raison de la crise sanitaire, cette ligne sera reprise à raison d’un vol par jour, indique la compagnie nationale dans un communiqué cité par le quotidien, ajoutant que les vols seront opérés en Boeing 787-9 d’une capacité de 302 sièges dont 26 en classe Affaires.

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