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Africités 2022 : plaidoyer pour la planification des systèmes alimentaires

Les villes africaines doivent nouer des partenariats financiers efficaces pour une alimentation saine de leurs populations, selon Gareth Haysom d'African…

Les villes africaines doivent nouer des partenariats financiers efficaces pour une alimentation saine de leurs populations, selon Gareth Haysom d’African Risk Capacity.Comment faire pour nourrir leurs habitants ? Pour résoudre cette équation, les villes africaines, notamment celles dites intermédiaires, devront « tenir compte des systèmes alimentaires. Ces derniers sont connectés aux systèmes sanitaire et éducatif », à en croire Gareth Haysom.

L’expert d’African Capacity Risk, une mutuelle panafricaine de gestion des risques,  s’exprimait lors d’un panel sur le thème « Nourrir les villes intermédiaires » tenu ce mercredi à Kisumu, une ville de l’Ouest du Kenya qui accueille du 17 au 21 mai 22 la 9e édition du Sommet Africités.

Organisé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA), en partenariat avec le gouvernement kényan, cet évènement réunissant environ 5000 participants, porte sur le thème : « Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ».

Dans son exposé, M. Haysom a souligné que les questions liées aux systèmes alimentaires étaient jusqu’à récemment occultées dans la planification des villes. « Or, a-t-il indiqué, les systèmes alimentaires sont essentiels pour une ville. C’est pourquoi, en dehors des partenaires financiers extérieurs, les villes doivent nouer des partenariats entre elles pour avoir de bons systèmes alimentaires ».

Partageant l’expérience du Sénégal, Adama Diouf, président de l’Union des Associations des Elus Locaux (UAEL), a indiqué que son pays a augmenté le budget du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural. Celui-ci est passé de 133 à 155 millions de dollars pour la campagne agricole 2021 – 2022.

« Cette enveloppe doit permettre de subventionner le matériel agricole et les semences pour parvenir à une production de qualité et de quantité au profit des populations », a précisé M. Diouf. Selon lui, les villes intermédiaires sont des zones de production agricole par excellence d’où leur importance.

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